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Moi Impat : « On ne rentre pas en France, on vit une autre expatriation »

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Fo-rmi-dab-le ! Cette impatriation avait tout de la lune de miel. Au bout d’un mois, le choc culturel a pris le relais. Rentrée en juillet dernier avec sa famille, Stéphanie Reymond, notre 77ème invitée, a vu ses plans de retour voler en éclats. Rien n’était prévu ni anticipé mais pour Stéphanie, il était devenu hors de question de rester au Vietnam. Le virus avait eu raison d’eux.

Pourtant l’excitation du retour était bel et bien là. Une installation dans sa ville natale, l’accès au vaccin tant attendu, revoir la famille… Au son de « on ne va quand même pas rester là ! », les enfants ont quelque peu refroidi l’enthousiasme des débuts. Mais celle qui a donné 20 ans de sa vie à l’humanitaire dans tous les pays traversés, est bien décidée à reprendre une activité professionnelle le plus vite possible.

https://www.spreaker.com/user/10781102/pad_46

2022 : quelles perspectives pour l’investissement locatif en France ?

[Article partenaire] Vous envisagez d’investir dans l’immobilier locatif en France depuis l’étranger en 2022 ? Quelles seront les nouvelles mesures en vigueur ? Dans quelles villes sera-t-il pertinent d’investir l’année prochaine ? My expat fait le point sur les perspectives pour l’investissement locatif en France en 2022.

En 2022, des conditions de financement plus contraignantes

À partir du 1er janvier 2022, les recommandations du HCSF (Haut Conseil de Stabilité Financière) concernant les demandes de crédits immobiliers deviendront plus contraignantes. Pour les non-résidents qui souhaitent investir, de nouvelles mesures sont à retenir :

– Le taux d’endettement maximal est autorisé jusqu’à 35 % (assurance emprunteur incluse), et les revenus locatifs restent pris en compte (généralement à 70%).

Les recommandations habituelles pour obtenir un emprunt en tant qu’expatrié 

– L’apport personnel pour un expatrié s’élève à minimum 20% sur le projet immobilier global (frais de notaires, travaux et frais d’agences inclus).

– Les banques financent plus facilement des projets immobiliers locatifs de non-résidents dont le financement nécessite au moins 150 000 €.

Investissement locatif des expats : les villes à fort potentiel en 2022

1. Les villes limitrophes aux métropoles

Les banlieues de grandes villes comme Paris, Bordeaux, Lyon et Marseille ont le vent en poupe depuis la crise sanitaire.

Dans ces zones périphériques, les prix des biens sont beaucoup plus abordables que dans les grandes villes. L’investissement locatif y est aussi très sécurisé et rentable, grâce à la proximité avec la métropole.

D’autre part, de nombreux programmes d’urbanisme intègrent ces villes périphériques. Le but étant d’améliorer la qualité de vie et le réseau de transport vers la métropole.

Les communes proches des métropoles où il est bon d’investir en 2022

– Près de Lyon : Villeurbanne, Oullins, et certains quartiers de Bron permettent de réaliser des investissements locatifs très rentables.

– Près de Paris : Nanterre, Saint-Denis et Saint-Ouen. Le projet du Grand Paris Express intègre d’ailleurs ces villes afin de relier les banlieues de Paris entre elles.

– Près de Bordeaux : Mérignac, Pessac et Talence sont les communes les plus intéressantes pour un investissement locatif.

2. Investir dans de grandes villes françaises

Si les communes périphériques offrent de nombreuses opportunités aux investisseurs, les grandes villes françaises seront toujours une valeur sûre en 2022.

Paris, Lyon, Bordeaux ou Marseille sont des emplacements de choix pour réaliser un investissement patrimonial. Ces métropoles bénéficient en effet d’un tissu économique solide. Il est soutenu par la présence de sièges sociaux de grandes entreprises, de campus d’universités, de grandes écoles…

Le risque de vacances locatives est très faible et la rentabilité locative demeure intéressante.

Ces métropoles qui ont connu une forte appréciation

– À Bordeaux, le prix de l’immobilier a évolué de +2,8% en deux ans ; de +28,4% en cinq ans et de +57,5 % en dix ans.

– À Paris, le prix de l’immobilier a évolué de +3,4% en deux ans ; de +27,7% en cinq ans et de +22,5% en dix ans.

– À Lyon, le prix de l’immobilier a évolué de +13,7% en deux ans ; de +47% en cinq ans et de +56,2% en dix ans.

– À Marseille, le prix de l’immobilier a évolué de +12,6% en deux ans ; de +26% en cinq ans et de +12,5% en dix ans.

(Source : Meilleursagents.com)

Par ailleurs, suite aux récentes annonces d’Emmanuel Macron, dans le cadre du projet « Marseille en Grand », la ville va bénéficier d’investissements importants : 1 milliard d’euros seront alloués aux transports et un budget sera consacré à l’amélioration de la qualité de vie, au renforcement de la sécurité, à la création d’écoles…

Ces nouvelles mesures vont contribuer à faire de Marseille une destination privilégiée pour les investissements locatifs en 2022. Souvent sous-évaluée, la cité phocéenne offre de belles perspectives d’investissement avec une rentabilité très intéressante. En effet, alors que les prix d’un bien à Bordeaux et à Lyon s’élèvent respectivement à 4 578 € et 5 344€ /mètre carré, Marseille affiche un prix moyen de 3 224 € au mètre carré pour un appartement.

La colocation et le co-living : des investissements de choix en 2022

Depuis quelques années, le marché de la colocation et du co-living est en hausse constante. Dans les grandes villes comme Lyon ou Paris, on compte aujourd’hui plus de quatre demandes pour une offre de chambre en colocation (Source : Locservice.fr).

Cet engouement s’explique par le fait qu’en plus de la pénurie de logement dans les grandes villes, les colocations offrent un vrai avantage économique. Le prix d’une chambre est en effet largement inférieur à la location d’un studio.

Fiscalité de l’investissement locatif pour les expatriés : quels changements en 2022 ?

1. Les mesures du PLFSS toujours en vigueur en 2022

En 2021, le PLFSS (Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale) avait été mis en place pour répondre à l’impact économique de la crise sanitaire. Cette loi avait apporté, entre autres, des modifications au régime bailleur LMP (Loueur en Meublé Professionnel).

Depuis l’application du PLFSS, les propriétaires (résidents et expatriés) d’un bien loué meublé en France seront assujettis à des cotisations sociales à hauteur de 35 à 40 % des bénéfices locatifs. Quoi qu’il en soit, l’inscription au RCS (Registre du Commerce et des Sociétés), n’est plus obligatoire pour accéder au statut de LMP.

2. Le dispositif Pinel maintenu jusqu’en 2024

Le dispositif Loi Pinel se maintient jusqu’en 2024, mais ses avantages seront réduits progressivement, à partir de 2023.

Le Pinel permet de profiter d’une réduction d’impôt en acceptant de louer son bien neuf à un prix plus accessible. En 2022, cette déduction s’élève toujours à 12% pour un bien loué sur six ans ; 18% pour neuf ans de location et 21% pour douze ans.

D’ailleurs, les non-résidents fiscaux français sont éligibles à ce dispositif à condition d’être domiciliés en France au moment de l’acquisition du bien, et sous réserve que l’investissement immobilier ait été réalisé après le 1er janvier 2019

3. MaPrimeRénov’ un prolongement pour 2022

L’aide au financement des travaux de rénovation énergétique, MaPrimeRénov’ est, depuis juillet 2021, applicable au propriétaire bailleur qui souhaite rénover son bien pour qu’il soit plus écologique et/ou pour en améliorer la performance énergétique.

Vous pensez à l’investissement locatif en France ? My expat est spécialisée dans l’investissement locatif des non-résidents entièrement à distance.

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Note: le contenu “partenaire” n’est pas écrit par la rédaction de French Morning. Il est fourni par ou écrit sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Les Etats-Unis ont soif de cognac

Après Snoop Dogg avec Maison Ferrand puis Nas avec Hennessy, c’est au tour du rappeur américain Jeezy de signer un partenariat avec un maître distillateur de cognac. Il est désormais ambassadeur pour l’entreprise familiale Naud, qui opère depuis cinq générations dans la petite commune de Pons, en Charente-Maritime.

Pierre Naud, responsable commercial, explique que « Jeezy a sollicité notre distributeur, M.S Walker, qui lui a présenté notre marque. Il a ensuite testé nos produits – dégustés purs et en cocktails – et les a soumis à un cercle proche. Il a apprécié leur qualité, leur style et leur histoire. » Cet accord tripartite est réfléchi. « Nous n’avons pas signé avec un jeune artiste en devenir », insiste-t-il. « Jeezy a 44 ans et s’investit dans la musique et les affaires depuis longtemps. Il connaît déjà l’industrie des spiritueux depuis sa collaboration avec la tequila Avión de Pernod Ricard. »

Alcool français, rap américain : un cocktail gagnant

Mitchell Green, responsable des marques nationales chez M.S. Walker, rappelle que Jeezy perçoit des similitudes entre musique et cognac (surnommé « yak » dans le milieu) : « les deux ont été créés et perfectionnés par des artistes et artisans talentueux, et sont souvent appréciés dans les mêmes cadres ». Il note par ailleurs qu’aux Etats-Unis, l’eau-de-vie charentaise est « considérée comme un style de vie plutôt qu’un simple produit de consommation ».

 

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Pierre Naud reconnaît toutefois avoir été surpris, car « personne n’imaginait une collaboration avec une célébrité à échéance si courte. Nos alcools ne sont disponibles aux Etats-Unis que depuis trois ans. Mais la philosophie, la personnalité et la vision de Jeezy nous ont plu. » Sans s’étendre sur les volumes contractualisés, il précise avoir fixé des objectifs chiffrés dans un plan de développement commercial établi sur cinq ans. La communication digitale de l’entreprise a été adaptée au marché américain, « avec un nouveau site internet tourné vers le monde de la nuit, tandis que la version française met en avant une image d’artisan plus bucolique ».

L’alcool brun de l’Amérique noire

Au début du XXe siècle, les références au cognac dans les paroles et clips de rap se multiplient. En 2001, la sortie du tube « Pass the Courvoisier » de Busta Rhymes et P. Diddy fait bondir les ventes de la marque de 30%. Mais la popularité du cognac au sein de la communauté afro-américaine est plus ancienne : selon les archives d’Hennessy, les premières bouteilles de la maison ont été exportées outre-Atlantique dès 1794. Après la Seconde Guerre mondiale, les soldats noirs américains qui avaient combattu et découvert le cognac en France continuent à en consommer de retour au pays. Hennessy profite de son succès et lance, dans les années 1950, une campagne publicitaire dans les magazines Ebony et Jet destinés à un lectorat noir. Elle reste la marque de cognac la plus populaire sur le territoire, suivie de Rémy Martin, Martell et Courvoisier – de grands noms auxquels certains rappeurs voudraient faire concurrence (notamment 50 Cent avec Branson et Jay-Z avec D’Ussé).

Pour la première fois, Hennessy fait poser des Afro-Américains dans ses publicités (Hennessy)

Avec plus de 270 maisons de négoce, 4200 viticulteurs et 120 distillateurs de profession, la filière du cognac se porte bien. Elaboré en France, l’alcool est surtout apprécié à l’étranger : d’après les chiffres du Bureau National Interprofessionnel du Cognac (BNIC), près de 98% de la production est exportée. Les Etats-Unis constituent le « premier marché du cognac depuis une trentaine d’années » et ont enregistré « une hausse de 24,6% sur les douze derniers mois […] avec 118,4 millions de bouteilles expédiées ». Un succès attribué au caractère cosmopolite de la boisson, qui « s’adapte à la culture locale » et dont la « richesse aromatique laisse de multiples possibilités de l’apprécier ». Aujourd’hui évalué à plus de trois millards d’euros, le marché du cognac devrait connaître un taux de croissance annuel moyen de 3,5%, en partie dû à son exclusivité de production.

Le monde d’après au cœur du Transatlantic Leaders Forum à NYC

Objectif 2030. Pour son retour en présentiel, le mercredi 17 novembre à New York, le Transatlantic Leaders Forum se tourne définitivement vers le monde de demain. Co-organisée par FrenchFounders, BNP Paribas et la FrenchTech America, la grande conférence de l’écosystème francophone transatlantique propose de préparer la prochaine décennie lors d’une journée de talks avec des acteurs du changement et de sessions de networking.

La quarantaine d’intervenants partageront leur vision et leurs expériences sur le thème « F(o)unding Tomorrow » (« Construire/Financer l’avenir ») avec, pour mot clé, l’interdépendance sous toutes ses formes, qu’elle soit entre les personnes, les secteurs d’activité, les villes et pays en cette sortie de crise sanitaire mondiale.

Dès 9 heures, les participants pourront écouter les interventions d’Emmanuel Faber (Danone) et de Virginie Morgon (Eurazeo) lors d’un panel consacré aux « Enjeux climatiques et humains/Climate & Human Stakes »; Yann LeCun (Facebook) et Bassem Hassan (Brain & Spine Institute) parleront de « Cerveau et IA/Brain & AI »; Pierre-André de Chalendar (Saint-Gobain) et Anne Thérèse Gennari (Climate Optimist) aborderont le « Défi urbain/Challenge Urbain ».

Il sera également question de la FrenchTech avec Clara Chappaz (Vestiaire Collective), de l’avenir du retail avec Andy Dunn (Bonobos), de Web 3.0 avec l’investisseuse Gaby Goldberg ou encore de venture capital aux Etats-Unis avec Michel Combes (SoftBank) et Jonathan Cherki (ContentSquare). Le navigateur Benjamin Ferré (Exploring) proposera même une évasion au grand large.

Cette nouvelle édition accueillera, cette année encore, la finale du « Pitch @TLF » . Six fondateurs francophones viendront présenter leur start-up devant les quelques 200 participants du TLF à Manhattan : Exclusible, Groover, Wondeur, Claap, lovebox et 50inTech. Le jury, composé d’investisseurs et de chefs d’entreprise, désignera la jeune société lauréate qui remportera notamment un an de services comptables et de soutien fiscal, de disponibilité d’un bureau dans l’espace de co-working The Foundery à New York et d’adhésion à FrenchFounders. La conférence transatlantique sera également accessible en ligne.

Le TLF s’achèvera par un déjeuner et une session networking. Places à réserver, réduction offerte aux lecteurs de French Morning, 75$ la place au lieu de 95$, en appliquant le code TLFMORNINGNY ici.

Parcoursup, Campus France : comprendre les procédures d’inscription en France

Après votre scolarité aux États-Unis, choisissez votre future école en France

Du 15 au 19 novembre, French Morning organise un salon en ligne dédié aux étudiants francophones vivant à l’étranger et souhaitant venir -ou revenir- en France pour leurs études supérieures.

Tout au long de la semaine, nous vous proposons de découvrir une vingtaine d’établissements d’études supérieures français, à travers des présentations par catégories : commerce, cuisine et hôtellerie, ingénierie, audiovisuel et design, ou encore sciences politiques et relations internationales.

?  Une session sera également dédiée au fonctionnement de Parcoursup et Campus France

– Je m’inscris pour recevoir un rappel –

Un événement French Morning Media Group.

Le baron de la drogue Gal Vallerius purgera la fin de sa peine en France

Gal Vallerius quitte, ce jeudi 4 novembre, les Etats-Unis pour la France. Condamné en octobre 2018 par un tribunal de première instance à Miami, le Français purgeait en Floride une peine de vingt ans de prison. Il sera présenté au parquet de Bobigny après son arrivée à l’aéroport de Paris-Charles De Gaulle, puis transféré dans un centre de détention français.

En août 2017, alors qu’il se rend aux Etats-Unis pour participer au championnat du monde de barbe et de moustache, Gal Vallerius est interpellé par les autorités américaines. Soupçonné d’être le baron de la drogue en ligne « OxyMonster », il fait l’objet d’une inspection secondaire lors de son passage en douane à l’aéroport d’Atlanta, en Géorgie. Son identité numérique est confirmée par la DEA (l’agence fédérale américaine de lutte contre le trafic et la distribution de drogues) après la saisie et la fouille de son ordinateur. Trahi notamment par l’un de ses portefeuilles de crypto-monnaie, il est arrêté pour trafic de substances illicites sur le dark web, et notamment d’oxycodone (un opioïde) sur la plateforme de vente clandestine DreamMarket.

A Plusquellec, le village breton où il vivait, personne ne suspectait quoi que ce soit. Jacques Le Creff, maire de la commune et voisin de Gal Vallerius, déclarait pour Paris Match que l’homme « payait ses impôts locaux et ne posait aucun problème », mais que « personne ne savait de quoi il vivait ».

L’été suivant, Gal Vallerius comparaît et plaide coupable aux chefs d’accusation de trafic de stupéfiants et de blanchiment d’argent. Les procureurs estiment qu’en tant qu’administrateur et modérateur du site internet DreamMarket, il a facilité la distribution d’héroïne, de cocaïne, de crack, de méthamphétamine et de fentanyl. Sa coopération avec les enquêteurs lui permet d’échapper à la perpétuité, mais il est condamné à l’automne à vingt ans d’emprisonnement.

Nos confrères du Télégramme annonçaient début septembre que le détenu avait demandé à purger la fin de sa peine en France. Antony Natale, son avocat commis d’office au moment de sa condamnation, nous confiait toutefois que le « le délai de transfert dépend de ce qui est inscrit dans l’accord de plaidoyer, du moment où les documents ont été soumis et de leur temps de traitement. Il est impossible de déterminer quand il sera approuvé, car il doit l’être par le pays d’origine et le pays d’accueil. » La requête de Gal Vallerius, qui possède également les nationalités britannique et israélienne, a été acceptée récemment.

Houston fête le Beaujolais nouveau

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Retour à la fête avec le French Festival à Houston, qui célèbrera l’arrivée du Beaujolais nouveau. L’évènement aura lieu le jeudi 18 novembre à The Cannon West, ancienne  fabrique des années 1950 complètement modernisée offrant également un espace ouvert.

Cette soirée, organisée par la Chambre de Commerce franco-américaine, propose deux sortes d’admission : l’entrée générale permet de découvrir plus de sept vins, blanc, rouge ou rosé sélectionnés par un œnologue et de profiter de la piste de danse. Tous les invités pourront déguster les plats préparés par la vingtaine de restaurateurs présents parmi lesquels Artisans, Mademoiselle Louise, La Table ou Flo Paris. Le tout sera donc accompagné d’une belle sélection de vins français sans oublier le Beaujolais Nouveau. Un coin café parisien sera recréé pour la dégustation de macarons et de chocolats. Ce billet permettra aussi l’accès à une exposition d’art proposée par Yvonamor Palix Fine Arts et à la salle de cinéma où seront projetés plusieurs films français.

L’entrée Bulles « Art de Vivre » donnera un accès privilégié au bar à champagne, à une dégustation de foie gras et de caviar. Une boutique en ligne « French Boutique » a été également mise en place et remplace la vente aux enchères. Des cours d’œnologie, des massages, des loisirs, des bijoux et plus encore sont accessibles à moitié prix. La Chambre de Commerce, qui anticipe environ 400 à 500 participants, entend appliquer des mesures sanitaires contre la Covid-19 : seules les personnes vaccinées pourront accéder au French Festival et devront obligatoirement porter un masque à l’intérieur du bâtiment.

La Planche à Fromage dévoile la gastronomie fromagère à la Bay Area

Une harmonie de couleurs, une explosion de saveurs, une collection de textures. Les planches confectionnées par Charlène Esquivel font appel à tous les sens. Fromages, charcuterie, crudités, crackers composent des plateaux aussi beaux que bons, et dont les thèmes suivent les saisons, des événements comme 4th of July, Halloween ou Dia de Los Muertos, ou les envies des clients de La Planche à Fromage. « On fait aussi bien des planches pour des mariages, une baby shower, qu’un panier pique-nique pour un rendez-vous romantique », énumère Charlène Esquivel. « Nos clients veulent vraiment se faire plaisir en commandant du fromage et de la charcuterie. »

Lancée en août 2021, La Planche à Fromage est une nouvelle aventure gastronomique en ligne pour Charlène Esquivel dans la Bay Area. « De 2014 à 2019, j’avais une entreprise spécialisée dans le catering de crêpes, qui marchait très bien. A la naissance de mon deuxième enfant, j’ai décidé de me consacrer à ma vie de famille, et d’arrêter mon activité », explique t-elle.  « Maintenant que mes enfants sont plus grands, j’ai eu envie de créer une autre entreprise, toujours dans le domaine de la gastronomie. »

Charlène Esquivel rêvait depuis longtemps d’avoir une fromagerie, et de proposer à ses clients une expérience aussi spéciale que de choisir un gâteau de mariage : on goûte, on choisit les couleurs, la décoration… Diplômée d’une école de mode, Charlène Esquivel cultive ce goût de l’esthétique et de l’harmonie visuelle dans ses planches.

La créatrice de la Planche à Fromage apporte le même soin à la sélection de ses produits. Pas de chauvinisme, ce qui importe, ce sont les saveurs. « J’aime beaucoup trouver des fromages locaux qui rappellent certains fromages français. La Californie est une région où sont fabriqués d’excellents produits, nous avons vraiment de la chance », se réjouit Charlène Esquivel. « Mes goûts personnels varient selon les moments : je peux être dans les chèvres crémeux, puis en phase camembert. Parmi mes fromages favoris, je mettrais Le Saint Agur, le Golden Gate de Marin French Company, et le Brebirousse d’Argental. »

Grâce à ses planches, Charlène Esquivel ambitionne de faire découvrir de nouvelles saveurs aux amateurs de fromage, soit en leur suggérant des produits proches de leurs goûts, soit en jouant la carte de la surprise : elle vient de lancer une box qui marie trois vins avec quatre fromages portugais (79$), et prévoit de créer un cheese club qui permettra à ses abonnés de goûter quatre fromages par mois.

Révolution Bilingue : du « microlearning » pour apprendre les langues

Entrepreneur de la tech spécialisé dans l’apprentissage des langues avec une approche de micro-learning décomplexée et des contenus adaptés et fun, Benjamin Lévy est l’invité de ce nouvel épisode de Révolution bilingue, interviewé par Fabrice Jaumont dans les nouveaux locaux de l’entreprise Gymglish à Paris.

Pionnier du e-learning depuis 2004, Gymglish propose des cours de langues en ligne personnalisés en anglais, français, espagnol, allemand, orthographe, et compte aujourd’hui plus de six millions d’utilisateurs.

Révolution Bilingue est soutenu par la fondation Calec.

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Des macarons de « rêve » prochainement à Dallas

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C’est un rêve de gosse que réalise Andy Pham. Cet entrepreneur de 22 ans ouvre une toute nouvelle boutique à North Dallas appelée « Le Rêve, Gelato & Pâtisserie », le samedi 11 décembre prochain. Une échoppe qui proposera toutes sortes de gâteaux dont les fameux macarons aux couleurs détonantes et au glaçage scintillant.

Fraîchement diplômé de l’université, le jeune Vietnamien a décidé de délaisser la finance et de céder à sa passion : la pâtisserie. « Je suis un gourmand et j’aime la pâtisserie française, le style raffiné des gâteaux européens. Mes racines ancestrales ont un lien avec la France et j’ai grandi en étant exposé à la culture française. L’art culinaire est un héritage profond et primordial pour moi », explique le jeune homme qui n’a pas attendu la fin des cours pour mener à bien son projet.

Premiers macarons au lycée

Déjà au lycée, Andy Pham faisait des essais de macarons, aux goûts multiples. Sa production est telle que sa mère lui suggère alors de les vendre. Sa première entreprise, « Andy’s Macarons », voit ainsi le jour et le succès est au-rendez-vous. Il enchaîne les commandes pour les mariages, les anniversaires, les réceptions et tous autres sortes d’évènements.

En première année universitaire pendant son temps libre, il se met à peaufiner des recettes et commence petit à petit à mieux maîtriser le biscuit et l’assemblage. Sa petite entreprise se développe pendant toutes ses années avant de se heurter à la Covid-19. « J’ai mis ce temps de pause à profit en suivant un cours pour améliorer mes compétences culinaires », explique celui qui, à 14 ans, a reçu son premier robot Kitchen Aid pour Noël.

Inspiration auprès de grands chefs français

Outre les macarons, son produit phare, l’enseigne proposera également une variété de gâteaux traditionnels comme les éclairs, les tartes ou les bavarois mais aussi une sélection de pâtisseries américaines comme le cheesecake ou le fondant red velvet. Pour lui cette diversification est une interprétation moderne et haut de gamme de la pâtisserie. Chaque saison affichera ses parfums sans oublier les éternels classiques. La pistache, la vanille, la rose, l’orange mais aussi le bleuet seront ainsi à l’honneur.

« Chacun a sa propre conception du macaron, le goût, la forme, la fabrication, la texture. Je joue avec les couleurs, les effets spéciaux tel que la coloration tendance de la licorne, les rayures et le glaçage brillant. Je les rends plus légers sans enlever la composition ou le corps du biscuit. Ils peuvent être croquant ou fondant », commente encore Andy Pham, dont l’inspiration s’est nourri du travail effectué auprès de grands chefs français comme  Jean-Philippe Maury, Jacques Torres à New York et Amaury Guichon à Las Vegas.

A l’avenir, il envisage de faire évoluer son macaron et de le combiner avec d’autres composants comme la glace. Pour renforcer sa créativité Andy Pham compte bien multiplier les expériences professionnelles, les voyages et les classes avec d’autres chefs. A long terme, une deuxième boutique pourrait voir le jour, toujours dans le but d’offrir cette touche européenne de savoir-vivre.

11 classiques du film noir français au Roxie Theatre de SF

Le festival « The French have a name for it » est de retour au Roxie Theatre. Le cinéma situé dans la Mission propose pas moins de onze classiques du film noir français à visionner, en personne, du vendredi 12 au dimanche 14 novembre 2021.

Le vendredi, un hommage sera rendu à Robert Hossein avec trois films qu’il a réalisés et interprétés : « Toi le venin » (1959), d’après un roman de Frédéric Dard, et avec notamment Marina Vlady qui était sa femme à l’époque ; « La mort d’un tueur » (1964) avec Marie-France Pisier, et « Point de chute » (1970) avec Johnny Hallyday.

Samedi matin, « Les Amants de minuit » d’Augusto Genina et Marc Allégret (1931) et « Au nom de la loi » (1932) de Maurice Tourneur nous font découvrir les débuts du genre en France, tandis que l’année 1965 sera à l’honneur en soirée avec « Compartiment tueurs » de Costa-Gavras et « Piège pour Cendrillon » d’André Cayatte.

Place aux vampires le dimanche en début d’après-midi, avec « Le silence de la mer » (1949) de Jean-Pierre Melville, et « Le vampire de Düsseldorf » (1965) de Robert Hossein. Ce mini festival se clôturera avec deux classiques : « Voici le temps des assassins » (1956) de Julien Duvivier, avec Jean Gabin et Danièle Delorme, et « Voyage sans espoir » (1943) de Christian-Jacque, avec Simone Renant et Jean Marais.

Infinite Cooling et Connecting Food récompensées au 12ème FAEA

Recyler une partie de la vapeur d’eau échappée des grandes tours de refroidissement des centrales électriques et autres usines industrielles. A l’heure de la pénurie d’eau dans le monde, l’idée paraît évidente. Mais elle exige une technologie révolutionnaire que deux jeunes étudiants sortis du MIT ont mis au point et commencé à commercialiser. Et c’est leur start-up, Infinite Cooling, qui a remporté le premier prix de la 12ème édition du French American Entrepreneurship Award (FAEA), mardi 2 novembre. 

L’ambition de l’entreprise contrastait avec l’humilité de Maher Damak, l’un des deux fondateurs venu se soumettre à l’exercice des cinq minutes de pitch dans les salons du consulat général de France. Le Franco-Tunisien de 31 ans, diplômé de l’École Polytechnique, a transformé son projet de thèse, il y a deux ans, en start-up avec aujourd’hui un siège à Boston et un concept unique qui lui a permis de lever 4 millions de dollars dès la première année. « Rencontrer des entrepreneurs et des investisseurs français, c’est ce que prix nous offre, la connexion avec l’écosystème français aux Etats-Unis », estime le jeune entrepreneur, qui se voit offrir 10.000 dollars, et le soutien des Conseillers du commerce extérieur, nouveau partenaire du Club 600 pour le FAEA.

Maher Damak, co-fondateur d’Infinite Cooling, en pleine présentation de sa start-up au consulat général de France.

L’innovation responsable, l’un des critères de sélection du jury, est également au cœur de l’entreprise Connecting Food, lauréate du deuxième prix. Avec un peu de nervosité dans la voix, Samantha Gedenne, directrice du développement international de la start-up, s’est elle-aussi prêtée à l’exercice du pitch, dans un anglais impeccable. « C’était la première fois en deux ans que je passais devant des gens, c’est autre chose que de parler devant un écran », a confié la jeune Franco-Américaine. Connecting Food propose une solution blockchain pour fournir une traçabilité complète des produits alimentaires, de la ferme à la table des consommateurs. « Le prix va nous aider à participer à des salons et à accéder à un réseau. Tout l’écosystème FAEA va nous permettre d’accélérer notre croissance aux Etats-Unis », a encore assuré la jeune femme, son grand chèque de 5000 dollars dans les mains.

« Quand on est entrepreneur, on a besoin de moments comme ceux-là qui rassurent et qui confirment qu’on est dans la bonne direction », estime Guillaume Bouvard, co-fondateur d’Extend, lauréat du FAEA en 2018 et membre du jury de sélection cette année. Et même si on ne remporte pas le prix, présenter son entreprise est toujours un bon entraînement. C’est ce que l’on fait tous les jours devant les clients ».

« Je pensais avoir de bonnes chances de l’emporter, mais c’était avant d’écouter le pitch des trois autres concurrents », avait d’ailleurs lancé, non sans humour, Laurent Cunin au début de la présentation de sa start-up MZ Technologie et l’un des deux candidats malheureux de la soirée, avec Aptivio. « Il méritaient tous de l’emporter », a reconnu Olivier Coste, Président Unified Communications and Collaboration d’Atos aux Etats-Unis et l’un des trois panélistes qui posaient les questions à l’issue de chaque pitch. « Ça s’est joué à un point d’écart », a renchéri Anne Busquet, la co-présidente du FAEA et membre du jury de sélection. Son enthousiasme à retrouver en personne la communauté des créateurs d’entreprises, anciens et nouveaux, était largement partagé.