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La French American Academy ouvre un campus à Englewood

La French American Academy (FAA) fait comme beaucoup d’Américains pendant la pandémie: elle déménage pour un espace plus grand. L’école franco-américaine du New Jersey, créée par le couple français Anne-Sophie et Jean-François Gueguen, déplace son campus de New Milford à Englewood, plus près de l’Hudson. Son campus de Jersey City reste en place, lui.

Une journée portes-ouvertes sera organisée le 22 août pour les parents qui souhaitent découvrir le nouveau site. “Englewood est plus grand que New Milford, il y a plus de visibilité et d’opportunités. On se rapproche de Harlem et de Washington Heights, ce qui nous permet de servir les familles qui ne veulent pas quitter Manhattan, tout en ayant plus de verdure et une cour de récréation plus grande notamment“, explique Anne-Sophie Gueguen, la directrice de la FAA.

L’ouverture de ce campus marque une nouvelle étape dans le développement de l’école privée, démarrée en 2007 avec 25 élèves. Les fondateurs ont profité de la fin du bail du site de New Milford pour explorer de nouvelles avenues de croissance. “On voulait plus de visibilité et de diversité“, explique Anne-Sophie Gueguen. En ouvrant ce nouveau site, qui pourra accueillir jusqu’à “150-200 élèves” entre le Pre K et le 5th Grade, la fondatrice espère profiter des avantages d’Englewood, une ville de 35 000 habitants qui “héberge plusieurs écoles privées renommées” et écoles à charte. En outre, le futur campus se situe à proximité du centre-ville et du Bergen Performing Arts Center, ce qui laisse entrevoir des collaborations pour développer le programme artistique de l’école. “On se rapproche de la cour des grands“, affirme Anne-Sophie Gueguen.

Le public visé ne change pas: les familles françaises de New York qui s’installent dans le New Jersey pour avoir plus de place et la population locale anglophone “tournée vers le bilinguisme“. Une navette a été mise en place pour transporter les enfants vivant dans le nord de Manhattan. Après le 5th Grade, les inscrits d’Englewood pourront poursuivre leur scolarité jusqu’au 8th Grade sur le campus de Jersey City. “Nous voulons répondre à la demande de toutes les familles qui veulent bénéficier des avantages du bilinguisme, assure la directrice. On croit en notre bilinguisme. S’ils l’apprennent et le consolident jusqu’au 8th Grade, les enfants le garderont toute leur vie“.

Décès de Michèle Mariaud, galeriste à New York

Michèle Mariaud, fondatrice de la galerie d’art éponyme à New York, est décédée le 13 août des suites d’un cancer, à l’âge de 59 ans. Cette canadienne, passée par la France et la marketing, était devenue la “marraine” de bien des artistes français de New York qu’elle exposait dans sa petite galerie de Soho.

Michèle « est une femme qui fabrique sa vie et ne se laisse pas embêter. Son histoire ressemble à un conte de fées », écrivait Catherine Cusset. C’était en 2007, à l’occasion d’un portrait écrit pour French Morning par  la romancière, qui était aussi une des nombreuses amies du monde culturel francophone new-yorkais que comptait Michèle Mariaud.

Née au Québec, elle étudie la musique à Montreal avant de partir s’installer à Paris. Là, elle fait carrière dans le marketing, contribuant dans les années 1980 à lancer McDonald à une époque où le fast food semblait bien exotique aux Français. Elle y restera jusqu’en 1998 puis décide de suivre le photographe et artiste qu’elle a rencontré récemment, Albert Delamour, qui vient de s’installer à New  York. Là, elle commencera par la pub, en lançant notamment la marque Lillet aux Etats-Unis. Mais très vite elle décide de réaliser son rêve: ouvrir une galerie d’art.

Le loft qu’elle occupe avec Albert et leur fille accueille ses premières expositions, dont celle de CharlElie Couture qui vient d’arriver à New York et a décidé de se lancer dans la peinture. Beaucoup d’autres suivront, pendant plus de 15 ans, dans la galerie de Soho mais aussi dans les foires d’art contemporain à travers le monde.

Moi Impat : « Faire quelque chose qui me plaît pour ne pas subir mon retour »

3 expatriations, 3 impatriations. Pour Magali Desmidt, jeune trentenaire, les retours ne sont manifestement pas définitifs. Celle qui a fait de l’emploi sa spécialité et de l’humain sa petite touche personnelle, accompagne depuis son dernier retour d’Australie les impatriés fraîchement débarqués à la recherche de conseils en (ré)insertion professionnelle. C’est via les réseaux sociaux (Instagram, Facebook et son blog) qu’elle propose de partager son expertise. Une méthode éprouvée par elle-même qui a su si bien acquérir de nouvelles compétences qui sont autant de plus-values dans son propre parcours.

Magali Desmidt est notre 71ème invitée du podcast « Moi Impat »

Listen to “Episode 71: Magali Desmidt” on Spreaker.

Vous rêvez de voler au-dessus de New York? C’est le métier de Clément Jolain.

Originaire de Lille, Clément Jolain avait rejoint New York en VIE en 2017 (Volontariat international en entreprise) pour travailler dans une start-up. Quatre ans plus tard, le voici pilote d’avion chez Melman Aviation, une société créée par un autre Français, Pierre Lafond,  qui propose des services d’aviation d’affaires ainsi que des vols d’instruction et de découverte.

“J’ai baigné dans cet univers depuis tout jeune, puisque ma mère et mon grand-père ont leur licence de pilote. C’est un rêve qui se réalise”, confie le jeune homme de 27 ans qui s’est formé à Long Island pendant trois ans, et dispose aujourd’hui de 400 heures de vol à son actif. “Pour devenir instructeur, il faut comme en Europe obtenir sa licence commerciale avec 250 heures minimum de vol. Et ensuite passer sa formation d’instructeur”.

“Petit génie” selon Clément Jolain, le fondateur de Melman Aviation Pierre Lafond dispose déjà de plus de 6000 heures de vol à son actif à seulement 27 ans également. Sa société, basée à White Plains au nord de New York, propose trois types de service. Un premier à destination des hommes et femmes d’affaires qui effectuent régulièrement des vols en jet privé. Un deuxième qui consiste à prendre en charge la gestion des avions de propriétaire privés, et enfin la mise en place de cours de pilotage et de vols découverte à destination des particuliers, dont s’occupe principalement Clément Jolain.

“Nous n’avons que des avions récents et haut de gamme. Notre formule classique découverte contient une heure d’instruction et de formation, suivie d’une heure de vol pour 450$”, expose le Français. “Nous proposons un vol au-dessus de Manhattan, dans lequel nous faisons en sorte que la personne prenne les commandes pour sentir les sensations de pilotage. Nous décollons de l’aéroport de Westchester, avant de descendre le long de l’Hudson River jusqu’au Verrazano Bridge, puis de faire demi-tour et remonter”. En ce qui concerne les cours de pilotage, l’équipe de Melman Aviation vous emmènera au nord en direction de Poughkeepsie. Les détails sur le site internet de la compagnie.

Clément Jolain, qui a fait sienne la célèbre phrase de St Exupery “Fais de ta vie un rêve, et d’un rêve, une réalité”, espère dans un futur proche évoluer dans son entreprise pour effectuer plus de vols d’affaires. À plus long terme, il aimerait devenir pilote de ligne pour une grande compagnie aérienne mais garde les pieds sur terre. “Je gagne ma vie en volant, que demander de plus?” 

Bubble, la startup qui veut se passer des codeurs, a levé 100 millions de dollars

Il aura fallu près de sept ans à Bubble, la plateforme qui permet de créer son application ou son site Internet sans faire appel au code, pour boucler sa première levée de fonds : 6,25 millions de dollars, en juin 2019. Mais moins de deux ans plus tard, la startup fondée par le Français Emmanuel Straschnov et Josh Haas, a décuplé ses ambitions. Bubble a annoncé avoir bouclé un tour de table de série A de 100 millions de dollars, mené par le fonds Insight Partners et à laquelle se sont joints des business angles de la première heure, comme les fondateurs de Peloton et Datadog. « Insight Partners est le premier fonds à nous avoir contactés en 2014. Ce sont des investisseurs new yorkais et pragmatiques sur l’enjeu de se passer de développeurs, ce qui en fait des partenaires idéaux pour nous », raconte Emmanuel Straschnov.

Le trentenaire le reconnaît lui-même, il est devenu entrepreneur un peu par hasard. Après des études prestigieuses à Polytechnique-Ponts et Chaussées puis un MBA à Harvard, il fait la connaissance de Joshua Haas autour d’un café, en 2012. « Je devais répondre à une offre d’emploi sous 24 heures, mais j’ai changé d’avis en quelques heures en parlant avec Josh de son idée. J’ai choisi un cofondateur plus qu’un projet ». Le duo se lance dans l’aventure du « no-code », un concept qui est encore embryonnaire à l’époque. Ils cherchent un nom à la fois enfantin et générique, qui porte leur ambition de révolutionner, simplifier et rendre accessible l’entrepreneuriat tech. Le nom est trouvé : Bubble.

Dès le départ, les deux fondateurs décident de « bootstrapper » au maximum et de développer leur plateforme à deux, sans faire appel à des investisseurs extérieurs. « Nous n’étions pas vraiment les golden boys de la Tech, nous n’avons pas touché de salaire pendant presque 3 ans », sourit-il. Cela durera près de six ans, mais c’était le prix à payer pour Emmanuel Straschnov : « A deux, nous avons pris le temps d’optimiser un outil facile, accessible et utile au plus grand nombre ». Alors que plusieurs concurrents se sont brûlés les ailes à lever de l’argent trop tôt, Bubble a privilégié la patience et le travail de longue haleine. Bien lui en a pris, surtout qu’il se lance dans le développement marketing juste avant l’éclatement de la crise Covid, au printemps 2020. « D’un seul coup, les gens ont eu beaucoup de temps, ont eu envie d’améliorer leurs compétences digitales et de lancer des ‘side hustles’ pour gagner de l’argent, à moindres frais ». Bubble, dont les offres commencent à 25 dollars par mois, engrange les inscriptions, et le nombre d’utilisateurs double entre mars et avril 2020.

Depuis, ils sont plus d’1 million à avoir exploité la plateforme Bubble, et ses revenus ont doublé sur un an. Aujourd’hui, l’enjeu est double : d’un côté, former les nouveaux entrepreneurs pour apprendre à exploiter la plateforme, si bien que Bubble organise des « bootcamps », séminaires et partenariats avec des universités pour répandre la connaissance. Mais aussi d’accompagner les start-up nées sur Bubble, qui veulent toujours grandir et ajouter de nouvelles fonctionnalités. Pour cela, rien de tel que les ingénieurs. La jeune pousse, qui emploie une cinquantaine de personnes à New York, compte passer à 70 d’ici la fin de l’année et 140 d’ici 2022. L’objectif est d’embaucher des ingénieurs – notamment en France – pour améliorer sans cesse les outils disponibles pour ses clients. Le fondateur en est convaincu, l’industrie sera massive d’ici 20 à 30 ans, et un gagnant – le futur Microsoft ou Amazon du « no-code » – émergera parmi eux, d’où l’importance de « scaler » rapidement. Le temps du système D et de la patience est bel et bien révolu pour l’entrepreneur. L’heure est à l’ambition.

Le B.A.A avec année préparatoire de HEC Montréal : trois bonnes raisons de tenter le coup

[Article partenaire] Voilà des mois que vous y réfléchissez… Et si j’allais étudier la gestion à l’étranger ? L’idée est enivrante, mais est-elle réaliste ? Poursuivre ses études à l’étranger, c’est un projet de vie en soi ! Heureusement, HEC Montréal a LA formule qui vous permettra de transformer ce rêve en réalité : le baccalauréat en administration avec année préparatoire (B.A.A).

Soyons franc, l’installation dans un nouveau pays est un défi de taille. Difficultés d’adaptation culturelle, méconnaissance du système d’enseignement, changements saisonniers, démotivation : les écueils potentiels sont nombreux et peuvent en rebuter certains…

Qu’à cela ne tienne, HEC Montréal a mis en place l’année préparatoire (familièrement appelée prépa) afin d’aider les étudiants ayant fait leurs études ailleurs qu’au Québec à bien s’adapter tant à l’enseignement de la gestion en Amérique du Nord qu’au contexte québécois et montréalais.

Les cours proposés à la prépa permettent aux étudiantes et aux étudiants de se familiariser avec de nouvelles manières d’enseigner, tout en acquérant ou en mettant à niveau les outils pratiques et théoriques essentiels à leur réussite académique en contexte nord-américain.

L’objectif est clair : intégrer le réputé baccalauréat en administration des affaires (B.A.A.) de HEC Montréal au terme de la prépa. Ça vous intéresse? Ces trois arguments devraient vous convaincre de tenter l’aventure.

1/ Le soutien constant

À HEC Montréal, nous savons que les capacités académiques ne font pas foi de tout : les liens tissés entre les membres de la communauté (les étudiants, les enseignants, le personnel administratif et de soutien) sont également un gage de réussite. À ce titre, l’École offre un service de mentorat destiné à toutes celles et à tous ceux qui intègrent l’année préparatoire. Les mentors sont des étudiants ayant vécu la prépa ou des diplômés bénévoles, et sont familiers avec le B.A.A, avec les profs et leurs attentes, de même qu’avec les nombreuses ressources disponibles à HEC Montréal. Ces mentors, supervisés par l’enseignant responsable de l’année préparatoire et encadrés par l’équipe pédagogique de la prépa, sont formés aux techniques d’entraide et d’assistance psychologique, et peuvent accompagner les étudiants de la prépa dans les bons comme dans les moins bons jours. L’empathie, c’est un peu le mot-clé de la prépa ! ?

2/ L’École et ses nombreux services

Faire sa prépa à HEC Montréal, c’est mettre le pied dans l’une des plus prestigieuses écoles de gestion francophones du globe. Situés dans le quartier cosmopolite de Côte-des-Neiges, les pavillons de HEC Montréal sont dotés de vastes salles de classe éclairées, d’aires de travail ouvertes et de nombreuses salles de rencontres. L’École vibre aussi au tempo de sa vie étudiante riche et diversifiée, avec la présence de plus de 25 associations et de regroupements, et la présentation d’événements divers (activités d’accueil et d’intégration, 5 à 7, conférences, activités culturelles et sportives, etc.). Mais surtout, les étudiants de la prépa ont accès en tout temps aux nombreux services qui leurs sont destinés, comme l’accompagnement relatif aux modalités d’immigration (obtention du permis d’études, de travail et de résidence permanente une fois le diplôme acquis), le soutien psychologique, l’aide en situation de handicap, la recherche d’emploi, et bien d’autres ! 

3/ Montréal, cadre de vie exceptionnel

La métropole a-t-elle encore besoin de présentation ? Reconnue par le QS World University Rankings 2020 comme ville n°1 en Amérique du Nord avec Boston et figurant dans le Top 10 Mondial, Montréal a de quoi plaire à tous les goûts et à toutes les bourses ! Coût de la vie abordable, offre culturelle abondante (et souvent gratuite avec les nombreux festivals), offre de sports et de loisirs tout aussi impressionnante, ville bilingue, multiculturelle et sécuritaire : Montréal a tous les avantages d’une grande ville… à dimension humaine !

Vous hésitez encore ? Ne nous prenez pas au mot, mais croyez-en plutôt les centaines d’étudiantes et d’étudiants qui, diplôme en poche, ont vécu l’expérience du B.A.A avec année préparatoire.

Pour plus de détails, visitez la page du programme ou écrivez-nous.

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Retour aux États-Unis après des vacances en France : les réponses à vos questions

Sur Twitter, dans les groupes Facebook d’expatriés français ou encore au coeur des conversations Whatsapp, les mêmes questions (et préoccupations) reviennent sans cesse. Chacun cherche à connaître les conditions d’entrée sur le territoire américain après un séjour en France. French Morning a répertorié vos interrogations pour y répondre.

Je n’ai pas de carte verte, comment puis-je revenir légalement sur le territoire américain ?
Le “travel ban”, interdisant l’entrée sur le territoire américain aux personnes étrangères (immigrants ou non-immigrants) qui ont passé les 14 derniers jours dans l’espace Schengen, au Royaume-Uni (à l’exclusion des territoires d’outre-mer en dehors de l’Europe), en Irlande, au Brésil et en Afrique du Sud, a été étendu lundi 26 juillet. Les ressortissants de nationalité américaine et les résidents permanents aux États-Unis détenteurs d’une carte verte ne sont pas concernés par cette mesure. De la même manière les enfants mineurs et les époux de citoyens américains ou résidents permanents ainsi que les parents d’enfants (de mons de 21 ans) américains ou titulaires de carte verte peuvent entrer librement sur le territoire. Les autres, considérés comme étrangers, ne sont donc pas autorisés à entrer aux États-Unis en provenance de la France. A une exception près : les Français(es) sous certains VISA peuvent faire une demande de NIE (National Interest Exception) auprès de l’ambassade américaine à Paris, leur permettant l’entrée sur le territoire américain.

Qui peut obtenir un NIE ?
Le NIE, mis en place sous Trump, est destiné à plusieurs catégories et sous-catégories de visas “non-immigrants” qui ont été clarifiées sous Joe Biden. Sont concernés les titulaires de visas I (médias), certains visas J et étudiants (visas F et M) et les fiancé.e.s de citoyens américains. Certains autres, comme les titulaires de visas E ou L peuvent être admis mais seulement s’ils participent de manière directe et indispensable au soutien à l’un des secteurs d’infrastructure essentiels définis par l’administration américaine (ces derniers cas sont rares et appliqués de manière restrictive par les consulats).

Combien de temps faut-il attendre entre la demande et l’obtention d’un NIE ?
Selon nos dernières informations, il faut désormais au moins un mois pour obtenir le précieux sésame (contre une dizaine de jours en décembre) auprès des autorités consulaires américaines ([email protected]). La demande se fait une fois que vous êtes présent sur le territoire français (le premier jour de votre arrivée, à notre humble avis). Et entre temps, il faut fournir pléthore de justificatifs, dont une lettre d’employeur, votre VISA et passeport scannés, ainsi que répondre à des questions pour expliquer pourquoi vous devez absolument revenir sur le territoire américain. Le NIE est désormais valable pour une durée de 12 mois depuis le 29 juin. Cette mesure est rétro-active, une bonne nouvelle pour tous ceux qui ont obtenu un NIE sur la dernière année, et peuvent le réutiliser.
Pour les expatriés qui font une demande de renouvellement de VISA, l’ambassade peut délivrer le NIE en même temps que le VISA, permettant d’accélérer les démarches.

Peut-on entrer sur le territoire américain avec un ESTA ?
L’ESTA, (Electronic System for Travel Authorization) qui permet aux voyageurs/touristes de séjourner moins de 90 jours aux États-Unis ou d’y transiter, est toujours délivré. Pour pouvoir l’utiliser, il faudra toutefois effectuer une quarantaine de 14 jours dans un pays exempté de “travel ban”, ainsi qu’un test (PCR ou antigénique) de moins de 72 heures.

Quelles sont les alternatives pour revenir sur le sol américain ?
Étant donné que les frontières sont toujours fermées aux non-Américains, nombre d’expatriés cherchent des alternatives. Il faut donc surveiller quels sont les pays exemptés de “travel ban”. Certains effectuent une quarantaine en Turquie, d’autres au Mexique, avant de prendre l’avion pour les États-Unis, respectant alors la règle des 14 derniers jours non passés dans l’espace Schengen. Mais les décisions changent vite, ces alternatives sont à vos risques et périls.

Je suis déjà vaccinée aux Etats-Unis. Ai-je besoin en plus d’un test Covid avant d’embarquer ?
Pour rentrer aux États-Unis, la carte de vaccination ne suffit pas. Il est demandé aux voyageurs âgés de 2 ans ou plus de réaliser un test PCR ou antigénique de moins de 72 heures avant le vol (premier vol en cas de correspondance). En outre, il faudra vous munir d’une déclaration sur l’honneur de non-symptômes téléchargeable ici.

David Libespère : du Gers à Harlem, un cocktail à la fois

Ambulancier dans le Gers, David Libespère a tout quitté en 2009 pour les États-Unis et New York. “Je voulais me prouver que je pouvais réussir quelque chose seul, et surtout trouver ma voie”, explique le Français aujourd’hui âgé de 37 ans. 12 ans plus tard, il est co-gérant du 67 Orange St, un bar à cocktail réputé d’Harlem, et prévoit d’ouvrir une deuxième adresse à SoHo au début d’année prochaine.

“J’ai commencé tout en bas de l’échelle à mon arrivée à New York, en tant que “busser” (ndlr: celui ou celle qui débarrasse les tables) dans le restaurant français AOC de Romain Bonnans”, se rappelle David Libespère. “J’ai ensuite été embauché dans un établissement italien où on m’a laissé évoluer et créer mes propres cocktails. Je me suis découvert une passion pour la mixologie”.

Son parcours américain le mène ensuite à Miami, où le Gersois créé sa société de conseil auprès de bars et restaurants en 2016, avant de revenir sur New York l’année suivante où il est recruté au 67 Orange St en mars 2017. “Karl Franz Williams (ndlr: alors seul patron de l’établissement) a fait appel à moi pour essayer de redresser la situation du bar, qui était en difficulté. Nous avons dû nous séparer de la majeure partie du personnel, et repartir avec un fonctionnement à la française : fini les bussers, hosts et servers. Ici, nous sommes 4 barmans/mixologues à nous partager toutes les tâches quotidiennes”.

Fondé en 2008, le 67 Orange St est une institution à New York. Il tient son nom de l’adresse du premier bar tenu par un Afro-américain dans la Big Apple dans les années 1840, Almacks. Le 67 Orange St se revendique encore aujourd’hui fièrement comme un “black-owned business” avec Karl Franz Williams à sa tête. L’établissement a été également le premier à proposer des “craft cocktails” (fait à base de produits frais, locaux et d’une manière traditionnelle) dans le quartier. “Karl m’a proposé de devenir son associé en prenant des parts dans l’affaire. C’est une grande fierté de pouvoir travailler avec lui dans un endroit qui compte à Harlem”, confie David Libespère.

Le 67 Orange St offre une liste de cocktails à rallonge classée selon la base d’alcool que vous préférez (vodka, gin, tequila, mezcal, rhum, whiskey et brandy). L’établissement élabore également des cocktails de saison. Lors de notre visite du 9 août, nous avons goûté au Top Tier Daiquiri (16$), un cocktail léger et fruité à base de rhum Barbancourt huit ans d’âge, de Rockey’s (liqueur fabriquée à Brooklyn), punch suédois, jus de citron et sirop de pommes et gingembre. Notre deuxième choix s’est porté vers le Manhattan After Dark (17$), un bourbon Woodford Reserve infusé dans sa carafe avec de la fumée de cigare. Savoureux! Les boissons peuvent être accompagnées de snacks (wings, mac & cheese, etc).

Originellement un speakeasy, le 67 Orange St s’est transformé depuis la pandémie en un bar plus traditionnel. “On a dû trouver des solutions pour survivre en installant notamment une grande terrasse et en développant les ventes à emporter”, explique David Libespère. Depuis, les clients sont revenus et le bar a attiré les bonnes critiques dans les médias  américains. “On est classé deuxième meilleur bar à cocktail sur Eater à New York et dans la liste des 27 meilleurs bars des US par Esquire“, lâche fièrement le Français.

L’avenir du 67 Orange St s’écrit en double puisque David Libespère et Karl Franz Williams ont été contactés par le propriétaire d’un immeuble de SoHo qui leur propose d’ouvrir un deuxième bar dans le Downtown Manhattan. “Ce sera un vrai speakeasy en sous-sol avec ce qui a fait notre réussite à Harlem : des cocktails de qualité dans un lieu intimiste et agréable”, expose David Libespère. Ouverture prévue d’ici mars 2022.

La bossa nova de Nouvelle Vague à Los Angeles

La saison des concerts est lancée. La Nouvelle Vague, le collectif parisien mené par Marc Collin (compositeur) et Olivier Libaux (guitariste), montera sur la scène du Fonda Theatre à Los Angeles, mardi 28 septembre. Il est porté par les chanteuses Mélanie Pain et Elodie Frégé.

Créé il y a 15 ans, le groupe reprend un répertoire punk-new wave des années 70/80 (tels que The Clash, Cure ou The Smiths) en mode bossa nova. Ils se sont fait connaître avec des tubes revisités tels qu'”In Manner of speaking”. Leur dernier album “Curiosities” date de 2019.

Depuis 2004, ils ont vendu plus d’un million d’albums et organisé des concerts à travers le monde. Le collectif était notamment monté sur la scène du Hollywood Bowl et du Regent Theater.

À Miami, le groupe français BOW rachète l’enseigne tricolore Musart

Spécialisé dans les objets du quotidien à la fois design et connectés, le groupe français BOW, qui a notamment ouvert une filiale aux États-Unis en 2016, vient tout juste de faire l’acquisition de l’enseigne tricolore Musart, une boutique en ligne de produits dérivés d’oeuvres d’art de renom, créée il y a sept ans à Miami.

« Une page se tourne et un nouveau chapitre s’ouvre », confie fièrement l’entrepreneur français Vincent Grégoire, le fondateur de Musart, qui s’est donné pour mission de mettre l’art à la portée de tous. Proposant d’acheter un nain de jardin d’Ottmar Hörl, une réplique miniature de la Vénus de Milo, ou encore des reproductions officielles de Dalí, Mondrian et Warhol, le tout à un tarif raisonnable, ce féru d’art a développé sa marque grâce à l’ouverture de magasins physiques à Miami avant de se consacrer uniquement à la vente en ligne.

Aujourd’hui, souhaitant donner une nouvelle impulsion à sa société, le trentenaire a cédé la majorité de ses parts au groupe français BOW, dont le prix d’achat n’a pas été précisé. « Quand tu es seul, il est bien souvent difficile de passer à la vitesse supérieure, indique Vincent Grégoire. J’ai eu l’opportunité de faire grandir mon projet, qui restait une petite entreprise avec du potentiel, alors je l’ai saisie sans hésiter car je sais qu’il est entre de bonnes mains ».

Rendre l’art moins élitiste

« Nous souhaitons développer l’activité commerciale de Musart et accroître sa notoriété en dépassant les frontières américaines », s’enthousiasme Boris Brault, le fondateur du groupe BOW. Collectionneur d’oeuvres d’art à ses heures perdues, ce Français de 42 ans, originaire de Guadeloupe, vend chaque année près de deux millions de produits dans près d’une centaine de pays à travers ses deux marques : MyKronoz, spécialisée dans les montres connectées à des prix défiant toute concurrence, et Lexon, la célèbre marque tricolore de design que le groupe a rachetée en 2018. « Dans notre stratégie de diversification, Musart vient se greffer naturellement car elle aussi permet de rendre des produits moins élitistes et plus abordables ».

En rejoignant le groupe BOW, Musart bénéficie désormais des plateformes existantes du groupe français, comme son propre centre de recherche et développement basé à Shenzhen en Chine, ses structures de production ainsi que son réseau de points de vente. « Avec une telle force de frappe, en plus de vendre des produits sous licence officielle achetés auprès des boutiques de musées, nous allons pouvoir créer nos propres collections d’objets en réalisant notamment des collaborations avec des artistes contemporains », souligne Vincent Grégoire.

Nous réfléchissons également à d’autres stratégies de développement car le marché de l’art est en pleine mutation avec les nouvelles technologies, ajoute Boris Brault. Nos enfants consommeront l’art d’une façon totalement différente, et comme je suis d’un naturel optimiste, je me dis qu’il faut faire en sorte que Musart soit prêt afin de participer à cette révolution numérique et satisfaire cette nouvelle génération de consommateurs».

Dating : 3 signes qui montrent que vous devriez essayer une façon plus audacieuse de faire des rencontres

[Article partenaire] Célibataires, nous avons de très bonnes nouvelles pour vous. Après des mois de restrictions, le dating, le vrai, est officiellement de retour. Alors ne perdez pas de temps à swiper sans but : rencontrez de vraies personnes, dans la vraie vie. Si vous souhaitez vraiment rencontrer quelqu’un et démarrer une relation sérieuse, il est temps pour vous d’essayer quelque chose de nouveau.

Découvrez Inner Circle, l’application de rencontre qui vous fera quitter votre téléphone et rencontrer quelqu’un dans la vraie vie en un temps record. Vous n’êtes pas encore convaincu·e ? Voici trois signes qui montrent que vous devriez essayer Inner Circle :

1/ Vous êtes prêt·e à prendre les rencontres au sérieux

Photos trompeuses, mauvaises intentions… il est inutile de sortir avec quelqu’un qui n’est pas celui qu’il prétend être, et vous le savez. Vous savez aussi que votre temps est précieux, et vous ne voulez pas le perdre en discutant en ligne pendant des heures sans but. La plupart des applications de rencontre sont sournoises car elles vous gardent en ligne aussi longtemps que possible. Après tout, votre temps, c’est leur argent…

L’application Inner Circle est différente : son but est de vous faire passer à l’étape “rencontre dans la vie réelle” le plus rapidement possible, plutôt que de vous faire passer énormément de temps à échanger en ligne. De plus, une équipe vérifie tous les nouveaux utilisateurs afin d’exclure les profils mensongers, les spammeurs et les escrocs. Vous n’y trouverez que des personnes réellement intéressées par les rencontres, ce qui vous permettra de rencontrer votre moitié plus rapidement. 

2/ Vous voulez trouver quelqu’un avec qui vous avez une réelle connexion

Vous en avez assez d’être matché·e avec quelqu’un pour finalement découvrir que vous n’avez rien en commun avec cette personne ? Cela n’arrivera pas sur Inner Circle, car il est très facile de trouver des personnes partageant les mêmes idées et centres d’intérêts. Tous les profils sont riches et remplis d’informations vous permettant de vous faire une réelle idée de la personne. Et si vous ne savez pas quoi dire à votre partenaire, l’application peut aussi vous aider. Utilisez les suggestions de messages pour démarrer une conversation que vous ne voudrez jamais terminer !

Vous pouvez également appliquer des filtres pour être encore plus sélectif·ve, et pouvoir enfin emmener la personne idéale boire un verre ou un café.

3/ Vous voulez faire de vraies rencontres, sans trop savoir comment

Les applications sont idéales pour rencontrer d’autres célibataires, mais nous savons tous que la magie n’opère vraiment que dans la vie réelle. Alors, soyez audacieux, laissez votre téléphone de côté, et rencontrez votre match “en vrai”. C’est littéralement le but d’Inner Circle. Dites adieu au stress de choisir l’endroit parfait pour votre date, utilisez plutôt la fonction des “spots” de premier rendez-vous de Inner Circle. Vous pouvez même rechercher vos bars préférés pour trouver d’autres membres qui les aiment aussi. Envoyez-leur un message et invitez-les à vous rejoindre là-bas, vous avez déjà quelque-chose en commun !

Prêt à essayer une nouvelle façon de faire des rencontres ? Inscrivez-vous sur Inner Circle dès maintenant et passez aux vraies rencontres, dans la vraie vie. 

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French Expat le Podcast : Carte postale sonore de Brooklyn, NY avec Charlotte

Cet été, toute l’équipe de French Expat Le Podcast vous invite à découvrir sa ville d’expatriation.

Découvrez des cartes postales sonores avec Manon, Fanny, Charlotte, Caroline et Anne-Fleur et découvrez ou redécouvrez Houston, Mazatlán, Brooklyn, San Jose et Boston. Chaque membre de l’équipe du podcast vous fait découvrir sa ville et répond à la question : “quels conseils aurais-tu aimé que l’on te donne avant ton départ de France ?” (ou de Belgique pour Caroline, la Belge de l’équipe).

Cette semaine, on part à New York avec Charlotte Fiquemont, notre responsable relations invités.

Qui est Charlotte ?

Charlotte est originaire de région parisienne et vit avec son mari à New York. C’est lors de leur lune de miel à l’été 2016 dans les parcs de l’ouest américain qu’ils tombent amoureux des USA. À leur retour, l’envie de s’expatrier en Amérique du Nord est de plus en plus forte.

Lorsqu’un poste à NYC est proposé à son mari, ils sautent sur l’occasion de vivre l’expérience de l’expatriation. Les voici dans la grosse pomme depuis 2018, où Charlotte se charge des relations invités du podcast.

  1. Quels sont pour elle les 3 conseils qu’elle aurait aimé recevoir avant de partir en expatriation ?

Une des choses qui aurait beaucoup aidé Charlotte avant son expatriation, c’est de savoir parler anglais un peu mieux. Elle nous confie qu’elle aurait aimé se renseigner davantage sur comment apprendre la langue et ce, avant d’arriver et pas directement sur place.

Et la seconde chose qu’elle aurait aimé connaître, c’est le système du Credit Score. Pour chaque personne avec un numéro de sécurité sociale (appelé SSN) aux États-Unis, le gouvernement américain lui donne une note en fonction de ses historiques de paiement (loyers, charges, abonnements) et du remboursement de ses dettes. Sans carte de crédit aux États-Unis depuis longtemps, il est difficile d’avoir un bon Credit Score voire d’en avoir un tout court. Les banques, les propriétaires d’appartements et autres institutions vont donc avoir du mal à vous faire confiance. Pour pallier ce problème, il vous demanderont sûrement davantage de preuves de votre solvabilité pour louer un appartement, acheter une voiture ou prendre un emprunt. Le conseil que Charlotte vous donne c’est donc d’avoir beaucoup d’argent de côté. Par exemple pour payer les 4 ou 5 mois de loyer d’avance qu’un propriétaire pourrait vous demander en l’absence de Credit score. 

  1. Quels sont les endroits authentiques, les choses à sentir, à visiter ou à goûter dans sa ville d’adoption : Brooklyn, NY ?

Comme Charlotte a envie de vous propulser chez elle ce mardi matin, voici le programme d’une journée typique à New York.

9h00 Commencer la journée au Nord de Manhattan, à Harlem pour assister à une messe gospel. De nombreuses églises proposent d’y assister dans le respect de leur pratiquants bien sûr, pas de photos sur place!

11h00 Baladez vous dans Harlem et arrêtez-vous dans un restaurant typique du Sud qui vous servira un brunch comme on les aime en Louisiane : du poulet frit sur des gaufres, le tout agrémenté de beurre et de sirop. La bonne nouvelle c’est que vous allez continuer à marcher pour éliminer!

14h00 c’est l’heure de descendre vers Central Park en prenant le métro. Descendez au moins jusqu’à la 80ème rue et entrez dans le parc pour explorer ses nombreux recoins. On en nomme quelques-uns : la statue d’Alice au Pays des Merveilles, le Bow Bridge et la fontaine Bethaslda. À Central Park, il faut s’asseoir sur un banc, observer les gens passer en écoutant le chant des oiseaux et en suivant l’eau du regard avant de poser ses yeux sur la vue que l’on commence à avoir des grattes-ciels de Midtown.

16h00 Descendez ensuite pas la 5ème avenue pour voir les boutiques de luxe, St Patrick’s Cathedral et arrêtez-vous au Rockefeller Center. Si c’est en hiver, profitez-en pour faire un tour de patinoire ou prendre en photo les décorations de Noël. Prenez ensuite le temps de monter jusqu’au Top of the Rock, le dernier étage de la tour pour avoir une vue magnifique sur Central Park et l’Empire State Building. Encore mieux si vous pouvez rester pour le coucher de soleil.

18h00 Prenez la 7ème avenue pour descendre vers Times Square, le passage obligé pour prendre le pouls de la ville. En pleine nuit, vous allez en avoir plein les mirettes.

Pour les fans de homard, Charlotte vous conseille de dîner chez Burger & Lobster. Le plat typique c’est donc de manger un “surf and turf” : un plat qui mélange fruit de mer (le homard) et viande (le. burger). Attention, il faut amener son appétit! De là, vous serez juste à côté de l’Empire State Building et de Bryant Park, l’endroit parfait pour terminer la journée.

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  • ? Enregistrement et montage par Anne-Fleur Andrle
  • ? Habillage sonore et mixage par Alice Krief (Les Belles Fréquences https://www.lesbellesfrequences.com/)