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Bernard-Henri Lévy présente à Los Angeles son dernier livre et un documentaire

Bernard-Henri Lévy est de passage à Los Angeles pour présenter son dernier ouvrage « The Will to see : Dispatches from a World of Misery and Hope » aux éditions Yale University Press, une adaptation de la version française « Sur la route des hommes sans nom ». En amont du booktalk organisé le 31 octobre prochain au Wilshire Boulevard Temple (Glazer Campus) et de la projection du documentaire « The will to see », le 1er novembre à l’American Cinematheque, French Morning s’est entretenu avec le philosophe et écrivain.

Sorti en version française en mai 2021, le dernier ouvrage de Bernard-Henri Lévy vient de paraître en anglais. Il rassemble les reportages commandés en 2020 par Paris-Match, le quotidien italien La Repubblica, le magazine allemand Stern et le Wall Street Journal. Une série de voyages-enquêtes au moment où la crise sanitaire s’abattait sur le monde, qui emmène le lecteur dans le Nigeria de Boko Haram, au Kurdistan d’Irak et de Syrie, sur l’île de Lesbos et ses camps de réfugiés, en Libye, en Ukraine, en Afghanistan ou encore dans les régions de Somalie et du Bangladesh.

Huit pays en une année

« A travers ces reportages et ce livre, j’ai voulu rendre le monde des invisibles un peu plus visible, explique Bernard-Henri Lévy, et témoigner de la situation de régions de la planète oubliées. Pendant une année, j’ai sillonné huit pays, tenté de raconter la détresse des chrétiens d’Occident du Nigéria massacrés par les islamistes Fulanis ou l’enfer de Mogadiscio en Somalie, un pays soumis aux attaques permanentes, aux attentats-suicides des groupes terroristes. Des pays où nos soucis d’occidentaux nantis prennent une autre mesure. »

Accompagné d’une caméra, Bernard-Henri Lévy remet notamment les projecteurs sur le Bangladesh, cinquante ans après sa première venue en 1971 (alors Bengale oriental) pendant la guerre de libération contre le Pakistan, une région pour laquelle il joua un rôle dans la libération avant de participer à la construction de cette jeune nation au ministère de l’Économie et du Budget.

« Je n’ai pas tout reconnu ici. La géographie a profondément changé, les côtes ont reculé de centaines de mètres, certains quartiers ont été engloutis par la mer, raconte Bernard-Henri Lévy. J’ai vu ici les effets désastreux du réchauffement climatique et la grande misère qui l’accompagne. Au camp de réfugiés rohingyas de Cox’s Bazar qui compte plus d’un million de personnes, j’ai aussi vu la vaillance d’hommes et de femmes prêts à aider, à partager le peu qu’ils ont. Une humanité et une dignité d’une immense exemplarité ».

« Être là où peu sont »

Un autre reportage est consacré à l’île de Lesbos et au camp de Moria, avant l’incendie qui l’a ravagé en septembre 2020 dans un chapitre intitulé « The Devil made a Stop at Lesbos » (« Le Diable s’est arrêté à Lesbos »). Un récit poignant sur la situation sanitaire de milliers de réfugiés et le sort particulièrement cruel réservé aux enfants. « Des situations qui vous renvoient au désespoir humain mais où, malgré tout, la flamme de l’humanité brûle encore. »

Consacrant un premier chapitre, « My creed » (« Mes croyances »), à sa carrière et au sens de sa mission, Bernard-Henri Lévy explique ce qui conduit un philosophe et reporter de guerre à aller au bout du monde, à témoigner pour des guerres et des peuples laissés dans l’indifférence générale, revient sur les valeurs encore valides des rêves de l’internationalisme et sur son goût inépuisable de l’aventure.

« Je me bats pour gagner et pour convaincre en permanence, dit-il. L’idée de ce chapitre est de transmettre aux jeunes générations mon expérience, mes croyances, mon goût du voyage et surtout les raisons d’être dans l’action et l’engagement. En Occident, à Los Angeles comme à Paris, des organisations, des syndicats, des partis politiques sont là pour dénoncer et réparer. En revanche, peu nombreux sont ceux qui s’intéressent au sort de Mogadiscio ou du Nigeria avec l’extrême violence exercée par Boko Haram. Être là où peu sont, voilà le rôle d’un intellectuel ».

Le Franco-Belge Raphaël François, chef du nouveau Fanny’s à LA

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L’Academy Museum of Motion Pictures tient désormais sa table : Fanny’s. Aux commandes, le chef franco-belge Raphaël François, ancien de chez Hélène Darroze et également à la tête du bistrot français Tesse, à West Hollywood.

Avec un physique longiligne, une longue barbe bien fournie, Raphaël François incarne la nouvelle génération de chefs décomplexés. L’ouverture du café et restaurant Fanny’s, un hommage à la chanteuse d’Hollywood Fanny Brice brillamment interprétée par Barbra Streisand dans le film « Funny Girl » (elle obtint d’ailleurs un Oscar en 1969), et pour lequel il s’est associé aux restaurateurs Bill Chait (Tartine) et au sommelier Jordan Ogron, concrétise un projet lancé il y a plus de 4 ans et en partie retardé par la crise sanitaire.

Dessiné par le studio de design Commune, le décor ultra glamour de Fanny’s associe, à la perfection, le béton et le bois, pose un grand bar Art déco et dresse une dizaine de tables rondes, aux fauteuils et banquettes rouge carmin rappelant les plus beaux théâtres de Los Angeles. Sur les murs, les dessins de Konstantin Kakanias font revivre les stars du cinéma américain, et la lumière tamisée du soir est signée des experts Atelier de Troupe.

Du Cirque à Tesse

Partie cuisine, si la carte du café est volontiers casual – viennoiseries à la française au petit-déjeuner, ceviche, burritos mexicains ou boulettes de viande au déjeuner -, le chef souhaite sortir le grand jeu lors des dîners de Fanny’s qui seront lancés début novembre, en revisitant l’esprit des restaurants hollywoodiens des années 60. « Une idée naturellement inspirée par l’univers de l’Academy Museum, et qui renvoie à une période où les plats français et italiens étaient nombreux à la carte, explique Raphaël François. Un style old-school dining où l’on proposera une belle sole meunière, un steak au poivre ou une côte de bœuf en croûte de sel, et même des crêpes Suzette, un dessert que les stars commandaient à l’époque. »

Fraîchement installé à Los Angeles où il se déplace toujours en vélo – « et une fois ou deux par semaine en voiture » -, le chef connaît, depuis 6 ans, une ascension spectaculaire. Nommé en 2014 chef du Cirque, table huppée de Manhattan où officia Daniel Boulud, le Franco-Belge ouvre finalement à Washington D.C son premier restaurant, Le Desales (fermé depuis la crise du Covid 19). L’établissement connaît son succès avant l’inauguration de Tesse à Los Angeles en 2019, aux côtés de ses deux associés, un restaurant chic de West Hollywood où il invite la charcuterie française à table.

Une trattoria et un bar à cocktails en 2022

Né en Belgique, élevé entre Tournai et Lille, parisien et londonien un temps, Raphaël François réalise aujourd’hui son rêve. « Petit, je rêvais de Londres et de l’Amérique en écoutant les Beatles et les best-of d’Elvis Presley. A 13 ans, pour ma communion, je recevais comme cadeau un drapeau américain qui couvrait la moitié de ma chambre. C’est ici que j’ai envie de continuer à vivre, avec un autre rêve pour les années à venir : me rapprocher un peu plus de la nature. »

En attendant, d’autres défis s’ouvriront à lui, en ville. Autour de sa co-structure FOC Hospitality, le chef multiplie les projets. Dès février 2022, devrait s’inaugurer une nouvelle trattoria italienne et bar à cocktails à Hollywood. Deux autres restaurants sont prévus dans l’Arts District et un autre projet devrait naître à Highland Park.

Fort Lauderdale déroule le tapis rouge au cinéma français

Les amoureux du septième art français trépignent d’impatience. Le Fort Lauderdale International Film Festival (FLIFF) se tiendra du jeudi 4 au dimanche 21 novembre dans plusieurs cinémas de la ville. Au programme de cette 36ème édition : près de 140 longs-métrages, documentaires et courts-métrages indépendants, en provenance d’une quarantaine de pays, dont une vaste sélection tricolore.

Les cinéphiles pourront notamment découvrir « France » (samedi 6 novembre à 5:30pm et samedi 13 novembre à 7pm), un long-métrage signé Bruno Dumont qui dépeint la vie frénétique d’une vedette de la télévision, interprétée par Léa Seydoux, prise entre la célébrité et une spirale d’événements qui entraîneront sa chute.

Thierry Lhermitte, Ramzy Bedia et François-Xavier Demaison se donnent la réplique dans « Hommes au bord de la crise de nerf » (samedi 13 novembre à 5:30pm et mardi 16 novembre à 7pm), une comédie hilarante dans laquelle ils incarnent des hommes incompris se retrouvant embarqués dans une thérapie de groupe coachée par une femme.

Vous pourrez également vous dégourdir les zygomatiques en regardant « Un tour chez ma fille » (vendredi 12 et samedi 13 novembre à 7pm et dimanche 21 novembre à 1pm) avec Josiane Balasko qui campe le rôle d’une mère s’invitant chez sa fille aînée, jouée par Mathilde Seigner, pour quelques jours qui deviendront toutefois plusieurs semaines.

Sélectionné à la Semaine de la critique au Festival de Cannes, « Robuste » (dimanche 14 novembre à 5:30pm, samedi 20 novembre à 2pm et 7pm et dimanche 21 novembre à 3pm) est également à l’affiche de cet événement cinématographique. Premier film de Constance Meyer, cette comédie met en lumière Gérard Depardieu en star de cinéma vieillissante et désenchantée.

L’industrie cinématographique tricolore brillera aussi grâce à « Garçon chiffon » (dimanche 7 et mercredi 10 novembre à 7:30pm et samedi 20 novembre à 8:45pm), le premier long-métrage de Nicolas Maury. Consacré par la série « Dix pour cent », le quadra y tient le rôle principal, celui d’un jaloux maladif obsédé par sa petite personne, aux côtés d’une Nathalie Baye rayonnante.

Dans cette programmation s’ajoute « Petit Pays » (samedi 6 novembre à 3pm et mardi 9 novembre à 7pm), un film dramatique réalisé par Éric Barbier. Adapté du roman éponyme de l’auteur et musicien Gaël Faye, ce long-métrage narre l’histoire d’un adolescent obligé de fuir le Burundi, son pays natal, en raison de la guerre civile et du génocide rwandais.

Catherine Frot est quant à elle l’héroïne du long-métrage « La fine fleur » (jeudi 18 novembre à 7:30pm et samedi 21 novembre à 5pm), une comédie de Pierre Pinaud dans laquelle l’actrice française incarne une fleuriste passionnée à la tête d’une entreprise au bord de la faillite.

Durant ces 18 jours de festivités seront par ailleurs projetés « Tokyo Shaking » (jeudi 11, jeudi 18 et vendredi 19 novembre à 7pm) d’Olivier Peyon, dont l’intrigue se déroule lors de la catastrophe de Fukushima, « Mica » (dimanche 14 et vendredi 19 novembre à 5pm) d’Ismaël Ferroukhi, qui retrace le parcours émouvant d’un enfant en situation précaire, ainsi que « Le Discours » (samedi 20 novembre à 2:30pm et dimanche 21 novembre à 7pm), une adaptation du roman du même nom de l’auteur de bandes dessinées Fabrice Caro.

Le Fort Lauderdale International Film Festival présentera également le court-métrage « Le Truc » (jeudi 11 novembre à 12pm et 3pm et mercredi 17 novembre à 3pm) d’Olivier Sadock, qui traite de la complexité des relations amoureuses.

A Doral, une nouvelle classe de maternelle bilingue français-anglais

L’offre scolaire en français s’enrichit en Floride. Implanté à Doral près de l’aéroport de Miami, l’établissement public Downtown Doral Charter Elementary School, l’équivalent de l’école primaire, a ouvert à la rentrée sa première classe maternelle bilingue français-anglais.

« Nous sommes ravis d’avoir été approchés par le gouvernement français qui cherchait un nouvel établissement afin d’enrichir la communauté éducative française de Floride », s’enthousiasme Jeannette Acevedo-Isenberg, la directrice de la Downtown Doral Charter Elementary School. 

Avec l’ouverture de cette nouvelle section bilingue, son école publique devient ainsi le onzième établissement floridien à dispenser un enseignement général – totalement ou en partie – en français. « Nous avions déjà un programme bilingue en espagnol mais aussi en portugais, précise-t-elle. Nous sommes convaincus que c’est une véritable chance de donner à nos élèves la possibilité d’apprendre une autre langue et d’explorer une culture différente ».

Actuellement dispensé auprès d’une vingtaine d’élèves de kindergarten (grande section de maternelle) par l’enseignante française Marine Froissard, ce cursus scolaire permet de suivre des matières enseignées dans la langue de Molière comme les mathématiques ou encore les sciences. « Nous organiserons également quelques événements afin d’immerger nos élèves dans la culture française », souligne Jeannette Acevedo-Isenberg qui espère, par ailleurs, étendre progressivement cette filière bilingue français-anglais jusqu’au 5th grade (CM2).

French Expat : Paul (Asie Centrale, Afghanistan), à la découverte des cultures perses

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Aujourd’hui, on va raconter deux histoires. Deux histoires dans la grande : on va parler vélo et Afghanistan. Imaginez une envie irrépressible de faire quelque chose d’extraordinaire, de vous dépasser, de vous retrouver seul face à vous-même. C’est le pari un peu fou que Paul Vercoustre a fait quand il a quitté son CDI confortable à Paris pour traverser l’Asie Centrale à vélo, en un an. Stoppé net par le confinement en Inde, il se met à chercher du travail. Et le voilà en Afghanistan quelques mois plus tard.
Aujourd’hui on parle voyage mais aussi amour profond pour une culture et un mode de vie que l’on ne soupçonne pas toujours aux travers les multiples filtres occidentaux.
Belle écoute !
Pour retrouver Paul en ligne, rendez-vous sur son compte instagram : @Paul_Vercoustre
À la fin de chaque épisode, nos invités nous proposent de découvrir leur ville/pays d’adoption en partageant leur top 3 des choses à faire, voir, sentir ou goûter. Pour Kaboul, les lieux touristiques ne sont pas nombreux, Paul nous a donc recommandé deux choses en rapport avec la culture et la gastronomie de l’Afghanistan :
  • À ramener en cadeau de Kaboul, Paul vous conseille les tapis afghans. Faits à la main dans diverses régions du pays, ils sont très colorés et représentent très bien le savoir-faire authentique du pays. De vraies œuvres d’art. D’ailleurs, Paul les aime tellement qu’il en ramené lors de son évacuation en urgence de Kaboul cet été malgré leur poids!
  • À goûter sur place, le Kabuli Palaw est un plat épicé à base de riz, de carottes, de raisins et de morceaux de viande de kebab. Un délice pour les non-végétariens.
  • Bonus : La musique iranienne est très présente en Afghanistan, une belle façon de découvrir une autre facette de l’Asie Centrale.
Production :

Les conditions d’entrée aux Etats-Unis à partir du 8 novembre

La Maison Blanche a précisé les conditions d’entrée sur le sol américain à partir du lundi 8 novembre, date de la levée du travel ban. Lors d’une conférence de presse téléphonique, ce mardi 26 octobre, le département d’Etat a donné les détails sur les vaccins acceptés, les tests exigés et les exemptions. Tout est désormais clair, sauf pour les ex-malades du covid.

« Les voyageurs doivent être entièrement vaccinés », a rappelé d’emblée Douglass Benning, secrétaire adjoint au département d’Etat. Les vaccins acceptés sont ceux autorisés par l’Agence américaine du médicament (FDA) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Pour les Français, Pfizer/BioNTech, Moderna, Janssen (Johnson&Johnson) et AstraZeneca. Et « le mélange des doses de vaccin est accepté », a précisé le Dr Cindy Friedman, l’une des responsables de l’agence de santé publique (CDC) participant à la conférence téléphonique. Les Français qui ont donc reçu des doses de vaccin différentes, rappels compris, auront le droit d’entrer aux Etats-Unis.

Un simple test covid négatif pour les moins de 18 ans 

« Il y aura très peu d’exemptions », a encore prévenu le Dr Friedman. Les enfants et adolescents de moins de 18 ans n’auront pas à montrer leur statut vaccinal mais un test négatif de moins trois jours sera exigé, sauf pour les moins de 2 ans pour lesquels aucune condition n’est requise. Les jeunes constituent une catégorie de la population préoccupante pour les autorités américaines : un quart des nouveaux cas de covid avaient moins de 18 ans la semaine dernière aux Etats-Unis..

D’autres exemptions concernent les employés du gouvernement américain devant voyager d’urgence ou encore les membres d’organisations humanitaires. Si ces ressortissants étrangers, bénéficiant d’une exemption établie par les autorités américaines, ne sont pas vaccinés, ils devront fournir la preuve d’un test covid négatif réalisé dans un délai d’un jour seulement avant leur départ. Ce sera le cas également pour les citoyens américains non vaccinés, âgés de plus de 12 ans.

La nécessité d’être « totalement » vacciné est répétée à l’envi par l’administration américaine, soit deux semaines après voir reçu les deux doses de Pfizer/BioNTech, Moderna et AstraZeneca ou la dose unique de Janssen. Ce qui exclut, de fait, les personnes qui ont contracté le virus du covid et qui n’ont reçu qu’une seule dose de vaccin. Sans spécifiquement le préciser – malgré la question posée lors de la conférence téléphonique – la Maison Blanche sous-entend qu’elle ne considère pas le schéma vaccinal achevé pour ces anciens malades du covid ayant reçu qu’une dose de vaccin après leur convalescence. À moins que les compagnies aériennes fassent preuve de souplesse.

Vérifications effectuées à l’embarquement

Car tout reposera sur les personnels des transporteurs aériens. C’est à eux qu’incombera l’essentiel de la vérification de la conformité des règles sanitaires, selon les directives de l’administration américaine. À l’embarquement, ils devront regarder les documents prouvant le statut vaccinal et la validité du test covid, et vérifier l’identité et l’âge des voyageurs. Ces documents doivent venir de « sources officielles », précise encore les autorités américaines, « être issus soit du gouvernement soit d’une agence publique du pays d’origine », a ajouté le Dr Friedman.

Les compagnies aériennes devront également recueillir les informations sur les passagers, telles que les noms, dates de naissance, numéros de téléphone, adresses électroniques et adresses aux États-Unis, informations qu’elles conserveront pendant 30 jours au cas où elles devraient « assurer le suivi des voyageurs qui ont été exposés aux variantes du covid ou à d’autres agents pathogènes », précise l’administration Biden.

D’ici au 8 novembre, le gouvernement américain conseille de vérifier, avant de prendre son billet d’avion, les conditions d’entrée spécifiées sur le site de chaque compagnie aérienne et sur celui du département d’Etat.

Avec L’Ardente, le chef David Deshaies met le feu à Washington

David Deshaies a dû attendre quelques mois de plus avant d’ouvrir son immense restaurant L’Ardente, qu’il définit de « glam italien », au cœur du quartier moderne de Shaw, au 200 Massachusetts Avenue à Washington DC. Depuis le mardi 5 octobre, le feu ardent de l’immense four à pizza ne se tarit pas et le nouveau-né du chef étoilé est bondé.

« L’Ardente, c’est un restaurant chic où l’on mange des pâtes fraîches et des bonnes pizzas ». David Deshaies résume lui-même, en quelques mots, les secrets de son nouvel établissement qu’il a ouvert avec son partenaire à Unconventional Diner, Eric Eden. Avec un nom qui sonnera autant dans les oreilles des Français que des Américains, le chef français a souhaité rappeler le feu ardent, la passion. « Tout ce qui me caractérise », continue le chef originaire de Sevré dans le Pays de la Loire.

Les pizzas sont cuites au feu de bois. Crédits : L’Ardente.

Il est vrai que David Deshaies s’électrise lorsqu’il évoque les lustres en verre soufflés de Morano venus tout droit d’Italie, les rideaux signés Missoni, le décor glamour des banquettes en cuir et l’immense four à pizza qui parfume la salle de 180 couverts. L’idée lui est venue des années plus tôt, avec son épouse, en Espagne. « Pendant notre lune de miel, nous nous étions arrêtés à Saint-Sébastien et je me souviens d’un restaurant avec une grande cheminée où une cuisse de bœuf rôtissait en face de nous », raconte-t-il.

Un menu inspiré des grands classiques italiens 

Ici, tout est cuit au feu de bois. « Je suis allé en Italie pour faire des recherches. Après être revenu de Naples, je savais que je voulais cuisiner des pizzas italiennes. Mais je trouvais qu’elles manquaient de personnalité alors j’ai rajouté ma touche. » Une note bien française, puisque le chef cuisine ses pizzas au levain. Les pâtes sont confectionnées sur place. « Je voulais faire un restaurant qui a du sens. On mangera toujours ces plats dans vingt ans », estime le passionné de nourriture italienne.

D’ailleurs, l’essentiel du matériel vient du pays à la Botte. « C’est un petit challenge d’ouvrir un restaurant italien », s’enthousiasme celui qui a fondé le restaurant de brunch Unconventional Diner, couronné par un Rammy Award en 2019 et qui a été nommé « Chef de l’année » à DC. David Deshaies n’en est pas à son coup d’essai. Le chef a travaillé plusieurs années pour des restaurants étoilés en France, avant de croiser la route du célèbre chef français Michel Richard. 

Bucatini alla Carbonara. Crédits : L’Ardente.

Pour le menu, L’Ardente sort de ses cuisines des classiques directement inspirés des grands crus italiens, comme les célébrissimes Bucatini alla Carbonara, délicieuses et fondantes ou encore la pizza Margarita avec une pâte fine, à l’italienne. Des plats au goût d’Italie qui font voyager jusqu’à Naples, avec par exemple les Calamarata Nera au homard, ou les spaghettis alla chitarra, originaires des Pouilles pour les connaisseurs.

La Panne Cotta Ricotta au citron avec sa sauce parfumée à l’avocat. Crédits : L’Ardente.

Mais les cuisines de David Deshaies réservent des surprises et des recettes uniques, comme la surprenante pizza Fun-Guy. Mention spéciale pour la Panne Cotta Ricotta au citron avec sa sauce parfumée à l’avocat. David Deshaies pense déjà à l’avenir du restaurant, il souhaite ouvrir un patio au printemps 2022, qui pourra accueillir jusqu’à 100 couverts. L’Ardente est une adresse unique et apporte une touche culinaire dans ce quartier de la capitale en pleine mutation.

Le Club Med fait le pari de Snowbasin dans l’Utah

Implanté en Floride à Sandpiper Bay, dans les Caraïbes et au Mexique, le Club Med prépare son retour dans l’ouest des États-Unis. Le groupe français a prévu d’ouvrir un hôtel à Snowbasin dans l’Utah, dans le cadre d’un vaste programme de rénovation de cette station de ski qui ne compte jusqu’à présent aucune infrastructure de logements. Le Club Med sera le premier à y installer un hôtel, d’ici à décembre 2024.

L’entreprise américaine East West Partners figure aussi parmi les acteurs engagés dans ce projet de refonte de la station, avec la création de logements et de commerces. « Nous sommes heureux d’annoncer ces nombreuses évolutions, tant pour nos clients locaux que pour les touristes qui auront désormais la possibilité de séjourner sur place », a déclaré Davy Ratchford, le directeur général de Snowbasin, lors d’une réunion locale dont le but était d’expliquer le projet d’expansion du site.

Dans la presse locale, Eileen Kett, vice-présidente senior du développement du Club Med, a souligné que « Snowbasin possède une excellente réputation ». À l’horizon 2025, cette station, située à moins d’une heure au nord de Salt Lake City, aura entièrement changé de visage.

Accès direct aux pistes de ski

Pour son implantation, le Club Med prévoit la construction d’un hôtel de 300 chambres pour les touristes et de 120 chambres pour les employés du complexe. Plusieurs équipements seront compris dans le projet : un parking souterrain, une piscine, trois restaurants et des terrains de pickleball, ce sport très en vogue aux États-Unis. L’ensemble sera localisé sur l’actuel parking Wildcat et non loin du day lodge, où les clients peuvent actuellement se reposer et se restaurer.

Le futur complexe du Club Med permettra aussi d’accéder directement aux pistes en utilisant les remontées mécaniques Littlecat Express, dont la modernisation figure également au programme. Davy Ratchford a précisé que le choix du Club Med s’était fait naturellement, car le groupe, dirigé par Henri Giscard d’Estaing, remplissait pleinement les critères du projet avec une clientèle familiale qui réserve généralement des séjours d’une semaine et qui reste sur place pour profiter des infrastructures.

« Nous sommes ravis d’apporter notre expérience du all-inclusive aux États-Unis en nous associant à Snowbasin et à son complexe de renommée mondiale. Nous sommes impatients de présenter cette région à notre clientèle internationale et d’y apporter notre savoir-faire », a déclaré Carolyne Doyon, P.-D.G. de Club Med Amérique du Nord et Caraïbes.

Dans cette petite ville américaine, Alstom est sur de bons rails

Les sous-marins divisent la France et les États-Unis, mais pas les trains. C’est, en tout cas, le sentiment que l’on a quand on se balade dans les rues cossues de Hornell, une petite bourgade de 8 000 âmes près de la frontière canadienne.

C’est ici, dans ce haut-lieu d’érables qui donne tout son sens à l’expression « Small Town America », que la compagnie française de transport Alstom a ouvert une usine en 1997. Ce faisant, elle a apporté une petite touche tricolore à cette commune rurale au pied des collines du nord de l’État de New York. Le magasin de meubles du coin, Davidson’s, datant de 1876, souhaite la « bievenue » (sic) à ses clients français sur une affiche où figure aussi une Tour Eiffel et les bannières française et américaine. Non loin, un drapeau tricolore est accroché dans l’entrée d’une maison.

Entre Hornell et le train, deux siècles d’histoire

Dans son bureau sur Main Street, Jim Griffin a également un drapeau français. Cet octogénaire, véritable légende locale, fut pendant près de cinquante ans le responsable de l’agence de développement industriel de la ville. C’est lui qui a convaincu Alstom de s’installer à Hornell. « C’est ma plus grande réussite, reconnaît-il. Je suis très fier d’avoir continué à miser sur le rail pour le développement de la commune ».

Jim Griffin dans son bureau

Car entre Hornell et le train, l’histoire dure depuis presque deux siècles. Située à un point de jonction le long de l’ancienne Erie Railroad, une ligne gigantesque qui fila au XIXe siècle entre la banlieue de la ville de New York, au sud, et le Lac Erie, au nord, elle a vu fleurir des ateliers de maintenance et d’autres services associés au chemin de fer. Les ateliers emploient notamment des fermiers de tout le comté de Steuben, dont l’éthique de travail et la débrouillardise n’étaient pas de trop pour réparer les trains.

La faillite de l’Erie Railroad

Au pic de l’activité, la commune comptait 15 000 habitants, liés d’une manière ou d’une autre au rail. Le 15 de chaque mois, jour de paie, les nombreux commerces de Main Street, l’artère principale de Hornell, restaient ouverts plus longtemps pour permettre aux employés de dépenser leur argent. « Il y avait un nombre très élevé d’églises et de bars par tête ! Tout le monde se connaissait et s’entraidait en cas de besoin. Les cheminots étaient une grande famille. Nous travaillions dur. Nous ne le faisions pas pour l’argent, mais parce que nous étions fiers de notre activité », se souvient Eugene Baker, un ancien employé de l’Erie Railroad, rencontré au musée de l’Erie à Hornell. Ce repaire de passionnés du rail, abrité dans l’ancienne gare de la ville, est bourré d’objets (uniformes, trains électriques, journaux…) qui retracent cette longue et riche épopée ferroviaire.

Collette Cornish et Eugene Baker au Hornell Erie Depot Museum / ab

Quand « l’Erie » a fait faillite dans les années 1970, en partie à cause de la concurrence de l’automobile, Hornell a perdu un peu de son identité. « Notre Downtown s’est vidé de ses petits commerces car il y avait moins de gens en ville. Des maisons ont été vendues. Beaucoup d’habitants sont partis », ajoute Collette Cornish, l’historienne de Hornell. Les ateliers ferroviaires qui firent la fierté de cette railroad community ont été ballotés de repreneur en repreneur, laissant un goût amer dans la bouche des habitants qui avaient passé leur vie à y travailler, souvent comme leurs parents et grands-parents avant eux.

Premier employeur de la ville

Pour Jim Griffin et le maire Shawn Hogan, aux affaires entre 1985 et 2017, il était hors de question pour autant de tourner le dos au rail. « Le chemin de fer est dans notre sang », insiste le premier. Après un énième abandon des ateliers, il part à la recherche d’un nouveau repreneur sur Internet. Il découvre alors GEC-Alsthom, le nom de l’entreprise à l’époque. « Je n’avais jamais entendu parler d’eux, mais j’ai vu qu’ils avaient fait plus de trains que n’importe quel autre constructeur au monde. Ils n’avaient pas non plus d’opérations aux États-Unis. Quand ils ont accepté de venir en 1997, je me suis dit : mon Dieu ! C’est énorme ! ».

Depuis, Alstom est restée fidèle à Hornell, même dans les moments difficiles. Premier employeur de la ville, l’entreprise fait travailler 800 personnes dans ses ateliers. Elle y fabrique, entre autres, les vingt-huit TGV nouvelle génération commandés en 2016 par Amtrak, la compagnie nationale américaine. Les rames sont testées sur un circuit voisin qu’Alstom a fait construire. Elle a récemment reçu 3,4 millions de dollars de la part du gouvernement fédéral, avec un coup de pouce du sénateur de New York Charles Schumer, pour bâtir une nouvelle usine dans le nord de la ville. Celle-ci accouchera des rames du train de Chicago, Metra, et permettra la création de 250 emplois. Montant du contrat: 1,8 milliards de dollars.

Retour des commerces et nouveaux logements

En outre, pour respecter la règlementation relative à la fabrication américaine des équipements de transports, Alstom a fait venir dans cette région pauvre et rurale de l’État de New York certains de ses fournisseurs internationaux, comme le français Compin, chargé de la fabrication des sièges des nouveaux trains d’Amtrak. En ville, les commerces reviennent. De nouveaux logements sont sortis de terre pour faire face à l’accroissement de la population. Un hôtel, le premier à Hornell, doit également ouvrir ses portes prochainement.

Un petit contingent de Français expatriés figure au sein de la trentaine de nationalités du site de Hornell. Olivier Colson, le directeur de l’approvisionnement, en fait partie. Il est arrivé en 2015 avec sa femme et ses trois enfants. « J’avais le choix entre Dubaï, l’Afrique du Sud, la Russie. Mais j’ai choisi Hornell pour la qualité de vie, explique-t-il. Les gens sont très accueillants. Ils savent que l’expertise nécessaire pour la réalisation des projets n’est pas toujours disponibles en local ». Il a eu un quatrième enfant depuis son installation. « Je ne pensais pas rester plus de trois-quatre ans à Hornell, mais mes enfants se sont américanisés et je suis en processus de carte verte, dit-il. C’est un pays magnifique ».

[Webinaire] L’immigration américaine et la fin des interdictions de voyage dues à la Covid : et maintenant ?

Rejoignez-nous mardi 2 novembre à 12pm ET pour une session d’une heure couvrant les dernières informations en matière d’immigration américaine, suite à la fin des interdictions de voyage dues à la Covid-19.

Cette session vous donnera des conseils pratiques sur les mesures que vous devriez prendre maintenant pour augmenter vos chances de succès pour obtenir un visa américain et entrer dans le pays.

Deux experts aborderons les sujets suivants :

– Sujets brûlants pour les visas de travail et comment développer votre entreprise aux États-Unis

– Dernières nouvelles sur le parrainage familial

– Ce qui est nécessaire pour entrer aux États-Unis

– Situation actuelle dans les consulats américains : quand dois-je commencer à planifier et comment puis-je obtenir un rendez-vous ?

– J’ai été bloqué en dehors des États-Unis : comment puis-je y retourner ?

Rendez-vous mardi 2 novembre à 12pm ET · 11am CT · 9am PT

[Inscription gratuite]

Ron Matten et Arthur Deucher Figueiredo répondront à vos questions en direct.
Vous pouvez également nous les envoyer en amont à : [email protected]

Note : ce webinaire aura lieu intégralement en anglais

« BOOOM! », le festival BD francophone de la côte Ouest américaine

[Agenda partenaire] BOOOM! est le festival de la BD à ne pas manquer, organisé par Made in France. Parrainé par Jean Bastide, illustrateur de Boule et Bill et d’Idéfix. Personne ne peut résister à son appel. 

Cette année, Pascal Gros, invité vedette, nous promet du rire et de la dérision. Célèbre dessinateur de presse, notamment pour l’hebdomadaire Marianne, il a le don de transmettre des messages forts à travers son crayonné si explicite. Il sera accompagné de Damien Glez, dessinateur de presse franco-burkinabé ou encore de Nadia Khiari et de son célèbre chat Willis from Tunis

Hourra ! Les femmes sont à l’honneur avec Claire Bouilhac, Laetita Coryn, et Sandrine Revel, illustratrice des Chroniques de San Francisco et bien d’autres.

Des ateliers pour les adultes mais également pour les jeunes seront au programme, avec Marguerite Abouet, auteure d’Aya de Yapoungo et d’Akissi. Au rendez-vous aussi Jacques Goldstyn et Julien Paré-Sorel, de quoi réjouir les plus jeunes.

Oh là là ! Mais le jour J approche puisque le festival débutera le 5 novembre et sera 100% en ligne alors vite : on clique et on s’inscrit

Plein de surprises vous attendent ainsi que des expositions itinérantes. 

Scoop ! JUL, scénariste de la bande dessinée Lucky Luke, sera jury du célèbre concours BOOOM! qui a lieu du 11 octobre au 20 novembre. Alors à vos crayons les amis, c’est le moment de montrer votre talent en préparant une planche BD sur le thème « Un cow-boy dans ta ville ». Le concours est en partenariat avec l’EFSAC de Sacramento et Lucky Comics, et s’adresse aux enfants de 7 à 16 ans. 

Made in France est une association à but non lucratif ayant pour mission de promouvoir la culture francophone et la langue française. 

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Les rendez-vous du patrimoine et de la mobilité franco-américaine : quid de l’actionnariat salarié

[Agenda partenaire] Bank of the West/ BNP Paribas et Deloitte TAJ ont le plaisir de vous proposer une série de webinaires intitulée « Les rendez-vous du patrimoine et de la mobilité franco-américaine ».

Ces webinars sont destinés à vous apporter :
– un éclairage concret sur votre situation internationale.
– un décryptage de l’actualité patrimoniale et fiscale, américaine et française, à l’aide de professionnels des sujets abordés.

Pour débuter cette deuxième saison, Bank of the West/ BNP Paribas et Deloitte TAJ ont choisi de traiter de l’impact de la mobilité internationale sur l’actionnariat salarié. BSPCE, Stock-options, plan d’épargne entreprise, autant d’outils de fidélisation des employés qui peuvent être mis à mal par une expatriation sans être anticipés.

Des experts viendront apporter leur regard sur les différents aspects fiscaux et patrimoniaux entrant en compte dans la gestion de cet actif particulier.

Parmi les thèmes abordés :

– Quel lieu d’imposition pour des plans accordés avant l’expatriation ?
– Quel fait générateur de l’imposition ? Différences France et US ?
– Quel traitement fiscal en fonction du pays d’acquisition et de cession ?
– Quel impact des prélèvements sociaux et autres cotisations sur des plans acquis dans un pays et cédés dans l’autre ?
– Quelles stratégies de levées et de cession à mettre en place en fonction du pays de résidence ?

Les invités et spécialistes :
– Julie Reynier, avocate et Partner chez Deloitte TAJ, spécialiste de la mobilité internationale, Lyon
– Allan Menini, fiscaliste et Manager chez Deloitte TAJ, spécialiste de la mobilité internationale, Lyon
– Yoann Brugiere, Partner et fondateur d’Orbiss, CPA/ Expert-comptable, spécialisé en questions franco-américaines, NYC
– Margaux Buridant, International Wealth Strategist chez Bank of the West, NYC
– Thomas Simonney (Moderateur), Head of International Clients chez Bank of the West, San Francisco

Rendez-vous vendredi 5 novembre à 9am PST / 12pm EST en vous inscrivant ici :  https://us02web.zoom.us/webinar/register/WN_L9lnT0mzTeWloVWgjNa7eg

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