Accueil Blog Page 324

Maison Porcella perpétue l’art charcutier français en Californie

C’est en plein cœur du comté de Sonoma, à Cloverdale, que Maud et Marc-Henri Jean-Baptiste sont venus s’installer en 2018. Leur but ? Ouvrir une charcuterie dans le respect de la tradition culinaire française et faire découvrir ces spécialités au plus grand nombre. Leur entreprise, Maison Porcella, du nom de la loi romaine du Ve siècle qui codifie la transformation du porc, de son élevage à la production de charcuterie, s’est surtout développée pendant la pandémie. “Beaucoup de Français, éloignés de leurs familles, ont voulu retrouver les saveurs de leur pays natal… On a vu une explosion des “charcuterie boards” et nous avons commencé à nous faire un nom dans la région.” 

Si Maison Porcella n’a pas encore de magasin, ses produits sont toutefois disponibles au marché fermier d’Healdsburg, le mardi et le samedi, et à la livraison une fois par mois dans toute la Bay Area, de Ukiah à San José, et par correspondance. 

Crédit: Craig Lee, Tim Dere

Au menu, nous avons le pâté grand-mère, un incontournable qui a accompagné toute mon enfance“, confie Marc-Henri Jean-Baptiste. “Je fais aussi des rillettes, qui me rappellent ma famille dans le Sud-Ouest de la France, des tourtes, et du jambon parisien.” Et son épouse Maud d’ajouter : “Je n’aurais pas déménagé aux Etats-Unis sans la garantie d’avoir mon jambon parisien !

Formé chez Boulud, Ducasse et Vérot

Avant de créer Maison Porcella, Marc-Henri Jean-Baptiste a perfectionné son art culinaire auprès des meilleurs, d’abord aux Etats-Unis puis en France. Né à New York d’une mère française et d’un père haïtien, il se destine d’abord à des études de politique, avant d’intégrer le New England Culinary Institute.Je voulais vraiment me consacrer à une activité qui rapproche les gens. Ces moments privilégiés se passent souvent autour d’un repas, et mes origines me rattachent fortement à la gastronomie française qui est reconnue dans le monde entier.Les stages s’enchaînent, d’abord à San Francisco chez Scott Howard, puis Boulevard et Chez Panisse. Ensuite direction le Tennessee où Marc-Henri Jean-Baptiste découvre la charcuterie et les métiers de la viande.

Mais le chef ambitionne de se former en France. “J’ai travaillé pendant quatre mois pour Daniel Boulud à New York, avant de partir sur la Côte d’Azur pour rejoindre Alain Ducasse au Louis XV à Monaco pendant trois ans, puis, à son invitation, devenir chef de partie au nouveau restaurant du Plaza Athénée à Paris qui a obtenu deux étoiles.” Marc-Henri Jean-Baptiste confie à Alain Ducasse son envie de se spécialiser dans la charcuterie, et ce dernier présente le chef à Gilles Vérot, la référence de l’art charcutier français. “J’ai commencé à la Maison Vérot, rue Lecourbe, où j’ai appris toutes les techniques de fabrication de la charcuterie et les recettes traditionnelles. J’ai fini second dans son nouvel atelier parisien.

Désormais installé avec sa famille en Californie, Marc-Henri Jean-Baptiste a importé son savoir-faire dans la région de San Francisco. “On peut proposer une qualité gastronomique en sourçant des produits de qualité localement, assure-t-il. Le comté de Sonoma est une région d’élevage de poulets, de canards et de porcs. Mon but est de faire connaître et de transmettre la tradition de la charcuterie aux Etats-Unis.” Petite entreprise familiale qui ne compte pour l’instant que le couple Jean-Baptiste, Maison Porcella prévoir de lancer bientôt une charcuterie box et envoie désormais ses produits dans tout le pays.

Investir dans le locatif : la clé pour se constituer un patrimoine fiable et durable

[Article partenaire] Malgré la crise sanitaire, le marché immobilier ne cesse d’évoluer et annonce un avenir prometteur. L’investissement locatif promet de belles années grâce aux taux d’intérêts très bas.

L’état du marché immobilier en 2021 devrait être meilleur que celui de l’année passée.

Durant la crise du COVID, l’immobilier n’a pas connu de naufrage irréversible, contrairement à ce qui avait été annoncé. Les investissements restent stables, que ce soit dans le neuf ou l’ancien. La relance économique devrait être bénéfique pour 2022. Il est donc temps d’investir !

Des taux historiquement bas

Les banques prêtent à des taux historiquement bas, avec une moyenne de 1,06 % en juin 2021. Selon la Banque centrale européenne, les taux devraient rester stables et bas jusqu’à la fin de l’année 2021.

Des prix qui montent

Même si l’augmentation se fait progressivement et lentement, les prix de l’immobilier continuent bel et bien de monter cette année. Le marché de l’ancien est particulièrement concerné, tandis que celui du neuf suit son évolution. L’augmentation des prix a pour résultat la prolongation de la durée d’emprunt des ménages et des investisseurs.

En juin 2021, la durée moyenne d’un prêt immobilier était de 237 mois, soit pratiquement vingt ans. Un chiffre qui a été allongé de huit mois par rapport à décembre 2020, d’après l’Observatoire Crédit Logement / CSA.

L’investissement locatif reste sûr et stable

Au deuxième trimestre 2021, l’investissement locatif est resté relativement constant. Les perspectives pour l’année prochaine sont du même ordre et assurent une volonté de la part des Français à investir dans la pierre.

Expat’Invest vous accompagne dans votre investissement

 Vous souhaitez :

– bénéficier de revenus complémentaires,
– vous construire un patrimoine immobilier solide et durable,
– préparer votre retraite,
– protéger vos proches et/ou
– percevoir des revenus défiscalisés (1) ?

En investissant avec Expat’Invest, vous bénéficiez des avantages de la location meublée
gérée et profitez d’une expertise pour toute la gestion du bien : recherche de locataires,
état des lieux, quittances, paiement des charges, entretien… Un avantage non négligeable
lorsque l’on vit à l’étranger.

Expat’Invest vous accompagne dans vos investissements immobiliers locatifs en France grâce à un dispositif 100% digital : informations, signature de la réservation, suivi administratif, acte de vente.

Pour plus d’informations, contactez l’un des conseillers Expat’Invest dédiés :

Sur le site :  www.expat-invest-reside-etudes.com

Par téléphone : +33(0)1 88 88 10 69 

(1)  Dans le cadre de la Location Meublée Non Professionnelle (LMNP), revenus nets d’impôts à due proportion du montant des investissements.
 Source : E-Gerance, le 10 septembre 2021

—————-
Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

À la découverte d’un autre Las Vegas

Pour la plupart des visiteurs, Las Vegas se résume à son célèbre Strip, ses nombreux casinos et ses spectacles grandioses. Mais la ville recèle aussi des lieux insolites et de vastes espaces à explorer, bien loin de cette réputation sulfureuse qui aura donné à la capitale du jeu son surnom de Sin City (“ville du péché”). Des musées hors du commun à Red Rock Canyon, en passant par le lac Mead, tour d’horizon des sorties et balades qui valent vraiment le détour.

Des musées pas banals

Si Las Vegas n’est pas vraiment reconnue comme un haut lieu culturel telles New York ou Los Angeles, la ville possède néanmoins quelques musées et attractions qui méritent que l’on s’y attarde. À Downtown se trouve le musée de la mafia. Dans ce grand bâtiment des années 30 qui abritait une cour de justice et un bureau de poste, les visiteurs profiteront d’une expérience immersive dans le monde de Bugsy Siegel, l’un des plus célèbres mafieux de la ville, et autres gangsters. Le musée de la mafia présente de nombreux objets d’époque et il est même possible d’assister à un procès virtuel dans l’ancien prétoire.

Dans le quartier de North Las Vegas, il est indispensable de faire une halte au musée des néons. Fondé en 1996, ce musée à ciel ouvert rassemble des dizaines d’enseignes lumineuses de casinos aujourd’hui disparus. Pour en profiter pleinement, il est plus judicieux de s’y promener à la tombée de la nuit.

Autre lieu, autre ambiance, avec le musée des essais atomiques. Durant plusieurs décennies, notamment dans les années 50 et 60, le Nevada a été le théâtre des tests de bombes nucléaires effectués par le gouvernement américain. Affilié à la Smithsonian Institution, ce lieu présente des artefacts rares, comme un réacteur nucléaire.

Enfin, s’il vous reste un peu d’énergie, allez vous faire une petite frayeur dans le musée hanté de Zak Bagans. Ce dernier a réuni à Downtown des centaines d’objets effrayants qui sont exposés dans une maison datant de 1938. Et pour ceux qui ne sont pas convaincus, une aventure nocturne, organisée le week-end, devrait les faire changer d’avis.

L’appel de la nature

À moins de 30 minutes à l’ouest de Las Vegas se trouve le parc national de Red Rock Canyon. Avec ses montagnes rougies par la présence de fer dans la roche, ce site fait partie des lieux à ne pas manquer. Très facile d’accès, Red Rock Canyon propose une “loop”, un circuit fermé qui permet d’en faire le tour pour découvrir de magnifiques paysages. Il est aussi possible d’y admirer la faune et la flore, le long des nombreux sentiers de randonnée aménagés sur place. En raison de la pandémie de Covid-19, il est impératif de réserver afin de pouvoir accéder à la route touristique. Pour les amateurs de balades équestres, un ranch situé à proximité de l’entrée du parc, décline différentes formules pour une chevauchée digne de l’épopée du Far West.

Dans le même esprit, le mont Charleston se trouve à moins d’une heure du Strip. Loin de la chaleur de Las Vegas, ce paradis des randonneurs de tous niveaux s’enorgueillit de sentiers plus ou moins longs, aux panoramas magnifiques sur les montagnes et le désert. Sans oublier la station de ski Lee Canyon, dont les pistes ouvrent généralement dès le mois de novembre jusqu’à début avril. Inutile de se soucier du matériel puisqu’une boutique spécialisée permet d’y louer skis et snowboards.

Plus à l’est, le lac Mead offre un oasis de fraîcheur inattendu. Ce lac artificiel, le plus grand des États-Unis, a été créé lors de la construction du barrage Hoover dans les années 30. On peut s’y baigner, louer un bateau à la marina et profiter d’une croisière dînatoire d’une durée de deux heures, sur un bateau à roue identique à ceux décrits par Mark Twain dans Les Aventures de Tom Sawyer. Après ou avant la visite du lac Mead, un arrêt au barrage Hoover s’impose, afin de découvrir ce gigantesque ouvrage d’art.

Dans un tout autre registre, les amateurs d’ornithologie et de photographie trouveront leur bonheur dans une réserve protégée où vivent plus de 270 espèces différentes. À l’origine, ce site devait simplement accueillir des bassins de rétention d’eau mais des centaines d’oiseaux en ont décidé autrement. Attention : la réserve ferme à 2pm. Grâce à ces nombreux lieux et grands espaces, Las Vegas montre un tout autre visage qui vous fera presque oublier les sirènes du Strip.

Escalade diplomatique: Paris rappelle son ambassadeur à Washington

À « gravité exceptionnelle », « décision exceptionnelle ». C’est en ces termes que le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a justifié sa décision de rappeler l’ambassadeur de France aux Etats-Unis, Philippe Etienne, et son homologue en Australie, Jean-Pierre Thebault. Jamais une telle décision n’avait été prise par la France vis-à-vis de ces deux pays, notamment de son allié historique, les États-Unis.

Paris ne décolère pas depuis l’annonce, mercredi 15 septembre, du partenariat stratégique entre Washington, Londres et Canberra et de l’annulation par l’Australie d’un gros contrat d’achat de sous-marins à la France.

C’est donc pour « consultations » comme le veut l’usage lors d’une crise diplomatique que Philippe Etienne se retrouve dans l’avion pour Paris, comme il l’a confirmé sur Twitter : « Je suis rappelé à Paris pour des consultations. Cela fait suite à des annonces qui affectent directement la vision que nous avons de nos alliances, de nos partenariats et de l’importance de l’Indo-Pacifique pour l’Europe. » Pas d’autre commentaire du côté de l’ambassade à Washington.

La porte-parole du Conseil de sécurité nationale, Emily Horne, a aussitôt assuré que le contact n’était pas rompu avec Pari: « Nous comprenons leur position et nous continuerons à nous engager dans les prochains jours pour résoudre nos différends, comme nous l’avons fait à d’autres moments au cours de notre longue alliance. »

L’Elysée semble donc bien décidé à riposter à la décision « brutale » de Joe Biden et au « coup dans le dos » de l’Australie, comme le dénonçait Jean-Yves Le Drian au lendemain de l’annonce de la nouvelle alliance. Emmanuel Macron et Joe Biden auraient pu profiter de l’Assemblée générale des Nations unies pour s’expliquer en tête-à-tête la semaine prochaine à New York. Mais le chef de l’Etat français n’a pas prévu de faire le déplacement.

“Je suis endetté donc je suis” : comprendre le crédit à l’américaine

Si le “crédit” peut paraître comme un gros mot ou quelque-chose à éviter en France, il n’en est rien aux États-Unis. Les expatriés en font généralement l’expérience une fois arrivés, et ont du mal à comprendre ce que représentent le “credit score” ou encore le “credit history”. Pourtant ces notions sont très importantes, et les comprendre est indispensable pour vivre aux États-Unis.

Nous organisions jeudi 16 septembre 2021 une conférence en ligne gratuite sur ce sujet, avec Alexandre Quantin, vice-président d’USAFrance Financials, cabinet de gestion privée qui assiste la communauté francophone aux Etats-Unis dans le cadre de leurs problématiques patrimoniales internationales.

?  Visionnez le replay et accédez aux coordonnées des intervenants sur le site de l’événement

Cette conférence en ligne a eu lieu dans le cadre du salon Bien Vivre aux États-Unis édition 2021, sponsorisé par USAFrance Financials, cabinet de gestion privée et patrimoniale pour les francophones expatriés aux États-Unis.

 

Accord US-Australie et sous-marins: la grosse colère de la France

L’annonce est venue de la Maison Blanche mercredi, sous la forme d’un sommet virtuel: Etats-Unis, Royaume-Uni et Australie formaient une alliance pour la sécurité dans le Pacifique. A la clef, la fourniture à l’Australie par les Etats-Unis de 8 sous-marins à propulsion nucléaire.

Mais à Paris, la nouvelle a fait l’effet d’une bombe diplomatique. 

Exclue des discussions alors qu’elle entend jouer un rôle dans la région, la France se retrouve surtout privée d’un juteux contrat avec l’Australie. Les deux pays devaient en effet collaborer pour la construction de sous-marins conventionnels, à hauteur de 56 milliards de dollars. Le contrat est purement et simplement annulé par Canberra au profit de ce nouvel accord avec les Etats-Unis et le Royaume-Uni.

Furieux, le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian s’est emporté sur France Info: « Une décision unilatérale, brutale, imprévisible qui ressemble beaucoup à ce que faisait monsieur Trump ». En tant que ministre de la Défense de François Hollande, il avait oeuvré à ce « contrat du siècle », avant de le finaliser comme ministre des Affaires étrangères en 2019. Les pénalités de centaines de millions de dollars pour la rupture du contrat, dues par le gouvernement australien, n’effaceront pas le camouflet sévère reçu par la France.

Gala annulé

Depuis l’annonce de la nouvelle, la diplomatie française a retrouvé des mots à l’égard de l’administration américaine qu’on n’avait plus entendus depuis 2003 et la rupture sur fond de guerre en Irak. Jeudi, l’ambassade de France à Washington a annoncé l’annulation d’un gala prévu vendredi à l’occasion du 240ème anniversaire de la Bataille de la baie de Chesepeake (connue sous le nome de Battle of the Capes en anglais) et de la victoire de la marine française, engagée pour l’indépendance américaine, contre une flotte britannique, en 1781.

Une source diplomatique à Paris confie que « cela n’aurait pas eu de sens de fêter l’amitié franco-américaine en grandes pompes après un coup pareil ». Néanmoins, certaines célébrations sont maintenues. Le sous-marin nucléaire français dont la visite était prévue a bien accosté à Norfolk (Virginie) comme prévu et la frégate française qui doit arriver à Baltimore le lundi 20 septembre sera bien là.

Manoeuvres

Plus encore que le fond de l’accord et l’exclusion de la France, c’est la manière qui a semble-t-il choqué les dirigeants français, qui reprochent aux Américains d’avoir sciemment caché à leurs « alliés » français la nature des discussions en cours avec les Australiens. Un coup d’autant plus rude que la France pensait avoir un allié solide en l’administration Biden et notamment en la personne du Secrétaire d’Etat Antony Blinken, réputé très francophile. Une source diplomatique française confie notamment que plusieurs tentatives de parler à Antony Blinken et Jake Sullivan, le National Security Adviser de Joe Biden, avaient été ignorées, alors que les Français suspectaient qu’un « mauvais coup » se préparait. Ce n’est que mercredi, alors que l’information avait déjà filtré dans la presse australienne, que les entretiens ont eu lieu, à la demande des Français.

Les Français sont donc fâchés. Et en se lançant dans une comparaison entre Joe Biden et Donald Trump, Jean-Yves Le Drian a sans doute trouvé une bonne façon de s’assurer que Washington l’entendrait.

Les Nanas de Niki de Saint Phalle s’exposent à Houston

Il aura fallu dix ans à Rebecca Rainbow pour monter cette exposition. La directrice de la Menil Collection a réussi à obtenir des pièces provenant de collections européennes encore jamais exposées aux Etats-Unis. “Niki de Saint Phalle dans les années 1960” propose un voyage explicatif du travail prolifique de l’artiste franco-américaine au cours de cette décennie charnière et met en lumière ses collaborations transatlantiques. 

Dix années en deux parties : la série de toiles « Tirs » et les très décriées Nanas, sculptures plantureuses aux formes féminines. « Niki de Saint Phalle fait partie de ces femmes artistes révolutionnaires, comme l’étaient Virginia Jaramillo, Mona Hatoum ou encore Lee Bontecou. Elle a rendu visible la femme dans l’art. Sa série des Nanas dépeint les femmes sous tous les aspects. Toutes les expressions physiques montrent cette libération de la société féminine », explique Rebecca Rainbow.

L’artiste explore dans l’art de l’après-guerre et s’affirme au travers d’expériences inédites. “Tirs”, peintures réalisées à la carabine 22 long rifle pour « faire saigner le tableau », symbolisent à la fois la liberté américaine et, par une construction de ses œuvres passant par la destruction, la violence enracinée dans la culture américaine. Elles attestent aussi des droits de la femme dans cet univers traditionaliste de la peinture moderne.

La série des Nanas, sculptures difformes aux couleurs vives et aux multiples poses et courbes, évoquent les différentes aspects et visages féminins. « Les femmes, toujours les femmes, leurs formes, leurs corps, tout est recherche chez l’artiste qui combat, via ses Nanas, un monde artistique dominé par les hommes des deux côtés de l’Atlantique. A cette époque, Niki de Saint Phalle fait partie du mouvement des Réalistes et elle innove en collaborant avec Jasper Johns », explique Michelle White, conservatrice principale à la Menil Collection.

Sans aucun doute, Niki de Saint Phalle a ouvert la voie pour les décennies suivantes en posant son regard sur la mobilité des femmes. Les assemblages figuratifs de l’artiste explorent la place à laquelle elles allaient prétendre, au-delà des années 1970. Pour Jill Dawsey, conservatrice du Musée d’Art Contemporain de San Diego, ville où Niki de Saint Phalle a passé les dix dernières années de sa vie, c’était une précurseuse trop méconnue des Américains. Les Texans auront jusqu’au dimanche 23 janvier 2022 pour la découvrir avant le départ de l’exposition pour San Diego, en Californie.

 

La couverture santé pour les Français aux USA : conférence en ligne gratuite

Personne n’a attendu la Covid pour savoir l’importance d’une bonne couverture santé aux États-Unis… mais la question est plus cruciale que jamais.

Jeudi 16 septembre 2021, nous vous donnions rendez-vous pour une conférence en ligne gratuite avec Eric Thoby, président et fondateur d’Agora Expat, et Rémy Bellet, expert en mobilité internationale, afin qu’ils nous expliquent tout ce qu’il y a à savoir sur le système de santé aux Etats-Unis et ses spécificités, son coût mais aussi ce qu’il faut connaître pour éviter les écueils et être bien assuré selon son profil et ses besoins.

?  Visionnez le replay et accédez aux coordonnées des intervenants sur le site de l’événement

 

Cette conférence en ligne a eu lieu dans le cadre du salon Bien Vivre aux États-Unis édition 2021, sponsorisé par USAFrance Financials, cabinet de gestion privée et patrimoniale pour les francophones expatriés aux États-Unis.

 

Baie de San Francisco : 8 rooftops incontournables

Contrairement à d’autres régions aux États-Unis, les rooftops se font plutôt rares dans la Baie de San Francisco. La faute au brouillard qui s’invite souvent sans prévenir. Pour autant, depuis la pandémie, les bars-restaurants extérieurs sur les toits ont le vent en poupe. Sélection d’incontournables de la Baie. Précision : tous s’avèrent bien équipés si le soleil disparaît…

El Techo de Lolinda, le populaire
Situé dans le quartier de Mission District à SF, le El Techo offre depuis son 5ème étage une perspective imprenable sur les toits alentours et sur l’horizon. La vue s’étend jusqu’aux immeubles de Downtown et au Bay Bridge. Réputé pour ses margaritas et cocktails à base de rhum et de tequila, on y déguste des plats concoctés au Lolinda, quelques étages plus bas. Saveurs d’Amérique Latine au programme. Des écrans transparents protègent du vent et en font un cocon très apprécié pour les happy hours et les brunches. Réservations vivement recommandées.
Plus d’infos ici.

Dirty Habit, l’élégant
Niché au 5ème étage de l’hôtel Zelos, ce rooftop n’offre pas de vue, mais un patio chic où apprécier des cocktails artisanaux. Les amateurs de whiskey y sont d’ailleurs généralement très satisfaits. Canapés moelleux, style moderne, terrasse chauffée… Dirty Habit est une oasis intime en plein cœur de San Francisco. Mention spéciale aux plats gourmets et aux évènements culturels. Ils organisent par exemple des projections de films à l’automne.
Plus d’infos ici.

Rooftop 25, le décontracté
Tout proche du AT&T Park, c’est l’un des plus récents rooftops en centre-ville. Sur de grandes tables en bois, sous les oliviers et une canopée de lampes chauffantes, on découvre une belle sélection de vins, bières et concoctions étonnantes comme un de leurs cocktail signature, la margarita épicée aux fruits de la passion. Une sortie à privilégier en groupe d’amis autour d’assiettes à partager. Les plats sont cuisinés par le restaurant 25 Lusk et leurs spécialités – dont les pizzas maison – sont cuites au feu de bois.
Plus d’infos ici.

620 Jones, le charmant
Pas de vue panoramique depuis le deuxième étage de cet immeuble du quartier de Tenderloin, mais un attrait unique. Des portes en fer forgé s’ouvrent sur un escalier qui débouche lui-même sur une immense terrasse. Autour, des façades aux touches victoriennes, des enseignes lumineuses, des peintures murales. Et puis sur place, nombre de palmiers, de jardinières… Pas étonnant que le lieu attire les foules en sortie de bureaux. Plus d’infos ici.

Charmaine’s, l’exclusif
À 35 mètres au-dessus du sol, au sommet du San Francisco Proper Hotel, on profite d’une vue spectaculaire – difficile à trouver ailleurs – sur le centre ville et Market Street. Stylé, aux accents européens, ce bar d’hôtel invite à prolonger les soirées autour des nombreux foyers installés. Le menu et les cocktails rivalisent en outre d’originalité. Attention, les prix sont à la hauteur de la vue…
Plus d’infos ici.

Archimedes Banya, l’authentique
Pour une expérience inédite, détour par ces bains publics russes. Passage obligatoire d’abord par le spa (piscine, sauna, hammam, massage), puis on accède au Zteamer’s, un salon extérieur sur le toit avec vue côté Baie, le Mount Diablo au loin et le Bay Bridge. Au menu : des spécialités russes (caviar et blinis, saumon fumé…), des plats végétariens, des boissons naturelles et fermentées (Kvas, Kombucha).
Plus d’infos ici.

Si vous êtes du côté de la East Bay, deux adresses essentielles à ajouter :

Mad Oak, le festif
Réparti sur deux étages avec espaces intérieurs et extérieurs, le Mad Oak se trouve près du lac Merritt à Oakland. Spacieux, bars à chaque niveau, jeux, télévisions, food-trucks… animation garantie. La large sélection de bières (40 à la pression) en fait un lieu privilégié des amateurs de mousse. Le tout avec un esprit guinguette, jardin sur toit et guirlandes de lumières. À noter qu’il ferme ses portes plus tard que de nombreux autres rooftops.
Plus d’infos ici.   

Oeste Bar Oakland, le chaleureux
Situé dans le vieil Oakland, ce café-bar offre un rooftop convivial et abordable qui donne l’impression d’être comme à la maison. Canapés rembourrés et verdure pour décor. Petites et grandes assiettes aux saveurs locales complètent le tableau.
Plus d’infos ici.

Le Marais Bakery contraint de fermer sa boulangerie de la Marina

La nouvelle est tombée comme un couperet. Le Marais Bakery fermera sa boulangerie de Chestnut street fin octobre, s’ajoutant à la longue liste des petits commerces qui ont mis la clef sous la porte dans le quartier. Patrick Ascaso, qui a ouvert le Marais dans la Marina en 2012, avant d’essaimer dans le Castro, le Tendernob et Mill Valley, a pris cette décision difficile face à une augmentation de loyer impossible à honorer. “Le bâtiment a été vendu à une société d’investissements, il y a trois ans. Cette vente a généré une augmentation des taxes et le nouveau propriétaire peut nous en faire porter la responsabilité financière“, explique Patrick Ascaso. “Cette augmentation s’élève à 1000%, et, malheureusement, notre bail ne prévoyait pas de plafond à ces variations. Nous n’avons pas augmenté les prix de nos pâtisseries alors que le prix de la main d’oeuvre a augmenté, et le loyer que nous payons actuellement est déjà au dessus du prix du marché. A cela s’ajoutent les sommes conséquentes que nous avons investies dans l’aménagement des locaux et que nous ne récupèrerons pas. A un moment, il faut se rendre à la raison et ne pas franchir la ligne rouge.

Deux ans de négociations et une pandémie plus tard n’auront abouti à aucun accord entre Le Marais et le propriétaire des murs, qui reste sourd aux arguments avancés par l’équipe de la boulangerie pour mettre en avant leur attachement au quartier. “Notre présence a permis la création d’une communauté qui n’existait pas auparavant dans ce quartier, rappelle Patrick Ascaso. Et même si, aujourd’hui, Chestnut street est devenue une destination à la mode, notre présence bénéficie aux autres commerces : les gens qui viennent au Marais visitent également les autres commerces de la rue. Je ne comprends vraiment pas quel bénéfice notre fermeture aura pour le quartier.

Patrick Ascaso espère désormais que le soutien que lui témoigne un grand nombre de ses clients infléchira la position de leur bailleur. Une pétition, lancée il y a une semaine, a déjà récolté plus de 600 signatures pour appeler la maire London Breed à intervenir afin de soutenir un petit commerce comme le Marais. “Cette pétition a été lancée par une cliente et nous avons reçu de nombreux messages de sympathie et d’encouragements grâce à cette initiative et sur les réseaux sociaux. Cela fait vraiment chaud au cœur.

Pour les clients du Marais, l’annonce de la fermeture a fait l’effet d’une bombe. “Je ne m’y attendais pas du tout, d’autant que depuis la Covid, la boulangerie était toujours assez pleine“, confirme Matthieu Soulé, qui habite dans le quartier. Jihane Lahbabi-Berrada, une jeune maman qui aime flâner sur Chestnut street et prendre son café au Marais, a appris avec stupéfaction la nouvelle par ses amies et par ses voisins américains désolés de voir ce petit bout de France menacé de fermeture. “Cette nouvelle m’a beaucoup attristée car il y a peu de petits cafés dans le quartier. Et aller chez Starbucks ou Peet’s ne m’intéresse pas, confie-t-elle. Je recherche de la convivialité. Au Marais, le personnel nous connaît, les pâtisseries sont bonnes, et ça rappelle vraiment Paris.

Les autres boulangeries du Marais, situées dans le Castro, sur Sutter street et à Mill Valley, restent ouvertes mais, pour les habitants de la Marina, elles sont toutes trop loin. “Ce que j’aime dans la Marina, c’est qu’on peut tout faire à pied“, explique Jihane Lahbabi-Berrada. Je cherche un petit café qui pourrait remplacer le Marais mais ce ne sera pas pareil.” Installé dans le quartier depuis 2015, Matthieu Soulé a pu constater le turnover qui affecte les petits commerces. “L’équation économique dans ce quartier, quand on est indépendant, est vraiment difficile, déplore-t-il. Si le Marais ferme, je ne sais pas vraiment où aller. Peut-être sur Fillmore street, mais ce ne sera pas à 15 minutes de chez moi comme le Marais.

Mercredi 15 septembre, Patrick Ascaso a partagé sur le compte Instagram du Marais la lettre qu’il a envoyée à son bailleur, espérant que le soutien de sa clientèle aura assez de poids pour trouver un terrain d’entente. Une dernière bouteille à la mer avant la fermeture.

 

Sénatoriales des Français de l’étranger 2021: “ça va être serré !”

C’est la dernière ligne droite des sénatoriales 2021 et la socialiste Laure Pallez donne tout. “C’est beaucoup d’appels, d’e-mails“, explique la candidate. Dans sa ligne de mire et celle de ses sept co-listiers répartis dans le monde entier: les six sièges de sénateurs des Français de l’étranger en jeu lors de cette élection. Cette dernière se déroule loin des yeux. Et pour cause: dans ce scrutin indirect, le collège électoral de ces sénateurs est constitué essentiellement des 432 conseillers et des 68 délégués des Français de l’étranger élus en mai lors des élections consulaires. Ces grands électeurs peuvent voter dès le samedi 18 septembre dans les consulats et les ambassades ou le dimanche 26 dans les locaux du Quai d’Orsay. “Je suis une Française de l’étranger depuis 17 ans. Femme mondialisée de 40 ans, mère de famille, je représente une nouvelle génération d’élus, insiste Laure Pallez, conseillère des Français de l’étranger en Floride. Mon but, c’est de représenter au mieux nos compatriotes, de leur donner une voix dans le débat national“.

Fondée sous la IVe République, cette fonction de sénateur des Français de l’étranger est plus enracinée dans le paysage institutionnel français que celle des députés des Français de l’étranger, dont la première élection a eu lieu en 2012. À la différence des députés qui représentent un territoire, les sénateurs ont le monde entier pour circonscription électorale. Au nombre de douze au total, ils sont renouvelés par moitié tous les trois ans pour des mandats de six ans. “Il faut avoir une vision mondiale pour exercer ce mandat, assure Laure Pallez. Et le Sénat est la chambre de la réflexion, du temps long. C’est dans cet état d’esprit que je m’inscris. C’est un contre-pouvoir extrêmement utile“.

Elle n’est pas la seule à labourer le terrain électoral. Au total, dix listes ont été déposées pour ces sénatoriales, contre sept lors du dernier scrutin en 2017. Ce foisonnement s’explique notamment par un éclatement des forces à gauche. Si le socialiste Yan Chantrel (conseiller à Montréal) est le candidat investi par le parti, il devra composer avec la liste dissidente de l’ancienne ministre Ségolène Royal, qui a décidé de maintenir sa candidature, et celle de Laure Pallez, dont le numéro 2, le président de l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE), Marc Villard, est bien connu des représentants des Français hors de France. “Les enjeux de notre société sont trop importants pour être réduits à une cuisine partisane“, explique Laure Pallez pour justifier sa dissidence. Une quatrième liste de gauche est en lice, celle de la conseillère politique du groupe des Verts au Parlement européen, Mélanie Vogel. Elle bénéficie, elle, du soutien de la France Insoumise, d’Europe Ecologie Les Verts, Génération.s et du mouvement citoyen Place Publique.

La droite aussi aborde cette élection en ordre dispersé. Si les sortants Christophe-André Frassa et Jacky Deromedi (Les Républicains) sont respectivement numéros 1 et 2 sur la même liste, le troisième et dernier sortant qui a décidé de se représenter, le centriste Olivier Cadic, a présenté sa propre liste cette fois-ci. En outre, ces sénatoriales marquent le retour de l’homme d’affaires Jean-Pierre Bansard, dont l’élection en 2017 avait été invalidée pour cause d’irrégularités. Il se présente sous la bannière de son mouvement indépendant ASFE (Alliance solidaire des Français de l’étranger).

S’y ajoutent deux listes sans étiquette, l’une de Jérôme Youssef et l’autre de Jean-Damien de Sinzogan. Cette dernière, appelée “la République en Marche”, ressemble fort à un nouveau canular de le part de cet homme de 27 ans, déjà auteur d’une duperie lors d’une législative partielle à Paris. La “vraie” République en Marche présente une liste emmenée par la députée des Français de l’étranger Samantha Cazebonne. Contrairement à la dernière élection où un proche d’Emmanuel Macron avait été investi et s’était fait battre dans les urnes, le parti présidentiel et ses alliés ont donc fait le pari d’une candidate enracinée à l’étranger, connue pour son travail sur l’enseignement.

L’objectif pour LREM: conserver le siège du sortant Richard Yung, qui avait rejoint le parti en cours de mandat, et en remporter d’autres pour renforcer sa présence au Parlement. “Les sièges de sénateurs sont des accélérateurs du bien-être et des services pour les Français de l’étranger. Plus nous aurons de leviers politiques, plus il sera facile de faire avancer les dossiers qui les concernent, explique Sophie Lartilleux-Suberville, conseillère des Français de l’étranger à San Francisco et numéro 3 sur la liste. Les Français de l’étranger vont représenter une masse critique pour la présidentielle et les échéances futures. Les parlementaires nous regardent de près“. Comme d’autres listes, LREM met le paquet sur les conseillers qui se décrivent comme “indépendants” ou sans étiquette, dont les voix sont encore à prendre. Elle et ses co-listiers se sont répartis les élus à contacter en fonction des régions du monde et organisent des appels et des visio-conférences pour pêcher les votes. “C’est très intense. On passe 45 minutes-1 heure à écouter leurs préoccupations, explique l’élue. Ce qui motive leur choix de liste dépend de facteurs personnels, de la région, de leur background associatif ou politique. La plupart des gens s’engagent pour aider leurs compatriotes. Ils soupèsent leur meilleure carte pour aider leurs ouailles“.

Conseiller des Français de l’étranger (indépendant) à New York, Richard Ortoli a déjà fait son choix mais refuse de dire lequel. “Emerveillé” par la profusion de listes, cet élu de sensibilité “centre-droit” se garde bien de faire des pronostics. “La voie est libre. Je ne sais pas du tout ce que ça va donner. Il y a trois sortants qui ne se représentent pas. Il n’y en a pas autant que ça d’habitude. La gauche est éclatée. Par ailleurs, je pense que l’étiquette politique a moins d’importance aujourd’hui“, poursuit-il. Lui regrette que le collège électoral soit aussi grand: “On est trop nombreux dans ce système qui n’offre pas une vraie collégialité. Les élus les plus largués vont s’orienter vers la liste qui communique le plus“.

Franck Bondrille, un élu de Floride qui figure sur la liste de Jean-Pierre Bansard, affirme aussi que les jeux sont ouverts. “Ça va être serré, croit-il. Depuis l’élection de Macron, les partis sont moins puissants qu’avant. Tout le monde sent qu’il peut avoir sa chance. Un petit indépendant peut tirer son épingle du jeu s’il y a une bonne dynamique“. Selon ses calculs, l’ASFE, très active en ligne, pourrait remporter “facilement” au moins un siège sur les six. Il s’ajouterait aux deux sénateurs issus de la liste de Jean-Pierre Bansard en 2017, Evelyne Renaud-Garabedian et Damien Regnard qui siègent dans le groupe Les Républicains.

Les sénateurs Christophe-André Frassa et Olivier Cadic, pourraient être aidés, eux, par leur réseau et leur expérience de sortants. Tandis que la candidature de Mélanie Vogel pourrait être portée par les bons scores des candidats écologistes lors des dernières élections consulaires dans le monde entier. La République en Marche, qui n’avait pas d’élus des Français de l’étranger en 2017, espère que son travail de structuration du parti au niveau mondial paiera. À l’Assemblée nationale, le parti dispose de sept sièges de députés des Français de l’étranger sur onze. Franck Bondrille le prédit: compte-tenu de l’éclatement des listes, “cela devrait se jouer à très peu de voix“.

Dix listes en course pour les sénatoriales des Français de l’étranger 2021

ASFR 2021, la voix des Français de l’étranger

Jean-Pierre BANSARD
Sophie BRIANTE-GUILLEMOT
Franck VAN HASSEL
Martine SCHÖPPNER
Franck BONDRILLE
Annie REA
Jean-Luc RUELLE
Emilie TRAN SAUTEDE

ECOLOGIE – SOLIDARITE – PROXIMITE Union au service des Françaises et des Français de l’étranger

Mélanie VOGEL
Jean-François DELUCHEY
Bérénice OREYO-PIERRONNET
Georges CUMBO
Malika RABIA
Pascal CHAZOT
Julie LE DEAUT
Ramzi SFEIR

#FrançaisAPartEntière – Ensemble, la Droite, le Centre et les Indépendants pour les Français de l’étranger

Christophe-André FRASSA
Jacky DEROMEDI
Laurent RIGAUD
Valérie BEILVERT
Patrick PAGNI
Liliane CHOSSERIE
Max GEORGANDELIS
Jeanne DUBARD

Français.es dans le monde, une chance pour la France

Ségolène ROYAL
Mehdi BENLAHCEN
Gaëlle BARRÉ
Hassan BAHSOUN
Josiane ADJOVI
Charles DE LOPPINOT
Karine BILLARANT
Jean CLAUTEAUX

Français de l’étranger : la France et le monde en commun!

Laure PALLEZ
Marc VILLARD
Martine VAUTRIN DJEDIDI
Philippe LOISEAU
Vanessa GONDOUIN-HAUSTEIN
Franck PAJOT
Jacqueline BERTHO
Edmond APARICIO

Français de l’étranger, notre avenir s’écrit ensemble

Samantha CAZEBONNE
Franck BARTHELEMY
Sophie LARTILLEUX SUBERVILLE
Thierry MASSON
Eléonore CAROIT
Ousmane OUEDRAOGO
Zaïda SLAIMAN
Hubert MAGUIN

La République en Marche

Jean-Damien de SINZOGAN
Odile TIACOH
Bernard LEPIDI
Isabelle GUERARD
Hervé BEHANZIN
Evelyne COMBES
Jordan MSIHID
Diontan TOURE

Libres et indépendants

Olivier CADIC
Olivia RICHARD
Thierry CONSIGNY
Nadia CHAAYA
Nicolas BREHM
Catherine TRIBOUARD
Ahmed HENNI
Laurence HELAILI CHAPUIS

Protéger les Français de l’étranger

Jérôme YOUSSEF
Illhème YAKIL
Manuel CROITOR
Camille PERNET
Rédouane BESSAOUI
Sophie LE CLEACH
Jonathan YOUSSEF
Samantha YOUSSEF

Rassemblement de la gauche écologiste sociale et solidaire

Yan CHANTREL
Anne HENRY-WERNER
Guillaume GROSSO
Elisabeth KANOUTÉ
Jean-Philippe GRANGE
Annie MICHEL
Fwad HASNAOUI
Chantal PICHARLES

Bien manger aux États-Unis : mission impossible ?

Comment manger sain et à bon prix aux États-Unis ?

Mercredi 15 septembre 2021, nous accueillions Estelle Tracy, autrice du Guide de survie alimentaire aux Etats-Unis, Alix Daguin de “All One One All”, ainsi que Séverine Provenzano et Anne-Sophie Matichard, modératrices de la communauté Facebook “Bons plans gourmands aux États-Unis”, pour une table ronde en ligne autour de ce délicieux sujet.

?  Visionnez le replay

Cette conférence a été sponsorisée par Cuisinery Food Market

Cette conférence en ligne a eu lieu dans le cadre du salon Bien Vivre aux États-Unis édition 2021, sponsorisé par USAFrance Financials, cabinet de gestion privée et patrimoniale pour les francophones expatriés aux États-Unis.