Accueil Blog Page 324

Une brouille familiale menace La Grenouille de fermeture

C’est une institution française de New York qui risque de fermer ses portes dans les prochaines semaines. Ouvert depuis 1962 à Midtown East, le restaurant La Grenouille se trouve au milieu d’une bataille judiciaire entre l’ancien propriétaire des lieux, Charles Masson, et le nouveau depuis 2014, son petit frère Philippe.

Le premier reproche au second d’avoir “abandonné” le restaurant pendant la pandémie et de s’être servi dans la caisse à plusieurs reprises, selon la plainte déposée auprès du tribunal des successions de New York consultée par le New York Post. Il est notamment question d’un prêt d’un million de dollars contracté par Philippe et non-remboursé depuis, qui mettrait en péril l’activité de l’établissement. Charles Masson ajoute qu’une saisie immobilière des lieux est “imminente”. “C’est faux”, lui répond Philippe, qui affirme que La Grenouille n’est pas en danger et a rouvert ses portes normalement depuis plusieurs semaines en suivant les réglementations imposées par la ville.

Les querelles entre les deux frères Masson ne sont pas nouvelles. Charles, l’ancien co-propriétaire avec sa mère Gisèle, s’est retiré du business après la mort de celle-ci en 2014. Il justifiait alors son choix par des “disputes familiales” et “une situation toxique”. Quatre ans plus tard, il souhaite récupérer l’affaire et dépose plainte auprès du tribunal des successions en expliquant que Philippe, le nouveau propriétaire, se sert de La Grenouille comme de son “ATM personnel”. Son petit frère le traite en échange “d’incompétent” et de “raciste envers les employés”.

Le restaurant, qui doit fêter ses 60 ans l’année prochaine, a accueilli de nombreuses célébrités dans le passé comme Paul Newman, Frank Sinatra et Yves Saint-Laurent. Il offre une carte de plats traditionnels français comme les cuisses de grenouille (46$) et le steak tartare (34$), dans un décor qui se veut chic et fleuri. L’établissement est, pour l’heure, toujours ouvert.

Comment vivre (plus) écolo aux États-Unis ?

Nombreux sont les Français dont la conscience écologique se réveille ou s’aiguise au contact de la culture consumériste américaine. On se demande alors comment faire pour continuer -ou commencer- à vivre de manière respectueuse de l’environnement.

Lors d’une conférence en ligne gratuite organisée vendredi 17 septembre 2021, nous invitions un panel d’expatriés et d’experts à partager leurs conseils pour adopter un mode de vie éco-responsable aux États-Unis.

Marie Mourad est sociologue et consultante spécialisée dans la réduction du gaspillage. Sa thèse de doctorat portait sur la lutte contre le gaspillage alimentaire en France et aux États-Unis. Elle mène en ce moment des projets pour l’Agence française de la transition écologique (Ademe) et pour la Ville de San Francisco. Au quotidien, sa famille essaye de réduire son impact environnemental en limitant au maximum le gaspillage et les déchets, et en redistribuant des objets ou des aliments trouvés dans les poubelles de New York.

Dorothée Pierrard s’est installée à New York en 2006. C’est en travaillant auprès des aveugles dans les communautés pauvres de la ville qu’elle a pris conscience de l’injustice environnementale et sociale causée par la pollution. En parallèle de s’engager dans un style de vie Zéro Déchet, elle a alors utilisé l’illustration et la photographie pour s’engager dans diverses coalitions et campagnes environnementales de la ville telles que Bag It NYC, Manhattan Swab et Transportation Alternatives.

Delphine Pilarski, directrice artistique vivant en Californie depuis 2008, est une environnementaliste passionnée. Elle a créé un site internet pour encourager la pratique du Zéro Déchet aux États-Unis. Elle propose des sessions de coaching privé ou en groupe, des conférences sur le changement climatique dans les centres culturels et les Alliances Françaises, ainsi que des ateliers éco-citoyens “Earth Day is every Day” pour les adolescents/enfants dans les écoles américaines et des cours dans son studio d’art. Elle est également la créatrice du groupe Facebook Zéro Déchet USA pour les Français habitant aux USA.

?  Visionnez le replay sur le site de l’événement

Cette conférence en ligne a eu lieu dans le cadre du salon Bien Vivre aux États-Unis édition 2021, sponsorisé par USAFrance Financials, cabinet de gestion privée et patrimoniale pour les francophones expatriés aux États-Unis.

Comment attirer, retenir et récompenser ses salariés aux États-Unis ?

Vous avez implanté -ou cherchez à implanter- une entreprise aux États-Unis ?

Vendredi 17 septembre 2021, nous vous donnions rendez-vous pour une conférence en ligne dédiée à l’acquisition et la rétention de talents aux États-Unis.

Avec Hélène Touré de YER, agence internationale de recrutement et Armelle Petiau-Levy d’USAFrance Financials.

?  Visionnez le replay et accédez aux coordonnées des intervenantes sur le site de l’événement

Cette conférence en ligne a eu lieu dans le cadre du salon Bien Vivre aux États-Unis édition 2021, sponsorisé par USAFrance Financials, cabinet de gestion privée et patrimoniale pour les francophones expatriés aux États-Unis.

S’expatrier en famille aux États-Unis : les impacts juridiques

Mariage, naissance, divorce : tout cela arrive aussi aux expats… Et parfois, la vie transatlantique implique des complications juridiques.

Vendredi 17 septembre 2021, nous vous donnions rendez-vous avec Hélène Carvallo et Anne-Carole Plaçais du cabinet FAAN Law, avocates spécialisées en droit de la famille entre la France et les États-Unis, pour une conférence gratuite en ligne.

Les deux expertes vous ont exposé les principaux éléments à prévoir selon votre situation, vous ont donné de nombreux conseils et ont répondu à vos questions en direct.

?  Visionnez le replay et accédez aux coordonnées des intervenantes sur le site de l’événement

Cette conférence en ligne a eu lieu dans le cadre du salon Bien Vivre aux États-Unis édition 2021, sponsorisé par USAFrance Financials, cabinet de gestion privée et patrimoniale pour les francophones expatriés aux États-Unis.

Cherry on Top, le nouveau rooftop d’une francophile à Bushwick

Un nouveau rooftop sur les terres des backyards. Cherry on Top a ouvert ses portes dans le ciel de Bushwick début septembre, au première étage d’une fabrique de glaces. Derrière ce beau projet se cache une Américaine francophile du Vermont, Cerise Zelenetz, qui s’est notamment inspirée de l’ambiance des bars à vin parisiens pour monter l’affaire. Cette illustratrice a passé deux ans à étudier l’art et la mode dans la capitale française et ne s’en est toujours pas remise. “Toute la culture, la considération accordée aux choses, la manière dont les Français apprécient la vie, le temps de la réflexion… J’ai beaucoup aimé l’état d’esprit, notamment la possibilité de s’assoir seule dans un restaurant sans être jugée”, explique la patronne, assise au rez-de-chaussée de son bar.

C’est en France qu’elle s’est découvert une passion pour les vins naturels, ces breuvages produits de manière artisanale et respectueuse de l’environnement, sans ou avec une quantité limitée de sulfites. En tant qu’illustratrice, elle collabore avec plusieurs marques de vins et aiguise son palais au contact de plusieurs professionnels du milieu. Quand des amis glaciers d’OddFellows, avec qui elle travaille sur la décoration de leurs magasins, lui proposent de lancer un bar à vin dans leur fabrique de Bushwick, elle accepte de relever le défi.

Le menu, élaboré par Cerise Zelenetz et Jordan Anderson, un ancien de Maison Première, est composé de snacks (burrata, lentilles, salade…). Il accompagne une sélection d’une quarantaine de vins provenant des États-Unis et du monde entier. “Je veux proposer des vins qu’on ne trouve nulle part ailleurs, des vins peut-être moins tendance, mais plus abordables et bons“, glisse-t-elle. Les précieuses bouteilles sont renfermées dans une petite cave vitrée du rez-de-chaussée, qui attire immédiatement l’attention quand on entre dans ce bar dominé par le blanc et le rouge. L’intérieur est décoré de petits tableaux et de motifs peints à la main. Leur style évoque les dessins de Jean Cocteau. Les touches de France sont ici et là, avec notamment la phrase “c’est l’écriture sur le mur” inscrite dans les toilettes. “Beaucoup de bars recrutent des agences pour faire l’intérieur. Je voulais quelque chose de plus personnel“, observe Cerise Zelenetz, qui a aussi fait les coussins.

Le rooftop, lui, a dû être entièrement construit et aménagé. Plusieurs tables rondes blanches sont installés au milieu de bacs de fleurs colorées et de plantes. L’espace peut accueillir 70 personnes, contre 30 en bas. Cerise Zelenetz voudrait organiser des rencontres avec des vignerons, des soirées comédie et même des sessions de jardinage. De quoi l’occuper avant un éventuel passage en France. “À chaque fois, je reste plus longtemps que prévu !“.

Maison Porcella perpétue l’art charcutier français en Californie

C’est en plein cœur du comté de Sonoma, à Cloverdale, que Maud et Marc-Henri Jean-Baptiste sont venus s’installer en 2018. Leur but ? Ouvrir une charcuterie dans le respect de la tradition culinaire française et faire découvrir ces spécialités au plus grand nombre. Leur entreprise, Maison Porcella, du nom de la loi romaine du Ve siècle qui codifie la transformation du porc, de son élevage à la production de charcuterie, s’est surtout développée pendant la pandémie. “Beaucoup de Français, éloignés de leurs familles, ont voulu retrouver les saveurs de leur pays natal… On a vu une explosion des “charcuterie boards” et nous avons commencé à nous faire un nom dans la région.” 

Si Maison Porcella n’a pas encore de magasin, ses produits sont toutefois disponibles au marché fermier d’Healdsburg, le mardi et le samedi, et à la livraison une fois par mois dans toute la Bay Area, de Ukiah à San José, et par correspondance. 

Crédit: Craig Lee, Tim Dere

Au menu, nous avons le pâté grand-mère, un incontournable qui a accompagné toute mon enfance“, confie Marc-Henri Jean-Baptiste. “Je fais aussi des rillettes, qui me rappellent ma famille dans le Sud-Ouest de la France, des tourtes, et du jambon parisien.” Et son épouse Maud d’ajouter : “Je n’aurais pas déménagé aux Etats-Unis sans la garantie d’avoir mon jambon parisien !

Formé chez Boulud, Ducasse et Vérot

Avant de créer Maison Porcella, Marc-Henri Jean-Baptiste a perfectionné son art culinaire auprès des meilleurs, d’abord aux Etats-Unis puis en France. Né à New York d’une mère française et d’un père haïtien, il se destine d’abord à des études de politique, avant d’intégrer le New England Culinary Institute.Je voulais vraiment me consacrer à une activité qui rapproche les gens. Ces moments privilégiés se passent souvent autour d’un repas, et mes origines me rattachent fortement à la gastronomie française qui est reconnue dans le monde entier.Les stages s’enchaînent, d’abord à San Francisco chez Scott Howard, puis Boulevard et Chez Panisse. Ensuite direction le Tennessee où Marc-Henri Jean-Baptiste découvre la charcuterie et les métiers de la viande.

Mais le chef ambitionne de se former en France. “J’ai travaillé pendant quatre mois pour Daniel Boulud à New York, avant de partir sur la Côte d’Azur pour rejoindre Alain Ducasse au Louis XV à Monaco pendant trois ans, puis, à son invitation, devenir chef de partie au nouveau restaurant du Plaza Athénée à Paris qui a obtenu deux étoiles.” Marc-Henri Jean-Baptiste confie à Alain Ducasse son envie de se spécialiser dans la charcuterie, et ce dernier présente le chef à Gilles Vérot, la référence de l’art charcutier français. “J’ai commencé à la Maison Vérot, rue Lecourbe, où j’ai appris toutes les techniques de fabrication de la charcuterie et les recettes traditionnelles. J’ai fini second dans son nouvel atelier parisien.

Désormais installé avec sa famille en Californie, Marc-Henri Jean-Baptiste a importé son savoir-faire dans la région de San Francisco. “On peut proposer une qualité gastronomique en sourçant des produits de qualité localement, assure-t-il. Le comté de Sonoma est une région d’élevage de poulets, de canards et de porcs. Mon but est de faire connaître et de transmettre la tradition de la charcuterie aux Etats-Unis.” Petite entreprise familiale qui ne compte pour l’instant que le couple Jean-Baptiste, Maison Porcella prévoir de lancer bientôt une charcuterie box et envoie désormais ses produits dans tout le pays.

Investir dans le locatif : la clé pour se constituer un patrimoine fiable et durable

[Article partenaire] Malgré la crise sanitaire, le marché immobilier ne cesse d’évoluer et annonce un avenir prometteur. L’investissement locatif promet de belles années grâce aux taux d’intérêts très bas.

L’état du marché immobilier en 2021 devrait être meilleur que celui de l’année passée.

Durant la crise du COVID, l’immobilier n’a pas connu de naufrage irréversible, contrairement à ce qui avait été annoncé. Les investissements restent stables, que ce soit dans le neuf ou l’ancien. La relance économique devrait être bénéfique pour 2022. Il est donc temps d’investir !

Des taux historiquement bas

Les banques prêtent à des taux historiquement bas, avec une moyenne de 1,06 % en juin 2021. Selon la Banque centrale européenne, les taux devraient rester stables et bas jusqu’à la fin de l’année 2021.

Des prix qui montent

Même si l’augmentation se fait progressivement et lentement, les prix de l’immobilier continuent bel et bien de monter cette année. Le marché de l’ancien est particulièrement concerné, tandis que celui du neuf suit son évolution. L’augmentation des prix a pour résultat la prolongation de la durée d’emprunt des ménages et des investisseurs.

En juin 2021, la durée moyenne d’un prêt immobilier était de 237 mois, soit pratiquement vingt ans. Un chiffre qui a été allongé de huit mois par rapport à décembre 2020, d’après l’Observatoire Crédit Logement / CSA.

L’investissement locatif reste sûr et stable

Au deuxième trimestre 2021, l’investissement locatif est resté relativement constant. Les perspectives pour l’année prochaine sont du même ordre et assurent une volonté de la part des Français à investir dans la pierre.

Expat’Invest vous accompagne dans votre investissement

 Vous souhaitez :

– bénéficier de revenus complémentaires,
– vous construire un patrimoine immobilier solide et durable,
– préparer votre retraite,
– protéger vos proches et/ou
– percevoir des revenus défiscalisés (1) ?

En investissant avec Expat’Invest, vous bénéficiez des avantages de la location meublée
gérée et profitez d’une expertise pour toute la gestion du bien : recherche de locataires,
état des lieux, quittances, paiement des charges, entretien… Un avantage non négligeable
lorsque l’on vit à l’étranger.

Expat’Invest vous accompagne dans vos investissements immobiliers locatifs en France grâce à un dispositif 100% digital : informations, signature de la réservation, suivi administratif, acte de vente.

Pour plus d’informations, contactez l’un des conseillers Expat’Invest dédiés :

Sur le site :  www.expat-invest-reside-etudes.com

Par téléphone : +33(0)1 88 88 10 69 

(1)  Dans le cadre de la Location Meublée Non Professionnelle (LMNP), revenus nets d’impôts à due proportion du montant des investissements.
 Source : E-Gerance, le 10 septembre 2021

—————-
Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

À la découverte d’un autre Las Vegas

Pour la plupart des visiteurs, Las Vegas se résume à son célèbre Strip, ses nombreux casinos et ses spectacles grandioses. Mais la ville recèle aussi des lieux insolites et de vastes espaces à explorer, bien loin de cette réputation sulfureuse qui aura donné à la capitale du jeu son surnom de Sin City (“ville du péché”). Des musées hors du commun à Red Rock Canyon, en passant par le lac Mead, tour d’horizon des sorties et balades qui valent vraiment le détour.

Des musées pas banals

Si Las Vegas n’est pas vraiment reconnue comme un haut lieu culturel telles New York ou Los Angeles, la ville possède néanmoins quelques musées et attractions qui méritent que l’on s’y attarde. À Downtown se trouve le musée de la mafia. Dans ce grand bâtiment des années 30 qui abritait une cour de justice et un bureau de poste, les visiteurs profiteront d’une expérience immersive dans le monde de Bugsy Siegel, l’un des plus célèbres mafieux de la ville, et autres gangsters. Le musée de la mafia présente de nombreux objets d’époque et il est même possible d’assister à un procès virtuel dans l’ancien prétoire.

Dans le quartier de North Las Vegas, il est indispensable de faire une halte au musée des néons. Fondé en 1996, ce musée à ciel ouvert rassemble des dizaines d’enseignes lumineuses de casinos aujourd’hui disparus. Pour en profiter pleinement, il est plus judicieux de s’y promener à la tombée de la nuit.

Autre lieu, autre ambiance, avec le musée des essais atomiques. Durant plusieurs décennies, notamment dans les années 50 et 60, le Nevada a été le théâtre des tests de bombes nucléaires effectués par le gouvernement américain. Affilié à la Smithsonian Institution, ce lieu présente des artefacts rares, comme un réacteur nucléaire.

Enfin, s’il vous reste un peu d’énergie, allez vous faire une petite frayeur dans le musée hanté de Zak Bagans. Ce dernier a réuni à Downtown des centaines d’objets effrayants qui sont exposés dans une maison datant de 1938. Et pour ceux qui ne sont pas convaincus, une aventure nocturne, organisée le week-end, devrait les faire changer d’avis.

L’appel de la nature

À moins de 30 minutes à l’ouest de Las Vegas se trouve le parc national de Red Rock Canyon. Avec ses montagnes rougies par la présence de fer dans la roche, ce site fait partie des lieux à ne pas manquer. Très facile d’accès, Red Rock Canyon propose une “loop”, un circuit fermé qui permet d’en faire le tour pour découvrir de magnifiques paysages. Il est aussi possible d’y admirer la faune et la flore, le long des nombreux sentiers de randonnée aménagés sur place. En raison de la pandémie de Covid-19, il est impératif de réserver afin de pouvoir accéder à la route touristique. Pour les amateurs de balades équestres, un ranch situé à proximité de l’entrée du parc, décline différentes formules pour une chevauchée digne de l’épopée du Far West.

Dans le même esprit, le mont Charleston se trouve à moins d’une heure du Strip. Loin de la chaleur de Las Vegas, ce paradis des randonneurs de tous niveaux s’enorgueillit de sentiers plus ou moins longs, aux panoramas magnifiques sur les montagnes et le désert. Sans oublier la station de ski Lee Canyon, dont les pistes ouvrent généralement dès le mois de novembre jusqu’à début avril. Inutile de se soucier du matériel puisqu’une boutique spécialisée permet d’y louer skis et snowboards.

Plus à l’est, le lac Mead offre un oasis de fraîcheur inattendu. Ce lac artificiel, le plus grand des États-Unis, a été créé lors de la construction du barrage Hoover dans les années 30. On peut s’y baigner, louer un bateau à la marina et profiter d’une croisière dînatoire d’une durée de deux heures, sur un bateau à roue identique à ceux décrits par Mark Twain dans Les Aventures de Tom Sawyer. Après ou avant la visite du lac Mead, un arrêt au barrage Hoover s’impose, afin de découvrir ce gigantesque ouvrage d’art.

Dans un tout autre registre, les amateurs d’ornithologie et de photographie trouveront leur bonheur dans une réserve protégée où vivent plus de 270 espèces différentes. À l’origine, ce site devait simplement accueillir des bassins de rétention d’eau mais des centaines d’oiseaux en ont décidé autrement. Attention : la réserve ferme à 2pm. Grâce à ces nombreux lieux et grands espaces, Las Vegas montre un tout autre visage qui vous fera presque oublier les sirènes du Strip.

Escalade diplomatique: Paris rappelle son ambassadeur à Washington

À « gravité exceptionnelle », « décision exceptionnelle ». C’est en ces termes que le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a justifié sa décision de rappeler l’ambassadeur de France aux Etats-Unis, Philippe Etienne, et son homologue en Australie, Jean-Pierre Thebault. Jamais une telle décision n’avait été prise par la France vis-à-vis de ces deux pays, notamment de son allié historique, les États-Unis.

Paris ne décolère pas depuis l’annonce, mercredi 15 septembre, du partenariat stratégique entre Washington, Londres et Canberra et de l’annulation par l’Australie d’un gros contrat d’achat de sous-marins à la France.

C’est donc pour « consultations » comme le veut l’usage lors d’une crise diplomatique que Philippe Etienne se retrouve dans l’avion pour Paris, comme il l’a confirmé sur Twitter : « Je suis rappelé à Paris pour des consultations. Cela fait suite à des annonces qui affectent directement la vision que nous avons de nos alliances, de nos partenariats et de l’importance de l’Indo-Pacifique pour l’Europe. » Pas d’autre commentaire du côté de l’ambassade à Washington.

La porte-parole du Conseil de sécurité nationale, Emily Horne, a aussitôt assuré que le contact n’était pas rompu avec Pari: « Nous comprenons leur position et nous continuerons à nous engager dans les prochains jours pour résoudre nos différends, comme nous l’avons fait à d’autres moments au cours de notre longue alliance. »

L’Elysée semble donc bien décidé à riposter à la décision « brutale » de Joe Biden et au « coup dans le dos » de l’Australie, comme le dénonçait Jean-Yves Le Drian au lendemain de l’annonce de la nouvelle alliance. Emmanuel Macron et Joe Biden auraient pu profiter de l’Assemblée générale des Nations unies pour s’expliquer en tête-à-tête la semaine prochaine à New York. Mais le chef de l’Etat français n’a pas prévu de faire le déplacement.

“Je suis endetté donc je suis” : comprendre le crédit à l’américaine

Si le “crédit” peut paraître comme un gros mot ou quelque-chose à éviter en France, il n’en est rien aux États-Unis. Les expatriés en font généralement l’expérience une fois arrivés, et ont du mal à comprendre ce que représentent le “credit score” ou encore le “credit history”. Pourtant ces notions sont très importantes, et les comprendre est indispensable pour vivre aux États-Unis.

Nous organisions jeudi 16 septembre 2021 une conférence en ligne gratuite sur ce sujet, avec Alexandre Quantin, vice-président d’USAFrance Financials, cabinet de gestion privée qui assiste la communauté francophone aux Etats-Unis dans le cadre de leurs problématiques patrimoniales internationales.

?  Visionnez le replay et accédez aux coordonnées des intervenants sur le site de l’événement

Cette conférence en ligne a eu lieu dans le cadre du salon Bien Vivre aux États-Unis édition 2021, sponsorisé par USAFrance Financials, cabinet de gestion privée et patrimoniale pour les francophones expatriés aux États-Unis.

 

Accord US-Australie et sous-marins: la grosse colère de la France

L’annonce est venue de la Maison Blanche mercredi, sous la forme d’un sommet virtuel: Etats-Unis, Royaume-Uni et Australie formaient une alliance pour la sécurité dans le Pacifique. A la clef, la fourniture à l’Australie par les Etats-Unis de 8 sous-marins à propulsion nucléaire.

Mais à Paris, la nouvelle a fait l’effet d’une bombe diplomatique. 

Exclue des discussions alors qu’elle entend jouer un rôle dans la région, la France se retrouve surtout privée d’un juteux contrat avec l’Australie. Les deux pays devaient en effet collaborer pour la construction de sous-marins conventionnels, à hauteur de 56 milliards de dollars. Le contrat est purement et simplement annulé par Canberra au profit de ce nouvel accord avec les Etats-Unis et le Royaume-Uni.

Furieux, le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian s’est emporté sur France Info: « Une décision unilatérale, brutale, imprévisible qui ressemble beaucoup à ce que faisait monsieur Trump ». En tant que ministre de la Défense de François Hollande, il avait oeuvré à ce « contrat du siècle », avant de le finaliser comme ministre des Affaires étrangères en 2019. Les pénalités de centaines de millions de dollars pour la rupture du contrat, dues par le gouvernement australien, n’effaceront pas le camouflet sévère reçu par la France.

Gala annulé

Depuis l’annonce de la nouvelle, la diplomatie française a retrouvé des mots à l’égard de l’administration américaine qu’on n’avait plus entendus depuis 2003 et la rupture sur fond de guerre en Irak. Jeudi, l’ambassade de France à Washington a annoncé l’annulation d’un gala prévu vendredi à l’occasion du 240ème anniversaire de la Bataille de la baie de Chesepeake (connue sous le nome de Battle of the Capes en anglais) et de la victoire de la marine française, engagée pour l’indépendance américaine, contre une flotte britannique, en 1781.

Une source diplomatique à Paris confie que « cela n’aurait pas eu de sens de fêter l’amitié franco-américaine en grandes pompes après un coup pareil ». Néanmoins, certaines célébrations sont maintenues. Le sous-marin nucléaire français dont la visite était prévue a bien accosté à Norfolk (Virginie) comme prévu et la frégate française qui doit arriver à Baltimore le lundi 20 septembre sera bien là.

Manoeuvres

Plus encore que le fond de l’accord et l’exclusion de la France, c’est la manière qui a semble-t-il choqué les dirigeants français, qui reprochent aux Américains d’avoir sciemment caché à leurs « alliés » français la nature des discussions en cours avec les Australiens. Un coup d’autant plus rude que la France pensait avoir un allié solide en l’administration Biden et notamment en la personne du Secrétaire d’Etat Antony Blinken, réputé très francophile. Une source diplomatique française confie notamment que plusieurs tentatives de parler à Antony Blinken et Jake Sullivan, le National Security Adviser de Joe Biden, avaient été ignorées, alors que les Français suspectaient qu’un « mauvais coup » se préparait. Ce n’est que mercredi, alors que l’information avait déjà filtré dans la presse australienne, que les entretiens ont eu lieu, à la demande des Français.

Les Français sont donc fâchés. Et en se lançant dans une comparaison entre Joe Biden et Donald Trump, Jean-Yves Le Drian a sans doute trouvé une bonne façon de s’assurer que Washington l’entendrait.

Les Nanas de Niki de Saint Phalle s’exposent à Houston

Il aura fallu dix ans à Rebecca Rainbow pour monter cette exposition. La directrice de la Menil Collection a réussi à obtenir des pièces provenant de collections européennes encore jamais exposées aux Etats-Unis. “Niki de Saint Phalle dans les années 1960” propose un voyage explicatif du travail prolifique de l’artiste franco-américaine au cours de cette décennie charnière et met en lumière ses collaborations transatlantiques. 

Dix années en deux parties : la série de toiles « Tirs » et les très décriées Nanas, sculptures plantureuses aux formes féminines. « Niki de Saint Phalle fait partie de ces femmes artistes révolutionnaires, comme l’étaient Virginia Jaramillo, Mona Hatoum ou encore Lee Bontecou. Elle a rendu visible la femme dans l’art. Sa série des Nanas dépeint les femmes sous tous les aspects. Toutes les expressions physiques montrent cette libération de la société féminine », explique Rebecca Rainbow.

L’artiste explore dans l’art de l’après-guerre et s’affirme au travers d’expériences inédites. “Tirs”, peintures réalisées à la carabine 22 long rifle pour « faire saigner le tableau », symbolisent à la fois la liberté américaine et, par une construction de ses œuvres passant par la destruction, la violence enracinée dans la culture américaine. Elles attestent aussi des droits de la femme dans cet univers traditionaliste de la peinture moderne.

La série des Nanas, sculptures difformes aux couleurs vives et aux multiples poses et courbes, évoquent les différentes aspects et visages féminins. « Les femmes, toujours les femmes, leurs formes, leurs corps, tout est recherche chez l’artiste qui combat, via ses Nanas, un monde artistique dominé par les hommes des deux côtés de l’Atlantique. A cette époque, Niki de Saint Phalle fait partie du mouvement des Réalistes et elle innove en collaborant avec Jasper Johns », explique Michelle White, conservatrice principale à la Menil Collection.

Sans aucun doute, Niki de Saint Phalle a ouvert la voie pour les décennies suivantes en posant son regard sur la mobilité des femmes. Les assemblages figuratifs de l’artiste explorent la place à laquelle elles allaient prétendre, au-delà des années 1970. Pour Jill Dawsey, conservatrice du Musée d’Art Contemporain de San Diego, ville où Niki de Saint Phalle a passé les dix dernières années de sa vie, c’était une précurseuse trop méconnue des Américains. Les Texans auront jusqu’au dimanche 23 janvier 2022 pour la découvrir avant le départ de l’exposition pour San Diego, en Californie.