Accueil Blog Page 306

Le lourd tribut à la crise des restaurateurs français à LA

Près d’un tiers des restaurants de Californie ont fermé définitivement, annonçait un comité législatif en mai dernier. L’hécatombe s’est poursuivie, les règles sanitaires continuant de fragmenter les revenus des restaurateurs. « 40 % des petits commerces ont fermé à Los Angeles », appuie Vincent Sarmarco, propriétaire du feu Belle Vie. Et les Français n’ont pas été épargnés.

La fermeture a notamment touché des noms célèbres de la scène culinaire française à Los Angeles. Ludo Lefebvre, le chef tatoué adoré par les médias américains, a dû mettre la clef sous la porte de son gastronomique, Trois Mec, en juillet 2020. La faute aux règles sanitaires notamment. L’associée et femme du chef, Kissy Lefebvre, expliquait dans un communiqué qu’« il est impossible pour un restaurant avec quatre tables de survivre à cette pandémie. Le coût d’investissement pour construire un espace extérieur approprié, dans un centre commercial, ne peut tout simplement pas être justifié. »

Touché lui aussi de plein fouet, le chef pâtissier Dominique Ansel a dû se résoudre, après la fermeture de ses deux adresses à Londres, à baisser le rideau de son adresse phare de L.A., 189 by Dominique Ansel, un espace situé au Grove et qui, outre une boulangerie, comptait un brunch bondé. « Nous avons rejoint la liste des victimes du Covid. La fermeture a été un choix difficile dû aux mesures gouvernementales prises lors de l’explosion de la crise sanitaire », expliquait, il y a quelques semaines, le chef sur son compte Instagram.

À court de trésorerie

Des mesures qui ont aussi eu la tête d’établissements de taille plus modeste, comme La Dijonnaise à Culver City ou Belle Vie à Brentwood, fermé le 21 décembre 2020. « J’ai tout adapté, créer une terrasse, une cave à vin, des menus spéciaux à emporter. Mais le problème restait que le restau, qui doit être plein quotidiennement, ne l’était qu’un jour par semaine », explique Vincent Samarco, qui précise s’être retrouvé à court de trésorerie, devant céder au dépôt de bilan. « Quand ils ont autorisé l’ouverture en intérieur, dit-il, il était trop tard pour moi ».

Nathalie Dahan, qui possédait Coco Queen, une rôtisserie à West Hollywood jusqu’en novembre 2020, assure aussi avoir « dépensé une fortune » pour s’adapter aux règles sanitaires. « J’ai même fait de la publicité, bref tout pour que Coco Queen survive mais cela n’a pas suffit. J’ai ouvert six mois avant le Covid, au pire des moments. » Pour elle, les clients n’avaient plus envie de sortir, d’aller au restaurant.

Présente à L.A avec trois établissements, l’enseigne La Tropézienne Bakery n’a pas non plus résister à la vague Covid. « Les fermetures de West Hollywood et de Downtown étaient nécessaires pour survivre, explique le propriétaire Jonathan Khalifa, et nous avons préféré nous couper deux doigts plutôt que de tout fermer », la Tropézienne conservant son adresse phare de La Bréa.

Un PPP insuffisant

Outre les mesures, l’ex-propriétaire de Belle Vie pointe l’incompatibilité des menus français avec la livraison ou le take out. « La plupart des restaurants qui ont survécu à la pandémie, c’est grâce aux burgers », dit-il. Un problème que n’a pas rencontré Nathalie Dahan : « On a fait à emporter, mais il faut faire beaucoup de volume pour gagner de l’argent. La restauration fait des marges sur la vente d’alcool, or on n’en avait pas », pointe-t-elle.

Face à ce manque à gagner, le programme PPP (Paycheck Protection Program, terminé le 31 mai 2021) est apparu faible. « Le problème n’est pas de me donner de l’argent, mais de me laisser exploiter mon espace », fustige Vincent Samarco qui a continué à payer ses employés à 100 % jusqu’au bout. Pour Nathalie Dahan, la somme était trop faible. « Ils m’ont donné des cacahuètes, de quoi tenir deux mois et demi avec mes 11.000 dollars de loyer mensuel et 15.000 dollars d’employés », vocifère celle qui a perdu 1,4 million d’euros.

Une autre difficulté a resserré l’étau sur les restaurateurs : la hausse du prix des matières premières en raison de la pénurie et des délais de livraison.

Rebondir après la fermeture

Nombre d’entre eux n’acceptent pas le K.O. technique et veulent remonter en scène. Ainsi, Vincent Samarco travaille sur un nouveau concept de restaurant : une pizzeria à Santa Monica pour l’été 2022. « C’est plus simple d’acheter de la farine et de la tomate que des St Jacques et du magret », plaide celui qui « s’adapte au marché, où pendant la pandémie, les ventes de pizzas ont augmenté de 30 % ». Il cherche actuellement des fonds et des investisseurs.

D’autres, à l’instar de Jonathan Khalifa de la Tropézienne Bakery, ont multiplié les rencontres et monté de nouveaux projets. « Je persiste et vient de signer un partenariat heureux qui va nous permettre d’occuper les locaux d’une ancienne chaîne de boulangerie russe et de nous installer à la fois au Farmers Market, à Santa Monica et à l’aéroport LAX ». Un autre projet est même prévu dans un hôtel de Las Vegas en 2022.

De son côté, Nathalie Dahan mise sur un projet télé. « Je ne réinvestirai pas mon argent dans un restaurant. Par contre, si je trouve des investisseurs intéressés par l’idée de Coco Queen, pourquoi pas ! »

Co-écrit avec Alexis Chenu

Miami Accueil célèbre son quart de siècle

25, c’est le nombre de bougies que s’apprête à souffler Miami Accueil. Un anniversaire que l’association, créée pour faciliter l’installation et l’insertion des nouveaux arrivants francophones et francophiles dans le Sud de la Floride, va fêter lors d’une soirée blanche organisée le samedi 13 novembre à Miami Beach.

« La plupart des personnes qui arrivent sur Miami et sa région se sentent au départ un peu perdues, indique Isabelle Brunswick, la présidente de Miami Accueil. Nous sommes donc ravis d’être là pour pouvoir les accueillir et les aider, le tout avec le sourire et avec bienveillance ».

Riche aujourd’hui d’environ 200 familles et professionnels membres, Miami Accueil propose une large palette d’animations et d’évènements allant des sorties culturelles aux activités sportives, en passant par des cours de conversation en français, anglais et espagnol. Autant d’occasions de rencontrer d’autres adhérents et de partager avec eux.

Pensant désormais aux 25 prochaines années, l’association prépare de nouveaux projets et de nouvelles activités ludiques. Sa présidente, épaulée par une dizaine de bénévoles, espère également accélérer les collaborations avec les différentes associations francophones de Floride. « Notre énergie combinée pourrait être beaucoup plus productive et surtout bien moins épuisante pour nos bénévoles », souligne Isabelle Brunswick.

En attendant, Miami Accueil profitera de sa soirée d’anniversaire pour dévoiler son calendrier d’animations, présenter son équipe de bénévoles mais aussi inscrire de nouveaux membres.

Washington Accueil organise une marche pour le Téléthon

Cette année, Washington Accueil propose de marcher pour montrer sa solidarité avec le Téléthon. L’association washingtonienne donne rendez-vous ce dimanche 14 novembre à 11am devant le Washington Monument, sur le National Mall.

Pour celles ou ceux qui souhaiteraient participer mais ne peuvent pas retrouver les autres marcheurs ce dimanche, l’association organise un comptage des kilomètres parcourus par tous pour la bonne cause. Pour participer, vous êtes invités à relever le nombre de kilomètres parcourus avec une application de sport, un podomètre ou une montre GPS.

Tous les kilomètres seront ajoutés au compteur du Téléthon de Washington Accueil. Il suffit d’informer le bureau en envoyant un e-mail à [email protected] et d’envoyer des photos avec une affiche du Téléthon.

A vos chaussures de marche !

Les mesures sanitaires à connaître pour voyager aux Etats-Unis

0

A partir de ce lundi 8 novembre, avec la réouverture des frontières américaines, les touristes français vont retrouver un pays transformé par vingt mois de covid, particulièrement dans les grandes villes. Les Etats ont mis en place des mesures sanitaires plus ou moins strictes selon les régions et parfois renforcées par les municipalités. Dès l’atterrissage aux Etats-Unis, le port du masque est obligatoire dans les aéroports, les trains et les bus inter-cités. De New York à Los Angeles, tour d’horizon des restrictions en vigueur pour savoir à quoi s’attendre, pièce d’identité et preuve de vaccination en poche. Les vaccins administrés en France étant tous reconnus par les autorités sanitaires américaines, le document émis lors de la vaccination, parfois imprimé en français et en anglais, suffit comme preuve du statut vaccinal.

Résurgence épidémique en Californie

Les mesures sanitaires les plus strictes du pays sont appliquées à Los Angeles et y sont même renforcées à partir de ce lundi 8 novembre. Une preuve de vaccination est désormais exigée pour entrer dans tous les restaurants, bars, magasins d’alimentation, centres commerciaux, dans toutes les lieux culturels et de divertissement – musées, théâtres -, même dans les salons de beauté, pour une manucure ou une coupe chez le coiffeur, ce qui n’était pas le cas jusqu’à présent. Les habitants portent le masque dans le bus et le métro, la grande majorité d’entre-eux le garde dans les rues – ce qui est rare aux Etats-Unis aujourd’hui. 

Les régions de l’Ouest des Etats-unis, et particulièrement la Californie, connaissent une résurgence de l’épidémie ces dernières semaines. Une hausse des infections qui a incité les autorités de San Francisco à annuler l’assouplissement des règles sur le port du masque prévu le mois dernier. Se couvrir le nez et la bouche reste exigé malgré la vaccination obligatoire, dès l’âge de 12 ans, pour entrer dans tous les lieux publics fermés de San Francisco, des restaurants aux salles de sport. Il est d’ailleurs nécessaire de vérifier, pour les jeunes Français âgés de 12 à 18 ans non vaccinés, si un test covid est suffisant – il est exigé pour les moins de 12 ans – avant de réserver des places dans les salles de spectacles et les stades. Le port du masque reste obligatoire dès l’âge de 2 ans dans tous les transports publics et même, originalité de San Francisco, aux arrêts de bus sur les trottoirs.

D’autres villes de la côte Ouest maintiennent des mesures sanitaires similaires, comme Seattle, première ville américaine frappée par la pandémie l’an dernier. Le port du masque dans tous les lieux publics fermés est obligatoire dès l’âge de 5 ans. Quant aux grands parcs nationaux, il est obligatoire également de porter le masque dans tous les bâtiments intérieur et à l’extérieur quand les deux mètres de distance ne peuvent être respectés mais la preuve de vaccination n’est pas exigée. 

Une app utile à New York

Deuxième au palmarès des villes les plus restrictives : New York, qui fut l’épicentre de la pandémie l’an dernier et a perdu 34.620 de ses habitants atteints de la covid. Comme à Los Angeles, il faut montrer son statut vaccinal dans tous les restaurants, bars, musées, cinémas et autres lieux de divertissement. Pour ne pas à avoir à sortir ses documents et se promener avec son passeport, il est judicieux de télécharger l’application de la ville de New York, NYC COVID SAFE. Elle permet simplement de prendre en photo sa carte ou son document de vaccination et sa pièce d’identité (page avec la photo). Cette app est accessible à tout le monde, contrairement à celle de l’Etat de New York, Excelsior, qui ne peut être obtenue que si la vaccination a été validée dans le registre vaccinal de la ville. 

Contrairement aux habitants de Los Angeles, les New-Yorkais portent peu le masque dans la rue aujourd’hui mais ils le remettent dans les magasins d’alimentation, les boutiques et les transports. Dans les salles de spectacles new-yorkaises, le masque est requis pour les enfants de 2 à 11 ans mais pour certains évènements comme les matches des Knicks au Madison Square Garden, un test négatif de moins de 6 heures, réalisable sur place, peut être exigé. Pareil à Broadway, pour aller voir par exemple « Le Roi Lion » au Minskoff Theatre, un test négatif est exigé pour les 4 à 12 ans, PCR de moins de 72 heures ou antigénique de moins de 6 heures, et le masque est obligatoire pour tous – les moins de 4 ans ne peuvant pas assister au spectacle. 

Le Sud américain sans restrictions

A noter que les restaurateurs, dans l’ensemble, sont vigilants car leur négligence et leur laxisme peuvent leur coûter 35.000 dollars d’amende. Pour ceux qui se lassent de montrer leurs documents ou leur téléphone ou qui les ont oubliés à l’hôtel, il y a toujours les terrasses couvertes des restaurants sur les trottoirs : New York les a pérennisées, contrairement à la France.

A 2h30 de train de New York, Washington DC a assoupli considérablement ses mesures sanitaires. La preuve de vaccination n’est exigée nulle part et le port du masque se fait plus rare sauf dans les magasins d’alimentation et les transports. Pour ceux qui arrivent directement de France en avion, il faut savoir que la ville demande de réaliser un tests dans le 3 à 5 jours suivants l’arrivée dans la capitale fédérale. Mais cela semble rarement appliqué jusqu’à présent, personne n’étant au courant de cette règle. A Boston comme à Philadelphie, pas de preuve de statut vaccinal exigée mais certains restaurants le demandent, à leur propre initiative. Le port du masque est obligatoire dans les transports.

Seul moyen d’échapper aux restrictions en tout genre : le Sud des Etats-Unis. Les touristes arrivant à Miami, Atlanta ou encore Dallas n’auront rien à montrer. Le masque est recommandé dans les espaces publics et les magasins mais, comme le disent bon nombre de commerçants sur place, c’est… up to you !

Pourquoi l’été indien s’appelle-t-il « indien » ?

« C’était l’automne, un automne où il faisait beau. Une saison qui n’existe que dans le nord de l’Amérique ». Ah l’été indien… et sa météo ensoleillée qui donne envie d’aller « où tu voudras quand tu voudras ». Mais au fait, pourquoi est-il indien ce soi-disant été ? C’est la question bête de la semaine.

Dans les pages du glossaire de l’American Meteorological Society, l’été indien est décrit comme « une période, au milieu ou à la fin de l’automne, au climat exceptionnellement chaud, avec un ciel dégagé, des journées ensoleillées mais brumeuses et des nuits fraîches ». Même si l’été indien ne se produit pas uniquement en Amérique du Nord – sans vouloir offenser Joe Dassin -, l’expression Indian Summer prend racine dans l’histoire américaine.

Selon l’ouvrage The Term Indian Summer, rédigé en 1902 par d’Albert Matthews, un auteur originaire de Boston, l’expression est née à LeBoeuf Township, dans le comté d’Erié, en Pennsylvanie. « Météo agréable. L’été indien ici. Nuits fraîches », aurait écrit le commandant Ebenezer Denny dans ses notes du 13 octobre 1794. Mais un rapport datant de 1996 remet cette théorie en question.

Une origine plus ancienne

Pour William R. Deedler, historien au National Weather Service de Detroit, dans le Michigan, l’origine de ce terme est plus ancienne. Et tenez-vous bien, le papa de cette expression serait français. Dans une lettre du 17 janvier 1778, envoyée de German Flatts (le village de l’Etat de New York s’appelle Herkimer désormais), un certain Michel Guillaume Jean de Crèvecoeur, dit J. Hector St John raconte : « (…) après la pluie, il arrive un intervalle de calme et de chaleur, appelé l’été sauvage ». Le terme « sauvage » était autrefois employé par les colons européens pour désigner les Amérindiens. Selon l’historien, l’« été sauvage » aurait donc été détourné en « indian summer » par les Américains.

Oui, mais quel rapport avec les Indiens ? William R. Deedler explique qu’un « temps doux et brumeux », comme l’été indien, « incite les animaux à sortir » et permet « aux chasseurs de capturer leur proie sans être vus ». Il ajoute : « les Indiens mettaient le feu aux prairies pour accentuer le nuage de brume », et ainsi chasser plus facilement.

L’historien évoque une autre hypothèse, celle avancée par H.E. Ware. Selon cet auteur, l’expression a un rapport avec la mer des Indes : « les cargos traversaient souvent l’océan indien pendant cette période. Certains navires ont les initiales « I.S. » (comme Indian Summer) – inscrites sur la coque au niveau de la cale de chargement. »

La New York Historical Society mentionne une troisième explication, celle de Joseph Doddridge. Dans son livre de 1824 intitulé Notes on the settlement and Indian Wars of the Western Parts of Virginia and Pennsylvania, ce révérend de Virginie écrit : « après les premiers signes de l’hiver, le temps se réchauffait (…) c’était l’été indien, car cela donnait aux Indiens une nouvelle occasion de faire la guerre aux colonies ».

Question Bête publiée une première fois le 30 septembre 2017.

Levée du travel ban : le soulagement des entrepreneurs français

L’attente aura été très longue mais ça y est, c’est officiel, les restrictions de voyages entre l’Europe et les États-Unis sont levées pour les vaccinés, en ce lundi 8 novembre. Un soulagement immense pour les milliers d’entrepreneurs français qui dépendaient du NIE, la fameuse exemption pour « intérêts nationaux » permettant de voyager mais difficile à obtenir.

Certains avaient quand même tenté leur chance, au risque de se voir débouter. C’est le cas d’Erwan Keraudy, patron de la plateforme de protection des risques digitaux CybelAngel. « J’ai continué à voyager en France presque tous les mois pendant cette période. Je demandais mon NIE en arrivant en France, ce qui prenait entre trois jours et trois semaines. J’allais dans un pays hors-UE pour faire ma quarantaine en attendant, au cas où cela prenne trop de temps ». Une période de « débrouille » qui s’achève enfin pour le patron de cette pépite de la cybersécurité, entrée dans le Next40 en début d’année. « La note de l’administration est très claire. Mes équipes vont se remettre à voyager, tout le monde est très heureux de cette situation ».

NIE et renouvellement de visa 

De son côté Adrien Ménard, fondateur du service d’automatisation du référencement naturel Botify, a choisi de ne pas jouer à la roulette du NIE. « J’ai organisé ma vie en fonction de ces restrictions ». Il fait face à son propre casse-tête puisqu’en étant en renouvellement de visa E2, ses déplacements sont limités. Cela n’a pas empêché sa start-up, qui génère 60 % de son chiffre d’affaires aux États-Unis, de lever un tour de table de 55 millions de dollars en série C en septembre dernier, auprès d’Infravia et bpifrance notamment. Il faut dire que Botify a bénéficié à plein de la pandémie et de l’augmentation du temps passé en ligne qui obligent les marques à revoir leur stratégie de référencement. Le groupe compte déjà Macy’s, Walmart ou encore le New York Times parmi ses clients, et accueille avec enthousiasme la reprise des événements en personne, partout aux États-Unis, pour poursuivre sur sa lancée.

Tximista Lizarazu, fondateur de la marque de cafétérias connectées Fraiche, a lui aussi eu affaire aux affres du NIE. Il en a fait la demande à son arrivée en France fin juillet, en misant sur un statut d’« activité essentielle » dans l’agroalimentaire, mais il ne l’a jamais reçu et a dû faire une quarantaine de deux semaines avant de revenir à New York. Une vraie frustration pour ce patron qui était en plein lancement aux États-Unis, et qui devrait bientôt annoncer une deuxième levée de fonds. « On va enfin pouvoir voyager en France quand on le souhaite ou quand on en a besoin, c’est un sentiment très important en tant qu’expatrié ». Son cofondateur et son CTO vont tous les deux faire le déplacement à New York d’ici la fin du mois.

Faire venir les équipes de France

Car une chose est sûre, il n’y aura pas que les touristes dans les avions à destination des Etats-Unis à partir de ce 8 novembre. Les entrepreneurs français s’organisent déjà pour faire venir leurs équipes et créer cet environnement d’échanges et d’émulation qui a tant manqué au cours de ces 19 derniers mois. « Nous organisons un comex off-site début décembre à New York. Tous les membres vont pouvoir venir, nous sommes ravis », explique Mathieu Chabran, patron du fonds d’investissement Tikehau Capital. Chez Botify, Adrien Ménard veut aussi profiter de l’ouverture des frontières pour faire voyager ses équipes depuis la France : « Nous allons inviter une vingtaine de senior leaders pour un événement d’équipe à New York. Les gens sont demandeurs et veulent se revoir après plus de 18 mois à distance ».

Un vent de renouveau qui devrait enfin réjouir les compagnies aériennes mais aussi bon nombre de grandes chaînes d’hôtels qui ont dû fermer les portes de certains de leurs établissements pendant la pandémie.

Moi Impat : « On ne rentre pas en France, on vit une autre expatriation »

0

Fo-rmi-dab-le ! Cette impatriation avait tout de la lune de miel. Au bout d’un mois, le choc culturel a pris le relais. Rentrée en juillet dernier avec sa famille, Stéphanie Reymond, notre 77ème invitée, a vu ses plans de retour voler en éclats. Rien n’était prévu ni anticipé mais pour Stéphanie, il était devenu hors de question de rester au Vietnam. Le virus avait eu raison d’eux.

Pourtant l’excitation du retour était bel et bien là. Une installation dans sa ville natale, l’accès au vaccin tant attendu, revoir la famille… Au son de « on ne va quand même pas rester là ! », les enfants ont quelque peu refroidi l’enthousiasme des débuts. Mais celle qui a donné 20 ans de sa vie à l’humanitaire dans tous les pays traversés, est bien décidée à reprendre une activité professionnelle le plus vite possible.

https://www.spreaker.com/user/10781102/pad_46

2022 : quelles perspectives pour l’investissement locatif en France ?

[Article partenaire] Vous envisagez d’investir dans l’immobilier locatif en France depuis l’étranger en 2022 ? Quelles seront les nouvelles mesures en vigueur ? Dans quelles villes sera-t-il pertinent d’investir l’année prochaine ? My expat fait le point sur les perspectives pour l’investissement locatif en France en 2022.

En 2022, des conditions de financement plus contraignantes

À partir du 1er janvier 2022, les recommandations du HCSF (Haut Conseil de Stabilité Financière) concernant les demandes de crédits immobiliers deviendront plus contraignantes. Pour les non-résidents qui souhaitent investir, de nouvelles mesures sont à retenir :

– Le taux d’endettement maximal est autorisé jusqu’à 35 % (assurance emprunteur incluse), et les revenus locatifs restent pris en compte (généralement à 70%).

Les recommandations habituelles pour obtenir un emprunt en tant qu’expatrié 

– L’apport personnel pour un expatrié s’élève à minimum 20% sur le projet immobilier global (frais de notaires, travaux et frais d’agences inclus).

– Les banques financent plus facilement des projets immobiliers locatifs de non-résidents dont le financement nécessite au moins 150 000 €.

Investissement locatif des expats : les villes à fort potentiel en 2022

1. Les villes limitrophes aux métropoles

Les banlieues de grandes villes comme Paris, Bordeaux, Lyon et Marseille ont le vent en poupe depuis la crise sanitaire.

Dans ces zones périphériques, les prix des biens sont beaucoup plus abordables que dans les grandes villes. L’investissement locatif y est aussi très sécurisé et rentable, grâce à la proximité avec la métropole.

D’autre part, de nombreux programmes d’urbanisme intègrent ces villes périphériques. Le but étant d’améliorer la qualité de vie et le réseau de transport vers la métropole.

Les communes proches des métropoles où il est bon d’investir en 2022

– Près de Lyon : Villeurbanne, Oullins, et certains quartiers de Bron permettent de réaliser des investissements locatifs très rentables.

– Près de Paris : Nanterre, Saint-Denis et Saint-Ouen. Le projet du Grand Paris Express intègre d’ailleurs ces villes afin de relier les banlieues de Paris entre elles.

– Près de Bordeaux : Mérignac, Pessac et Talence sont les communes les plus intéressantes pour un investissement locatif.

2. Investir dans de grandes villes françaises

Si les communes périphériques offrent de nombreuses opportunités aux investisseurs, les grandes villes françaises seront toujours une valeur sûre en 2022.

Paris, Lyon, Bordeaux ou Marseille sont des emplacements de choix pour réaliser un investissement patrimonial. Ces métropoles bénéficient en effet d’un tissu économique solide. Il est soutenu par la présence de sièges sociaux de grandes entreprises, de campus d’universités, de grandes écoles…

Le risque de vacances locatives est très faible et la rentabilité locative demeure intéressante.

Ces métropoles qui ont connu une forte appréciation

– À Bordeaux, le prix de l’immobilier a évolué de +2,8% en deux ans ; de +28,4% en cinq ans et de +57,5 % en dix ans.

– À Paris, le prix de l’immobilier a évolué de +3,4% en deux ans ; de +27,7% en cinq ans et de +22,5% en dix ans.

– À Lyon, le prix de l’immobilier a évolué de +13,7% en deux ans ; de +47% en cinq ans et de +56,2% en dix ans.

– À Marseille, le prix de l’immobilier a évolué de +12,6% en deux ans ; de +26% en cinq ans et de +12,5% en dix ans.

(Source : Meilleursagents.com)

Par ailleurs, suite aux récentes annonces d’Emmanuel Macron, dans le cadre du projet « Marseille en Grand », la ville va bénéficier d’investissements importants : 1 milliard d’euros seront alloués aux transports et un budget sera consacré à l’amélioration de la qualité de vie, au renforcement de la sécurité, à la création d’écoles…

Ces nouvelles mesures vont contribuer à faire de Marseille une destination privilégiée pour les investissements locatifs en 2022. Souvent sous-évaluée, la cité phocéenne offre de belles perspectives d’investissement avec une rentabilité très intéressante. En effet, alors que les prix d’un bien à Bordeaux et à Lyon s’élèvent respectivement à 4 578 € et 5 344€ /mètre carré, Marseille affiche un prix moyen de 3 224 € au mètre carré pour un appartement.

La colocation et le co-living : des investissements de choix en 2022

Depuis quelques années, le marché de la colocation et du co-living est en hausse constante. Dans les grandes villes comme Lyon ou Paris, on compte aujourd’hui plus de quatre demandes pour une offre de chambre en colocation (Source : Locservice.fr).

Cet engouement s’explique par le fait qu’en plus de la pénurie de logement dans les grandes villes, les colocations offrent un vrai avantage économique. Le prix d’une chambre est en effet largement inférieur à la location d’un studio.

Fiscalité de l’investissement locatif pour les expatriés : quels changements en 2022 ?

1. Les mesures du PLFSS toujours en vigueur en 2022

En 2021, le PLFSS (Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale) avait été mis en place pour répondre à l’impact économique de la crise sanitaire. Cette loi avait apporté, entre autres, des modifications au régime bailleur LMP (Loueur en Meublé Professionnel).

Depuis l’application du PLFSS, les propriétaires (résidents et expatriés) d’un bien loué meublé en France seront assujettis à des cotisations sociales à hauteur de 35 à 40 % des bénéfices locatifs. Quoi qu’il en soit, l’inscription au RCS (Registre du Commerce et des Sociétés), n’est plus obligatoire pour accéder au statut de LMP.

2. Le dispositif Pinel maintenu jusqu’en 2024

Le dispositif Loi Pinel se maintient jusqu’en 2024, mais ses avantages seront réduits progressivement, à partir de 2023.

Le Pinel permet de profiter d’une réduction d’impôt en acceptant de louer son bien neuf à un prix plus accessible. En 2022, cette déduction s’élève toujours à 12% pour un bien loué sur six ans ; 18% pour neuf ans de location et 21% pour douze ans.

D’ailleurs, les non-résidents fiscaux français sont éligibles à ce dispositif à condition d’être domiciliés en France au moment de l’acquisition du bien, et sous réserve que l’investissement immobilier ait été réalisé après le 1er janvier 2019

3. MaPrimeRénov’ un prolongement pour 2022

L’aide au financement des travaux de rénovation énergétique, MaPrimeRénov’ est, depuis juillet 2021, applicable au propriétaire bailleur qui souhaite rénover son bien pour qu’il soit plus écologique et/ou pour en améliorer la performance énergétique.

Vous pensez à l’investissement locatif en France ? My expat est spécialisée dans l’investissement locatif des non-résidents entièrement à distance.

—————-
Note: le contenu “partenaire” n’est pas écrit par la rédaction de French Morning. Il est fourni par ou écrit sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Les Etats-Unis ont soif de cognac

Après Snoop Dogg avec Maison Ferrand puis Nas avec Hennessy, c’est au tour du rappeur américain Jeezy de signer un partenariat avec un maître distillateur de cognac. Il est désormais ambassadeur pour l’entreprise familiale Naud, qui opère depuis cinq générations dans la petite commune de Pons, en Charente-Maritime.

Pierre Naud, responsable commercial, explique que « Jeezy a sollicité notre distributeur, M.S Walker, qui lui a présenté notre marque. Il a ensuite testé nos produits – dégustés purs et en cocktails – et les a soumis à un cercle proche. Il a apprécié leur qualité, leur style et leur histoire. » Cet accord tripartite est réfléchi. « Nous n’avons pas signé avec un jeune artiste en devenir », insiste-t-il. « Jeezy a 44 ans et s’investit dans la musique et les affaires depuis longtemps. Il connaît déjà l’industrie des spiritueux depuis sa collaboration avec la tequila Avión de Pernod Ricard. »

Alcool français, rap américain : un cocktail gagnant

Mitchell Green, responsable des marques nationales chez M.S. Walker, rappelle que Jeezy perçoit des similitudes entre musique et cognac (surnommé « yak » dans le milieu) : « les deux ont été créés et perfectionnés par des artistes et artisans talentueux, et sont souvent appréciés dans les mêmes cadres ». Il note par ailleurs qu’aux Etats-Unis, l’eau-de-vie charentaise est « considérée comme un style de vie plutôt qu’un simple produit de consommation ».

 

View this post on Instagram

 

A post shared by @jeezy

Pierre Naud reconnaît toutefois avoir été surpris, car « personne n’imaginait une collaboration avec une célébrité à échéance si courte. Nos alcools ne sont disponibles aux Etats-Unis que depuis trois ans. Mais la philosophie, la personnalité et la vision de Jeezy nous ont plu. » Sans s’étendre sur les volumes contractualisés, il précise avoir fixé des objectifs chiffrés dans un plan de développement commercial établi sur cinq ans. La communication digitale de l’entreprise a été adaptée au marché américain, « avec un nouveau site internet tourné vers le monde de la nuit, tandis que la version française met en avant une image d’artisan plus bucolique ».

L’alcool brun de l’Amérique noire

Au début du XXe siècle, les références au cognac dans les paroles et clips de rap se multiplient. En 2001, la sortie du tube « Pass the Courvoisier » de Busta Rhymes et P. Diddy fait bondir les ventes de la marque de 30%. Mais la popularité du cognac au sein de la communauté afro-américaine est plus ancienne : selon les archives d’Hennessy, les premières bouteilles de la maison ont été exportées outre-Atlantique dès 1794. Après la Seconde Guerre mondiale, les soldats noirs américains qui avaient combattu et découvert le cognac en France continuent à en consommer de retour au pays. Hennessy profite de son succès et lance, dans les années 1950, une campagne publicitaire dans les magazines Ebony et Jet destinés à un lectorat noir. Elle reste la marque de cognac la plus populaire sur le territoire, suivie de Rémy Martin, Martell et Courvoisier – de grands noms auxquels certains rappeurs voudraient faire concurrence (notamment 50 Cent avec Branson et Jay-Z avec D’Ussé).

Pour la première fois, Hennessy fait poser des Afro-Américains dans ses publicités (Hennessy)

Avec plus de 270 maisons de négoce, 4200 viticulteurs et 120 distillateurs de profession, la filière du cognac se porte bien. Elaboré en France, l’alcool est surtout apprécié à l’étranger : d’après les chiffres du Bureau National Interprofessionnel du Cognac (BNIC), près de 98% de la production est exportée. Les Etats-Unis constituent le « premier marché du cognac depuis une trentaine d’années » et ont enregistré « une hausse de 24,6% sur les douze derniers mois […] avec 118,4 millions de bouteilles expédiées ». Un succès attribué au caractère cosmopolite de la boisson, qui « s’adapte à la culture locale » et dont la « richesse aromatique laisse de multiples possibilités de l’apprécier ». Aujourd’hui évalué à plus de trois millards d’euros, le marché du cognac devrait connaître un taux de croissance annuel moyen de 3,5%, en partie dû à son exclusivité de production.

Le monde d’après au cœur du Transatlantic Leaders Forum à NYC

Objectif 2030. Pour son retour en présentiel, le mercredi 17 novembre à New York, le Transatlantic Leaders Forum se tourne définitivement vers le monde de demain. Co-organisée par FrenchFounders, BNP Paribas et la FrenchTech America, la grande conférence de l’écosystème francophone transatlantique propose de préparer la prochaine décennie lors d’une journée de talks avec des acteurs du changement et de sessions de networking.

La quarantaine d’intervenants partageront leur vision et leurs expériences sur le thème « F(o)unding Tomorrow » (« Construire/Financer l’avenir ») avec, pour mot clé, l’interdépendance sous toutes ses formes, qu’elle soit entre les personnes, les secteurs d’activité, les villes et pays en cette sortie de crise sanitaire mondiale.

Dès 9 heures, les participants pourront écouter les interventions d’Emmanuel Faber (Danone) et de Virginie Morgon (Eurazeo) lors d’un panel consacré aux « Enjeux climatiques et humains/Climate & Human Stakes »; Yann LeCun (Facebook) et Bassem Hassan (Brain & Spine Institute) parleront de « Cerveau et IA/Brain & AI »; Pierre-André de Chalendar (Saint-Gobain) et Anne Thérèse Gennari (Climate Optimist) aborderont le « Défi urbain/Challenge Urbain ».

Il sera également question de la FrenchTech avec Clara Chappaz (Vestiaire Collective), de l’avenir du retail avec Andy Dunn (Bonobos), de Web 3.0 avec l’investisseuse Gaby Goldberg ou encore de venture capital aux Etats-Unis avec Michel Combes (SoftBank) et Jonathan Cherki (ContentSquare). Le navigateur Benjamin Ferré (Exploring) proposera même une évasion au grand large.

Cette nouvelle édition accueillera, cette année encore, la finale du « Pitch @TLF » . Six fondateurs francophones viendront présenter leur start-up devant les quelques 200 participants du TLF à Manhattan : Exclusible, Groover, Wondeur, Claap, lovebox et 50inTech. Le jury, composé d’investisseurs et de chefs d’entreprise, désignera la jeune société lauréate qui remportera notamment un an de services comptables et de soutien fiscal, de disponibilité d’un bureau dans l’espace de co-working The Foundery à New York et d’adhésion à FrenchFounders. La conférence transatlantique sera également accessible en ligne.

Le TLF s’achèvera par un déjeuner et une session networking. Places à réserver, réduction offerte aux lecteurs de French Morning, 75$ la place au lieu de 95$, en appliquant le code TLFMORNINGNY ici.

Parcoursup, Campus France : comprendre les procédures d’inscription en France

Après votre scolarité aux États-Unis, choisissez votre future école en France

Du 15 au 19 novembre, French Morning organise un salon en ligne dédié aux étudiants francophones vivant à l’étranger et souhaitant venir -ou revenir- en France pour leurs études supérieures.

Tout au long de la semaine, nous vous proposons de découvrir une vingtaine d’établissements d’études supérieures français, à travers des présentations par catégories : commerce, cuisine et hôtellerie, ingénierie, audiovisuel et design, ou encore sciences politiques et relations internationales.

?  Une session sera également dédiée au fonctionnement de Parcoursup et Campus France

– Je m’inscris pour recevoir un rappel –

Un événement French Morning Media Group.

Le baron de la drogue Gal Vallerius purgera la fin de sa peine en France

Gal Vallerius quitte, ce jeudi 4 novembre, les Etats-Unis pour la France. Condamné en octobre 2018 par un tribunal de première instance à Miami, le Français purgeait en Floride une peine de vingt ans de prison. Il sera présenté au parquet de Bobigny après son arrivée à l’aéroport de Paris-Charles De Gaulle, puis transféré dans un centre de détention français.

En août 2017, alors qu’il se rend aux Etats-Unis pour participer au championnat du monde de barbe et de moustache, Gal Vallerius est interpellé par les autorités américaines. Soupçonné d’être le baron de la drogue en ligne « OxyMonster », il fait l’objet d’une inspection secondaire lors de son passage en douane à l’aéroport d’Atlanta, en Géorgie. Son identité numérique est confirmée par la DEA (l’agence fédérale américaine de lutte contre le trafic et la distribution de drogues) après la saisie et la fouille de son ordinateur. Trahi notamment par l’un de ses portefeuilles de crypto-monnaie, il est arrêté pour trafic de substances illicites sur le dark web, et notamment d’oxycodone (un opioïde) sur la plateforme de vente clandestine DreamMarket.

A Plusquellec, le village breton où il vivait, personne ne suspectait quoi que ce soit. Jacques Le Creff, maire de la commune et voisin de Gal Vallerius, déclarait pour Paris Match que l’homme « payait ses impôts locaux et ne posait aucun problème », mais que « personne ne savait de quoi il vivait ».

L’été suivant, Gal Vallerius comparaît et plaide coupable aux chefs d’accusation de trafic de stupéfiants et de blanchiment d’argent. Les procureurs estiment qu’en tant qu’administrateur et modérateur du site internet DreamMarket, il a facilité la distribution d’héroïne, de cocaïne, de crack, de méthamphétamine et de fentanyl. Sa coopération avec les enquêteurs lui permet d’échapper à la perpétuité, mais il est condamné à l’automne à vingt ans d’emprisonnement.

Nos confrères du Télégramme annonçaient début septembre que le détenu avait demandé à purger la fin de sa peine en France. Antony Natale, son avocat commis d’office au moment de sa condamnation, nous confiait toutefois que le « le délai de transfert dépend de ce qui est inscrit dans l’accord de plaidoyer, du moment où les documents ont été soumis et de leur temps de traitement. Il est impossible de déterminer quand il sera approuvé, car il doit l’être par le pays d’origine et le pays d’accueil. » La requête de Gal Vallerius, qui possède également les nationalités britannique et israélienne, a été acceptée récemment.