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Le baromètre de l’expatriation, enquête n°8 : conditions de vie et santé, qu’est-ce qui est important pour vous ?

Le baromètre de l’expatriation continue ses enquêtes mensuelles et s’intéresse ce mois-ci
aux conditions de vie dans vos pays d’accueil.

Choisir de partir en expatriation, choisir d’y rester, suscite une réflexion globale
régulièrement remise en jeu.

Les conditions de vie dans le pays d’accueil peuvent attirer, faire rêver ou refroidir, voire effrayer. Entre attentes et réalité, il peut également y avoir un écart. A partir de quand cet écart devient-il déterminant ?

Environnement, infrastructures, pouvoir d’achat, accès à la santé, à l’éducation, sécurité…
Quels sont les thèmes majeurs que vous avez pris en compte avant de faire vos valises ? Et
quels sont les ceux qui vous auraient ou vous ont fait refuser de déménager et ceux qui vous feraient rentrer ?

Qu’est-ce qui est important pour vous ?

Grâce à votre participation, l’étude de la mobilité internationale s’affine et permet une
vision plus juste venue du terrain. En répondant à l’enquête, vous prenez du recul sur votre expatriation et faites le point.

> Participez à l’enquête ici

L’éducation française en Californie du Sud : quelle école choisir ?

Vous êtes parent, francophone, aux États-Unis ? Quelles sont les options d’éducation bilingue pour votre enfant ?

Du 4 au 15 octobre 2021, des milliers de parents auront l’occasion de venir découvrir en ligne les options d’éducation bilingue disponibles pour leurs enfants dans 7 grandes régions des États-Unis, en assistant à des webinaires de présentation et en interagissant en direct avec les représentants des écoles et des programmes périscolaires représentés.

?  Visionnez le replay de la session dédiée à l’éducation française en Californie du Sud 

Avec :

– Lycée International de Los Angeles : [email protected]

– San Diego French American School : [email protected]

L’édition 2021 de la Bilingual Education Fair des États-Unis est sponsorisée par :

Soutenue par :

Retrouvez le programme complet du salon sur le site.

« Antoinette dans les Cévennes » au TLF le 15 octobre

Après le succès de « L’as des as » fin septembre, le Théâtre du Lycée français de San Francisco met à l’affiche, le vendredi 15 octobre, « Antoinette dans les Cévennes » de la réalisatrice Caroline Vignal.

Sélectionné au Festival de Cannes 2020, ce film est inspiré du Voyage avec un âne dans les Cévennes de Robert Louis Stevenson. Antoinette, institutrice, a prévu de passer des vacances avec son amant, Vladimir. Quand celui-ci lui annonce qu’il va finalement partir randonner avec sa famille dans les Cévennes, Antoinette ne se démonte pas et décide de suivre le même itinéraire. Elle s’adjoint la compagnie de Patrick, un âne parfois récalcitrant.

« Antoinette dans les Cévennes » est une comédie dans laquelle on retrouve avec plaisir Laure Calamy que beaucoup ont découvert avec le personnage de Noémie dans « Dix pour cent ». Son interprétation d’Antoinette lui a valu le César de la meilleure actrice en 2021.

Le film, sorti en septembre 2020, a tout de même enregistré 700.000 entrées, une belle performance malgré la pandémie.

Les écoles publiques à programmes bilingues à New York et dans la région

Vous êtes parent, francophone, aux États-Unis ? Quelles sont les options d’éducation bilingue pour votre enfant ?

Du 4 au 15 octobre 2021, des milliers de parents auront l’occasion de venir découvrir en ligne les options d’éducation bilingue disponibles pour leurs enfants dans 7 grandes régions des États-Unis, en assistant à des webinaires de présentation et en interagissant en direct avec les représentants des écoles et des programmes périscolaires représentés.

?  Visionnez le replay de la session dédiée aux écoles publiques à programmes bilingues à New York et dans la région 

Avec :
– NY French American Charter School
– Fort Greene Preparatory Academy
– PS 84
– Lafayette Academy
– PS 58

L’édition 2021 de la Bilingual Education Fair des États-Unis est sponsorisée par :

Soutenue par :

Retrouvez le programme complet du salon sur le site.

Collèges et lycées français du grand New York : on vous aide à choisir

Vous êtes parent, francophone, aux États-Unis ? Quelles sont les options d’éducation bilingue pour votre enfant ?

Du 4 au 15 octobre 2021, des milliers de parents auront l’occasion de venir découvrir en ligne les options d’éducation bilingue disponibles pour leurs enfants dans 7 grandes régions des États-Unis, en assistant à des webinaires de présentation et en interagissant en direct avec les représentants des écoles et des programmes périscolaires représentés.

Visionnez le replay de la session dédiée aux collèges et lycées français du grand New York

Retrouvez le programme complet du salon sur le site.

Avec :
– United Nations International School : [email protected]

– Le Lycée Français de New York : [email protected]

– Le Lyceum Kennedy French American School : [email protected]

– The Ecole : [email protected]

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Le Théâtre Raymond Kabbaz fait la part belle aux films d’animation

A Los Angeles, le théâtre Raymond Kabbaz ne met pas que les courts-métrages et la francophonie à l’honneur, mais tout un panel du septième art tricolore. Un festival dédié aux films d’animation français pour adultes, en partenariat avec ELMA (European Languages and Movies in America), aura lieu jeudi 28 octobre. Il pourra être suivi sur place ($15) ou en ligne de chez vous ($12).

Présentée à l’occasion de la Journée internationale de l’animation, la sélection du théâtre du Lycée français offre une palette de huit films (assortis de sous-titres en anglais) démontrant une virtuosité technique assortie d’une narration habile.

La soirée débutera avec « Le monde en soi » (« The World Within ») de Sandrine Stoïanov et Jean-Charles Finck qui suit une jeune peintre en train de préparer sa première exposition. Elle va sombrer dans un chaos hallucinatoire jusqu’à devoir se reconstruire à travers la peinture dans une clinique.

Puis, sera projeté « Sous la peau, l’écorce » (« Under the skin, the Bark ») de Franck Dion, la rencontre d’un personnage peu inspirant avec son auteur peu inspiré. « Y’a bon ? » (« D’ats real good ? »), réalisé par Marc Faye, raconte le quotidien troublé de Louise et de sa famille par un projet de loi sur les bienfaits de la colonisation française.

« Mon ami qui brille dans la nuit » (« My friend who Shines in the Night »), de Jawed Boudaoud, Simon Cadilhac, Grégoire de Bernouis et Hélène Ledevin, sera le dernier film avant l’entracte. Ou comment Arthur vient en aide à un fantôme qui a perdu la mémoire.

A l’entracte, vous pourrez débriefer sur les premiers films autour d’un verre de vin et d’une assiette de fromages.

Suivra « Précieux » (« Precious »), le film de Paul Mas, qui narre l’amitié entre Julie, isolée dans son école, et Émile, un enfant autiste qui débarque. Puis, sera projeté « Absence » de Marc Héricher. Le film s’intéresse au tourbillon médiatique grotesque entraîné par le sort d’un SDF figé à quatre pattes.

« Folie douce, folie dure » (« Sweet madness, hard madness ») de Marine Laclotte amènera le spectateur dans le quotidien de plusieurs institutions psychiatriques, à la rencontre de personnes hors normes.

La soirée se clôturera par « Asmahan La Diva », réalisé par Chloé Mazlo, l’histoire de la diva et princesse égyptienne Asmahan qui, malgré sa courte vie, a enchaîné les péripéties : mariages, gloire, espionnage, amants, alcool, poker, suicides, meurtres et scandales.

La loterie de la carte verte 2023 est ouverte, mais gare aux délais

Vous n’avez pas décroché le Powerball ? Tentez-donc votre chance à la loterie de la carte verte. La “DV-Lottery” 2023 est ouverte depuis ce mercredi 6 octobre et le restera jusqu’au mardi 9 novembre 2021.

On le rappelle tous les ans : il n’y a qu’un seul endroit où vous pouvez tenter votre chance, un portail dédié sur le site du Bureau des Affaires consulaires du Département d’État. La procédure est entièrement gratuite. Les sites qui vous promettent de participer à votre place moyennant de l’argent sont des arnaques.

Pour participer, il faut être issu d’un pays à faible émigration vers les États-Unis (la France en fait partie) et avoir complété le lycée ou exercé, pendant deux ans sur ces cinq dernières années, une activité professionnelle requérant au moins deux années de formation. Il faudra conserver votre numéro de confirmation une fois votre candidature acceptée car celui-ci vous sera utile pour accéder aux résultats entre le 8 mai 2022 et le 30 septembre 2023. Attention : le département d’État ne vous enverra pas d’e-mail de confirmation en cas de sélection.

Délais

Être sélectionné ne signifie pas que vous obtiendrez votre carte de résident permanent. En effet, 100 000 personnes sont choisies sur loterie, mais seuls 55 000 titres sont disponibles. Et les dossiers retenus doivent être traités par l’administration avant la fin de l’année fiscale, le 30 septembre, pour que les candidats obtiennent le précieux sésame.  Sinon, il faut tout recommencer. Pour la DV Lottery 2022, comme pour l’attribution des visas, des retards liés à la pandémie ont accru la lenteur du processus et mis en difficulté un grand nombre d’Afghans sélectionnés, dont le dossier n’avait pas été passé en revue à l’approche de la fin de l’année fiscale. Comment savoir si son dossier sera traité à temps ? Il faut que le numéro attribué au sélectionné, à l’issue du tirage au sort, soit le plus bas possible.

L’avocat d’immigration Laurent Vonderweidt rappelle que ces retards existaient déjà avant la Covid-19. « Ils ont commencé à s’allonger sous Donald Trump qui voulait se débarrasser de la loterie », explique-t-il. Les lenteurs étaient en partie causées par un manque de moyens humains. La situation ne s’est pas arrangée depuis. « Encore faut-il qu’il y ait le personnel pour traiter les dossiers de loterie. Espérons que les choses reviendront à la normale avec la fin du travel ban », poursuit l’avocat. Son conseil : « il faut toujours participer car postuler n’est pas compliqué. Mais il faut être conscient des délais administratifs. Si on est sélectionné tant mieux, mais rien n’est joué tant qu’on n’a pas la carte entre les mains.  »

Déjeuner sur l’herbe pour les Français de Washington

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Le dimanche 17 octobre, le Comité Tricolore, association qui vient en aide aux Francophones, revient avec son pique-nique annuel gourmand « Le Déjeuner sur l’Herbe » dans les jardins de l’ambassade de France, à Washington, entre 12pm et 4pm. Les inscriptions sont obligatoires pour avoir accès à l’ambassade. Comptez 25 dollars par adulte, 10 dollars pour les moins de 12 ans. Le billet est gratuit pour les moins de 5 ans.

Ce déjeuner sur l’herbe espère rassembler tous les Francophones de Washington, anciens et nouveaux, et leur faire découvrir les associations françaises et franco-américaines de la région de DC, membres du Comité Tricolore. Des jeux et animations seront également organisés pour les enfants et un coin lecture sera proposé par Bonjour Books D.C.

Dans le cadre du protocole sanitaire, le justificatif de vaccination devra être présenté pour les plus de 12 ans. Dans le respect de la réglementation de la ville de Washington, le port du masque est obligatoire à l’intérieur des bâtiments.

Le SOS d’un Français de LA menacé d’être expulsé

C’est une situation personnelle et familiale dramatique que subit Jérôme Roux, un Français expatrié aux États-Unis depuis maintenant 15 ans. Devenu immigré illégal depuis quelques jours, il risque d’être expulsé du pays à tout moment et, craint-il, d’être séparé de son fils, né d’une gestation pour autrui (GPA) il y a seulement deux mois. Par ailleurs, il est aujourd’hui dans l’incapacité de transmettre sa nationalité française à son bébé.

Il existe, dans cette affaire, deux volets qui la rendent tout à fait inédite. D’une part, l’immigration américaine. Marié à un Américain en 2016, Jérôme Roux a obtenu sa green card et lors de son renouvellement deux ans plus tard, les problèmes ont commencé. Le couple a divorcé fin 2019 et les services américains de citoyenneté et d’immigration (USCIS) ont remis en cause la légalité initiale de son union en l’accusant d’un mariage blanc.

S’en est suivie une longue procédure. « J’ai envoyé pléthore de preuves légales et personnelles de cette relation ainsi que de multiples lettres notariées de personnes témoignant de la véracité de cette union, dont celle de la psychologue de couple qui nous a reçus pour tenter de sauver ce mariage », raconte-t-il. Une bataille juridique épuisante pour laquelle il a dédié ses ressources, tout en étant dans l’incapacité de travailler.

Green card confisquée

Mais rien n’y a fait. Après avoir appelé sans relâche les services d’immigration, Jérôme Roux est finalement convoqué en octobre 2020 au centre d’immigration de Los Angeles et se voit sommé de rendre sa green card en attendant la clôture de sa procédure. Depuis, il a eu un dernier rendez-vous avec l’USCIS en mars 2021 mais, malgré un dossier en béton, les services d’immigration n’ont pu que lui confirmer que son statut d’immigré deviendrait très probablement illégal d’ici à fin septembre.

« Je n’ai jamais eu d’explication ni de motif lors de la confiscation de ma green card en 2020. Pourtant, lors de mon dernier rendez-vous, l’agent m’a même dit qu’elle n’avait jamais vu autant de preuves de toute sa carrière mais que les officiers décisionnaires ont néanmoins l’intention de m’expulser, invoquant un mariage frauduleux », déplore Jérôme Roux.

Acculé, l’homme cherche conseil auprès de représentants légaux Pro Bono car il a épuisé ses ressources et juge qu’il s’agit là de pure discrimination. « L’administration Trump a donné des consignes et ordonné des quotas très stricts aux services d’immigration, assure le Français. La réduction de nouveaux visas et green cards ne suffisait plus, il leur fallait trouver des moyens de déporter des personnes présentes légalement aux États-Unis. J’estime être victime d’une mesure discriminatoire car je suis gay. » Et, pour le moment, l’arrivée d’une administration Biden, certes plus sensible aux questions d’immigration et de droits LGBTQ, n’a rien changé à son dossier.

Pas de papiers français pour son fils né par GPA

À cette situation périlleuse s’ajoute un aspect français, qui rend le cas de Jérôme Roux inextricable. Le jeune père doit passer par une demande de transcription de l’acte de naissance de son enfant Phoenix en France, pour obtenir un passeport français. Mais cela est désormais incertain. Car depuis le passage de la loi bioéthique début août en France, le sujet est revenu sur le devant de la scène. Si le législateur français a légalisé la PMA (Procréation médicalement assistée), la GPA reste une ligne rouge à ne pas franchir. La France vient même de faire une pause sur le sujet : le 9 septembre dernier, le procureur de la République de Nantes a ordonné la suspension des transcriptions de ces actes pour des enfants nés de gestation pour autrui à l’étranger.

Le sujet a pourtant déjà fait jurisprudence et la France a même été condamnée par la Cour européenne des droits de l’Homme pour ne pas autoriser l’entrée, sur le sol français, des enfants dont le lien de filiation avec un père français était légalement établi par GPA (arrêt Mennesson c/ France de 2014). Depuis 2019, la Cour de cassation jugeait que le recours à la GPA ne justifiait pas, à lui seul, d’interdire la transcription d’un acte de naissance étranger dès lors que cela est autorisé dans le droit local. Et avait donné son feu vert.

Cette nouvelle décision signifie que Jérôme Roux ne peut faire reconnaître son enfant dans les registres d’état civil français et lui donner la nationalité française. Cette situation juridique française pourrait fort bien être à nouveau retoquée par la jurisprudence européenne.

En attendant, le jeune papa français est menacé d’être expulsé d’un pays dans lequel il a vécu légalement. « Cette situation a toujours un impact émotionnel, psychologique, financier et professionnel terrible sur ma vie. Je veux faire entendre ma voix aussi pour ne pas que d’autres personnes LGBTQ+ étrangères vivent cet enfer. »

Les écoles primaires privées bilingues à New York et dans le New Jersey : quel choix pour votre enfant ?

Vous êtes parent, francophone, aux États-Unis ? Quelles sont les options d’éducation bilingue pour votre enfant ?

Du 4 au 15 octobre 2021, des milliers de parents ont l’occasion de venir découvrir en ligne les options d’éducation bilingue disponibles pour leurs enfants dans 7 grandes régions des États-Unis, en assistant à des webinaires de présentation et en interagissant en direct avec les représentants des écoles et des programmes périscolaires représentés.

? Visionnez le replay de la session dédiée aux écoles primaires privées bilingues à New York

Avec :

– Le Lycée Français de New York : [email protected]

– International School of Brooklyn : [email protected]

– The Ecole : [email protected]

– Brooklyn Global Prep : [email protected]

– French American School of Princeton : [email protected] 

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Le chef Simon Herfray ouvre son « bar à desserts » pour régaler New York

Avec une grande Tour Eiffel dressée comme un « i » derrière le comptoir, difficile de passer à côté de la nouvelle pâtisserie du chef français Simon Herfray. Situé au sous-sol du mythique Essex Market, dans un marché souterrain nommé The Market Line, Salon Sucré a ouvert ses portes mardi 28 septembre. « C’est un endroit à mi-chemin entre le restaurant et la boulangerie-pâtisserie », explique le Breton, aux côtés de son épouse Susie Fawzi qui l’épaule dans cette aventure. « J’ai toujours voulu servir des pâtisseries de qualité dans un décor qui n’est pas celui d’un restaurant. »

C’est la première pâtisserie du chef breton. Formé en Vendée, il est passé par plusieurs restaurants londoniens et new-yorkais (Falai, Cafe M, Bacchus…) avant de lancer, en janvier 2014, ses ateliers de préparation de pâtisseries et de viennoiseries pour amateurs, Atelier Sucré. Ces cours, qui se déroulent dans un local de l’East Village, ont été remarqués par Florence Fabricant, plume légendaire du New York Times. « J’aime donner des cours, mais je voulais montrer ce que je sais faire plutôt que de l’enseigner aux autres », dit-il.

Croissants, kouign-amann et bûches de Noël

Salon Sucré est composé d’un petit espace boulangerie-pâtisserie, où croissants, pains au chocolat, macarons, pains et kouign-amann sont en vente. Un comptoir et quelques tables rondes occupent le reste de l’espace, situé près de l’une des entrées du sous-sol. Les clients pourront profiter d’un menu de créations sucrées du chef Simon (pain perdu, cheesecake revisité, délices chocolatées…) associées à des vins sélectionnés par un sommelier. Et comme on sait que vous vous posez la question: Salon Sucré proposera aussi des bûches de Noël et des galettes.

L’opportunité d’ouvrir ce nouveau commerce s’est présentée l’an dernier, pendant la pandémie, quand un contact a fait découvrir The Market Line au Français et son épouse américaine. Ces derniers, qui ont fait connaissance lors d’une soirée Halloween en 2015 au restaurant français de Chelsea, OCabanon, ont été d’autant plus motivés à se lancer que la fermeture de Maison Kayser et Financier a libéré de la place pour les « petits ». Susie Fawsi de remarquer : « peut-être qu’on sera les grands un jour ! »

Vestiaire Collective et Mirakl : grosses levées de fonds pour pousser les feux aux États-Unis

Quel jour historique pour la French Tech ! Mardi 21 septembre, trois pépites tech françaises ont annoncé des tours de table qui dépassent l’entendement. La journée avait commencé avec la jeune pousse Sorare, une plateforme sur laquelle les utilisateurs peuvent acheter des cartes de joueurs de football associées à un NFT, a annoncé la plus grosse levée de fonds jamais faite par un membre de la French Tech, 680 millions de dollars (586 milliards d’euros) auprès du japonais Softbank.

Ce n’était que le début. Le même jour, l’investisseur japonais – qui gère le plus gros fonds d’investissement venture de la planète, Vision Fund, doté de 100 milliards de dollars depuis 2017 – a jeté son dévolu sur une autre start-up française en plein essor aux États-Unis : Vestiaire Collective. Le site d’e-commerce, spécialisé dans la vente de vêtements de seconde main, vient de boucler un tour de table de 210 millions de dollars (178 millions d’euros), après avoir levé exactement le même montant il y a tout juste six mois auprès de Kering, la maison-mère de Gucci, et du fonds américain Tiger.

Cette fois, Vestiaire Collective a engrangé de l’argent frais auprès du fonds du milliardaire Masayoshi Son et du gestionnaire britannique General Investment Management. Et après avoir atteint le précieux statut de licorne en début d’année, sa valorisation atteint désormais 1,7 milliard de dollars (1,47 milliard d’euros).

Les Etats-Unis, le plus gros marché de Vestiaire Collective

Vestiaire Collective s’est surtout adjoint les conseils d’un professionnel de renom : le CEO de Softbank Group International et COO de SoftBank Group Corporation, Marcelo Claure. Chairman de Wework, cet Américain d’origine bolivienne, fondateur en 1997 de Brightstar, l’une des plus grosses entreprises de reventes d’iPhone, va rejoindre le conseil d’administration de Vestiaire Collective.

Car la startup fondée par la Française Fanny Moizant fait, sans conteste, partie des acteurs qui ont profité à plein de la pandémie et de la croissance sans précédent du marché des vêtements d’occasion. Si elle est avare en chiffres sur ses revenus ou sa rentabilité, elle a tout de même indiqué que ses commandes ont bondi de plus de 90 % dans le monde et ont plus que doublé aux États-Unis, son plus gros marché.

Un marché américain des plus prometteurs sur son secteur : selon ThredUp, le secteur des vêtements et accessoires de seconde main devrait y doubler dans les cinq prochaines années, pour atteindre 77 milliards de dollars (66,4 milliards d’euros). Il atteindrait 18 % de parts de marché d’ici 2030 et pèserait deux fois plus que la fast fashion. Vestiaire Collective compte également profiter de cette injection d’argent frais pour améliorer sa technologie et réduire encore son impact carbone, via des initiatives pour promouvoir des achats locaux et améliorer encore son processus de livraison.

Une introduction en bourse pour Mirakl ?

Enfin, la dernière star montante de la French Tech, très présente aux États-Unis, a fait une annonce fracassante : Mirakl, éditeur de solutions marketplace, a levé la coquette somme de 555 millions de dollars (479 millions d’euros) dans un tour de table emmené par le fonds américain Silver Lake. Soit à la deuxième place du podium des levées de fonds de la French Tech juste après Sorare.

Signe de l’emballement des investisseurs, sa valorisation a doublé depuis sa dernière levée de fonds il y a un an. « Nous avons décidé qu’étant donné nos objectifs en termes de recrutement, d’investissements en technologie, d’expansion internationale, d’acquisitions potentielles, c’était le bon moment de faire cette levée massive car cela donne le signal au marché que l’entreprise va rester très longtemps », a déclaré le cofondateur et co-CEO, Adrien Nussenbaum.

“Cette levée de fonds va nous aider à capturer l’opportunité de marché et à accélérer les investissements pour que nos clients aient le plus de succès possible. Nous avons la chance d’avoir le meilleur SaaS de son segment qui a toujours offert à Mirakl une santé financière enviable”.

Mirakl s’est installé outre-Atlantique en 2014 et a ouvert un bureau à Boston dans le quartier de Somerville. « Les Etats-Unis ne sont pas qu’une part essentiel et croissant de notre croissance, c’est le lieu de notre siège social outre-Atlantique. Dans la dernière année, nous avons doublé notre équipe américaine, et notre base de clients s’est étendue à différents secteurs – retail, wholesale, manufacturing. Nous comptons désormais Kroger, Express, Madewell et, Urban Outfitters mais aussi ABB, SalonCentric (filiale de L’Oréal) et Toyota Materials Handling parmi nos clients ». La pandémie n’a fait qu’accélérer sa croissance: « Au premier semestre, nous avons enregistré une hausse de 90 % de nos ventes sur un an ».

La start-up prévoit, dès à présent, de muscler ses effectifs sur place, qui sont aujourd’hui de 130 personnes. « Avec ce tour de table, nous prévoyons de quadrupler au moins notre équipe américaine d’experts dans les trois prochaines années ». Elle cherche à recruter dans les fonctions RH, marketing, service clients et ventes, tout en offrant une grande flexibilité à ses nouvelles recrues. Par ailleurs, le groupe devrait embaucher environ 400 personnes dans les trois prochaines années, la majorité sera basée à Boston.

Avec un tel niveau de valorisation, une question brûle les lèvres : à quand l’introduction en Bourse (IPO) ? Le dirigeant reconnaît qu’une sortie en bourse est une option évidente à terme, sans préciser le calendrier. « Mirakl prévoit d’âtre prêt à une IPO en 2022, car cela est clairement l’une des options les plus sérieuses pour nourrir la croissance sur le long terme et capturer pleinement l’opportunité de créer l’une des meilleures places de marché au monde ». Il y a fort à parier que le microcosme américain de la French Tech scrute le prochain candidat à la cloche de Wall Street.