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Moi Impat : ce métier appris à l’étranger et exercé en France

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Bucarest, Londres, Casablanca : tel fut le parcours d’expatriée d’Astrid Désveaux, notre 69ème invitée au micro de « Moi Impat ». Cette curiosité qui l’encourageait à toujours prolonger son expatriation s’est transformée en une démotivation profonde quand l’heure de rentrer en France a sonné.

Mais parce que Londres lui avait permis de poursuivre ses études, c’est en tant qu’architecte d’intérieur qu’elle débarquera en France. Un statut d’auto-entrepreneur, une nouvelle activité exercée « à l’anglaise » grâce à un réseau toujours plus fourni et une motivation enfin retrouvée.

Listen to “Episode 69: Astrid Désveaux” on Spreaker.

5 plans pour écouter de la musique en plein air cet été à New York

Les pieds dans l’herbe, un verre de rosé à la main et de la musique plein les oreilles. C’est l’une des raisons pour lesquelles on aime New York pendant l’été. Voici cinq idées pour passer juillet et août en musique.

SummerStage

Comme à son habitude, SummerStage fait bien les choses cet été. Organisé par la City Parks Foundation, un organisme qui vise à mettre en valeur les parcs new-yorkais, le festival de musique propose une fois de plus un programme éclectique sur sa scène de Central Park et dans d’autres espaces verts de la ville (à Harlem, Coney Island…). Et en plus c’est gratuit ! Entre un pot-pourri de talents de la danse (le 25 juillet), un recital du Met Opera (le 8 août), un show de saxophone avec le Harlem Symphony Orchestra, il faut vraiment le vouloir pour ne pas trouver chaussure à son pied. Au passage, Patti Smith sera au programme le 19 septembre. Les tickets ne sont plus nécessaires pour assister aux concerts. C’est “premier arrivé, premier servi” ! Infos et tickets ici.

“Sunday Amplified” au bord de l’Hudson

Attention ! Plus que deux semaines avant que cet événement ne s’auto-détruise. Tous les dimanches, le département des parcs de New York vous donne rendez-vous au Pier I (au niveau de la 70e rue et l’Hudson) pour terminer la semaine en musique (et bien commencer la suivante). Ce rendez-vous n’a lieu qu’en juillet, donc n’attendez pas. Les deux derniers “Sunday Amplified” se tiendront le 25 juillet (concert du groupe américain “Damn Tall Buildings”, au croisement du bluegrass, du blues et d’autres styles) et le 1er août (avec le groupe de funk éthiopienne Anbessa Orchestra). Les shows ont lieu de 7pm à 9pm et sont gratuits. Il faut penser à s’inscrire en ligne sur les pages des événements. À noter que le café-restaurant du Pier I sera ouvert, sauf contre-indication sur ses réseaux sociaux, avec son menu de cocktails, burgers, salades et lobster rolls.

BRIC Celebrate Brooklyn !

Ne vous fiez pas à au nom de son organisateur, l’association BRIC: le festival “Celebrate Brooklyn!” ne vous coûtera pas… une brique ! Tout l’été, les Brooklynites (et tous les autres aussi, hein!) ont rendez-vous à travers le “borough” pour des spectacles de théâtres, des concerts, des projections, des shows de danse. Cela fait depuis 1979 que ça dure. Le coup d’envoi sera donné le 31 juillet avec un concert, au Prospect Park Bandshell, de la star de la “neo-soul” Ari Lennox et d’autres artistes locaux. C’est gratuit. Le 12 août, le fameux groupe The Roots montera sur la même scène, mais cet événement caritatif est payant. Pour une liste complète des concerts de la saison 2021, c’est ici.

Jazz at the Mansion

À French Morning, on est un peu comme la lessive: on aime le 2 en 1 ! À “Jazz at the Mansion”, vous aurez l’occasion 1) de découvrir un endroit historique méconnu, la Morris-Jumel Mansion à Washington Heights, où un certain George Washington a vécu. 2) de passer un bel après-midi de jazz. Cet événement très apprécié dans le nord de Manhattan est co-organisé tous les ans par Marjorie Eliot, connue pour ses salons de jazz intimistes qui ont lieu chez elle. De 2pm à 6pm, les samedi 21 et dimanche 22 août, prenez place dans les jardins du manoir, sur un siège ou une nappe de pique-nique, et appréciez le spectacle. Gratuit. Infos 

Bryant Park Picnic Performances

Au programme de cet été: 25 performances, concerts, projections gratuits, le tout sur la scène de Bryant Park. Pour cette nouvelle édition de “Picnic Performances”, le parc a noué des partenariats avec une belle flopée d’institutions culturelles (Carnegie Hall, le New York City Opera, Joe’s Pub…) pour monter un programme qui plaira aussi bien aux amateurs d’opéra qu’aux amoureux de jazz. Le New York City Opera présentera notamment les airs de “Rigoletto” le 3 septembre; Le Lincoln Center, une soirée consacrée aux jeunes talents du jazz le 13 août; et le Carnegie Hall, un concert intitulé “Adrienne Warren and Friends” le 30 juillet, du nom de la star de Broadway (“Shuffle Along”, “Tina”…).  Programme et infos 

Entreprendre aux USA : création, rachat ou franchise pour un visa E2 ?

[Article partenaire] Les entrepreneurs souhaitant s’installer aux USA ne considèrent souvent que la création ou le rachat d’entreprise pour obtenir un visa investisseur. Il existe une alternative avantageuse : s’implanter avec une franchise américaine.

Voyons dans quel cas privilégier l’une ou l’autre de ces pistes.

La création « pure »

L’Amérique est le pays des entrepreneurs. Cependant, y lancer un nouveau concept reste une aventure risquée. Quel que soit le secteur, la concurrence est impitoyable et les clients n’ont pas les mêmes attentes qu’en Europe. De nombreux entrepreneurs expatriés en ont fait la douloureuse expérience : une bonne idée française (ou belge, suisse, tunisienne, marocaine, québécoise…) sera potentiellement un flop sur le marché américain. Ainsi, les services d’immigration américains n’accorderont un visa E-2 pour une création d’entreprise indépendante qu’avec des preuves concrètes de son potentiel, des employés américains sous contrat et un chiffre d’affaire déjà conséquent.

Dans quels cas privilégier une création pour s’implanter aux USA ?

– produits ou services innovants
– forte expertise technique
– réseau de partenaires / investisseurs établi aux USA
– budget supérieur à 300.000$
– grandes villes liées au secteur d’activité
– niveau anglais bilingue
– secteurs : sciences/médical ; high-tech ; ingénierie ; import-export

Les créateurs devront construire un réseau de partenaires sur place et patiemment étudier leur futur marché avant de se lancer.

Cette piste est plus adaptée aux domaines de pointe qu’aux commerces de proximité.

Le rachat d’entreprise

Il peut paraître rassurant de reprendre une entreprise ayant un historique et des actifs en place.

La difficulté viendra de votre situation : en tant qu’acheteur étranger, vous n’êtes pas dans une bonne position pour capter les bonnes affaires. L’inventaire est limité, il faudra être patient. Trouver la perle rare au juste prix prendra des mois, voir des années.

Gardez aussi en tête que le vendeur ne sera pas un partenaire sur la durée. Vous devrez rapidement vous adapter et prendre le business en main une fois la transaction finalisée.

Enfin, il est difficile de savoir réellement ce que l’on achète et à quel prix. Les bilans comptables à l’américaine reflètent rarement les rentabilités annoncées dans les annonces alléchantes publiées sur internet…

Dans quels cas privilégier un rachat pour s’implanter aux USA ?

– entrepreneur expérimenté
– expérience du métier
– budget supérieur à 400.000$
– zone peu concurrentielle
– anglais courant
– activité peu réglementée
– secteurs : distribution ; fabrication industrielle ; événementiel

En conclusion : c’est une piste qui a fait ses preuves pour obtenir un Visa E-2 si vous avez déjà une solide expérience professionnelle dans le même secteur d’activité, idéalement aux USA. Un rachat viable sur le long terme nécessitera des moyens importants et de la patience dans vos recherches.

La franchise

La franchise est le modèle dominant aux USA pour les commerces et services de proximité. C’est ainsi une piste privilégiée par les américains en phase de reconversion ou qui veulent diversifier leurs investissements. Cette tendance s’est accentuée avec la pandémie et beaucoup de franchiseurs américains ont eu de belles croissances en 2020.

Dans quels cas privilégier un business en franchise pour s’implanter aux USA ?

– pas d’expérience d’entrepreneur ou changement de métier
– budget inférieur à 300.000$
– zone concurrentielle
– anglais à améliorer
– investissement passif
– activité complexe, réglementée
– secteurs les plus dynamiques : restaurants ; immobilier ; services ; automobile ; animaux ; sport

La franchise présente aussi des avantages dans le cadre d’une demande de Visa investisseur :

(extrait du webinaire French Morning “Bien vivre aux USA : ouvrir une franchise”)

La franchise, c’est :

?  Un inventaire quasi illimité d’opportunités, quels que soient le lieu, le budget et le secteur d’activité ;

?  Des produits et des services déjà adaptés au marché américain ;

?  Une marque reconnue qui rassurera les services d’immigration, vous permettra d’obtenir le Visa E-2 et d’arriver aux USA avant le démarrage de l’activité ;

?  Des méthodes standardisées qui vous affranchiront des problèmes de main d’œuvre, optimiseront la rentabilité et accéléreront le développement ;

?  Une formation ciblée, puis un accompagnement opérationnel durant plusieurs années ;

?  Une réglementation qui protège l’investisseur et oblige le franchiseur à être transparent sur ses chiffres : budget détaillé, frais récurrents, résultats.

 

«Je comprends les difficultés que rencontrent les entrepreneurs qui s’implantent en indépendants aux Etats-Unis. Moi-même j’avais eu de beaux résultats avec mes restaurants en France, mais je n’aurais pas su en faire autant en arrivant ici.  
Si vous désirez vous lancer aux USA, s’appuyer sur une franchise est la solution la moins coûteuse pour optimiser vos chances de succès. Les franchiseurs américains ne font rien au hasard. Ils ont des recettes soigneusement affinées pour la réussite de leurs franchisés.»

 

Pour illustrer, voici un ordre d’idée des prix d’une franchise par secteur d’activité :

La franchise aux USA
Budget par secteur d’activité

Alimentaire : 100.000$+
– Commerce : 80.000$+
– Sport : 60.000$+
– Automobile : 70.000$+
– Animaux : 80.000$+ 
– Enfants : 60.000$+
– Beauté & bien-être : 100.000$+
– Soins à domicile : 120.000$+
– Immobilier, amélioration de l’habitat, décoration : 70.000$+
– Entretien & nettoyage : 60.000$+
– Ecologie : 50.000$
– Services aux entreprises : 65.000$
– Investissement passif : 150.000$

Budget = frais de démarrage + trésorerie

La franchise n’est pas pour autant une solution magique. Attention aux «erreurs de casting». Attirés par les belles rentabilités, certains investisseurs se précipitent par exemple vers les franchises d’immobiliers ou de fast-food, et se rendent compte trop tard que ces métiers sont trop contraignants pour leur style de vie.

Travailler avec un consultant en franchise vous évitera ces écueils.

Pour en savoir plus, contactez l’équipe de DNX Consulting et profitez d’un entretien gratuit d’évaluation de votre projet :

Prenez rendez-vous ou envoyez directement un mail à : [email protected]

Lire aussi :

– “Ne pas foncer tête baissée”: les pièges de la franchise aux Etats-Unis

– Article replay du webinaire “Bien vivre aux USA : ouvrir une franchise

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

A New York, la nouvelle vie de NKM dans la finance durable

Le rendez-vous est donné devant le café Angelina, à Bryant Park, tout près des nouveaux bureaux de Nathalie Kosciusko-Morizet. L’occasion est trop belle de faire comme les nombreux new-yorkais, par ce chaud après-midi de juillet : saisir deux chaises et engager la conversation dans le parc, chocolat froid à la main.

L’ancienne ministre française de l’Écologie, qui a quitté la politique en 2017, est depuis trois ans installée à New York. Arrivée initialement chez Cap Gemini, elle vient de changer de casquette et rejoint le monde de l’investissement, en devenant senior partner du fonds français Antin Infrastructure Partners. Ce dernier vient de lancer une initiative appelée Next Generation, qui vise à identifier les infrastructures durables de demain en Europe comme en Amérique du Nord. Nathalie Kosciusko-Morizet va diriger une équipe dédiée à cette thématique depuis New York, où Antin Infrastructure Partners compte 35 personnes de toutes origines.

Retour aux sources

« Il y a une vraie transformation en cours dans le monde des infrastructures. Le progrès technologique rencontre de nouveaux besoins en termes de respect de l’environnement, d’autonomie, de connectivité, et les infrastructures permettent de transformer ces innovations en réalité », s’enthousiasme-t-elle. Le fonds Antin Infrastructure Partners, qui a été un des pionniers à investir dans la fibre optique, vient de lever un fonds midcap de 2,2 milliards d’euros, qui sera investi en Europe et en Amérique du Nord. S’il est déjà un investisseur expert des infrastructures durables, l’objectif est de réfléchir à de nouvelles opportunités de façon transversale, multisectorielle. « C’est un retour aux sources pour moi », dit avec un sourire celle qui a commencé sa carrière au ministère des Finances en 1998, en charge de négocier l’application des Protocoles de Kyoto. « A l’époque, peu de gens connaissaient le concept de l’effet de serre, ils le confondaient avec les pluies acides. Aujourd’hui, Il y a enfin une véritable prise de conscience verte ». Elle loue ainsi le véritable « alignement des planètes » entre les innovations d’un côté et ceux qu’elle appelle les ‘enablers’ de l’autre, les pouvoirs publics ainsi que les acteurs privés comme les fonds d’investissement.

Libre à New York

Une chose est sûre, Nathalie Kosicusko-Morizet savoure l’anonymat de la vie à New York. « J’ai été surprise par la rémanence de l’image politique en France », déclare celle qui a eu du mal à trouver un employeur privé sérieusement intéressé par ses compétences lorsqu’elle a quitté la politique en 2017. A l’époque, elle noue une relation de confiance avec Paul Hermelin, le PDG de Cap Gemini, et ils conviennent ensemble que la jeune femme doit partir à l’étranger pour entamer sa nouvelle vie dans le privé. Ce sera New York, une ville de cœur où elle prend en charge l’intégration d’une ancienne filiale de Lockheed Martin, que le géant mondial du conseil vient de racheter. Avant d’être rappelée par le fonds Antin, qui l’avait déjà sollicitée dans une phase plus précoce de son développement américain.

Une reconversion très réussie, tant au niveau professionnel que personnel. « Je me sens très libre à New York. On ressent intensément que beaucoup de choses sont possibles ici, même si le quotidien est difficile ». Car la pandémie et le confinement ont été éprouvants pour Nathalie Kosciusko-Morizet et sa famille, elle qui habitait à quelques blocs de plusieurs hôpitaux dans l’Upper East Side et se souvient des bruits permanents de sirènes, si anxiogènes. Malgré tout, elle dit avoir trouvé sa place dans cette ville, qui a aussi conquis ses deux garçons de 11 et 16 ans. « Je n’avais pas réalisé à quel point ma carrière politique avait pesé sur eux en France. Je les ai vus s’épanouir pleinement à New York ». Tout comme ses enfants, Nathalie Kosciusko-Morizet compte miser sur son profil biculturel et garde, plus que jamais, un œil de chaque côté de l’Atlantique.

Dominique Ansel ouvre un nouveau commerce dédié aux viennoiseries à New York

Comme pour beaucoup de commerçants, l’année 2020 a été difficile pour Dominique Ansel. Le pâtissier-star tourne la page avec un nouveau business, Dominique Ansel Workshop, qui ouvre vendredi 16 juillet.

Située dans les locaux de sa cuisine de production près de Madison Square Park (Flatiron), cette nouvelle adresse est axée sur les viennoiseries, l’une des grandes passions du chef français. “J’ai grandi dans les cuisines françaises en faisant des viennoiseries. Pour moi, c’est un art de travailler avec la fermentation, des pâtes différentes, des farines, des beurres, raconte Dominique Ansel. J’adore travailler avec des produits vivants comme cela, et j’adore manger de bonnes viennoiseries !

Au menu: point de cronut ou autre pâtisserie hybride dont il a le secret. Le chef propose notamment une sélection de croissants de qualité, faits avec du beurre Isigny et de la farine de la marque Les Grands Moulins de Paris. “C’est un peu cocorico !“, glisse le chef. Aux côtés du croissant classique, Dominique Ansel vend des croissants à l’huile d’olive, caramélisés au sucre brun, ou encore multi-grains. S’y ajoutent une série de produits créatifs sucrés et salés, dont une brioche à la fleur d’oranger, un cube de riz-au-lait avec une confiture d’airelles maison et des gougères. Des boissons chaudes et froides sont aussi en vente.

J’avais ce projet en tête depuis longtemps, mais nous n’avions pas l’espace“, précise le chef Ansel. Il s’est installé dans ce nouveau local de Flatiron après avoir dû déménager sa cuisine de production du West Village pendant la crise sanitaire. “Comme nous avions la place, j’ai pu faire un point de vente“. Dans un premier temps, Dominique Ansel Workshop ne proposera que des viennoiseries, mais le chef y présentera prochainement sa première gamme de chocolats.

Le baromètre de l’expatriation, enquête n°6 : expatriés, c’est où chez vous ?

Le baromètre de l’expatriation prendra désormais de vos nouvelles chaque mois ! Lancée il y a quatre ans par Expat Communication, cette grande enquête annuelle se réforme. En partenariat, notamment, avec French Morning, le baromètre sera désormais permanent, avec un thème par mois pour encore mieux suivre le moral des expats français à travers le monde.

Pour ce sixième mois d’enquête, le baromètre s’intéresse à la notion de “à la maison”, et ce qu’elle signifie pour les expatriés.

Les questions relatives à l’identité, aux racines, à la culture et à leurs évolutions sont au cœur de nos expériences d’expatriés. La rencontre avec la culture  du pays d’accueil est source d’apprentissage, de découverte, d’appropriation et parfois de questionnements ou de doutes.  

Chaque expatrié appréhende différemment son installation dans un nouveau pays. Entre un équilibre qui se trouve naturellement pour certains ou qui se construit difficilement pour d’autres, l’expatriation révèle parfois des surprises. Comment vivez-vous ces  ajustements au gré des déménagements et changements de cadre de vie, de travail ?  

Envie de partager votre expérience ? Remplissez ce formulaire en moins de 5 minutes pour donner votre avis en toute confidentialité à Expat Lab d’Expat Communication, afin de leur permettre d’avoir une vision venant du terrain et de refléter ainsi la réalité de la mobilité internationale actuellement.

Villa Albertine: la France ré-invente ses résidences pour créateurs aux États-Unis

Rome a sa villa Médicis pour stimuler la création artistique. Les États-Unis auront bientôt une “Villa Albertine”, qui permettra de mettre l’action culturelle française au goût du jour.

Annoncé en juin par le Quai d’Orsay, ce programme de résidence pour créateurs français sur le sol américain ne sera pas concentré dans un lieu, mais dans dix villes (Atlanta, Chicago, Houston, New York, Washington, Nouvelle Orléans, Miami, San Francisco, Los Angeles, Boston), où les Services culturels de l’Ambassade de France ont une présence. Objectif: permettre aux résidents de s’immerger dans des réalités et des réflexions locales très diverses (environnement en Floride, urbanisme à Chicago, technologie à San Francisco, exploration spatiale au Texas…). “Le modèle traditionnel des villas – un bâtiment unique dans une seule ville – se heurtait à la géographie profondément multipolaire des États-Unis. Nous avons dû régler la question: comment inventer quelque chose qui a la force d’une grande villa, mais qui a aussi le don d’ubiquité nécessaire pour emmener les résidents partout où ils envie et besoin d’aller“, explique Gaëtan Bruel, conseiller culturel de l’Ambassade de France aux États-Unis et directeur de la Villa Albertine.

La réflexion autour de la création d’une villa française aux États-Unis remonte à une trentaine d’années, après l’inauguration au Japon de la Villa Kujoyama pour artistes français et nippons. Le projet a été relancé avec la pandémie et une première “villa locale” a été ouverte à San Francisco en août 2020 en guise de ballon d’essai.

Compte-tenu de l’importance des États-Unis dans “la géographie mondiale des arts et des idées depuis au moins la fin de la Seconde Guerre Mondiale“, la présence d’une résidence à l’échelle nationale s’imposait dans ce pays “qui est ce que l’Italie était sans doute au XVIIe siècle quand on a créé l’Académie de France à Rome, poursuit le conseiller culturel. La Villa Albertine est née dans un contexte de crise sanitaire. Et on est tous concernés par le changement climatique, l’accroissement des inégalités… Or, force est de constater que nous n’avons pas trouvé les réponses définitives à ces questions. Nous sommes convaincus que les créateurs et les penseurs ont des choses importantes à dire sur ces grands enjeux contemporains. La Villa Albertine reconnaît l’importance des États-Unis pour ces enjeux.

La villa, dont le siège au sein des Services culturels à New York sera inauguré en septembre, est financée avec des fonds publics et privés (fondations FACE et Bettencourt-Schueller, donateurs privés…). Elle mobilisera quatre-vingt personnes, chargées de l’accompagnement des résidents pour une expérience “sur mesure“, en mettant à disposition les contacts et les ressources nécessaires à la réalisation de leurs projets (logement, transports, bureaux…). “Ce n’est plus au résident de s’adapter à la villa, mais à la villa de s’adapter au résident“, résume Gaëtan Bruel.

Soixante résidents arrivant aux États-Unis à partir de novembre (si l’ouverture des frontières le permet) feront partie de la première promotion. Parmi les sélectionnés, on trouve le photographe Nicolas Floc’h qui parcourra le fleuve Mississippi en bateau pour immortaliser les couleurs changeantes de l’eau dans le cadre d’une réflexion sur le changement climatique; l’écrivaine Constance Debré qui étudiera la contre-culture à New York; ou encore le réalisateur franco-sénégalais Alain Gomis qui voyagera entre New York, Chicago, Boston et Los Angeles pour préparer un film inspiré d’une figure du jazz… Compte-tenu de la nouveauté de la “villa”, aucun appel à projets n’a été réalisé pour cette première année, mais cela ne sera pas le cas pour les promotions suivantes. Les résidences dureront un à trois mois.

Les résidents ne seront pas tous hébergés dans des lieux permanents, comme le studio de la “Villa San Francisco” ou la Résidence de France à Washington. Certains logeront dans des appartements de location ou seront accueillis par des institutions partenaires et des hôtes américains francophiles (des producteurs, collectionneurs à Los Angeles, par exemple). Une manière d’éviter que les résidents ne restent dans leur Tour d’ivoire – et pour l’État de réduire les coûts de l’opération. “Même si la relation entre la France et les États-Unis est excellente, force est de constater que, sur le terrain culturel, les Américains regardent aussi vers d’autres géographies, comme l’Afrique et l’Asie. Et quand ils nous regardent, c’est parfois avec des malentendus qui peuvent être anciens, sur la laïcité ou la liberté d’expression par exemple, ou plus récents, sur les enjeux de diversité. Ils nous voient comme un pays où il fait encore bon vivre, mais qui a peut-être moins de choses intéressantes à dire que dans le passé”, explique Gaëtan Bruel.

Cette villa décentralisée et “hyper flexible” permet aussi d’assurer le “re-branding” des Services culturels, après soixante-dix ans de présence sur le sol américain et deux ans après l’entrée en fonction de Gaëtan Bruel. La villa continuera a développer les nombreux programmes d’accompagnement des professionnels de l’art, de la culture, des sciences et de la technologie déjà proposés par l’organisme, bras culturel de l’Ambassade, et lancera de nouvelles initiatives d’échanges, pour les créateurs de podcasts et les directeurs de musées notamment. “Pour renouveler le regard des Américains sur la France, il faut renouveler ceux qui incarnent la France aux yeux des Américains et notamment laisser les créateurs et les penseurs jouer ce rôle au premier chef. En tant que Services culturels, notre rôle n’est pas, n’est plus, de parler au nom de la France, mais plutôt de laisser la France s’exprimer dans toute sa diversité culturelle, conclut Gaëtan Bruel. La villa nous permettra d’aller plus loin dans ce travail de renouvellement non seulement du narratif culturel sur la France contemporaine, mais aussi de celles et ceux qui sont le mieux à même d’incarner ce narratif sur le terrain américain. Et les Français aux Etats-Unis ont ici un grand rôle à jouer”.

Révolution Bilingue: Bernard Manuel, de la finance à l’éducation bilingue

L’invité de ce 23ème épisode de Révolution Bilingue est un homme qui compte dans l’éducation bilingue. Bernard Manuel est président de l’École active bilingue Jeannine Manuel, aujourd’hui située sur trois campus à Paris, Lille et Londres et considérée comme le meilleur lycée de France depuis 8 années consécutives, avec un réseau d’anciens élèves influent qui compte des personnalités comme Antony Blinken, secrétaire d’État des États-Unis.

Lui-même bilingue et l’un des premiers élèves de l’école fondée par sa mère, Bernard Manuel a développé une expertise très écoutée de l’éducation bilingue en France et à l’étranger.

Listen to “Episode 23: Bernard Manuel, un visionnaire pour l’éducation bilingue” on Spreaker.

French Expat le Podcast : Carte postale sonore de Houston, TX avec Manon

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Cet été, toute l’équipe de French Expat Le Podcast vous invite à découvrir sa ville d’expatriation.

Découvrez des cartes postales sonores avec Manon, Fanny, Charlotte, Caroline et Anne-Fleur et découvrez ou redécouvrez Houston, Mazatlán, Brooklyn, San Jose et Boston. Chaque membre de l’équipe du podcast vous fait découvrir sa ville et répond à la question : “quels conseils aurais-tu aimé que l’on te donne avant ton départ de France ?” (ou de Belgique pour Caroline, la Belge de l’équipe).

Cette semaine, on commence avec Manon Chappat, la queen des réseaux sociaux du podcast qui nous parle depuis le sud des Etats-Unis au Texas !

Qui est Manon ?

Vous ne connaissez pas encore Manon ? Master en Marketing en poche, Manon est partie rejoindre son mari Américain pour le suivre à travers les Etats-Unis. Après l’Oklahoma, Santa Barbara en Californie mais encore Syracuse dans l’Etat de New York, la voilà désormais à Houston au Texas où elle continue d’assouvir sa soif de découverte.

Vous pouvez découvrir son histoire dans l’épisode 3. Depuis l’été 2018, elle est résidente permanente et elle a rejoint l’équipe de French Expat le Podcast comme Community Manager.

  • Quels sont pour elle les 3 conseils qu’elle aurait aimé recevoir avant de partir en expatriation ?

Manon aurait aimé être rassurée et savoir que les démarches d’immigration et de visa ne sont pas aussi compliquées que ce que l’on peut croire. En tout cas dans son cas, celui d’un vrai mariage d’amour, l’objectif premier de l’agent d’immigration n’est jamais de refuser votre entrée sur le territoire mais plutôt de s’assurer que votre histoire d’amour est réelle et que votre demande de statut est légitime.

Ensuite, elle aurait aimé qu’on lui parle un peu plus des us et coutumes américaines et en particulier en termes d’interactions et relations sociales amicales et familiales. Le choc culturel, bien que l’on reste dans une culture occidentale, est bel et bien présent. Il est bien plus prononcé et fort que ce à quoi Manon s’attendait en déménageant aux États-Unis.

  • Quels sont les endroits authentiques, les choses à sentir, à visiter ou à goûter dans sa ville d’adoption : Houston, TX ?

Le premier endroit que Manon vous conseille de visiter, c’est le Buffalo Bayou Park. Situé en plein coeur de la ville, le parc offre un magnifique contraste entre ses berges à l’état naturel, très vertes et fleuries et sa vue imprenable sur la skyline houstonienne et ses immeubles hauts en verre. Le parc offre de nombreuses options : course à pied, canoë, pistes cyclables. Il est représentatif de la bonne surprise qu’est Houston : une ville très verte.

La chose à sentir à Houston c’est la douce odeur du barbecue texan. Les plats les plus connus sont le brisket (la poitrine de bœuf ou de porc) et les ribs (les travers, côtelettes). Cette odeur bien particulière du sud des États-Unis donne l’eau à la bouche! Indispensable…du moment qu’on n’est pas végétarien ou végane.

Enfin, le plat préféré de notre Française à Houston est la nourriture Tex Mex, la vraie. Le Texas est un état proche du Mexique et les influences culinaires s’y font sentir. C’est donc en particulier les fajitas de bœuf (servies dans un poêle en fonte, avec oignons et poivrons avec des tortillas de maïs faites-maison) qui font chavirer le cœur des locaux.

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Si vous avez aimé l’épisode, rendez-vous sur Apple Podcast, Tumult ou Castbox pour lui donner 5 étoiles et un commentaire.

Retrouvez tous les épisodes, découvrez l’équipe et la mission du podcast, ainsi que tous les liens pour nous retrouver sur toutes les plateformes sur le site www.frenchexpatpodcast.com/. Suivez les coulisses de French Expat Le Podcast sur les réseaux sociaux :

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  • ? Enregistrement et montage par Anne-Fleur Andrle
  • ? Habillage sonore et mixage par Alice Krief (Les Belles Fréquences https://www.lesbellesfrequences.com/)

 

Pass sanitaire: les vaccins homologués reçus à l’étranger seront reconnus

Les Français des Etats-Unis ou du Canada rentrés en France ces dernières semaines en ont souvent fait l’amère expérience: impossible de faire reconnaître un vaccin reçu à l’étranger par l’application Tous Anti Covid qui permet de montrer son statut vaccinal. Après les annonces d’Emmanuel Macron lundi, la question est devenue cruciale, le pass sanitaire devenant obligatoire pour de nombreuses activités.

Dans la journée de lundi, pas moins de 3 membres du gouvernement ont assuré que le sort des Français de l’étranger vaccinés serait pris en compte par le gouvernement. Secrétaire d’Etat chargé des Français de l’étranger, Jean-Baptiste Lemoyne a affirmé sur Twitter que “les Français de l’étranger ayant reçu un vaccin homologué doivent pouvoir bénéficier du pass sanitaire”.

Mais pour l’heure le problème est technique: pour les personnes vaccinées en France, il suffit de scanner le QR code attribué lors de la vaccination et disponible sur le site de l’assurance maladie. Le dispositif permet d’éviter la fraude, mais rien n’avait été prévu pour ceux qui ont été vaccinés à l’étranger et donc ne peuvent fournir le QR code de l’assurance maladie. Le site officiel gouvernemental d’aide à l’utilisation de l’application Tous Anti Covid spécifie même toujours que si les personnes vaccinées hors de l’Union européenne peuvent présenter un certificat étranger pour entrer sur le territoire, en revanche, ces vaccinations « ne pourront donner lieu au pass sanitaire “activités” sur le territoire national, même avec un vaccin autorisé en France ». Résultat: ces Français de l’étranger vaccinés étaient supposés présenter un test négatif pour pouvoir bénéficier du pass sanitaire. Ils étaient nombreux à s’en être émus, comme l’ancien ambassadeur de France aux Etats-Unis Gérard Araud.

De leur côté, nombre de représentants des Français de l’étranger, élus consulaires aux Etats-Unis ou au Canada, sonnent l’alarme depuis plusieurs semaines. « J‘ai déposé une question écrite au gouvernement il y a déjà plusieurs jours sur ce sujet, note Yan Chantrel, conseiller des Français de l’étranger à Montreal. Cela fait plusieurs mois qu’on nous promet qu’ils vont trouver une solution mais ce n’est pas toujours le cas. On croule sous les messages des Français qui reviennent pour l’été et sont très inquiets ». 

Conseiller des Français de l’étranger à New York, et président de l’UFE New York, Gérard Epelbaum s’étonne qu’on soit toujours « dans l’inconnue pour tous ces Français qui sont ou préparent leurs vacances en France. Je ne vois pas pourquoi il a fallu attendre si longtemps pour débloquer les choses. Le problème n’est pas apparu lundi, on ne parle depuis des semaines ».

A l’heure de la publication de cet article, le ministère de la santé ni celui des Français de l’étranger n’avaient répondu aux questions de French Morning sur les solutions techniques annoncées par Jean-François Lemoyne.

 

 

 

 

[Vidéo] Investir dans l’achat/revente de terrains aux USA

Lors d’un webinaire dédié à l’achat/revente de terrains aux Etats-Unis, Thibaut Guéant a présenté LandQuire et sa nouvelle opportunité d’investissement aux Etats-Unis.

Thibaut a notamment expliqué pourquoi l’achat/revente de terrains aux USA est l’une des niches les plus intéressantes en termes d’investissement actuellement.

Avec Thibaut Guéant, fondateur d’INVEST US et Co-fondateur – directeur des relations investisseurs de LandQuire.

Visionnez le replay sur notre chaîne YouTube.

Pour aller plus loin

? Contactez Thibaut par mail : [email protected]

Thibaut vous propose également une première consultation gratuite. ➡️ Prendre rendez-vous.

Retrouvez les slides passées par Thibaut lors du webinaire ici.

Une copie originale de la tête de Lady Liberty trône à Miami

Afin de célébrer le 14 juillet à Miami, et faire écho à l’installation de la petite soeur de Lady Liberty dans les jardins de l’ambassade de France à Washington DC, une copie originale de la tête de la statue de la Liberté est actuellement exposée devant la résidence consulaire. Un chef d’oeuvre monumental réalisé en fibre de verre par l’atelier français Haligon Fine Art, établi en Floride au tournant du siècle.

Depuis cinq générations, les Haligon perpétuent un savoir-faire ancestral : la conceptualisation ainsi que la reproduction à différentes échelles d’oeuvres d’art grâce au pantographe. Un outil ingénieux, permettant d’agrandir ou de réduire les volumes, que maîtrisait à merveille un certain Louis Haligon, qui a notamment contribué à l’agrandissement de la statue de la Liberté aux côtés d’Auguste Bartholdi. « Le pantographe est l’ancêtre de l’impression 3D, confie fièrement Caroline Haligon, l’arrière-arrière-petite-fille du sculpteur. De génération en génération, ma famille a perfectionné et modernisé cet appareil, mais la technique est restée inchangée depuis plus d’un siècle ».

Digne héritière d’une tradition familiale, la Française a fait son apprentissage auprès de son père Olivier, qui est venu s’installer outre-Atlantique en 1998. « J’ai débuté au bas de l’échelle en commençant à travailler dans l’atelier quand j’avais 18 ans. J’y venais chaque été afin d’apprendre les rudiments de ce savoir-faire unique », raconte Caroline Haligon, titulaire d’un Master en droit et fiscalité du marché de l’art. « C’est devenu une vraie passion car même si la technique est la même, chaque projet artistique est différent et nous donne la chance de pouvoir être créatif », précise la trentenaire qui travaille depuis plus de dix ans aux côtés de son père.

Reproduisant les esquisses tout droit sorties de l’imagination d’artistes et designers contemporains du monde entier, les Haligon ont collaboré au fil des décennies avec les plus grands : le céramiste catalan Joan Miró, les sculpteurs français Jean Dubuffet et César, le peintre suisse Alberto Giacometti, ou encore la plasticienne franco-américaine Niki de Saint Phalle, dont ils sont les restaurateurs officiels des oeuvres d’art.

Leur réputation n’étant plus à faire, Caroline et Olivier Haligon, épaulés par une demi-douzaine de collaborateurs, ont aujourd’hui un carnet de commandes qui ne cesse de se remplir. Le duo père-fille laisse régulièrement son empreinte dans le paysage de la région, à l’image de la grande sculpture « Rising Horizons » de l’artiste vénézuélien Rafael Barrios qui se dresse au beau milieu du Town Center Park à Sunny Isles Beach. « Nous avons également réalisé quelques projets insolites dont une paire de lunettes de soleil géante en forme de coeur pour l’artiste D.O.C. installée sur un bateau de croisière », lance Caroline Haligon, esquissant un large sourire. « C’est un métier où l’on ne s’ennuie véritablement jamais ».

Une copie originale de la tête de la statue de la Liberté exposée devant la résidence consulaire à Miami © Laurent Gallissot