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La Française Anne Berquist aux commandes de la philharmonie de Las Vegas

Si Las Vegas est surtout réputée pour ses nombreux casinos et ses spectacles grandioses, la ville possède aussi, depuis une vingtaine d’années, son propre orchestre philharmonique. Pour en assurer le développement et en faire un orchestre de référence aux États-Unis, ses dirigeants ont fait appel à la Française Anne Berquist, une pointure dans le monde feutré de la musique classique.

Originaire de Douai, cette violoncelliste accomplie est une spécialiste reconnue de la musique de chambre. En France, elle a notamment assuré la direction artistique de Disneyland Paris, avant de travailler au théâtre du Châtelet à Paris, puis de diriger les études du Conservatoire national d’Amiens. En 2001, sa carrière a pris un nouveau tournant quand elle a traversé l’Atlantique pour venir s’installer aux États-Unis.

Une longue carrière américaine

« Je me suis installée dans le Michigan, à Kalamazoo, où j’ai été recrutée comme Directrice exécutive du Conseil des arts. Cette petite organisation avait entendu parler de moi. C’est un poste que j’ai beaucoup aimé car, en plus de la gestion du Conseil, j’avais en charge la direction artistique. Pendant sept ans, nous avons pu proposer un programme audacieux et éclectique », se remémore-t-elle.

Après cette première expérience, Anne Berquist a été nommée Présidente et Directrice générale de l’école Ann Arbor, avant de rejoindre la ville de Grand Rapids pour s’occuper de la direction exécutive de l’opéra de la ville. Ici encore, la Française a eu l’occasion d’assurer la programmation artistique de cette institution. Avant de partir pour le Nevada, Anne Berquist a également officié dans une agence de relations publiques.

Las Vegas, une nouvelle étape

À Las Vegas, la Française arrive dans un environnement où tout est à faire car, avec la pandémie de Covid-19, la philharmonie a beaucoup souffert. « C’est l’un des rares orchestres des États-Unis dont 50 % des revenus proviennent de la billetterie. Il n’y a pas vraiment d’autres sources de financement puisqu’il n’y a pas de fonds réguliers, comme c’est le cas ailleurs. Cette organisation avait besoin de quelqu’un qui comprend les enjeux financiers, politiques et artistiques, nécessaires à son développement », assure-t-elle.

La mission de la nouvelle directrice exécutive s’avère passionnante, avec des premiers concerts au Smith Center prévus fin octobre et fin novembre. Les quelque 70 musiciens de l’orchestre se retrouveront enfin, après plus d’un an sans avoir joué en public. Mais au-delà de cette rentrée musicale, Anne Berquist souhaite aller plus loin. « Je suis en train de tout restructurer afin d’étoffer les équipes, explique-t-elle. Et surtout, je m’active pour bénéficier de plus de fonds permanents afin de stabiliser le budget. »

Elle pense aussi à la suite, avec de nombreuses voies à explorer. « Nous entretenons de très bonnes relations avec les hôtels de la ville, il y a sans doute des choses à faire de ce côté-là… Je pense aussi aux écoles et à l’université, où nous pourrions travailler autour de l’éducation musicale ». Anne Berquist ne manque pas d’idées et de projets. « Je me donne 18 mois pour avoir une bonne vision d’ensemble et 36 mois pour développer notre activité, conclut-elle. Mais pour tout dire, je travaille pour les 25 prochaines années ! »

Je continue mes études en France dans les sciences-politiques et relations internationales

Après vos études à l’étranger, choisissez votre future école en France

Du 15 au 19 novembre, French Morning organise un salon en ligne dédié aux étudiants francophones vivant à l’étranger et souhaitant venir -ou revenir- en France pour leurs études.

Tout au long de la semaine, nous vous proposons de découvrir une vingtaine d’établissements d’études supérieures français, à travers des présentations par catégories : commerce, cuisine et hôtellerie, ingénierie, audiovisuel et design, ou encore sciences politiques et relations internationales.

?  Une session sera dédiée aux études de sciences politiques et relations internationales

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Avec l’ESPOL (Université Catholique de Lille).

Un événement French Morning.

Études supérieures en France : choisissez votre future école d’ingénieur

Après votre scolarité aux États-Unis, choisissez votre future école en France

Du 15 au 19 novembre, French Morning organise un salon en ligne dédié aux étudiants francophones vivant à l’étranger et souhaitant venir -ou revenir- en France pour leurs études supérieures.

Tout au long de la semaine, nous vous proposons de découvrir une vingtaine d’établissements d’études supérieures français, à travers des présentations par catégories : commerce, cuisine et hôtellerie, ingénierie, audiovisuel et design, ou encore sciences politiques et relations internationales.

?  Une session sera dédiée aux écoles d’ingénieurs

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Avec ESTP Paris, Escom Chimie, et EPITA.

Un événement French Morning Media Group.

Le documentaire « L’énergie positive des dieux » présenté à San Francisco

Sur scène, ils sont huit, quatre musiciens et quatre chanteurs. Ils forment Astéréotypie, un groupe de post-rock français que Laetitia Møller a suivi pendant plusieurs années afin de réaliser le documentaire « L’énergie positive des dieux », présenté à l’Alliance française de Los Angeles le 11 novembre et au Théâtre du Lycée français de San Francisco le 12 novembre. « C’est un film qui montre la collaboration entre des musiciens de la scène expérimentale et des chanteurs et auteurs autistes, résume la réalisatrice. Ce film s’intéresse au processus créatif entre les différents membres du groupe qui, par bien des aspects, se rapproche de l’art brut. » 

Même si l’autisme est forcément présent, il n’est pourtant pas l’objet du documentaire. Ce parti pris est très clairement exprimé dans la manière de filmer les membres d’Astéréotypie. « J’ai décidé de les filmer uniquement durant des moments de création, explique Laetitia Møller. En répétition, en écriture, en concert. On ne les voit pas dans leurs familles, par exemple. Sans nier l’autisme, le but est de montrer qu’il n’empêche, en aucun cas, de créer un univers poétique et musical, et c’est d’ailleurs cet aspect de leur histoire que le groupe lui-même met en avant. »

Le groupe Astéréotypie est né au sein d’une structure médico-éducative qui accueille ces jeunes autistes : un des éducateurs, Christophe L’Huillier, est musicien et lance l’idée de faire collaborer des professionnels, dont deux issus du groupe Moriarty, avec ces jeunes. Laetitia Møller les rencontre de manière fortuite, en 2015, lors d’un festival de musique expérimentale à Paris. « J’ai ressenti une émotion très forte en les écoutant, et je n’ai pas perçu tout de suite qu’ils étaient autistes. Ils exprimaient un indicible qui me parlait, et j’ai eu l’impression qu’en parlant d’eux, ils parlaient de nous et de ce qu’on n’arrive pas toujours à exprimer, et ce, en toute liberté. »

Laetitia Møller, journaliste en presse écrite, réalise ici son premier documentaire en format long-métrage, fruit de plus de quatre années de tournage. « C’est un travail de longue haleine qui demande du temps et de l’argent. La rencontre avec le groupe est arrivée au moment où mon désir de documentaire était la plus forte. » Si l’éducateur, à l’origine du groupe, et le directeur de la structure médico-éducative ont accepté la proposition de tournage rapidement, restait à convaincre Stanislas, Kevin, Aurélien et Yohann, les quatre jeunes protagonistes. « Ils n’expriment pas leur accord de la même manière. Aurélien par exemple, parle peu. Il s’exprime plus corporellement, et petit à petit, il s’est rapproché de la caméra, a commencé à jouer avec le cadre, et j’ai senti qu’il était partant. Ce qui leur importait surtout, c’était que le documentaire reste fidèle à leur identité. »

Sur le spectre de l’autisme, tous sont en effet différents, et portent chacun en eux un univers qui leur est propre, et que l’on retrouve au cœur de leur processus créatif. « Tout ce qui nourrit leur imaginaire se retrouve dans leurs textes, souligne la réalisatrice. Yohann par exemple, est passionné par les transports et les présentateurs de télévision. Stanislas connaît par cœur tout ce qui se rapporte aux présidents de la République, aux Citroën C5, aux avions et il est fasciné par les Américains… »

Le film, présenté à Paris en septembre dernier lors du Champs-Élysées Film Festival, qui met en valeur le cinéma indépendant français et américain , a été récompensé par les prix de la Critique et du Jury. Au delà de la symbolique de cette reconnaissance du métier et de la presse, Laetitia Møller se réjouit de l’accueil positif du public, gagné par l’émotion qu’elle avait elle-même ressentie lors de la rencontre avec le groupe.

Aujourd’hui, Astéréotypie continue à exister. Après la sortie de leur premier album, « L’énergie positive des dieux », qui donne son nom au documentaire, le groupe s’apprête à présenter un deuxième opus.

[Vidéo] L’impact du plan fiscal de Joe Biden sur les sociétés étrangères aux États-Unis : où en sommes-nous ?

George Gans de KPMG US vous donnait rendez-vous jeudi 28 octobre pour un webinaire dédié à l’analyse du plan fiscal de Joe Biden et de ses conséquences sur les entreprises étrangères aux États-Unis.

George nous a expliqué les tenants et aboutissants des plans adoptés par le Président Biden, le plan de sauvetage et le plan de relance, et nous avons fait un point sur l’état actuel des choses et l’impact éventuel sur votre entreprise.

En effet, si le plan “American Rescue Plan Act of 2021”, signé par le Président le 11 mars, n’avait pas d’effets fiscaux significatifs, les plans “American Jobs Plan” et “Made in America Tax Plan” proposés le 31 mars incluent en revanche des changements importants vis-à-vis de la taxation internationale sur les sociétés, y compris une augmentation des taux d’impôt au niveau fédéral.

George nous a expliqué les implications fiscales qui en découlent pour les entreprises, mais aussi pour les particuliers.

Visionnez le replay ci-dessus ou directement sur notre page YouTube.

?  Pour plus d’informations, contactez George Gans de KPMG US : [email protected]

Ce webinaire était présenté par Emmanuel Saint-Martin, CEO de French Morning Media Group.

La Sandwicherie Williamsburg, un food truck qui sent bon la France

Les habitués de McCarren Park ont un nouveau point de ravitaillement. Un food truck pas comme les autres est garé au coin de Lorimer Street et Nassau Avenue, aux portes de l’espace vert de Brooklyn. Avec une carrosserie décorée de photos et de plantes, et dont le motif vichy évoque le couvercles des confitures Bonne Maman, impossible de passer à côté. Bienvenue à La Sandwicherie Williamsburg, le bébé des restaurateurs Laurent d’Antonio et Massire Diawara. « Les Américains adorent les sandwiches. On avait envie d’aller les chercher sur leur terrain. En utilisant de bons pains et des ingrédients de qualité, on veut faire la différence », explique « Lolo » d’Antonio.

Arrivé à New York en 2008, le Niçois a monté plusieurs adresses, dont le fameux Pates et Traditions qui a fermé ses portes pendant la pandémie. Il a travaillé sur un autre projet de restaurant à Williamsburg, Chez Lolo, qui devait ouvrir en juin, mais il a retiré ses billes avant l’ouverture à la suite d’un différend avec son associé. « Je n’avais plus de business. Mais je me suis mis à prier intérieurement. J’avais le sentiment étrange que j’étais sur la bonne voie », raconte-t-il.

Il a été entendu. De son côté, Massire Diawara, un ancien serveur-manager chez Pates et Traditions, avait entamé des démarches pour obtenir son propre food truck. « Quand je suis arrivé à New York, je voyais ces camions un peu partout. À l’époque, je n’avais pas les moyens de m’en offrir un, mais je savais que cela se produirait un jour. Ce n’était qu’une question de temps », dit-il.

Quand Laurent d’Antonio lui envoie un texto pour lui demander s’il veut en lancer un, Massire Diawara tombe des nues. « Il lit dans mes pensées ! », se dit-il. Quand ils travaillaient ensemble à « Pates », les deux amis avaient déjà entretenu l’idée de démarrer leur propre restaurant sur roues.

Un nouveau restaurant en mars 2022

Pour se démarquer, ils misent sur la qualité de leur menu et du service. La baguette des sandwiches provient de l’artisan-boulanger de Brooklyn, La Bicyclette. La viande dedans est fraîche, et le fromage bio. En plus de la sélection de sandwiches copieux (avec merguez, brie, légumes…) à 12,99 dollars, le menu comporte de la soupe à l’oignon (7 dollars) et d’autres plats spéciaux. Deux tables, sur lesquelles des bougies sont mises le soir, sont installées à côté du véhicule. Des films français sont même projetés contre un mur pour attirer l’attention. « On sert les clients comme dans un restaurant. Ils sont déconcertés, mais ça m’éclate !, s’exclame Laurent d’Antonio. Ils aiment tellement les produits qu’ils reviennent ».

Le business du food truck n’est pas de tout repos. Pendant la crise sanitaire, il a durement souffert du confinement et de l’absence de touristes dans les rues. Mais les fondateurs de La Sandwicherie Williamsburg fourmillent de projets. Dès novembre, leur truck proposera des livraisons et sera ouvert toute la semaine (et non plus le week-end seulement). « On est le seul food truck français », observe Massire Diawara. Né aux États-Unis, il a fait une école hôtelière à Levallois et travaillé dans plusieurs restaurants en France et à New York. Il envisage déjà de lancer une deuxième Sandwicherie… et plus si affinités. « Les journées peuvent être difficiles, mais il n’y a rien de mieux que de travailler pour soi. Ça donne plus d’énergie quand on se lève le matin », confie-t-il.

Pour sa part, Laurent d’Antonio planche sur un deuxième projet. Il entend rouvrir un restaurant, Maison Provence, en lieu et place de son légendaire Pates et Traditions. « On va rallumer la flamme, glisse le Niçois. Le nouveau restaurant aura une surface plus grande,  une déco originale qui va impressionner la clientèle et des plats re-visités ». L’ouverture est prévue pour mars 2022.

Governors Island ouverte toute l’année à partir du 1er novembre.

C’est une première dans l’histoire de Governors Island. Le 1er novembre, l’île du sud de Manhattan sera ouverte aux New-Yorkais et le restera toute l’année, 7 jours sur 7, de 7am à 6:15pm. Jusqu’à présent, ses espaces verts fermaient et sa programmation culturelle s’arrêtait entre le 31 octobre au soir et le 1er mai. « Governors Island est une oasis pour les New-Yorkais depuis près de deux décennies, et je suis ravie qu’elle devienne désormais une destination en toutes saisons », a déclaré Vicki Been, adjointe au maire de New York en charge du logement et du développement économique.

Governors Island, bout de terre de 172 acres à dix minutes de ferry de Manhattan, a connu de grands aménagements ces dix dernières années, avec notamment la création d’un parc avec collines, baptisé « The Hills », pour y admirer la skyline de Manhattan à 20 mètres au-dessus de l’eau et un programme artistique et culturel – concerts de musique et festival de danse notamment – devenu très riche au fil des années. Près d’un million de visiteurs sont venus sur l’île en 2019, avant la crise sanitaire.

Présentée par la mairie de New York comme l’un des symboles de la renaissance post-pandémie de la ville, l’ouverture toute l’année de Governors Island s’accompagne de l’extension des horaires de ferry, seul moyen d’accès à l’île. A Manhattan, les ferries partent du Battery Maritime Building (10 South St.). A Brooklyn, ils quittent le Pier 6 du Brooklyn Bridge Park (intersection de Furman St. et d’Atlantic Ave.) et d’Atlantic Basin à Red Hook (intersection de Pioneer St. et de Conover St.). 3$ par adulte, gratuit pour les plus de 65 ans et les 12 ans et moins. Gratuit pour tout le monde les samedis et dimanches matin avant midi. Le port du masque est obligatoire durant la traversée.

À New York, les Français derrière le développement du foot à 5 étendent leur empire

Au départ, le foot, c’était plus une passion qu’un business pour Charles Lagayette et Jean-Damien Ladeuil. Le premier travaillait chez JP Morgan à Londres, le second dans le conseil au Boston Consulting Group à Paris. Six ans plus tard, les deux amis sont à la tête de neuf centres SoFive à travers les États-Unis, dont deux dans la région de New York. « Tout a commencé en 2015 avec l’ouverture d’un premier complexe à Carlstadt dans le New Jersey. Nous n’avions aucune expérience dans le secteur, mais on s’est rendu compte que le foot à 5 arrivait à maturité en Europe, au contraire des États-Unis où le soccer se développe à grande vitesse et les infrastructures manquent », explique Charles Lagayette.

Fondateur du Five en France, un des leaders du secteur, Jean-David Tartour a fait la même analyse avant d’ouvrir Socceroof à Brooklyn en 2018, un espace rooftop/bar qui dispose de dix terrains sur les toits de la ville. « Les nouveaux marchés du football sont l’Asie et les États-Unis. Les Américains se passionnent de plus en plus pour le soccer et le championnat local, la MLS, gagne en crédibilité »

Un business model différent de la France

Après trois ans d’expérience à New York, Socceroof a décidé de passer à la vitesse supérieure en septembre, en annonçant l’ouverture de deux nouveaux centres à Long Island City (Queens) et Crown Heights (Brooklyn). SoFive s’est d’abord développé dans la banlieue de Philadelphie en 2017 avant d’ouvrir l’année suivante un complexe dans le quartier d’East New York à Brooklyn, puis deux dans le Maryland en 2018 et 2019.

« Le bilan de Socceroof à New York est pour l’instant très positif en terme de business, même si l’activité est à la fois plus riche et compliquée qu’en France », résume Jean-David Tartour, qui est associé à Jérôme Meary sur l’affaire, un autre Français agent de joueur entre les deux pays. « En France, on faisait 90% de notre chiffre d’affaires sur le foot, et le reste sur le bar. Ici c’est 60% d’un côté et 40 de l’autre. L’aspect social avec bar, restauration et événementiel est primordial. Il faut penser l’espace comme un véritable lieu de vie, c’est pour ça qu’on a choisi cet endroit avec un grand rooftop et une belle vue sur Manhattan ». 

« Effectivement, nous avons également dû nous adapter en incluant une bonne partie de food & drinks dans notre offre à SoFive, confirme Charles Lagayette. Plus globalement, nous avons eu la chance de pouvoir compter rapidement sur la communauté hispanique, qui a des habitudes et une passion similaire à la nôtre en Europe. Il y a également une part très élevée de jeunes dans l’utilisation de nos infrastructures, par l’intermédiaire des clubs et des académies ». En France, les clubs jouent, pour la majorité, gratuitement sur des terrains municipaux alors qu’à New York, c’est souvent la foire d’empoigne pour trouver un stade disponible. « Nous accueillons notamment l’académie de Manchester City et des clubs locaux qui réservent leur terrain sur plusieurs mois », détaille Charles Lagayette.

Le rapport des Américains au football, ou plutôt au soccer, est également différent de l’autre côté de l’Atlantique. « En rentrant à Socceroof, vous tombez sur trois fresques représentant les maillots de Maradona, Pelé et Zidane. On me demande régulièrement qui sont ces joueurs... Ça peut surprendre au début, en réalité le foot est plus perçu comme un loisir que comme une passion inconditionnelle ici », raconte Jean-David Tartour. « Il faut s’adapter, éduquer, expliquer parfois les règles, les positions des joueurs sur le terrain, les équipes et joueurs professionnels à suivre. Mais on sent que l’aspect socio-culturel du foot est en train de prendre. » 

Des investisseurs solides pour passer la crise du Covid

L’épidémie liée à la Covid-19 a mis un coup d’arrêt aux activités de Socceroof et SoFive, obligés de fermer leurs portes à New York en mars 2020, avant de pouvoir rouvrir progressivement à partir de l’été. « On a essayé de traverser la période avec le plus de calme possible. Heureusement, nos investisseurs historiques ont vécu d’autres crises dans le passé, et ont pu nous donner beaucoup de conseils », explique Charles Lagayette.

SoFive a levé deux millions de dollars en 2015 pour son premier centre avec l’aide d’Alain Lebleu, un Français qui a fait fortune dans l’immobilier, et celle de l’ancien attaquant de Lyon puis des New York Red Bulls Peguy Luyindula. L’enseigne compte également quelques amis influents, comme l’ancien président des New York Red Bulls et de l’AS Monaco Jérôme de Bontin. Socceroof a réalisé deux levées de fonds pour ses trois centres à raison d’un million de dollars par lieu, auprès d’investisseurs tout aussi prestigieux comme le président du Medef Geoffroy Roux de Bézieux et l’ancien international passé par le Bayern Munich Bixente Lizarazu.

« La part du loyer à New York pèse beaucoup plus dans l’activité qu’en France. Il a fallu trouver des solutions avec notre bailleur pendant la crise qui, heureusement, nous a aidés », confie Jean-David Tartour qui travaille avec un consultant en immobilier pour négocier les prix et trouver de nouveaux lieux. « Il faut clairement être expert en immobilier pour réussir dans ce métier. Nous n’aurions rien pu faire sans l’aide précieuse d’Alain Lebleu », ajoute Charles Lagayette.

« La partie RH est la clé de cette industrie »

Les deux entrepreneurs ont pu également profiter des aides de l’Etat de New York pour s’en sortir pendant la Covid, avec l’obtention d’un PPP, un prêt aidé destiné au personnel. C’est d’ailleurs dans leurs collaborateurs que Lagayette et Tartour expliquent aussi la réussite de leur business. « L’expérience m’a apprise que les meilleurs managers de centres sont ceux qui ont commencé avec nous et ont grimpé les échelons petit à petit », estime le co-fondateur de SoFive. On est dans un domaine passion avant tout. Il faut d’abord des gens qui aiment ce qu’ils font et vivent le foot aussi intensément que nous ». Le manager de Socceroof, Jonathan Lupinelli, est lui aussi français et ancien joueur de haut niveau. « Ce sont les hommes qui prennent les décisions et font avancer le business, il faut donc savoir s’entourer », approuve Jean-David Tartour.

Socceroof veut continuer sa marche en avant en 2022 en ouvrant son quatrième centre au début d’année. « Il serait plus confortable de rester à New York car on connaît le marché et que notre enseigne est maintenant connue et crédible. Mais en même temps, on aimerait s’exporter dans une autre ville pour montrer qu’on peut le faire et valoriser notre marque ». Jean-David Tartour a coché les noms de Boston et Montréal, deux villes « froides » où un centre de foot à cinq en intérieur prendrait encore plus son sens.

L’enseigne SoFive vient, quant à elle, de s’associer au célèbre City Football Group, notamment propriétaire de Manchester City et du NYC FC, en devenant co-actionnaires de leurs quatre centres Goals situés dans le sud de la Californie. « Nous avons repris la gestion de leurs établissements, précise Charles Lagayette. Ils ont vu en nous cette expertise opérationnelle, de terrain. C’est une grande fierté de s’associer à un groupe si prestigieux, et de nous développer sur la côte Ouest. Nous sommes très ambitieux et ne comptons pas nous arrêter là. »

L’école Mark White à Houston reçoit le LabelFrancÉducation

L’école élémentaire Mark White vient de recevoir le LabelFrancÉducation au titre de son programme bilingue français, instauré il y a cinq ans. Une petite victoire pour l’établissement car cette reconnaissance, décernée par le ministère français des Affaires étrangères aux filières d’excellence bilingues francophones, est accordée à une école du système publique. Depuis son lancement en 2012, ce label a été attribué à 55 écoles aux États-Unis et 456 de par le monde.

Mis en place en 2016 au Texas, ce programme offre une immersion complète en français, de la petite maternelle au CM2, couvrant ainsi tout l’élémentaire. Un enseignement dispensé par des professeurs à 80% français et certifiés par l’éducation texane.

Deux classes de maternelle et CE1

« C’est un gage de confiance, une certification de la part du gouvernement français qui va nous permettre de renforcer notre programme, déclare Lisa Hernandez, la directrice de l’école. A l’heure actuelle, nous avons environ 200 enfants concernés sur un total de 650 élèves, soit un tiers des effectifs. Nous avons réussi à mélanger des Américains, des Français, des Francophones et aussi des étrangers. Une grande diversité ».

Depuis sa création, Lisa Hernandez a réussi à ouvrir deux classes de 20 élèves environ, de la petite section maternelle au CE1. Preuve de qualité, ce label est aussi un outil pour attirer encore plus de familles tout en ayant le soutien des autorités publiques texanes (ISD). « Notre objectif est d’avoir deux classes par niveau jusqu’au CM2 d’ici deux ans. Par la suite, nous envisageons d’étendre ce programme au collège afin d’offrir aux enfants la possibilité de poursuivre leurs études en français », ajoute-t-elle.

Création d’un collège en vue

Actuellement, les discussions se poursuivent sur la création d’un collège à Mark White ou sur un partenariat avec un collège existant. Ou encore sur l’idée d’orienter les enfants vers les établissements proposant un programme similaire. Fort du succès de son système, Lisa Hernandez n’entend pas en rester là et souhaite trouver l’endroit idéal pour agrandir son école.

« Notre vision est d’accroître le modèle et de l’intégrer dans le système publique, explique encore la directrice de l’école élémentaire. Nous travaillons activement avec l’administration et nous sommes confiants. C’est dans notre intérêt de préserver nos familles dans le futur et de faire grandir notre établissement ». Les résultats sont suffisamment convaincants pour espérer que l’aventure continue. Enfin, l’établissement envisage de développer des collaborations avec d’autres écoles françaises à travers le pays et d’établir une collaboration renforcée avec l’Agence Education Française à l’Etranger (AEFE).

Réouverture de la Légation de France à Austin

Après une fermeture de quatre années due aux importants travaux de rénovation, la Légation Française à Austin rouvre ses portes samedi 30 octobre. Le public pourra de nouveau visiter le musée d’histoire et arpenter les deux acres et demi du parc, arboré d’arbres indigènes et de jardins à la française. A cette occasion, des activités se tiendront toute la journée pour les grands et pour les petits.

Édifiée en 1841, cette demeure servait d’avant-poste diplomatique de la France à l’époque de la République du Texas. La remise en l’état de ce bâtiment, l’un des plus anciens de la capitale texane, redonne ainsi une nouvelle vie au musée qui proposera des expositions temporaires, un accueil plus large de la communauté locale et la promotion des histoires inédites du site. La compréhension de l’histoire de ce lieu comprend désormais des informations sur les peuples autochtones de la région, sur les Afro-américains et leur héritage lié à l’esclavage et sur l’histoire du quartier environnant de Robertson Hill.

La Légation de France affiche ainsi de nouveaux services dans le cadre d’une mission plus modernisée. Rénovée à l’identique, la demeure retrouve ses sols d’origine, ses foyers en pierre et ses revêtements muraux en toile de l’époque. L’accès extérieur a également été repensé permettant un plus large afflux de visiteurs. Le café Légation devrait également bientôt ouvrir ses portes pour les habitués du quartier ou pour les touriste de passage. L’entrée du musée reste, pour l’instant, gratuite. Renseignement ici 

Étudier en France après une scolarité aux États-Unis : salon en ligne gratuit

Après vos études à l’étranger, choisissez votre future école en France

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Tout au long de la semaine, nous vous proposons de découvrir une vingtaine d’établissements d’études supérieures français, à travers des présentations par catégories : commerce, cuisine et hôtellerie, ingénierie, audiovisuel et design, ou encore sciences politiques et relations internationales.

Rendez-vous en ligne du 15 au 19 novembre

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Un événement French Morning.

[Vidéo] Investissez dans l’achat revente de terrain aux USA avec Landquire

Lors d’un webinaire dédié aux investisseurs francophones intéressés par les États-Unis, Landquire vous a fait découvrir ses nouvelles opportunités en Joint Venture.

Contrairement aux offres historiques de Landquire “en portfolio”, ces nouvelles opportunités vous permettent d’être le seul investisseur à vous saisir d’une opportunité donnée, en général entre 1 à 6 parcelles pour un coût entre 50 et 120k dollars en moyenne par projet. L’investisseur récupère également 50% des profits.

Pierre Rizk de Landquire vous a également parlé du nouveau projet d’investissement “blockchain”, avec paiement en crypto monnaie à partir de $500.

Visionnez le replay sur notre chaine YouTube.

Pour plus d’informations, prenez un rendez-vous gratuitement avec Landquire : https://calendly.com/prizklq