Gad Elmaleh va retrouver New York et la scène du Beacon Theatre le mercredi 10 septembre prochain, avec son dernier spectacle, « Lui-même ». Il y a deux ans, l’humoriste marocain y était venu présenter « D’ailleurs » dans lequel il évoquait ses souvenirs d’enfance, sa famille, son rôle de père et aussi son âge. Dans ce nouveau one-man-show, le septième de sa carrière, le comédien de 53 ans se veut plus introspectif encore, tournant en dérision ses petits malheurs de quinqua et le travail du temps. « Je ne sais pas si je suis heureux, mais je suis joyeux » lançait-il l’an dernier à l’Olympia, l...
Guillaume Charvon, entrepreneur missionnaire, d’ATD Quart Monde à la start-up WALTER
Lycéen à Stanislas, dans le centre de Paris, Guillaume Charvon était destiné à la classe prépa et à une carrière toute tracée. Mais, rebelle dans l’âme, il rejette l’« élitisme familial » et préfère des études de philosophie à la Sorbonne. Sa future femme, Virginie, étudiante en histoire, a un profil similaire. Jeunes mariés, à 22 ans à peine, ils partent vivre un an au Pérou, pour s’engager auprès des enfants qui vivent dans la rue. « La vision, raconte-t-il, c’était d’aller à leur rencontre les mains vides, avec une proposition d’amitié pour tout bagage. » Sur place, ils rencontrent un volontaire permanent d’ATD Quart Monde, cette ONG créée par le prêtre français Joseph Wresinski et longtemps présidée par Geneviève de Gaulle-Anthonioz, qui traque la pauvreté partout où elle se trouve, notamment juste en bas de chez soi.
Les bidonvilles, de Lima à la banlieue parisienne
Rentrés à Paris, Guillaume et Virginie Charvon poursuivent leurs études mais consacrent une journée par semaine à ATD Quart Monde. Tels Geneviève de Gaulle-Anthonioz, qui avait retrouvé dans les camps de Noisy-le-Grand la même déshumanisation que dans les camps de concentration, ils découvrent avec l’ONG les bidonvilles roms à la sortie de Paris, « aussi misérables, voire pires, que les bidonvilles du Pérou ». Leur master en poche, ils décident de rejoindre l’organisation comme volontaires permanents.
Ici, tout le monde, du président au junior, gagne le même salaire, et chaque recrue doit accepter d’être payée moins que le salaire minimum. Toutes les aides, donations et subventions obtenues par les volontaires vont dans une caisse commune, qui est ensuite redistribuée à parts égales entre les membres. Pas de poste fixe non plus : les rôles et responsabilités tournent d’une personne à l’autre, et chacun doit être prêt à se déplacer dans le monde entier au gré des besoins de l’organisation.
De Chanteloup-les-Vignes à Ouagadougou
Pendant leurs premières années chez ATD Quart Monde, Guillaume et Virginie Charvon occupent donc des positions diverses, de la recherche sur la pauvreté, en France, au cabinet de la délégation générale, jusqu’à deux ans de « présence » à Chanteloup-les-Vignes, une cité de la banlieue parisienne plus connue comme le théâtre du film « La Haine » de Mathieu Kassovitz. Leur intégration est difficile. « Le trafic de drogue était endémique, et les habitants de la cité nous prenaient pour des flics en civil, témoigne-il. Les vitres de notre voiture étaient cassées régulièrement. » Éclatent alors les émeutes de 2005. « Toute la cité brûlait et soudain, des jeunes du quartier sont venus frapper à notre porte pour nous conseiller de bouger notre voiture car elle allait être brûlée, se souvient-il. C’était un grand moment : au bout de 18 mois, la cité nous avait enfin acceptés ! »
Six mois plus tard, et après avoir donné naissance à leur premier enfant, Adèle, Guillaume et Virginie Charvon partent au Burkina Faso pour une nouvelle mission : aller à la rencontre des enfants qui vivent dans la rue. Ils y resteront sept ans, de 2006 à 2013. « C’était une aventure extraordinaire, raconte Guillaume Charvon. La nuit, nous partions à moto rejoindre les enfants de la rue là où ils dormaient, pour leur lire des livres et échanger avec eux sur de grands thèmes comme la peur, le courage… ».
En plus de cette « bibliothèque sous les lampadaires », le couple anime la « Cour aux 100 métiers », pour faire découvrir aux enfants pauvres les métiers des artisans locaux, maçons, sculpteurs… « L’idée n’est pas tant de leur apprendre un métier, mais de leur montrer qu’ils en sont capables » souligne-t-il, racontant souvent jouer le rôle d’intermédiaire pour renouer les liens entre ces enfants, isolés dans les villes, et leurs familles, restées à la campagne.
Burkina Faso–États-Unis : d’un extrême à l’autre
En 2012 éclate au Burkina Faso une tentative de coup d’État. La plupart des expatriés quittent le pays, mais Guillaume et Virginie Charvon décident de rester. « Pendant trois mois, nos enfants dormaient sous les tables, Adèle chantait pour couvrir le bruit des balles », se souvient le Français. Mais au bout de sept ans, il faut partir. La prochaine étape sera « un autre extrême, l’Amérique du Nord ». À l’université UMass Boston, Guillaume et Virginie Charvon travaillent sur l’insertion professionnelle des personnes en situation de grande pauvreté. Deux ans plus tard, ils déménagent à New York où ils prennent la direction du bureau d’ATD Quart Monde. Parmi leurs responsabilités, la représentation de l’ONG à l’ONU, et des projets dans les quartiers déshérités de la ville, comme Brownsville à Brooklyn.
C’est là que Guillaume Charvon fait une rencontre qui « a transformé [sa] vie » : celle de Philippe Vigneron, un ancien de la Harvard Business School qui a fait une belle carrière entre la France et les États-Unis, et introduit en bourse son entreprise de marketing. Depuis, Philippe Vigneron a créé Cèdre, une entreprise à vocation sociale qui collecte des déchets de bureau et crée des emplois pour les personnes en situation de handicap. Il s’intéresse au recyclage des déchets électroniques des entreprises, et propose à Guillaume Charvon de travailler ensemble sur le projet, qu’il financera.
De l’ONG à la start-up solidaire
Ensemble, ils créent la start-up WALTER (Working and Learning Together Electronics Recycling), lauréate, en 2023, d’un prix lors du French American Entrepreneurship Award (FAEA). Assez vite, Guillaume Charvon saute le cap et quitte ses responsabilités chez ATD Quart Monde pour s’y consacrer entièrement. « Après plus de 20 ans avec ATD, Virginie et moi avions envie de nous réinventer, souligne-t-il. Nous décidons de nous engager de façon différente pour les jeunes en situation de précarité. » Virginie Charvon devient maîtresse dans une école pour tous petits pendant que son mari reprend le poste de CEO de WALTER.
L’entreprise, située dans le quartier déshérité de Brownsville, à Brooklyn, emploie aujourd’hui 12 personnes, en grande majorité des jeunes en situation de difficulté. Leur premier employé a ainsi vécu huit ans dans un foyer de Queens avec sa famille, et les Français l’ont rencontré quand il avait 8 ou 9 ans. « Sa famille a explosé avec le Covid, lui n’a pas fini la middle school et a commencé à vivre dans le métro, rembobine-t-il. Nous l’avons recruté chez WALTER et il a pris peu à peu du gallon, aujourd’hui il est l’assistant du chef d’atelier. Ce job lui a fait beaucoup de bien. »
WALTER, qui récupère et recycle le matériel informatique d’entreprises comme l’aéroport de JFK, le MoMA, le musée Guggenheim, la marque de cosmétiques Sol de Janeiro, le Central Park Conservancy ou Air France, a recyclé plus de 350 tonnes de matériel informatique depuis ses débuts mi-2022. Son ambition ? Atteindre l’équilibre en 2026, et faire d’une pierre deux coups : promouvoir l’économie circulaire, tout en créant des opportunités d’emplois pour les jeunes des quartiers pauvres de New York. De l’ONG a la startup à (double) impact, une vie placée sous le signe de la mission.
Les premières photographies de monuments français exposées à la Westwood Gallery
Retrouver par hasard les premières photographies professionnelles de monuments français prises au milieu du XIXe siècle, c’est l’histoire incroyable qui est arrivée à James Cavello, curateur d’art américain très réputé à New York. « Je suis arrivé à un dîner mondain chez une dame que je connaissais et en laissant mon manteau, j’ai découvert au fond du vestiaire ces albums contenant les photographies professionnelles de monuments français de 1860 à 1890, d’une qualité incroyable. Je lui ai immédiatement proposé de les lui acheter », raconte James Cavello. Des archives exceptionnelles, qui font aujourd’hui l’objet de l’exposition « Monument historique : 19th Century photographs by Séraphin-Médéric Mieusement and other French photographers » à la galerie Westwood, sur Bowery, jusqu’au 5 avril.

Documenter le patrimoine français après la Révolution
L’époque est celle de la première moitié du XIXe siècle, lorsque la France, marquée par la Révolution de 1789, décide de commencer à documenter et archiver les monuments du patrimoine français. En 1837, la Commission des Monuments Historiques est créée pour classer, rénover et prémunir les monuments français de la détérioration. Elle mandate les premiers photographes comme Séraphin-Médéric Mieusement et les frères Neurdein pour immortaliser des icônes de l’Hexagone : la cathédrale Notre-Dame, l’Arc de Triomphe, la chambre de Louis XIV ou la fontaine Neptune du Palais de Versailles, la cage d’escalier du château de Chambord ou encore des vues d’extérieur sur le château de Pierrefonds ou d’Ussé.

La collection entière rassemble treize albums de photographies qui n’avaient pas été exposées depuis plus de 100 ans, et onze photographies originales en ont été tirées pour être exposées au public. « L’impression de photos était un process très complexe à l’époque. Le photographe portait 300 pounds (136kg) d’équipement, dont une chambre noire mobile car il n’avait que quelques minutes pour développer sa photographie », explique Margarite Almeida, co-curatrice de l’exposition. Le temps d’exposition était en moyenne de 2 minutes, si bien que certains personnages des photographies apparaissent flous – « on dirait des fantômes, cela ajoute à leur dimension mystérieuse », sourit-elle.
Plus de 4000 photographies
Pour James Cavallo et Margarite Almeida, co-propriétaires de la galerie Westwood qui fête cette année ses 30 ans, Séraphin-Médéric Mieusement est un personnage historique unique. « Il était un visionnaire, un génie qui a compris avant tout le monde l’importance du patrimoine français et a été le premier professionnel payé pour en immortaliser ses monuments, explique James Cavallo. Il était très engagé et a sillonné tout le pays. Il a pris plus de 4000 photographies et a même accepté de donner tous les originaux de ses clichés à son employeur », ajoute Margarite Almeida. L’homme est aussi devenu le premier photographe de monuments religieux, d’abord de cathédrales, en France, avant de voyager à l’étranger, jusqu’en Algérie, pour prendre des clichés de mosquées et de sculptures musulmanes.
Huit livres pour tout connaître (ou presque) sur San Francisco
Riche de mille vies et révolutions, San Francisco n’a pas fini de nous surprendre. De l’effervescence des sixties aux légendes qui ont forgé son mythe, en passant par la diversité vibrante de ses quartiers et de ses communautés, cette ville aux mille facettes ne cesse de rêver grand et de bousculer les codes. Berceau historique de la contre-culture, carrefour d’utopies et de mouvements sociaux, elle fascine autant par son esprit pionnier que par la complexité de son histoire. Voici une sélection de livres, guides et fictions d’hier et d’aujourd’hui, pour parcourir ses rues avec délectation, percer ses secrets et redécouvrir The City by the Bay sous un jour nouveau.
« Cool Gray City of Love » : 49 Views of San Francisco

Dans « Cool Gray City of Love » (publié chez Bloomsbury USA en 2014), Gary Kamiya dresse un portrait kaléidcopique de San Francisco à travers 49 lieux emblématiques – des mystères de Chinatown aux profondeurs du Tenderloin, en passant par les falaises de Land’s End. Fort d’un demi-siècle à sillonner la ville, cet ancien chauffeur de taxi, devenu éditeur et cofondateur du site d’actualité Salon en 1995, explore l’histoire et les métamorphoses d’une métropole en perpétuelle mutation. Alliant récits personnels, recherches historiques et prose lyrique, Gary Kamiya dévoile une vision intime et nuancée de la cité rebelle, marquée par son métissage ethnique, ses contradictions sociales et les cycles de prospérité et de crise qui l’ont façonnée. Une merveille.
« Slouching Towards Bethlehem »

Avec « Slouching Towards Bethlehem » (FSG Classics, 1967), la grande dame de la littérature américaine Joan Didion nous emmène à travers l’Amérique des années 1960 à 1980 au fil de onze essais percutants. Sa rencontre avec John Wayne, les Doors ou les Black Panthers, l’affaire Manson, le Summer of Love… Cette figure du Nouveau Journalisme scrute la société américaine et livre un recueil de chroniques lunaires aux allures d’autofiction. Été 1967 : sous sa plume acérée, elle plonge au cœur du quartier d’Haight-Ashbury à San Francisco et saisit les illusions perdues d’une jeunesse en quête de sens. Immergée dans la communauté hippie, elle observe une génération désorientée, fascinée par les drogues et aspirant à un idéal insaisissable. À la croisée de l’Histoire, de l’analyse sociologique et de la littérature, ce reportage au long cours, traversé par les doutes et l’introspection de son autrice, expose les fractures d’une Amérique en déclin et la fin de l’utopie hippie. Une puissante méditation prophétique.
« The Magnificent Rogues of San Francisco »

« The Magnificent Rogues of San Francisco » (Pacific Book Pub, 1998), de Charles F. Adams, plonge le lecteur dans l’univers fascinant de personnages truculents ayant marqué l’histoire de la ville. De Shanghai Kelly, trafiquant de marins, à l’Empereur Norton, souverain autoproclamé, en passant par Little Pete, le sombre roi de Chinatown, et l’excentrique Lillie Coit, alias « Firebelle », chaque figure dévoile une facette unique de San Francisco. Ces personnages brouillent les frontières entre héros et hors-la-loi. À travers des récits captivants, Charles F. Adams explore un San Francisco entre 1850 et 1920, peuplé de non-conformistes et d’aventuriers ayant laissé une empreinte indélébile. Un ouvrage incontournable pour saisir l’âme sulfureuse de la ville.
« Imperial San Francisco »

Ville emblématique de la ruée vers l’or, du flower power et de la Silicon Valley, San Francisco dissimule derrière son image progressiste une histoire plus sombre, marquée par le pillage, la manipulation et des ambitions impériales. Dans « Imperial San Francisco » (University of California Press, 1999), Gray Brechin déconstruit le mythe, révélant comment ses élites ont bâti leur fortune. À travers un récit incisif, richement illustré et nourri d’anecdotes édifiantes, il met en lumière l’avidité des barons de la ruée vers l’or, l’influence des magnats de la presse tels que William Randolph Hearst et l’ingénierie sociale opérée par les élites locales. Loin d’une simple chronique urbaine, ce livre explore les mécanismes opaques du pouvoir et les dynamiques de domination qui ont façonné la ville et, par extension, la Californie tout entière.
« Spirits of San Francisco : Voyages Through the Unknown City »

« Spirits of San Francisco : Voyages Through the Unknown City » (Bloomsbury Publishing, 2022) est une déclaration d’amour à la ville, esquissée par l’auteur du best-seller Cool Gray City of Love, Gary Kamiya, et l’artiste Paul Madonna, à travers une galerie de 16 lieux emblématiques. Le trait poétique des illustrations de Paul Madonna offre une perspective inédite sur ces sites incontournables, tandis que les récits fascinants de Kamiya, ponctués d’un florilège d’anecdotes, comme celle de la mystérieuse communauté de « Dumpville », dévoilent un San Francisco où passé et présent s’entrelacent avec sensibilité. À la fois visuellement captivant et profondément personnel, cet ouvrage séduira tous ceux qui, comme Tony Bennett, ont « laissé leur cœur à San Francisco » et raffolent de secrets bien gardés et de légendes oubliées.
« Les Chroniques de San Francisco »

Saga culte des années 1970, « Les Chroniques de San Francisco » (Tales of the City) d’Armistead Maupin (Harper and Row, 1978), dépeignent la vie effervescente d’une ville en pleine mutation à travers Mary Ann Singleton, une ingénue fraîchement arrivée de Cleveland, qui s’installe au 28 Barbary Lane, un immeuble peuplé de personnages aussi excentriques qu’attachants. Sous la bienveillance d’Anna Madrigal, matriarche transgenre, cet endroit devient un havre de diversité, célébrant la tolérance et l’originalité. Entre libération sexuelle, quête identitaire, tragédies liées au sida et liens forgés dans la joie comme dans l’adversité, chaque résident incarne l’esprit libre et décomplexé de l’époque. Adaptée en 1993 et revisitée par Netflix en 2019, cette série lumineuse rend hommage à un San Francisco marginal et libertaire.
Le City Guide Louis Vuitton San Francisco

Le City Guide Louis Vuitton San Francisco revient avec une nouvelle édition, plus pointue et inspirante que jamais. Sous la plume de notre confrère et journaliste Alexis Chenu, ce millésime distille adresses en vogue, pépites confidentielles, anecdotes savoureuses et savoir-faire d’exception. Enrichi des contributions de l’architecte d’intérieur Nicole Hollis et illustré par des photographies exclusives de Flore-Aël Surun, membre du collectif français Tendance Floue, ce guide dévoile la ville sous un angle inédit. Plus qu’un simple répertoire, ce livret chic propose une exploration sensorielle de la ville, capturant l’essence de ses quartiers, des ruelles bohèmes de Mission à l’enclave arty de Dogpatch. Entre flâneries heureuses et découvertes insolites, il fait du voyage une expérience sur-mesure, offrant aux esthètes et curieux une immersion totale dans la culture et l’art de vivre de la baie de San Francisco.
« Bay Curious »

La curiosité n’est décidément pas un vilain défaut ! Ce livre, signé par Olivia Allen-Price, répond à toutes les questions brûlantes que vous vous êtes posées sur la baie de San Francisco. Pourquoi des navires sont-ils enfouis sous les rues de la ville ? D’où vient l’expression argotique « hella » ? Inspiré du podcast à succès éponyme de la station KQED, « Bay Curious » (Chronicle Books, 2023) compile les épisodes les plus populaires tout en explorant des histoires inédites. Des dinosaures californiens au programme scolaire du Black Panther Party, en passant par l’invention du Mai Tai, ce livre de poche accessible et ludique est une véritable mine d’or, offrant un condensé d’informations passionnantes, de faits divers, d’histoire et de culture pour percer les mystères de cette région fascinante.
Saint-Valentin : Les bons plans romantiques (et coquins) de Déborah Laurent
Chaque année, on se dit que c’est une fête commerciale, qu’on n’a pas besoin de ça pour se dire « Je t’aime » et que la Saint-Valentin, c’est tous les jours – parole de Frenchy. Mais soyons honnêtes, c’est quand même sympa cette ambiance love partout, les ballons cœur en hélium et les cocktails « Fiery crush » ou « Strawberry kiss »… En tout cas Déborah Laurent, comme plus d’un tiers des Américains (38%) selon la dernière étude YouGov, va célébrer l’amour cette semaine à Los Angeles et vous donne quelques adresses pour une soirée romantique ou originale en amoureux.
Voici les adresses citées :
❤️Echo Park Lake – 751 Echo Park Ave, Los Angeles
❤️Gondola Getaway – 5437 E Ocean Blvd, Long Beach
❤️Watson Adventures – @watsonadventures sur Instagram
❤️Please, Please, Please: a Sabrina Fan Bar – Oaks Hollywood, 6423 Yucca Street
Et vous, quels sont vos bons plans ?
Cirque du Soleil : « OVO » revient en Floride dans une version revisitée
Quinze ans après sa création, « OVO » est de retour en Floride dans une version plus moderne et contemporaine. Déjà applaudi par plus de sept millions de spectateurs à travers une quarantaine de pays, ce spectacle emblématique du Cirque du Soleil, inspiré du monde des insectes, sera en tournée dans le Sunshine State cet été : du jeudi 31 juillet au dimanche 3 août à l’Hertz Arena d’Estero (billets ici), près de Fort Myers, du jeudi 14 au dimanche 17 août au Kaseya Center de Miami (billets ici) et du mercredi 20 au dimanche 24 août à l’Amerant Bank Arena de Sunrise (billets ici), près de Fort Lauderdale.
Mise en scène par la chorégraphe brésilienne Deborah Colker, cette nouvelle mouture reste fidèle à l’univers visuel et acrobatique qui a fait le succès de cette 25e production du Cirque du Soleil, imaginée à l’origine pour célébrer le quart de siècle de la compagnie québécoise. Une cinquantaine d’acrobates et musiciens donnent vie à un écosystème grouillant où grillons bondissants, araignée contorsionniste et autres créatures virevoltent dans des numéros alliant performance physique et esthétique soignée.
Tout bascule lorsqu’un œuf – ovo en portugais – fait irruption au cœur de cette faune miniature. Objet de fascination et de bouleversements, il déclenche une série d’interactions où se mêlent rivalités, entraide et émerveillement. Une fresque acrobatique qui, au-delà du spectacle, célèbre la biodiversité et le cycle de la vie avec la poésie visuelle propre au Cirque du Soleil.
Justice en tournée américaine au printemps avec « Hyperdrama »
Alerte aux fans de Justice aux États-Unis ! La méga-tournée internationale du duo électro parisien, lancée dans la foulée de leur album « Hyperdrama » sorti en 2024, fera étape dans l’Ouest américain au printemps. Le groupe a annoncé dix dates du 1er au 8 mars, puis du 18 au 25 mai, seuls ou en festivals, aux côtés d’autres artistes de la scène électro.
Gaspard Augé et Xavier de Rosnay se produiront en Californie (San Diego, San Francisco, Santa Barbara), au Texas (Dallas, Austin), en Arizona (Phoenix), dans l’Utah (Salt Lake City), et dans le Colorado (Morrison) – détail en fin d’article. Depuis leurs débuts, en 2007, leur son unique a su captiver les foules des grands festivals américains comme Coachella, avec des tubes mondialement connus comme « D.A.N.S.E».
Ils viennent de décrocher le troisième Grammy de leur carrière, en remportant le trophée du meilleur enregistrement dance/électro pour leur titre « Neverender », en collaboration avec Tame Impala, le 2 février, à Los Angeles. Le très pop « Hyperdrama » est leur quatrième album studio après « Cross » (2007), « Audio, Video, Disco » (2011), « Woman » (2016). Les réservations sont ouvertes sur leur site.
Les dates de leur tournée américaine au printemps :
- Samedi 1er-dimanche 2 mars à San Diego (Californie) au CRSSD Festival
- Mercredi 5 mars à Dallas (Texas) à The Pavilion at Toyota Music Factory
- Jeudi 6 mars à Austin (Texas) au Moody Center,
- Vendredi 7 et samedi 8 mars à Phoenix (Arizona) au M3F Festival
- Dimanche 18 mai à Salt Lake City (Utah) à la Kilby Block Party
- Mercredi 21 mai à San Francisco (Californie) au Bill Graham Civic Auditorium
- Vendredi 23 mai à Santa Barbara (Californie) au Santa Barbara Bow
- Dimanche 25 mai à Morrison (Colorado) au Red Rocks Amphitheatre
« F*** me, I’m French ! » : Paul Taylor en tournée aux États-Unis et au Canada
Il se moque de nous, les Français, depuis des années… Et on en redemande ! Le plus Frenchy des humoristes anglais, Paul Taylor, 38 ans, débarque en Amérique du Nord pour une tournée exceptionnelle avec son nouveau spectacle « F*** Me, I’m French ! », un show dans lequel il dissèque avec son mordant habituel les absurdités du quotidien en tant qu’Anglais installé en France.
Paul Taylor sillonnera les États-Unis et le Canada pendant les mois de juin et de juillet prochains. Vous pourrez le retrouver les :
- mercredi 18 juin à la House of Blues de Orlando (billets ici),
- samedi 21 juin à Emo’s à Austin (billets ici),
- dimanche 22 juin à Punch Line à Houston (billets ici),
- mardi 24 juin à la House of Blues à Chicago (billets ici),
- mercredi 25 juin à Mtlelus à Montréal (billets ici),
- vendredi 27 juin au Filmore Silver Spring, en banlieue de Washington DC (billets ici),
- samedi 28 juin au Gramercy Theatre à New York (billets ici),
- dimanche 29 juin à Punch Line à Philadelphie (billets ici),
- jeudi 3 juillet à The Opera House de Toronto (billets ici),
- vendredi 4 juillet au Algonquin Commons Theatre à Ottawa (billets ici),
- mercredi 9 juillet au Punch Line Comedy Club de Sacramento (billets ici),
- jeudi 10 juillet au Cobb’s Comedy Club à San Francisco (billets ici),
- samedi 12 juillet au Regent Theater de Los Angeles (billets ici),
- mercredi 16 juillet au Hollywood Theatre de Vancouver (billets ici),
- jeudi 17 juillet au Neptune Theatre à Seattle (billets ici)
- pour enfin terminer son tour Nord Américain au cœur des Rocheuses du Colorado le samedi 19 juillet au Summit à Denver (billets ici).
Autant dire que l’année 2025 s’annonce internationale pour l’humoriste britannique, puisqu’en plus de sa tournée nord-américaine, il se produit actuellement au Royaume-Uni et en Irlande et devrait enchaîner au printemps avec l’Australie et la Nouvelle-Zélande.
Installé en France depuis 2009, Paul Taylor a su conquérir le cœur du public francophone grâce à son talent unique pour dépeindre avec précision et humour les quiproquos linguistiques et culturels au quotidien. Son premier spectacle, « #Franglais », a connu un succès fulgurant en 2016, suivi de spectacles intitulés « So British (ou presque) » et de « Bisoubye ». Découvert par la chaîne Canal+, il avait explosé le petit écran grâce à son émission « WTF France ». Aujourd’hui, ses vidéos cumulent des centaines de millions de vues, et il est suivi par plus de 1,5 million de fans sur YouTube, Instagram, TikTok et Facebook.
Son nouveau spectacle, « F*** Me, I’m French ! », est entièrement en anglais. Paul Taylor y partage son parcours d’expatrié britannique en France. Entre anecdotes croustillantes et réflexions bien senties, cette tournée nord-américaine s’annonce comme un rendez-vous incontournable pour tous les amateurs d’humour bilingue et décalé. Vous voulez venir avec vos enfants ? Attention, le spectacle est interdit aux moins de 16 ans dans certaines villes.
Couples franco-américains : ils confient pourquoi ça marche… ou ça casse
Le sujet est plus touchy qu’il n’y paraît. Sur le groupe Facebook des « Frenchy à New York », le témoignage d’un Français, dépité par l’échec de ses relations amoureuses avec des Américaines, a récemment libéré la parole, suscitant des dizaines de commentaires. Car, si chaque histoire est unique, dans les couples franco-américains, avoir le cœur qui bat à l’unisson n’a rien d’évident. Argent, travail, religion, politique, relations hommes-femmes… sont autant de fossés culturels potentiellement explosifs. Si ces écueils ont raison de certaines idylles, d’autres couples apprennent à naviguer avec harmonie entre leurs deux continents. La Saint-Valentin est l’occasion de percer les secrets des couples franco-américains.
Vivre dans le pays de l’autre
Il y a 5 ans, Coralie, Belge de 36 ans, a eu un coup de cœur pour Spencer, un militaire américain déployé dans le Plat Pays. Ils tissent aujourd’hui leur cocon à Atlanta, avec leur bébé de bientôt un an. « Je suis devenue une trad wife ! » s’amuse cette ancienne avocate. Après leur rencontre, la jeune femme a su assez vite que cet Américain de 34 ans « adorable, fiable, gentil, intelligent », était l’homme de sa vie. Lui, plus « old school », a pris davantage son temps. « Ce n’est qu’au bout d’un an qu’il m’a dit : “Mais oui, je t’aime” se souvient-elle. Jusque-là, il ne me semblait pas parfaitement engagé. En revanche, une fois que les présentations à ses parents ont été faites, le mariage a été une évidence pour lui, et tout s’est enchaîné très rapidement. »
Comme l’a décortiqué avec humour la Française Isabelle Driel dans cet ouvrage chroniqué par French Morning, l’amour à l’américaine, avec ses étapes très codifiées du « dating », du « talk », et de « l’officialisation », peut dérouter les Européens, plus spontanés. Une fois franchi le labyrinthe du dating à l’américaine, reste à apprivoiser, au fil des mois et des années, tout ce qu’il y a de français ou d’américain chez l’autre. S’adapter est encore plus vrai pour celui ou celle qui rejoint sa moitié dans son pays natal.
Coralie a eu « un vrai choc » en quittant sa campagne belge pour débarquer dans le centre-ville d’Atlanta. « J’ai eu l’impression de redevenir une petite fille qui ne savait rien faire, dit-elle. Il a fallu beaucoup de volonté pour rétablir un équilibre entre nous. » Leur ciment ? « L’amour ! » répond-t-elle sans hésiter. Et surtout, avoir « un objectif commun ». « Nous voulons faire notre petit nid, créer notre famille et vivre nos rêves, affirme la Belge. Quand j’ai le blues du pays, j’essaie de me rappeler de l’époque où je rêvais de vivre avec lui. Je sais pourquoi je le fais. C’est ça qui nous permet de surmonter les étapes et les épreuves. »
Des différences culturelles surmontables…
Car les points de friction ne manquent pas dans les couples Franco-Américains. À commencer par la manière de gérer l’argent, affirme Charlie, une Française de 37 ans, qui vit dans l’État de New York avec son mari, un Américain, et leurs deux enfants : « Pour lui, comme pour beaucoup d’Américains, la réussite compte énormément. Il faut faire de l’argent, avoir de gros chiffres sur son compte en banque, pour dépenser comme on veut. Alors que pour moi, ce n’est pas ma première motivation. »
L’art de manger à la française fait aussi souvent partie des points non négociables. Ombeline, qui vit à Boulder, dans le Colorado, avec son mari américain et leurs deux enfants, n’a rien lâché là-dessus. Fini le snacking, son mari apprécie désormais les plats faits maison, pris à horaires fixes à table. Chez eux, les enfants ne se servent pas dans le frigo, et un compromis a été trouvé pour limiter les jeux vidéos. « Je pense qu’on a gardé un mode de vie assez français », apprécie Ombeline, tous deux ayant vécu dans l’Hexagone.
S’ils n’ont « jamais de grosses disputes », la politique reste un sujet de discorde. « Mon mari est très pro-Trump », glisse la Française, qui, à l’inverse, n’aime pas « les extrêmes ». « Au moment de l’élection présidentielle, j’ai eu très peur d’entendre parler de Trump non-stop pendant 4 ans, mais mon mari me connaît, alors il évite de mettre le sujet sur le tapis. » Dans sa belle-famille, la Française a appris à mettre de l’eau dans son vin. « Je me suis fait à l’idée : de temps en temps, je défends mes idées et parfois il faut se taire », philosophe-t-elle.
Pour Ombeline, les différences culturelles sont comme les différences éducationnelles : « On s’adapte comme on se serait adaptés si on avait été élevés dans des familles de milieux différents. » De leur côté, Charlie et son mari essaient de tirer profit du meilleur de la France et de l’Amérique, en s’ouvrant au point de vue de l’autre. Ce qui n’est pas toujours évident. « Ça part aussi en engueulades, assume la Française. Quand on n’a pas la même nationalité, il faut se battre davantage pour son couple, avoir de la patience. »
Pour toutes deux, la communication est la clé du succès : « Ce qui fait que ça marche, c’est que nous avons tous les deux conscience que vivre loin de sa famille, c’est difficile, témoigne Ombeline. En France, j’étais à l’écoute sur le fait que sa famille lui manquait. Ici, quand ma famille me manque, il me comprend et me soutient. On parle beaucoup, on ne laisse pas de sujet pourrir. »
… et insurmontables
Mais la romance franco-américaine peut aussi tourner court. Julien, 42 ans, CEO dans la tech, est retourné vivre à Paris après 3 ans d’une relation tumultueuse avec une élégante New-Yorkaise, entrepreneure dans la pub. Le coup de foudre pour cette belle rousse, lectrice de Colette, avait pourtant débuté sous les meilleurs auspices, autour d’une coupe de champagne dans un café parisien. Très vite, les amoureux louent un appartement à Paris et un second à New York, et vivent « la vie rêvée » des deux côtés de l’Atlantique.
Mais au bout d’un an, à cause de ses absences, sa boîte perd des clients et leur relation se tend. D’autant que sa chérie se montre jalouse de ses ex-compagnes, restées ses partenaires de business. « Rester ami avec une ex, et plus généralement, entretenir des amitiés homme-femmes, ce n’est dans la culture américaine » estime Julien. Athée, il ne se voit pas fréquenter la paroisse évangélique de sa compagne, tous les dimanches. Sans compter que le courant passe mal avec les parents de l’Américaine, « Trumpistes à fond », alors qu’ il se sent plutôt proche d’Emmanuel Macron.
Et même si le Français gagne très bien sa vie, arrive le moment où il ne peut plus suivre le train de vie faramineux de la millionnaire. « Je suis le Français qui roule en Renault et qui a voulu toucher à un truc qui n’est pas de mon monde » dit-il, léger, en comparant avec le film « Hors de Prix ». Le couple se sépare. « J’en ai gardé la conclusion qu’avec les Américains, on a un rapport au monde qui n’est pas le même. Nous, les Européens, nous avons davantage de souplesse d’esprit », veut croire Julien, sans aucune amertume pour ce qui restera « une expérience extraordinaire ».
Vie d’Expat : Moi, stressé ?
Les lecteurs de French Morning nous soumettent régulièrement leurs problèmes liés à l’expatriation. Deux fois par mois, Vie d’Expat essaie de les aider en ouvrant sa bibliothèque de livres et de revues sur l’épanouissement personnel. Illustration Clémentine Latron.
Cette semaine, découvrons l’histoire de Vincent, qui se découvre plus stressé qu’il lui semblait.
« J’ai mis du temps à réaliser. Quelques semaines, en fait. À Noël, mon frère m’a lâché un : « Eh, Vincent, il faudrait peut-être te déstresser un peu. C’est la France ici. On n’est pas en Amérique. » Évidemment, ça m’a énervé. Je viens d’une famille de fonctionnaires, et, sans tomber dans les clichés, c’est vrai que nous n’avons pas tout à fait la même ambition ni le même rythme. Ce qui ne fait pas de moi un « stressé de la vie », si ? C’est ce que j’ai demandé à ma mère qui m’a rassuré : « Tu as toujours été comme ça. » « C’est-à-dire ? » « À t’inquiéter pour tout. » N’importe quoi. Si je les suivais, nos existences devraient ressembler à celle de Baloo dans « Le livre de la Jungle ». « Dans la vie, faut pas s’en faire. » En même temps, comment leur en vouloir… Vous êtes déjà allé à Clermont-Ferrand ? Moi, j’y suis né. Alors, quand je vois la skyline depuis le taxi qui me ramène chez moi, je me dis que ce n’est pas moi qui suis stressé, mais eux qui dorment debout.
Après, c’est vrai que ma vie à New York est intense. Il y a bien quelques trucs stressants. Les leases d’un an, par exemple. J’aimerais bien pouvoir me poser sans angoisser à chaque renouvellement. Le métro aussi. Mais là, c’est simple, j’évite. Quitte à dépenser une fortune en taxis. Mais c’est tout, vraiment. Je n’insulte pas les mauvais conducteurs dont on ne sait jamais s’ils sont armés ou pas. Je sais que, si je me fais renverser, ma mutuelle couvrira les frais, pourvu que j’aille dans le bon réseau.
En tout cas, c’est ce que je me disais, jusqu’à récemment, où j’ai réalisé que tous ces petits acquis dont mes frères et mes parents bénéficient et qui me manquaient, mis bout à bout, créaient quand même chez moi pas mal de stress. « Comment tu fais pour vivre dans un environnement pareil ? m’a dit mon père. Cette course perpétuelle. Est-ce que tu profites vraiment de ta vie là-bas ? » Oui, bien sûr, vraiment. Je ne changerais pour rien au monde – et je ne parle même pas de revenir à Clermont. Mais… Je ne sais pas. C’est peut-être le grand froid, l’hiver, la neige, je me prends à rêver d’une vie plus douce, plus calme, plus simple. Est-ce qu’il faut que je change de ville, d’État ? Jusqu’à récemment, je me disais que la Californie… Plus maintenant. De pays ? J’adore les États-Unis et tout ce que ce pays a à offrir. Mais c’est vrai, mon frère à raison. Je suis stressé, inutilement. Et quand vous n’êtes pas né ici, quand vous ne savez pas combien la vie peut-être douce ailleurs, je pense que c’est un sentiment qui ne partira jamais. »
La réponse de French Morning
Merci pour votre témoignage, Vincent. Alors, stressé ou pas ? Tout dépend de quel stress on parle. Le mot « stress » est issu du latin stringere qui veut dire « serrer ». On retrouve cette même racine dans les mots « détresse » et « étreindre ». L’idée de stress renvoie à la notion de tension, de pression : être stressé, c’est être à la fois pressé et oppressé » nous explique le magazine Sciences Humaines.
Voyons maintenant ce qu’en dit Michelle Larivey dans son livre « La puissance des émotions » :
« Le stress est un terme général qui sert à désigner la réaction d’un organisme vivant à une agression, ou à l’agent ou aux facteurs qui sont à l’origine de cette agression. Par réaction de l’organisme, on entend la mobilisation physiologique et/ou psychique. Par facteur de stress, on désigne généralement une action violente exercée sur l’organisme (bruit intense, immersion dans l’eau chaude, grand choc émotionnel, vive contrariété).
Il est normal de connaître le stress. Celui-ci ne pose d’ailleurs aucun problème si l’organisme peut retrouver son équilibre dans un laps de temps raisonnable. Au contraire, il peut être bénéfique. Mais si le stress est vécu à répétition, ou s’il est mal géré, les mécanismes de rétroaction qui assurent le retour de l’équilibre ne peuvent pas agir efficacement. C’est alors qu’apparaissent des problèmes physiques ou psychiques.
À quoi sert le stress ?
Le stress, en tant que capacité de l’organisme de réagir aux sollicitations et aux pressions, est indispensable à une vie de qualité et même à notre survie. Que deviendrions-nous si nous étions incapable de supporter la pression émotionnelle provoquée par les aléas de la vie ? Que nous arriverait-il si nous étions incapable de nous mobiliser pour régler les petits et les gros problèmes du quotidien ? Si le « ressort » que constitue le phénomène du stress était inexistant, nous serions démunis ou sans énergie devant les difficultés, incapables d’y trouver des solutions ou de nous y adapter.
Que faire avec le stress ?
Le stress bien vécu ne demande aucune intervention particulière. Si j’ai, au contraire, des raisons de penser qu’il me cause du tort, il est important que je l’examine. De nombreux instruments, dont beaucoup sont disponibles sur le web, permettent d’évaluer notre niveau de stress et la gravité des symptômes qui en découlent. »
✉️ On se retrouve dans 15 jours. En attendant, envoyez-nous vos histoires et vos questions à l’adresse : [email protected].
Fleur Anderson (San Francisco) : Tout quitter, tout risquer et tout reconstruire
Après un divorce, Fleur Anderson décide de tout recommencer. De la Normandie à San Francisco, elle part avec un visa en poche et l’envie d’apprendre l’anglais. Mais son aventure prend une tournure inattendue : une rencontre sur Tinder, une demande en mariage le soir de Noël et, surtout, une plongée audacieuse dans l’entrepreneuriat aux États-Unis.
De son service traiteur aux ghost kitchens, en passant par l’ouverture de Café Mademoiselle, Fleur se construit un rêve américain… jusqu’au jour où tout s’effondre. Une fraude financière la laisse sans un sou, menaçant de tout anéantir. Pourtant, au lieu d’abandonner, elle rebondit avec Bocobite, un concept novateur de cuisine française en bocaux.
Dans cet épisode, Fleur partage son incroyable parcours, entre succès fulgurants et épreuves bouleversantes. Comment trouve-t-on la force de se relever après avoir tout perdu ? Comment transforme-t-on les obstacles en opportunités ? Une conversation vibrante sur la résilience, l’amour et la passion d’entreprendre.
French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : Spotify, Apple Podcast, Deezer, Google Podcast, Podcast Addict, Amazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.
Anne Roumanoff revient divertir les États-Unis et le Québec
Elle n’a pas sa langue dans sa poche. Anne Roumanoff reprend la route avec « L’Expérience de la Vie », son tout nouveau spectacle en français, qui la mènera des planches québécoises aux scènes américaines en avril prochain.
Avec son timbre volontairement nasillard et son regard affûté, l’humoriste parisienne dissèque avec une ironie bienveillante les mutations de notre époque : nouveaux comportements, métiers émergents, langage en perpétuelle évolution, amours à l’ère du numérique… Autant de sujets passés à la moulinette de son humour incisif.
À l’aube de ses 60 ans, Anne Roumanoff qui cumule près de 40 ans de carrière n’a rien perdu de son mordant. Débordante d’énergie et de second degré, elle nous dégourdira les zygomatiques en interprétant une coach américaine en relations de couple, en déclamant les vers d’un poème sur les influenceurs, ou encore en distillant des commentaires savoureux sur l’actualité politique et sociale.
La comédienne débutera sa tournée nord-américaine en se produisant au Grand Théâtre de Québec le jeudi 3 avril à 20h (billets ici), fera escale au National de Montréal le vendredi 4 avril à 20h (billets ici), avant de clore ce périple québécois le dimanche 6 avril à 20h au Théâtre Granada de Sherbrooke (billets ici).
Cap ensuite sur les États-Unis, où elle présentera son one woman show à l’Alliance Française de Houston les mardi 29 et mercredi 30 avril à 7pm (billets ici), avant un retour au Canada pour une date à Calgary le vendredi 2 mai (lieu à confirmer). Anne Roumanoff bouclera cette seconde étape en Amérique du Nord, produite par la société de production audiovisuelle Silverprod et l’organisation PIAFF, le samedi 3 mai à Seattle (lieu à confirmer). Et hop, retour en France pour être le mercredi 14 mai, près de chez mes parents, à Roanne, dans la Loire.