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Le Newport Beach Film Festival célèbre la France le 26 octobre

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Après une édition 2020 en mode virtuel, le plus grand rendez-vous du film étranger de Californie reprend du service à Orange County du 21 au 28 octobre. La 22ème édition du Newport Beach Film Festival promet un grand moment de cinéma avec près de 350 films du monde entier à l’affiche.

Parmi les temps forts du Festival, la soirée du mardi 26 octobre, The French Spotlight rendra hommage au cinéma français en proposant la projection du film « Love Affair(s)» (« Les choses qu’on dit, les choses qu’on fait ») sorti fin 2020 et programmé à 19h45. A la réalisation, Emmanuel Mouret (« Fais-moi plaisir », « Caprice », « Mademoiselle de Joncquières ») s’intéresse à son thème de prédilection, l’amour.

Au programme, un triangle sentimental qui se noue dans la campagne avignonnaise et qui commence par la rencontre entre Maxime (Niels Schneider), jeune traducteur venu rendre visite à son cousin François (Vincent Macaigne) et sa compagne Daphné (Camélia Jordana), enceinte de trois mois et chargée de l’accueillir en l’absence de François. Un film poignant où le réalisateur, inspiré par les théories du désir mimétique selon le philosophe René Girard, met notamment en application l’idée selon laquelle le véritable amour ne se soucie que du bonheur de l’autre.

Outre le red-carpet déroulé aux équipes du film et spectateurs, l’événement du 26 octobre se poursuivra autour d’une soirée avec artistes sur scène et spécialités de la cuisine française à goûter.

Avec plus de 50.000 visiteurs attendus cette année, le Festival fête le retour du cinéma international en Californie. De grands rendez-vous sont attendus avec la projection du film Spencer, le biopic sur la Princesse Diana incarnée par Kristen Stewart, ou de la comédie dramatique suédoise, « My Father Marianne».

D’autres créations françaises seront également en compétition. Catégorie long-métrage, l’illustrateur et réalisateur, Alexis Bruchon présente son film en noir et blanc « The woman in leopard shoes » et Céline Sciamma le film intitulé « Petite Maman ». Le martiniquais Nicolas Polixene montre son court-métrage « American Dream », Bloom Pictures projette un film d’animation extra, « Maestro », opéra animalier dans la forêt et l’actrice et réalisatrice Aïssa Maïga, aux côtés d’Isabelle Simeoni, s’intéresse avec son docu « Regard Noir » au thème du racisme dans le milieu… du cinéma.

 

 

 

Réouverture des frontières aériennes : alors, c’est pour quand ?

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« J’ai booké un vol Paris-New York pour le 26 novembre mais je ne sais toujours pas si je vais pouvoir venir ». Comme d’autres Français, Yannick Sabarots s’est dépêché d’acheter un billet d’avion et de réserver une chambre d’hôtel à Manhattan dès qu’il a entendu le gouvernement américain annoncer la levée, « début novembre », du travel ban. Il s’est assuré de pouvoir changer les dates de séjour sans frais, « au cas où », mais ses jours de congés sont posés au travail, « et je ne pourrai pas les changer », relève-t-il, en croisant les doigts.

Car depuis l’annonce, le 20 septembre, de la réouverture prochaine des frontières aériennes américaines, c’est silence radio du côté de l’administration Biden. Les spéculations sur la date précise ont alimenté la confusion ces dernières semaines. Au point que certaines agences de voyage ont d’ores et déjà annulé des séjours prévus début novembre aux Etats-Unis plutôt que de devoir le faire en catastrophe. 

Des séjours déjà annulés

« France Marathon », qui organise des packages pour les marathoniens, a ainsi annulé un mois à l’avance ceux bouclés pour le marathon de New York, le 7 novembre. « C’était une grosse déception quand j’ai appris la nouvelle le 7 octobre, ça faisait huit semaines que je m’entraînais pour le marathon, déjà annulé l’an dernier, regrette Fanny Courtois qui avait reçu un dossard en cadeau d’anniversaire. J’ai ressenti de la colère aussi, et un sentiment d’injustice. Je ne comprends pas pourquoi les Français sont blacklistés alors que le taux de vaccination est plus élevé en France qu’aux Etats-Unis. ». 67% de Français sont en effet totalement vaccinés aujourd’hui contre 56% d’Américains.

En plus de la date de la réouverture des frontières, la question des vaccins n’est pas totalement levée, notamment par manque de précisions sur ce qu’entend exactement l’administration américaine par « totalement vacciné ». Or c’est l’une des conditions que les touristes français devront remplir pour pouvoir entrer aux Etats-Unis, avec la preuve d’un test covid négatif réalisé dans les trois jours avant le départ. 

Les autorités sanitaires (CDC) ont levé certains doutes, ce lundi, en confirmant la liste des vaccins autorisés, au grand soulagement de ceux qui ont reçu les deux doses d’AstraZeneca, vaccin qui n’a jamais été approuvé aux Etats-Unis. Sauf contre-ordre de la Maison Blanche, seront donc considérés comme totalement vaccinés les touristes qui auront reçu un schéma vaccinal complet de l’un des vaccins autorisés par l’agence américaine du médicament (FDA) – Pfizer/BioNTech, Moderna et Janseen (Johnson & Johnson) – et par l’Organisation mondiale de la Santé – soit quatre vaccins de plus : AstraZeneca, Covishield, Sinopharm et Sinovac. 

Encore des questions sur les vaccins

Reste l’incertitude pour les Français qui ont contracté la Covid et qui n’ont reçu qu’une seule dose de vaccin Pfizer/BioNTech ou Moderna. Au regard des autorités sanitaires américaines aujourd’hui, ces vaccinés ne le sont pas totalement. Incertitude également pour tous ceux qui ont reçu des doses de vaccins différents, cas relativement fréquents en France mais pas acceptés aux Etats-Unis. Pas encore du moins, car le débat sur l’interchangeabilité des vaccins a commencé avec la campagne de rappel de vaccination, comme le confirmait le Dr. Anthony Fauci, l’expert Covid de l’administration américaine, lors d’un briefing à la Maison Blanche le mois dernier.

Autant de questions que les voyageurs et professionnels du tourisme se posent encore en attendant de connaître, enfin, la date de la levée du travel ban. Ce « manque de transparence » du côté américain « continue d’entraver la reprise économique mondiale », estime Martin Ferguson, vice-président chez American Express Global Business Travel,  dans le magazine Forbes. « Nous demandons instamment aux États-Unis de donner un préavis sur la date de réouverture de leurs frontières et sur le fonctionnement de leurs processus de vérification et de traçage », ajoutait-il, exprimant l’agacement du secteur du voyage.

Une réouverture des frontières dès le 1er novembre n’est pas exclue. Mais si c’était le cas, ce serait une déception supplémentaire pour tous ceux qui ont vu leur projet de voyage tomber à l’eau comme Fanny Courtois. « Ce serait le pompon, conclut-elle, car ce serait trop tard. Je ne peux plus courir le marathon de New York ».

À Austin, France Dubin transmet le français en racontant des histoires

Apprendre le français passe par la lecture. Pas uniquement celle de Maupassant ou de Flaubert mais aussi une lecture ludique et éducative. C’est pour cela que France Dubin, enseignante de Austin Community College (ACC), a décidé de prendre sa plume et d’écrire une trilogie adaptée à ses étudiants américains.

Ces trois recueils, intitulés Petit Déjeuner à Paris, Déjeuner à Paris et Dîner à Paris, racontent les péripéties d’une Américaine dans la capitale française. Chaque tome, d’un niveau d’apprentissage différent, est composé d’une fiction employant un langage actuel et intègre des exercices dans le récit. Le lecteur se trouve ainsi dans une dynamique qui donne à la lecture un sens tout à fait particulier.

Un outil pour étudiants et professeurs

Cette trilogie constitue un véritable outil pour les apprenants comme pour les bilingues qui ne maîtrisent pas assez leur langue maternelle. Pour les professeurs également, pour soutenir leurs cours de français auprès des jeunes américains. « La plupart des livres sont faits pour les enfants. Il y avait de la frustration chez mes étudiants parce que les mots étaient souvent compliqués, des mots qui ne sont pas employés tous les jours. Les mots usuels, parfois banals, sont évincés le plus souvent », déclare l’enseignante.

Mariée à un américain, France s’installe à Austin pour éduquer ses enfants. Pour dépanner, elle accepte de venir à la petite école Montessori pour enseigner le français aux tout-petits. Avec ses peluches, Cannelle et Plume, et la fée magique, elle passe de classe en classe et arrive à leur inculquer les chiffres, les couleurs, à travers des contes, tous sortis de son imagination. « Je suis une raconteuse d’histoires qui intègre le français avec l’anglais », dit-elle.

Des livres à la portée de tous

De fil en aiguille, France enseigne aux adultes aux profils tous différents. Forte de ces compétences, elle décide de mettre tout son savoir et cette technique qu’elle enseigne dans des petits romans. Le résultat : trois tomes, chacun représentant une couleur du drapeau français et chacun un trimestre d’apprentissage. Le succès de sa première trilogie est immédiat avec plus de 3000 exemplaires vendus à ce jour dans une quinzaine de pays dont le Brésil, le Canada, l’Allemagne et l’Angleterre.

« Mes livres sont à la portée de tous, ils sont d’actualité et servent de passerelle avant de passer aux classiques. J’y aborde aussi des thèmes d’actualité, rien n’est tabou. J’absorbe l’actualité et j’en tire une idée de récit que je décline. Je fais évoluer mon personnage qui entraîne mes élèves. Je joue au naturel », affirme la professeure. Une mise en pratique pour que les jeunes assimilent l’époque actuelle. Un challenge pour cette auteure dont la mission est d’instruire via une méthode originale.

FACCSF: “Back to Business Toolbox”, ou comment décrocher un emploi aux Etats-Unis

La French American Chamber of Commerce of San Francisco relance une série d’événements destinés à faciliter la recherche d’emploi aux Etats-Unis. Le premier se tiendra virtuellement le mardi 12 octobre, de 9am à 5pm : intitulé “Back to Business toolbox”, il regroupe plusieurs ateliers et conférences pour apprendre à naviguer les entretiens d’embauche, la communication en entreprise, des conseils pour écrire un excellent CV, ou encore comment se construire un réseau sur LinkedIn. Cet événement est ouvert à tous et gratuit.

Animées par des experts, ces rencontres ont pour but de préparer les candidats à l’embauche le mieux possible pour la Career Fair qui se déroulera le 28 octobre prochain. Egalement organisée par la FACCSF, elle permettra de rencontrer des employeurs potentiels cette fois-ci en personne. La Career Fair sera également ouverte à tous, membres ou non de la FACCSF.

New York retrouve le « Goût de France » du 14 au 22 octobre

Rien de tel qu’une bonne semaine gastronomique pour oublier dix-huit mois de Covid. Il faudra être vacciné et le prouver à l’entrée des restaurants et du Consulat général de France, mais à part ces mesures sanitaires, l’ambiance sera comme avant la pandémie : New York célèbrera bien le festival « Goût de France/Good France ». Neuf jours de joies gustatives, du jeudi 14 octobre au vendredi 22 octobre 2021.

Cette sixième édition mettra à l’honneur la région Centre-Val de Loire et aura pour ambassadeur Christophe Hay, le chef doublement étoilé de La Maison d’à Côté à Montlivault, dans le Loir-et-Cher. Ce sera l’occasion de fêter le dixième anniversaire de l’inscription du « repas gastronomique des Français » au patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’UNESCO.

Le coup d’envoi des festivités sera donné de Brooklyn, le mercredi 14 octobre à 6:30pm, au restaurant Popina. Un dîner organisé par Pressoir.wine permettra de découvrir et de savourer les vins de la Vallée de la Loire. $295/personne. Réservation ici.

Samedi 16 octobre, de 5pm à 6pm, ce sera dégustation de vins au Consulat. La sommelière de renom Pascaline Lepeltier, première femme à avoir obtenu le titre de Meilleur Sommelier de France en 2018, en sera la cheffe d’orchestre. $75/personne. Réservation ici.

Un dîner Renaissance clôturera le festival, le vendredi 22 octobre au Consulat, de 7pm à 10pm. Un festin de plats historiques « de Chambord à New York » sera proposé par les chefs Sébastien Baud (Consulat général de France et Président délégué de l’Académie Culinaire de France Etats-Unis/Canada), Aurélien Dufour (Dufour Gourmet), Hervé Malivert (Institute of Culinary Education), Pascal Petiteau (Bistrot Vendôme) et Alexandre Seince (Ladurée US). $250/personne. Réservation ici.

Et pour ceux qui ont envie de profiter pleinement des neuf jours de festival en découvrant de nouvelles tables françaises à New York, une app est à installer sur son smartphone – si ce n’est déjà fait : Mapstr. Elle permet de consulter la carte « Vive la France à New York » créée l’an dernier par le Consulat. Cette carte interactive et collaborative recense plus de 380 adresses françaises aux Etats-Unis, restaurants, commerces et lieux culturels français.

Une réunion publique avec le député Roland Lescure à New York

Roland Lescure reprend ses rencontres en “présentiel”, comme l’on dit désormais. Après plus d’un an-et-demi sans avoir mis les pieds aux États-Unis, le député des Français des États-Unis sera à New York le lundi 18 octobre à 7pm. Il participera une réunion publique au consulat général de France.

L’élu, qui assure également la présidence de la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale, parlera notamment des travaux réalisés pendant l’année passée et évoquera les chantiers à venir. Il répondra aussi aux questions des participants. Ce rendez-vous intervient à l’approche de la levée du “travel ban”, annoncée pour le mois de novembre par les autorités américaines. Une mesure qui continue à susciter des questions (date exacte, reconnaissance des vaccins, délais des rendez-vous pour les visas…).

L’accès à l’événement est réservé aux personnes inscrites et vaccinées. Et le port du masque est obligatoire.

Moi Impat : Agathe Fontaine : « Trouver un métier qui s’adapte à ma nouvelle vie »

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Pouvoir aller à l’école à pied ! Parmi les petits tracas qui ont accompagné le dernier retour d’Agathe Fontaine, notre 75ème impatriée, ce qui ressemble à un cri du cœur a tout d’un petit plaisir fort appréciable. Et même si elle glisse sur les embarras techniques inhérents à ces changements de vie, cette deuxième impatriation marque une mutation professionnelle, dans la continuité.

Avec une start-up de vente de vêtements de seconde main pour enfants et de déstockage de marques (familyaffaire.com), créée à Londres, puis importée à Paris, il n’en fallait pas plus pour dresser le tableau des avantages de l’un et des inconvénients de l’autre. Agathe aurait-elle trouvé le métier qui s’adapte à sa nouvelle vie ?

https://www.spreaker.com/user/10781102/pad_44

Les écoles françaises à Austin et San Antonio : session d’information en ligne gratuite

Du 4 au 15 octobre 2021, des milliers de parents auront l’occasion de venir découvrir en ligne les options d’éducation bilingue disponibles pour leurs enfants dans 7 grandes régions des États-Unis, en assistant à des webinaires de présentation et en interagissant en direct avec les représentants des écoles et des programmes périscolaires représentés.

Visionnez le replay de la session dédiée à l’éducation française à Austin et San Antonio

Avec :
– Austin International School ? [email protected]
– International School of San Antonio ? [email protected]

L’édition 2021 de la Bilingual Education Fair des États-Unis est sponsorisée par :

Soutenue par :

Retrouvez le programme complet du salon sur le site.

Les écoles françaises à Houston : session d’information en ligne gratuite

Vous êtes parent, francophone, à Houston ? Quelles sont les options d’éducation bilingue pour votre enfant ?

Du 4 au 15 octobre 2021, des milliers de parents auront l’occasion de venir découvrir en ligne les options d’éducation bilingue disponibles pour leurs enfants dans 7 grandes régions des États-Unis, en assistant à des webinaires de présentation et en interagissant en direct avec les représentants des écoles et des programmes périscolaires représentés.

Visionnez le replay de la session dédiée à l’éducation française à Houston

Avec :
– Lycée International de Houston : [email protected] | (832) 474-1013

– Education Française Greater Houston : [email protected] | 832-540-5694

– The Awty International School : www.awty.org/about/contact-us | 713-686-4850

L’édition 2021 de la Bilingual Education Fair des États-Unis est sponsorisée par :

Soutenue par :

Retrouvez le programme complet du salon sur le site.

Webinaire : discutez des problématiques de la vie d’expat avec le coach Sion Benchimol

[Agenda partenaire] Vous êtes confronté(e) à des défis dans votre processus d’adaptation aux Etats-Unis. Vous traversez une période de transition dans votre vie personnelle et vous ressentez un besoin de clarté. Vous vous sentez « coincé(e) » dans votre vie professionnelle et/ou vous envisagez un changement de carrière.

Si vous vous reconnaissez dans ces affirmations, rassurez-vous : vous n’êtes pas seul(e) !

Sion Benchimol, coach d’entreprise et coach de vie en développement personnel et professionnel, est spécialisé dans les problématiques dexpatriés, qu’ils soient en phase de préparation ou d’installation, ou en phase d’intégration et de réinvention dans leur pays d’accueil.

Le 20 Octobre 2021 à 10h (Pacific Time), Sion vous invite à participer à une conversation autour des thèmes centraux de la vie d’expatrié.

Thèmes abordés

– Définir et reconnaître les différentes étapes de la courbe d’adaptation.

– Les défis associés à la carrière professionnelle lors d’une expatriation.

– Comment s’appuyer sur une relocation pour se réinventer professionnellement ?

À l’issue de cette conversation, Sion Benchimol offrira aux participants qui le souhaitent une consultation gratuite de 30 minutes.

[Je participe]

Qui est Sion Benchimol ?

Sion Benchimol a une formation de consultant, avec un troisième cycle de Gestion et Communication. Il est également diplômé de la Coach Training Alliance (CTA) et membre de la Fédération Internationale de Coaching.

Au début de ses plus de trente années de vie professionnelle, Sion a occupé un poste de cadre supérieur en entreprise. Puis, il s’est lancé, il y a dix-huit ans, en tant qu’entrepreneur.

Expatrié et nomade par choix depuis près de vingt ans, Sion a vécu dans trois pays, six villes et deux continents.

Son objectif est d’accompagner et aider les expatriés à faire de leur transition une expérience réussie, que ce soit en termes d’intégration, de changement de carrière, de problématiques d’identité ou de réinvention.

À partir d’un travail de collaboration avec ses clients, il les aide à libérer leur potentiel personnel et professionnel.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site internet de Sion Benchimol. Pour participer au webinaire du 20 octobre et profiter par la suite d’une consultation offerte, inscrivez-vous ici.

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Note: les “agendas partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Deux tableaux du XVIIe découverts à Toulouse aux enchères chez Christie’s

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Qui n’a jamais rêvé de posséder, au fond de ses archives, de précieuses pépites insoupçonnées ? Le rêve devient bel et bien réalité pour une famille française de la région de Toulouse qui a récemment découvert que derrière « deux portraits, noircis, sans cadre, qui ne payent pas de mine » (selon le magazine actu Toulouse) se cachaient de rares œuvres du XVIIe siècle du peintre Jacob Jordaens, disciple de Rubens.

Les tableaux, apportés par la famille à la maison de vente Marambat de Malafosse à Toulouse, furent tout d’abord expertisé 2000 € et 3000 € en raison de leur l’état et du fait que leur auteur était inconnu. C’est après une seconde vérification de Pierre Etienne, spécialiste de tableaux anciens chez Christie’s, que l’information tombe : ces deux toiles à l’huile, représentant vraisemblablement des apôtres, sont signées de la main de Jacob Jordaens, éminent peintre du XVIIe siècle, au même titre que Van Dyck et Rubens.

La nouvelle fait ainsi grimper le prix des œuvres au trentuple environ de l’estimation initiale. Aujourd’hui, le prix de chaque tableau est estimé par entre 60 000 $ (51 909 €) et 100 000 $ (86 502 €) par Christie’s New York.

Jacob Jordaens est le fils aîné parmi les onze enfants d’un marchand de draps de la ville d’Anvers. Dès l’âge de quatorze ans, il pose ses valises chez le peintre Adam Van Noort pour se former à l’art de la peinture. Principal collaborateur de Rubens, il réalise avec lui de nombreux grands travaux décoratifs. A la mort de Rubens, c’est Jordaens qui devient le fer de lance du plus grand atelier de peinture d’Anvers. Sa célébrité est telle qu’il forme de nombreux élèves qu’il emploie, afin de l’aider à honorer les nombreuses commandes qu’il reçoit de toutes parts.

Jordaens peint, dans un style vénitien, des sujets bibliques, mythologiques et allégoriques. Il se consacre à la représentation de proverbes flamands. Il dessine, peint également à l’aquarelle et à la gouache. Jacob Jordaens meurt, à l’âge de 85 ans, de la maladie de polderkoorts (fièvre des polders) et est inhumé à Putte, un petit village au sud d’Anvers.

Les tableaux du peintre de l’âge classique découverts à Toulouse vont très certainement s’arracher à prix d’or puisqu’en 2012, l’une des œuvres de l’artiste, The Meeting of Odysseus and Nausicaa, estimée entre 500.000 et 800.000 £, a finalement été achetée pour plus de 2 millions £ (soit 2,53 millions €).

La ville de New York a été choisi pour la vente des deux peintures découvertes à Toulouse car Christie’s présente justement une vente de tableaux de la même période. Les amateurs d’art pourront trouver le découvrir jeudi 14 octobre 2021 parmi 137 autres œuvres d’art à la vente « Old Master Paintings and Sculpture ».

Ce n’est par ailleurs pas la première fois qu’une œuvre d’art du XVIIe siècle découverte à Toulouse quitte la ville rose pour New York : un Judith et Holopherne du Caravage, découvert dans un grenier toulousain en 2014, avait également pris la destination de la Grosse Pomme en 2019 pour y être vendu 110 millions $ au milliardaire Tomilson Hill.

Eva Nineuil, la French touch’ de l’hôtellerie californienne

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Fraîchement nommée Directrice artistique du groupe hôtelier en vogue Proper Hospitality, Eva Nineuil vient d’inaugurer le quatrième établissement de la marque Proper. Après Santa Monica, Austin et San Francisco, le Proper Downtown LA est officiellement ouvert. Une consécration pour la jeune femme originaire de Poitiers, qui n’en revient toujours pas d’être là.

Dans l’équipe depuis 5 ans, Eva Nineuil endosse un rôle qui colle à merveille à sa personnalité : centré sur la gestion de l’image de marque de Proper Hotel, et qui lui permet de passer de la programmation culturelle à la gestion des événements, du choix des playlists aux collaborations avec les plus grandes marques, jusqu’à la coordination des relations presse et publiques et des réseaux sociaux.

Une expérience chez Ducasse à Paris

« Une opportunité que je n’aurais jamais eu en France », détaille la Poitevine. Fille d’un expert-comptable et d’une pharmacienne, Eva Nineuil passe son diplôme d’école de commerce à Bordeaux avant de débarquer au Venezuela pour deux années via un échange universitaire avec l’institut d’Études Supérieures d’Administration de Caracas. Une expérience au sein du groupe Alain Ducasse à Paris la convainc de son potentiel créatif et c’est en suivant son mari, alors en charge du développement du Tour de Californie, qu’elle finit par s’installer à Los Angeles.

« Les débuts ont été compliqués, avoue la Française. Je parlais mal anglais, je n’avais pas de travail ni d’amis proches mais j’avais le courage et la volonté chevillés au corps. J’ai commencé par une série de petits boulots – barista, fleuriste, webmaster… – puis me suis mise à mon compte en free-lance, ai poursuivi par quelques collaborations en marketing auprès de chefs français installés à LA – dont Ludo Lefebvre en particulier -, et ai même participé à des missions événementielles où j’organisais des célébrations privées de stars pour Justin Timberlake, Robbie Williams ou Cindy Crawford. »

Du Line Hotel au Proper 

La bonne rencontre aura lieu un été 2017. Sean Knibb, designer et paysagiste au Line Hotel de Koreatown, cherche sa nouvelle perle à la Direction artistique de l’hôtel. Eva est sur les rangs et remporte le job. « Quelques mois plus tard, c’est le groupe Proper Hotel qui ouvrait son recrutement. La vision, l’esprit raffiné du décor et sa combinaison de vintage et d’esprit contemporain, la personnalité de Kelly Wearstler (la décoratrice intérieur du projet) m’ont convaincu immédiatement de les suivre. » La jeune femme ouvre un nouveau chapitre de sa vie, passe des cheveux longs aux courts et déménage à Venice.

5 ans après son arrivée, Eva Nineuil ne songe pas une minute à un retour en France. « Ado, j’ai été nourrie aux série télé américaines, ai fantasmé devant Alerte à Malibu comme des tas de jeunes filles, et me voici à mon tour à LA. Je n’arrive toujours pas à croire que ma vraie vie est ici. Ma grand-mère a des étoiles plein les yeux lorsque je lui raconte mes histoires. Je savoure ma vie tous les jours. »