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Baie de San Francisco : 8 rooftops incontournables

Contrairement à d’autres régions aux États-Unis, les rooftops se font plutôt rares dans la Baie de San Francisco. La faute au brouillard qui s’invite souvent sans prévenir. Pour autant, depuis la pandémie, les bars-restaurants extérieurs sur les toits ont le vent en poupe. Sélection d’incontournables de la Baie. Précision : tous s’avèrent bien équipés si le soleil disparaît…

El Techo de Lolinda, le populaire
Situé dans le quartier de Mission District à SF, le El Techo offre depuis son 5ème étage une perspective imprenable sur les toits alentours et sur l’horizon. La vue s’étend jusqu’aux immeubles de Downtown et au Bay Bridge. Réputé pour ses margaritas et cocktails à base de rhum et de tequila, on y déguste des plats concoctés au Lolinda, quelques étages plus bas. Saveurs d’Amérique Latine au programme. Des écrans transparents protègent du vent et en font un cocon très apprécié pour les happy hours et les brunches. Réservations vivement recommandées.
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Dirty Habit, l’élégant
Niché au 5ème étage de l’hôtel Zelos, ce rooftop n’offre pas de vue, mais un patio chic où apprécier des cocktails artisanaux. Les amateurs de whiskey y sont d’ailleurs généralement très satisfaits. Canapés moelleux, style moderne, terrasse chauffée… Dirty Habit est une oasis intime en plein cœur de San Francisco. Mention spéciale aux plats gourmets et aux évènements culturels. Ils organisent par exemple des projections de films à l’automne.
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Rooftop 25, le décontracté
Tout proche du AT&T Park, c’est l’un des plus récents rooftops en centre-ville. Sur de grandes tables en bois, sous les oliviers et une canopée de lampes chauffantes, on découvre une belle sélection de vins, bières et concoctions étonnantes comme un de leurs cocktail signature, la margarita épicée aux fruits de la passion. Une sortie à privilégier en groupe d’amis autour d’assiettes à partager. Les plats sont cuisinés par le restaurant 25 Lusk et leurs spécialités – dont les pizzas maison – sont cuites au feu de bois.
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620 Jones, le charmant
Pas de vue panoramique depuis le deuxième étage de cet immeuble du quartier de Tenderloin, mais un attrait unique. Des portes en fer forgé s’ouvrent sur un escalier qui débouche lui-même sur une immense terrasse. Autour, des façades aux touches victoriennes, des enseignes lumineuses, des peintures murales. Et puis sur place, nombre de palmiers, de jardinières… Pas étonnant que le lieu attire les foules en sortie de bureaux. Plus d’infos ici.

Charmaine’s, l’exclusif
À 35 mètres au-dessus du sol, au sommet du San Francisco Proper Hotel, on profite d’une vue spectaculaire – difficile à trouver ailleurs – sur le centre ville et Market Street. Stylé, aux accents européens, ce bar d’hôtel invite à prolonger les soirées autour des nombreux foyers installés. Le menu et les cocktails rivalisent en outre d’originalité. Attention, les prix sont à la hauteur de la vue…
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Archimedes Banya, l’authentique
Pour une expérience inédite, détour par ces bains publics russes. Passage obligatoire d’abord par le spa (piscine, sauna, hammam, massage), puis on accède au Zteamer’s, un salon extérieur sur le toit avec vue côté Baie, le Mount Diablo au loin et le Bay Bridge. Au menu : des spécialités russes (caviar et blinis, saumon fumé…), des plats végétariens, des boissons naturelles et fermentées (Kvas, Kombucha).
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Si vous êtes du côté de la East Bay, deux adresses essentielles à ajouter :

Mad Oak, le festif
Réparti sur deux étages avec espaces intérieurs et extérieurs, le Mad Oak se trouve près du lac Merritt à Oakland. Spacieux, bars à chaque niveau, jeux, télévisions, food-trucks… animation garantie. La large sélection de bières (40 à la pression) en fait un lieu privilégié des amateurs de mousse. Le tout avec un esprit guinguette, jardin sur toit et guirlandes de lumières. À noter qu’il ferme ses portes plus tard que de nombreux autres rooftops.
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Oeste Bar Oakland, le chaleureux
Situé dans le vieil Oakland, ce café-bar offre un rooftop convivial et abordable qui donne l’impression d’être comme à la maison. Canapés rembourrés et verdure pour décor. Petites et grandes assiettes aux saveurs locales complètent le tableau.
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Le Marais Bakery contraint de fermer sa boulangerie de la Marina

La nouvelle est tombée comme un couperet. Le Marais Bakery fermera sa boulangerie de Chestnut street fin octobre, s’ajoutant à la longue liste des petits commerces qui ont mis la clef sous la porte dans le quartier. Patrick Ascaso, qui a ouvert le Marais dans la Marina en 2012, avant d’essaimer dans le Castro, le Tendernob et Mill Valley, a pris cette décision difficile face à une augmentation de loyer impossible à honorer. “Le bâtiment a été vendu à une société d’investissements, il y a trois ans. Cette vente a généré une augmentation des taxes et le nouveau propriétaire peut nous en faire porter la responsabilité financière“, explique Patrick Ascaso. “Cette augmentation s’élève à 1000%, et, malheureusement, notre bail ne prévoyait pas de plafond à ces variations. Nous n’avons pas augmenté les prix de nos pâtisseries alors que le prix de la main d’oeuvre a augmenté, et le loyer que nous payons actuellement est déjà au dessus du prix du marché. A cela s’ajoutent les sommes conséquentes que nous avons investies dans l’aménagement des locaux et que nous ne récupèrerons pas. A un moment, il faut se rendre à la raison et ne pas franchir la ligne rouge.

Deux ans de négociations et une pandémie plus tard n’auront abouti à aucun accord entre Le Marais et le propriétaire des murs, qui reste sourd aux arguments avancés par l’équipe de la boulangerie pour mettre en avant leur attachement au quartier. “Notre présence a permis la création d’une communauté qui n’existait pas auparavant dans ce quartier, rappelle Patrick Ascaso. Et même si, aujourd’hui, Chestnut street est devenue une destination à la mode, notre présence bénéficie aux autres commerces : les gens qui viennent au Marais visitent également les autres commerces de la rue. Je ne comprends vraiment pas quel bénéfice notre fermeture aura pour le quartier.

Patrick Ascaso espère désormais que le soutien que lui témoigne un grand nombre de ses clients infléchira la position de leur bailleur. Une pétition, lancée il y a une semaine, a déjà récolté plus de 600 signatures pour appeler la maire London Breed à intervenir afin de soutenir un petit commerce comme le Marais. “Cette pétition a été lancée par une cliente et nous avons reçu de nombreux messages de sympathie et d’encouragements grâce à cette initiative et sur les réseaux sociaux. Cela fait vraiment chaud au cœur.

Pour les clients du Marais, l’annonce de la fermeture a fait l’effet d’une bombe. “Je ne m’y attendais pas du tout, d’autant que depuis la Covid, la boulangerie était toujours assez pleine“, confirme Matthieu Soulé, qui habite dans le quartier. Jihane Lahbabi-Berrada, une jeune maman qui aime flâner sur Chestnut street et prendre son café au Marais, a appris avec stupéfaction la nouvelle par ses amies et par ses voisins américains désolés de voir ce petit bout de France menacé de fermeture. “Cette nouvelle m’a beaucoup attristée car il y a peu de petits cafés dans le quartier. Et aller chez Starbucks ou Peet’s ne m’intéresse pas, confie-t-elle. Je recherche de la convivialité. Au Marais, le personnel nous connaît, les pâtisseries sont bonnes, et ça rappelle vraiment Paris.

Les autres boulangeries du Marais, situées dans le Castro, sur Sutter street et à Mill Valley, restent ouvertes mais, pour les habitants de la Marina, elles sont toutes trop loin. “Ce que j’aime dans la Marina, c’est qu’on peut tout faire à pied“, explique Jihane Lahbabi-Berrada. Je cherche un petit café qui pourrait remplacer le Marais mais ce ne sera pas pareil.” Installé dans le quartier depuis 2015, Matthieu Soulé a pu constater le turnover qui affecte les petits commerces. “L’équation économique dans ce quartier, quand on est indépendant, est vraiment difficile, déplore-t-il. Si le Marais ferme, je ne sais pas vraiment où aller. Peut-être sur Fillmore street, mais ce ne sera pas à 15 minutes de chez moi comme le Marais.

Mercredi 15 septembre, Patrick Ascaso a partagé sur le compte Instagram du Marais la lettre qu’il a envoyée à son bailleur, espérant que le soutien de sa clientèle aura assez de poids pour trouver un terrain d’entente. Une dernière bouteille à la mer avant la fermeture.

 

Sénatoriales des Français de l’étranger 2021: “ça va être serré !”

C’est la dernière ligne droite des sénatoriales 2021 et la socialiste Laure Pallez donne tout. “C’est beaucoup d’appels, d’e-mails“, explique la candidate. Dans sa ligne de mire et celle de ses sept co-listiers répartis dans le monde entier: les six sièges de sénateurs des Français de l’étranger en jeu lors de cette élection. Cette dernière se déroule loin des yeux. Et pour cause: dans ce scrutin indirect, le collège électoral de ces sénateurs est constitué essentiellement des 432 conseillers et des 68 délégués des Français de l’étranger élus en mai lors des élections consulaires. Ces grands électeurs peuvent voter dès le samedi 18 septembre dans les consulats et les ambassades ou le dimanche 26 dans les locaux du Quai d’Orsay. “Je suis une Française de l’étranger depuis 17 ans. Femme mondialisée de 40 ans, mère de famille, je représente une nouvelle génération d’élus, insiste Laure Pallez, conseillère des Français de l’étranger en Floride. Mon but, c’est de représenter au mieux nos compatriotes, de leur donner une voix dans le débat national“.

Fondée sous la IVe République, cette fonction de sénateur des Français de l’étranger est plus enracinée dans le paysage institutionnel français que celle des députés des Français de l’étranger, dont la première élection a eu lieu en 2012. À la différence des députés qui représentent un territoire, les sénateurs ont le monde entier pour circonscription électorale. Au nombre de douze au total, ils sont renouvelés par moitié tous les trois ans pour des mandats de six ans. “Il faut avoir une vision mondiale pour exercer ce mandat, assure Laure Pallez. Et le Sénat est la chambre de la réflexion, du temps long. C’est dans cet état d’esprit que je m’inscris. C’est un contre-pouvoir extrêmement utile“.

Elle n’est pas la seule à labourer le terrain électoral. Au total, dix listes ont été déposées pour ces sénatoriales, contre sept lors du dernier scrutin en 2017. Ce foisonnement s’explique notamment par un éclatement des forces à gauche. Si le socialiste Yan Chantrel (conseiller à Montréal) est le candidat investi par le parti, il devra composer avec la liste dissidente de l’ancienne ministre Ségolène Royal, qui a décidé de maintenir sa candidature, et celle de Laure Pallez, dont le numéro 2, le président de l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE), Marc Villard, est bien connu des représentants des Français hors de France. “Les enjeux de notre société sont trop importants pour être réduits à une cuisine partisane“, explique Laure Pallez pour justifier sa dissidence. Une quatrième liste de gauche est en lice, celle de la conseillère politique du groupe des Verts au Parlement européen, Mélanie Vogel. Elle bénéficie, elle, du soutien de la France Insoumise, d’Europe Ecologie Les Verts, Génération.s et du mouvement citoyen Place Publique.

La droite aussi aborde cette élection en ordre dispersé. Si les sortants Christophe-André Frassa et Jacky Deromedi (Les Républicains) sont respectivement numéros 1 et 2 sur la même liste, le troisième et dernier sortant qui a décidé de se représenter, le centriste Olivier Cadic, a présenté sa propre liste cette fois-ci. En outre, ces sénatoriales marquent le retour de l’homme d’affaires Jean-Pierre Bansard, dont l’élection en 2017 avait été invalidée pour cause d’irrégularités. Il se présente sous la bannière de son mouvement indépendant ASFE (Alliance solidaire des Français de l’étranger).

S’y ajoutent deux listes sans étiquette, l’une de Jérôme Youssef et l’autre de Jean-Damien de Sinzogan. Cette dernière, appelée “la République en Marche”, ressemble fort à un nouveau canular de le part de cet homme de 27 ans, déjà auteur d’une duperie lors d’une législative partielle à Paris. La “vraie” République en Marche présente une liste emmenée par la députée des Français de l’étranger Samantha Cazebonne. Contrairement à la dernière élection où un proche d’Emmanuel Macron avait été investi et s’était fait battre dans les urnes, le parti présidentiel et ses alliés ont donc fait le pari d’une candidate enracinée à l’étranger, connue pour son travail sur l’enseignement.

L’objectif pour LREM: conserver le siège du sortant Richard Yung, qui avait rejoint le parti en cours de mandat, et en remporter d’autres pour renforcer sa présence au Parlement. “Les sièges de sénateurs sont des accélérateurs du bien-être et des services pour les Français de l’étranger. Plus nous aurons de leviers politiques, plus il sera facile de faire avancer les dossiers qui les concernent, explique Sophie Lartilleux-Suberville, conseillère des Français de l’étranger à San Francisco et numéro 3 sur la liste. Les Français de l’étranger vont représenter une masse critique pour la présidentielle et les échéances futures. Les parlementaires nous regardent de près“. Comme d’autres listes, LREM met le paquet sur les conseillers qui se décrivent comme “indépendants” ou sans étiquette, dont les voix sont encore à prendre. Elle et ses co-listiers se sont répartis les élus à contacter en fonction des régions du monde et organisent des appels et des visio-conférences pour pêcher les votes. “C’est très intense. On passe 45 minutes-1 heure à écouter leurs préoccupations, explique l’élue. Ce qui motive leur choix de liste dépend de facteurs personnels, de la région, de leur background associatif ou politique. La plupart des gens s’engagent pour aider leurs compatriotes. Ils soupèsent leur meilleure carte pour aider leurs ouailles“.

Conseiller des Français de l’étranger (indépendant) à New York, Richard Ortoli a déjà fait son choix mais refuse de dire lequel. “Emerveillé” par la profusion de listes, cet élu de sensibilité “centre-droit” se garde bien de faire des pronostics. “La voie est libre. Je ne sais pas du tout ce que ça va donner. Il y a trois sortants qui ne se représentent pas. Il n’y en a pas autant que ça d’habitude. La gauche est éclatée. Par ailleurs, je pense que l’étiquette politique a moins d’importance aujourd’hui“, poursuit-il. Lui regrette que le collège électoral soit aussi grand: “On est trop nombreux dans ce système qui n’offre pas une vraie collégialité. Les élus les plus largués vont s’orienter vers la liste qui communique le plus“.

Franck Bondrille, un élu de Floride qui figure sur la liste de Jean-Pierre Bansard, affirme aussi que les jeux sont ouverts. “Ça va être serré, croit-il. Depuis l’élection de Macron, les partis sont moins puissants qu’avant. Tout le monde sent qu’il peut avoir sa chance. Un petit indépendant peut tirer son épingle du jeu s’il y a une bonne dynamique“. Selon ses calculs, l’ASFE, très active en ligne, pourrait remporter “facilement” au moins un siège sur les six. Il s’ajouterait aux deux sénateurs issus de la liste de Jean-Pierre Bansard en 2017, Evelyne Renaud-Garabedian et Damien Regnard qui siègent dans le groupe Les Républicains.

Les sénateurs Christophe-André Frassa et Olivier Cadic, pourraient être aidés, eux, par leur réseau et leur expérience de sortants. Tandis que la candidature de Mélanie Vogel pourrait être portée par les bons scores des candidats écologistes lors des dernières élections consulaires dans le monde entier. La République en Marche, qui n’avait pas d’élus des Français de l’étranger en 2017, espère que son travail de structuration du parti au niveau mondial paiera. À l’Assemblée nationale, le parti dispose de sept sièges de députés des Français de l’étranger sur onze. Franck Bondrille le prédit: compte-tenu de l’éclatement des listes, “cela devrait se jouer à très peu de voix“.

Dix listes en course pour les sénatoriales des Français de l’étranger 2021

ASFR 2021, la voix des Français de l’étranger

Jean-Pierre BANSARD
Sophie BRIANTE-GUILLEMOT
Franck VAN HASSEL
Martine SCHÖPPNER
Franck BONDRILLE
Annie REA
Jean-Luc RUELLE
Emilie TRAN SAUTEDE

ECOLOGIE – SOLIDARITE – PROXIMITE Union au service des Françaises et des Français de l’étranger

Mélanie VOGEL
Jean-François DELUCHEY
Bérénice OREYO-PIERRONNET
Georges CUMBO
Malika RABIA
Pascal CHAZOT
Julie LE DEAUT
Ramzi SFEIR

#FrançaisAPartEntière – Ensemble, la Droite, le Centre et les Indépendants pour les Français de l’étranger

Christophe-André FRASSA
Jacky DEROMEDI
Laurent RIGAUD
Valérie BEILVERT
Patrick PAGNI
Liliane CHOSSERIE
Max GEORGANDELIS
Jeanne DUBARD

Français.es dans le monde, une chance pour la France

Ségolène ROYAL
Mehdi BENLAHCEN
Gaëlle BARRÉ
Hassan BAHSOUN
Josiane ADJOVI
Charles DE LOPPINOT
Karine BILLARANT
Jean CLAUTEAUX

Français de l’étranger : la France et le monde en commun!

Laure PALLEZ
Marc VILLARD
Martine VAUTRIN DJEDIDI
Philippe LOISEAU
Vanessa GONDOUIN-HAUSTEIN
Franck PAJOT
Jacqueline BERTHO
Edmond APARICIO

Français de l’étranger, notre avenir s’écrit ensemble

Samantha CAZEBONNE
Franck BARTHELEMY
Sophie LARTILLEUX SUBERVILLE
Thierry MASSON
Eléonore CAROIT
Ousmane OUEDRAOGO
Zaïda SLAIMAN
Hubert MAGUIN

La République en Marche

Jean-Damien de SINZOGAN
Odile TIACOH
Bernard LEPIDI
Isabelle GUERARD
Hervé BEHANZIN
Evelyne COMBES
Jordan MSIHID
Diontan TOURE

Libres et indépendants

Olivier CADIC
Olivia RICHARD
Thierry CONSIGNY
Nadia CHAAYA
Nicolas BREHM
Catherine TRIBOUARD
Ahmed HENNI
Laurence HELAILI CHAPUIS

Protéger les Français de l’étranger

Jérôme YOUSSEF
Illhème YAKIL
Manuel CROITOR
Camille PERNET
Rédouane BESSAOUI
Sophie LE CLEACH
Jonathan YOUSSEF
Samantha YOUSSEF

Rassemblement de la gauche écologiste sociale et solidaire

Yan CHANTREL
Anne HENRY-WERNER
Guillaume GROSSO
Elisabeth KANOUTÉ
Jean-Philippe GRANGE
Annie MICHEL
Fwad HASNAOUI
Chantal PICHARLES

Bien manger aux États-Unis : mission impossible ?

Comment manger sain et à bon prix aux États-Unis ?

Mercredi 15 septembre 2021, nous accueillions Estelle Tracy, autrice du Guide de survie alimentaire aux Etats-Unis, Alix Daguin de “All One One All”, ainsi que Séverine Provenzano et Anne-Sophie Matichard, modératrices de la communauté Facebook “Bons plans gourmands aux États-Unis”, pour une table ronde en ligne autour de ce délicieux sujet.

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Cette conférence a été sponsorisée par Cuisinery Food Market

Cette conférence en ligne a eu lieu dans le cadre du salon Bien Vivre aux États-Unis édition 2021, sponsorisé par USAFrance Financials, cabinet de gestion privée et patrimoniale pour les francophones expatriés aux États-Unis.

 

Gérer son patrimoine, sa fiscalité et sa retraite entre la France et les États-Unis

Mercredi 15 septembre 2021, nous vous donnions rendez-vous pour une conférence en ligne avec Alexandre Quantin, MBA, vice-président d’USAFrance Financials, Philippe Plantadi de Novelvy Retraite et Jean-Philippe Saurat de Massat Consulting Group.

Ces trois experts vous ont donné les informations nécessaires pour faire les bons choix concernant votre patrimoine et votre fiscalité entre la France et les États-Unis.

Nous avons également abordé les règles d’obtention et de calcul des retraites françaises et étrangères, l’impact des conventions de sécurité social et les options qui s’offrent aux assurés (affiliation volontaire aux régimes français, rachat de trimestres, cumul emploi-retraite).

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Cet événement est sponsorisé par USAFrance Financials, cabinet de gestion privée et patrimoniale pour les francophones expatriés aux États-Unis.

 

Combien coûte un studio à LA ?

A Los Angeles, le prix d’un studio dépend du quartier choisi et du niveau de standing souhaité. Une mission qui requiert, dans tous les cas, un budget minimum de 1500 $ par mois.

Question de standing

Un studio à louer 1000 $ par mois est une perle rare ou une arnaque à éviter. En cas de recherche urgente, rendez-vous dans les résidences d’”apartment rentals” qui affichent à chaque coin de rue leurs pancartes géantes “Now Leasing”. Proposés dans les gratte-ciel dernier cri de Downtown comme dans les résidences étudiantes de Koreatown, les “studios apartment” bénéficient de surfaces généralement confortables, entre 35 et 60 m2, très loin de la mini studette parisienne… Avant de signer un bail, opter pour une visite physique – un rendez-vous peut se décrocher sous 24h, voire le jour même en se présentant directement -, le meilleur moyen pour se faire une idée claire de son quartier et de ses futurs voisins.

Au choix, des locations vides ou meublées, et des prix sensiblement les mêmes dans les quartiers les plus courtisés. Downtown, sur Spring Street, la résidence Sentral à l’esprit resort, loue ses studios nus à l’année, à un peu plus de 2000 $ et à 3700 $ en version meublée. Un budget auquel il faudra ajouter les frais d’installation et d’abonnement au wi-fi (entre 60 et 120 $), et le prix du parking, soit entre 150 et 200 $ par mois. Des sommes élevées mais qui intègrent une kyrielle de services : conciergerie, piscine, co-working, salle de fitness, voire salle de cinéma.

Règle générale à retenir : plus l’immeuble est récent et huppé, plus le prix de location du studio est élevé. Ainsi, il faudra débourser au moins 2800 $ pour un meublé de 50m2 dans la résidence moderne d’Avalon West Hollywood. Un peu plus de 3000 $ avec Haven Apartments, résidence supra zen dont la surface des studios approche les 70m2 à Culver City, le quartier de la tech. Comme pour un site d’enchères, la plupart des résidences font fluctuer leurs tarifs selon l’offre et la demande, et selon la durée de séjour choisie.

Les bonnes alternatives

Pour trouver un loyer plus abordable, il faut s’orienter vers des quartiers moins courtisés, oublier Beverly Hills et Santa Monica (où les prix ne sont jamais bon marché), arpenter les rues, cibler les immeubles au cachet ancien, les autres dotés de deux ou trois étages, et sans service palace. Les sites Apartments.comApartmentlist.com (pensé comme une application de rencontres) et Hotpads.com répertorient toutes les offres à tous les prix. On y trouvera facilement un studio de 28m2 à 1350 $ à Eagle Rock, un 37m2 à 1238 $ à Hollywood ou un 38m2 à 1650 $ à Highland Park (non meublés), des charges relatives au wi-fi pouvant s’ajouter. Là aussi, une visite au préalable est vivement recommandée pour éviter les mauvaises surprises.

Alternative aux sites généralistes, Listings Project s’adresse à tous les créatifs et artistes vivant à Los Angeles, à la recherche de locations temporaires. Outre les propositions de chambres privées, d’échanges d’appartements et de colocation s’ajoutent des offres régulières de studios et studios d’artiste qui peuvent se louer en contactant directement l’auteur de l’annonce, le site sélectionnant les plus sérieuses. Enfin, à l’image de New-York, Los Angeles compte aussi Craigslist, le site de petites annonces diffuse ici les offres de particuliers et d’agences, avec des tarifs de studio compris entre 1300 et 2500 $ par mois.

Ne pas perdre son temps sur Airbnb dont les offres au mois ou à l’année sont peu nombreuses, penser à scruter les petites annonces des coffee shops ou des librairies de quartier, à parler de votre recherche à vos connaissances. Le bon sens doublé d’un coup de chance peut, parfois, permettre de décrocher une surface à prix honorable.

Lancer son entreprise aux États-Unis : les bonnes pratiques

Vous souhaitez entreprendre dans le pays de l’Oncle Sam ?

Mardi 14 septembre 2021, nous invitions deux experts pour une conférence en ligne sur ce sujet : Alexandre Leturgez-Coianiz, fondateur du cabinet Roche Legal, et Daniel Koburger, avocat international spécialisé en propriété intellectuelle.

Nous avons abordé avec eux plusieurs sujets tels que le choix de l’État américain d’installation pour votre entreprise, mais aussi la fiscalité, la sales tax, le Nexus, les levées de fonds, et la propriété intellectuelle (trademark,”registration”…).

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Cet événement est sponsorisé par USAFrance Financials, cabinet de gestion privée et patrimoniale pour les francophones expatriés aux États-Unis.

 

Une Française mise sur l’enseignement trilingue par immersion en Floride

Ouvert près de St Petersburg sur la côte Ouest floridienne, l’établissement De La Fontaine Trilingual Montessori School est la seule et unique école Montessori trilingue en immersion totale en français, anglais et espagnol de la baie de Tampa. Un projet initié en 2019 par la Française Virginie Butin qui mêle aventure familiale et reconversion professionnelle.

Il y a cinq ans, lassée de son emploi de fonctionnaire des douanes, un poste qu’elle occupait depuis plus d’une décennie, Virginie Butin a voulu changer de carrière afin de travailler dans le secteur de la petite enfance. « J’ai eu un véritable déclic lors de la naissance de ma fille. À cette époque, je travaillais sur le terrain et je ne me voyais plus courir après les trafiquants de drogue, cela devenait beaucoup trop dangereux », explique la trentenaire qui était alors installée à Metz, sa ville d’origine, où elle a opéré un virage à 180 degrés en planchant sur un projet d’école alternative. « J’ai choisi de me diriger vers la pédagogie Montessori pour être en accord avec mes aspirations et la façon d’accompagner mon enfant dans son développement naturel, précise-t-elle. Cependant, comme il n’y avait pas encore d’établissement dans cette ville, j’ai décidé de tenter l’aventure en ouvrant le mien avec un collectif de parents et des professionnels de l’enfance ».

Pari réussi pour cette jeune mère de famille qui a ainsi fondé la première école Montessori bilingue de Metz en 2016. Sa passion pour les langues étrangères et ses envies d’ailleurs ont poussé la Française a rapidement renouveler l’expérience, hors des frontières hexagonales cette fois-ci. « Avec mon mari, nous avions depuis longtemps ce projet d’expatriation dans un coin de notre tête car nous voulions notamment offrir à notre fille une ouverture culturelle », souligne Virginie Butin. Et c’est en Floride que le couple a décidé de poser ses valises afin d’ouvrir ce nouvel établissement qui repose sur la fameuse méthode pédagogique créée, en 1907, par le médecin italien Maria Montessori, visant à développer l’autonomie, la confiance en soi ainsi que la créativité de l’enfant.

Nommée en hommage au poète français célèbre pour ses fables et leurs morales, l’école De La Fontaine Trilingual Montessori School connaît aujourd’hui un franc succès. Ayant démarré il y a moins de trois ans avec tout juste cinq élèves, cet établissement trilingue accueille désormais près de 80 écoliers, âgés de 1 à 6 ans, encadrés par une quinzaine d’enseignants. Face à cet engouement, Virginie Butin aimerait ouvrir d’autres écoles dans la région, notamment en centre-ville de St Petersburg, à Tampa ou encore à Sarasota. « Il y a beaucoup plus de demande que d’offre, insiste la Française. Quoi qu’il en soit, je ne veux pas me précipiter car la priorité est d’offrir un programme de qualité. Nous allons y aller “step by step” comme on dit ici ».

French Expat le Podcast : Should I stay or Should I go (épisode 3/3)

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Should I Stay or Should I Go, c’est LA question à 1 million. La question un peu marécageuse dans laquelle se trouvent bon nombre d’expatriés. Dans l’épisode précédent, on a discuté des raisons de rester, raisons que l’on contrôle ou non d’ailleurs. Et pour rentrer alors ? De la simple idée au fait de tout remballer et de partir, comment ça se passe ? A quelle vitesse peut-on changer de plan et tout plaquer ? Et si, finalement, on ne cherchait pas juste à rentrer mais surtout à changer de vie ?

Dans ce troisième et dernier épisode de Should I stay or should I go, je vous propose de réfléchir ensemble, et avec plusieurs expatrié.e.s, de ce retour. On discutera aussi avec Valérie Bauhain, créatrice du podcast Ciao Paris, de la tendance actuelle du changement de vie, je tendrai mon micro à Mike, mon mari, américain lui, pour qui, quand je dis “rentrer”, ça veut dire “partir”, c’est aussi celui à qui je parle de rentrer depuis des années. Puis on s’entretiendra avec Marine Michelet, coach de vie pour les expatrié.e.s qui partagera des conseils concrets quand l’idée d’un retour vient envahir nos pensées.

Si vous avez aimé l’épisode, rendez-vous sur Apple Podcast, Tumult ou Castbox pour lui donner 5 étoiles et un commentaire.

Retrouvez tous les épisodes, découvrez l’équipe et la mission du podcast, ainsi que tous les liens pour nous retrouver sur toutes les plateformes sur le site www.frenchexpatpodcast.com/

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Production :

Gérer sa carrière en expatriation: la solution du “business portable”

Un “business portable”, c’est une entreprise qui se déplace avec vous et peut survivre quel que soit le lieu où vous souhaitez vivre. Développé pour les conjoints d’expats, soumis aux déménagements fréquents, le concept est aussi parfaitement adapté à l’époque et aux changements induits par la pandémie.

Lors d’une conférence organisée le 14 septembre 2021 à l’occasion de notre salon en ligne Bien Vivre aux États-Unis, Amel Derragui, fondatrice de Tandem Nomads, nous a expliqué pourquoi le business portable est une solution aux nouveaux besoins de vie et de carrière en expatriation. Elle vous a aidé à définir si ce modèle est fait pour vous et a donné les grandes lignes à prendre en compte dans un projet pour que cela fonctionne.

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Cet événement est sponsorisé par USAFrance Financials, cabinet de gestion privée et patrimoniale pour les francophones expatriés aux États-Unis.

 

Acheter et investir dans l’immobilier à Miami : conseils d’experts

Pour y vivre ou pour investir, Miami est toujours une destination attractive.

Mardi 14 septembre 2021, nous vous donnions rendez-vous pour une conférence en ligne avec Betty Benzakein de HSBC, Roger Pardo de Realty Group Miami et Amélie Deschênes d’OFX. Ces experts nous ont parlé des atouts du sud de la Floride, et plus particulièrement de Miami et Miami Beach, en matière d’immobilier résidentiel et commercial.

Ils ont également abordé les thèmes du financement et du transfert d’argent.

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Cet événement est sponsorisé par USAFrance Financials, cabinet de gestion privée et patrimoniale pour les francophones expatriés aux États-Unis.

 

L’aventurier handicapé Philippe Croizon à la conquête de l’espace

Tout est parti d’un défi lancé en novembre 2020 sur Twitter. S’il dépasse les 50.000 abonnés, Philippe Croizon contactera Elon Musk pour lui demander de partir dans l’espace. Une heure plus tard, le chiffre est atteint. “Quand j’ai posté le tweet, j’espérais bien qu’il allait répondre. Et il l’a fait ! Comme je suis un peu culotté, j’ai poursuivi l’échange en lui proposant de me contacter en privé, et après quelques échanges, il m’a mis en contact avec Jared.

L’athlète polyhandicapé, connu pour avoir traversé la Manche, couru le Paris-Dakar ou encore relié les cinq continents à la nage, est à Cap Canaveral, en Floride, pour assister au lancement de la mission SpaceX Inspiration4 prévu mercredi 15 septembre. Il sera témoin du premier vol spatial entièrement constitué de personnes de la société civile. Son défi ? Être un jour à leur place. “Jared Isaacman, qui commandera la mission, m’a invité au lancement d’Inspiration4. Quelques jours plus tard, quand la mission rentrera sur terre, je pourrai le rencontrer et discuter d’un possible départ.

Pas de réponse de Richard Branson

Ce vol dans l’espace serait l’accomplissement d’un rêve de gosse. Philippe Croizon avait déjà tenté sa chance auprès de Richard Branson, mais son email, en 2010, était resté sans réponse. “Avec les réseaux sociaux, c’est tout de suite plus facile. Et puis Branson s’était quand même écrasé deux fois…”, ne manque-t-il pas de souligner avec malice.

Philippe Croizon, interviewé par Arthur Hoeflinger et Noa Azoulay, élèves du Lycée français de San Francisco. Crédit : Frédéric Neema fnphoto.com

Avant de se rendre en Floride, Philippe Croizon a fait un petit détour par San Francisco pour rencontrer les élèves du Lycée français (LFSF), et revenir sur son parcours exceptionnel. Frédéric Patto, directeur artistique du Théâtre du LFSF, lui servira de traducteur lors de sa visite à Cap Canaveral. Le message de Philippe Croizon est simple, et il le martèle avec conviction : “Tout est possible !” Il lui a fallu pourtant des années avant d’arriver à cette conclusion. En 1994, à l’âge de 26 ans, il perd ses jambes et ses bras à la suite d’une électrocution accidentelle. “Pendant les sept premières années qui ont suivi l’accident, je suis resté dans mon canapé à regarder la télé. J’étais complètement renfermé sur moi-même, et je ne me considérais que comme une personne handicapée“, explique Philippe Croizon. “Ma femme m’a quitté, et quelques temps plus tard, j’ai rencontré Suzana, ma nouvelle compagne, mon ange gardien, qui ne m’a pas donné des ailes, mais des palmes…Depuis mes exploits, ce n’est plus l’handicapé que je vois dans la glace, mais Philippe.

Il cache à son équipe qu’il ne sait pas nager

La traversée de la Manche reste, selon ses propres dires, son aventure la plus marquante. “C’est une des traversées les plus dures du monde, mais je savais que si je réussissais, ma vie changerait. Je me suis entraîné pendant près de deux ans, nageant plus de 4000 kilomètres en piscine. Et ce n’était vraiment pas gagné : le premier jour dans le bassin, j’ai coulé à pic, avec mes prothèses de trois kilos chacune. J’avais oublié de préciser à mon équipe que je ne savais pas nager…” Chaque nouveau défi requiert au moins deux ans de préparation, à la fois physique et mentale. Philippe Croizon a utilise la sophrologie pour réguler ses émotions : “Je suis très émotif. Je pleure quand je suis heureux, je pleure quand c’est dur. On m’appelle “la chialouze”“, révèle-t-il en riant.

Pour se préparer à son aventure spatiale, Philippe Croizon apprend l’anglais depuis six mois, à raison de trois heures par jour. Au delà de la barrière de la langue, facilement franchissable, il sait qu’une telle mission comporte bien des obstacles liés à son handicap : “Elon Musk m’a dit que ce serait bien d’avoir au moins une main pour pouvoir s’accrocher lorsqu’on est en apesanteur. Des travaux sont en cours pour réaliser des prothèses spécifiquement conçues à cet effet. Chaque nouvelle aventure donne lieu à des avancées technologiques qui bénéficient les handicapés.

Malgré sa bonne humeur et son optimisme toujours de mise, Philippe Croizon sait que son voyage dans l’espace est encore à l’état d’ébauche, et que la mission Inspiration4 des jours qui viennent sera déterminante dans la réalisation de celui-ci : “Si ça ne se fait pas, ce ne viendra pas de moi, mais des ingénieurs de SpaceX qui auront besoin de plus de temps pour surmonter les challenges posés par cette mission.” En attendant, il continue de rêver d’entrer dans l’histoire de la conquête spatiale car “tout est possible !“.