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French Boss, Pauline Cousseau : « On a commencé avec 2000 euros en poche »

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A 32 ans, Pauline Cousseau a déjà beaucoup voyagé, pour faire grandir la start-up qu’elle avait montée à Shangaï il y a dix ans. Depuis 2011, Polette vend donc des lunettes « pas chères ». Curieuse coquetterie de langage – à l’époque du tout « low cost » – de la part d’une jeune fille qui, à l’inverse, ne voit le succès que dans une internationalisation massive de son produit. Cette ambition l’a déjà conduit à développer sa marque dans quatre pays et deux continents.

Il est difficile de rencontrer quelqu’un plus convaincu de la qualité de son produit que l’est Pauline. Elle en parle en commerciale admirative, et elle omet souvent de dire à quel point une grande partie du chemin avait été faite dès l’idée de départ trouvée. Cette idée tenait en quelques points, basiques. Et depuis le premier jour, les mots-clés qui façonnent sa réflexion sont toujours les mêmes : circuit court, autonomie financière, soin particulier apporté au choix des emplacements commerciaux et surtout no stock. Une paire de lunettes n’est jamais fabriquée avant d’être commandée.

L’aventure a donc commencé en Chine en 2011. Dix ans plus tard, Polette compte 200 employés dans le monde, et affiche, année après année, une croissance à deux chiffres. Son développement passe aujourd’hui par l’Europe, « car l’Europe est le continent qui fournit le plus de talents créatifs et intellectuels ».

Il n’y a pas la place pour le moindre doute dans le discours de Pauline, et là est probablement la principale force de cette jeune femme bien dans son époque, qui n’oublie jamais « sa responsabilité face à la planète », et qui évoque comme moteurs de son ambition la culture et la création, la vision et la rigueur… Comme beaucoup d’autres. Sauf que les chiffres, aujourd’hui, valident ces quelques idées fortes.

Voir l’interview en vidéo:

Ecouter en podcast:

https://www.spreaker.com/user/10781102/pad-audio_22

Le Met reprend ses visites guidées en français

Les touristes français qui reviendront à New York à la levée du travel ban, le 8 novembre, ne seront pas complètement perdus au Met Museum. Dès le 19 octobre, le musée reprendra ses visites guidées en VF. Celles-ci sont gratuites (avec l’achat d’un billet).

Ces visites, qui auront lieu tous les mardis à 11:30am au départ de la galerie 534, proposent un aperçu de la riche collection du musée new-yorkais, de l’art de l’antiquité jusqu’à nos jours. C’est une bonne introduction à cette institution gigantesque et ses chefs d’œuvres, mais elle n’empêche pas les curieux d’explorer le musée par eux-mêmes plus tard.

Pour participer, un certificat de vaccination pour les plus de 12 ans sera demandé à l’entrée de l’établissement de la 5ème avenue et le port du masque sera obligatoire. La taille des groupe est limitée. Les premiers arrivés seront les premiers inclus.

(Re)devenir maman à San Francisco

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« Devenir ou redevenir maman, c’est une nouvelle identité. On perd tous nos points de repères tant physiologiques que psychologiques », explique Caroline Huart, éducatrice parentale diplômée en psychologie. « Or quand on est une maman immigrée, on les a déjà perdus une fois en arrivant dans un nouveau pays, ça peut faire beaucoup. » Même quand le bébé est en bonne santé, et qu’on est bien entouré, la période consécutive à l’accouchement peut s’avérer difficile. Le hashtag #MonPostPartum lancé dans l’Hexagone en 2020 est symbolique d’une libération de la parole sur ce sujet jusque-là tabou. En France toujours, le secrétaire d’État à l’enfance vient d’annoncer vouloir instaurer, dès début 2022, un entretien systématique après l’accouchement pour mieux déceler la dépression post-partum. Pour les Californiennes d’adoption aussi, des ressources existent pour vivre au mieux cette période à des milliers de kilomètres de sa famille et de sa culture.

La coach parentale belge a par exemple choisi de faire appel à une doula francophone pour son premier accouchement californien il y a huit mois. Son rôle ? Conseiller, informer et offrir un réconfort émotionnel et physique à une mère avant, pendant et après la naissance de son enfant. C’est ce que fait Eve Daures dans la Baie depuis cinq ans. « La doula post-partum c’est comme avoir une sœur ou une amie qui est là pour t’aider sur tous les plans », précise-t-elle. Et c’est ce qui manque souvent aux mamans loin de leurs racines.

Pour prêter main forte aux parents, Eve Daures propose un forfait de 20 heures à utiliser après la naissance, par session de 3 heures. La doula va « les rassurer dans leurs nouveaux rôles, faire un massage à la maman, donner des conseils pour l’allaitement, les soins du bébé, montrer comment l’apaiser ou le calmer avec le peau-à-peau, l’emmaillotage… Le reste c’est de l’aide pratique : ça peut être faire une vaisselle ou garder le bébé pendant que les parents dorment ».

Se préparer à l’après-accouchement

It takes a village, dit l’expression populaire. À défaut d’être proche des siens, « les groupes de mamans sont un excellent moyen de s’informer et de trouver une communauté bienveillante. Il y en a beaucoup, y compris des Francophones », confirme Caroline Huart. « Laetitia, une autre doula, anime un groupe de discussion post-partum en français. Les intéressées peuvent écrire à [email protected] », ajoute Eve Daures. L’ancienne sage-femme, également jeune maman, s’occupe quant à elle d’un groupe de discussion prénatal, nommé baby in progress. Une autre façon de se projeter pour mieux appréhender l’après-accouchement.

Tout est une question de préparation en amont et de soutien le moment venu. « Cela m’a clairement aidé de savoir ce qui m’attendait, à quelle sauce j’allais être mangée. On a aussi longuement parlé avec mon mari de nos attentes et on s’était mis d’accord sur le rôle de chacun. » La Française insiste d’ailleurs, avec les futurs parents, sur l’importance de s’organiser avec son ou sa partenaire. « Pour les personnes qui reçoivent de la famille en visite, il est aussi important de réfléchir à l’avance à l’espace de chacun pour éviter les situations explosives », renchérit Caroline Huart.

Des soins pour la maman, de l’aide pour les parents

En général, la liste de naissance se compose d’objets ou de linge pour le nouveau-né. « Mais pourquoi ne pas y mettre des soins post-partum pour la maman ? », suggère Carole Huart. Une idée qui lui tient à cœur et qui l’a poussée à suivre la formation INNATE, pour apprendre des pratiques traditionnelles des quatre coins du monde destinées aux jeunes mères. Offrir des heures de massage, d’acupuncture, de ménage… sont tout autant de moyens de décharger les parents après l’arrivée d’un enfant. « Aux États-Unis, la coutume veut que les amis et voisins des nouveaux parents cuisinent pour eux », se souvient Eve Daures. « Surtout acceptez », conseille à son tour l’éducatrice parentale spécialisée en Discipline Positive, « recevoir ou demander de l’aide n’est pas une faiblesse mais est indispensable. » 

Malgré l’éloignement, il y a du bon à enfanter en Californie. « Dans la Baie de San Francisco, les consultantes en lactation sont facilement accessibles, en général les mamans allaitantes en rencontrent à la maternité et peuvent continuer à en voir par la suite », remarque la doula. Le congé paternité ou du deuxième parent est aussi souvent plus long qu’en France. Jusqu’à 12 semaines garanties par la loi californienne, dont au moins 8 seront payées. Les start-up et entreprises de la Tech redoublent même de générosité pour attirer les talents, Facebook propose ainsi un congé paternité de 4 mois, quand Netflix va jusqu’à un an. Ce qui fait dire aux deux mamans que finalement « la Californie, c’est plutôt baby-friendly ».

En octobre, la comédie est à l’honneur sur France Channel

[Agenda partenaire] La comédie est le genre préféré des Français. Que ce soit au cinéma ou à la télévision, les films comiques recueillent les faveurs du public et se placent en haut du box-office ou des audiences.

Comédies historiques, comédies de mœurs, comédies burlesques ou décalées, le cinéma français offre un large panorama de films – qui démontre la richesse de l’humour à la française dans le 7ème art. En octobre, France Channel vous propose une sélection exhaustive des plus grandes comédies françaises, à voir et revoir sans modération.

Louis de Funès et Pierre Richard à l’honneur

Et si le plus grand comique français était tout simplement Louis de Funès ? À vous d’en juger : France Channel met en avant 6 de ses films dont  « La folie des grandeurs », « L’aile ou la cuisse » ou « l’Avare ».

Star des années soixante-dix, Pierre Richard est également à l’honneur dans « La Chèvre » et « Les Compères », deux films dans lesquels son association avec Gérard Depardieu fait merveille.

Retrouvez la troupe du Splendid ou encore Les Nuls

Les fans de la troupe du Splendid retrouveront leurs acteurs et actrices fétiches ensemble dans « Papy fait de la résistance » et « Les Bronzés 3 », ou séparés dans « Les visiteurs », « le Dîner de cons », « Entre amis » ou encore « Retour chez sa mère ».  

France Channel n’a pas oublié Les Nuls et leur cultissime « La Cité de la peur »Alain Chabat a depuis mené une brillante carrière et vous pourrez le retrouver dans « Didier », « Sur la piste du Marsupilami » ou « Santa & cie ».

La star incontestée du box-office, Dany Boon

Dany Boon est bien évidement représenté dans la sélection France Channel avec quatre de ses plus grands succès : « La Ch’tite Famille », « Rien à déclarer », « Eyjafjallajökull » & « Un plan parfait ».

Autres classiques à (re)découvrir

Autres blockbusters récents, « Brice 3 », second épisode du personnage culte inventé par Jean Dujardin et la très populaire famille Tuche (« Les Tuche », « Les Tuche 2 le rêve américain »).

Et parmi les perles à découvrir, France Channel vous recommande « Five » incarné par la nouvelle génération (Pierre Niney et François Civil), l’irrévérencieux « Papa ou Maman », mené par le duo Marina Fois/Laurent Lafitte ou bien encore « Ouvert la Nuit », film drôle et poétique avec Edouard Baer et Audrey Tautou.

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Rencontre avec le député Roland Lescure à Washington

Après dix-neuf mois de crise sanitaire et de réunions virtuelles, Roland Lescure revient aux Etats-Unis pour renouer le contact direct avec la communauté française. Le député des Français d’Amérique du Nord sera à Washington le jeudi 21 octobre pour y rencontrer les associations françaises (5pm) et tenir une réunion publique (6pm) à la Maison Française.

L’élu, qui assure également la présidence de la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale, répondra aux questions des participants. Nul doute qu’il sera question de la levée du travel ban le lundi 8 novembre ou encore de l’élection présidentielle de l’an prochain en France.

L’accès à l’événement est réservé aux personnes vaccinées. Le port du masque est obligatoire.

Révolution Bilingue : Nabil Wakim, L’arabe pour tous

Est-il possible de parler la langue arabe étant jeune et de la perdre en grandissant ? Ou, pire encore, de se retrouver presque incapable de la réapprendre plus tard ? Pour répondre à ces questions, Nabil Wakim a écrit un livre passionnant, L’arabe pour tous, pourquoi ma langue est taboue en France, publié aux Éditions du Seuil. Cet ouvrage est à la fois un récit intime et un essai politique sur les enfants d’immigrés d’origine arabe.

Journaliste au Monde, l’auteur français d’origine libanaise est interviewé par Fabrice Jaumont lors du Salon bilingue de New York.

https://www.spreaker.com/user/10781102/episode-26-nabil-wakim-mixage-final

Fanny Adam, « madame tout le monde » à la rencontre des autochtones américains

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La Citroën Traction attire les regards des curieux et les flashs d’appareil photo partout où elle s’arrête. Avec au volant Fanny Adam, le modèle français datant des années 50 a traversé une partie de la Panaméricaine, de l’Alaska à Los Angeles, en trois mois. A ses côtés, son copilote Gildas Valais a capturé cette aventure avec sa caméra. Arrivée dans la cité des Anges le 28 septembre, Fanny Adam fait le point sur un périple qui n’en est qu’au commencement puisque le duo va rouler jusqu’à Ushuaïa.

Ce projet, c’est Terra America. « J’avais envie de réaliser un grand voyage dans une voiture qui datait de la construction de la route panaméricaine, mais cela n’avait aucun sens de rouler sans but », admet la Bretonne qui voulait arpenter la route dans un véhicule français et adapté à toutes les situations.

Elle se tourne alors vers Nicolas Hulot pour l’aider à trouver une « ligne éditoriale » entre les quatorze pays qu’elle va traverser. L’écologiste lui souffle comme dénominateur commun les peuples autochtones. « J’ai décidé, avec le regard de madame tout le monde, de ramener un témoignage sur leur vie, leurs traditions, leur vécu du Covid…», détaille Fanny Adam. Un sujet qui n’est pas si éloigné de son parcours : docteur en chimie, elle a travaillé sur la médecine traditionnelle et a aussi été sensibilisée lors de son expatriation en Polynésie.

Avant d’enclencher la première, elle a sélectionné vingt-et-un peuples avec une journaliste, dont trois aux Etats-Unis. Elle a ainsi été à la rencontre des Athabascans en Alaska, des Navajos et des Tohono Oʼodhams. Des rencontres facilitées par leur vie rudimentaire durant ce voyage et leur venue dans cette voiture ancienne. « Cela n’aurait pas été le même accueil en SUV », avoue la Française qui a convaincu des sponsors de financer ce voyage.

L’impact des violences domestiques

Avec son léger recul, un sujet ressort : les violences faites aux femmes, et notamment domestiques « avec beaucoup d’incestes et de viols sur fond d’alcoolisme et de drogue », appuie Fanny Adam qui a discuté longuement avec les « aînées » des communautés d’Amérindiens. « Elles m’ont beaucoup touchée, j’ai beaucoup pleuré ». Elle garde notamment en tête sa rencontre avec Shirley, en Alaska, une « aînée » qui souhaite adopter Gildas Valais et elle.

Fanny Adam a aussi abordé longuement le sujet des disparitions récurrentes des femmes amérindiennes, notamment en Alaska. « Les médias n’en parlent pas contrairement à celui de Gabrielle Petito, qui est blanche, regrette-t-elle, ajoutant : beaucoup de femmes de ces communautés sont tuées ou utilisées pour le trafic sexuel. » Au gré de ces découvertes, la trame de son voyage hors norme de 75 jours a évolué. « Ce que je retiens, c’est que les peuples ont été abîmés par l’homme blanc, mais aussi leur résilience. »

Outre le sujet des Native Americans, le duo français a été interpellé par les paysages du Montana, mais aussi par les ravages de la pollution avec le smoky fog. En Alaska, « le laboratoire du changement climatique », Fanny Adam a ainsi réalisé l’impact de ce dérèglement sur l’absence de saumon et s’est entretenu avec un glaciologue. « Cela m’a donné envie d’agir », assure celle qui travaillait jusqu’alors dans l’informatique.

La base d’un concept d’émission ?

A l’heure d’un retour temporaire en France, elle reconnaît que ce projet s’est révélé « un peu extrême ». « C’était spontané, nous ne sommes pas des professionnels », rappelle-t-elle, semblant exténuée par les journées frénétiques. Ils ont rencontré quelques complications sur la route, comme un amortisseur qui les a lâchés en Alaska, l’absence de climatisation pesante lors de la route en Californie, le budget serré… Des contraintes vite évincées par l’envie de montrer « qu’on peut réaliser ses rêves ».

Ils rentrent désormais à Paris pour dérusher les centaines d’heures d’entretiens filmés par Gildas Valais, avant de s’envoler à nouveau, dans quelques semaines, pour l’Amérique centrale pour poursuivre leur traversée de la Panaméricaine.

Au terme de ce voyage, ils prévoient d’en faire une série documentaire et sont en négociations avec une chaîne de télévision. Et ils veulent aller plus loin, en transformant l’expérience en un « concept d’émission », où une femme va à la rencontre de peuples autochtones à travers le monde. Pour Fanny Adam, « cela nous donnerait une audience et donc des moyens pour agir. »

SoCal Frenchiez exporte les belles mécaniques américaines

Charles Bompas, alias Charly, et Alexandre Decleves, dit Alex, sont de véritables stars dans le monde de l’automobile. Pourtant, ce ne sont pas des pilotes, mais ils sont devenus célèbres grâce à leur société SoCal Frenchiez, implantée depuis 2015 à Los Angeles, car c’est « le meilleur spot pour les voitures anciennes », assure Charly. Leur mission : « retaper » des voitures vendues aux États-Unis qu’ils exportent ensuite en France pour une clientèle de passionnés en quête de modèles anciens et plus récents.

Charly et Alex ont quasiment toujours baigné dans le milieu automobile. Le premier a officié comme cascadeur auto-moto à Disneyland Paris durant plus de dix ans et le second a longtemps travaillé dans un atelier Ferrari en France, avant d’ouvrir son propre garage où il vendait déjà des voitures importées d’Amérique du Nord.

Consultants pour Auto-Moto

Les deux associés se sont fait connaître par leur savoir-faire et lors de leur collaboration à l’émission de TF1 Auto-Moto, où ils jouaient les consultants auprès de Jean-Pierre Gagick, le présentateur. « Nous nous rendions sur de grosses ventes aux enchères aux États-Unis pour faire un reportage complet avec lui, explique Charly. Sur place, nous expertisions les voitures et finissions par en acheter une que l’un des téléspectateurs pouvait gagner. Cela nous a beaucoup aidés à nous faire connaître, sans oublier Facebook, Instagram et notre chaîne YouTube ».

À travers les réseaux sociaux, le duo a pu partager sa passion pour la restauration et la préparation, et séduire toujours plus d’adeptes. « Certaines de nos vidéos, où l’on nous voit travailler sur les voitures, ont été visionnées jusqu’à 150 000 fois. Nous avons même atteint les 400 000 vues », ajoute Charly.

Une grande notoriété en France

En l’espace de six ans, les deux partenaires ont construit une machine bien huilée puisqu’ils exportent une centaine de véhicules par an. « Nous ne restaurons pas toutes les voitures. Parfois, nous envoyons juste des pièces à des partenaires en France, mais aussi à Monaco ou en Suisse. Certains d’entre eux nous achètent aussi des véhicules qu’ils vont revendre eux-mêmes. Tous ont comme point commun d’être labellisés SoCal Frenchiez », indique Charly.

Aujourd’hui, la grande majorité des clients sont des Français qui ont toujours rêvé de conduire des voitures américaines. « Ils nosent souvent pas se déplacer ou bien ils nont pas les compétences pour juger de l’état dune automobile. Dans notre cas, nous allons sur place pour expertiser le véhicule que souhaite le client, avant de l’acheter et de le restaurer s’il le faut. Ce n’est pas toujours le cas, car parfois, nous aurons simplement besoin de réviser la voiture et de la préparer pour passer le contrôle technique en France », souligne Charly. Parmi les voitures les plus demandées, on trouve sans surprise des Ford Mustang, des Chevrolet Corvette ainsi que des pick-up Chevrolet C10.

Achat, mode d’emploi

Les deux passionnés reçoivent des demandes de toute la France et ils ont fait de très belles ventes depuis la création de SoCal Frenchiez. « Nous avons vendu une Mustang Shelby (un célèbre préparateur américain) à plus de 500 000 dollars ! Mais la plupart du temps, le budget moyen se situe entre 25 000 et 70 000 dollars. Pour nos clients, nous recherchons avant tout le meilleur rapport qualité-prix et, surtout, des véhicules en bon état ou déjà restaurés », précise Charly.

Sur le prix de vente, l’entreprise prend une commission de 5 à 10 %, à laquelle il faut ajouter les frais de transport, d’assurance et le déchargement du conteneur dans les ports du Havre ou de Fos-sur-Mer. Ce n’est pas tout, car l’importation implique le paiement de la TVA lors du passage en douane, ainsi qu’une homologation pour les véhicules de moins de trente ans. 

Aujourd’hui, les deux Français ont plein de projets en tête. « Nous travaillons sur la préparation d’une Renault 5 qui sera tout en carbone, avec un moteur de 400 chevaux, ambitionne Charly. Pour ce projet, nous allons réaliser une levée de fonds. Notre autre objectif est également d’avoir notre propre émission, sur une chaîne de télévision française ».

Levée du travel ban : ce sera le 8 novembre

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L’interminable attente est terminée, les Etats-Unis ont enfin annoncé la date de la réouverture de leurs frontières aux touristes étrangers. Ce sera le lundi 8 novembre, précise la Maison Blanche dans un communiqué, après 19 mois de travel ban imposé aux Français et aux voyageurs de 32 autres pays. Un soulagement pour tous ceux qui n’ont pas pu rendre visite à leurs proches durant toute cette période de pandémie.

Seuls les voyageurs « totalement vaccinés » seront acceptés sur le sol américain. Ils devront prouver leur statut vaccinal à l’embarquement, présenter un test covid négatif réalisé dans les trois jours avant leur départ, porter le masque à l’aéroport et durant toute la durée du vol et accepter de donner leurs coordonnées à bord de l’avion, une collecte des informations personnelles par les compagnie aériennes pour faciliter le traçage. 

Aucune preuve de vaccination ne sera théoriquement demandée aux citoyens américains – aux Franco-Américains voyageant avec leur passeport américain – mais un test covid négatif réalisé dans les 72 heures reste obligatoire.

Enfin les touristes étrangers non vaccinés seront interdits d’entrer aux Etats-Unis. La Maison Blanche avait toutefois suggéré qu’il y aurait quelques exemptions, notamment pour les jeunes enfants.

Quels vaccins?

La question des vaccins s’est longtemps posée, notamment celle de la reconnaissance de l’AstraZeneca qui n’a jamais reçu le feu vert de l’agence américaine du médicament (FDA). Finalement, les autorités sanitaires américaines du CDC ont confirmé cette semaine que les Etats-Unis accepteront les voyageurs inoculés avec les vaccins autorisés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), et pas seulement avec ceux utilisés aux Etats-Unis (Pfizer/BioNTech, Moderna et Johnson & Johnson). Cela signifie que le vaccin d’AstraZeneca, administré en France, sera accepté.

Pour l’heure, les personnes qui n’ont reçu qu’une seule dose de vaccin, après avoir contracté la covid, ne sont pas reconnues comme « totalement » vaccinées aux Etats-Unis. Même chose pour celles qui ont reçu les doses de deux vaccins différents. Les autorités sanitaires américaines ne reconnaissent pas le mélange des vaccins – problème qui se pose dans d’autres pays comme au Canada. Le débat sur le mélange des vaccins a toutefois évolué récemment aux Etats-Unis avec celui des boosters, les rappels de vaccin. Les résultats préliminaires d’une étude, publiés le mercredi 13 octobre, révèlent une efficacité certaine d’un mix des types de vaccins. L’agence de santé publique américaine (CDC) devrait révéler rapidement sa position sur l’interchangeabilité des vaccins et lever ainsi les doutes pour les touristes français qui ont été vaccinés contre la covid avec des doses de vaccins différents.

L’éducation française à Chicago : session d’information gratuite en ligne

Vous êtes parent, francophone, aux États-Unis ? Quelles sont les options d’éducation bilingue pour votre enfant ?

Du 4 au 15 octobre 2021, des milliers de parents auront l’occasion de venir découvrir en ligne les options d’éducation bilingue disponibles pour leurs enfants dans 7 grandes régions des États-Unis, en assistant à des webinaires de présentation et en interagissant en direct avec les représentants des écoles et des programmes périscolaires représentés.

?  Visionnez le replay de la session dédiée à l’éducation française à Chicago

Avec :
– Lycée Français de Chicago : [email protected]
– École Franco-Américaine de Chicago : [email protected]

L’édition 2021 de la Bilingual Education Fair des États-Unis est sponsorisée par :

Soutenue par :

Retrouvez le programme complet du salon sur le site.

La lecture pour les enfants bilingues : session d’information gratuite en ligne

Vous êtes parent, francophone, aux États-Unis ? Quelles sont les options d’éducation bilingue pour votre enfant ?

Du 4 au 15 octobre 2021, des milliers de parents auront l’occasion de venir découvrir en ligne les options d’éducation bilingue disponibles pour leurs enfants dans 7 grandes régions des États-Unis, en assistant à des webinaires de présentation et en interagissant en direct avec les représentants des écoles et des programmes périscolaires représentés.

?  Visionnez le replay de la session dédiée à la lecture pour les enfants bilingues

Avec :
– Play Bac Press : m.jalans@playbac.fr
– Bayard & Milan : [email protected]

L’édition 2021 de la Bilingual Education Fair des États-Unis est sponsorisée par :

Soutenue par :

Retrouvez le programme complet du salon sur le site.

Où déguster un authentique New York Egg Cream ? Un jeu de piste en famille pour vous guider

Retrouvez, dans notre épisode du mois d’octobre avec Family Way, un défi pour découvrir une des boissons les plus populaires à New York au début du XXème siècle : l’egg cream (littéralement « crème aux œufs »).

Cette boisson, composée de lait, d’eau gazéifiée et de sirop de chocolat, ne contient finalement ni crème, ni œuf. Elle était très souvent proposée par les apothicaires dans les pharmacies alors équipées de fontaines à soda. Au moment de la prohibition, la fontaine à soda n’y était pas seulement un moyen de consommer un breuvage thérapeutique mais aussi un moyen de socialisation en remplacement des bars.

Un défi pour découvrir un lieu vintage où déguster cette boisson populaire

Rendez-vous dans le quartier de Carroll Gardens à Brooklyn (métro Carroll St, lignes F/G), sur Henry Street, entre 2nd Pl et Degraw St, pour retrouver une ancienne pharmacie devenue une pâtisserie à l’ambiance rétro avec son comptoir, sa fontaine à soda, ses vieux tabourets de bar, son plafond en étain et ses vieilles étagères en bois remplies de boîtes de médicaments vintages. Une fois trouvée, n’hésitez pas à vous y arrêter pour déguster le fameux egg cream. Le lieu propose également d’autres gourmandises telles que des sundaes ou d’onctueux milkshakes. Si vous ne pouvez vous y arrêter, jetez au moins un coup d’œil à l’intérieur. Et si vous doutez de la réponse au défi, rdv sur le site.

Quelques adresses pour profiter du quartier et ses alentours

Le quartier de Carroll Gardens est comme un petit village à New York. Il a gardé les traces de ses racines italiennes mais est aujourd’hui très fréquenté par les Français du fait de ses nombreuses écoles bilingues. L’ambiance y est calme et familiale et je vous recommande particulièrement la période d’Halloween pour vous y rendre car le décor y est toujours magique.

-Pour ne rien manquer d’Halloween : partir à la découverte de ces Haunted houses, parcourez les blocks à proximité de Clinton St et de Henry St. Et ne manquez pas la partie sur Henry St située entre Carroll St et Président St, une exceptionnelle spooky house s’y trouve.

-Si vous aimez découvrir des endroits cachés atypiques, alors rendez-vous à Warren Place Mews entre Warren St et Baltic St où se révèle un petit trésor. Il s’agit de cottages en brique construits dans les années 1870 par un riche philanthrope désireux d’offrir des logements abordables aux travailleurs.

-Le quartier de Carroll Gardens offre des restaurants variés et sympas. Si vous cherchez un restaurant mexicain, abordable avec vue, rendez-vous sur le rooftop du restaurant Alma. Si vous cherchez un restaurant ambiance guinguette-barbecue, idéal pour des grandes tablées à l’extérieur, rendez-vous chez Pig Beach. Si vous cherchez un restaurant avec patinoire en hiver et jardin en été alors rendez-vous à Court Street Tavern. Enfin, si vous voulez goûter d’excellentes glaces locales, c’est chez Ample Hills qu’il faut s’arrêter.

-Si vous avez envie d’une activité familiale originale, pourquoi ne pas tester une séance d’escalade chez Brooklyn Boulders.

Attention, avant de vous rendre sur l’un de ces sites, il est nécessaire de vérifier les dernières mises à jour concernant les mesures spéciales Covid-19.