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French Boss, Clément Monnet : « Faire découvrir le cinéma français aux Américains coûte moins d’un million de dollars ».

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Le public américain peut désormais découvrir, sur sa télévision, l’essentiel du cinéma français, mieux même l’essentiel de l’esprit du cinéma français, de son histoire et de son évolution. Et ceci, grâce à l’imagination d’un jeune homme d’à peine plus de trente ans. Apparition, sur les petits écrans américains, de la plateforme Cinessance, le « Netflix du cinéma français ». Clément Monnet, son créateur, est aujourd’hui l’invité de French Boss.

Pour Clément, tout est parti de la lecture d’un essai/bouquin au titre sans équivoque : « Quand la Chine s’éveillera, le monde tremblera », écrit en 1973 par Alain Peyrefitte, académicien, ancien ministre du Général de Gaulle. Près de quarante ans plus tard, quand il aura l’âge de le faire, Clément ira vérifier la prédiction lui-même. Il quitte la France en 2011, à l’âge de 23 ans. Direction l’Asie du sud-est, Singapour et bientôt, la Chine. Son observation menée, sa conclusion tirée, ses pas le mèneront ensuite vers les Etats-Unis. Il s’y installe il y a maintenant 6 ans. Et y crée successivement plusieurs sociétés, dans des environnements radicalement différents. Il débarque désormais dans un secteur ultra-concurrentiel (une autre plateforme de vidéo francophone à la demande, France Channel s’est lancée cet été), sûr de sa vision à long terme, et armé de sa solide expérience de serial entrepreneur. 

Voir l’interview en vidéo:

Ecouter en podcast: 

https://www.spreaker.com/user/10781102/pad-audio_24

Cannelle Pâtisserie remporte le concours du meilleur kouign-amann de New York

Carton plein pour Cannelle Pâtisserie. La pâtisserie française de Queens a raflé les Prix du public et du jury lors du concours du meilleur kouign-amann de New York, dimanche 14 novembre.

« Le secret ? Le travail d’équipe. Cette victoire, c’est celle du chef Jean-Claude Perennou et de tous ceux qui travaillent à Cannelle. C’est un endroit pas comme les autres ! », souligne Betsy Salinas, une employée qui représentait la petite entreprise pour l’occasion.

La compétition, première du nom, se déroulait à Salon Sucré, le tout nouveau « bar à desserts » du chef breton Simon Herfray à la Market Line, l’espace en dessous de l’Essex Market. Organisé par l’association des Bretons de New York, BZH, l’événement a présenté les kouign-amann de sept pâtissiers : Simon Herfray (Salon Sucré), Jean-François Hebert (Le Fournil), Clémence Danko (Choc-o-pain), Raphael Dequeker (Raphaël’s Bakery), François Danielo (La Boulangerie de François), Bertin Boston (chef privé) et Jean-Claude Perrenou (Cannelle Pâtisserie).

La Boulangerie de François et Raphaël’s Bakery remportent respectivement les deuxième et troisième places du Prix du Jury. Côté « Prix du public », décerné par les plus de 200 curieux venus goûter les délices sucrés et beurrés, Salon Sucré et la Boulangerie de François arrivent derrière Cannelle.

Sept amateurs étaient également de la partie. L’un d’eux a préparé un « baclav-amann », croisement entre la baclava et le kouign-amann. Les vainqueurs dans cette catégorie sont Martin Theron (Prix du jury), suivi de Guillaume Weeger et Sarah Tachon.

Ce n’est probablement pas la dernière fois que BZH organise un tel concours autour du kouign-amann, une pâtisserie auréolée de plusieurs articles dans le New York Times au fil des années. Quand la présidente de BZH, Katharine Bride, a demandé au public s’il voulait qu’une deuxième édition soit organisée, celui-ci a répondu en chœur par l’affirmative. Elle a même suggéré de faire un concours… de gâteau breton. Les New-Yorkais sont prévenus.

Sunday, l’application de paiement par QR code qui monte aux Etats-Unis

Après avoir levé plus de vingt millions de dollars en phase d’amorçage, la start-up de technologie financière Sunday a réalisé fin septembre un tour de table de série A à cent millions. Pour ce projet, Tigrane Seydoux et Victor Lugger, co-fondateurs de la chaîne de restauration italienne Big Mamma basée à Paris, ont fait équipe avec Christine de Wendel. Forte d’une expérience de dix ans en commerce électronique des entreprises aux particuliers (chez Zalando puis ManoMano), elle dirige désormais la branche américaine de Sunday depuis Atlanta, en Géorgie – dont elle est originaire.

« Victor Lugger m’a contactée début 2021, alors que je venais de me réinstaller aux Etats-Unis », raconte l’entrepreneuse, CEO US de Sunday. « Son idée ? Révolutionner le paiement dans les restaurants et les hôtels où l’attente est généralement longue ; puis dans l’ensemble du commerce de détail physique. Nous avons combiné son ADN de restaurateur à mon expérience de scale-up (changement d’échelle, ndlr), et nous ne pouvons être qu’optimistes en pensant à ce que PayPal a fait pour le commerce électronique et Venmo pour le pair-à-pair. » Leur solution de paiement mobile pour restaurants, qui fonctionne grâce à la lecture d’un QR code, a déjà conquis plus de 2000 restaurateurs à travers le monde.

Une application mobile disponible dans cinq pays

Pour séduire le fonds américain Coatue (qui a investi dès avril), Sunday « ne s’est pas positionnée comme une start-up française – d’ailleurs domiciliée administrativement aux Etats-Unis –, mais bien comme un groupe d’entrepreneurs qui souhaitaient développer leur produit des deux côtés de l’Atlantique », insiste Christine de Wendel. « Philippe Lafont, directeur français du fonds, avait déjà testé la version bêta de notre produit et avait une certaine appréciation pour notre projet ».

Lancée simultanément en France, au Royaume-Uni, en Espagne et aux Etats-Unis, l’application est désormais également disponible au Canada depuis l’acquisition récente de CHK PLZ, dont « les fondateurs partagent les valeurs et la vision de Sunday. Leurs trois années d’existence et les quelque 300 restaurants actifs nous ont permis d’entrer sur le marché canadien de façon agressive », se félicite la directrice franco-américaine. La société compte aujourd’hui plus de de 200 employés, dont une cinquantaine en Amérique du Nord. « Nous sommes pour l’instant focalisés sur la côte Est, avec des bureaux à Montréal, New York et Atlanta – une ville qui monte pour son bassin d’emploi, sa qualité de vie et son écosystème entrepreneurial », explique Christine de Wendel. « Sunday est un produit très localisé pour lequel il est important d’avoir des gens sur le terrain », ajoute-t-elle.

Près de vingt ans après son invention, le QR code enfin généralisé

Trois facteurs essentiels ont contribué à l’accélération du développement de Sunday : l’adoption du QR code (« qu’aucun restaurateur ne voulait en mettre sur sa table jusqu’alors, et que les consommateurs ne savaient de toute façon pas les utiliser », rappelle Christine de Wendel), l’appétit pour l’innovation (« le secteur de la restauration, dévasté par la pandémie, est désormais ouvert au changement ») et la pénurie de salariés (« Sunday permet aux établissements qui n’arrivent pas à embaucher de continuer à assurer un niveau de service satisfaisant même avec 20% de serveurs en moins »).

Le restaurant Bastille a été l’un des premiers clients de Sunday aux Etats-Unis

Le pourboire sauvegardé

Michelle Poteaux, chef et co-propriétaire du restaurant français Bastille Brasserie & Bar à Alexandria, en Virginie, se souvient avoir été approchée par la start-up cet été. « Nous utilisons la solution de point de vente d’Oracle MICROS (un logiciel, ndlr), et Sunday voulait s’assurer de la compatibilité de leur produit avec notre système. Cela fait plusieurs années que des options QuickPay nous sont présentées, mais aucune ne semblait jusqu’alors adaptée à notre marché ou à notre clientèle. La France, très habituée à la technologie “Chip&PIN” (paiement sécurisé à puce électronique et à code PIN, ndlr), est en avance sur les Etats-Unis ». Les Américains n’utilisent quasiment que des cartes de crédit à bande magnétique qui requièrent une signature.

Sunday a changé la donne, notamment en permettant aux clients « de voir et de partager l’addition – en parts égales ou non –, et de régler la note sans avoir à attendre qu’un serveur disponible ne la leur apporte », souligne Michelle Poteaux. « Nos serveurs apprécient vraiment le côté pratique de l’application. Ils avaient au départ émis quelques doutes concernant leur gratification, mais ils ont reçu en moyenne 19,7% et 20,3% de pourboire ces deux derniers mois. »

Zinqué se taille un petit empire à Los Angeles

Ouverte en 2012, l’enseigne française Zinqué, imaginée par le marseillais d’origine Emmanuel Dossetti, vient d’ouvrir un tout nouveau concept au 1140 Lincoln boulevard à Venice. Elle ajoute ainsi une septième adresse à son petit empire de la restauration à Los Angeles (le fondateur compte également le restaurant Massilia à Santa Monica). Arrivé à terme du bail de son adresse historique au 600 Venice Boulevard, l’entrepreneur a vu plus grand et trouvé une surface de 550 m² pour poser bar, restaurant, patio, épicerie et concept-store.

« Nous avons globalement bien résisté à la crise du Covid, en partie grâce à notre offre à emporter, explique Emmanuel Dossetti, puis pris le temps de réfléchir à une toute nouvelle formule que l’on retrouvera dans nos prochains établissements : un Zinqué avec le même état d’esprit chaleureux qui nous caractérise, entouré d’un grand patio aux oliviers, d’un bar central, de tables d’hôtes, d’un baby-foot et associé à un nouveau concept baptisé À Côté, une sorte de bodega à la française, remix d’un convenience store dans lequel nous proposons des produits français pour la plupart en exclusivité à L.A. »

Un magasin traiteur et boutique

Outre le vin rosé à l’apéritif et les traditionnelles french fries à picorer, les habitués de Zinqué, dont une large communauté de Français fidèles à l’enseigne, retrouvent à la carte du nouveau Zinqué charcuteries, lasagnes, fromages, pizzas, tartines ou ratatouille. « Le cadre a légèrement changé, mais l’ambiance du Zinqué d’avant est bien là, décrit Mathieu, designer et voisin du restaurant. Un genre de garage bien retapé où trouver toutes les formules pour dîner – en mode mange-debout, au coin du feu, en formule table ronde – parfait pour se retrouver entre copains, à n’importe quelle heure. »

Bondé depuis son ouverture, le nouveau Zinqué compte également attirer ses clients au sein du magasin À Côté. Outre la partie traiteur où venir chercher paella, parts de pizza, couscous, sandwich jambon beurre, tartelette aux framboises et pain rustique sur fond de musique de Christine and the Queens, l’endroit compile une sélection de marques de décoration et de linge de maison allant des Cires Trudon au linge Bed and philosophy ou des cachemires LDB design by.

Après Venice, Malibu

« Les produits français qu’on ne trouve nulle part sont tous là, commente Julie, free-lance vivant à Venice depuis 7 ans. De la moutarde de Dijon en passant par le beurre Bordier ou la bouteille de pastis, l’endroit réunit tout ce qui nous manque. J’ai même trouvé des tartelettes Bonne Maman au chocolat et caramel. A 8 euros le paquet, je vais prendre le temps de les savourer… »

Convaincu de la fiabilité et de l’originalité de son projet, Emmanuel Dossetti devrait rapidement dupliquer Zinqué et son magasin À Côté à Malibu, au sein du mall Malibu Colony Plaza où Zinqué s’installera dans quelques semaines, puis à Marina del Rey. Largement courtisé, le Frenchy qui dirige sa société aux côtés de son épouse, devrait annoncer prochainement d’autres ouvertures dont une associée au Malibu Racquet Club.

Le palmarès des villes françaises où investir en tant qu’expatrié

[Article partenaire] Il est courant que les expatriés français choisissent leur pays d’origine au moment de se lancer dans un projet d’investissement locatif. Quelles sont les meilleures villes où investir en tant qu’expatrié français ? Dans cet article, découvrez le top 4 des villes les plus attractives selon une étude d’Investissement-Locatif.com, société leader pour le conseil en investissement locatif en France.

Vous êtes 2,5 millions d’expatriés français selon les dernières données communiquées par le ministère des Affaires étrangères. Et ce nombre ne fait qu’augmenter, exception faite de l’année 2020. Nombre d’entre vous ont pour volonté d’investir dans la pierre en France ; en effet, le pays reste très attractif grâce à ses taux d’emprunts et la stabilité de la valeur de la pierre.

Pourquoi investir dans l’immobilier ?

Pour les expatriés, les raisons de se lancer dans un projet d’investissement locatif sont diverses : se constituer un patrimoine, préparer sa retraite ou bien dégager des revenus complémentaires sont autant d’atouts que permettent l’investissement immobilier en France.

Mais quelles sont les meilleures villes où investir pour un projet immobilier ?

Les meilleures villes où investir en France

Paris

L’investissement locatif à Paris s’est confirmé comme un choix incontournable pour l’investisseur qui recherche un marché immobilier dynamique et un placement patrimonial. Les loyers sont élevés et vous bénéficierez d’une très forte liquidité des biens lors de la revente future.

Paris est située au cœur de l’Europe et dispose d’une situation géographique stratégique. C’est une ville connue mondialement grâce à son dynamisme économique et sa richesse culturelle. C’est aussi l’une des premières villes étudiantes au monde : Paris compte 355 000 étudiants dans le supérieur. Les rendements observés par Investissement-Locatif.com se situent en moyenne autour de 4,5 % annuel.

Exemple d’un projet réalisé en 2021 à Paris par Investissement-Locatif :

Surface : 15 m2
Budget : 194 069 €
Rentabilité brute moyenne : 4,79 %

 

 

Marseille

Investir dans l’immobilier à Marseille, c’est choisir la seconde ville de France en nombre d’habitants, et la troisième communauté urbaine. Marseille dispose de très forts atouts pour l’investissement locatif, et notamment parce que le prix de l’immobilier à Marseille reste très faible en comparaison à d’autres villes de cette taille. Ces faibles prix à l’achat permettent d’atteindre des rendements locatifs plus élevés que dans d’autres villes.

Mais attention, plus que dans d’autres villes, tous les quartiers ne se valent pas. Les quartiers avec la plus forte demande locative sont Saint-Charles, Timone, Noailles ou bien encore Joliette. Les rendements observés par Investissement-Locatif.com se situent en moyenne autour de 7,1 % annuel.

Exemple d’un projet réalisé en 2021 à Marseille par Investissement-Locatif.com :

Surface : 54 m2
Budget : 170 342 €
Rentabilité brute moyenne : 7,4 %

 

 

Lille

L’investissement locatif à Lille présente de nombreux avantages. La plus grande ville du nord est une ville agréable et particulièrement appréciée par les étudiants. En effet, la ville compte environ 183 000 étudiants dans le supérieur selon ImmoJeune.

Lille est, depuis plusieurs années, en plein essor et en constante évolution, rendant son marché de l’immobilier florissant et pérenne. De plus en plus de pôles universitaires et de grandes écoles s’y implantent, et des entreprises ouvrent à tous les coins de rue. Les rendements observés par Investissement-Locatif.com se situent en moyenne autour de 7 % annuel.

Exemple d’un projet réalisé en 2021 à Lille par Investissement-Locatif.com :

Surface : 63 m2
Budget : 278 631 €
Rentabilité brute moyenne : 6,78 %

 

 

Bordeaux

Bordeaux est une ville aux nombreux atouts, qui a su séduire les habitants ainsi que les investisseurs immobiliers au cours des dernières années. Les différents critères économiques de l’agglomération bordelaise vous permettront de bénéficier d’un investissement immobilier pérenne dans la durée puisqu’ils sont synonymes de demande locative forte et donc de revenus stables.

À Bordeaux, le choix du quartier est primordial. Les quartiers avec les meilleurs rendements locatifs sont Bastide-Niel ou Saint-Michel. Si vous ciblez les étudiants, vous devriez concentrer vos recherches sur les quartiers de la Victoire et de la place Saint-Pierre. Les rendements observés par Investissement-Locatif.com se situent en moyenne autour de 5,3 % annuel.

Exemple d’un projet réalisé en 2021 à Bordeaux par Investissement-Locatif.com :

Surface : 20 m2
Budget : 165 000 €
Rentabilité brute moyenne : 4,91 %

 

 

Investissement Locatif a une parfaite connaissance du marché immobilier en France et propose à ses clients d’investir dans l’ancien en LMNP (location meublée non professionnel). Les chasseurs immobiliers d’Investissement Locatif sont toujours à la recherche de bonnes affaires. Ils interviennent partout en France depuis près de dix ans avec cinq cent projets par an. Ils vous accompagnent de la recherche du bien jusqu’à la mise en location et vous conseillent sur le choix du régime fiscal de façon à vous garantir la meilleure stratégie. Contactez Investissement Locatif pour lancer vos projets.

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Note: le contenu “partenaire” n’est pas écrit par la rédaction de French Morning. Il est fourni par ou écrit sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Du cannabis à de Gaulle : Roland Lescure s’attaque aux « totems et tabous » français

Il s’était juré de ne pas écrire de livre. Résultat… Roland Lescure a écrit un livre, Nos totems et nos tabous: dépassons-les !, paru aux éditions de l’Aube. « Je m’étais dit que je ne serai jamais un politique auteur de livres. C’est un truc très français alors que je voulais justement être un élu moins français que les autres », raconte le député des Français d’Amérique du Nord.

Ce qui l’a fait changer d’avis ? L’irruption dans la vie publique du terme « islamo-gauchisme » après l’assassinat de Samuel Paty en octobre 2020. « J’ai vu notre capacité incorrigible à prendre un mot, le tendre et se déchirer dessus, explique-t-il. J’étais à la buvette de l’Assemblée et je me suis: ‘Tiens, encore un totem !’ ».

Mots et concepts qui font débat

Son ouvrage passe en revue une dizaine de mots et concepts qui font débat, des « termes valises dans lesquels chacun met ce qu’il veut » : la figure tutélaire du général de Gaulle, le cannabis, le service public, le rapport à l’argent, la protection sociale… Au-delà du constat, il donne des pistes de réformes pour surmonter les frictions. Le tout saupoudré de quelques éléments biographiques. Son enfance dans une famille communiste en banlieue parisienne, son recrutement par les « Marcheurs » quand il était vice-président de la Caisse des dépôts et placement du Québec.

« Ce livre est un peu mon compte-rendu de mandat. Ces totems et tabous sont les miens, résume-t-il. C’est aussi un discours de la méthode. Dans un monde extrêmement tendu, violent, immédiat, il est possible de construire des débats apaisés, en cherchant le compromis et en repensant notre ADN politique, le ‹ en même temps ›. On peut être de droite et de gauche à condition de le faire intelligemment ».

Des pistes de réformes inspirées de l’Amérique du Nord

Dans les pistes de réformes mises en avant, certaines sont directement inspirées de l’Amérique du Nord. Il propose notamment de tenir les élections présidentielles et législatives en même temps pour éviter le phénomène de « vague » partisane à l’Assemblée. « Les scrutins simultanés donneraient une prime majoritaire au président, mais sans doute avec moins de marge, ce qui créerait une démocratie et des débats plus équilibrés ».

Il suggère également de réduire le nombre de parlementaires. « Aux États-Unis, chaque congressman est responsable de 500 000 voire d’un million d’électeurs et dispose d’une équipe de vingt personnes. Je suis le député français qui représente le plus grand électorat – 300 000. J’ai un staff de cinq à six personnes parce que je préside une commission, explique-t-il. Avec moins de parlementaires mais plus de moyens, on serait plus écoutés et influents ».

L’un des visages du parti macroniste

Il se montre également favorable à la légalisation du cannabis – « la condition de sa régulation » – et au recours limité aux statistiques ethniques. « Tant qu’on ne mesurera pas les discriminations de manière objective, on aura du mal à assumer qu’elles existent vraiment. Ces statistiques ne sont pas l’alpha et l’omega, mais il faut réfléchir à des outils pour mieux mesurer les pratiques discriminatoires, peut-être via des testings généralisés ou des indicateurs sur la provenance culturelle ».

À la fois livre bilan, programme et biographie, Nos totems et nos tabous : dépassons-les ! est aussi une déclaration d’amour à La République en Marche (LREM), à moins d’un an de la présidentielle. « Il n’y a pas un moment où j’ai regretté mon changement de vie », écrit le député en fin d’ouvrage. Depuis son élection en 2017, il est devenu l’un des visages du parti macroniste. Président de la commission des Affaires économiques, porte-parole, il a aussi brigué le poste de chef de groupe à l’Assemblée nationale en 2018. On parle régulièrement de lui comme d’un ministre potentiel. « Cette montée en puissance, c’est celle de quelqu’un qui a appris à faire son job et y a pris goût ».

Priorité à la présidentielle

A-t-il perdu son identité de Français de l’étranger, issu de la « société civile », dans le jus de la politique nationale ? « Je suis devenu plus politique dans le sens où j’ai appris à naviguer un environnement que je ne maîtrisais pas. J’espère avoir gardé mon ancrage dans le secteur privé – l’efficacité est pour mois une valeur cardinale – et conservé une spontanéité nord-américaine. Les Français de la circonscription m’y aident. Ils n’hésitent pas à me dire quand ils me trouvent un peu trop langue de bois ! ».

L’élu reste muet sur ses propres intentions pour la prochaine législative. « C’est trop tôt, glisse-t-il. Lors de mes expériences professionnelles, j’ai toujours pensé que le meilleur moyen de préparer son job d’après est de bien faire celui d’aujourd’hui. Je vais déjà consacrer toute mon énergie à la présidentielle, qui s’annonce extrêmement risquée. Après, on verra… »

Un bureau à New York pour Yubo, le réseau social des ados

Le Français Yubo est le réseau social le plus en vogue de la Gen Z (les 13-22 ans), qui avait levé 40 millions d’euros fin 2020. A l’époque, le fondateur de Yubo, Sasha Lazimi, annonçait l’ouverture prochaine d’un bureau à New York. C’est désormais chose faite : la Française Géraldine Cohen a été nommée Global head of brand marketing. Elle vient d’ouvrir un bureau sur Lexington et 41st street et recrute activement une équipe dans la Grosse Pomme.

Cette Franco-Américaine est née aux États-Unis mais a fait ses études en France, jusqu’à un master entrepreneuriat à HEC lors duquel elle a fondé une marketplace d’e-commerce et une communauté d’influenceurs dans le monde de la beauté. « Nous travaillions beaucoup avec les marques digitales, j’ai déménagé à New York et ai vendu ma boîte à Feelunique en 2017, qui vient elle-même d’être acquise par Sephora », raconte Géraldine Cohen.

Les États-Unis, premier marché de Yubo

La Française travaille chez Bash qu’elle accompagne dans sa transformation digitale, puis devient directrice digitale global de la marque Fresh au sein de LVMH avant que l’entrepreneuriat ne l’a rappelle. « J’ai eu envie de revenir dans le monde des startups et de l’innovation, assure la jeune femme. Et surtout je cherchais à développer une plateforme plutôt qu’un produit. »

Après sa rencontre avec les créateurs de Yubo, elle s’enthousiasme pour ce réseau social qui est devenu la référence mondiale des ados et jeunes adultes, et aspire à remplacer les Snapchat, Instagram et autres Facebook. « Yubo est un espace de pure socialisation en ligne car les réseaux sociaux ne répondent plus à ce besoin. Ils sont des vitrines pour exposer sa vie d’une certaine façon et avoir des likes. Nous ne publions pas de performance sur nos contenus ».

Yubo, qui consiste en des salles de discussions en live – une sorte de Clubhouse avec des discussions légères et funs pour les ados – a rencontré un grand succès aux États-Unis, son premier marché qui représente plus de 20 millions d’utilisateurs, soit 40 % de sa communauté mondiale.

30 millions de dollars de revenus prévus en 2021

Pour continuer sur cette impressionnante lancée outre-Atlantique, Géraldine Cohen recrute quatre profils marketing qui ont une expérience du marché américain. L’équipe devrait rapidement grandir. « Nous devrions être une dizaine de personnes d’ici la fin de l’année à New York », précise Géraldine Cohen. La responsable appuiera l’équipe de community management et celle de modérateurs humains qui surveillent les contenus des discussions, des équipes en pleine croissance.

Yubo a de grandes ambitions : après avoir doublé son chiffre d’affaires à 20 millions de dollars, les réseau social prévoit d’atteindre les 30 millions de dollars de revenus en 2021 et compte pousser les feux de ce côté-ci de l’Atlantique. Contrairement à ses grands concurrents américains, le réseau social ne se rémunère pas par la publicité mais par l’achat de fonctionnalités premium. Un business model qui pourrait jouer en sa faveur : le 21 octobre dernier, Snapchat a publié des résultats trimestriels décevants et les a imputés aux changements des mesures de la publicité dans le système iOS d’Apple.

Météo des expatriés : en cette fin d’année, comment allez-vous ?

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Comment ça va, aujourd’hui ?

Nous vous avons posé la question en février, et Expat Lab termine la série d’enquêtes lancée en 2021 avec cette même préoccupation : expatriés, comment allez-vous aujourd’hui ?

L’impact de la crise sanitaire et des restrictions instaurées aux quatre coins du monde depuis de longs mois est indéniable. Être expatrié au temps du Covid ne résonne plus de la façon.

Avant de clôturer une année riche en éléments d’analyse des changements intervenus sur l’organisation du travail et de la vie de famille entre autres, une dernière enquête s’avère nécessaire. Une prise de température du moral en début et en fin d’année pour en mesurer l’évolution.

Nous vous proposons donc de répondre à cette nouvelle enquête pour nous dire comment cela se passe pour vous. Vos retours sont des indicateurs venus du terrain, de ce que vous vivez au quotidien. Merci de prendre 5 mn en répondant à l’enquête pour partager avec nous ce qu’il en est réellement.

La FACCSF organise un festival de la gastronomie française

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Sous l’égide de sa nouvelle directrice exécutive, Anne-Emmanuelle de Boysson, la French American Chamber of Commerce de San Francisco organise un festival de la gastronomie française le samedi 13 novembre, en partenariat avec le Lycée Français de San Francisco.

Cet événement gratuit permettra de découvrir les artisans locaux qui promeuvent la gastronomie française aux Etats-Unis. Parmi les exposants déjà confirmés, on retrouvera Atlas Wine Company, Boisset Collection, La Cave, La Planche à Fromage, Brioche Pasquier, Petit Pot, Fabrique Délices, The French Beekeeper, Maison Porcella, Frenchery, Lamia Cuisine, Goudy French Cuisine et bien d’autres.

Une tombola est également organisée avec de nombreux prix à gagner.

Rémi Reverchon : « la NBA connaît un nouvel âge d’or en France »

La NBA, Rémi Reverchon en a rêvé « naïvement » il y a 20 ans alors qu’il jouait en National 2 (quatrième échelon national) à La Rochelle en Charente-Maritime, puis à Charenton-le-Pont dans le Val-de-Marne. Biberonné aux exploits de Michael Jordan aux Bulls et à la Dream Team des JO d’Atlanta en 1992, ce grand gaillard d’1,94m se dirige finalement vers le journalisme sportif et décroche son diplôme en 2006 après deux ans dans le Colorado.

« Je suis un amoureux fou des États-Unis. J’y suis retourné en 2009 avec une caméra, un ordinateur de montage et très peu d’économies en poche pour m’installer à Los Angeles. Au final, ces trois années ont été les meilleures de toute ma vie », lâche-t-il nostalgique. Dans le milieu très opaque qu’est la NBA, Rémi Reverchon se fait rapidement un nom et un carnet d’adresses à rallonge, enchaînant les interviews et sujets télé pour la chaîne Canal Plus. « Si j’ai pu vivre autant de choses à LA, c’est grâce aux rencontres que j’ai faites. Je pense notamment à Didier Mbenga, le pivot belge des Lakers en 2010. Il m’a ouvert les portes de ce monde de la nuit si fermé à Hollywood ».

À la table de Kobe Bryant

Le journaliste est notamment invité à l’enterrement de vie de garçon de Lamar Odom, l’une des stars de l’équipe sur le point de se marier avec Khloé Kardashian. Et puis, un soir, vient la consécration. « Je me suis retrouvé à la même table que Kobe Bryant (décédé dans un tragique accident d’hélicoptère en janvier 2020) en boîte de nuit. Je ne suis pas du genre groupie, mais c’est LE mec qui m’a fait aimer le basket et j’ai eu la chance de l’interviewer ensuite. J’en garde un souvenir impérissable. »

La Cité des anges est une vraie ville de sport et une ville de basket. On y trouve aujourd’hui les Lakers de LeBron James, les Clippers de Kawhi Leonard et l’excellente équipe universitaire d’UCLA où a notamment explosé Russel Westbrook. « Los Angeles, ce n’est pas un coup de cœur instantané. Mais il y a une vibe indescriptible qu’il faut vivre pour ressentir », explique Reverchon, qui a voyagé partout à travers le pays pour couvrir des matches importants.

Voyage au cœur de la culture américaine

Il a notamment poser ses valises pour quelques jours à Dallas en juin 2011, à l’occasion des deuxièmes finales NBA de l’histoire des Mavericks de Dirk Nowitzki. « J’étais en charge de réaliser un reportage chaque soir pour faire vivre les coulisses de l’événement avec Xavier Vaution (également journaliste basket). Un matin, on a décidé d’aller tourner des images du Texas rural, et on s’est retrouvé par hasard dans le ranch de la série “Dallas”! ». Miami, un des berceaux de la pop-culture où a brillé LeBron James entre 2010 et 2014, fait aussi partie de ses coups de cœurs. Une ville où il se rendait régulièrement avec Xavier Vaution et George Eddy, le plus français des journalistes basket américains.

Rentré en 2012 en France pour participer à la création de l’émission « NBA Extra » sur BeIN Sports dont il est toujours le présentateur aujourd’hui, Reverchon a profité de la pandémie pour écrire un livre sur son expérience américaine. Sorti le 14 octobre aux éditions Amphora, ROAD TRIP NBA se veut un voyage au cœur de la culture américaine présentée sous le prisme du basketball. De Miami à New York en passant par Houston et Minnesota, l’auteur y raconte chacune des 28 villes où se trouvent les 30 franchises NBA, le tout agrémenté de témoignages d’anciens joueurs, de journalistes locaux et de magnifiques photos. « Je voulais faire quelque chose qui me colle à la peau sur le voyage, le basket, mais aussi la culture, la musique et les spécialités culinaires de tous ces endroits qui nous font rêver », résume Reverchon.

Le journaliste réussit à la fois à nous parler de l’histoire et de l’actualité de chaque équipe avec un ton décalé et humoristique, pas choisi au hasard. « À 36 ans, je ne suis plus un gamin. J’endosse un peu le costume de vieux con dans le livre (rires), mais c’est pour parler à la jeune génération ». Une nouvelle génération très friande de basket et de NBA si l’on en croît Reverchon. « Après les années 1990, la NBA vit un deuxième âge d’or en France en ce moment. On le voit avec les audiences de l’émission, le nombre de licenciés (700 000) et l’intérêt de la NBA qui a organisé le premier match de saison régulière entre Milwaukee et Charlotte à Paris en janvier 2020. »

Angelino de cœur, le présentateur de NBA Extra continuera à supporter les Lakers cette année, qu’il voit remporter un nouveau titre de champion. « On les appelle les retraités, c’est à la mode de se moquer d’eux (plusieurs joueurs majeurs de l’effectif dépassent les 30 voire les 35 ans). Mais moi, je crois que les grands joueurs apprennent toujours à jouer ensemble », prédit-il avant de se prêter au jeu des pronostics. « Si je devais parier, je miserais sur une finale Bucks-Lakers. Mais vu que je n’aime pas le froid, je préférerais aller couvrir les finales sous le soleil de Miami (rires). » 

La FIPA tient son gala à Miami

Annulé en 2020 en raison de la pandémie de Covid-19, le gala annuel de la French International Program Association (FIPA), l’association des parents d’élèves du programme français enseigné dans cinq écoles publiques de Miami, se déroulera finalement le jeudi 18 novembre à la Miami Tower.

Gérée par une vingtaine de parents volontaires, l’association à but non lucratif permet aux enfants de profiter depuis plus de trente ans d’un programme en français grâce au cursus connu sous la dénomination « French International Studies Program », homologué aussi bien par le ministère de l’Éducation nationale en France que par le comté de Miami-Dade, tout en recevant une éducation bilingue. 

À Miami, près d’un millier d’enfants bénéficient actuellement de ce programme qui est dispensé à Sunset Elementary, Coconut Grove Elementary, George Washington Carver Middle, ISCHS et ISPA. « Le nombre d’élèves concernés augmentant chaque année, nous devons régulièrement recruter des professeurs qualifiés afin d’assurer un programme de qualité », indique Roger Pardo qui préside la FIPA aux côtés d’Anne Fifer, sa vice-présidente.

Cette soirée de gala, qui devrait réunir près de 250 convives, permettra ainsi de lever des fonds afin de financer les différentes missions de l’association, comme la formation des enseignants et l’achat d’outils pédagogiques. « Suite à l’annulation de notre gala l’an passé, nous avons dû faire face à des difficultés financières, raconte Roger Pardo. Nous avons plus que jamais besoin du soutien de la communauté francophone afin de faire perdurer ce cursus dans les différents établissements ».

Le Guide Michelin passe à table en Floride

La course aux étoiles Michelin est lancée dans le Sunshine State. Déjà présent dans plusieurs villes des États-Unis dont New York, Chicago, Los Angeles ou encore San Francisco, le prestigieux guide culinaire français vient d’annoncer que son premier ouvrage consacré à la Floride verra le jour en 2022.

Véritable référence en matière d’excellence gastronomique, l’emblématique guide rouge proposera aux fins gourmets une sélection de restaurants dans les trois grandes agglomérations urbaines de l’État : la dynamique et envoûtante Miami, Tampa, sur la côte du golfe du Mexique, sans oublier Orlando, la ville des parcs d’attractions.

« Les inspecteurs du Guide Michelin sont impatients de découvrir l’univers culinaire unique et varié de ces trois villes », déclare, dans un communiqué, Gwendal Poullennec, le directeur international des Guides Michelin. « Cela permettra à la Floride de s’imposer comme une destination culinaire de renommée mondiale », s’enthousiasme de son côté Dana Young, la présidente de Visit Florida, l’agence de promotion touristique de l’État.

Une vague gourmande déferlera prochainement sur la Floride puisque la première sélection d’établissements effectuée par des inspecteurs anonymes du guide rouge devrait être dévoilée d’ici le printemps prochain.