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Salon de l’éducation bilingue aux États-Unis : retrouvez toutes les conférences de l’édition 2021 en replay

Du 4 au 15 octobre 2021, nous vous donnions rendez-vous pour venir découvrir en ligne les options d’éducation bilingue disponibles pour vos enfants dans 7 grandes régions des États-Unis, en assistant à des webinaires de présentation et en interagissant en direct avec les représentants des écoles et des programmes périscolaires représentés.

Retrouvez toutes les conférences en replay ici :

Maternelles en français: les options à New York et dans le New Jersey
Les écoles primaires privées bilingues à New York
Les collèges et lycées français du grand New York
Les écoles publiques à programmes bilingues à New York et dans la région
L’éducation française en ligne
L’éducation française en Californie du Sud
L’éducation française à San Francisco et East Bay
L’enseignement bilingue dans la Silicon Valley
L’enseignement français à Seattle
Étudier au Québec
Les écoles françaises à Austin et San Antonio
Les écoles françaises à Houston
L’enseignement bilingue à Washington DC
Floride : les solutions pour un enseignement en français
La lecture pour les enfants bilingues
L’éducation française à Chicago

L’édition 2021 de la Bilingual Education Fair des États-Unis était sponsorisée par :

Soutenue par :

[Webinaire] Financer son investissement en France depuis l’étranger : les points clés à connaître

Nous vous donnions rendez-vous mardi 19 octobre pour un webinaire dédié aux expatriés voulant investir en France depuis leur pays d’expatriation. Deux experts ont notamment abordé les thèmes suivants :

Introduction : bien investir
– Les 3 aspects de l’immobilier rentable (financement, rénovation, fiscalité)
– Les spécificités de l’investissement depuis les États-Unis

Focus sur le financement
– Qui peut emprunter, quoi & comment ?
– Comment choisir la bonne banque pour votre profil ?
– À distance, comment ça se passe ?

Focus sur la rénovation
– Comment doubler la valeur d’un bien ?
– Où sont les bonnes affaires ?
– La bonne séquence pour réussir

Focus sur la fiscalité
– L’imposition française
– Les régimes les plus intéressants

Visionnez l’intégralité du replay ci-dessus ou sur notre chaîne YouTube.

Les experts

Jeevanthy Nivert, courtière, avec 15 ans d’expérience en Private Equities (PE) en France et en Thaïlande, fondatrice de Société2Courtage (S2C)
Contact :
? [email protected]

Manuel Ravier, entrepreneur, conférencier, spécialiste dans les domaines du financement et de la fiscalité immobilière. Co-fondateur de la société Investissement Locatif.
Contact :
? https://rdv.invst.lc/fm-19oct

Citrouilles, balades hantées et drag queens, LA fête Halloween

Annulées en 2020 en raison de la crise sanitaire, les célébrations d’Halloween reprennent du service. Notre sélection sinistre et mortelle pour enfants et adultes.

Tous en famille

Installé à Highland Park depuis 2019, le Bob Baker Marionnette Theater invite sur scène, et jusqu’au 31 octobre, squelettes, sorcières et autres vampires dans un spectacle d’une heure, époustouflant, intitulé Hallowe’en Spooktacular. Autre rendez-vous traditionnel d’Halloween, Haunt O’Ween (dans la vallée de San Fernando) invite petits et grands à cueillir et customiser les traditionnelles citrouilles et à se grimer le temps d’une soirée. Incontournables enfin, les Descanso Gardens, à La Cañada Flintridge, transforment leurs jardins, jusqu’à la fin du mois, en une forêt illuminée où des centaines de citrouilles sculptées s’alignent sur plus d’un kilomètre de parcours.

Squelettes et citrouilles en déco

Connu pour ses jardins magiques, le Roger’s Gardens ouvre, comme chaque année, son « Cabinet de curiosités » fantastique où trouver squelettes, cercueils, créatures baignant dans le formol et têtes de mort à illuminer, de quoi transformer sa maison en palais de l’épouvante. Pour ceux qui aiment l’art de la mise en scène, il faut se rendre à Memento Mori, à Hollywood, et piocher dans la collection d’objets macabres, passant des bagues en dents de vampire aux scarabées maléfiques et squelettes de lapin.

Pour les adultes (et les enfants qui n’ont pas peur)

Après une saison 2020 en mode drive-in, la traditionnelle Haunted Hayride – « la promenade hantée » – retrouve les collines de Griffith Park jusqu’au 31 octobre et emmène ses visiteurs dans un parcours morbide à la rencontre de monstres, zombies et autres créatures d’outre-tombe. Un arrêt au Dead End Diner où la chair humaine est au menu, pourrait ne jamais vous faire revenir sur terre. Dans le même genre, le Ventura County Fear Grounds accueille au Surfer’s Point Live (du 21 au 31 octobre), une superproduction en extérieur emmenant dans 3 attractions « The Cage », « The Terror Trail », « The Fright Train » faites pour nous faire vivre les pires cauchemars…

Les films d’épouvante

Entre amis ou en famille, rendez-vous au Festival du Street Food Cinema pour une série de toiles en extérieur. Au menu, DJ, foodtrucks et des grands classiques d’Halloween : « Hocus Pocus » le 23 octobre au Verduro Park (Glendale), la soirée « The Rocky Horror Picture Show » au Poinsettia Rec Park le 23 octobre (West Hollywood) ou « The Craft » le 30 octobre à l’Autry Museum (Glendale) qui fêtera le 25èmeanniversaire de sa sortie. Les tickets d’entrée sont uniquement vendus en ligne. Autres options au Geffen Theater de l’Academy Museum of Motion Pictures qui met à l’affiche « La Mouche » (le 23 octobre), « Pan’s Labyrinth » (le 30 octobre) et « Get out » (le 31 octobre).

Drags et créatures d’outre-tombe

Sorties de leurs cercueils, les Drag queens du RuPaul’s Drag Race s’offrent à l’occasion du show Night of the Living Drag, le 23 octobre, un make-up sanguinolent et quelques Lip sync d’anthologie avec, en stars, Jaida Essence Hall, Gottmik, Alyssa Edwards et Aquaria. A ne pas rater, la 20ème édition du Haunted Mansion Halloween Ball au Globe Theater (Downtown), un événement organisé par les Boulet Brothers qui réunira, le 30 octobre, drag-queens (Trixie Mattel, Katya, et les stars du show télé Dragula) et invités costumés pour une nuit de shows et de danses démoniaques.

French Expat : Emmanuelle Vaugeois (Las Vegas, USA), construire son rêve américain en 16 ans

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Comment introduire ce nouvel épisode de French Expat le Podcast ? En vous parlant du coup de foudre incroyable de notre invitée pour ce beau mec à rollers en Bretagne ? De son mariage dans le bureau du fondateur du Cirque du Soleil à Montréal ? Ou de son entreprise de tourisme à Las Vegas ? Dur de choisir. Alors je vous propose un petit peu de tout. Aujourd’hui, cap sur Las Vegas dans le désert du Nevada, aux États-Unis, à la rencontre d’Emmanuelle : rencontre vitaminée qui va vous faire voyager.

Pour retrouver Emmanuelle en ligne, c’est par ici sur son compte Instagram : www.instagram.com/manuetravelgirl ou sur son site internet https://www.votreguidealasvegas.com/

À la fin de chaque épisode, nos invités nous proposent de découvrir leur ville/pays d’adoption en partageant leur top 3 des choses à faire, voir, sentir ou goûter. Pour Emmanuelle, les options pour découvrir Las Vegas et ses alentours sont nombreuses :
  • Oubliez le cliché de parcourir uniquement les 6 kms du Strip de Las Vegas pour vous arrêter aux machines à sous. Attention, c’est bien sûr une expérience à vivre mais, pour Emmanuelle, Las Vegas est AUSSI un vivier de culture et de gastronomie. Elle vous conseille donc de choisir l’un des grands restaurants de la ville pour dîner (celui de Joel Robuchon par exemple) puis de continuer votre soirée avec un spectacle comme celui du Cirque du soleil dans lequel vous pourrez voir son mari.
  • Pour vous dépayser, un petit tour au Mount Charleston situé à seulement 45 minutes de Las Vegas. Sur place, vous découvrirez un mont enneigé en hiver sur lequel vous pourrez skier et faire de la luge !
  • Enfin, pour des visites un peu plus typiques mais pas moins incroyables, partez à l’aventure et à la découverte du Grand Ouest dans le Red Canyon ou du côté du lac Mead et du Colorado pour être témoin des paysages à couper le souffle.
Production :

Concours de BD pour les Francophones des Amériques

A vos crayons et tablettes ! Un concours de bande dessinée est lancé par le Centre de la francophonie des Amériques avec, à la clé, des prix de 1000 et 500 dollars canadiens (795 et 400 dollars américains). Ouvert jusqu’au vendredi 15 novembre 2021, il s’adresse à tous les Francophones des Amériques du Nord et du Sud. Les participants sont répartis en deux catégories selon leur âge : « scolaire » (les 10-18 ans) et « grand public » (les adultes).

L’association québécoise propose aux bédéistes en herbe de raconter des « Aventures dans les Amériques », thème du concours, avec pour personnage principal, soit un aventurier, soit un animal, soit un (super) héros. L’histoire doit se dérouler dans une région des Amériques et mettre en valeur des expressions francophones propres à cette région.

Pas évident de trouver l’équivalent, aux Etats-Unis, des placotter, s’ostiner et autre péter une coche du riche vocabulaire québécois. Les organisateurs en sont évidemment conscients et proposent aux participants de s’inspirer de la communauté francophone locale de leur ville d’habitation ou encore de plancher sur une autre région nord ou sud-américaine que celle où ils résident.

Ce concours de bande dessinée se déroule dans le cadre du XVIIIe sommet de l’Organisation internationale de la Francophonie, qui se tiendra à Djerba, en Tunisie, durant le week-end des 20 et 21 novembre 2021. Les gagnants seront contactés par email. Leur nom sera dévoilé le mercredi 8 décembre 2021 sur les réseaux sociaux du Centre de la francophonie des Amériques.

Quelle assurance vie choisir en tant qu’expatrié ?

[Article partenaire] Aux Etats-Unis, l’Assurance Vie existe sous plusieurs formes : « Term » et « Permanent ». Finance Vie revient sur la différence entre les deux et comment choisir celle qui vous conviendra le mieux.

« Term insurance »

Une police « à terme », comme son nom l’indique, a une durée prédéterminée qui peut être de dix, quinze ou vingt ans. Si la personne assurée décède avant le terme, le bénéficiaire reçoit le montant d’assurance du contrat.

L’avantage principal de l’assurance à terme est généralement son coût, qui reste strictement le coût d’assurance sur la période prédéterminée.

« Permanent insurance »

L’assurance permanente peut se présenter sous plusieurs formes : « universal life », « variable universal life » ou « whole life ». Elle combine l’assurance décès avec d’autres bénéfices comme l’accumulation potentielle de valeur de rachat et peut avoir l’option d’ajouter d’autres bénéfices au choix, comme par exemple l’assurance soins de longue durée.

Quelle assurance vie choisir ?

Le choix de son assurance vie varie en fonction de sa situation familiale, son état de santé, ses revenus et ses objectifs long terme. Il est important de parler à un professionnel pour vous guider au travers des options proposées et vous aider à faire le choix qui vous corresponde le mieux.

Finance Vie, cabinet de conseils financiers, pourra vous accompagner dans tous vos besoins financiers (investissements, retraite, prévoyance, succession) en tenant compte des problématiques spécifiques des expatriés aux Etats-Unis.

Finance Vie bénéficie de l’expertise et du support de leur partenaire Equitable Advisors avec une structure à taille humaine. Que vous soyez une entreprise, une famille ou un particulier, les professionnels de Finance Vie sont à l’écoute de vos besoins et vous offriront un service de planification en adéquation avec votre plan de vie.

Les équipes de Finance Vie pourront établir votre carte financière et vous préconiseront un plan stratégique pour vous aider à prévoir et à faire fructifier vos actifs. Votre situation sera ensuite revue régulièrement afin d’assurer la continuité entre la stratégie mise en place et votre situation.

Finance Vie a pour priorité la satisfaction de ses clients et établit des relations long-terme de confiance avec ces derniers.

En cas de questions, n’hésitez pas à contacter Finance Vie pour une consultation gratuite : par mail à contact contact@financevie.net ou à visiter leur site internet.

This article does not provide a complete description of life insurance policies. Variable products are sold by prospectus only which contains more complete information, including investment objectives, risks, charges and expenses.  Your financial professional can provide you with a prospectus which you should read carefully before purchasing a policy. Future communications may be in English.
Financial professionals with Finance Vie offer securities through Equitable Advisors, LLC (NY, NY 212-314-4600), member FINRA, SIPC (Equitable Financial Advisors in MI & TN); and offer annuity and insurance products through Equitable Network, LLC. Finance Vie is not owned or operated by Equitable Advisors or Equitable Network. 
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Le Colcoa French Film Festival signe son retour à Los Angeles

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Du lundi 1er au dimanche 7 novembre aura lieu, au Directors Guild Theater Complex de Los Angeles (DGA), la 25ème édition du ColCoa French Film Festival. Annulée en 2020 en raison de la crise sanitaire, la grande fête du cinéma français est de retour avec une programmation exceptionnelle.

Au menu : 55 films et séries et 19 courts métrages qui aborderont les thèmes du changement climatique, de la question transgenre ou encore de l’immigration. La majorité sera projetée pour la première fois en dehors de France, et près de la moitié diffusée en exclusivité avant leur sortie en France. Des stars du petit et du grand écran sont également attendues sur le tapis rouge à l’instar de Julie Delpy et Juliette Binoche.

« Ouistreham » en ouverture

Cette saison, le Festival s’ouvrira avec le drame « Between Two Worlds » (« Ouistreham ») réalisé par l’écrivain et réalisateur Emmanuel Carrère. Un film inspiré du récit de Florence Aubenas ou l’histoire d’une journaliste qui enquête sur la précarité en France en s’immergeant pendant 6 mois dans le monde du travail intérimaire à bord des ferries faisant la liaison entre Ouistreham et Portsmouth. Un film poignant avec Juliette Binoche en tête d’affiche, suivi d’un échange avec l’équipe du film (le 1er novembre à 7:30pm).

Dans cette catégorie Cinéma, une cinquantaine d’autres films tenteront d’attirer l’attention des juges, critiques et du grand public. Parmi eux, « Adieu les cons » (« Bye bye Morons ») d’Albert Dupontel; « Suprêmes », le biopic consacré au groupe de rap NTM et signé Audrey Estrougo; le thriller « Le bal des folles » (« The mad women’s ball ») réalisé par Mélanie Laurent ou encore « Les deux Alfred » (« French Tech ») signé et joué par Bruno Podalydès.

Autre catégorie attendue, celle des téléfilms et séries télé. Une dizaine seront à l’affiche dont « Qu’est-ce qu’on va faire de Jacques ? » (« What are we going to do about Jacques ? »), un drame sur la schizophrénie; l’excellente « En thérapie » (« In therapy »), la série la plus vue de l’histoire d’Arte qui tente de sonder les esprits en état de choc après les attentats du Bataclan en 2015 ou « On the verge », la série drôle et inspirante en 12 épisodes imaginée par Julie Delpy qui met en scène le quotidien et les aspirations de 4 femmes quadras. Deux épisodes seront diffusés le 5 novembre suivis d’un échange avec Julie Delpy au Truffaut Theatre.

Hommage à Bertrand Tavernier

Catégorie Documentaire, le Festival mettra en avant 7 réalisations dont celui de Charlotte Gainsbourg « Jane by Charlotte » où l’artiste film dans un pur moment de délicatesse sa maman, Jane Birkin. Également en compétition « Marcher sur l’eau » d’Aïssa Maïga raconte l’histoire du village de Tatiste, au Niger, victime du réchauffement climatique ou « Petite fille » (« Little Girl »), le dernier film du réalisateur Sébastien Lifshitz qui suit le quotidien de Sasha, né garçon et se vivant comme une petite fille depuis l’âge de 3 ans. Le Festival ColCoa intègrera également le documentaire télé « Montand est à nous » (« All about Yves Montand »), l’œuvre du réalisateur Yves Jeuland, une dédicace à l’artiste français qui aurait fêté ses 100 ans cette année.

Le Festival ColCoa proposera enfin une sélection de courts-métrages (19 au total, tous montrés en introduction des projections de films), rendra hommage au réalisateur Bertrand Tavernier disparu cette année avec la projection des films « Captain Conan » (« Capitaine Conan ») et « Le juge et l’assassin » (« The judge and the assassin »), et projettera le 2 novembre le film choc vainqueur de la Palme d’Or du Festival de Cannes, « Titane » de Julia Ducournau.

French Morning sera sur place le samedi 6 novembre, de 9am à 6pm. Venez rendre visite à notre booth, il y a un mini iPad à gagner !

Halloween en fête dans les rues de Washington

Il est déjà l’heure de décorer sa maison avec des toiles d’araignée, faire le stock de bonbons et se préparer à voir débarquer Halloween sur le pas de sa porte. Pour ceux qui cherchent à se faire quelques frayeurs, French Morning a répertorié des aventures spooky à faire à DC et autour. A noter, le port du masque est obligatoire pour toutes les activités à l’intérieur.

Des promenades hantées à Georgetown

Georgetown est de loin le quartier le plus historique dans la capitale, et DC by Foot fait ressortir le côté le plus sombre de son histoire avec deux visites fantomatiques. « Ghosts of Georgetown » emmène ses participants derrière les symboles du passé qui hantent la région, racontant des anecdotes autour des fantômes et des esprits qui ont élu domicile à Georgetown depuis des centaines d’années. Pour les fans du célèbre film d’horreur « L’Exorciste », le tour passe par les lugubres escaliers d’une des scènes tournées à Georgetown. Rendez-vous à la Old Stone House à partir de 8pm. Comptez entre 20 et 30 dollars par billet, à réserver ici.

Halloween dans un parc d’attraction

Six Flags America est très connu dans la région pour être l’un des plus grands parcs d’attraction. Dès maintenant et jusqu’au 31 octobre, le parc se transforme en maison hantée lors de son annuel festival Fright Fest. Les manèges sont alors accessibles jusqu’à 9pm (mais attention, il faut arriver avant 6pm). Rendez-vous au 13710 Central Avenue, Upper Marlboro, dans le Maryland, et comptez au moins 35 dollars par billet à réserver ici.

Une chasse au trésor à la Mansion on O

Visiter le merveilleux musée du manoir de la rue O, The Mansion on O Museum, est une toute une expérience, surtout lorsque l’on participe à une chasse au trésor dans un lieu aussi historique. Pour l’occasion, le manoir revêt sa plus belle tenue d’Halloween et les invités parcourent ses nombreuses salles thématiques et ses portes secrètes en espérant remporter le graal, le fameux trésor recherché. Comptez 35 dollars par personne en réservant ici entre le 15 et 31 octobre.

La journée des morts sur le Warf 

Il n’y a pas que le jour d’Halloween pour fêter les morts. Dias de los muertos est également célébré, notamment dans le quartier du Warf où plusieurs restaurants se sont rassemblés pour rendre hommage à cette tradition latinos. Le dimanche 24 octobre, les restaurants Mi Vida, Modelo et Fiesta DC transforment la jetée du District de 2pm à 5pm. Pour les enfants, un atelier maquillage sera disponible.

Collecte de bonbons dans la demeure de George Washington

Mount Vernon accueille les petits comme les grands pour profiter des plaisirs sucrés d’Halloween. Au programme, une chasse de Trick or Treating pour recevoir des bonbons dans des sacs de friandises, des spectacles Punch & Judy sur le thème d’Halloween, une démonstration de fabrication de chocolat du XVIIIe siècle (ainsi qu’un échantillon de friandises), et des animations musicales. L’événement se déroule le 30 octobre de 2pm à 6pm. Rendez-vous à Mount Vernon de George Washington, 3200 Mount Vernon Memorial Highway, en Virginie. Comptez 25 dollars par adulte et 15 dollars par enfant en réservant ici.

Aurélien Dufour : « Dans la charcuterie, il n’y a pas de limite »

Aurélien Dufour est fier de montrer son local de production à Long Island City. Le charcutier passe de salle en salle, jusqu’à arriver à un grand espace immaculé doté de plafonds hauts et d’un plan de travail métallique, au centre. Là, le Français et trois employés préparent tous les jours les produits artisanaux (pâtés, saucisses, rillettes, terrines…) proposés par sa petite entreprise, Dufour Gourmet.

Le chef de 35 ans donnera un aperçu de sa créativité le vendredi 22 octobre au Consulat. Aux côtés de quatre autres toques, il participera à l’élaboration du dîner « Renaissance », en clôture du festival gastronomique Goût de/Good France. Pour ce repas qui remontera le temps, il prévoit de confectionner des « tourtes rustiques remplies d’ingrédients riches » (caille, pistache, foie gras…). « On ne se rend pas compte de tout ce que l’on peut faire dans la charcuterie. Dans le passé, j’ai fait des galantines qui sont comme des pièces d’art !, se félicite-t-il. Il n’y a pas de limite ».

Aurélien Dufour est tombé dans la marmite très jeune. À l’âge de 2 ans, le Bordelais s’installe près de Hambourg, en Allemagne, où son père est muté dans le cadre de son travail dans l’aérospatiale. « Là-bas, c’est charcuterie le matin et le soir », se souvient-il. Son entourage l’aide à tomber dedans. À commencer par son père, un passionné de cuisine qui aime préparer des repas de haut-vol pour la famille le week-end et participer à des « pop ups » dans des restaurants allemands. Le jeune Aurélien passe aussi du temps avec des proches de la famille qui chassent et possèdent des fermes à la campagne.

Rigueur, précision et création

À son retour en France, à 16 ans, il maîtrise mal le français. Il décide donc de se tourner vers la cuisine. Lors de son apprentissage, il travaille notamment à l’Aviateur, le restaurant VIP de l’aéroport de Mérignac, avant de découvrir le monde des charcutiers-traiteurs. À la suite d’expériences dans le Sud-Ouest, il monte à Houilles, en région parisienne, où il rejoint Aux Fins Gourmets. Ce traiteur est dirigé par Gérard Berranger, un chef charcutier qui possède le titre très convoité de Meilleur Ouvrier de France (MOF). Aujourd’hui retraité, ce dernier sert de mentor à Aurélien Dufour. « Il était sévère, exigeant et très au point. Pour moi, c’est l’un des meilleurs MOF dans le milieu de la charcuterie ».

Le jeune chef prend aussi goût à la compétition. Car Aux fins gourmets participe à de nombreux concours nationaux et internationaux. En 2007, à 19 ans, il se fait remarquer lors d’une rencontre de Jeunes Talents à Rouen. Il se hisse à la deuxième place, grâce une galantine d’écrevisse de huit kilos, cuite pendant 19 heures. L’année d’après, il confirme son statut d’étoile montante de la charcuterie française avec une autre deuxième place nationale, suivie d’une troisième en 2009 lors d’une compétition européenne. À l’époque, il ne se doutait pas qu’il porterait, bien plus tard, les couleurs des États-Unis lors de la coupe de monde des traiteurs organisée à Lyon. « J’aime la rigueur, la précision et la création. Une compétition, pour moi, c’est comme préparer un film. Je sais à quel moment je dois faire tel geste », dit-il.

S’il y a bien quelque chose qu’il n’avait pas prévu en entrant dans le métier, c’est son installation à New York. À travers le charcutier-traiteur parisien Gilles Vérot, il fait la connaissance de Daniel Boulud, le chef étoilé lyonnais qui recherche alors un charcutier pour superviser l’offre de son groupe de restaurants, Dinex. En 2010, il arrive dans la Grosse Pomme avec sa femme, Juliette, qui avait déjà vécu aux États-Unis. Tant pis si cela signifie remettre à plus tard sa préparation pour devenir Meilleur Ouvrier de France.

La charcuterie artisanale et naturelle

Les années Dinex sont bien remplies. En plus de s’occuper de la production de charcuterie pour les restaurants, il participe notamment à l’ouverture des nouvelles adresses et dirige, à 26 ans, la cuisine de préparation d’une quarantaine de personnes qui approvisionne le groupe en produits divers (pâtisseries, charcuterie, pains…). Son savoir-faire lui vaut d’être reconnu parmi les meilleurs chefs de moins de 30 ans par le guide Zagat.

Après six ans auprès de Daniel Boulud, qu’il appelle aussi son mentor, il décide de monter sa propre boîte. « Beaucoup de chefs me demandaient de vendre de la charcuterie, mais je ne le pouvais pas car je travaillais exclusivement pour Dinex. Quand j’ai vu l’opportunité, je me suis dit : pourquoi pas ». Pari réussi. Il fournit des restaurants et des hôtels de luxe, mais aussi les lounges d’Air France et les suites VIP du Madison Square Garden. Au bout d’un an, il doit troquer son local de production à Great Neck (Long Island) pour un espace plus grand, qu’il trouvera donc à Long Island City. Son credo : la charcuterie artisanale et naturelle, sans conservateurs. « Mes pâtés ne sont pas standardisés comme peuvent l’être ceux des producteurs industriels. J’applique des techniques et des petites touches secrètes que m’ont enseignées mes mentors quand j’avais 18 ans ».

Avec la pandémie, Dufour Gourmet a pu élargir sa clientèle aux particuliers. C’est le bon moment, si l’on en croit Juliette Ten-Dufour, qui travaille aussi dans l’entreprise. « La charcuterie devient à la mode. Beaucoup de jeunes chefs américains veulent s’y mettre. Les émissions culinaires ont permis de faire connaître ce métier ». La prochaine étape ? « Je verrai bien une vraie charcuterie à la française, avec de belles vitrines de pièces coupées », ajoute Aurélien Dufour. Il n’est certainement pas le seul.

French Boss, Pauline Cousseau : « On a commencé avec 2000 euros en poche »

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A 32 ans, Pauline Cousseau a déjà beaucoup voyagé, pour faire grandir la start-up qu’elle avait montée à Shangaï il y a dix ans. Depuis 2011, Polette vend donc des lunettes « pas chères ». Curieuse coquetterie de langage – à l’époque du tout « low cost » – de la part d’une jeune fille qui, à l’inverse, ne voit le succès que dans une internationalisation massive de son produit. Cette ambition l’a déjà conduit à développer sa marque dans quatre pays et deux continents.

Il est difficile de rencontrer quelqu’un plus convaincu de la qualité de son produit que l’est Pauline. Elle en parle en commerciale admirative, et elle omet souvent de dire à quel point une grande partie du chemin avait été faite dès l’idée de départ trouvée. Cette idée tenait en quelques points, basiques. Et depuis le premier jour, les mots-clés qui façonnent sa réflexion sont toujours les mêmes : circuit court, autonomie financière, soin particulier apporté au choix des emplacements commerciaux et surtout no stock. Une paire de lunettes n’est jamais fabriquée avant d’être commandée.

L’aventure a donc commencé en Chine en 2011. Dix ans plus tard, Polette compte 200 employés dans le monde, et affiche, année après année, une croissance à deux chiffres. Son développement passe aujourd’hui par l’Europe, « car l’Europe est le continent qui fournit le plus de talents créatifs et intellectuels ».

Il n’y a pas la place pour le moindre doute dans le discours de Pauline, et là est probablement la principale force de cette jeune femme bien dans son époque, qui n’oublie jamais « sa responsabilité face à la planète », et qui évoque comme moteurs de son ambition la culture et la création, la vision et la rigueur… Comme beaucoup d’autres. Sauf que les chiffres, aujourd’hui, valident ces quelques idées fortes.

Voir l’interview en vidéo:

Ecouter en podcast:

https://www.spreaker.com/user/10781102/pad-audio_22

Le Met reprend ses visites guidées en français

Les touristes français qui reviendront à New York à la levée du travel ban, le 8 novembre, ne seront pas complètement perdus au Met Museum. Dès le 19 octobre, le musée reprendra ses visites guidées en VF. Celles-ci sont gratuites (avec l’achat d’un billet).

Ces visites, qui auront lieu tous les mardis à 11:30am au départ de la galerie 534, proposent un aperçu de la riche collection du musée new-yorkais, de l’art de l’antiquité jusqu’à nos jours. C’est une bonne introduction à cette institution gigantesque et ses chefs d’œuvres, mais elle n’empêche pas les curieux d’explorer le musée par eux-mêmes plus tard.

Pour participer, un certificat de vaccination pour les plus de 12 ans sera demandé à l’entrée de l’établissement de la 5ème avenue et le port du masque sera obligatoire. La taille des groupe est limitée. Les premiers arrivés seront les premiers inclus.

(Re)devenir maman à San Francisco

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« Devenir ou redevenir maman, c’est une nouvelle identité. On perd tous nos points de repères tant physiologiques que psychologiques », explique Caroline Huart, éducatrice parentale diplômée en psychologie. « Or quand on est une maman immigrée, on les a déjà perdus une fois en arrivant dans un nouveau pays, ça peut faire beaucoup. » Même quand le bébé est en bonne santé, et qu’on est bien entouré, la période consécutive à l’accouchement peut s’avérer difficile. Le hashtag #MonPostPartum lancé dans l’Hexagone en 2020 est symbolique d’une libération de la parole sur ce sujet jusque-là tabou. En France toujours, le secrétaire d’État à l’enfance vient d’annoncer vouloir instaurer, dès début 2022, un entretien systématique après l’accouchement pour mieux déceler la dépression post-partum. Pour les Californiennes d’adoption aussi, des ressources existent pour vivre au mieux cette période à des milliers de kilomètres de sa famille et de sa culture.

La coach parentale belge a par exemple choisi de faire appel à une doula francophone pour son premier accouchement californien il y a huit mois. Son rôle ? Conseiller, informer et offrir un réconfort émotionnel et physique à une mère avant, pendant et après la naissance de son enfant. C’est ce que fait Eve Daures dans la Baie depuis cinq ans. « La doula post-partum c’est comme avoir une sœur ou une amie qui est là pour t’aider sur tous les plans », précise-t-elle. Et c’est ce qui manque souvent aux mamans loin de leurs racines.

Pour prêter main forte aux parents, Eve Daures propose un forfait de 20 heures à utiliser après la naissance, par session de 3 heures. La doula va « les rassurer dans leurs nouveaux rôles, faire un massage à la maman, donner des conseils pour l’allaitement, les soins du bébé, montrer comment l’apaiser ou le calmer avec le peau-à-peau, l’emmaillotage… Le reste c’est de l’aide pratique : ça peut être faire une vaisselle ou garder le bébé pendant que les parents dorment ».

Se préparer à l’après-accouchement

It takes a village, dit l’expression populaire. À défaut d’être proche des siens, « les groupes de mamans sont un excellent moyen de s’informer et de trouver une communauté bienveillante. Il y en a beaucoup, y compris des Francophones », confirme Caroline Huart. « Laetitia, une autre doula, anime un groupe de discussion post-partum en français. Les intéressées peuvent écrire à [email protected] », ajoute Eve Daures. L’ancienne sage-femme, également jeune maman, s’occupe quant à elle d’un groupe de discussion prénatal, nommé baby in progress. Une autre façon de se projeter pour mieux appréhender l’après-accouchement.

Tout est une question de préparation en amont et de soutien le moment venu. « Cela m’a clairement aidé de savoir ce qui m’attendait, à quelle sauce j’allais être mangée. On a aussi longuement parlé avec mon mari de nos attentes et on s’était mis d’accord sur le rôle de chacun. » La Française insiste d’ailleurs, avec les futurs parents, sur l’importance de s’organiser avec son ou sa partenaire. « Pour les personnes qui reçoivent de la famille en visite, il est aussi important de réfléchir à l’avance à l’espace de chacun pour éviter les situations explosives », renchérit Caroline Huart.

Des soins pour la maman, de l’aide pour les parents

En général, la liste de naissance se compose d’objets ou de linge pour le nouveau-né. « Mais pourquoi ne pas y mettre des soins post-partum pour la maman ? », suggère Carole Huart. Une idée qui lui tient à cœur et qui l’a poussée à suivre la formation INNATE, pour apprendre des pratiques traditionnelles des quatre coins du monde destinées aux jeunes mères. Offrir des heures de massage, d’acupuncture, de ménage… sont tout autant de moyens de décharger les parents après l’arrivée d’un enfant. « Aux États-Unis, la coutume veut que les amis et voisins des nouveaux parents cuisinent pour eux », se souvient Eve Daures. « Surtout acceptez », conseille à son tour l’éducatrice parentale spécialisée en Discipline Positive, « recevoir ou demander de l’aide n’est pas une faiblesse mais est indispensable. » 

Malgré l’éloignement, il y a du bon à enfanter en Californie. « Dans la Baie de San Francisco, les consultantes en lactation sont facilement accessibles, en général les mamans allaitantes en rencontrent à la maternité et peuvent continuer à en voir par la suite », remarque la doula. Le congé paternité ou du deuxième parent est aussi souvent plus long qu’en France. Jusqu’à 12 semaines garanties par la loi californienne, dont au moins 8 seront payées. Les start-up et entreprises de la Tech redoublent même de générosité pour attirer les talents, Facebook propose ainsi un congé paternité de 4 mois, quand Netflix va jusqu’à un an. Ce qui fait dire aux deux mamans que finalement « la Californie, c’est plutôt baby-friendly ».