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Le TLF annonce sa nouvelle saison 2022

On l’attendait avec impatience, le Théâtre du Lycée français vient d’annoncer sa programmation jusqu’en juin 2022. Le public de la salle Erick Moreau va enfin pouvoir retrouver des pièces de théâtre et des films, à compter du 12 janvier. Au programme :

« Adieu les cons », film écrit et réalisé par Albert Dupontel (2020).

Lorsque Suze Trappet apprend à 43 ans qu’elle est sérieusement malade, elle décide de partir à la recherche de l’enfant qu’elle a été forcée d’abandonner quand elle avait 15 ans. Sa quête administrative va lui faire croiser JB, quinquagénaire en plein burn out, et M. Blin, archiviste aveugle d’un enthousiasme impressionnant. À eux trois, ils se lancent dans une quête aussi spectaculaire qu’improbable. « Adieu les cons » a reçu 7 Césars, dont celui du meilleur film, meilleur réalisateur et meilleur scénario original. Avec Virginie Efira, Albert Dupontel, Nicolas Marié. Vendredi 14 janvier, 7pm. Billets

« Vol au dessus d’un nid de coucou », mise en scène et scénographie de Frédéric Patto.

Une libre adaptation du roman de Ken Kesey et de la pièce de Dale Wasserman. Pour échapper à la prison, Patrick McMurphy est prêt à tout, même à simuler la folie. Interné dans un hôpital psychiatrique, il découvre, au-delà de leur folie, des êtres fragiles et attachants soumis à l’autorité oppressive de l’infirmière Miss Ratched. S’insurgeant contre les règles établies, il va alors mener une guerre terrible pour la conquête du cœur et de l’esprit de ce petit monde. Avec Lionel Rougé, Yvette Adida, Nancy Saussac, Grégory Galin, Catherine Sullivan, Thomas Marigne, Carole Neilson, Gilbert Amar. Du mardi 15 au vendredi 18 février, 7:30pm. Billets. 

« Je ne serais pas arrivée là si… » d’Annick Cojean, conception et mise en scène Judith Henry. 

Toutes ont imposé leur voix dans un monde aux règles forgées par les hommes. Judith Henry et Julie Gayet donnent corps à ces témoignages de femmes dont la portée est universelle. « Je ne serais pas arrivée là, si… » Quelques mots posés là par Annick Cojean à Gisèle Halimi, Christiane Taubira, Virginie Despentes, Amélie Nothomb et d’autres femmes fortes, reconnues de notre temps qui ont accepté de les poursuivre. De se raconter. Avec Judith Henry et Julie Gayet. Jeudi 3 mars, 7:30pm. Billets

« Fahim, roi des échecs », un film dPierre-François Martin-Laval (2019). 

Forcé de fuir son Bangladesh natal, le jeune Fahim et son père quittent le reste de la famille pour Paris.
Dès leur arrivée, ils entament un véritable parcours du combattant pour obtenir l’asile politique, avec la menace d’être expulsés à tout moment.Grâce à son don pour les échecs, Fahim rencontre Sylvain, l’un des meilleurs entraîneurs d’échecs de France. Entre méfiance et attirance, ils vont apprendre à se connaître et se lier d’amitié. Alors que le Championnat de France commence, la menace d’expulsion se fait pressante et Fahim n’a plus qu’une seule chance pour s’en sortir : être Champion de France. Avec Assad Ahmed, Gérard Depardieu, Isabelle Nanty. Vendredi 18 mars, à 7pm. Billets

« Nos années parallèles », mise en scène de Virginie Lemoine. Texte, adaptation, musique & au piano sur scène de Stéphane Corbin. 

Deux voix parallèles, une mère et son fils, racontent leur parcours étonnant, tendre et chaotique. Deux regards posés sur le temps qui passe, deux vies qui se croisent. L’une qui commence, l’autre qui s’éteint. Nos années parallèles, c’est l’histoire d’un amour universel, d’un lien indestructible. Un hymne à la vie ! Avec Valérie Zaccomer & Alexandre Faitrouni. Vendredi 8 avril, 7:30pm. Billets

« Calamity, une enfance de Martha Jane Cannary », un film d’animation de Rémi Chayé (2020)

1863, États-Unis d’Amérique. Dans un convoi qui progresse vers l’Ouest avec l’espoir d’une vie meilleure, le père de Martha Jane se blesse. C’est elle qui doit conduire le chariot familial et soigner les chevaux. L’apprentissage est rude et pourtant Martha Jane ne s’est jamais sentie aussi libre. Et comme c’est plus pratique pour faire du cheval, elle n’hésite pas à passer un pantalon. C’est l’audace de trop pour Abraham, le chef du convoi. Accusée de vol, Martha est obligée de fuir. Habillée en garçon, à la recherche des preuves de son innocence, elle découvre un monde en construction où sa personnalité unique va s’affirmer. Une aventure pleine de dangers et riche en rencontres qui, étape par étape, révélera la mythique Calamity Jane. A partir de 6 ans. Samedi 14 mai, 2pm. Billets. 

« La folie des grandeurs », un film de Gérard Oury (1971)

Don Salluste profite de ses fonctions de ministre des Finances du roi d’Espagne pour racketter le peuple. Mais la Reine qui le déteste réussit à le chasser de la cour. Ivre de vengeance, il décide de la compromettre. Son neveu Don César ayant refusé de se mêler du complot, c’est finalement le valet de Don Salluste, Blaze, transi d’amour pour la souveraine, qui tiendra le rôle du Prince charmant. Malheureusement à force de quiproquos, il ne parvient qu’à s’attirer les faveurs de la peu avenante Dona Juana. Louis de Funès, Yves Montand, Alice Sapritch. Vendredi 10 juin, 7pm. Billets

Blachere Illumination, l’entreprise du Vaucluse qui fait briller la 5ème Avenue à New York

Un bonhomme de neige dans un avion, un taxi new-yorkais, une montgolfière et, bien sûr, des sapins… Voici quelques-unes des surprenantes créations de lumières installées sur la mythique Cinquième Avenue depuis début décembre.

Derrière ces décorations, autour desquelles les passants s’agglutinent pour faire des selfies, se trouve une entreprise familiale d’Apt, dans le Vaucluse : Blachere Illumination. Fondée en 1973 par Jean-Paul Blachère, la société de 400 employés dans le monde est une référence dans le domaine de l’illumination des lieux publics. Elle est notamment à l’origine des rideaux de LED qui ornent les Champs-Elysées ou encore du scintillement de la Tour Eiffel pour le passage à l’an 2000.

Au total, cette PME dynamique a illuminé 150 pays et 60% des villes de France. « Notre métier est similaire à la mode. Dans notre catalogue, nous proposons des décors que l’on pourrait comparer à du prêt-à-porter. Nous faisons du sur-mesure. En outre, nous faisons beaucoup de travail manuel, notamment pour tisser les LED sur les structures. En cela, notre démarche s’apparente à de la haute-couture », explique Johan Hugues, le PDG du groupe et neveu du fondateur.

Comme manager des ventes à l’export entre 2001 et 2010, le dirigeant, qui a rejoint l’entreprise aptésienne il y a trente ans, a flairé très tôt le potentiel du marché américain. « J’ai pris mon bâton de pèlerin. J’étais allé quelques fois aux États-Unis et, déjà, je voyais très peu de choses de la qualité de ce que nous faisions. Nous sommes arrivés avec des lumières colorées que les Américains n’avaient jamais vues, se souvient-il. Pour moi, c’était un eldorado ». Une filiale est montée en 2003.

Un tournant majeur se produit quatre ans plus tard. L’entreprise est sélectionnée pour recouvrir de LED le château du parc Disney d’Orlando. « C’était un projet gigantesque. On a dû le faire en quatre mois alors qu’on en demandait douze. Cela a été un succès commercial parce que personne n’avait fait ça jusqu’à présent. Ça nous a apporté d’autres projets, comme Disney Paris, dit-il. Nous sommes devenus les petits Frenchies qui ont réalisé quelque chose d’inédit ! ».

Lors des premiers pas de l’entreprise aux États-Unis, il fait une rencontre qui s’avérera déterminante pour le futur : l’actuel président de l’association de promotion de la 5ème Avenue, le Français Jérôme Barth. Plusieurs années après s’être perdus de vue, ce dernier le recontacte pour lui faire part du projet de décoration de la légendaire avenue new-yorkaise. Blachere Illumination remporte l’appel d’offres et installe ses trésors lumineux sur le trottoir pour la première fois en décembre 2020.

La pose de ces objets a nécessité « une vraie performance technologique», explique le chef d’entreprise. «Il a fallu créer des illuminations autonomes en électricité, alimentées par batterie, car on ne pouvait pas suspendre des câbles. Cela n’avait jamais été fait sur la 5ème Avenue. »

Situés entre la 50th et la 59th Street, ces créations ne sont pas les seuls bébés de Blachere Illumination en ce moment sur le sol américain. Depuis l’an dernier, elle a tapissé le complexe de Hudson Yards (bâtiment du centre commercial, The Vessel, les arbres…) de « millions de LED ». À Downtown Houston, elle a notamment monté un tunnel de 100 000 lumières le long de Bagby Street. L’installation sera visible jusqu’au 2 janvier.

Les décorations sont produites dans une usine de l’Illinois. « Il y a certainement un désir de la part des Américains de sortir des codes trop traditionnels des décorations de Noël, comme les couronnes vertes avec des rubans rouges », poursuit Johan Hugues.

Son arme face à la concurrence : des investissements soutenus dans les activités de recherche et développement, qui représentent aujourd’hui 4% du chiffre d’affaires de l’entreprise. Et la moitié de ce budget est consacrée à des innovations éco-responsables. « Notre activité est saisonnière. Nous ne vivons donc pas pépères en se tapant le ventre. Nous misons sur l’innovation pour ne pas rester statiques. Cela fait partie de notre ADN, explique Johan Hugues. La compétition aime bien faire des produits standardisés. Nous, nous aimons le défi du sur-mesure. »

Un séjour à Los Angeles : toutes les nouveautés à découvrir

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Après avoir traversé vingt mois de crise sanitaire et payé un lourd tribut à la pandémie (plus de 26 700 morts liés au Covid-19), Los Angeles retrouve fraîcheur et vigueur. Les touristes français reviennent et découvrent une ville en pleine reprise. Des ouvertures de tables aux nouveaux musées, magasins et rooftops d’hôtels où siroter un cocktail, voici ce qu’il ne faut pas rater.

Cinéma en grand

Largement impacté par la crise, le monde culturel renaît avec la réouverture des musées et des galeries dont une large partie impose encore la prise de rendez-vous en ligne (comme la présentation du certificat de vaccination). Incontournable de cette fin d’année, l’Academy Museum of Motion Pictures, dont l’architecture de sphère est signée Renzo Piano, dévoile depuis le 31 septembre ses galeries consacrées au 7ème art. Du voyage au pays des aliens à la visite des monstres sacrés – E.T et R2D2 entre autres -, des fresques en écrans géants d’Almodovar jusqu’aux costumes d’Elton John, l’expérience est passionnante.

Cinéma encore avec l’événement Stranger Things et l’ouverture d’une boutique pop-up jusqu’au 3 janvier. Au sein du sympathique shopping center Americana At Brand à Glendale, les fans de la série Netflix peuvent repartir avec chandail, tee-shirt, casquette, bonbons PEZ à l’effigie des héros et autres magnets. Organisée en cinq salles, la boutique-musée impose une prise de rendez-vous en ligne au préalable.

Le stade des JO 2028

Ouvert en septembre 2020 à Inglewood, le SOFI Stadium est le nouveau grand stade de Los Angeles où aller voir un match de football américain. Prévu pour accueillir jusqu’à 100.000 personnes, l’endroit reçoit les équipes de Los Angeles Rams et Los Angeles Chargers et comptera pour les Jeux Olympiques de 2028. C’est là que se dérouleront les cérémonies d’ouverture et de clôture ainsi que les épreuves de football et de tir à l’arc. Voisin, le Youtube Theater ouvrait en août dernier, une salle de 6 000 places destinée aux concerts moyen format et projections spéciales. À l’affiche prochainement : les Black Pumas le 17 décembre, Erasure le 26 février…

Du Gucci étoilé au burger

Touchés de plein fouet par la crise, les restaurants de Los Angeles reprennent des couleurs avec le retour des dîners en intérieur (sur présentation du certificat de vaccination). Ouvert en février 2020, Gucci Osteria, le restaurant à l’étage du magasin Gucci, est aujourd’hui le plus couru de Beverly Hills. Plus encore depuis l’obtention d’une première étoile au Guide Michelin. Tendance aussi, Gigi’s, dans le Media District, attire les Beautiful people; Girl and the Goat, le restaurant de la Top Chef Stephanie Izard, a des allures de Sex and the City; The Barish, au sein du Hollywood Roosevelt Hotel, fait goûter à la cuisine de la brillante Nancy Silverton et Zinqué, à Venice, s’offre un nouveau cadre avec patio, bar et concept-store de produits français. Enfin, les accrocs au burger peuvent désormais découvrir The Win-Dow sur la promenade de Venice. Ici, le cheeseburger est un délice vendu à seulement 3,95 dollars.

Shopping zen

Ceux qui viennent à LA pour la séance shopping devront aller jeter un coup d’œil à Terminal 27, le nouveau concept-store à Beverly Hills. Une boutique aux allures de galerie d’art, à la sélection luxe et street, entourée d’un jardin japonais des plus relaxants. Ouvert en octobre 2020 sur La Cienega boulevard (à la place d’Opening Ceremony), l’immense magasin du créateur belge Dries Van Noten, sur deux étages, vaut également le passage, tout comme la nouvelle enseigne adorée des Californiens, James Perse sur Robertson. Les « tech fans » peuvent désormais aller en pèlerinage au nouvel Apple Store de Downtown situé dans un ancien théâtre aux fresques splendides, ou se rendre à Culver City, le quartier de la tech, où le centre Platform ouvre tous les mois de nouveaux concepts de boutiques.

Hôtels avec piscine de rêve

Enfin, les nouvelles ouvertures d’hôtels se sont succédées depuis le début de l’été 2021, à commencer par le West Hollywood Pendry. Grandiose, l’établissement compte 149 chambres au style Art déco, des œuvres d’art décoiffantes, un restaurant « Merois » avec Wolfgang Puck à la manœuvre et le chef pâtissier français François Behuet, un rooftop avec piscine de rêve… En pleine révolution (et en plein chantier), le quartier d’Hollywood a, lui, vu ouvrir le Thompson Hollywood, ses vues prodigieuses sur le Hollywood Sign, sa piscine extra et son Bar Lis, où se produisent quelques pépites d’artistes et The Prospect Hollywood, à la gloire de Gatsby Le Magnifique. Très attendu, le Downtown L.A Proper Hotel, sublimé par la designer Kelly Wearstler, vient tout juste d’être inauguré et son rooftop tient un restaurant de cuisine méditerranéenne imaginée par la brillante Suzanne Goin avec piscine pour faire trempette. Enfin, The Shay à Culver City ouvrait début novembre à côté des bureaux d’Apple TV, d’Amazon Studios et Warner Media. Un hôtel avec piscine, restaurant, bar et Apple TV, forcément.

Les vélos cargos Yuba se réorganisent aux États-Unis

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La marque de vélos cargos électriques Yuba a vu le jour à Berkeley dans la baie de San Francisco. « Je me suis installé aux États-Unis au début des années 2000 pour travailler dans l’industrie du cycle avant de fonder Yuba en 2007 », explique Benjamin Sarrazin, le directeur général, originaire de Strasbourg et passionné de vélo depuis son enfance. Vivant aujourd’hui entre La Clusaz (Haute-Savoie) et les États-Unis, il veut surfer sur cette tendance. En effet, ce segment est en plein boum depuis plusieurs années avec une accélération encore plus forte depuis le début de la pandémie.

En France, par exemple, près de 550 000 vélos électriques ont été vendus en 2020. Les États-Unis n’échappent pas à cet engouement, notamment dans les grandes villes comme New York, San Francisco ou Los Angeles. Selon le cabinet d’analyse NPD Group, plus de 12 millions de vélos électriques devraient trouver preneur sur la période 2020-2030. Le segment du vélo cargo profite aussi de cette forte croissance, car il répond de plus en plus aux attentes d’une clientèle recherchant un vélo utilitaire et non plus juste pour les loisirs. Avec un vélo cargo électrique, on peut ainsi facilement transporter des courses et emmener les enfants à l’école.

Une présence dans tous les États-Unis

Après quinze ans d’existence, Yuba figure désormais parmi les acteurs majeurs en Europe et aux États-Unis avec un volume total avoisinnant les 8 000 à 10 000 unités. Aux États-Unis, la marque est passée de quelques centaines de modèles à plusieurs milliers grâce à un large réseau de distribution. Actuellement, le marché américain représente environ 40 % des ventes de la marque. Yuba est ainsi commercialisée dans une centaine de magasins indépendants de cycles ainsi que chez Recreational Equipment Inc. (REI), une grande chaîne outdoor qui compte environ 175 points de vente outre-Atlantique. « REI commercialise nos vélos cargos sur son site Internet puis ils sont envoyés dans les magasins de l’enseigne. Ce sont ensuite les techniciens du magasin qui vont finir l’assemblage avant que le client final ne vienne récupérer le vélo commandé », indique encore Benjamin Sarrazin.

Afin d’accélérer le développement aux États-Unis, Benjamin Sarrazin a décidé de réorganiser la filiale américaine. Depuis la fin 2020, le fabricant a annoncé plusieurs changements avec la nomination de Pat Cunnane au poste de directeur général de la filiale américaine et en charge de la direction opérationnelle globale de la marque. « Pat Cunnane possède une grande expérience et des connaissances qui contribueront à alimenter les plans de croissance de Yuba », estime Benjamin Sarrazin. Le fondateur a également procédé au recrutement de nouveaux salariés pour des tâches opérationnelles comme les ventes, le traitement des commandes et le service après-vente. « Nous allons encore embaucher trois à quatre collaborateurs d’ici au printemps 2022 », précise-t-il.

Déménagement du siège américain

Dans le même esprit, le fondateur a aussi fait le choix durant l’automne de quitter le nord de la Californie (plus précisément Cotati) pour installer le siège de la filiale américaine à San Juan Capistrano (comté d’Orange). Située à équidistance entre Los Angeles et San Diego, cette ville est bien connue de l’industrie du cycle. « Plusieurs grandes marques du secteur comme Shimano, Bosch ou Electra sont installées dans cette partie de la Californie », souligne Benjamin Sarrazin. Ce déménagement permet aussi à la marque de se rapprocher du port de Los Angeles où arrivent les vélos par conteneurs depuis Taïwan.

La marque bénéficie également d’entrepôts plus grands permettant d’augmenter la capacité de stockage. Pour garantir une installation dans de bonnes conditions et être opérationnel dans les meilleurs délais, la société a missionné, début novembre, deux salariés français issus du siège européen d’Annecy. « Ils sont venus pour implémenter le nouveau logiciel d’entreprise qui permet de gérer les ventes, les commandes et les stocks », conclut le dirigeant, satisfait de cette nouvelle étape dans le développement de Yuba aux États-Unis.

French Expat : Cécile (Asheville, NC), la vie américaine avant les papiers

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Aujourd’hui, découvrez l’histoire d’une Française qui se sent américaine. Cécile vit en Caroline du Nord à Asheville, au cœur des Appalaches depuis 17 ans. Elle est venue dans cette magnifique région à ses 21 ans, tout juste pour y fêter son anniversaire, et n’en est jamais repartie.
Vous connaissez peut-être le faible d’Anne-Fleur, l’hôte du podcast pour les histoires d’amour invraisemblables qui se terminent toujours bien. Et bien, dans cet épisode, elle s’est régalée. Ensemble, elles discutent donc de l’Amérique de Cécile, de sa relation avec ce pays qui l’a accompagnée depuis toute petite.
Elles parlent aussi d’éducation – élever des enfants entre deux cultures – et du monde du travail américain, des faux-pas à éviter. Pour ne rien gâcher, Cécile a un joli accent chantant du Sud de la France et connaît parfaitement l’histoire de sa région d’adoption. On vous prévient, il est fort possible que vous vouliez vous y rendre dans, environ, 55 minutes.  Allez ceinture, next stop Asheville, NC !
Pour retrouver Cécile sur les réseaux sociaux, c’est par ici : @Ashevilleinfrench
À la fin de chaque épisode, nos invités nous proposent de découvrir leur ville/pays d’adoption en partageant les choses qu’ils voient à leur fenêtre, les choses à faire, à sentir ou bien même à goûter. Et si Cécile est une vraie ambassadrice de sa région sur les réseaux sociaux, elle nous a aussi donné l’eau à la bouche avec ces quelques recommandations :
  • Pour commencer, découvrez Asheville grâce au Urban Trail du centre-ville. C’est un parcours guidé par une carte que vous pourrez trouver en ligne ici ou bien à l’office de tourisme. Le parcours est jonché de statues en bronze et de marques au sol qui vous embarqueront dans l’histoire de la ville. Une super opportunité de voir les bâtiments anciens et les quelques points touristiques de cette petite ville.
  • Passage obligatoire à Asheville, le Sunny Point Café propose un brunch comme on les aime avec de la nourriture du Sud des États.Unis comme le Shrimps and Grits, le Fried Green Tomato Sandwich et des mimosas géants. De quoi passer un superbe moment si vous n’avez pas peur des heures d’attente pendant les week-ends.
  • Enfin, l’odeur la plus représentative de la Caroline du Nord de Cécile est bien sûr celle de la forêt qu’elle sillonne presque tous les jours en courant. Une odeur de terre, d’humidité et de végétation qui est unique à la chaîne de montagne locale : les Appalaches. Avides de course à pieds, de randonnées ou de balades champêtres, vous pourrez tous profiter des chemins de marche en prenant la Blue Ridge Parkway jusqu’au Graveyard Fields Trail ou bien Mount Mitchell (State Park).
Production :

French bee inaugurera ses premiers vols Paris-Los Angeles en avril 2022

Après l’ouverture des premiers vols Paris-New-York en 2020, puis ceux de Paris-San Francisco en 2021, la compagnie aérienne française French bee annonce aujourd’hui le lancement de sa ligne Paris-Los Angeles, à compter du 9 avril 2022.

La compagnie aérienne low-cost spécialiste des longs courriers assurera quatre vols directs hebdomadaires entre l’aéroport international de Paris-Orly 4 (ORY) et l’aéroport international de Los Angeles (LAX) « à bord d’avions Airbus 350 récents, aux cabines les plus silencieuses du marché », explique la compagnie. Avec un prix d’appel annoncé à 279 € l’aller simple.

Quatre vols par semaine

« Après le succès de notre lancement vers New-York et la reprise de San Francisco le 10 novembre, nous sommes enthousiastes à l’idée de lancer Los Angeles, notre troisième liaison américaine depuis Paris-Orly, et de poursuivre notre expansion aux États-Unis » déclare Marc Rochet, président de French bee. « Nous savons que le prix est un facteur primordial pour les clients qui planifient un voyage international à la suite de la pandémie et nous sommes heureux d’offrir un confort en vol optimum avec notre flotte d’Airbus 350, les avions les plus économes en carburant et les plus modernes sur le marché long-courrier à l’heure actuelle. »

Quatre vols hebdomadaires partiront de Paris, les lundi, jeudi, vendredi et samedi en avril puis six vols hebdomadaires à partir de juillet 2022, la durée du voyage étant estimée à 11h45 de Paris à Los Angeles. Les horaires de départ sont déjà fixés à 14h50 au départ de Paris-Orly pour une arrivée à l’aéroport LAX à 17h15. Pour le voyage retour, le départ depuis LAX se fera à 19h45 avec une arrivée prévue à Paris-Orly le lendemain à 15h35.

Concrètement, la compagnie proposera trois catégories de billets – « Basic » ou économique avec des tarifs de lancement débutant à 270 € pour un aller simple, « Smart » à partir de 318 € et « Premium » avec un tarif affiché à partir de 631 €.

Réservations ouvertes

Lancée il y a quelques jours, la plateforme de réservation frenchbee.com permet déjà de réserver son billet. Dans le détail, le voyageur qui choisit la formule « Basic » pourra voyager avec un bagage à main, des suppléments s’ajoutant en fonction des options choisies. Ainsi, le transport d’un bagage en soute a été fixé à partir de 35 €, le second à 70 €, le choix du siège standard à partir de 15 €, le siège vue mer à partir de 20 € et le service du repas à 20 €. Autres options mises à disposition, le service coupe-file (uniquement depuis Paris) est proposé à partir de 20 €, l’embarquement prioritaire (uniquement depuis Paris), à 15 € et l’accès Lounge à 30 €.

Seconde formule offerte par French bee, le tarif Smart propose un prix d’appel à 318 €, qui inclut, cette-fois, l’embarquement avec un bagage à main, un repas à bord et un bagage en soute, les autres options reprenant les mêmes tarifs que la formule « Basic ».

Dernière formule proposée, la « Premium » fixe un prix d’appel à 630 € pour un aller-simple, un tarif qui comprend le bagage à main, un repas à bord, deux bagages en soute, le choix du siège, le coupe-file, l’embarquement prioritaire et la livraison de bagages prioritaires, l’accès au Lounge restant, lui payant à partir de 30 €.

Partenariat pour les vols intérieurs

En cas de demande de modification ou de remboursement des billets, French bee annonce « des billets 100% échangeables et modifiables à 100% jusqu’à 1h30 avant le départ du vol », et ce, quelle que soit la formule choisie, la réservation d’un nouveau billet imposant néanmoins l’ajustement du prix si le tarif du nouveau vol est plus élevé. Le remboursement du billet n’est lui pas possible pour les formules « Basic » et « Smart », et possible pour la formule « Premium » avec 50 € de frais par vol.

Enfin, pour les clients qui souhaitent voyager aux États-Unis depuis Los Angeles, la compagnie a développé un partenariat interligne avec Alaska Airlines. Ainsi, les passagers peuvent acheter un seul billet et avoir accès à des voyages facilités vers et depuis de nombreuses destinations aux États-Unis.

Filiale du groupe Dubreuil, la compagnie aérienne French bee (précédemment French blue) propose, outre les États-Unis, des vols depuis Paris-Orly vers La Réunion et Thaïti. Le groupe prévoyait pour 2021 un chiffre d’affaires de 2,2 milliards d’euros.

[Vidéo] My Medical Suitcase : l’alternative française au traitement de votre cancer

Lors d’un webinaire dédié aux problématiques de santé pour les Français(es) expatriés, Nicolas Blanchard et Isabelle Van Renterghem ont abordé les thèmes suivants :

– Les préoccupations que peuvent rencontrer les patients atteints d’un cancer

– La situation aux USA

– Une opportunité : venir se faire soigner en France

– Qui est My Medical Suitcase?

– L’accompagnement My Medical Suitcase

Visionnez le replay sur notre page YouTube.

?  Pour en savoir plus, contactez Isabelle à l’adresse mail suivante : [email protected]

Site internet de My Medical Suitcase
Whatsapp : +33 619 598 418
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Together We Art : l’art pour sortir des jeunes de l’extrême-pauvreté

L’art contre l’extrême-pauvreté. L’association Life Project 4 Youth (LP4Y) organise son traditionnel salon d’art, Together We Art, du 9 au 11 décembre à New York.

Pour cette quatrième édition, treize artistes français et américains, issus de la photographie, de la peinture et d’autres univers, présenteront plus de 120 œuvres. Une partie des ventes sera reversée à LP4Y et ses programmes ambitieux d’accompagnement et de soutien à l’insertion de jeunes en situation de grande pauvreté dans le monde. « Le salon est un événement majeur de notre effort de fundraising et de sensibilisation. Il génère des questions, des prises de contacts… L’inclusion des jeunes est au cœur de Together We Art », explique Ghislain Descamps, le directeur du groupe, qui précise qu’un gala aura lieu en mars 2022.

Des centres en Asie et au Moyen-Orient

Depuis sa fondation en 2009 par l’homme d’affaires Jean-Marc Delaporte, installé aux Philippines, et son frère Thierry, dans le Westchester, LP4Y a connu une belle croissance. Elle se félicite d’avoir sorti de l’extrême-pauvreté 70% des 4 500 jeunes adultes qu’elle a accompagnés. Elle dispose de vingt-trois centres en Asie du Sud et du Sud-Est et au Moyen Orient, dans lesquels elle dispense des formations centrées sur l’entrepreneuriat et la gestion de micro-projets en équipe notamment. Objectif : aider des individus de 17-24 ans à acquérir des compétences professionnelles et améliorer leur niveau de vie. « Sortir des jeunes adultes de la pauvreté et les aider à entrer dans un monde décent peut leur permettre de croître et faire une réelle différence », poursuit Ghislain Descamps.

Projet dans le Bronx

Parmi ses projets, l’association veut ouvrir un « Youth Lab » dans le Bronx pour servir de centre de formation pour les « coaches » (appelés catalysts) chargés de former les bénéficiaires des programmes pédagogiques de LP4Y et tisser des liens avec les ONG qui agissent localement en faveur de l’inclusion des populations défavorisées, afin de faciliter le partage de bonnes pratiques. Un tel « Lab » existe déjà à Saint-Ouen, en banlieue parisienne. Retardé à cause de la Covid-19, le site new-yorkais devrait voir le jour en 2022 dans le South Bronx.

Les artistes de Together We Art

Faustine Badrichani, Capucine Bourcart, Thaïs Calvarin, Eugene Constan, Gaelle Hintzy-Marcel, Carole Jury, Sophie Lechanoine, Pauline Lévêque, Lénaïc Mercier, Phoebe, Fleur Spolidor, Anne de Villeméjane et Marguerite Wibaux

Pourquoi cette tradition du pull moche de Noël aux États-Unis ?

La pandémie ne les a pas fait disparaître, ils ressurgissent dans les magasins, les films et même sur le dos de nos collègues américains de retour dans les bureaux : comme chaque année en décembre, les pulls moches de Noël (ou « ugly sweaters ») reviennent en force. Une tradition étrange que les Américains respectent scrupuleusement depuis plusieurs années. Mais pourquoi cette mode indémodable (outre le fait que les Américains observent des traditions bizarres comme Festivus, la fête inspirée de la série Seinfeld) ? C’est la Question bête de la semaine.

Une histoire de pull de grand-mère

Quand on évoque les pulls moches, qui n’a pas en tête cette fameuse scène du film « Bridget Jones » où la célèbre trentenaire rencontre Marc Darcy (Colin Firth) alors qu’il porte un pull de Noël ridicule tricoté par sa mère.

L’origine des « ugly sweaters » n’est pas si loin de cette histoire. Ils sont apparus dès le début du XXème siècle aux Etats-Unis et étaient traditionnellement tricotés par les tantes, les mères et les grands-mères. Elles les offraient en cadeaux à toute la famille lors du réveillon de Noël.

Dans les années 80, ces pulls deviennent à la mode et très populaires, comme le confie Brian Howard, co-auteur du livre Rock Your Ugly Christmas Sweater. « Au début du XXème siècle, les pulls de Noël existaient déjà, mais ils sont vraiment devenus populaires dans les années 80 quand on a commencé à les produire en masse. Puis, ils ont été un peu oubliés dans les années 90 et sont revenus en force dans les années 2000 ».

Pourquoi ce retour en grâce ?

Tout a réellement commencé en 2001, pour Brian Howard, « quand deux jeunes étudiants de Vancouver, Chris Boyd et Jordan Birch, ont organisé la première Ugly Christmas Sweater Party dans une grande salle de spectacle de Vancouver. Beaucoup de gens sont venus et ça a fait beaucoup de buzz. Ça a inspiré de nombreuses personnes ensuite. » Ainsi naissent les « Ugly Christmas Parties » où chacun doit venir vêtu de son pull de Noël le plus ridicule. À la fin de la soirée, on vote pour le plus moche.

Anne Marie Blackman, fondatrice du site de vente en ligne My Ugly Christmas Sweater peut témoigner de l’ampleur du phénomène. « En 2008, je recherchais quelque chose à vendre sur Ebay pour arrondir mes fins de mois. (…) J’ai recherché ce qui était populaire sur Google et j’ai découvert que les étudiants dans les universités organisaient des Ugly Christmas Parties avec les pulls que leur offraient leurs grands-mères. Alors, j’ai commencé à décorer des pulls en laine. J’ai vendu 50 pulls la première année. Ce fût tout de suite un succès. »

De la tradition au marketing

Un phénomène qui dépasse aujourd’hui les soirées entre étudiants pour se moquer des parents. « Depuis 2008, ça grossit tous les ans. Maintenant, il n’y a pas que les jeunes qui organisent ces soirées. Il y a des soirées Ugly Christmas Sweater dans les entreprises. J’ai des commandes de personnes qui me demandent de faire des pulls de Noël avec la tête de leur patron dessus, raconte Anne Marie Blackman. C’est vraiment le retour de la mode des pulls de Noël. J’en produis à la fois des rigolos pour ceux qui veulent en porter aux soirées de pulls moches et d’autres, plus traditionnels, pour des personnes qui aiment les porter dans la vie de tous les jours, qui les trouvent mignons. »

« Les pulls de Noël ont beaucoup évolué. Maintenant on utilise des symboles de la pop culture et on retrouve beaucoup de pulls avec des messages rigolos ou même des pulls coquins qu’on appelle les ‘naughty christmas sweater’, devenus très populaires », selon Brian Howard.

Un succès teinté de nostalgie

Pour Brian Howard, « la première raison du succès de ces pulls est qu’ils sont très amusants. Je dis toujours que c’est dur de passer une mauvaise journée avec un pull moche de Noël sur le dos. La deuxième raison est que cela rappelle la maison, la famille, quelque chose dont on a envie d’être proche pendant les fêtes. Et enfin, je trouve que c’est un très bon moyen d’exprimer sa créativité. On peut créer ses propres pulls. Puis le choix aujourd’hui est très large. »

Brian Howard et Anne Marie Blackman s’accordent à dire que c’est le « Halloween de décembre », l’occasion de se déguiser et d’organiser des soirées à thème. Et même de défiler : des parades de pulls moches sont au programme des festivités de nombreuses petites villes américaines.

Une première version de cette Question bête a été publiée le 13 décembre 2015.

Les États-Unis et la France durcissent leurs conditions d’entrée

Les autorités américaines et françaises imposent de nouvelles restrictions aux voyageurs aériens pour tenter de limiter la propagation d’Omicron. Le nouveau variant du virus de la covid a été détecté dans une trentaine de pays dont aux Etats-Unis – dans plusieurs États, de la Californie à New York – et en France.

Test négatif obligatoire

Depuis ce samedi 4 décembre, la France restaure l’obligation de montrer un test covid négatif pour entrer sur son territoire, quel que soit le statut vaccinal du voyageur en provenance des Etats-Unis, pays actuellement classé en zone orange. Ce test PCR ou antigénique devra être réalisé moins de 48 heures avant l’heure du décollage pour les personnes vaccinées et de moins de 24 heures pour celles qui ne le sont pas. 

Pour revenir aux Etats-Unis, que l’on soit vacciné (obligatoire pour tous les voyageurs non américains à partir de 12 ans) ou non (pas obligatoire pour les Américains), un test PCR ou antigénique négatif réalisé un jour avant le départ est désormais exigé pour pouvoir prendre un vol, au lieu de 72 heures avant le décollage comme c’était le cas depuis la réouverture des frontières le 8 novembre. L’agence américaine de santé publique (le CDC) a précisé ce qu’« un jour » signifiait : « En utilisant une fenêtre d’un jour, l’acceptabilité du test ne dépend pas de l’heure du vol ou du moment de la journée où l’échantillon a été prélevé. Par exemple, si votre vol est à 13 heures un vendredi, vous pouvez embarquer avec un test négatif qui a été effectué à n’importe quel moment le jeudi précédent. » 

Cette nouvelle mesure est entrée en vigueur ce lundi 6 décembre et s’applique à tous les passagers, adultes et enfants à partir de 2 ans. L’administration américaine avait envisagé d’imposer une quarantaine de 7 jours à l’arrivée des voyageurs et un second test dans les trois jours mais elle semble avoir abandonné l’idée pour le moment. Le CDC le recommande mais ce n’est pas une obligation.

Le masque jusqu’en mars

Il faudra également s’habituer à porter le masque pendant quelques mois de plus dans les aéroports, les avions, les trains et les bus américains : Joe Biden prolonge jusqu’au 18 mars l’obligation de se protéger nez et bouche dans les transports publics et lieux de transit. La mesure devait expirer le 18 janvier prochain. Le président américain assure de pas vouloir adopter de travel ban en plus de ceux imposés à huit pays africains dont l’Afrique du sud où le variant Omicron a été signalé pour la première fois.

Ces dernières semaines, les Etats-Unis ont enregistré plus de 80 000 nouveaux cas de covid par jour contre 12 000 il y a six mois. 71,2% des Américains de plus de 18 ans sont aujourd’hui totalement vaccinés. En France, 89,4% le sont.

Le Club Med ouvre son premier hôtel all inclusive au Québec

C’est officiel, le Club Med repart à la conquête du ski en Amérique du Nord, avec l’ouverture, vendredi 3 décembre, de son premier club all inclusive à Charlevoix, au Québec. Ce nouvel hôtel offre 302 chambres, réparties sur 41 000 m2 et 8 étages. Possédant actuellement onze villages dédiés aux sports d’hiver en France, deux en Italie, un en Suisse, deux en Chine et deux au Japon, le Club Med avait déjà tenté l’aventure aux Etats-Unis, en 1981 à Copper Mountain et en 2000 à Crested Butte dans le Colorado, avant de revendre ces complexes pour réinvestir l’argent dans l’entreprise. En effet, sous l’impulsion d’Henri Giscard d’Estaing, PDG depuis 2002, le Club Med a fait le pari du haut de gamme, réduisant le nombre de villages pour se concentrer sur la rénovation de certains, et la construction  de villages quatre ou cinq tridents, selon la catégorisation de gamme spécifique au groupe.

L’implantation du Club Med à Québec-Charlevoix aura été un travail de longue haleine, mis en route il y a une dizaine d’années. « Nous avons investi 130 millions de dollars dans ce projet, symbole de notre persévérance à developper le tourisme dans cette  destination incontournable pour les amoureux de la nature et les sportifs, et symbole également d’une relation forte avec les Canadiens que nous voulons inscrire dans la durée », explique Henri Giscard d’Estaing. 

Un enjeu économique pour la région

Le Club se situe à Petite-Rivière Saint-François, dans le Massif de Charlevoix, à environ une heure et demie au nord-est de Québec, le long du fleuve Saint-Laurent. Le Massif appartient depuis 2002 à Daniel Gauthier, co-fondateur du Cirque du Soleil, et qui œuvre beaucoup pour le tourisme de la région : « Quand j’ai quitté le Cirque du Soleil, je disais que le Cirque me permettait de voyager et de découvrir le monde, mais maintenant ce que je veux, c’est permettre à Charlevoix d’être découverte par le monde. Cette région a une richesse et un potentiel énormes. » 

Et l’enjeu est de taille pour cette région méconnue aussi bien des Canadiens que des touristes étrangers : le Club Med n’entend pas se limiter à la seule saison du ski, mais proposer des activités qui rendront le massif de Charlevoix attractif toute l’année, comme le souligne le Premier ministre du Québec, François Legault : « En automne, nous avons des couleurs et des paysages magnifiques, tandis que l’été est la saison des baleines, et le printemps celle de la récolte du sirop d’érable. Randonnées et promenades en vélo tout terrain remplacent les activités hivernales. Avoir des activités toute l’année, même hors de la haute saison de ski, permettra de garantir des emplois toute l’année. »

Des excursions sont d’ailleurs proposées pour découvrir la petite bourgade toute proche de Baie Saint-Paul, que l’on rejoint en empruntant le train de Charlevoix qui roule le long du Saint Laurent, ou bien pousser jusqu’à Québec ou Valcartier et son hôtel de glace.

Pour le moment, le Club doit faire face à une pénurie de personnel, qui touche toute l’industrie du tourisme : « Sur 350 postes, 200 ont été pourvus à des Québécois, et il nous reste encore 5 à 10% d’embauches à faire », explique Henri Giscard d’Estaing. « Nous avons assez de personnel pour faire fonctionner le club, mais ce n’est pas optimal. Le Club se veut pourtant particulièrement attractif, avec des salaires compétitifs et 75 résidences réservées aux employés. » 

La mise en valeur du patrimoine local

On retrouve cette volonté affichée de mettre en valeur le patrimoine québécois dans l’architecture et la décoration intérieure du bâtiment. Construit à flanc de colline, il offre des vues imprenables sur le paysage environnant, tantôt sur le Saint Laurent, large de 18 kilomètres à cet endroit, tantôt sur la montagne.

Il incorpore aussi de nombreux rappels des traditions locales, comme les terrasses à la québécoise des chambres, une façade qui imite le bois, ou la courtepointe, ce patchwork traditionnel, qui orne la réception. L’architecture et le design intérieur ont été confiés à Lemaymichaud, une entreprise québécoise. « Le mandat confié à notre cabinet était clair : mettre le Québec à l’avant-plan et faire découvrir à une clientèle internationale la beauté du fleuve et de Charlevoix », explique Alexi Lemay, architecte.

En cuisine aussi, le Québec est mis à l’honneur dans les restaurants du Club : 80% des produits utilisés viennent du Canada, dont 30% d’un rayon inférieur à 100 km. Charcuterie et fromages locaux, tartare de cerf, vin de tomate, glace au sirop d’érable sont à découvrir dans les différents restaurants de l’hôtel. 

Une formule all inclusive inédite

Avec ses forfaits all inclusive, le Club Med propose une offre inédite pour ses clients férus de glisse : logement, nourriture, boissons, équipements de ski, de snowboard ou raquettes, leçons assurées par des moniteurs de l’ESF, remontées mécaniques, tout est compris dans le prix. L’attrait est encore plus grand pour les familles puisque les enfants sont pris en charge de quatre mois à dix-sept ans, avec des leçons de ski offertes à partir de quatre ans. « Souvent, les vacances au ski sont plus une “relocation” qu’un vrai moment de détente car il faut penser à réserver les leçons, prendre ou louer le matériel, …», souligne Carolyne Doyon, PDG de Club Med Amérique du Nord. « La formule Club Med permet d’ôter cette charge pour les parents qui peuvent profiter tout autant que leurs enfants de leur séjour. »

Le domaine compte cinquante-trois pistes de ski, dont dix-neuf noires, et offre le plus grand dénivelé à l’est des Rocheuses, ainsi qu’une piste de luge longue de 7,5 km. Promenades en traîneau, pêche sur glace, randonnées gourmandes ou en raquettes viennent compléter la liste des activités hivernales.  

Une grande piscine chauffée, un jacuzzi, un spa, deux salles de sport, un espace yoga permettent de se détendre après une journée sur les pistes ou les chemins de randonnée. Le coût d’un séjour reflète le standard de l’hôtel : le prix d’appel pour un départ maintenant commence à 160 dollars par personne et par nuit, sans le transport jusqu’au club. Pour une semaine pour deux adultes et deux enfants en février, le site nous indique un tarif de 15 000 dollars.

Pour les fêtes, les réservations semblent de bon augure : « Le Club affiche complet ! », annonce fièrement Henri Giscard d’Estaing,  PDG du Club Med. « Nos clients canadiens et américains ont répondu présents, et Européens et Brésiliens ne devront pas tarder à suivre. » Pas question pour autant de se reposer sur ses lauriers : un autre Club Med, situé à Snow Basin dans l’Utah, devrait ouvrir en 2024. 

« Ruptures », ces diplômés des grandes écoles qui changent de cap

Adieu bon job et gros salaire ! Six jeunes Français, sortis de Polytechnique, Sciences Po, Centrale ou d’écoles de commerce, ont décidé de renoncer à la belle carrière qui s’offrait à eux pour une vie qu’ils jugent davantage en adéquation avec leurs convictions. Durant un an, Arthur Gosset, jeune réalisateur lui-même étudiant à Centrale Nantes, a suivi leur parcours, leurs joies et leurs doutes, leurs décisions parfois difficiles et leurs ruptures souvent douloureuses. 

Son documentaire, intitulé « Ruptures », révèle la prise de conscience écologiste et sociale de la nouvelle génération d’étudiants qui n’hésitent pas, pour certains, à changer radicalement de cap dans l’espoir d’avoir un impact positif sur le monde, quoi qu’il leur en coûte. Certains choisissent l’entrepreneuriat, d’autres l’engagement associatif, d’autres encore la grande entreprise pour tenter de la transformer de l’intérieur. 

Ce film est le premier documentaire de l’association « Déclic Production », créée par le réalisateur et qui vise à produire et diffuser des films à Impact. Salué par la critique en France, il sera projeté, pour la première fois aux Etats-Unis, le jeudi 9 décembre à 7:30pm au Sixth Community Center à Manhattan. La projection sera suivie d’un débat. La participation est libre mais un minimum de 5$ est conseillé et une preuve de vaccination sera demandée à l’entrée de la salle.