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Basket-ball : où regarder la finale olympique France-USA à New York?

Après sa victoire en demi-finales face à l’accrocheuse Slovénie de Luka Doncic le 5 août, l’Équipe de France masculine de basket-ball a rendez-vous avec les États-Unis ce soir à 10:30pm (ET) en finale des Jeux Olympiques de Tokyo. Voici où regarder le match des Bleus à New York.

O’Cabanon

Habitué à vibrer pour les matches de l’Équipe de France de football, le O’Cabanon sera derrière Nicolas Batum et consort ce soir. Le bar/restaurant français de Chelsea diffusera le match dans son espace bar, et sur ses autres TV en fonction de la fréquentation. Profitez-en pour dîner sur place avant la rencontre. Carte de burger (25$), steak tartare (36$) ou poulet mariné (28$). 245 W 29th St, (646) 669 7879.

Cafe du Soleil

Du côté du Cafe du Soleil, bistro à la française de l’Upper West Side, le match sera diffusé sur deux grandes TV à l’intérieur. À suivre accoudé au bar avec un verre de vin (10 à 16$), ou à table avec des moules frites (17$), coq au vin (19$) ou osso buco (21$). 2723 Broadway, (212) 316 5000.

The Whiskey

Vous préférez une ambiance “sports bar” américain? Alors direction The Whiskey à Williamsburg (524 Grand St), un établissement où les bières pression sont abordables (6-8$) et l’ambiance est toujours au rendez-vous. Carte de snacks : chicken wings (12$), mozzarella sticks (10$), nachos (12$). 524 Grand St #3503, (347) 725 4386.

6 restaurants et bars au bord de l’eau à découvrir cet été à New York

On a longé l’Hudson du Nord au Sud de Manhattan puis remonté l’East River de Brooklyn à Queens pour tester les meilleures adresses. De rien.
The Baylander 
Un bateau sur l’Hudson, de bonnes bières… Oubliez le “Frying Pan”, bienvenue au Baylander. Pour y accéder, il faut pousser un peu, jusqu’à la 125eme rue, où ce navire militaire qui a servi pendant la guerre du Vietnam est amarré. Décoré de guirlandes lumineuses et de lumières rouges et vertes, le Baylander offre le décor idéal pour une mousse de fin de journée. Le personnel est sympa et s’arrangera pour vous trouver une place autour des tables pour deux ou plus, éparpillées sur les trois niveaux du bateau. Le menu de boissons et de nourriture est sans surprise. Comptez 17 dollars pour le Baylander Burger et ses frites, 24 dollars pour son lobster roll, 11 dollars pour un “guac” à partager… Seul bémol: il faut parfois prendre son mal en patience pour commander au bar. La nourriture met aussi du temps à sortir de cuisine. 125th St & Hudson.
Pier i Cafe

A Pier i Cafe, on est dans l’eau (ou presque). Cette terrasse située au niveau de la 70e rue dans l’Upper West Side est le spot parfait pour faire une pause lors d’une balade en vélo le long du fleuve Hudson. On aime la vue sur le New Jersey (encore plus au coucher du soleil), le grand nombre de tables mises à disposition des clients et son menu relativement bon marché, qui offre une belle sélection de plats à partager, de sandwiches et d’assiettes à base de poisson (oui aux fish and chips !) et de cocktails. N’y allez pas pour le confort. Ici, la nourriture est servie dans des boîtes. Premier arrivé, premier servi. 500 W 70th St.

City Vineyard

On continue à descendre l’Hudson jusqu’à City Vineyard qui vous attend sagement au fil de l’eau. On aime particulièrement ce restaurant-bar à vins de City Winery, situé sur Pier 26, qui dispose d’un restaurant fermé et d’une terrasse où l’on vient faire le point sur la vie en regardant le soleil se coucher. Si vous arrivez tôt, allez à l’étage pour profiter du rooftop et apprécier les plats à partager et la sélection de vins qui fait la réputation de City Winery. 233 West St, New York. 646-677-8350.

Liberty Bistro au District

On ne présente plus la North Cove Marina, ce petit port de plaisance situé quelques blocs plus bas à Battery Park City, là où les yachts rutilants font face à la skyline. La grande terrasse ensoleillée de la North Cove accueille plusieurs établissements dont le District, qui regroupe marché de produits français et restaurants, dont le Liberty Bistro qui occupe la grande terrasse. Vous pourrez même y dîner en musique les jeudi, vendredi et samedi. Les réservations sont plus que conseillées. 225 Liberty St, (212) 981-8588. 

Au même endroit, PJ Clarke’s, une institution américaine dont le premier établissement a ouvert en 1884 à Midtown, dispose d’une grande terrasse de 100 places sous les arbres. La spécialité du lieu est le hamburger, dont la recette reste inchangée depuis un siècle. La marche digestive peut ensuite s’effectuer le long de l’Hudson jusqu’à Battery Park. 250 Vesey St,  +1 212-285-1500.

Fornino

On traverse ensuite le Brooklyn Bridge pour le Pier 6 et Fornino, un établissement incontournable situé dan le Brooklyn Bridge Park où se reposer en admirant le coucher de soleil sur la Statue de la Liberté et le Lower Manhattan. Ce restaurant italien possède un espace intérieur et une terrasse, mais il vous faudra monter sur son rooftop pour profiter de la vue. Côté carte, vous trouverez des pizzas plutôt bon marché (entre 12 et 18 dollars), des sandwiches (13-15 dollars) et des salades. Les plus sportifs commenceront par une partie de beach-volley sur l’un des trois terrains environnants. Pier 6 Brooklyn Bridge Park Brooklyn. 718-422-1107.

Anable Basin Sailing Bar & Grill

On termine notre tournée au bord de l’eau à l’Anable Basin Sailing Bar & Grill de Long Island city. L’accès à ce bar/restaurant -qui n’a pas encore cédé à la gentrification- vaut déjà le détour. Il faut emprunter à pied une route en mauvais état qui termine en cul-de-sac, entre deux usines. Au bout du chemin se dévoile un bar façon beergarden posé sur l’East River, avec des vues imprenables sur Roosevelt Island, le siège des Nations Unies et les tours de Midtown. Un endroit idéal pour déconnecter et profiter du coucher du soleil après une longue journée de travail. Bières pression abordables (7$) à accompagner avec une Kielbasa (saucisse polonaise, 15$) ou un burger (13$). 4-40 44th Dr, (718) 433 9269.

Article écrit par Maxime Aubin et Alexis Buisson

Antoine Latran, ce Français qui documente la “Culture Soccer” en Amérique du Nord

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Tout a commencé lors d’un voyage en famille aux États-Unis en 2014. Antoine Latran, alors âgé de 17 ans, se retrouve au milieu des supporters des Seattle Sounders (MLS) un jour de match, lors d’une escale dans la capitale de Washington. “Tout le monde était habillé en vert à travers la ville, j’ai été impressionné par l’engouement autour de l’équipe”, explique-t-il.

À son retour à Paris, le Francilien s’intéresse au championnat américain, à une époque où les stars européennes comme l’international français Thierry Henry, le Brésilien Kaka et l’Italien Andrea Pirlo affluent en MLS. “L’année 2015 a également été marquée par l’arrivée du New York City FC et du Orlando SC dans la ligue”. Jeune étudiant, Antoine Latran commence à écrire sur son temps libre pour des petits médias sportifs, avant de rejoindre en stage Lucarne Opposée en 2017, un site internet de référence sur le football outre-atlantique. “Le soccer est un sport de niche aux États-Unis. Je suis très intéressé par la complexité des règles de la MLS, qui est un championnat purement américain, très capitalistique, mais qui doit de plus en plus s’adapter à ce qui se fait en Europe pour exister”.   

Après avoir créé un podcast dédié au soccer chez Lucarne Opposée, c’est tout naturellement qu’Antoine Latran lance son propre site en 2019, intitulé Culture Soccer. “Twitter m’a permis de réaliser qu’il y avait pas mal de gens qui écrivaient déjà sur la MLS et le soccer en général. Nous avons lancé le site à trois avec deux Canadiens, Hady Raphaël et Antony de Varennes”.

Culture Soccer se veut un site d’informations très larges qui traite à la fois du soccer canadien et américain, des ligues masculines et féminines, du sport à l’université et des sélections nationales. Loin de se cantonner aux purs résultats sportifs, le site d’Antoine Latran couvre également les aspects culturels, économiques et politiques du soccer, des intérêts qui font le lien avec la formation universitaire du Français de 23 ans. “J’ai effectué des études européennes et en langues moderne, et là je prépare un master en politique européenne à Bruges (…) J’ai déjà écrit sur la culture du supportérisme à New York, où le rapport de Donald Trump avec le soccer par exemple”.

Au delà des articles écrits sur le site, Culture Soccer a lancé deux podcasts, Culture Soccer à l’érable sur le foot canadien, et Culture Soccer le podcast qui est plus généraliste. Le média dispose d’une équipe de 10 journalistes bénévoles, et assure son fonctionnement par l’organisation de ventes de maillots et d’accessoires. “Un bon article est lu par 1000 personnes, et jusqu’à 10 000 s’il fait un carton”, explique Antoine Latran. “On essaie de s’inscrire dans la durée, avec l’objectif de rester un média de référence sur le soccer. Personnellement, mon rêve est de revenir aux États-Unis pour couvrir la Coupe du monde en 2026 (ndlr: organisée entre le Mexique, les US et le Canada)”.

Après sept ans à suivre et couvrir le soccer aux pays de l’Oncle Sam, Antoine Latran estime que la MLS a beaucoup gagné en intérêt en Europe. “Notre lectorat vient à 60% de France. Il y a sept ans, quand un joueur américain partait jouer en Europe, c’était la nouvelle de l’année. Aujourd’hui ils sont nombreux à réussir au meilleur niveau grâce notamment à l’implémentation de nouvelles règles pour favoriser la formation des joueurs locaux (Homegrown Player Rule)“. Antoine Latran explique que le championnat américain a fait le choix d’une croissance organique, à long terme, même si les audiences TV ne sont pas encore au rendez-vous. “La dernière finale de MLS a intéressé 2 ou 3 millions de téléspectateurs. C’est très peu. Je pense qu’on verra à l’avenir un rapprochement entre les championnats américains et mexicains (Liga MX) pour créer une superpuissance du foot en Amérique du Nord”.

Avec son jeu de cartes CAPES, Arnaud Saint-Paul surfe sur la mode des NFT en Californie

Souhaitant réinventer le concept des cartes à collectionner qui s’échangeaient autrefois avec ferveur dans les cours de récréation, l’entrepreneur français Arnaud Saint-Paul, installé à Santa Monica, s’apprête à lancer CAPES, un jeu de cartes éducatif ayant la particularité d’être 100% dématérialisé.

Entièrement digitales, les cartes à collectionner de ce nouveau jeu 2.0 se présentent sous la forme de NFT – comprenez « jetons non fongibles » -, des objets numériques supposés infalsifiables qui offrent un certificat d’authenticité grâce à la technologie de la blockchain, une base de données utilisée notamment pour les cryptomonnaies comme le Bitcoin. « Cela représente en quelque sorte l’avenir puisque notre société se virtualise de plus en plus rapidement et que l’économie digitale prend de l’ampleur depuis quelques années », indique le quinquagénaire qui est à la tête de Give Nation, une plateforme en ligne présentée comme « un laboratoire de capitalisme conscient » ayant pour mission d’inculquer une culture financière altruiste dès le plus jeune âge.

Les adeptes du genre désirant se lancer dans l’aventure CAPES devront au préalable se procurer un pack de cinquante cartes virtuelles, possédant toutes des propriétés uniques, et auront ensuite l’occasion de les échanger, les vendre, ou encore les utiliser afin de résoudre des challenges en ligne. En coopérant, les joueurs du monde entier pourront ainsi relever des défis mensuels imaginés par Arnaud Saint-Paul autour de thématiques comme la pauvreté, la pollution ou encore la biodiversité. « Tous nos challenges relèvent des Objectifs de développement durable des Nations Unies, précise-t-il. Cela permet aux joueurs de penser de manière critique aux problèmes du monde réel, tout en apprenant à s’adapter et à les résoudre à travers le jeu ».

Une fois les challenges virtuels résolus, les joueurs seront alors récompensés par l’obtention de nouvelles cartes NFT, et pour aller encore plus loin dans sa démarche philanthropique, Arnaud Saint-Paul s’engage également à reverser une partie des fonds récoltés lors de ces défis à des associations humanitaires qui agissent sur le terrain. « En s’unissant au-delà des frontières, les joueurs auront ainsi un réel impact sur le monde réel », se réjouit-il.

Actuellement, seules quelques cartes rares ont été émises, créées par des artistes de renom à l’image du peintre français Cyril Kongo. Leur vente permettra le développement et la production du jeu qui devrait voir le jour d’ici la fin de l’année. CAPES proposera un environnement de type bande dessinée, dans lequel les joueurs pourront interagir avec des super-héros qui défendent certaines valeurs morales et sociétales. « Nous voulons avant tout créer un outil ludique qui permettra aux joueurs d’apprendre et d’agir de manière altruiste », souligne Arnaud Saint-Paul.

French Expat le Podcast : Carte postale sonore de Mazatlán, Mexique avec Fanny

Cet été, toute l’équipe de French Expat Le Podcast vous invite à découvrir sa ville d’expatriation.

Découvrez des cartes postales sonores avec Manon, Fanny, Charlotte, Caroline et Anne-Fleur et découvrez ou redécouvrez Houston, Mazatlán, Brooklyn, San Jose et Boston. Chaque membre de l’équipe du podcast vous fait découvrir sa ville et répond à la question : “quels conseils aurais-tu aimé que l’on te donne avant ton départ de France ?” (ou de Belgique pour Caroline, la Belge de l’équipe).

Cette semaine, on retrouve Fanny Cohen, la big boss du blog de French Expat qui manie les mots comme personne !

Qui est Fanny ?

Pendant 4 ans de relation longue distance (2014-2018), Fanny a vécu en Louisiane, à New York et à Barcelone, où elle travaillait dans le Marketing et la Communication. Elle s’installe finalement dans le Kentucky avec son mari en 2019.

Mais après 1 an et demi à Louisville, l’appel du voyage les rattrape et ils décident de convertir un van en campeur. Ils partent en 2020 au travers des US et du Canada pour explorer l’Amérique du Nord et ses paysages immenses au cours d’un voyage qui deviendra l’une des plus belles expériences de leur vie.

Elle vit aujourd’hui à Mazatlán au Mexique et vous pouvez découvrir son histoire dans l’épisode 25 de la saison1.

  1. Quels sont pour elle les 3 conseils qu’elle aurait aimé recevoir avant de partir en expatriation ?

Le premier conseil important pour Fanny, c’est d’accepter de s’entourer de Français. Et oui, elle pensait qu’éviter ses compatriotes et se forcer à ne se faire que des amis locaux était la solution pour une intégration sociale plus authentique. Pourtant elle s’est vite rendue compte que tout n’était pas noir ou blanc et qu’un mélange d’amis locaux et français aussi avoir ses avantages. Maintenant, avoir des amis français dans son pays d’accueil est devenu indispensable afin de pouvoir discuter de ses expériences positives ou négatives dans sa langue maternelle et avec des personnes qui comprennent réellement ce qu’elle vit.

La deuxième chose qu’elle aurait aimé savoir c’est, que peu importe la destination, être loin de son pays sera toujours difficile et qu’elle devra donc se faire à ce sentiment. Ce n’est pas parce que l’on vit son rêve en expatriation que le manque de la famille et des amis s’estompera nécessairement.

Enfin, rester obstiné lors des processus administratifs (visas de travail, immigration) est un conseil en or. Les étapes seront longues, il faudra débourser de l’argent mais le jeu en vaut largement la chandelle, ne vous laissez pas abattre ni effrayer.

  1. Quels sont les endroits authentiques, les choses à sentir, à visiter ou à goûter dans sa ville d’adoption : Mazatlán?

Pour se mettre dans l’ambiance de Mazatlán, il faudra situer la ville sur l’océan Pacifique, juste en face de la péninsule de la Californie Basse du Sud (La Paz ou Los Cabos). Mazatlán n’est pas une grande ville mais elle a cette atmosphère de petite ville qui se prend justement pour une grande. Vous y trouverez des hôtels, des coins tendances (bar, beach clubs rooftops), des musées, des salles de théâtre et un grand nombre de restaurants. C’est un vrai mélange de ville balnéaire et de ville cosmopolite.

La ville est colorée et vivante, il y a toujours du bruit dans la rue et les groupes de banda jouent de la musique sur la plage. La nourriture y est très importante et notamment les fruits de mer (crevettes, oursins, huîtres, poissons) qui se dégustent en ceviche, tartare ou sushis.

Enfin, pour découvrir Mazatlán, les choses à faire sont multiples : allant d’activité sportives (randonnée, golf, parapente, jet ski, canoë, kayak vers les 3 îles qui sont en face) jusqu’à l’observation et la découverte d’une faune incroyable (phoques, tortues, requins, dauphins et baleine).

 

Si vous avez aimé l’épisode, rendez-vous sur Apple Podcast, Tumult ou Castbox pour lui donner 5 étoiles et un commentaire.

Retrouvez tous les épisodes, découvrez l’équipe et la mission du podcast, ainsi que tous les liens pour nous retrouver sur toutes les plateformes sur le site www.frenchexpatpodcast.com/. Suivez les coulisses de French Expat Le Podcast sur les réseaux sociaux :

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Lien de l’épisode : https://open.acast.com/public/streams/60dc70f3b91742ce8dfb7538/episodes/60e61abce0c9da0013f33f64.mp3 

NBA : Evan Fournier s’engage quatre ans avec les New York Knicks

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Un basketteur français de plus à New York, et pas des moindres.

Actuellement aux Jeux Olympiques de Tokyo avec l’Équipe de France, Evan Fournier a signé un contrat de quatre ans avec les New York Knicks pour la bagatelle de 78 millions de dollars. Il retrouvera le meneur Frank Ntilikina chez les Knicks, et l’arrière Timothé Luwawu-Cabarrot dans la Big Apple, qui joue chez le voisin des Brooklyn Nets.

Evan Fournier, 28 ans, a réalisé la majeure partie de sa carrière NBA au Orlando Magic (2014 à 2021). Il avait rejoint les Boston Celtics en mars où il ne sera finalement resté que deux mois. L’arrière, très habile à trois points, totalisait 19,7 points et 3,7 passes de moyenne par match l’année derrière avec Orlando.

Où regarder un film sous les étoiles cet été à New York?

Que ce soit avachi sur une chaise longue, les pieds dans l’herbe ou confortablement installé dans sa voiture, les possibilités sont nombreuses.

Movies Under the Stars

La ville de New York revient cet été avec “Movies Under the Stars“, un festival avec plus de 150 projections gratuites à travers les différents parcs de la ville. Il y en a donc pour tout le monde et pour tous les goûts, dont une large sélection de films pour enfants comme Les Goonies le 5 août (Samuel N. Bennerson 2nd Playground, Upper West Side), et Tom & Jerry (Henry M. Jackson Playground, Lower East Side) le 28 août. Liste complète ici.

Pix on The Plaza

Que ce soit pour un classique ou un blockbuster, le Standard Hotel “have got you covered”. L’hôtel situé au pied de la High Line dans le Meatpacking District diffuse trois films par semaine durant tout l’été dans son espace bar sur la rue, Le Scaf. Au programme, Le diable s’habille en Prada le 2 août, Little Miss Sunshine le 9 août ou encore Grease le 31. Programmation complète ici. Réservation d’une table nécessaire ici, 30$ de consommation minimum. Pop-corn offerts. 848 Washington St.

Movie Nights, Bryant Park

Toujours à Manhattan, Bryant Park relancera également sa série de films en plein air à partir de la fin août. Au programme : 10 films diffusés sur deux mois les lundis et mardis, dont Clueless le 23 août, Uncut Gems le 6 septembre et Madame Doubtfire le 28 septembre. Liste complète ici. Pelouse ouverte à 5pm pour pique-niquer. Début du film à la tombée de la nuit.

Skyline Drive-In

Que diriez-vous d’un film à la belle étoile au bord de l’eau avec une vue imprenable sur la skyline de Manhattan? C’est ce que propose Skyline Drive-In à Greenpoint. On peut venir ici en voiture, mais aussi à vélo ou à pieds puisque les organisateurs disposent de chaises longues. Films tous les jours à partir de 9pm, deuxième session les weekends à minuit. Programmation ici. 1 Oak St, (347) 462-0353.

SummerStarz

A deux pas de Skyline Drive-In se trouve la pelouse du Transmitter Park, qui dispose également d’une belle vue sur Manhattan et de l’East River à proximité. Une association locale y organise SummerStarz, une série de six films familiaux diffusés à la fraîche les vendredis soirs. Parmi les projections restantes: Thor: Ragnarok le 6 août et Black Panther le 13. L’événement est gratuit. Pique-nique recommandé! Informations ici. Greenpoint Ave.

La start-up française EmoJam décolle sur Youtube

Les émojis et GIF (images animées) en musique inondent YouTube depuis mi-juillet. Derrière ce phénomène, on retrouve la start-up EmoJam fondée par la française LouMa Marguet. La trentenaire a signé un partenariat avec la plateforme de vidéos la plus utilisée au monde – un fait suffisamment rare pour être souligné – qui l’a repérée durant le confinement. “Nous sommes la plus jeune boîte à travailler avec YouTube et la seule Française”, se réjouit LouMa Marguet, basée à Los Angeles.

Via un abonnement, YouTube offre aux créateurs de contenus – qu’ils soient influenceurs, gameurs, chefs de cuisine ou professeurs – la possibilité de créer des émojams personnalisés et de les véhiculer auprès de leur audience. “C’est un nouveau format de contenus. Les “créateurs” peuvent donner vie à un émojam à partir d’un émoji en ajoutant leur voix, via le studio mis à disposition”, explique la créatrice. “S’ils veulent un contenu plus élaboré, nos équipes peuvent prendre le relais.”

À l’origine, EmoJam était destinée aux musiciens. L’application permet de remplacer les émojis – émoticônes en français- de nos smartphones par des émojis en musique. Elle permet d’envoyer des émojis représentant le visage d’un artiste ou sa pochette d’album associés à dix secondes de sa musique. La société a déjà créé des émojis et GIF sonores pour des célébrités telles que Mary J. Blige, John Legend ou Gwen Stefani.

Durant les dernières années, l’application a évolué pour répondre à la cible élargie des créateurs de contenus, qu’ils soient suivis par 5.000 ou 8 millions d’abonnés. “L’idée est qu’EmoJam devienne un produit dérivé (“digital merchandising”), comme les tee-shirts vendus après un concert”, affirme la Française qui a commencé sa carrière auprès d’Atlantic Records à New York.

Une app pleine d’ambitions

Des nouveautés qui ont assis la croissance de la société installée à Los Angeles. Elle recense aujourd’hui 100.000 utilisateurs, dont 12 % avec un abonnement payant. Une hausse “significative” liée au partenariat avec YouTube. La start-up a ainsi bénéficié du développement des plateformes d’expression et des messageries, ainsi que la domination des réseaux sociaux qui permet à tout un chacun de devenir un entrepreneur/influenceur. Sans compter que la société a également été propulsée grâce à des financements. Il y a deux ans, elle a remporté un demi-million de dollars lors d’une compétition, lui permettant de renforcer ses équipes – ils sont sept chez EmoJam.

LouMa Marguet aspire à suivre le modèle de Giphy qui a intégré ses GIF à plusieurs plateformes (Facebook, iMessage, Instagram…). L’entrepreneure aimerait ainsi reproduire “sa formule magique de YouTube” avec Twitch ou Discord pour poursuivre sa lancée. En ce sens, elle a déjà signé d’autres partenariats qui seront annoncés à l’automne.

Et elle ne s’arrête pas là. Cantonnée (pour l’instant) au marché américain, l’entrepreneure veut envahir l’Amérique latine à court terme avec ses émojams, “un gros marché en terme de consommation mobile”. Comme l’explique la Française, “Youtube nous ouvre de nouvelles portes.”

Pass sanitaire pour les Français des États-Unis: le mode d’emploi

Fini le système D! Après plusieurs semaines d’interrogations pour beaucoup de Français des États-Unis, le gouvernement a annoncé aujourd’hui les modalités pratiques qui permettront aux Français vaccinés hors de France de disposer du pass sanitaire et du précieux QR code qui, à partir du 9 août, sera exigé pour la plupart des activités publiques.

Jean-Baptiste Lemoyne, le secrétaire d’État chargé du tourisme et des Français de l’étranger l’avait annoncé hier dans le Journal du Dimanche, il en a donné les détails dans un communiqué de presse ce lundi matin. Un email (et 4 pièces jointes) seront nécessaires pour pouvoir obtenir le fameux QR code. La procédure est mise en place dès ce lundi, mais il y a quelques conditions pour pouvoir en bénéficier:

-Être de nationalité française, ou ayant droit d’un ressortissant français (conjoint marié ou pacsé; enfants de nationalité étrangère);

-Être âgé de 18 ans ou plus (car le pass sanitaire ne sera pas exigé pour les mineurs de 12 à 17 ans et ceux de moins de 12 ans ne sont pas soumis à l’obligation de pass sanitaire);

-Avoir été vacciné avec un vaccin accepté par l’Agence européenne du médicament (ce qui est le cas de tous les vaccins dispensés aux États-Unis) ou équivalent et disposer d’un schéma vaccinal complet;

-Être déjà en France ou dans l’Union européenne, ou arriver en France avant le 31 août.

Quatre documents à fournir

Si vous remplissez ces conditions, vous pourrez envoyer un email demandant votre QR code avec en objet les éléments suivants: PAYS DE RESIDENCE / NOM prénom. Donc par exemple ETATS-UNIS / DUPONT Jeanne. Cet email devra inclure les quatre éléments suivants (au format pdf, jpg ou png):

-Une preuve de vaccination complète par un vaccin reconnu par l’Agence européenne du médicament ou équivalent;

-Une preuve d’identité (passeport ou carte d’identité nationale française en cours de validité);

-le formulaire de demande téléchargeable sur le site France Diplomatie et sur les sites des postes diplomatiques et consulaires;

-Une preuve de résidence à l’étranger.

Le ministère, précise dans un email le député Roland Lescure, a recruté une cinquantaine d’agents pour assurer ce service. Une adressse email spécifique a été mise en place pour les différentes zones géographiques. Pour l’Amérique du nord il s’agit de:

  • Zone 1 (Canada) : [email protected]
  • Zone 2 (Etats-Unis côte est : Porto Rico, îles Vierges américaines, Bahamas, îles Turques et Caïques, îles Caïmans, Boston, Chicago, Washington, New York, La Nouvelle Orléans et Miami) : [email protected]
  • Zone 3 (Etats-Unis côte ouest : Los Angeles, San Francisco, Houston et Atlanta) : [email protected]

Pour les autres zones, les adresses sont: Amérique centrale et du sud ([email protected]); Europe continentale et Israël et territoires palestiniens ([email protected]); Algérie et Tunisie ([email protected]); Maroc ([email protected]); Afrique et Moyen-Orient 1 -voir la liste des pays sur https://www.diplomatie.gouv.fr/– ([email protected]); Afrique et Moyen-Orient 2 ([email protected]); Asie [email protected]).

Cette procédure n’est disponible que pour les personnes vaccinées hors de l’Union européenne (ainsi qu’Andorre, Islande, Liechtenstein, Luxembourg, Norvège, Royaume Uni et Suisse), ces pays permettant d’obtenir le certificat numérique de l’Union européenne, reconnu en France.

Une fois la vérification faite, vous recevrez un email contenant le certificat de vérification et le QR code qui pourra alors être intégrés à l’application Tous Anti Covid.

Plus d’information ici.

Chamboulement et reconstruction

Choc, deuil, reconstruction, regret…le vocabulaire qu’emploie Albane Duplan, notre 70ème invitée de « Moi Impat », est lourd de sens. En tant que psychologue de profession, on ne saurait douter de la sincérité des mots prononcés pour qualifier les maux du retour.

Il restait à trouver le mode d’emploi de ce retour en ravivant les souvenirs, en maintenant le lien avec les amis laissés là-bas, avec New-York, la ville adorée, et suivre surtout les conseils de ses propres enfants : « Maman, on ne bouge plus ! »

Listen to “Episode 70: Albane Duplan” on Spreaker.

Une application de rencontre avec une communauté vérifiée : on vous explique comment être accepté·e

[Article partenaire] Êtes-vous exigeant·e en matière de rencontres ? 

Découvrez Inner Circle, une application où tous les nouveaux membres sont vérifiés en fonction de leur fiabilité, efforts et état d’esprit. Si vous savez déjà ce que vous cherchez, n’attendez plus : Inner Circle est parfait pour vous.

Mais attention, le processus de vérification est très rigoureux ! Voici quelques conseils pour vous aider à passer du premier coup.

Soyez NATUREL·LE

On peut vite penser augmenter ses chances en exagérant quelques détails, mais attention, l’application ne fait pas de cadeaux. L’objectif du processus de vérification est d’écarter les faux comptes, les arnaques et les personnes mal intentionnées. Vous devrez vous inscrire en utilisant votre compte Facebook ou LinkedIn pour prouver que vous êtes une personne réelle. Tant que vous êtes bien celui ou celle que vous prétendez être, il est très probable que vous soyez accepté·e.

Ce qui compte, c’est VOUS

Ne vous embêtez pas à chercher des photos de groupe où personne ne peut voir qui vous êtes, et préparez-vous à abandonner les lunettes de soleil et les selfies flous devant le miroir, au risque de vous faire refuser par l’application. Préférez des photos où l’on voit clairement votre visage et n’hésitez pas à ajouter des photos “de tous les jours”. Utilisez les photos pour montrer votre personnalité et vos intérêts ! 

“Less isn’t more” 

Il peut être difficile de trouver les bons mots pour résumer la personne que vous êtes, mais les profils vides n’ont pas pour autant leur place sur Inner Circle. Si vous voulez être sûr·e d’apparaître sur Inner Circle, assurez-vous simplement de remplir tous les champs demandés. L’application prévoit des espaces dédiés aux intérêts, villes préférées ou encore idées de rendez-vous. À vous de créer un profil à votre image !

Une fois que vous êtes en ligne, passez hors ligne

Après avoir passé l’étape de la sélection, vous voilà maintenant sur l’application, prêt·e à faire de nouvelles rencontres. C’est la meilleure partie ! Les “daters” sérieux aiment utiliser Inner Circle, notamment parce que l’application est réputée pour son approche hors ligne. En effet, avec Inner Circle, l’idée est de se rencontrer “dans la vraie vie” le plus rapidement possible.

Vous voulez vous impliquer ? Envoyez des messages à des personnes que vous ne rencontrez pas habituellement. Prenez des risques et rencontrez-vous plus tôt que d’habitude. Vous pouvez même rencontrer des personnes sur la base d’un critère différent, par exemple votre bar préféré : Inner Circle a aussi une fonction dédiée pour ça.

Si vous êtes une personne sincère, prête à faire des efforts pour rencontrer des gens, vous passerez haut la main le processus de sélection.

Alors, qu’attendez-vous ? Inscrivez-vous à Inner Circle dès maintenant.

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Note: le contenu “partenaire” n’est pas écrit par la rédaction de French Morning. Il est fourni par ou écrit sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Jean Pommier, le joggeur du dimanche devenu champion d’ultra marathon

Depuis plus de vingt ans, Jean Pommier enchaîne les courses et les records : quinze titres nationaux pour les Etats-Unis en ultra marathon, médaille de bronze en individuel et par équipe aux Championnats mondiaux Masters 2011 en marathon, troisième vétéran des 20 km de Paris en 2006, et des distances des plus en plus longues, jusqu’à 161km… A 57 ans, il ne compte plus les médailles ni les trophées, fruits d’une passion de la course à pied qui l’a saisi lorsqu’il s’est installé aux Etats-Unis, en 1998. “La course est vraiment une satisfaction personnelle, et une échappatoire au travail”, explique cet ingénieur, actuellement CTO chez IBM dans la Silicon Valley. “Quand je suis arrivé en Californie, au départ pour seulement deux ans, j’avais cette image que tout le monde pratiquait la course. Je me suis fixé comme objectif de finir mon premier marathon pendant cette période, moi qui devenais violet quand je courais dix kilomètres !

Sa première course est justement le 10k de Palo Alto, puis vient le marathon de San Francisco en 1999, puis celui de San José, puis la qualification pour Boston. “J’ai couru ce marathon mythique sept fois. Pour se qualifier, il faut atteindre des minima. La cerise sur le gâteau, c’est de monter sur le podium dans mon groupe d’âge, les plus de quarante ans, en 2005…

Le marathon, une distance trop courte…

Jean Pommier avec un échantillon de ses trophées. Photo : Frédéric Neema / fnphoto.com

Non content d’enchaîner les podiums, Jean Pommier ne se satisfait plus des 42,195 km du marathon, une distance qui lui semble “trop courte”. Il se lance alors dans l’ultra, abréviation d'”ultra marathon”, une discipline qui désigne n’importe quelle course d’une distance supérieure au marathon. “En 2007, j’ai couru le Western States Endurance Run pour la première fois. Il s’agit de parcourir 100 miles entre Squaw Valley et Auburn, dans la Sierra Nevada. C’est une course mythique, réservée à seulement 365 participants, sur les 6000 coureurs qui s’inscrivent chaque année.” L’ultra se court en général en une journée, mais certaines courses durent de 24 heures à 6 jours…”On peut dormir un peu, mais pas trop, par tranches de vingt minutes environ.

Depuis cette première expérience, Jean Pommier a ajouté 168 autres ultras à la longue liste des courses auxquelles il a participé. La course à pied est devenue, selon lui, à la fois “une passion et un deuxième métier“. Avant de se lancer, il a lu des ouvrages de reférences sur le sujet, tels Born to Run de Christopher McDougall, ou How to Train For and Run Your Best Marathon de Gordon Bloch. Jean Pommier consigne dans un fichier Excel chacune de ses courses, notant le temps, la distance, le lieu, la météo et son ressenti. “Beaucoup d’applications permettent de faire la même chose maintenant. Pour moi, ce fichier est un journal de bord, avec plus de 4000 entrées en vingt ans.” En parallèle, son blog FartherFaster relate depuis 2007 sa passion de l’ultra à travers plus de compte-rendus très détaillés de ses courses.

Pour s’entraîner, il suit une discipline rigoureuse, avec un entraînement quotidien, soit sur le temps de midi, soit vers 5am avant de commencer à travailler : “courir permet de bien réfléchir“, affirme Jean Pommier. “J’ai fait d’excellentes présentations ou j’ai eu de bonnes idées pour le travail après avoir couru…” Amené à voyager souvent pour des raisons professionnelles avant la pandémie, il enfile toujours ses baskets pour découvrir en courant les villes qu’il visite. Depuis trois ans, il suit également un régime cétogène, riche en matières grasses qui lui fournissent l’énergie nécessaire pour courir de longues distances.

La valeur attend le nombre des années

Conscient d’avoir commencé la course sur le tard, en milieu de trentaine, Jean Pommier affiche fièrement ses records personnels : “J’ai couru mon meilleur marathon à 39 ans, mon meilleur semi-marathon à 49 ans, mon meilleur 50km à 52 ans…Dans l’ultra, on voit plus de gens plus âgés que dans d’autres distances. Dans mon club, quelqu’un a commencé à 64 ans…” En 2016, Jean Pommier fait un AVC à 1.5km de la ligne d’arrivée, qui sonne comme une alarme, mais n’arrête pas l’ultra marathonien. “J’ai perdu la vue pendant 20 secondes. J’ai sprinté à fond, et j’ai battu mon record personnel. Quatre semaines plus tard, je courais un autre ultra…

Curieux de voir jusqu’à quel âge il pourra courir de façon modérée, il était habitué à participer à une course toutes les trois semaines avant la pandémie, et attend avec impatience la reprise des compétitions. “Elle devrait s’effectuer à partir de juillet. On s’attend d’ailleurs à un grand boum de l’ultra, car beaucoup de gens se sont mis à courir pendant les différents confinements.” De quoi motiver Jean Pommier à rester au plus haut niveau de ce sport d’exception.