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[Vidéo] Problème de santé sérieux ? Prenez l’avis d’un médecin référent en France en moins de 7 jours

Vous ou vos proches êtes confronté à une décision médicale importante (dois-je me faire opérer ? le diagnostic fait à mon enfant est-il le bon ? dois-je prendre ce traitement ?) et vous n’avez pas accès à la médecine française du fait de votre éloignement géographique ?

Grâce à deuxiemeavis.fr, obtenez l’avis d’un médecin avec un très haut niveau d’expertise sur votre sujet de santé en moins de 7 jours et prenez ainsi votre décision sereinement.

Lors d’un webinaire dédié, Nathalie Real del Sarte et Pauline d’Orgeval de deuxiemeavis.fr nous ont présenté leur solution :
– Comment ça marche ?
– Quelles sont les maladies couvertes ?
– Qui sont les 250 experts médicaux ?
– Quelles sont les conditions pour y avoir accès ?

Visionnez le replay ci-dessus ou directement sur notre page YouTube.

Contact des intervenants
? contact@deuxiemeavis.fr
☏ 00 33 1 818 000 48

Quelle assurance vie choisir en tant qu’expatrié ?

[Article partenaire] Aux Etats-Unis, l’Assurance Vie existe sous plusieurs formes : « Term » et « Permanent ». Finance Vie revient sur la différence entre les deux et comment choisir celle qui vous conviendra le mieux.

« Term insurance »

Une police « à terme », comme son nom l’indique, a une durée prédéterminée qui peut être de dix, quinze ou vingt ans. Si la personne assurée décède avant le terme, le bénéficiaire reçoit le montant d’assurance du contrat.

L’avantage principal de l’assurance à terme est généralement son coût, qui reste strictement le coût d’assurance sur la période prédéterminée.

« Permanent insurance »

L’assurance permanente peut se présenter sous plusieurs formes : « universal life », « variable universal life » ou « whole life ». Elle combine l’assurance décès avec d’autres bénéfices comme l’accumulation potentielle de valeur de rachat et peut avoir l’option d’ajouter d’autres bénéfices au choix, comme par exemple l’assurance soins de longue durée.

Quelle assurance vie choisir ?

Le choix de son assurance vie varie en fonction de sa situation familiale, son état de santé, ses revenus et ses objectifs long terme. Il est important de parler à un professionnel pour vous guider au travers des options proposées et vous aider à faire le choix qui vous corresponde le mieux.

Finance Vie, cabinet de conseils financiers, pourra vous accompagner dans tous vos besoins financiers (investissements, retraite, prévoyance, succession) en tenant compte des problématiques spécifiques des expatriés aux Etats-Unis.

Finance Vie bénéficie de l’expertise et du support de leur partenaire Equitable Advisors avec une structure à taille humaine. Que vous soyez une entreprise, une famille ou un particulier, les professionnels de Finance Vie sont à l’écoute de vos besoins et vous offriront un service de planification en adéquation avec votre plan de vie.

Les équipes de Finance Vie pourront établir votre carte financière et vous préconiseront un plan stratégique pour vous aider à prévoir et à faire fructifier vos actifs. Votre situation sera ensuite revue régulièrement afin d’assurer la continuité entre la stratégie mise en place et votre situation.

Finance Vie a pour priorité la satisfaction de ses clients et établit des relations long-terme de confiance avec ces derniers.

En cas de questions, n’hésitez pas à contacter Finance Vie pour une consultation gratuite : par mail à contact contact@financevie.net ou à visiter leur site internet.

This article does not provide a complete description of life insurance policies. Variable products are sold by prospectus only which contains more complete information, including investment objectives, risks, charges and expenses.  Your financial professional can provide you with a prospectus which you should read carefully before purchasing a policy. Future communications may be in English.
Financial professionals with Finance Vie offer securities through Equitable Advisors, LLC (NY, NY 212-314-4600), member FINRA, SIPC (Equitable Financial Advisors in MI & TN); and offer annuity and insurance products through Equitable Network, LLC. Finance Vie is not owned or operated by Equitable Advisors or Equitable Network. 
AGE-161591 (9/21) (Exp. 9/23)

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

French Expat : Marjorie (Monterey, CA, USA), son parcours du combattant pour exercer son métier

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Cette semaine dans French Expat le podcast, nous mettons le cap à l’Ouest, direction Monterey, dans le nord de la Californie.

Marjorie a rencontré le grand amour à Bali, et l’heureux élu, un beau surfeur californien, lui a fait découvrir le monde. Après quelques longs mois à compter les jours avant les prochaines retrouvailles, Marjorie et Dylan décident de se marier. Et la Française décide de tenter l’aventure en Californie. C’est sans compter sur le collège de masseurs kinésithérapeutes américains qui lui donne du fil à retordre (c’est peu de le dire) pour convertir son diplôme français et lui permettre d’exercer aux États-Unis.

Comment fait-on quand on a tout plaqué pour vivre à l’autre bout du monde mais que son diplôme n’est pas reconnu ? La détermination sans faille de Marjorie et le positivisme de Dylan leur ont permis d’avancer. Allez, c’est parti, next stop Monterey, CA. Et pour retrouver Marjorie en ligne, c’est par ici sur son compte Instagram : @frenchie_calibaby

À la fin de chaque épisode, nos invités nous proposent de découvrir leur ville/pays d’adoption en partageant leur top 3 des choses à faire, voir, sentir ou goûter. Et comme la Californie regorge d’endroits sublimes, ce ne sont pas 3 mais 4 recommandations que nous donne Marjorie sur sa petite ville pleine de charme :
  • Un immanquable : la Highway 1 et toute la zone du Big Sur qui offrent des points de vue incroyables sur la côte sauvage de la Californie comme on la voit dans « Big Little Lies ». Prenez le temps de vous arrêter à Carmel-by-the-Sea pour son architecture.
  • Un truc à déguster lorsque vous êtes de passage à Monterrey : la Clam Chowder soup, un potage à base de palourdes et pommes de terres que l’on peut aussi goûter en Nouvelle-Angleterre. Et si vous n’êtes pas trop fan de palourdes, la région de Monterey regorge de saumons sauvages dans leur remontée vers l’Alaska en été.
  • Enfin, un parc à visiter : le Point Lobos State Natural Reserve. Marjorie l’appelle d’ailleurs « My happy place » puisque c’est là que son mari l’a demandée en mariage. Attention aux yeux : on ne sait pas si c’est sa falaise, sa flore diverse, son eau turquoise ou bien ses phoques qu’on préfère !
Production :

Tatyana Franck nommée présidente du FIAF à New York

Tatyana Franck est la nouvelle présidente du French Institute Alliance Française (FIAF).  Elle entrera en fonction en mars 2022.

La Franco-Suisso-Belge de 37 ans, qui a étudié à Columbia, dirige depuis 2015 Photo Elysée, un musée de Lausanne (Suisse) qui fait autorité dans le monde de la photographie. En plus d’en avoir piloté son déménagement, elle a aussi agrandi ses collections et renforcé son rayonnement à l’international à travers le développement du digital. Ancienne skieuse alpine qui a dû arrêter la compétition à la suite d’une blessure, elle est la nièce de Martine Franck, photographe et deuxième épouse d’Henri Cartier-Bresson.

Un dernier gala pour Marie-Monique Steckel

Le FIAF a annoncé cette nomination au lendemain de son grand gala annuel, lundi soir, au Plaza à New York, où quelque 400 invités ont fêté la présidente sortante, Marie-Monique Steckel, qui a dirigé le FIAF pendant dix-sept ans. Pendant son mandat, marqué par l’agrandissement et la rénovation du bâtiment du FIAF, le centre culturel et linguistique de Manhattan est devenu un acteur important de la vie culturelle et artistique new-yorkaise, notamment à travers son festival pluridisciplinaire « Crossing the Line ». Avec 6 000 étudiants, son centre d’apprentissage du français est le plus important d’Amérique du Nord.

Dans un discours à l’émotion très contrôlée, « MMS », 82 ans, a répété son intention de se consacrer à de nouveaux projets, saluée par une double standing ovation des donateurs et autres « amis du FIAF » présents sous les ors du Plaza. L’évènement, qui permet chaque année à l’institution de lever plus d’un million de dollars, honorait aussi, comme chaque année, deux prestigieux récipiendaires. Pierre-André de Chalendar, chairman de Saint-Gobain a reçu le Pilier d’or; l’écrivain Marc Lévy, qui réside à New York depuis de nombreuses années, a lui reçu le Trophée des Arts.

Nouveaux horizons

La future présidente du FIAF n’était pas présente lors du gala, le board ayant tenu à laisser MMS en star du gala avant d’annoncer la nomination le lendemain. La recherche de la nouvelle dirigeante a été confiée à Phillips Oppenheim, un cabinet de chasseurs de têtes spécialisé dans le secteur à but non-lucratif. Plusieurs personnalités de la communauté française de New York avaient manifesté leur intérêt pour le poste ces derniers mois. Le board, présidé par Charles S. Cohen, a finalement choisi une femme au profil très international, qui s’est faite remarquer pour son rôle dans l’expansion de Photo Elysée. Elle avait auparavant été directrice des Archives Claude Picasso à Paris et Genève.

Pourquoi la dinde et autres questions bêtes sur Thanksgiving

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Comme tous les ans, les familles américaines (non-végétariennes) se réuniront autour d’une bonne dinde pour célébrer Thanksgiving jeudi 25 novembre. La tradition expliquée en cinq questions bêtes.

C’est quoi un Pilgrim ?

La tradition est née en 1621, quand les Pilgrims ou Pèlerins, considérés comme les Pères fondateurs de l’Amérique, décrétèrent trois jours d’Action de grâce pour fêter leur première récolte au Nouveau Monde, après un hiver très rude. Selon la légende, ces dissidents religieux qui fuirent l’Europe en quête d’une nouvelle terre à bord du navire Mayflower, invitèrent les Indiens de la tribu locale des Wampanoag à partager un banquet afin de les remercier: Thanksgiving est né. Ce banquet prit place à l’emplacement de l’actuelle ville de Plymouth, aux portes de Cape Cod, où les Pèlerins établirent leur première colonie en décembre 1620.

Pourquoi le président sauve-t-il une dinde du massacre?

Il ne fait pas bon être une dinde aux États Unis. Plus de 46 millions de ces pauvres volatiles sont farcis pour l’occasion. La faute aux Pèlerins, qui auraient servi de la dinde lors du premier Thanksgiving. Depuis, le choix de la dinde comme plat de prédilection s’est imposé pour son rapport qualité-prix, le gros volatile permettant de nourrir généreusement toute la famille pour un coût relativement faible. Heureusement, l’un d’entre eux est gracié par le président américain lui-même. Une tradition qui remonte à John F. Kannedy qui décida d’en sauver un par compassion. Selon la White House Historical Association, « le Washington Post a utilisé à la fois les termes “pardon” et “sursis” dans un article de 1963 dans lequel le président Kennedy déclarait à propos de la dinde : “Gardons-la en vie.” »

Pourquoi le quatrième jeudi de novembre ?

C’est le président Abraham Lincoln qui, en 1863, décréta que Thanksgiving aurait lieu le quatrième jeudi de novembre. Mais il y a aussi une histoire de gros sous. Ainsi pendant la crise des années 30, Franklin Delano Roosevelt déplaça Thanksgiving à la troisième semaine de novembre pour favoriser les achats de Noël et stimuler la consommation. Mais face au scandale provoqué par ce changement, le gouvernement fit marche arrière. En 1941, Thanksgiving fut finalement déclarée legal holiday par le Congrès et sa date fixée au quatrième jeudi du mois de novembre.

Pourquoi les Américains passent-ils autant de temps devant la TV pendant Thanksgiving ?

Thanksgiving, c’est le jour où les Américains se réunissent… devant la télé. Les Américains passent en moyenne 15h devant leur petite lucarne ce jour-là. Ça commence dès 9am heure de la Côte Est sur NBC avec la traditionnelle Macy’s Thanksgiving Day Parade et on rempile à 12pm avec The National Dog Showtoujours sur NBC. L’après-midi est réservée au football. Présent sur tous les networks, le match NFL de Thanksgiving réunit plus de 30 millions de spectateurs (30,3 millions en 2020). À cela s’ajoutent les séries. Bref, un vrai marathon cathodique… Les chaînes en profitent pour faire de longs tunnels publicitaires. Vive les traditions !

Que veulent dire Black Friday et Cyber Monday?

Dès le lendemain de Thanksgiving, le shopping reprend ses droits. Pendant Black Friday, les grandes enseignes cassent leurs prix pour marquer le début des achats de Noël. Gare aux files d’attente et aux bousculades dans les magasins. Le samedi, place à Small Business Monday, une journée de soldes chez les petits commerçants, locaux. Pour compléter les achats de Noël, les Américains participent le lundi au Cyber Monday, des rabais disponibles sur les produits vendus en ligne. Les Pèlerins se retournent dans leur tombe.

Une première version de cette Question Bête a été publiée le 25 novembre 2013.

[Vidéo] Je continue mes études en France dans les sciences-politiques et relations internationales

Après vos études à l’étranger, choisissez votre future école en France

Du 15 au 19 novembre, French Morning organise un salon en ligne dédié aux étudiants francophones vivant à l’étranger et souhaitant venir -ou revenir- en France pour leurs études.

Tout au long de la semaine, nous vous proposons de découvrir une vingtaine d’établissements d’études supérieures français, à travers des présentations par catégories : commerce, cuisine et hôtellerie, ingénierie, audiovisuel et design, ou encore sciences politiques et relations internationales.

Visionnez le replay de la session dédiée aux études de sciences politiques et relations internationales

Avec l’ESPOL (Université Catholique de Lille)
Contact : [email protected]

Un événement French Morning.

Cinessance, plateforme dédiée au cinéma français, se lance en Amérique du Nord

Le dernier Klapisch, les drames de Claude Sautet que l’on revoit avec émotion, un bon polar du dimanche soir… On voudrait pourvoir regarder un film français quand on veut, mais lorsqu’on vit aux Etats-Unis ou au Canada, cela tient parfois du parcours du combattant. On a beau chercher sur les principales plateformes, le choix est restreint, et la recherche chronophage.

« Sur Netflix, seulement 2% des films sont en français, et ce sont en majorité des productions de ses propres studios. Expatrié à Singapour, en Chine puis en Californie, ce manque de films français est un problème auquel je suis moi-même confronté, et qui m’a donné l’idée de Cinessance », explique Clément Monnet, fondateur de cette nouvelle plateforme dédiée aux films français. « C’est une offre de complément par rapport à Netflix et Amazon, qui s’inscrit dans une tendance aux plateformes dites de niche. Il en existe pour les drames coréens, les films d’horreur, et désormais pour les films francophones, sous-titrés en français et en anglais. » Cinessance n’est toutefois pas la première plateforme à offrir des films en français, France Channel est également disponible aux Etats-Unis depuis septembre 2021.

Un public potentiel de 300 millions de francophones

Avant de se lancer dans cette aventure, Clément Monnet a bien étudié le marché potentiel de Cinessance. Le but : vérifier que ses difficultés à trouver des films français était partagé par beaucoup. En interrogeant le large réseau qu’il s’est constitué à l’étranger, et en réalisant des enquêtes sur Facebook, il a confirmé l’appétence du public pour le cinéma français. « Cinessance peut espérer toucher 13 millions de francophones en Amérique du Nord pour commencer, puis s’étendre au 300 millions de francophones, 120 millions de francophiles et 3 millions d’expatriés français dans le monde », annonce-t-il.

Disponible sous la forme d’une application web, iOS et Android, que l’on peut diffuser sur sa télévision, Cinessance proposera dès le 16 novembre un catalogue d’une centaine d’œuvres qui s’étoffera au fil du temps et des accords avec les studios de production. « Nous avons déjà signé avec Studio Canal, TF1, EuropaCorp et nous sommes en discussion avec d’autres studios. Tous sont enthousiastes à l’idée d’exporter le cinéma français grâce à Cinessance. » La France est en effet le deuxième pays exportateur de films après les Etats-Unis, et pourtant l’accès à ces films reste trop souvent limité ou confidentiel.

Une offre de complément, à $6.99 par mois

Ce désir de faire connaître un cinéma très riche, mais pauvrement diffusé et distribué à l’étranger se matérialise dans le nom de la plateforme. « Cinessance est un mélange de « cinéma » et de « Renaissance », au sens historique du terme. Le but est de remettre au goût du jour des œuvres formidables », explique Clément Monnet.  

Cinessance est disponible pour $6,99 par mois, avec la possibilité de louer les films individuellement pour $3.99. Clément Monnet espère rapidement convaincre plusieurs milliers d’abonnés, et prévoit d’ajouter de nouveaux films chaque mois.

Dans le catalogue de départ, on trouve aussi bien des comédies populaires comme « Podium », « Pédale douce », « Le bonheur est dans le pré », que les classiques de Claude Sautet et de Jacques Audiard ou les œuvres de Cédric Klapisch. Au delà de l’audience francophone, Clément Monnet espère bien toucher un public beaucoup plus large : « La marque France marche très bien à l’étranger. « Fauteuils d’orchestre » par exemple est un film typiquement parisien qui va plaire aux amoureux de la France, qu’ils parlent français ou non. » 

Cet amoureux des films avec Jean Gabin et des longs métrages de Claude Sautet ambitionne également de faire de Cinessance un outil pédagogique, disponible pour les plus grand nombre. « Nous avons la chance d’avoir le soutien des chambres de commerce et des alliances françaises. Ce serait vraiment formidable de voir Cinessance devenir un outil aussi précieux qu’un manuel scolaire dans le cartable des élèves. »

À voir également, l’interview de Clément Monnet dans French Boss.

Le Bal Français fait danser LA

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Déjà en place à New-York, Le Bal Français se tiendra pour la première fois à Los Angeles le 11 décembre prochain au Station 1640 à Hollywood, un club avec bar et patio extérieur pouvant accueillir 300 personnes. Idéal pour se déchaîner jusqu’à 2 heures du matin.

Sur le dance-floor, le Dj Belekboy (alias Jeremy Grau) sortira ses platines et alignera les perles de la musique française des années 80 à aujourd’hui. Du rétro avec Cloclo bien sûr, les tubes de Larusso, Ophélie Winter, Mylène Farmer ou Alizée, une sélection des hits du moment, du rap de Booba à NTM en passant par le R&B d’Aya Nakamura, les bombes électro de la French Touch avec Daft Punk ou Bob Sinclar et peut-être même… quelques slows.

Reconnecter entre expatriés

« Le Bal Français est un événement pensé pour s’amuser et se lâcher, explique Maxime Aubin, co-fondateur de la soirée, et également journaliste pour French Morning. Une occasion de reconnecter entre expatriés, de se rencontrer, de faire la fête sur la musique avec laquelle nous avons grandi et même de célébrer la France autour des fameux paquitos du Pays Basque (une spécialité du Sud-Ouest où les participants s’assoient les uns derrière les autres et portent un camarade jusqu’au bout de la file). »

La soirée, co-organisée par Elsa Emram, une expatriée française à Los Angeles, s’ouvre à toutes les générations, à la communauté française et à tous leurs amis, prévoit de récompenser le public en folie de tee-shirts et casquettes à l’effigie du Bal Français et de faire déguster les cidres bretons Aval de l’ami Alexandre Chaigne.

Première édition en 2019 à New York

Lancé pour la première fois en 2019 par Maxime Aubin et Valentin Delouis, le Bal Français est né de l’idée de faire se rencontrer les Français de New-York en les réunissant autour d’un concept culte : le bal populaire. « Dans la vie d’un expatrié français, le pays, la culture, la langue manquent forcément à un moment donné, explique Maxime. A force de soirées et de playlists rétro qui nous réunissaient, nous sommes passés à la vitesse supérieure en organisant des soirées à Manhattan et à Brooklyn ».

Après une huitième édition new-yorkaise ayant réuni près de 700 personnes, Le Bal Français espère conquérir le cœur des Français de Los Angeles. Ouverture des portes à 21h.

French Boss, Clément Monnet : « Faire découvrir le cinéma français aux Américains coûte moins d’un million de dollars ».

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Le public américain peut désormais découvrir, sur sa télévision, l’essentiel du cinéma français, mieux même l’essentiel de l’esprit du cinéma français, de son histoire et de son évolution. Et ceci, grâce à l’imagination d’un jeune homme d’à peine plus de trente ans. Apparition, sur les petits écrans américains, de la plateforme Cinessance, le « Netflix du cinéma français ». Clément Monnet, son créateur, est aujourd’hui l’invité de French Boss.

Pour Clément, tout est parti de la lecture d’un essai/bouquin au titre sans équivoque : « Quand la Chine s’éveillera, le monde tremblera », écrit en 1973 par Alain Peyrefitte, académicien, ancien ministre du Général de Gaulle. Près de quarante ans plus tard, quand il aura l’âge de le faire, Clément ira vérifier la prédiction lui-même. Il quitte la France en 2011, à l’âge de 23 ans. Direction l’Asie du sud-est, Singapour et bientôt, la Chine. Son observation menée, sa conclusion tirée, ses pas le mèneront ensuite vers les Etats-Unis. Il s’y installe il y a maintenant 6 ans. Et y crée successivement plusieurs sociétés, dans des environnements radicalement différents. Il débarque désormais dans un secteur ultra-concurrentiel (une autre plateforme de vidéo francophone à la demande, France Channel s’est lancée cet été), sûr de sa vision à long terme, et armé de sa solide expérience de serial entrepreneur. 

Voir l’interview en vidéo:

Ecouter en podcast: 

https://www.spreaker.com/user/10781102/pad-audio_24

Cannelle Pâtisserie remporte le concours du meilleur kouign-amann de New York

Carton plein pour Cannelle Pâtisserie. La pâtisserie française de Queens a raflé les Prix du public et du jury lors du concours du meilleur kouign-amann de New York, dimanche 14 novembre.

« Le secret ? Le travail d’équipe. Cette victoire, c’est celle du chef Jean-Claude Perennou et de tous ceux qui travaillent à Cannelle. C’est un endroit pas comme les autres ! », souligne Betsy Salinas, une employée qui représentait la petite entreprise pour l’occasion.

La compétition, première du nom, se déroulait à Salon Sucré, le tout nouveau « bar à desserts » du chef breton Simon Herfray à la Market Line, l’espace en dessous de l’Essex Market. Organisé par l’association des Bretons de New York, BZH, l’événement a présenté les kouign-amann de sept pâtissiers : Simon Herfray (Salon Sucré), Jean-François Hebert (Le Fournil), Clémence Danko (Choc-o-pain), Raphael Dequeker (Raphaël’s Bakery), François Danielo (La Boulangerie de François), Bertin Boston (chef privé) et Jean-Claude Perrenou (Cannelle Pâtisserie).

La Boulangerie de François et Raphaël’s Bakery remportent respectivement les deuxième et troisième places du Prix du Jury. Côté « Prix du public », décerné par les plus de 200 curieux venus goûter les délices sucrés et beurrés, Salon Sucré et la Boulangerie de François arrivent derrière Cannelle.

Sept amateurs étaient également de la partie. L’un d’eux a préparé un « baclav-amann », croisement entre la baclava et le kouign-amann. Les vainqueurs dans cette catégorie sont Martin Theron (Prix du jury), suivi de Guillaume Weeger et Sarah Tachon.

Ce n’est probablement pas la dernière fois que BZH organise un tel concours autour du kouign-amann, une pâtisserie auréolée de plusieurs articles dans le New York Times au fil des années. Quand la présidente de BZH, Katharine Bride, a demandé au public s’il voulait qu’une deuxième édition soit organisée, celui-ci a répondu en chœur par l’affirmative. Elle a même suggéré de faire un concours… de gâteau breton. Les New-Yorkais sont prévenus.

Sunday, l’application de paiement par QR code qui monte aux Etats-Unis

Après avoir levé plus de vingt millions de dollars en phase d’amorçage, la start-up de technologie financière Sunday a réalisé fin septembre un tour de table de série A à cent millions. Pour ce projet, Tigrane Seydoux et Victor Lugger, co-fondateurs de la chaîne de restauration italienne Big Mamma basée à Paris, ont fait équipe avec Christine de Wendel. Forte d’une expérience de dix ans en commerce électronique des entreprises aux particuliers (chez Zalando puis ManoMano), elle dirige désormais la branche américaine de Sunday depuis Atlanta, en Géorgie – dont elle est originaire.

« Victor Lugger m’a contactée début 2021, alors que je venais de me réinstaller aux Etats-Unis », raconte l’entrepreneuse, CEO US de Sunday. « Son idée ? Révolutionner le paiement dans les restaurants et les hôtels où l’attente est généralement longue ; puis dans l’ensemble du commerce de détail physique. Nous avons combiné son ADN de restaurateur à mon expérience de scale-up (changement d’échelle, ndlr), et nous ne pouvons être qu’optimistes en pensant à ce que PayPal a fait pour le commerce électronique et Venmo pour le pair-à-pair. » Leur solution de paiement mobile pour restaurants, qui fonctionne grâce à la lecture d’un QR code, a déjà conquis plus de 2000 restaurateurs à travers le monde.

Une application mobile disponible dans cinq pays

Pour séduire le fonds américain Coatue (qui a investi dès avril), Sunday « ne s’est pas positionnée comme une start-up française – d’ailleurs domiciliée administrativement aux Etats-Unis –, mais bien comme un groupe d’entrepreneurs qui souhaitaient développer leur produit des deux côtés de l’Atlantique », insiste Christine de Wendel. « Philippe Lafont, directeur français du fonds, avait déjà testé la version bêta de notre produit et avait une certaine appréciation pour notre projet ».

Lancée simultanément en France, au Royaume-Uni, en Espagne et aux Etats-Unis, l’application est désormais également disponible au Canada depuis l’acquisition récente de CHK PLZ, dont « les fondateurs partagent les valeurs et la vision de Sunday. Leurs trois années d’existence et les quelque 300 restaurants actifs nous ont permis d’entrer sur le marché canadien de façon agressive », se félicite la directrice franco-américaine. La société compte aujourd’hui plus de de 200 employés, dont une cinquantaine en Amérique du Nord. « Nous sommes pour l’instant focalisés sur la côte Est, avec des bureaux à Montréal, New York et Atlanta – une ville qui monte pour son bassin d’emploi, sa qualité de vie et son écosystème entrepreneurial », explique Christine de Wendel. « Sunday est un produit très localisé pour lequel il est important d’avoir des gens sur le terrain », ajoute-t-elle.

Près de vingt ans après son invention, le QR code enfin généralisé

Trois facteurs essentiels ont contribué à l’accélération du développement de Sunday : l’adoption du QR code (« qu’aucun restaurateur ne voulait en mettre sur sa table jusqu’alors, et que les consommateurs ne savaient de toute façon pas les utiliser », rappelle Christine de Wendel), l’appétit pour l’innovation (« le secteur de la restauration, dévasté par la pandémie, est désormais ouvert au changement ») et la pénurie de salariés (« Sunday permet aux établissements qui n’arrivent pas à embaucher de continuer à assurer un niveau de service satisfaisant même avec 20% de serveurs en moins »).

Le restaurant Bastille a été l’un des premiers clients de Sunday aux Etats-Unis

Le pourboire sauvegardé

Michelle Poteaux, chef et co-propriétaire du restaurant français Bastille Brasserie & Bar à Alexandria, en Virginie, se souvient avoir été approchée par la start-up cet été. « Nous utilisons la solution de point de vente d’Oracle MICROS (un logiciel, ndlr), et Sunday voulait s’assurer de la compatibilité de leur produit avec notre système. Cela fait plusieurs années que des options QuickPay nous sont présentées, mais aucune ne semblait jusqu’alors adaptée à notre marché ou à notre clientèle. La France, très habituée à la technologie “Chip&PIN” (paiement sécurisé à puce électronique et à code PIN, ndlr), est en avance sur les Etats-Unis ». Les Américains n’utilisent quasiment que des cartes de crédit à bande magnétique qui requièrent une signature.

Sunday a changé la donne, notamment en permettant aux clients « de voir et de partager l’addition – en parts égales ou non –, et de régler la note sans avoir à attendre qu’un serveur disponible ne la leur apporte », souligne Michelle Poteaux. « Nos serveurs apprécient vraiment le côté pratique de l’application. Ils avaient au départ émis quelques doutes concernant leur gratification, mais ils ont reçu en moyenne 19,7% et 20,3% de pourboire ces deux derniers mois. »

Zinqué se taille un petit empire à Los Angeles

Ouverte en 2012, l’enseigne française Zinqué, imaginée par le marseillais d’origine Emmanuel Dossetti, vient d’ouvrir un tout nouveau concept au 1140 Lincoln boulevard à Venice. Elle ajoute ainsi une septième adresse à son petit empire de la restauration à Los Angeles (le fondateur compte également le restaurant Massilia à Santa Monica). Arrivé à terme du bail de son adresse historique au 600 Venice Boulevard, l’entrepreneur a vu plus grand et trouvé une surface de 550 m² pour poser bar, restaurant, patio, épicerie et concept-store.

« Nous avons globalement bien résisté à la crise du Covid, en partie grâce à notre offre à emporter, explique Emmanuel Dossetti, puis pris le temps de réfléchir à une toute nouvelle formule que l’on retrouvera dans nos prochains établissements : un Zinqué avec le même état d’esprit chaleureux qui nous caractérise, entouré d’un grand patio aux oliviers, d’un bar central, de tables d’hôtes, d’un baby-foot et associé à un nouveau concept baptisé À Côté, une sorte de bodega à la française, remix d’un convenience store dans lequel nous proposons des produits français pour la plupart en exclusivité à L.A. »

Un magasin traiteur et boutique

Outre le vin rosé à l’apéritif et les traditionnelles french fries à picorer, les habitués de Zinqué, dont une large communauté de Français fidèles à l’enseigne, retrouvent à la carte du nouveau Zinqué charcuteries, lasagnes, fromages, pizzas, tartines ou ratatouille. « Le cadre a légèrement changé, mais l’ambiance du Zinqué d’avant est bien là, décrit Mathieu, designer et voisin du restaurant. Un genre de garage bien retapé où trouver toutes les formules pour dîner – en mode mange-debout, au coin du feu, en formule table ronde – parfait pour se retrouver entre copains, à n’importe quelle heure. »

Bondé depuis son ouverture, le nouveau Zinqué compte également attirer ses clients au sein du magasin À Côté. Outre la partie traiteur où venir chercher paella, parts de pizza, couscous, sandwich jambon beurre, tartelette aux framboises et pain rustique sur fond de musique de Christine and the Queens, l’endroit compile une sélection de marques de décoration et de linge de maison allant des Cires Trudon au linge Bed and philosophy ou des cachemires LDB design by.

Après Venice, Malibu

« Les produits français qu’on ne trouve nulle part sont tous là, commente Julie, free-lance vivant à Venice depuis 7 ans. De la moutarde de Dijon en passant par le beurre Bordier ou la bouteille de pastis, l’endroit réunit tout ce qui nous manque. J’ai même trouvé des tartelettes Bonne Maman au chocolat et caramel. A 8 euros le paquet, je vais prendre le temps de les savourer… »

Convaincu de la fiabilité et de l’originalité de son projet, Emmanuel Dossetti devrait rapidement dupliquer Zinqué et son magasin À Côté à Malibu, au sein du mall Malibu Colony Plaza où Zinqué s’installera dans quelques semaines, puis à Marina del Rey. Largement courtisé, le Frenchy qui dirige sa société aux côtés de son épouse, devrait annoncer prochainement d’autres ouvertures dont une associée au Malibu Racquet Club.