Accueil Blog Page 311

Un concert entre amis au Carnegie Hall pour Angélique Kidjo

Angélique Kidjo ne fait pas les choses à moitié pour son retour sur la scène de Carnegie Hall. La chanteuse a convié quelques amis pour son concert du vendredi 5 novembre dans la salle mythique de Midtown.

Lauréate de quatre Grammy Awards et ambassadrice de bonne volonté pour l’UNICEF, la Béninoise a rameuté Josh Groban (« You are loved », « You Raise me Up »…), Andra Day (« Rise Up »), Cindy Lauper, Philip Glass, le duo de hip hop Earthgang et le saxophoniste franco-libanais Ibrahim Maalouf pour l’occasion.

Mélange de musique africaine, jazz, R’n’B et d’autres styles, ce nouveau spectacle est inspiré de l’album « Mother Nature » de l’artiste, fruit d’une collaboration avec plusieurs musiciens du monde entier bouclée lors du confinement de 2020. Selon le programme, l’événement explorera en musique les liens entre la nature et l’humanité et rendra hommage à la résilience des New-Yorkais.

Moi Impat : Physiothérapeute en France ou au Royaume-Uni, rien à voir

0

Dans la démarche de retour de Maud Cioffi, notre 76ème invitée, récemment rentrée, se dessinaient deux souhaits : pouvoir relancer sa carrière de physiothérapeute en France et ne pas vivre sa retraite en Angleterre. Ces deux paramètres entérinés, c’est à Saint-Germain-en-Laye, en banlieue parisienne, qu’elle a décidé de poser ses valises pour y démarrer une seconde carrière.

Une fois passé le pensum de la paperasse, Maud commence à réorganiser sa nouvelle vie au milieu d’une communauté plutôt internationale. Comme une continuité.

https://www.spreaker.com/user/10781102/pad_45

Investir dans l’immobilier en France : qu’est-ce que le déficit foncier et comment l’optimiser ?

[Article partenaire]

Qu’est-ce que le déficit foncier d’un investissement locatif ?

S’il y a bien une chose sur laquelle les propriétaires immobiliers s’accordent, c’est la possibilité d’optimiser fiscalement leur investissement. Si certains mécanismes de  défiscalisation sont bien connus, d’autres méritent de gagner en notoriété, comme le déficit foncier. Ce procédé permet aux investisseurs souhaitant se constituer un patrimoine de réduire leur imposition. On vous aide à comprendre tout le dispositif du déficit foncier dans le cadre de votre investissement locatif.

Déficit foncier : comment ça fonctionne ?

Le déficit foncier est la situation dans laquelle le propriétaire d’un appartement ancien ou d’un immobilier locatif en France se trouve lorsque les charges qu’il supporte (travaux de rénovation, charges d’entretien, de copropriété, primes d’assurances, intérêts d’emprunt, taxe foncière…) sont plus importantes que les loyers qu’il perçoit.

La situation est plutôt courante lorsque le détenteur d’un immobilier locatif en France entreprend des travaux de réparation dans un logement, tout en sachant que seules les dépenses relatives à des travaux d’entretien, de réparation et d’amélioration sont déductibles.

Le déficit foncier imputable sur le revenu global

Le déficit foncier est, sous certaines conditions, imputable sur le revenu global, avec un plafonnement maximum à 10 700€ par an. Le bien doit cependant être loué jusqu’au 31 décembre de la troisième année qui suit l’imputation du déficit. Le surplus de charges (au delà des 10 700€), ainsi que la fraction du déficit résultant des intérêts d’emprunt sont, quant à eux, imputables sur les revenus fonciers des dix années suivantes.

Il permet donc de ne pas être imposé sur son revenu foncier à hauteur des charges que l’on supporte, voire de payer moins d’impôts sous certaines conditions. Dans le cas d’un investissement locatif, ce procédé, qualifié de « niche fiscale », permet donc aux propriétaires d’un appartement en location de valoriser certaines de leurs charges en les déduisant de leurs revenus fonciers.

Comment bénéficier du déficit foncier ?

Conditions d’application

Avant de pouvoir profiter des nombreux avantages fiscaux du déficit foncier et de réduire votre niveau d’imposition, il est nécessaire de respecter certaines conditions d’application. Tout d’abord, il est impératif de réaliser un investissement immobilier locatif.

Suite à votre investissement dans l’immobilier locatif, d’autres conditions s’appliquent. Le logement doit par exemple être destiné à la location meublée et affecté à l’usage d’habitation principale ou secondaire du locataire pour une durée de 3 ans minimum. Le propriétaire doit être sous le régime réel (et non sous régime micro-foncier).

Déficit foncier et charges déductibles

Toutes les charges ne sont pas déductibles des revenus et ne participent donc pas au déficit foncier.

Parmi les frais et charges imputables pour la détermination du déficit foncier on retrouve :

– Les charges non financières liées à l’exploitation du bien immobilier : honoraires d’agences, cotisations d’assurances (incendie, dégât des eaux, assurance loyers impayés, assurance vacance locative…), charges de copropriété (dépenses de maintenance, de fonctionnement, d’équipement des parties communes de l’immeuble, de travaux…), impôts et taxes liés au bien loué (taxe foncière, taxe d’équipement…), dépenses acquittées pour le compte des locataires et restant définitivement à la charge des propriétaires, frais de procédure pour le règlement de différends liés au bien loué (honoraires d’avocat, huissier, notaire…)

– Les charges liées aux travaux : travaux de réparation et d’entretien, travaux d’amélioration apportant un équipement ou élément de confort nouveau, dépenses

A noter : les dépenses correspondant à des travaux de construction, reconstruction ou agrandissement ne sont pas déductibles.

– Les charges financières : intérêts d’emprunt pour l’acquisition du bien mais aussi intérêts d’un prêt effectué dans le cadre de travaux de réparation ou d’amélioration de celui-ci, frais associés aux intérêts (frais de dossier, frais de garantie, cotisations assurance emprunteur…).

Investissement Locatif a une parfaite connaissance du marché immobilier en France et propose à ses clients d’investir dans l’ancien en LMNP. Les chasseurs immobiliers sont toujours à la recherche de bonnes affaires. Ils interviennent partout en France depuis près de 10 ans avec 500 projets par an. Ils vous accompagnent de la recherche du bien jusqu’à la mise en location, et vous conseillent sur le choix du régime fiscal de façon à vous garantir la meilleure stratégie. Contactez-les pour lancer vos projets.

—————-
Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

« L’Âge d’Or » au Valley Film Festival le 6 novembre

0

Le Samedi 6 novembre, le Valley Film Festival, festival du cinéma indépendant organisé depuis 2001 à Los Angeles et premier festival du film de la vallée de San Fernando, ouvrira sa 21ème édition en mettant à l’honneur le film français, « L’Âge d’Or ».

Ce premier long-métrage de la réalisatrice Jenna Suru – également Directrice de la programmation du Paris International Film Festival – est une plongée dans les années 1960 sur fond de rencontre amoureuse entre un producteur originaire de Los Angeles et une jeune actrice parisienne qui débute. Peu à l’aise dans leur époque, le duo se retrouve à Saint-Tropez, en pleine ébullition artistique, pour écrire un nouveau chapitre de leur histoire.

Primé au London Independant Film Festival en 2020, et au Columbus International Film Festival en 2019, le long métrage de 1h47 a été en partie tourné à Los Angeles et Saint-Tropez. Le Valley Film Festival se déroulera du 3 au 7 novembre 2021.

Patrick Kelly, un couturier à découvrir au de Young museum

Sur son épitaphe, au Père-Lachaise, on peut lire « Nothing is impossible ». Le même message est imprimé en lettres capitales sur les murs du De Young Museum, qui rend hommage au couturier afro-américain au travers une exposition de ses créations et objets personnels. Guidé par ce mantra, Patrick Kelly a marqué la mode des années 1980 par ses collections colorées, facétieuses sans être irrévérencieuses, et hautement symboliques. « Je veux que mes vêtements fassent sourire », affirmait-il. L’exposition « Patrick Kelly: Runway of Love » explore les différentes facettes de l’artiste, disparu des suites du SIDA en 1990, après une carrière météorique d’à peine cinq ans.

Du Mississippi à Paris

Né dans le Mississippi ségrégationniste en 1954, Patrick Kelly connaît une enfance très modeste. Sa grand-mère recoud régulièrement les boutons manquants de ses vêtements, utilisant des boutons de différentes couleurs qu’elle a à sa disposition, faute de pouvoir acheter la réplique des boutons originaux. Patrick Kelly a fait de l’utilisation des boutons sa marque de fabrique : il s’en sert pour dessiner des motifs colorés, surtout des cœurs.

« On retrouve aussi une évocation de son Sud natal dans la tenue que le designer arborait lors de ses défilés », explique Laura Camerlengo, responsable du département textile du De Young. « Une salopette en jean trop grande, tenue habituelle des ouvriers et des paysans américains, puis des défenseurs des droits civiques ».

Patrick Kelly tente sa chance à Paris en 1979, poussé par son amie top model Pat Cleveland. Il travaille d’abord anonymement pour plusieurs marques de prêt-à-porter, dont Eres. Il crée en parallèle des vêtements qu’ils demandent à ses amies mannequins de porter dans les rues de Paris. Ses créations, déjà inventives, sont remarquées par Nicole Crassat, rédactrice de mode au magazine Elle, qui consacre six pages à Patrick Kelly et lance ainsi sa carrière en 1985.

Josephine Baker, source d’inspiration

Le designer rend un hommage appuyé aux grandes maisons qui l’ont inspiré, en reprenant certains de leurs codes tout en y imprimant sa griffe. Les petits nœuds, si chers à Nina Ricci, sont déclinés à l’infini de mille couleurs; on retrouve le tweed de Chanel, mais avec des boutons oversize en plastique, ou encore les drapés qui rappellent la maison Grès.

La section Two Loves montre l’attachement de Patrick Kelly pour l’Amérique et Paris, comme l’avait chanté Josephine Baker, une autre source d’inspiration pour le couturier. Kelly y décline la Tour Eiffel sous plusieurs formes, et rend hommage à l’imagerie des grands espaces de l’Ouest américain.

Une première exposition consacrée à Patrick Kelly s’était tenue à Philadelphie en 2014. Le catalogue de l’exposition de San Francisco est le premier livre dédié au couturier. Plus de trente ans après sa mort, on ne peut qu’être saisi par le style si distinctif de ses créations, et par les multiples niveaux de lecture que l’on y découvre.

Kelly est aujourd’hui reconnu comme le premier couturier afro-américain à avoir traité du racisme, en utilisant des images habituellement caricaturales de ses origines : « Se réappropriant certaines représentations de la communauté afro-américaine d’habitude utilisées par les défenseurs de la suprêmatie blanche, il les dépouille de leur dimension raciste et s’en moque ouvertement », explique Laura Carmelengo. En 2020, la Kelly Initiative est lancée par plus de 200 professionnels afro-américains de la mode qui demandent une plus grande égalité des chances à l’embauche dans le domaine. Kelly serait sûrement fier d’avoir inspiré ce projet, car après tout, « Rien n’est impossible ».

La librairie française Lireka livre gratuitement aux Etats-Unis

Quand on est lecteur français ou francophone installé à l’étranger, il faut parfois déployer des trésors de ressources pour mettre la main sur un bouquin. Mais ce casse-tête pourrait bien toucher à sa fin. En effet, Lireka, plateforme digitale de vente de livres en français sur toute la surface du globe, ouvre aux lecteurs ses étagères virtuelles au million de titres, sans frais de livraison.

Il était une fois Marc Bordier et Emmanuelle Henry, deux anciens expatriés passés par Montréal, New York et Londres, bientôt rejoints par Robin Mallein, installé à Prague. Trois « amoureux du livres », très conscients des vraies difficultés à se procurer des livres en français. « Tout le monde n’a pas une librairie française à proximité. Et le prix pour se faire livrer un livre en français à l’étranger est vraiment très élevé », résume Emmanuelle Henry, la directrice générale. D’où l’idée de Lireka (contraction de lire et Eurêka) et son « catalogue de plus d’un million de titres en français, avec livraison gratuite dans le monde entier à l’exception de la France pour des raisons légales ».

Cofondée par deux ex-Amazon

Pour toucher ce marché de deux millions d’expatriés français et plus 250 millions de locuteurs francophones hors France, le président Marc Bordier et Emmanuelle Henry, deux anciens d’Amazon, misent sur la complémentarité entre la librairie physique et la libraire en ligne. En quête d’une grande librairie physique comme base arrière à laquelle adosser leur librairie en ligne, les fondateurs rencontrent le propriétaire de la librairie Arthaud, institution grenobloise bicentenaire. « C’était la bonne librairie sur des critères rationnels, c’est-à-dire le nombre de livres en stock, des relations établies de longue date avec des éditeurs et des libraires compétents qui puissent apporter des conseils. Et le courant est bien passé avec la directrice de la librairie et les équipes », détaille Marc Bordier. En octobre 2020, l’affaire est conclue : Lireka devient propriétaire d’Arthaud.

Le trio de fondateurs met en pratique ses compétences en marketing digital, logistique et technologie dans cette association inhabituelle entre entrepreneurs des nouvelles technologies et librairie indépendante. Comme dans une librairie physique, le client bénéficie des conseils de lecture des libraires Arthaud ou des indications apportées par les fiches produit et les commentaires, enrichis via des partenariats développés avec Biblioteca, Babelio ou Les Notes.

Les bons livres au bon moment 

Une expérience client très travaillée par les équipes Lireka. « En tant qu’anciens Amazoniens, nous avons été à la bonne école », s’amuse Emmanuelle Henry. Les stocks, accrus de plus de 33% grâce à une augmentation de capital, font également l’objet d’une analyse fine. « On fait un travail de fond pour avoir les bons livres au bon moment », détaille Marc Bordier.

La plateforme Lireka a été testée avec succès en Tchéquie, avant le lancement officiel le 27 septembre dernier. Les acheteurs sont déjà au rendez-vous. « C’est un peu tôt pour en tirer des conclusions définitives, mais le panier moyen le plus élevé est aux États-Unis », s’enthousiasme Marc Bordier. Et un nouveau type de commandes apparaît : les ouvrages d’apprentissage du français.

Même si les stades de développement seront franchis « étape par étape, de façon maîtrisée », indique prudemment Marc Bordier, l’équipe Lireka envisage bien d’autres chapitres à écrire. En d’autres langues : « La librairie universelle est notre signature car nous avons vocation à diffuser des livres dans toutes les langues dans le monde entier », souligne Marc Bordier. Ou encore le livre numérique, un univers bien connu pour ces anciens de l’équipe Kindle d’Amazon. Enfin, le B to B, Lireka a déjà fourni en urgence une cinquantaine de livres à un libraire tchèque lors du salon du livre de Prague et est sollicitée par des écoles françaises de l’étranger pour des livres scolaires.

Les rues de San Francisco fêtent Halloween

Après une année 2020 sous le signe de la pandémie et de nombreuses restrictions sur les rassemblements, Halloween 2021 marque le retour à un semblant de normalité. Pléthore d’événements sont organisés pour l’occasion, et il y en a vraiment pour tous les goûts et pour tous les âges.

Pour les cinéphiles

La Grace Cathedral de San Francisco prête son cadre solennel aux projections de deux classiques du cinéma d’horreur des années 1920, « Le fantôme de l’opéra » (1925) de Rupert Julian, et « Nosferatu le vampire » (1922) de F.W. Murnau. Ces deux films muets seront mis en musique par l’organiste Dorothy Papadakos, qui jouera sur l’orgue de la cathédrale. Les séances auront lieu le samedi 30 octobre à 7pm et 9:30pm. Réservations obligatoires. 1100 California St., San Francisco. 

Pour les enfants

A ne pas manquer, la tradition du trick-or-treat le dimanche 31 octobre en soirée avec, pour objectif, de ramasser un maximum de bonbons, et d’admirer les maisons qui rivalisent d’imagination pour la décoration d’Halloween. Nos quartiers préférés pour cela sont Cole Valley, en particulier Belvedere street, entre Parnassus et 17th Ave., Saint Francis Wood et Sea Cliff.

Plusieurs endroits organisent également des animations spécial Halloween : c’est le cas notamment de la California Academy of Sciences dans le Golden Gate Park, qui organise le vendredi 22 octobre, de 5pm à 9pm, un Supernatural Halloween event pendant lequel les enfants pourront faire plein d’expériences dégoulinantes. Au zoo de San Francisco, le traditionnel Boo at the zoo se déroulera les 23, 24, 30 et 31 octobre, de 10am à 4pm. Les enfants pourront participer au concours de costumes et visiter les différentes maisons hantées sur le thème du paresseux, l’animal vedette de ce « Sloth-Oween ».

Pour les assoiffés

Halloween étant un dimanche, il n’y a pas de meilleure excuse pour commencer à faire la fête le vendredi. CrawlSF organise un pub crawl trois jours de suite, sur Polk street. Le principe est simple : on se promène le long de cette artère fréquentée de San Francisco pour faire la fête en visitant une vingtaine de débits de boisson qui proposent des specials pour l’occasion.

Pour tester ces concoctions, on doit acheter à l’avance un bracelet, à retirer dans l’un des bars participants. Le vendredi 29 octobre, le pub crawl commencera à 6pm à Mayes Oyster House; le samedi 30 octobre, le coup d’envoi des libations sera à 2pm au même endroit; enfin, le dimanche 31 octobre, le pub crawl se déroulera de 5pm à 11pm. Un concours de costumes est organisé, et un bus permet de rallier les différents bars (et de faire la fête entre chacun d’entre-eux sans avoir à marcher). Plusieurs milliers de personnes sont attendus. 1233 Polk Street, San Francisco. Billets ici

Pour les téméraires

L’espace de cinq soirées, la Haas-Lilienthal House, une maison victorienne construite en 1886, se transforme en paradis pour les amateurs de sensations fortes. Suivez le guide à travers les différents étages de cette magnifique bâtisse, et attendez-vous à rencontrer quelques invités effrayants. Les 23, 24, 29, 30 et 31 octobre. 2007 Franklin st., San Francisco 94109. Billets ici.

Un autre bâtiment historique de San Francisco, la Old Mint, ou hôtel des monnaies, qui date de 1854 et qui servait à transformer l’or de la Gold Rush en pièces, abrite un parcours terrifiant. Pendant une heure, par petits groupes de huit, on progresse dans un univers angoissant où parler est interdit, mais crier sera inévitable… Du 20 au 24 octobre, puis du 27 au 31. 88 5th St., San Francisco, CA 94103. Billets ici.

La violoniste Camille Fonteneau à « Une Soirée Française » le 30 octobre à Brooklyn

Envie d’écouter, à New York, les sonates des plus grands compositeurs français ? Rendez-vous samedi 30 octobre 2021 à « Une Soirée Française » au South Oxford Space à l’Alliance of Resident Theatres/New York à Brooklyn. Camille Fonteneau sera en duo avec Elina Akselrud pour un concert exceptionnel où seront jouées les compositions musicales de Franck, Poulenc et Ravel.

Camille Fonteneau est une violoniste franco-américaine d’origine lyonnaise passionnée par la musique de chambre. La jeune femme est, par ailleurs, co-fondatrice en 2014 de l’ensemble Trio Hélios formé avec Raphaël Jouan (au violoncelle) et Alexis Gournel (au piano). Le talent de la violoniste l’a conduit à se produire en France, en Bulgarie, en Roumanie, en Allemagne et au Japon.

Sa partenaire d’« Une Soirée Française », Elina Akselrud, est une pianiste américaine d’origine ukrainienne ayant remporté plusieurs prix. Elle s’est produite en Europe, en Australie, en Nouvelle-Zélande et aux États-Unis. La musicienne est la fondatrice et directrice artistique d’Intertwining Arts, une organisation multidisciplinaire de projets artistiques. L’Américaine cherche, à travers Intertwining Arts, à élargir le concept du récital de piano solo par des collaborations avec des artistes d’autres genres comme le théâtre, la photographie, la projection vidéo ou encore la projection de peinture en direct.

En raison de l’espace limité ainsi que des règles sanitaires mises en place, il est impératif de réserver ses places. Et inutile d’arriver en avance : aucune attente dans le Hall n’est autorisée.

5 soirées Halloween entre ami(e)s à New York

Le weekend le plus terrifiant de l’année est de retour. Et comme à chaque fois, New York ne plaisante pas avec ces choses-là. Tour d’horizon des meilleures idées de sortie entre ami(e)s.

The Village Halloween Parade

Après un an d’arrêt à cause du Covid, la plus célèbre des parades d’Halloween est de retour à New York le 31 octobre à partir de 7pm. Le départ du cortège est prévu à l’angle de 6th Ave. et Spring St. à SoHo et remontera le long de Greenwich Village de 6th jusqu’à la 16th St. Plus de 50 000 fantômes, monstres, musiciens et danseurs en tout genre sont attendus cette année pour célébrer l’événement. Vous pensez avoir le meilleur déguisement ? Vous pouvez aussi participer à la parade, plus d’infos ici. La soirée se poursuivra ensuite au Webster Hall, une salle de concert qui organise un concours géant du meilleur déguisement avec 5 000$ à la clé pour le(a) gagnant(e). Comptez 39,5$ la place ici.

Meduza at Cipriani Wall Street

Magnifique bâtiment ancien d’inspiration grecque, l’hôtel restaurant Cipriani Wall Street accueillera le samedi 30 octobre le collectif de DJs italiens Meduza. La soirée débutera par un buffet d’hors d’œuvre et de desserts, avant de se transformer en club. L’occasion de danser sur les tubes célèbres du groupe nominé au Grammy Awards comme « Lose Control » et « Piece Of Your Heart ». N’oubliez pas votre costume. De 9:30pm à 2:30am, 250$ l’entrée avec open bar pendant 4h et hors d’œuvre, 500$ pour un accès VIP au dancefloor et à la mezzanine.

Halloween Circus at Oscar Wilde

Ce grand bar de Midtown dédié à l’auteur irlandais vaut le détour, ne serait-ce que pour ses décorations d’Halloween aussi réussies qu’effrayantes. L’établissement organise le samedi 30 octobre à 10pm un grand concours du meilleur déguisement avec des cartes cadeaux de 1000, 250 et 100$ à gagner pour les trois premiers. La spécialité du lieu est le cocktail (16$), et l’ambiance est toujours au rendez-vous. Idéal pour un début de soirée avant d’aller danser ailleurs. Réservation conseillée.

Cityfox Halloween Festival

C’est LA soirée d’Halloween à ne surtout pas rater du côté de Brooklyn. Cette année, la Cityfox passe en mode festival et s’étend sur deux nuits à l’Avant Gardner (vendredi 29 et samedi 30 octobre). Au programme, un show son et lumières époustouflant éparpillé sur cinq scènes sur le thème d’Halloween, plusieurs salles, des DJs parmi les meilleurs du monde comme Carl Craig et Moodymann, et plus de 3000 clubbeurs. Comptez 94,87$ pour une soirée, ou 151,52$ pour les deux.

Haunted Manhattan Tours

Pour une sortie plus calme et culturelle (mais tout aussi effrayante), faites appel à Haunted Manhattan Tours, pour découvrir les secrets et les histoires les plus sordides des quartiers de Manhattan. L’East Village Tour vous emmènera sur le rails du métro fantôme de New-York, dans un théâtre hanté par son ancien propriétaire et à la découverte d’un cimetière caché et mystérieux. À la date de l’écriture de cet article (jeudi 21 octobre), cette visite était disponible le 30 octobre à 7:30pm ou à 9:30pm. 25$ par personne.

Les meilleurs Halloween au Texas

C’est bientôt l’heure des fantômes et des sorcières, préparez-vous à la nuit la plus angoissante de l’année. Les petits et les grands commencent à élaborer leurs costumes et leurs maquillages pour célébrer Halloween, le dimanche 31 octobre. Voici un petit guide pour vous aider à trouver le lieu de votre nuit la plus cauchemardesque.

Houston 

Prenez votre blouse de laboratoire et vos gobelets pour un bon moment visqueux à Grosstopia. Chaque samedi, le Houston Children’s Museum organise un événement sur le thème d’Halloween où les enfants peuvent créer des concoctions effrayantes, de la boue verte répugnante et des bonbons à volonté au Halloween Bash.

D’autres préfèreront aller découvrir le vrai Dracula au Musée national d’histoire funéraire consacré à la mort et aux funérailles avec quelques événements spéciaux pour cette saison. Le cimetière Dracula expose en détail sa vie et sa mort. Les visiteurs peuvent mettre une cape et des crocs pour se faire prendre en photo dans un cercueil.

The Urban Green au Hermann Park diffusera le film « La famille Addams », le jeudi 28 octobre. Le Scream Park abrite plusieurs attractions, dont une maison hantée de 2500 m², « la plus grande du Texas », le tout enveloppé dans un seul billet : c’est un défi, même pour les plus courageux. De nouvelles attractions telles que le bidonville de « Dead Woods », le foyer présumé de la légende cajun du roux-ga-roux, et « l’école des morts », où les petits monstres apprennent leurs mauvaises manières, ne sont qu’un avant-goût de ce qui les attend.

San Antonio 

Quelle est la tendance actuelle dans le monde de l’Horreur ? Les morts-vivants ou zombies. Ils sont partout, dans les films, les clips, les émissions de télévision et… à San Antonio lors de la Dead River Parade et du défilé annuel dans la ville. Pour les rejoindre, rendez-vous à la Hemisfair Tower, entre 5pm et 6pm, après quoi les foules se déchaîneront et se dirigeront vers l’Alamo. L’évènement est gratuit. Embarquez au théâtre Arneson et laissez vous prendre par cette balade où alors rejoignez la fête au Rivercenter, avec un concours du meilleur costume d’enfants et de famille, un concours de musique.

Zoo Boo à San Antonio Zoo invite toute la famille à une fête d’Halloween de 9am à 6pm, avec des activités amusantes pour les plus jeunes comme labyrinthe de bottes de paille, danses, Monster Mash, décoration de citrouilles, concours de costumes et jeux d’Halloween. Des coins à trick-or-treating, des stands de peinture de citrouilles et des décorations partout. Les visiteurs peuvent monter sur le Zoo Boo! Express. Les enfants sont encouragés à venir en costume.

Dallas 

Envie de voyager dans l’au-delà ? Facile ! En commençant par les trains Trick ‘R Treat, vos tout-petits peuvent voyager dans le temps avec un sac de friandises pré-emballé, une lecture d’histoire spéciale Halloween et des jeux interactifs amusants.

Si vous cherchez à organiser un Halloween détendu avec vos proches, consultez le sentier HalloWine qui vous emmène dans les salles de dégustation des vignobles du centre-ville historique de Grapevine.

Vous voulez quelque chose de plus optimiste ? Le Witches Brew Train prend des passagers ! Attendez-vous à des bières artisanales du Texas, à un assortiment de hors-d’œuvre et à des divertissements très spéciaux pendant votre voyage. Ce jeu d’évasion virtuel à tout pour plaire. The Ghosts of Craven Manor ouvre ses portes aux plus courageux. Sensations fortes, aventures, mystères, activités paranormales et tout ce à quoi vous pouvez penser. Mais attention : vous êtes le fantôme qui essaie de s’échapper ! Mélangeant le mystère typique d’une salle d’évasion avec des éléments théâtraux interactifs, ce jeu met votre créativité et vos compétences en résolution de problèmes à l’épreuve. Vous pouvez réserver un jeu privé avec vos amis ou les membres de votre famille et jouer au jeu via Zoom.

Enfin si vous êtes vraiment braves, Dallas Terrors vous accueille pour une visite effrayante à travers le passé hanté de Dallas. Huit lieux hantés du centre-ville à découvrir pendant 60  à 90 minutes d’angoisse. Assurez-vous de rester vigilant pendant la visite à pied, les rues sont peu sûres à la nuit tombante…

Smithville 

Faites un voyage terrifiant dans cette forêt qui comprend trois maisons hantées : Le Manoir de la terreur, la Ville des morts-vivants et le Massacre du cirque. Les âmes sensibles s’abstenir car chacune d’entre elles vous fournira 15 minutes d’expériences traumatisantes. Vous aurez besoin d’interagir avec cet environnement pour trouver votre chemin. Les enfants de moins de 13 ans doivent être accompagnés d’un adulte. La Fête des monstres battra son plein avec la Reine Genoveva Rossi qui signera des autographes toute la journée. Journée des sorcières le dimanche 24 octobre : friandises et réductions pour tous ceux qui portent un chapeau de sorcière. L’événement a lieu de 12am à 5pm. Ne pas rater cette merveilleuse sorcellerie.

Boerne 

Le spectacle hanté à la « grotte sans nom »  met en vedette une musique envoûtante jouée de l’intérieur de la caverne avec les formations en toile de fond, le samedi 30 octobre. Formée de stalactites, de stalagmites et de draperie, la grotte a une acoustique naturelle qui confère une sensation mystique à ce spectacle pleins de surprises lors de cette soirée à ne pas manquer. Samedi 30 octobre à 7pm, réservation obligatoire.

Austin 

Des fantômes qui se baladent dans les rues, des films effrayants et des soirées sanguinaires, la capitale du Texas regorge d’endroits horrifiques. Rejoignez tous les monstres à l’hôtel San Jose pour la soirée Never Trust the Living le 30 octobre. Venez vêtu de votre plus belle tenue pour le concours personnalisé. Jo’s Coffee projettera des films effrayants au coucher du soleil tout en sirotant un cocktail des ténèbres. Lone Star Court organisera dans leur cour une Party Under the Pavillion.

Dans le centre-ville se tiendra un spectacle d’Halloween en 3TEN, mettant en vedette la musique de Supersuckers et Rod Gator. The While Brewing Co organisera son premier bal costumé de loups-garous le vendredi 29 octobre. Envie d’être bestial, cruel ? Rendez-vous chez Geraldine’s du 28 au 30 octobre, pour trois soirées à thème : Blues Never Dies, RIP (Rock In Peace) et Hall-o-funky. Réservations recommandées. Ne manquez pas non plus la Spooky Silent Disco au Belmont, à faire frémir les plus courageux !

Le samedi 30 octobre, Dreamland accueillera un « Halloween Bash », mettant en vedette le groupe Hair Metal Giants, un concours de costumes, des maquillages terrifiants et plus encore. Mercredi 27 octobre, le Austin Motel Pool projettera « La petite boutique des horreurs » que vous pouvez regarder tout en sirotant un Bloody Mary.

Austin Ghosts vous propose des visites guidées dans la ville pour découvrir les lieux hantés et tenter de résoudre les enquêtes les plus affolantes. Ou si vous préférez avoir peur de chez vous, essayez leur Ghostflix, une tournée fantôme en direct à travers Austin. Le Spider House Ballroom vous présentera un spectacle de danse immersive les samedi 30 et dimanche 31 octobre où vous découvrirez les créatures classiques, le suspense et, bien sûr, le ballet d’horreurs. Pour les passionnés d’histoires, réservez le forfait Ghost City Tours au légendaire hôtel The Driskill.

Damian Morley, du Lycée Français de New York au Stade Toulousain

Qu’est-ce qui prédestine un jeune New-Yorkais à devenir joueur professionnel de rugby en France ? À priori, pas grand chose, à moins d’être immergé dans la culture française dès le plus jeune âge. C’est le choix qu’ont fait les parents de Damian Morley, jeune espoir du rugby américain qui vient d’intégrer l’équipe Espoirs du Stade Toulousain, en inscrivant leur fils en école bilingue au Lycée Français.

« J’ai découvert le rugby en CM2 grâce à mes camarades français qui y jouaient à l’école, explique Damian Morley dans un français presque parfait, à peine deux mois après son arrivée à Toulouse. À l’époque, je ne faisais pas vraiment de sport à part du skateboard. Je les voyais parler de leur entraînement chaque midi, et j’étais très jaloux. Je me suis inscrit pour me rapprocher d’eux. »

Damian Morley n’a que dix ans mais montre très vite des prédispositions pour l’ovalie. Trois ans plus tard, il rejoint Play Rugby USA, un programme new-yorkais plus intensif, avant de rejoindre la Xavier High School en 2017, la première école à avoir créé une équipe de rugby aux États-Unis en 1976. « Damian a rejoint la varsity team à seulement 14 ans (équipe première). D’habitude, je ne surclasse pas les joueurs comme ça, mais il était très talentueux et surtout passionné par le jeu, lâche Gregory Norris, son entraîneur à Xavier. Il vit et respire rugby 24h/24. C’est quelqu’un avec qui tu debriefes les matches tous les jours, et qui essaie d’améliorer sans cesse ses performances. »

Six mois en Afrique du Sud

Petit gabarit de 1,77m pour 80 kilos, Damian Morley évolue au poste de demi de mêlée mais peut également jouer en demi d’ouverture. Il représente les Eagles, l’équipe nationale américaine en catégorie moins de 18 ans, puis arrive décembre 2019. « J’aurais du partir en stage de rugby en Nouvelle-Zélande l’année dernière, mais j’ai été un peu stoppé dans ma progression à cause du covid, confie le jeune homme. Heureusement, je peux compter sur le soutien de l’United States Rugby Foundation. Quand la situation sanitaire s’est améliorée en février, j’ai pu partir en Afrique du Sud. »

L’US Rugby Foundation, en lien avec la fédération américaine (USA Rugby), finance des programmes dédiés au développement du rugby aux États-Unis. Elle a envoyé Damian Morley pour six mois à la Stellenbosch Academy of Sport de Durban, une prestigieuse école de rugby sud-africaine. « C’est un rêve qui est devenu réalité. J’ai pu m’entraîner avec Neil de Kock, l’ancien demi-mêlée des Springboks, raconte Damian Morley. Malheureusement je me suis blessé. Mais ça m’a permis de réfléchir et de m’améliorer sur d’autres choses comme ma vision du jeu, la communication avec mes coéquipiers et le conditionnement mental. » 

Le rugby continue sa marche en avant aux États-Unis. Créé en 2018, le championnat de MLR (Major League Rugby) regroupe 12 équipes et en accueillera une 13ème en 2022 à Dallas. La ligue a également organisé sa première draft universitaire en 2020, et recruté plusieurs grands noms du sport comme Mathieu Bastareaud (Rugby United New York), qui a finalement dû rentrer en France au début de la pandémie. « Damian est le meilleur exemple de ce que devrait être le rugby aux US. Un sport joué dès le plus jeune âge et par le plus grand nombre, estime Gregory Norris. Il y a beaucoup de bons programmes dans ce pays, mais ils sont très peu connus ou mis en avant. À Xavier, sur 280 élèves de première année de lycée, seulement 10 ou 15 d’entre eux ont déjà touché un ballon dans leur vie ». « Je sais qu’on a une jeune ligue professionnelle aux US, mais pour l’instant si on veut réussir, on doit aller gagner de l’expérience à l’étranger », ajoute Damian Morley.

S’intégrer à Toulouse grâce au français

Arrivé en août dans la ville rose, le jeune New-Yorkais joue pour l’instant avec l’équipe espoir du Stade Toulousain. Mais il ne rate pas une miette de ses entraînements avec les professionnels. « C’est une grande équipe avec des joueurs excellents à tous les postes. J’ai la chance de pouvoir apprendre d’Antoine Dupont, qui est pour moi le meilleur demi-mêlée du monde. Quand tu regardes ses matches, tu vois qu’il ne fait aucune erreur. Ce qui m’impressionne également ici, c’est la vitesse dans la circulation du ballon et dans la prise de décision. »

Très patient mais ambitieux, Damian Morley sait que son heure viendra avec les pros. « C’est le niveau que je vise depuis que je suis petit, mais je ne suis pas trop du genre à faire des plans sur cinq ou dix ans. Je préfère me concentrer sur chaque journée, chaque semaine, en travaillant le plus dur possible ». « Bien sûr qu’il va passer professionnel, estime son ancien coach à Xavier. Il y a beaucoup de concurrence au Stade Toulousain mais ils auront besoin de lui à un moment donné. Il est déjà très mature pour son âge et très robuste physiquement. »

La maîtrise de la langue française devrait l’aider à s’intégrer dans sa nouvelle équipe. Un bagage culturel dont il est aussi fier que ses parents. « C’est complètement incroyable pour eux. Ils n’avaient aucun lien avec la France à la base, sauf ma mère qui a fait un semestre d’échange ici dans sa jeunesse. Et aujourd’hui mon frère jumeau et moi habitons tous les deux en France. L’un est dans la cryptomonnaie, l’autre joue au rugby. C’est très improbable, s’amuse-t-il. Pour autant, mon sang est américain et les opportunités que j’ai eues jusqu’ici dans le rugby provenaient de la fédération US. Ils ont vu un futur en moi, et j’espère représenter mon pays un jour. » 

Un concours pour désigner le meilleur kouign-amann de New York

Vous espériez perdre du poids après les prises de kilos de la pandémie ? C’est raté. BZH, l’association des Bretons de New York, organise le premier concours du meilleur kouighn amann le dimanche 14 novembre, avec la participation de plusieurs chefs locaux. L’événement aura lieu au tout nouveau « bar à desserts » de Simon Herfray, Salon Sucré, à la Market Line (en dessous de l’Essex Market).

L’idée a germé en 2007, à la suite d’un repas de BZH au Baratin avec Jean-Yves Le Drian. Des chefs avaient préparé quatre kouignoù-amann (le pluriel de kouign-amann) pour le ministre breton. « Il les avaient tous mangés ! », se souvient Laurent Corbel, membre de la direction de BZH. « On pensait faire ce concours depuis longtemps, car le kouign-amann a fait l’objet d’un fort intérêt médiatique il y a quelques années. Mais la pandémie est arrivée. Quand Simon a ouvert son bar, il nous a dit : j’ai l’espace ! On n’a pas réfléchi très longtemps. »

Plusieurs récompenses seront décernées pendant cette battle, à commencer par un prix du public attribué au terme d’une dégustation de ces délicieuses pâtisseries à base de sucre, beurre et farine. Un panel de juges se prononcera, quant à lui, sur le vainqueur du « grand prix » du meilleur kouign-amann. Laurent Corbel espère rassembler entre « six et huit » pâtissiers. Ce n’est pas mission impossible. En 2018, French Morning et Frenchly avaient testé les kouignoù-amann de huit adresses new-yorkaises, de Dominique Ansel à Choc-o-Pain. Ont déjà confirmé leur participation: Simon Herfray, qui jouera à domicile, Jean-Claude Perennou (Cannelle), Jean-François Hebert (Le Fournil), Clémence Danko (Choc-o-Pain) et Eric Girerd (L’Atelier du chocolat).

Si vous poussez le vice jusqu’à confectionner des kouignoù-amann à domicile, cette compétition est aussi pour vous ! Le jury récompensera le meilleur kouign-amann « fait maison ». Du cidre sera servi sur place et les autres stands du marché seront ouverts. Le public doit s’inscrire sur le site de BZH à des fins de contact tracing. « Ça sera un petit événement festif », promet Laurent Corbel, qui parle déjà d’organiser une deuxième édition si le public en redemande.