Let the music play! Après avoir été suspendu l’année dernière en raison de la Covid-19, le célèbre festival de musique Governors Ball est de retour du 24 au 26 septembre au Citi Field de Queens (L’habituel stade de baseball des NY Mets).
C’est la première fois que l’événement aura lieu à Queens, où plusieurs scènes seront construites en extérieur autour du stade pour accueillir plusieurs milliers de personnes. Le Governors Ball a été créé il y a dix ans sur Governors Island, avant de déménager à Randall’s Island.
Le festival accueille chaque année les pus grandes stars américaines de la chanson, mais aussi des artistes internationaux. Parmi les têtes d’affiche : Billie Eilish et Leon Bridges le vendredi 24, Post Malone, 21 Savage et Ellie Goulding le dimanche 26.
Les places pour l’intégralité du festival et pour la journée du samedi ne sont plus disponibles à la vente. Comptez 129$ hors taxes pour la journée du vendredi ou du dimanche.
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C’est devenu la norme : passer des heures à “swiper” à droite ou à gauche une myriade de profils qui, au fond, se ressemblent tous. Il est rare d’en savoir plus sur nos potentiels “match” que leur nom et leur âge… pas étonnant que la plupart soient de véritables flops, et qu’on ne les rencontre jamais dans la vie réelle.
Une application avec uniquement des profils dûment remplis : le paradis ?
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Une équipe d’experts dédiée à trier les profils
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Pas de faux profils, pas de perte de temps, pas de scam
L’équipe de Inner Circle s’occupe également d’exclure les faux comptes, les personnes avec des profils trompeurs ou avec des intentions douteuses. Pour vous, futur·e utilisateur·ice, cela veut dire que vous pouvez échanger en toute confiance avec les autres utilisateurs, sachant que ces personnes ont été acceptées sur l’application et que, comme vous, leurs intentions sont sérieuses. Et quand vous rencontrez une personne dans la vraie vie, vous n’avez pas à vous inquiéter de ne pas la reconnaître.
Vous vous demandez peut-être pourquoi Inner Circle fournit autant d’efforts pour écarter les comptes en lesquels vous ne pouvez pas avoir confiance : c’est en fait ce qui rend l’application si différente des autres. Leur but est de vous faire rencontrer des personnes intéressantes, en ligne puis dans la vraie vie, le plus rapidement possible, et de la manière la plus sûre possible.
—————- Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Qu’est-ce qui pousse un montagnard né au pied des Alpes à prendre la mer? “L’envie de changer d’environnement, de partir à l’aventure vers l’inconnu”, répond Didier Bovard, né à Évian-les-Bains en Haute-Savoie. Le dépassement de soi, aussi. “Mon premier grand défi date de 1998. À l’époque, les gens rigolaient car je n’avais jamais mis un pied sur l’eau. Mais j’ai quand même décidé de traverser l’Atlantique à la seule force de mes jambes, du Portugal aux Canaries jusqu’aux Antilles”.
L’étape de 5400 km entre les Canaries et la Désirade en Guadeloupe lui prendra la bagatelle de 117 jours, une performance inscrite au Guiness World Records Book.“J’ai commencé la fabrication de mon hydrocycle en 1996, avec l’aide du chantier naval de Morges en Suisse. Il s’agit d’un pédalo avec une coque fermée et étanche, dans lequel je pédale en position allongée, ce qui active une hélice à l’arrière. Je ne dispose pas d’ordinateur de bord, juste d’un GPS, d’une boussole et de panneaux solaires pour m’éclairer”.
Cet hydrocycle est intitulé “My Way”, du nom de la chanson d’Elvis Presley, dont Didier Bovard est un grand fan. “À tel point que j’ai décidé de repartir en 2002 pour aller cette fois jusqu’à Memphis où se trouve la tombe de l’artiste, pour lui rendre hommage”, raconte le Français de 58 ans. Il avalera cette fois 17 000 km en hydrocycle suivi de 3000 à vélo. “Mes voyages ont toujours une dimension écologique et solidaire. J’ai déjà parrainé l’événement Les Virades de l’Espoir de l’association Vaincre la mucoviscidose, la fondation Une chance un cœur qui œuvre pour des enfants défavorisés atteints de cardiopathies graves, ou encore Planètes Enfants Malades qui illumine le quotidien d’enfants et adolescents hospitalisés”, explique Didier Bovard. “J’ai également écrit de nombreux récits sur mes voyages dans lesquels je parle du respect de la nature”.
L’intérieur du pédalo où Didier Bovard pédale tous les jours pendant plusieurs semaines.
L’aventurier, qui gagne sa vie en tant que saisonnier dans les stations de ski, s’est également frotté aux eaux les plus froides, avec un voyage en pédalo sur la mer du Labrador au sud du Groenland en 2012, avant d’y retourner en 2016. Il a aussi réalisé le tour du lac Léman en Suisse en pédalant cette fois sous la coque de “My Way” en immersion dans l’eau. “Ça s’est toujours bien passé pour moi, sauf au Groenland où j’ai traversé une grosse tempête”, se souvient Didier Bovard. “Des vagues de sept mètres ont fait valsé mon pédalo pendant près de 30 heures au point où tout ce je mangeais ou buvais ressortait. J’ai fini déshydraté et ai dû abandonner mon bateau pour être secouru”. 11 mois plus tard, l’aventurier français recevra un appel d’une capitainerie en Islande ayant retrouvé son pédalo… intact.
Cette mésaventure est loin d’avoir freiné Didier Bovard, qui s’apprête à repartir d’ici à la fin de l’automne en direction de New York. “Les confinements et l’actualité liée au Covid ont été très anxiogènes ces derniers mois. Il m’est alors venu l’idée de rejoindre New York et la Statue de la Liberté, qui est le symbole même de la liberté depuis plus de 130 ans”. Ce projet, intitulé “Liberty 1886”, est dédié aux enfants à qui Didier Bovard a demandé d’écrire des messages sur le thème de la liberté en 2021. Trois écoles locales et plus de 200 élèves participent pour l’instant, mais l’aventurier français espère également la participation d’écoles à New York. “Concrètement, je vais emmener une clé USB et une capsule temporelle (ndlr: une boîte hermétique qu’on enterre) avec moi contenant tous les textes, avec l’objectif de la déposer au pied de la Statue de Liberté pour les générations suivantes”.
Le voyage “Liberty 1886” revêtira également une dimension écologique puisque Didier Bovard a prévu se nourrir uniquement d’aliments lyophilisés périmés, pour dénoncer le gaspillage alimentaire. “Je prouve à chaque traversée qu’on peut produire très peu de déchets, puisque l’intégralité de la nourriture et de l’eau consommées tiennent dans quelques sacs poubelles dans mon pédalo”.
L’hydrocycle “My Way” de Didier Bovard, re-décoré pour son nouveau projet “Liberty 1886”.
Notre sportif débutera son périple de Paris, où il enfourchera son vélo pour 2000 km jusqu’à Sagres au Portugal, avant de pédaler cette-fois sur l’océan Atlantique en hydrocycle sur 6000 km pour rejoindre New York. “Ce sera ma troisième traversée de l’Atlantique, et c’est à chaque fois un moment extraordinaire. J’ai déjà croisé des dauphins qui s’amusaient autour de mon pédalo, une énorme baleine à bosse qui est passée un jour en dessous de moi, des daurades coryphènes de toutes les couleurs, ou encore de magnifiques oiseaux dont certains viennent se poser sur la coque de mon bateau et font un bout de chemin avec moi (rires)“.
Didier Bovard, qui confie avoir gardé “l’insouciance des enfants” et posséder “une détermination sans faille”, a dû faire rénover son hydrocyle pour ce nouveau voyage, dont la peinture représentera notamment la Tour Eiffel et la Statue de Liberté. Les frais liés aux rénovations et à la logistique du projet s’élèvent autour de 20 000€ (23 400$). La ville de Thonon-les-Bains le suit dans son projet, mais Didier Bovard aimerait également trouver des partenaires à New York. Pour le contacter : [email protected]
Quand le mercure grimpe, les parcs aquatiques font figure de favoris en Floride. Voici notre sélection d’adresses où enfiler son maillot de bain afin d’échapper à la chaleur estivale, tout en s’amusant à la faveur de nombreuses attractions.
Grapeland Water Park
Pionnier des parcs aquatiques à Miami, ayant ouvert ses portes en 2008 à proximité de l’aéroport, Grapeland Water Park propose quelques activités destinées à toute la famille. Ludique, cette adresse municipale est également artistique puisque certaines attractions aux couleurs saisissantes ont été dessinées par l’artiste peintre et sculpteur brésilien Romero Britto, dont les oeuvres combinent des éléments de pop art et de graffiti. Ouvert jusqu’au 6 septembre, les samedi et dimanche uniquement – 1550 NW 37th Ave, Miami – (305) 960-2950 – Infos ici
Rapids Water Park
Depuis près d’un demi-siècle, Rapids Water Park, qui est niché à West Palm Beach, fait le bonheur des locaux qui s’y donnent rendez-vous le week-end. Piscine à vagues, toboggans géants et descentes de rivières sinueuses en bouée gonflable sont au programme de ce parc aquatique. Les adeptes du farniente pourront aussi tranquillement lézarder les doigts de pieds en éventail sur des espaces dédiés offrant chaises longues et parasols. 6566 N Military Trl, West Palm Beach – (561) 848-6272 – Infos ici
Typhoon Lagoon Water Park
Au coeur du royaume du divertissement imaginé à Orlando par Walt Disney, le maître incontesté du dessin animé et père de la plus célèbre des souris, trône Typhoon Lagoon Water Park, qui a pour thème les tropiques. Ce parc aquatique permet de vivre des sensations fortes en plongeant dans « Typhoon Lagoon Surf Pool », la plus grande piscine à vagues du continent américain, et dispose également d’une rivière tropicale, de descentes en bouée gonflable ainsi que de spots de surf pour les amateurs qui souhaiteraient prendre un cours. 1145 E Buena Vista Dr, Orlando – (407) 939-5277 – Infos ici
Blizzard Beach Water Park
Second parc aquatique du complexe de loisirs Disney, Blizzard Beach Water Park est conçu à la manière d’une station de ski reconvertie après la fonte des neiges – sapins enneigés, luges et télésièges compris. Cet établissement regorge de nombreuses attractions dont « Summit Plummet », l’un des toboggans les plus hauts et les plus rapides du monde, qui, s’élevant à quelque 40 mètres, propulse les plus téméraires à près de 95 km/h. 1534 Blizzard Beach Drive, Orlando – (407) 939-5277 – Infos ici
Volcano Bay
Dernier né des parcs Universal, également implanté à Orlando, Volcano Bayfait échouer ses visiteurs sur une île perdue au milieu de l’océan Pacifique. Cette oasis tropicale luxuriante est agencée autour d’un immense volcan somnolant, qui culmine à plus de 60 mètres, et abrite différents types d’attractions aquatiques. « Krakatau Aqua Coaster » offre notamment une promenade agitée en canoë à travers les sommets et les vallées de ce cadre paradisiaque. 6000 Universal Blvd, Orlando – (407) 363-8000 – Infos ici
Buccaneer Bay
Situé au nord de Tampa, le Weeki Wachee Springs State Park, l’un des parcs d’État floridiens permettant de s’évader facilement dans la nature, abrite Buccaneer Bay où vous pourrez profiter de quelques toboggans et vous rafraîchir dans les eaux cristallines de la Weeki Wachee River. Dans cet écrin de verdure, vous vous laisserez également envoûter par le chant des sirènes qui, depuis plusieurs décennies, divertissent les visiteurs en exécutant un ballet aquatique synchronisé dans un immense bassin. 6131 Commercial Way, Spring Hill – (352) 592-5656 – Infos ici
Captivante synthèse entre blues, rock et musique traditionnelle touareg, leurs chansons sont nées dans la douleur de l’exil et de la guerre dans les années 80 et 90. Ce groupe de trois amis se servait alors de la musique pour diffuser la culture touareg et répandre des messages d’espoir et de résistance.
Riche de neuf albums et d’une récompense aux Grammy Awards (meilleur album dans la catégorie “musique du monde”), le groupe touareg fait un tabac sur le sol américain, étant déjà passé par les scènes mythiques de Coachella (en 2009) et du Holywood Bowl. Ils ont également fait la première partie de groupes cultes, tels que les Rolling Stones, Robert Plant (ex-Led Zepplin), mais aussi Carlos Santana.
Deux semaines après la mise en place d’un système permettant aux Français de l’étranger d’obtenir le précieux pass sanitaire requis en France, la procédure vient d’être simplifiée pour les Français des Etats-Unis et ceux du Canada.
Il fallait jusqu’alors envoyer un e-mail au ministère des Affaires étrangères, qui vérifiait manuellement le statut vaccinal de la personne concernée avant de lui fournir un QR code – permettant notamment de profiter des terrasses et restaurants lors d’un séjour en France. La procédure, particulièrement chronophage, a été revue cette semaine : elle s’effectue désormais directement en ligne, sur le site gouvernemental « Démarches Simplifiées ». Une fois connecté (avec ses identifiants FranceConnect ou en créant un compte), il faut télécharger plusieurs documents justificatifs, parmi lesquels une pièce d’identité, un justificatif de domicile et une copie de son certificat de vaccination.
D’après les statistiques affichées sur le site lui-même, le temps de traitement moyen des dossiers est de seulement trois jours, et la très grande majorité des demandes (plus de 90 %) reçoivent une réponse favorable.
La mise en place de ce nouveau dispositif ne change toutefois pas les règles : pour obtenir un QR code de cette manière, il faut avoir reçu à l’étranger un vaccin reconnu par l’agence européenne du médicament (ce qui est le cas de tous les vaccins administrés aux Etats-Unis). Il faut également soit se trouver déjà en France ou dans l’Union européenne, soit prévoir de s’y rendre avant le 31 août 2021.
Cet été, toute l’équipe de French Expat Le Podcast vous invite à découvrir sa ville d’expatriation.
Découvrez des cartes postales sonores avec Manon, Fanny, Charlotte, Caroline et Anne-Fleur et découvrez ou redécouvrez Houston, Mazatlán, Brooklyn, San Jose et Boston. Chaque membre de l’équipe du podcast vous fait découvrir sa ville et répond à la question : “quels conseils aurais-tu aimé que l’on te donne avant ton départ de France ?” (ou de Belgique pour Caroline, la Belge de l’équipe).
Cette semaine, on continue avec Caroline Perin, la copy-éditrice du podcast qui ne laisse jamais passer les fautes d’orthographe et s’assure que ce qu’on écrit a du sens !
Qui est Caroline ?
Caroline habite dans la baie de San Francisco depuis 2016. Elle s’y est installée avec son mari après avoir vécu quelques années dans la capitale Britannique, à Londres. Sa première expatriation date cependant d’il y a 11 ans lorsqu’elle a quitté la Belgique pour la France.
Férue de livres, Caroline a fait des études de journalisme et aucune faute d’orthographe ne lui résiste. Elle est maman d’une petite fille avec laquelle elle aime partager son amour des livres et du thé boba. Pour en savoir plus sur son parcours, retrouvez-la dans l’épisode 38 de la saison 1.
Qu’aurait-elle aimé savoir avant de partir en expatriation ?
Lorsque Caro s’est expatriée pour la première fois (en France) il y a 11 ans, elle aurait aimé savoir qu’il y avait un vrai côté irréversible à quitter son pays. Suite à une expatriation, elle pense qu’on ne voit plus vraiment sa maison de la même façon : les bases obtenues dans l’enfance, l’éducation, la fonctionnement de pensée…ils seront tous désormais observés sous un autre angle. Et cela pourra créer un gros décalage au risque de ne plus se sentir chez soi nulle part. Aujourd’hui Caroline appréhende un peu un retour en Belgique et un choc culturel inversé auquel elle n’avait pas forcément pensé lorsqu’elle est partie. Préparez-vous donc à vous réadapter si vous savez que votre expatriation sera temporaire.
Quels sont les endroits authentiques, les choses à sentir, à visiter ou à goûter dans sa ville d’adoption : San Francisco, CA ?
S’il y a une chose à voir dans la baie de San Francisco, ce sont bien les magnifiques plages de la côte Pacifique. Un vrai paradis pour les surfeurs, ce sont aussi des havres de paix grâce aux étendues de sable qui restent sauvages malgré leur proximité des villes. Elle vous conseille en priorité les plages de Rodeo Beach, Half Moon Bay et de Baker Beach avec vue sur le Golden Bridge (lorsque le brouillard ne s’invite pas).
Pour sentir la Californie, Caroline vous conseille d’aller randonner à Muir Woods, là-bas vous pourrez vous enivrer de la douce odeur des séquoias (Redwoods). Ces géants arbres sont très connus dans la région. Et si vous avez le temps, continuez et poussez jusqu’au magnifique lac Tahoe ainsi que ses eaux transparentes en fond de montagnes enneigées.
Enfin, un produit à goûter : le Latte au Matcha et aux fraises de chez Boba Guys. C’est le magasin de thé boba préféré de Caroline. D’ailleurs ce n’est pas la seule à les adorer car ils ont ouvert des succursales à Los Angeles et à New York.
Si vous avez aimé l’épisode, rendez-vous sur Apple Podcast, Tumult ou Castbox pour lui donner 5 étoiles et un commentaire.
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La French American Academy (FAA) fait comme beaucoup d’Américains pendant la pandémie: elle déménage pour un espace plus grand. L’école franco-américaine du New Jersey, créée par le couple français Anne-Sophie et Jean-François Gueguen, déplace son campus de New Milford à Englewood, plus près de l’Hudson. Son campus de Jersey City reste en place, lui.
Une journée portes-ouvertes sera organisée le 22 août pour les parents qui souhaitent découvrir le nouveau site. “Englewood est plus grand que New Milford, il y a plus de visibilité et d’opportunités. On se rapproche de Harlem et de Washington Heights, ce qui nous permet de servir les familles qui ne veulent pas quitter Manhattan, tout en ayant plus de verdure et une cour de récréation plus grande notamment“, explique Anne-Sophie Gueguen, la directrice de la FAA.
L’ouverture de ce campus marque une nouvelle étape dans le développement de l’école privée, démarrée en 2007 avec 25 élèves. Les fondateurs ont profité de la fin du bail du site de New Milford pour explorer de nouvelles avenues de croissance. “On voulait plus de visibilité et de diversité“, explique Anne-Sophie Gueguen. En ouvrant ce nouveau site, qui pourra accueillir jusqu’à “150-200 élèves” entre le Pre K et le 5th Grade, la fondatrice espère profiter des avantages d’Englewood, une ville de 35 000 habitants qui “héberge plusieurs écoles privées renommées” et écoles à charte. En outre, le futur campus se situe à proximité du centre-ville et du Bergen Performing Arts Center, ce qui laisse entrevoir des collaborations pour développer le programme artistique de l’école. “On se rapproche de la cour des grands“, affirme Anne-Sophie Gueguen.
Le public visé ne change pas: les familles françaises de New York qui s’installent dans le New Jersey pour avoir plus de place et la population locale anglophone “tournée vers le bilinguisme“. Une navette a été mise en place pour transporter les enfants vivant dans le nord de Manhattan. Après le 5th Grade, les inscrits d’Englewood pourront poursuivre leur scolarité jusqu’au 8th Grade sur le campus de Jersey City. “Nous voulons répondre à la demande de toutes les familles qui veulent bénéficier des avantages du bilinguisme, assure la directrice. On croit en notre bilinguisme. S’ils l’apprennent et le consolident jusqu’au 8th Grade, les enfants le garderont toute leur vie“.
Michèle Mariaud, fondatrice de la galerie d’art éponyme à New York, est décédée le 13 août des suites d’un cancer, à l’âge de 59 ans. Cette canadienne, passée par la France et la marketing, était devenue la “marraine” de bien des artistes français de New York qu’elle exposait dans sa petite galerie de Soho.
Michèle « est une femme qui fabrique sa vie et ne se laisse pas embêter. Son histoire ressemble à un conte de fées », écrivait Catherine Cusset. C’était en 2007, à l’occasion d’un portrait écrit pour French Morning par la romancière, qui était aussi une des nombreuses amies du monde culturel francophone new-yorkais que comptait Michèle Mariaud.
Née au Québec, elle étudie la musique à Montreal avant de partir s’installer à Paris. Là, elle fait carrière dans le marketing, contribuant dans les années 1980 à lancer McDonald à une époque où le fast food semblait bien exotique aux Français. Elle y restera jusqu’en 1998 puis décide de suivre le photographe et artiste qu’elle a rencontré récemment, Albert Delamour, qui vient de s’installer à New York. Là, elle commencera par la pub, en lançant notamment la marque Lillet aux Etats-Unis. Mais très vite elle décide de réaliser son rêve: ouvrir une galerie d’art.
Le loft qu’elle occupe avec Albert et leur fille accueille ses premières expositions, dont celle de CharlElie Couture qui vient d’arriver à New York et a décidé de se lancer dans la peinture. Beaucoup d’autres suivront, pendant plus de 15 ans, dans la galerie de Soho mais aussi dans les foires d’art contemporain à travers le monde.
3 expatriations, 3 impatriations. Pour Magali Desmidt, jeune trentenaire, les retours ne sont manifestement pas définitifs. Celle qui a fait de l’emploi sa spécialité et de l’humain sa petite touche personnelle, accompagne depuis son dernier retour d’Australie les impatriés fraîchement débarqués à la recherche de conseils en (ré)insertion professionnelle. C’est via les réseaux sociaux (Instagram, Facebook et son blog) qu’elle propose de partager son expertise. Une méthode éprouvée par elle-même qui a su si bien acquérir de nouvelles compétences qui sont autant de plus-values dans son propre parcours.
Magali Desmidt est notre 71ème invitée du podcast « Moi Impat »
Originaire de Lille, Clément Jolain avait rejoint New York en VIE en 2017 (Volontariat international en entreprise) pour travailler dans une start-up. Quatre ans plus tard, le voici pilote d’avion chez Melman Aviation, une société créée par un autre Français, Pierre Lafond, qui propose des services d’aviation d’affaires ainsi que des vols d’instruction et de découverte.
“J’ai baigné dans cet univers depuis tout jeune, puisque ma mère et mon grand-père ont leur licence de pilote. C’est un rêve qui se réalise”, confie le jeune homme de 27 ans qui s’est formé à Long Island pendant trois ans, et dispose aujourd’hui de 400 heures de vol à son actif. “Pour devenir instructeur, il faut comme en Europe obtenir sa licence commerciale avec 250 heures minimum de vol. Et ensuite passer sa formation d’instructeur”.
“Petit génie” selon Clément Jolain, le fondateur de Melman Aviation Pierre Lafond dispose déjà de plus de 6000 heures de vol à son actif à seulement 27 ans également. Sa société, basée à White Plains au nord de New York, propose trois types de service. Un premier à destination des hommes et femmes d’affaires qui effectuent régulièrement des vols en jet privé. Un deuxième qui consiste à prendre en charge la gestion des avions de propriétaire privés, et enfin la mise en place de cours de pilotage et de vols découverte à destination des particuliers, dont s’occupe principalement Clément Jolain.
“Nous n’avons que des avions récents et haut de gamme. Notre formule classique découverte contient une heure d’instruction et de formation, suivie d’une heure de vol pour 450$”, expose le Français. “Nous proposons un vol au-dessus de Manhattan, dans lequel nous faisons en sorte que la personne prenne les commandes pour sentir les sensations de pilotage. Nous décollons de l’aéroport de Westchester, avant de descendre le long de l’Hudson River jusqu’au Verrazano Bridge, puis de faire demi-tour et remonter”. En ce qui concerne les cours de pilotage, l’équipe de Melman Aviation vous emmènera au nord en direction de Poughkeepsie. Les détails sur le site internet de la compagnie.
Clément Jolain, qui a fait sienne la célèbre phrase de St Exupery “Fais de ta vie un rêve, et d’un rêve, une réalité”, espère dans un futur proche évoluer dans son entreprise pour effectuer plus de vols d’affaires. À plus long terme, il aimerait devenir pilote de ligne pour une grande compagnie aérienne mais garde les pieds sur terre. “Je gagne ma vie en volant, que demander de plus?”
Il aura fallu près de sept ans à Bubble, la plateforme qui permet de créer son application ou son site Internet sans faire appel au code, pour boucler sa première levée de fonds : 6,25 millions de dollars, en juin 2019. Mais moins de deux ans plus tard, la startup fondée par le Français Emmanuel Straschnov et Josh Haas, a décuplé ses ambitions. Bubble a annoncé avoir bouclé un tour de table de série A de 100 millions de dollars, mené par le fonds Insight Partners et à laquelle se sont joints des business angles de la première heure, comme les fondateurs de Peloton et Datadog. « Insight Partners est le premier fonds à nous avoir contactés en 2014. Ce sont des investisseurs new yorkais et pragmatiques sur l’enjeu de se passer de développeurs, ce qui en fait des partenaires idéaux pour nous », raconte Emmanuel Straschnov.
Le trentenaire le reconnaît lui-même, il est devenu entrepreneur un peu par hasard. Après des études prestigieuses à Polytechnique-Ponts et Chaussées puis un MBA à Harvard, il fait la connaissance de Joshua Haas autour d’un café, en 2012. « Je devais répondre à une offre d’emploi sous 24 heures, mais j’ai changé d’avis en quelques heures en parlant avec Josh de son idée. J’ai choisi un cofondateur plus qu’un projet ». Le duo se lance dans l’aventure du « no-code », un concept qui est encore embryonnaire à l’époque. Ils cherchent un nom à la fois enfantin et générique, qui porte leur ambition de révolutionner, simplifier et rendre accessible l’entrepreneuriat tech. Le nom est trouvé : Bubble.
Dès le départ, les deux fondateurs décident de « bootstrapper » au maximum et de développer leur plateforme à deux, sans faire appel à des investisseurs extérieurs. « Nous n’étions pas vraiment les golden boys de la Tech, nous n’avons pas touché de salaire pendant presque 3 ans », sourit-il. Cela durera près de six ans, mais c’était le prix à payer pour Emmanuel Straschnov : « A deux, nous avons pris le temps d’optimiser un outil facile, accessible et utile au plus grand nombre ». Alors que plusieurs concurrents se sont brûlés les ailes à lever de l’argent trop tôt, Bubble a privilégié la patience et le travail de longue haleine. Bien lui en a pris, surtout qu’il se lance dans le développement marketing juste avant l’éclatement de la crise Covid, au printemps 2020. « D’un seul coup, les gens ont eu beaucoup de temps, ont eu envie d’améliorer leurs compétences digitales et de lancer des ‘side hustles’ pour gagner de l’argent, à moindres frais ». Bubble, dont les offres commencent à 25 dollars par mois, engrange les inscriptions, et le nombre d’utilisateurs double entre mars et avril 2020.
Depuis, ils sont plus d’1 million à avoir exploité la plateforme Bubble, et ses revenus ont doublé sur un an. Aujourd’hui, l’enjeu est double : d’un côté, former les nouveaux entrepreneurs pour apprendre à exploiter la plateforme, si bien que Bubble organise des « bootcamps », séminaires et partenariats avec des universités pour répandre la connaissance. Mais aussi d’accompagner les start-up nées sur Bubble, qui veulent toujours grandir et ajouter de nouvelles fonctionnalités. Pour cela, rien de tel que les ingénieurs. La jeune pousse, qui emploie une cinquantaine de personnes à New York, compte passer à 70 d’ici la fin de l’année et 140 d’ici 2022. L’objectif est d’embaucher des ingénieurs – notamment en France – pour améliorer sans cesse les outils disponibles pour ses clients. Le fondateur en est convaincu, l’industrie sera massive d’ici 20 à 30 ans, et un gagnant – le futur Microsoft ou Amazon du « no-code » – émergera parmi eux, d’où l’importance de « scaler » rapidement. Le temps du système D et de la patience est bel et bien révolu pour l’entrepreneur. L’heure est à l’ambition.