Accueil Blog Page 313

Halloween en fête dans les rues de Washington

Il est déjà l’heure de décorer sa maison avec des toiles d’araignée, faire le stock de bonbons et se préparer à voir débarquer Halloween sur le pas de sa porte. Pour ceux qui cherchent à se faire quelques frayeurs, French Morning a répertorié des aventures spooky à faire à DC et autour. A noter, le port du masque est obligatoire pour toutes les activités à l’intérieur.

Des promenades hantées à Georgetown

Georgetown est de loin le quartier le plus historique dans la capitale, et DC by Foot fait ressortir le côté le plus sombre de son histoire avec deux visites fantomatiques. « Ghosts of Georgetown » emmène ses participants derrière les symboles du passé qui hantent la région, racontant des anecdotes autour des fantômes et des esprits qui ont élu domicile à Georgetown depuis des centaines d’années. Pour les fans du célèbre film d’horreur « L’Exorciste », le tour passe par les lugubres escaliers d’une des scènes tournées à Georgetown. Rendez-vous à la Old Stone House à partir de 8pm. Comptez entre 20 et 30 dollars par billet, à réserver ici.

Halloween dans un parc d’attraction

Six Flags America est très connu dans la région pour être l’un des plus grands parcs d’attraction. Dès maintenant et jusqu’au 31 octobre, le parc se transforme en maison hantée lors de son annuel festival Fright Fest. Les manèges sont alors accessibles jusqu’à 9pm (mais attention, il faut arriver avant 6pm). Rendez-vous au 13710 Central Avenue, Upper Marlboro, dans le Maryland, et comptez au moins 35 dollars par billet à réserver ici.

Une chasse au trésor à la Mansion on O

Visiter le merveilleux musée du manoir de la rue O, The Mansion on O Museum, est une toute une expérience, surtout lorsque l’on participe à une chasse au trésor dans un lieu aussi historique. Pour l’occasion, le manoir revêt sa plus belle tenue d’Halloween et les invités parcourent ses nombreuses salles thématiques et ses portes secrètes en espérant remporter le graal, le fameux trésor recherché. Comptez 35 dollars par personne en réservant ici entre le 15 et 31 octobre.

La journée des morts sur le Warf 

Il n’y a pas que le jour d’Halloween pour fêter les morts. Dias de los muertos est également célébré, notamment dans le quartier du Warf où plusieurs restaurants se sont rassemblés pour rendre hommage à cette tradition latinos. Le dimanche 24 octobre, les restaurants Mi Vida, Modelo et Fiesta DC transforment la jetée du District de 2pm à 5pm. Pour les enfants, un atelier maquillage sera disponible.

Collecte de bonbons dans la demeure de George Washington

Mount Vernon accueille les petits comme les grands pour profiter des plaisirs sucrés d’Halloween. Au programme, une chasse de Trick or Treating pour recevoir des bonbons dans des sacs de friandises, des spectacles Punch & Judy sur le thème d’Halloween, une démonstration de fabrication de chocolat du XVIIIe siècle (ainsi qu’un échantillon de friandises), et des animations musicales. L’événement se déroule le 30 octobre de 2pm à 6pm. Rendez-vous à Mount Vernon de George Washington, 3200 Mount Vernon Memorial Highway, en Virginie. Comptez 25 dollars par adulte et 15 dollars par enfant en réservant ici.

Aurélien Dufour : « Dans la charcuterie, il n’y a pas de limite »

Aurélien Dufour est fier de montrer son local de production à Long Island City. Le charcutier passe de salle en salle, jusqu’à arriver à un grand espace immaculé doté de plafonds hauts et d’un plan de travail métallique, au centre. Là, le Français et trois employés préparent tous les jours les produits artisanaux (pâtés, saucisses, rillettes, terrines…) proposés par sa petite entreprise, Dufour Gourmet.

Le chef de 35 ans donnera un aperçu de sa créativité le vendredi 22 octobre au Consulat. Aux côtés de quatre autres toques, il participera à l’élaboration du dîner « Renaissance », en clôture du festival gastronomique Goût de/Good France. Pour ce repas qui remontera le temps, il prévoit de confectionner des « tourtes rustiques remplies d’ingrédients riches » (caille, pistache, foie gras…). « On ne se rend pas compte de tout ce que l’on peut faire dans la charcuterie. Dans le passé, j’ai fait des galantines qui sont comme des pièces d’art !, se félicite-t-il. Il n’y a pas de limite ».

Aurélien Dufour est tombé dans la marmite très jeune. À l’âge de 2 ans, le Bordelais s’installe près de Hambourg, en Allemagne, où son père est muté dans le cadre de son travail dans l’aérospatiale. « Là-bas, c’est charcuterie le matin et le soir », se souvient-il. Son entourage l’aide à tomber dedans. À commencer par son père, un passionné de cuisine qui aime préparer des repas de haut-vol pour la famille le week-end et participer à des « pop ups » dans des restaurants allemands. Le jeune Aurélien passe aussi du temps avec des proches de la famille qui chassent et possèdent des fermes à la campagne.

Rigueur, précision et création

À son retour en France, à 16 ans, il maîtrise mal le français. Il décide donc de se tourner vers la cuisine. Lors de son apprentissage, il travaille notamment à l’Aviateur, le restaurant VIP de l’aéroport de Mérignac, avant de découvrir le monde des charcutiers-traiteurs. À la suite d’expériences dans le Sud-Ouest, il monte à Houilles, en région parisienne, où il rejoint Aux Fins Gourmets. Ce traiteur est dirigé par Gérard Berranger, un chef charcutier qui possède le titre très convoité de Meilleur Ouvrier de France (MOF). Aujourd’hui retraité, ce dernier sert de mentor à Aurélien Dufour. « Il était sévère, exigeant et très au point. Pour moi, c’est l’un des meilleurs MOF dans le milieu de la charcuterie ».

Le jeune chef prend aussi goût à la compétition. Car Aux fins gourmets participe à de nombreux concours nationaux et internationaux. En 2007, à 19 ans, il se fait remarquer lors d’une rencontre de Jeunes Talents à Rouen. Il se hisse à la deuxième place, grâce une galantine d’écrevisse de huit kilos, cuite pendant 19 heures. L’année d’après, il confirme son statut d’étoile montante de la charcuterie française avec une autre deuxième place nationale, suivie d’une troisième en 2009 lors d’une compétition européenne. À l’époque, il ne se doutait pas qu’il porterait, bien plus tard, les couleurs des États-Unis lors de la coupe de monde des traiteurs organisée à Lyon. « J’aime la rigueur, la précision et la création. Une compétition, pour moi, c’est comme préparer un film. Je sais à quel moment je dois faire tel geste », dit-il.

S’il y a bien quelque chose qu’il n’avait pas prévu en entrant dans le métier, c’est son installation à New York. À travers le charcutier-traiteur parisien Gilles Vérot, il fait la connaissance de Daniel Boulud, le chef étoilé lyonnais qui recherche alors un charcutier pour superviser l’offre de son groupe de restaurants, Dinex. En 2010, il arrive dans la Grosse Pomme avec sa femme, Juliette, qui avait déjà vécu aux États-Unis. Tant pis si cela signifie remettre à plus tard sa préparation pour devenir Meilleur Ouvrier de France.

La charcuterie artisanale et naturelle

Les années Dinex sont bien remplies. En plus de s’occuper de la production de charcuterie pour les restaurants, il participe notamment à l’ouverture des nouvelles adresses et dirige, à 26 ans, la cuisine de préparation d’une quarantaine de personnes qui approvisionne le groupe en produits divers (pâtisseries, charcuterie, pains…). Son savoir-faire lui vaut d’être reconnu parmi les meilleurs chefs de moins de 30 ans par le guide Zagat.

Après six ans auprès de Daniel Boulud, qu’il appelle aussi son mentor, il décide de monter sa propre boîte. « Beaucoup de chefs me demandaient de vendre de la charcuterie, mais je ne le pouvais pas car je travaillais exclusivement pour Dinex. Quand j’ai vu l’opportunité, je me suis dit : pourquoi pas ». Pari réussi. Il fournit des restaurants et des hôtels de luxe, mais aussi les lounges d’Air France et les suites VIP du Madison Square Garden. Au bout d’un an, il doit troquer son local de production à Great Neck (Long Island) pour un espace plus grand, qu’il trouvera donc à Long Island City. Son credo : la charcuterie artisanale et naturelle, sans conservateurs. « Mes pâtés ne sont pas standardisés comme peuvent l’être ceux des producteurs industriels. J’applique des techniques et des petites touches secrètes que m’ont enseignées mes mentors quand j’avais 18 ans ».

Avec la pandémie, Dufour Gourmet a pu élargir sa clientèle aux particuliers. C’est le bon moment, si l’on en croit Juliette Ten-Dufour, qui travaille aussi dans l’entreprise. « La charcuterie devient à la mode. Beaucoup de jeunes chefs américains veulent s’y mettre. Les émissions culinaires ont permis de faire connaître ce métier ». La prochaine étape ? « Je verrai bien une vraie charcuterie à la française, avec de belles vitrines de pièces coupées », ajoute Aurélien Dufour. Il n’est certainement pas le seul.

French Boss, Pauline Cousseau : « On a commencé avec 2000 euros en poche »

0

A 32 ans, Pauline Cousseau a déjà beaucoup voyagé, pour faire grandir la start-up qu’elle avait montée à Shangaï il y a dix ans. Depuis 2011, Polette vend donc des lunettes « pas chères ». Curieuse coquetterie de langage – à l’époque du tout « low cost » – de la part d’une jeune fille qui, à l’inverse, ne voit le succès que dans une internationalisation massive de son produit. Cette ambition l’a déjà conduit à développer sa marque dans quatre pays et deux continents.

Il est difficile de rencontrer quelqu’un plus convaincu de la qualité de son produit que l’est Pauline. Elle en parle en commerciale admirative, et elle omet souvent de dire à quel point une grande partie du chemin avait été faite dès l’idée de départ trouvée. Cette idée tenait en quelques points, basiques. Et depuis le premier jour, les mots-clés qui façonnent sa réflexion sont toujours les mêmes : circuit court, autonomie financière, soin particulier apporté au choix des emplacements commerciaux et surtout no stock. Une paire de lunettes n’est jamais fabriquée avant d’être commandée.

L’aventure a donc commencé en Chine en 2011. Dix ans plus tard, Polette compte 200 employés dans le monde, et affiche, année après année, une croissance à deux chiffres. Son développement passe aujourd’hui par l’Europe, « car l’Europe est le continent qui fournit le plus de talents créatifs et intellectuels ».

Il n’y a pas la place pour le moindre doute dans le discours de Pauline, et là est probablement la principale force de cette jeune femme bien dans son époque, qui n’oublie jamais « sa responsabilité face à la planète », et qui évoque comme moteurs de son ambition la culture et la création, la vision et la rigueur… Comme beaucoup d’autres. Sauf que les chiffres, aujourd’hui, valident ces quelques idées fortes.

Voir l’interview en vidéo:

Ecouter en podcast:

https://www.spreaker.com/user/10781102/pad-audio_22

Le Met reprend ses visites guidées en français

Les touristes français qui reviendront à New York à la levée du travel ban, le 8 novembre, ne seront pas complètement perdus au Met Museum. Dès le 19 octobre, le musée reprendra ses visites guidées en VF. Celles-ci sont gratuites (avec l’achat d’un billet).

Ces visites, qui auront lieu tous les mardis à 11:30am au départ de la galerie 534, proposent un aperçu de la riche collection du musée new-yorkais, de l’art de l’antiquité jusqu’à nos jours. C’est une bonne introduction à cette institution gigantesque et ses chefs d’œuvres, mais elle n’empêche pas les curieux d’explorer le musée par eux-mêmes plus tard.

Pour participer, un certificat de vaccination pour les plus de 12 ans sera demandé à l’entrée de l’établissement de la 5ème avenue et le port du masque sera obligatoire. La taille des groupe est limitée. Les premiers arrivés seront les premiers inclus.

(Re)devenir maman à San Francisco

0

« Devenir ou redevenir maman, c’est une nouvelle identité. On perd tous nos points de repères tant physiologiques que psychologiques », explique Caroline Huart, éducatrice parentale diplômée en psychologie. « Or quand on est une maman immigrée, on les a déjà perdus une fois en arrivant dans un nouveau pays, ça peut faire beaucoup. » Même quand le bébé est en bonne santé, et qu’on est bien entouré, la période consécutive à l’accouchement peut s’avérer difficile. Le hashtag #MonPostPartum lancé dans l’Hexagone en 2020 est symbolique d’une libération de la parole sur ce sujet jusque-là tabou. En France toujours, le secrétaire d’État à l’enfance vient d’annoncer vouloir instaurer, dès début 2022, un entretien systématique après l’accouchement pour mieux déceler la dépression post-partum. Pour les Californiennes d’adoption aussi, des ressources existent pour vivre au mieux cette période à des milliers de kilomètres de sa famille et de sa culture.

La coach parentale belge a par exemple choisi de faire appel à une doula francophone pour son premier accouchement californien il y a huit mois. Son rôle ? Conseiller, informer et offrir un réconfort émotionnel et physique à une mère avant, pendant et après la naissance de son enfant. C’est ce que fait Eve Daures dans la Baie depuis cinq ans. « La doula post-partum c’est comme avoir une sœur ou une amie qui est là pour t’aider sur tous les plans », précise-t-elle. Et c’est ce qui manque souvent aux mamans loin de leurs racines.

Pour prêter main forte aux parents, Eve Daures propose un forfait de 20 heures à utiliser après la naissance, par session de 3 heures. La doula va « les rassurer dans leurs nouveaux rôles, faire un massage à la maman, donner des conseils pour l’allaitement, les soins du bébé, montrer comment l’apaiser ou le calmer avec le peau-à-peau, l’emmaillotage… Le reste c’est de l’aide pratique : ça peut être faire une vaisselle ou garder le bébé pendant que les parents dorment ».

Se préparer à l’après-accouchement

It takes a village, dit l’expression populaire. À défaut d’être proche des siens, « les groupes de mamans sont un excellent moyen de s’informer et de trouver une communauté bienveillante. Il y en a beaucoup, y compris des Francophones », confirme Caroline Huart. « Laetitia, une autre doula, anime un groupe de discussion post-partum en français. Les intéressées peuvent écrire à [email protected] », ajoute Eve Daures. L’ancienne sage-femme, également jeune maman, s’occupe quant à elle d’un groupe de discussion prénatal, nommé baby in progress. Une autre façon de se projeter pour mieux appréhender l’après-accouchement.

Tout est une question de préparation en amont et de soutien le moment venu. « Cela m’a clairement aidé de savoir ce qui m’attendait, à quelle sauce j’allais être mangée. On a aussi longuement parlé avec mon mari de nos attentes et on s’était mis d’accord sur le rôle de chacun. » La Française insiste d’ailleurs, avec les futurs parents, sur l’importance de s’organiser avec son ou sa partenaire. « Pour les personnes qui reçoivent de la famille en visite, il est aussi important de réfléchir à l’avance à l’espace de chacun pour éviter les situations explosives », renchérit Caroline Huart.

Des soins pour la maman, de l’aide pour les parents

En général, la liste de naissance se compose d’objets ou de linge pour le nouveau-né. « Mais pourquoi ne pas y mettre des soins post-partum pour la maman ? », suggère Carole Huart. Une idée qui lui tient à cœur et qui l’a poussée à suivre la formation INNATE, pour apprendre des pratiques traditionnelles des quatre coins du monde destinées aux jeunes mères. Offrir des heures de massage, d’acupuncture, de ménage… sont tout autant de moyens de décharger les parents après l’arrivée d’un enfant. « Aux États-Unis, la coutume veut que les amis et voisins des nouveaux parents cuisinent pour eux », se souvient Eve Daures. « Surtout acceptez », conseille à son tour l’éducatrice parentale spécialisée en Discipline Positive, « recevoir ou demander de l’aide n’est pas une faiblesse mais est indispensable. » 

Malgré l’éloignement, il y a du bon à enfanter en Californie. « Dans la Baie de San Francisco, les consultantes en lactation sont facilement accessibles, en général les mamans allaitantes en rencontrent à la maternité et peuvent continuer à en voir par la suite », remarque la doula. Le congé paternité ou du deuxième parent est aussi souvent plus long qu’en France. Jusqu’à 12 semaines garanties par la loi californienne, dont au moins 8 seront payées. Les start-up et entreprises de la Tech redoublent même de générosité pour attirer les talents, Facebook propose ainsi un congé paternité de 4 mois, quand Netflix va jusqu’à un an. Ce qui fait dire aux deux mamans que finalement « la Californie, c’est plutôt baby-friendly ».

En octobre, la comédie est à l’honneur sur France Channel

[Agenda partenaire] La comédie est le genre préféré des Français. Que ce soit au cinéma ou à la télévision, les films comiques recueillent les faveurs du public et se placent en haut du box-office ou des audiences.

Comédies historiques, comédies de mœurs, comédies burlesques ou décalées, le cinéma français offre un large panorama de films – qui démontre la richesse de l’humour à la française dans le 7ème art. En octobre, France Channel vous propose une sélection exhaustive des plus grandes comédies françaises, à voir et revoir sans modération.

Louis de Funès et Pierre Richard à l’honneur

Et si le plus grand comique français était tout simplement Louis de Funès ? À vous d’en juger : France Channel met en avant 6 de ses films dont  « La folie des grandeurs », « L’aile ou la cuisse » ou « l’Avare ».

Star des années soixante-dix, Pierre Richard est également à l’honneur dans « La Chèvre » et « Les Compères », deux films dans lesquels son association avec Gérard Depardieu fait merveille.

Retrouvez la troupe du Splendid ou encore Les Nuls

Les fans de la troupe du Splendid retrouveront leurs acteurs et actrices fétiches ensemble dans « Papy fait de la résistance » et « Les Bronzés 3 », ou séparés dans « Les visiteurs », « le Dîner de cons », « Entre amis » ou encore « Retour chez sa mère ».  

France Channel n’a pas oublié Les Nuls et leur cultissime « La Cité de la peur »Alain Chabat a depuis mené une brillante carrière et vous pourrez le retrouver dans « Didier », « Sur la piste du Marsupilami » ou « Santa & cie ».

La star incontestée du box-office, Dany Boon

Dany Boon est bien évidement représenté dans la sélection France Channel avec quatre de ses plus grands succès : « La Ch’tite Famille », « Rien à déclarer », « Eyjafjallajökull » & « Un plan parfait ».

Autres classiques à (re)découvrir

Autres blockbusters récents, « Brice 3 », second épisode du personnage culte inventé par Jean Dujardin et la très populaire famille Tuche (« Les Tuche », « Les Tuche 2 le rêve américain »).

Et parmi les perles à découvrir, France Channel vous recommande « Five » incarné par la nouvelle génération (Pierre Niney et François Civil), l’irrévérencieux « Papa ou Maman », mené par le duo Marina Fois/Laurent Lafitte ou bien encore « Ouvert la Nuit », film drôle et poétique avec Edouard Baer et Audrey Tautou.

Profitez de tout ce contenu en un clic !

Pour accéder au plus grand catalogue de divertissement français aux Etats-Unis, rendez vous sur www.francechannel.tv.

Les lecteurs de French Morning bénéficient d’une réduction de 10% sur les abonnements mensuels grâce au code : FRENCHM10.

—————-
Note: les “agendas partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Rencontre avec le député Roland Lescure à Washington

Après dix-neuf mois de crise sanitaire et de réunions virtuelles, Roland Lescure revient aux Etats-Unis pour renouer le contact direct avec la communauté française. Le député des Français d’Amérique du Nord sera à Washington le jeudi 21 octobre pour y rencontrer les associations françaises (5pm) et tenir une réunion publique (6pm) à la Maison Française.

L’élu, qui assure également la présidence de la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale, répondra aux questions des participants. Nul doute qu’il sera question de la levée du travel ban le lundi 8 novembre ou encore de l’élection présidentielle de l’an prochain en France.

L’accès à l’événement est réservé aux personnes vaccinées. Le port du masque est obligatoire.

Révolution Bilingue : Nabil Wakim, L’arabe pour tous

Est-il possible de parler la langue arabe étant jeune et de la perdre en grandissant ? Ou, pire encore, de se retrouver presque incapable de la réapprendre plus tard ? Pour répondre à ces questions, Nabil Wakim a écrit un livre passionnant, L’arabe pour tous, pourquoi ma langue est taboue en France, publié aux Éditions du Seuil. Cet ouvrage est à la fois un récit intime et un essai politique sur les enfants d’immigrés d’origine arabe.

Journaliste au Monde, l’auteur français d’origine libanaise est interviewé par Fabrice Jaumont lors du Salon bilingue de New York.

https://www.spreaker.com/user/10781102/episode-26-nabil-wakim-mixage-final

Fanny Adam, « madame tout le monde » à la rencontre des autochtones américains

0

La Citroën Traction attire les regards des curieux et les flashs d’appareil photo partout où elle s’arrête. Avec au volant Fanny Adam, le modèle français datant des années 50 a traversé une partie de la Panaméricaine, de l’Alaska à Los Angeles, en trois mois. A ses côtés, son copilote Gildas Valais a capturé cette aventure avec sa caméra. Arrivée dans la cité des Anges le 28 septembre, Fanny Adam fait le point sur un périple qui n’en est qu’au commencement puisque le duo va rouler jusqu’à Ushuaïa.

Ce projet, c’est Terra America. « J’avais envie de réaliser un grand voyage dans une voiture qui datait de la construction de la route panaméricaine, mais cela n’avait aucun sens de rouler sans but », admet la Bretonne qui voulait arpenter la route dans un véhicule français et adapté à toutes les situations.

Elle se tourne alors vers Nicolas Hulot pour l’aider à trouver une « ligne éditoriale » entre les quatorze pays qu’elle va traverser. L’écologiste lui souffle comme dénominateur commun les peuples autochtones. « J’ai décidé, avec le regard de madame tout le monde, de ramener un témoignage sur leur vie, leurs traditions, leur vécu du Covid…», détaille Fanny Adam. Un sujet qui n’est pas si éloigné de son parcours : docteur en chimie, elle a travaillé sur la médecine traditionnelle et a aussi été sensibilisée lors de son expatriation en Polynésie.

Avant d’enclencher la première, elle a sélectionné vingt-et-un peuples avec une journaliste, dont trois aux Etats-Unis. Elle a ainsi été à la rencontre des Athabascans en Alaska, des Navajos et des Tohono Oʼodhams. Des rencontres facilitées par leur vie rudimentaire durant ce voyage et leur venue dans cette voiture ancienne. « Cela n’aurait pas été le même accueil en SUV », avoue la Française qui a convaincu des sponsors de financer ce voyage.

L’impact des violences domestiques

Avec son léger recul, un sujet ressort : les violences faites aux femmes, et notamment domestiques « avec beaucoup d’incestes et de viols sur fond d’alcoolisme et de drogue », appuie Fanny Adam qui a discuté longuement avec les « aînées » des communautés d’Amérindiens. « Elles m’ont beaucoup touchée, j’ai beaucoup pleuré ». Elle garde notamment en tête sa rencontre avec Shirley, en Alaska, une « aînée » qui souhaite adopter Gildas Valais et elle.

Fanny Adam a aussi abordé longuement le sujet des disparitions récurrentes des femmes amérindiennes, notamment en Alaska. « Les médias n’en parlent pas contrairement à celui de Gabrielle Petito, qui est blanche, regrette-t-elle, ajoutant : beaucoup de femmes de ces communautés sont tuées ou utilisées pour le trafic sexuel. » Au gré de ces découvertes, la trame de son voyage hors norme de 75 jours a évolué. « Ce que je retiens, c’est que les peuples ont été abîmés par l’homme blanc, mais aussi leur résilience. »

Outre le sujet des Native Americans, le duo français a été interpellé par les paysages du Montana, mais aussi par les ravages de la pollution avec le smoky fog. En Alaska, « le laboratoire du changement climatique », Fanny Adam a ainsi réalisé l’impact de ce dérèglement sur l’absence de saumon et s’est entretenu avec un glaciologue. « Cela m’a donné envie d’agir », assure celle qui travaillait jusqu’alors dans l’informatique.

La base d’un concept d’émission ?

A l’heure d’un retour temporaire en France, elle reconnaît que ce projet s’est révélé « un peu extrême ». « C’était spontané, nous ne sommes pas des professionnels », rappelle-t-elle, semblant exténuée par les journées frénétiques. Ils ont rencontré quelques complications sur la route, comme un amortisseur qui les a lâchés en Alaska, l’absence de climatisation pesante lors de la route en Californie, le budget serré… Des contraintes vite évincées par l’envie de montrer « qu’on peut réaliser ses rêves ».

Ils rentrent désormais à Paris pour dérusher les centaines d’heures d’entretiens filmés par Gildas Valais, avant de s’envoler à nouveau, dans quelques semaines, pour l’Amérique centrale pour poursuivre leur traversée de la Panaméricaine.

Au terme de ce voyage, ils prévoient d’en faire une série documentaire et sont en négociations avec une chaîne de télévision. Et ils veulent aller plus loin, en transformant l’expérience en un « concept d’émission », où une femme va à la rencontre de peuples autochtones à travers le monde. Pour Fanny Adam, « cela nous donnerait une audience et donc des moyens pour agir. »

SoCal Frenchiez exporte les belles mécaniques américaines

Charles Bompas, alias Charly, et Alexandre Decleves, dit Alex, sont de véritables stars dans le monde de l’automobile. Pourtant, ce ne sont pas des pilotes, mais ils sont devenus célèbres grâce à leur société SoCal Frenchiez, implantée depuis 2015 à Los Angeles, car c’est « le meilleur spot pour les voitures anciennes », assure Charly. Leur mission : « retaper » des voitures vendues aux États-Unis qu’ils exportent ensuite en France pour une clientèle de passionnés en quête de modèles anciens et plus récents.

Charly et Alex ont quasiment toujours baigné dans le milieu automobile. Le premier a officié comme cascadeur auto-moto à Disneyland Paris durant plus de dix ans et le second a longtemps travaillé dans un atelier Ferrari en France, avant d’ouvrir son propre garage où il vendait déjà des voitures importées d’Amérique du Nord.

Consultants pour Auto-Moto

Les deux associés se sont fait connaître par leur savoir-faire et lors de leur collaboration à l’émission de TF1 Auto-Moto, où ils jouaient les consultants auprès de Jean-Pierre Gagick, le présentateur. « Nous nous rendions sur de grosses ventes aux enchères aux États-Unis pour faire un reportage complet avec lui, explique Charly. Sur place, nous expertisions les voitures et finissions par en acheter une que l’un des téléspectateurs pouvait gagner. Cela nous a beaucoup aidés à nous faire connaître, sans oublier Facebook, Instagram et notre chaîne YouTube ».

À travers les réseaux sociaux, le duo a pu partager sa passion pour la restauration et la préparation, et séduire toujours plus d’adeptes. « Certaines de nos vidéos, où l’on nous voit travailler sur les voitures, ont été visionnées jusqu’à 150 000 fois. Nous avons même atteint les 400 000 vues », ajoute Charly.

Une grande notoriété en France

En l’espace de six ans, les deux partenaires ont construit une machine bien huilée puisqu’ils exportent une centaine de véhicules par an. « Nous ne restaurons pas toutes les voitures. Parfois, nous envoyons juste des pièces à des partenaires en France, mais aussi à Monaco ou en Suisse. Certains d’entre eux nous achètent aussi des véhicules qu’ils vont revendre eux-mêmes. Tous ont comme point commun d’être labellisés SoCal Frenchiez », indique Charly.

Aujourd’hui, la grande majorité des clients sont des Français qui ont toujours rêvé de conduire des voitures américaines. « Ils nosent souvent pas se déplacer ou bien ils nont pas les compétences pour juger de l’état dune automobile. Dans notre cas, nous allons sur place pour expertiser le véhicule que souhaite le client, avant de l’acheter et de le restaurer s’il le faut. Ce n’est pas toujours le cas, car parfois, nous aurons simplement besoin de réviser la voiture et de la préparer pour passer le contrôle technique en France », souligne Charly. Parmi les voitures les plus demandées, on trouve sans surprise des Ford Mustang, des Chevrolet Corvette ainsi que des pick-up Chevrolet C10.

Achat, mode d’emploi

Les deux passionnés reçoivent des demandes de toute la France et ils ont fait de très belles ventes depuis la création de SoCal Frenchiez. « Nous avons vendu une Mustang Shelby (un célèbre préparateur américain) à plus de 500 000 dollars ! Mais la plupart du temps, le budget moyen se situe entre 25 000 et 70 000 dollars. Pour nos clients, nous recherchons avant tout le meilleur rapport qualité-prix et, surtout, des véhicules en bon état ou déjà restaurés », précise Charly.

Sur le prix de vente, l’entreprise prend une commission de 5 à 10 %, à laquelle il faut ajouter les frais de transport, d’assurance et le déchargement du conteneur dans les ports du Havre ou de Fos-sur-Mer. Ce n’est pas tout, car l’importation implique le paiement de la TVA lors du passage en douane, ainsi qu’une homologation pour les véhicules de moins de trente ans. 

Aujourd’hui, les deux Français ont plein de projets en tête. « Nous travaillons sur la préparation d’une Renault 5 qui sera tout en carbone, avec un moteur de 400 chevaux, ambitionne Charly. Pour ce projet, nous allons réaliser une levée de fonds. Notre autre objectif est également d’avoir notre propre émission, sur une chaîne de télévision française ».

Levée du travel ban : ce sera le 8 novembre

0

L’interminable attente est terminée, les Etats-Unis ont enfin annoncé la date de la réouverture de leurs frontières aux touristes étrangers. Ce sera le lundi 8 novembre, précise la Maison Blanche dans un communiqué, après 19 mois de travel ban imposé aux Français et aux voyageurs de 32 autres pays. Un soulagement pour tous ceux qui n’ont pas pu rendre visite à leurs proches durant toute cette période de pandémie.

Seuls les voyageurs « totalement vaccinés » seront acceptés sur le sol américain. Ils devront prouver leur statut vaccinal à l’embarquement, présenter un test covid négatif réalisé dans les trois jours avant leur départ, porter le masque à l’aéroport et durant toute la durée du vol et accepter de donner leurs coordonnées à bord de l’avion, une collecte des informations personnelles par les compagnie aériennes pour faciliter le traçage. 

Aucune preuve de vaccination ne sera théoriquement demandée aux citoyens américains – aux Franco-Américains voyageant avec leur passeport américain – mais un test covid négatif réalisé dans les 72 heures reste obligatoire.

Enfin les touristes étrangers non vaccinés seront interdits d’entrer aux Etats-Unis. La Maison Blanche avait toutefois suggéré qu’il y aurait quelques exemptions, notamment pour les jeunes enfants.

Quels vaccins?

La question des vaccins s’est longtemps posée, notamment celle de la reconnaissance de l’AstraZeneca qui n’a jamais reçu le feu vert de l’agence américaine du médicament (FDA). Finalement, les autorités sanitaires américaines du CDC ont confirmé cette semaine que les Etats-Unis accepteront les voyageurs inoculés avec les vaccins autorisés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), et pas seulement avec ceux utilisés aux Etats-Unis (Pfizer/BioNTech, Moderna et Johnson & Johnson). Cela signifie que le vaccin d’AstraZeneca, administré en France, sera accepté.

Pour l’heure, les personnes qui n’ont reçu qu’une seule dose de vaccin, après avoir contracté la covid, ne sont pas reconnues comme « totalement » vaccinées aux Etats-Unis. Même chose pour celles qui ont reçu les doses de deux vaccins différents. Les autorités sanitaires américaines ne reconnaissent pas le mélange des vaccins – problème qui se pose dans d’autres pays comme au Canada. Le débat sur le mélange des vaccins a toutefois évolué récemment aux Etats-Unis avec celui des boosters, les rappels de vaccin. Les résultats préliminaires d’une étude, publiés le mercredi 13 octobre, révèlent une efficacité certaine d’un mix des types de vaccins. L’agence de santé publique américaine (CDC) devrait révéler rapidement sa position sur l’interchangeabilité des vaccins et lever ainsi les doutes pour les touristes français qui ont été vaccinés contre la covid avec des doses de vaccins différents.

L’éducation française à Chicago : session d’information gratuite en ligne

Vous êtes parent, francophone, aux États-Unis ? Quelles sont les options d’éducation bilingue pour votre enfant ?

Du 4 au 15 octobre 2021, des milliers de parents auront l’occasion de venir découvrir en ligne les options d’éducation bilingue disponibles pour leurs enfants dans 7 grandes régions des États-Unis, en assistant à des webinaires de présentation et en interagissant en direct avec les représentants des écoles et des programmes périscolaires représentés.

?  Visionnez le replay de la session dédiée à l’éducation française à Chicago

Avec :
– Lycée Français de Chicago : [email protected]
– École Franco-Américaine de Chicago : [email protected]

L’édition 2021 de la Bilingual Education Fair des États-Unis est sponsorisée par :

Soutenue par :

Retrouvez le programme complet du salon sur le site.