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French Expat le Podcast : Carte postale sonore de Houston, TX avec Manon

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Cet été, toute l’équipe de French Expat Le Podcast vous invite à découvrir sa ville d’expatriation.

Découvrez des cartes postales sonores avec Manon, Fanny, Charlotte, Caroline et Anne-Fleur et découvrez ou redécouvrez Houston, Mazatlán, Brooklyn, San Jose et Boston. Chaque membre de l’équipe du podcast vous fait découvrir sa ville et répond à la question : “quels conseils aurais-tu aimé que l’on te donne avant ton départ de France ?” (ou de Belgique pour Caroline, la Belge de l’équipe).

Cette semaine, on commence avec Manon Chappat, la queen des réseaux sociaux du podcast qui nous parle depuis le sud des Etats-Unis au Texas !

Qui est Manon ?

Vous ne connaissez pas encore Manon ? Master en Marketing en poche, Manon est partie rejoindre son mari Américain pour le suivre à travers les Etats-Unis. Après l’Oklahoma, Santa Barbara en Californie mais encore Syracuse dans l’Etat de New York, la voilà désormais à Houston au Texas où elle continue d’assouvir sa soif de découverte.

Vous pouvez découvrir son histoire dans l’épisode 3. Depuis l’été 2018, elle est résidente permanente et elle a rejoint l’équipe de French Expat le Podcast comme Community Manager.

  • Quels sont pour elle les 3 conseils qu’elle aurait aimé recevoir avant de partir en expatriation ?

Manon aurait aimé être rassurée et savoir que les démarches d’immigration et de visa ne sont pas aussi compliquées que ce que l’on peut croire. En tout cas dans son cas, celui d’un vrai mariage d’amour, l’objectif premier de l’agent d’immigration n’est jamais de refuser votre entrée sur le territoire mais plutôt de s’assurer que votre histoire d’amour est réelle et que votre demande de statut est légitime.

Ensuite, elle aurait aimé qu’on lui parle un peu plus des us et coutumes américaines et en particulier en termes d’interactions et relations sociales amicales et familiales. Le choc culturel, bien que l’on reste dans une culture occidentale, est bel et bien présent. Il est bien plus prononcé et fort que ce à quoi Manon s’attendait en déménageant aux États-Unis.

  • Quels sont les endroits authentiques, les choses à sentir, à visiter ou à goûter dans sa ville d’adoption : Houston, TX ?

Le premier endroit que Manon vous conseille de visiter, c’est le Buffalo Bayou Park. Situé en plein coeur de la ville, le parc offre un magnifique contraste entre ses berges à l’état naturel, très vertes et fleuries et sa vue imprenable sur la skyline houstonienne et ses immeubles hauts en verre. Le parc offre de nombreuses options : course à pied, canoë, pistes cyclables. Il est représentatif de la bonne surprise qu’est Houston : une ville très verte.

La chose à sentir à Houston c’est la douce odeur du barbecue texan. Les plats les plus connus sont le brisket (la poitrine de bœuf ou de porc) et les ribs (les travers, côtelettes). Cette odeur bien particulière du sud des États-Unis donne l’eau à la bouche! Indispensable…du moment qu’on n’est pas végétarien ou végane.

Enfin, le plat préféré de notre Française à Houston est la nourriture Tex Mex, la vraie. Le Texas est un état proche du Mexique et les influences culinaires s’y font sentir. C’est donc en particulier les fajitas de bœuf (servies dans un poêle en fonte, avec oignons et poivrons avec des tortillas de maïs faites-maison) qui font chavirer le cœur des locaux.

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Si vous avez aimé l’épisode, rendez-vous sur Apple Podcast, Tumult ou Castbox pour lui donner 5 étoiles et un commentaire.

Retrouvez tous les épisodes, découvrez l’équipe et la mission du podcast, ainsi que tous les liens pour nous retrouver sur toutes les plateformes sur le site www.frenchexpatpodcast.com/. Suivez les coulisses de French Expat Le Podcast sur les réseaux sociaux :

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  • ? Enregistrement et montage par Anne-Fleur Andrle
  • ? Habillage sonore et mixage par Alice Krief (Les Belles Fréquences https://www.lesbellesfrequences.com/)

 

Pass sanitaire: les vaccins homologués reçus à l’étranger seront reconnus

Les Français des Etats-Unis ou du Canada rentrés en France ces dernières semaines en ont souvent fait l’amère expérience: impossible de faire reconnaître un vaccin reçu à l’étranger par l’application Tous Anti Covid qui permet de montrer son statut vaccinal. Après les annonces d’Emmanuel Macron lundi, la question est devenue cruciale, le pass sanitaire devenant obligatoire pour de nombreuses activités.

Dans la journée de lundi, pas moins de 3 membres du gouvernement ont assuré que le sort des Français de l’étranger vaccinés serait pris en compte par le gouvernement. Secrétaire d’Etat chargé des Français de l’étranger, Jean-Baptiste Lemoyne a affirmé sur Twitter que “les Français de l’étranger ayant reçu un vaccin homologué doivent pouvoir bénéficier du pass sanitaire”.

Mais pour l’heure le problème est technique: pour les personnes vaccinées en France, il suffit de scanner le QR code attribué lors de la vaccination et disponible sur le site de l’assurance maladie. Le dispositif permet d’éviter la fraude, mais rien n’avait été prévu pour ceux qui ont été vaccinés à l’étranger et donc ne peuvent fournir le QR code de l’assurance maladie. Le site officiel gouvernemental d’aide à l’utilisation de l’application Tous Anti Covid spécifie même toujours que si les personnes vaccinées hors de l’Union européenne peuvent présenter un certificat étranger pour entrer sur le territoire, en revanche, ces vaccinations « ne pourront donner lieu au pass sanitaire “activités” sur le territoire national, même avec un vaccin autorisé en France ». Résultat: ces Français de l’étranger vaccinés étaient supposés présenter un test négatif pour pouvoir bénéficier du pass sanitaire. Ils étaient nombreux à s’en être émus, comme l’ancien ambassadeur de France aux Etats-Unis Gérard Araud.

De leur côté, nombre de représentants des Français de l’étranger, élus consulaires aux Etats-Unis ou au Canada, sonnent l’alarme depuis plusieurs semaines. « J‘ai déposé une question écrite au gouvernement il y a déjà plusieurs jours sur ce sujet, note Yan Chantrel, conseiller des Français de l’étranger à Montreal. Cela fait plusieurs mois qu’on nous promet qu’ils vont trouver une solution mais ce n’est pas toujours le cas. On croule sous les messages des Français qui reviennent pour l’été et sont très inquiets ». 

Conseiller des Français de l’étranger à New York, et président de l’UFE New York, Gérard Epelbaum s’étonne qu’on soit toujours « dans l’inconnue pour tous ces Français qui sont ou préparent leurs vacances en France. Je ne vois pas pourquoi il a fallu attendre si longtemps pour débloquer les choses. Le problème n’est pas apparu lundi, on ne parle depuis des semaines ».

A l’heure de la publication de cet article, le ministère de la santé ni celui des Français de l’étranger n’avaient répondu aux questions de French Morning sur les solutions techniques annoncées par Jean-François Lemoyne.

 

 

 

 

[Vidéo] Investir dans l’achat/revente de terrains aux USA

Lors d’un webinaire dédié à l’achat/revente de terrains aux Etats-Unis, Thibaut Guéant a présenté LandQuire et sa nouvelle opportunité d’investissement aux Etats-Unis.

Thibaut a notamment expliqué pourquoi l’achat/revente de terrains aux USA est l’une des niches les plus intéressantes en termes d’investissement actuellement.

Avec Thibaut Guéant, fondateur d’INVEST US et Co-fondateur – directeur des relations investisseurs de LandQuire.

Visionnez le replay sur notre chaîne YouTube.

Pour aller plus loin

? Contactez Thibaut par mail : [email protected]

Thibaut vous propose également une première consultation gratuite. ➡️ Prendre rendez-vous.

Retrouvez les slides passées par Thibaut lors du webinaire ici.

Une copie originale de la tête de Lady Liberty trône à Miami

Afin de célébrer le 14 juillet à Miami, et faire écho à l’installation de la petite soeur de Lady Liberty dans les jardins de l’ambassade de France à Washington DC, une copie originale de la tête de la statue de la Liberté est actuellement exposée devant la résidence consulaire. Un chef d’oeuvre monumental réalisé en fibre de verre par l’atelier français Haligon Fine Art, établi en Floride au tournant du siècle.

Depuis cinq générations, les Haligon perpétuent un savoir-faire ancestral : la conceptualisation ainsi que la reproduction à différentes échelles d’oeuvres d’art grâce au pantographe. Un outil ingénieux, permettant d’agrandir ou de réduire les volumes, que maîtrisait à merveille un certain Louis Haligon, qui a notamment contribué à l’agrandissement de la statue de la Liberté aux côtés d’Auguste Bartholdi. « Le pantographe est l’ancêtre de l’impression 3D, confie fièrement Caroline Haligon, l’arrière-arrière-petite-fille du sculpteur. De génération en génération, ma famille a perfectionné et modernisé cet appareil, mais la technique est restée inchangée depuis plus d’un siècle ».

Digne héritière d’une tradition familiale, la Française a fait son apprentissage auprès de son père Olivier, qui est venu s’installer outre-Atlantique en 1998. « J’ai débuté au bas de l’échelle en commençant à travailler dans l’atelier quand j’avais 18 ans. J’y venais chaque été afin d’apprendre les rudiments de ce savoir-faire unique », raconte Caroline Haligon, titulaire d’un Master en droit et fiscalité du marché de l’art. « C’est devenu une vraie passion car même si la technique est la même, chaque projet artistique est différent et nous donne la chance de pouvoir être créatif », précise la trentenaire qui travaille depuis plus de dix ans aux côtés de son père.

Reproduisant les esquisses tout droit sorties de l’imagination d’artistes et designers contemporains du monde entier, les Haligon ont collaboré au fil des décennies avec les plus grands : le céramiste catalan Joan Miró, les sculpteurs français Jean Dubuffet et César, le peintre suisse Alberto Giacometti, ou encore la plasticienne franco-américaine Niki de Saint Phalle, dont ils sont les restaurateurs officiels des oeuvres d’art.

Leur réputation n’étant plus à faire, Caroline et Olivier Haligon, épaulés par une demi-douzaine de collaborateurs, ont aujourd’hui un carnet de commandes qui ne cesse de se remplir. Le duo père-fille laisse régulièrement son empreinte dans le paysage de la région, à l’image de la grande sculpture « Rising Horizons » de l’artiste vénézuélien Rafael Barrios qui se dresse au beau milieu du Town Center Park à Sunny Isles Beach. « Nous avons également réalisé quelques projets insolites dont une paire de lunettes de soleil géante en forme de coeur pour l’artiste D.O.C. installée sur un bateau de croisière », lance Caroline Haligon, esquissant un large sourire. « C’est un métier où l’on ne s’ennuie véritablement jamais ».

Une copie originale de la tête de la statue de la Liberté exposée devant la résidence consulaire à Miami © Laurent Gallissot

 

La France fait la fête à Central Park pour Bastille Day

Les chamboulements de la Covid-19 ont parfois du bon. « Jusqu’en juin, nous n’étions pas sûrs que nous pourrions cette année organiser de vraies festivités du 14 juillet », raconte Jeremie Robert, consul général de New York. Du coup, lorsqu’il est devenu clair que le règles sanitaires permettraient de nouveau les grands rassemblements, il était trop tard pour relancer les évènements habituels telle la street fair du Fiaf, sur la 60ème rue. « Nous avons donc décidé d’organiser un grand évènement pour rassembler Français et Américains et envoyer à tout le monde un message positif ». 

Ouverte à tous (“first come, first served”) et gratuite, la soirée co-organisée par le consulat, le Fiaf et le Comité des associations françaises et de langue française, accueillera jusqu’à 2000 personnes.

Le programme culturel a été confié à Joachim Garraud, DJ et producteur réputé de musique électro. « J’avais envie de faire quelque chose autour de la “French touch”, tous ces artistes de l’electro française qui ont eu une influence majeure aux Etats-Unis fin des années 1990 et début des années 2000, de Laurent Garnier à Bob Sinclar. « J’ai eu la chance de composer et produire pour beaucoup d’entre eux dans mon studio parisien à l’époque et j’avais envie de mettre à l’honneur ce courant musical, mais en faisant plus que jouer leurs morceaux, grâce aux technologies qui permettent aujourd’hui de mixer des images en direct ». Le “set” de Joachim Garraud sera donc composé non seulement de musique mais aussi de courts extraits de films français, des classiques, qui eux aussi ont construit l’image de la France au fil des années. « On va voir Gabin en rap et les meilleures punch lines  du cinéma français mixés à la meilleure techno ».

Avant cette dance party d’une heure, c’est la chanson française qui montera sur scène. Autour de la chanteuse américaine Kavita Shah, Joachim Garraud a assemblé un groupe de musiciens notamment le violoniste Olivier Manchon et Matt Munisteri (guitare), Matt Penman (basse), Ferenc Nemeth (batterie). Ensemble, ils reprendront les grands classiques de la chanson française, arrangées “jazz” par Olivier Manchon.

La soirée se terminera par la projection d’Antoinette dans les Cévennes, film de Caroline Vignal avec Laure Calamy.

 

Avec French Bee, Jean-Paul Dubreuil, « l’épicier » devenu transporteur aérien, débarque à New York

Si le monde de l’aérien compte sa part de personnages hors norme, souvent attirés par le « glamour » d’un secteur qui continue de faire rêver, on y trouve peu d’épiciers vendéens… C’est pourtant comme ça que persiste à se décrire Jean-Paul Dubreuil, le fondateur du groupe éponyme et propriétaire de la petite compagnie aérienne French Bee. Ce 14 juillet, il lance une nouvelle liaison Paris-New York, à prix cassés. French Morning l’a rencontré à l’occasion de cette ouverture.

La passion des avions

Si vous n’êtes pas vendéen, il est probable que vous ne connaissiez guère le Groupe Dubreuil. Toujours basé à côté de la Roche-sur-Yon (Vendée), ce conglomérat de PME, regroupant des concessions automobiles, des distributeurs de matériel agricole ou de travaux publics ou encore des hôtels, pour l’essentiel dans le grand ouest français, pèse pourtant quelque 2,2 milliards d’euros et est devenu, discrètement, le premier transporteur aérien privé français, avec Air Caraïbes et, plus récemment, French Bee. 

L’incursion aérienne de Dubreuil est pourtant tout sauf le fruit du hasard, celui de la passion d’abord. Devenu patron à 24 ans, succédant à son père, décédé brutalement, à la tête d’une petite entreprise de distribution alimentaire et de carburants, Jean-Paul Dubreuil entreprend alors de diversifier l’entreprise. Et comme il est passionné de pilotage d’avion -il a son brevet depuis l’âge de 17 ans-, il créé dans les années 1970 une petite compagnie -Air Vendée- qui a d’abord pour objectif de faciliter ses déplacements professionnels et ceux de ses amis entrepreneurs de la région. De là naîtra Regional Airlines, qui sera revendue en 2000 à Air France. Il se redéploie alors vers les Antilles, rachetant Air Caraïbes et deux autres petites compagnies pour devenir rapidement le premier transporteur entre Paris et les Antilles françaises. Rare compagnie rentable dans un univers peuplé de faillites et de sauvetages en série, Air Caraïbes se distingue rapidement, au point d’envisager le rachat de Corsair en 2015 pour devenir première compagnie indépendante face au mastodonte Air France. Mais le deal échoue, faute notamment d’accord des syndicats de Corsair. 

Des Caraïbes à New York

« Avec le recul, l’échec du rapprochement avec Corsair a été une bonne chose, assure aujourd’hui Jean-Paul Dubreuil. Cela nous a ouvert des horizons ». En 2016, nait French Bee (d’abord French Blue, rebaptisée sous la menace judiciaire de Jet Blue), qui commence en venant tailler des croupières à Corsair sur une de ses principales destinations, La Réunion. « Forts de notre réussite avec Air Caraïbes, nous avions le sentiment de pouvoir apporter quelque chose au transport aérien, avec une approche différente ». Cette approche c’est, peu ou prou, celle des méthodes du low cost (il préfère dire « smart cost ») importées dans le secteur du long courrier. Et là aussi, ça marche: sur la Réunion d’abord, puis Tahiti, via San Francisco, French Bee devient elle également une compagnie rentable. « Dès lors, nous avons regardé où nous pouvions grossir. Les Dom-Tom, notre niche de départ, étant désormais couverts, New York est vite devenue une évidence: pour notre modèle, avec de gros avions qu’il faut remplir, il faut des liaisons à forte demande ». Avec Marc Rochet, le président opérationnel de la compagnie, qui connait très bien la liaison pour y avoir notamment ouvert l’Avion, une compagnie tout-business, ils préparent l’ouverture de New York en… juin 2020. La Covid-19 oblige donc la compagnie à revoir ses plans, mais pas à y renoncer. De report en report, au gré des décisions gouvernementales de fermeture des frontières, les dirigeants décident finalement de lancer ce 14 juillet, même si la fin du travel ban américain, tant attendue, n’a toujours pas été annoncée. « Il était important de se positionner avant les autres et si la demande est faible de la France vers New York, les réservations sont déjà très dynamiques dans l’autre sens », confie-t-il.

Jean-Paul Dubreuil est optimiste pour cette nouvelle ligne, comme pour French Bee, même si l’année 2020 a été évidemment douloureuse, marquant la première année déficitaire pour le groupe. L’aérien qui représentait 35% du chiffre d’affaire du Groupe Dubreuil en 2019, est tombé à 20% en 2020. Mais la compagnie n’a pas renoncé à ses plans de croissance qui devraient l’amener à passer de 400 à 700 personnes d’ici à 2023, avec notamment l’ouverture d’autres liaisons en Amérique du Nord. 

Gestion d’épicier

Une ambition et des plans qui tranchent singulièrement avec l’ambiance qui règne chez la totalité des transporteurs low cost longs courriers qui ont soit fait faillite, soit largement réduit la voilure. Le secret? « Nous restons des entrepreneurs vendéens, prudents ». Une âme de « centimier », distributeurs habitués aux marges réduites, qui gagnent leur argent sur le volume mais aussi la rigueur de gestion. « En appliquant ces méthodes d’épiciers à l’aérien, on a montré qu’on pouvait être rentables et ce depuis des années -à l’exception évidemment de 2020 ». Et l’entrepreneur de pointer du doigt la « folie des grandeurs » d’un Norwegian par exemple… « L’aérien est certes une passion pour moi, mais la raison passe avant la passion. On n’achète pas un A350 qui coûte 150 à 200 millions de dollars pour se faire plaisir… C’est en étant à la fois ambitieux et raisonnable que le groupe est passé de 50 personnes en 1966 à plus de 5000 personnes aujourd’hui! »

A 78 ans, Jean-Paul Dubreuil est toujours président de Dubreuil Aéro. Dans le reste du groupe, la transmission familiale est engagée depuis bien longtemps: son fils Paul-Henry est aux commandes du groupe depuis plus de dix ans, au côté de ses deux filles Sophie et Valérie. Mais l’aérien reste le domaine du patriarche. « J’aurais dû décrocher depuis un moment, dit-il, mais je suis resté un peu plus à cause de la crise. J’arrêterai en 2022, il faut savoir régénérer les équipes ». Mais avant ça, le pilote amateur savourera sa réussite avec le départ d’Orly de son A350 ce 14 juillet. A distance: faute d’avoir pu obtenir une dérogation des autorités américaines, le « travel ban » toujours en vigueur pour les voyageurs en provenance d’Europe, lui interdit d’embarquer.

French Boss, Béatrice Cointreau : « La renaissance à 50 ans».

Son nom ne laisse pas planer le doute sur une partie de son ascendance, Béatrice Cointreau est l’arrière petite fille de Rémy Cointreau, fondateur de la marque éponyme. Mais ce que ce nom ne dit pas est que l’invitée de French Boss est aussi la petite fille de Rémy Martin, fondateur des cognacs du même nom, et que dans son arbre généalogique figure un des plus fameux écrivains français du seizième siècle, ambassadeur du bien-vivre, François Rabelais. Les atavismes de Béatrice sont donc multiples et diversifiés. Ils ont façonné à la fois la femme et l’entrepreneuse.

Sa première entreprise naît il y a trente-sept ans, d’autres suivront. Et toutes vont prospérer sur cette qualité qu’a Béatrice de « sentir » les arômes et de les valoriser. Dans le vin, le champagne, mais aussi dans le thé ou le parfum : « J’ai toujours été menée par le bout du nez ». Après trente ans de business en France, Béatrice change de vie. Au sortir d’une longue maladie, elle quitte Paris et part retrouver ses enfants en Californie. Pour être près d’eux certes, mais aussi pour y créer son ultime société. En aidant financièrement d’autres entreprises à survivre, « byBC » s’efforce aussi de les rendre plus vertueuses.

Cette nouvelle étape professionnelle, et sa philosophie, vont lui permettre de perpétuer une tradition Rabelaisienne vieille de cinq siècles. Quand elle évoque son aïeul, Béatrice prend en effet du plaisir à rappeler, ce que beaucoup ignorent, que l’écrivain était aussi un prêtre et un médecin.

Listen to “Episode 48: Béatrice Cointreau” on Spreaker.

Cyril Hanouna, l’animateur de “Touche pas à mon poste”, s’offre une villa à Los Angeles

Une nouvelle “célébrité” française vient d’investir dans l’immobilier à Los Angeles. L’animateur de “Touche pas à mon poste”, Cyril Hanouna, a fin juin acquis une villa de 400 m2 pour la somme de 5,6 millions de dollars, sur les hauteurs de Hollywood Hills, selon le site américain Dirt. Comme Gad Elmaleh ou Omar Sy, il pourrait profiter de cette résidence secondaire pour retrouver son anonymat.

Située au-dessus du Sunset Strip, cette villa contemporaine en béton et verre dispose de tout le confort nécessaire avec ses quatre chambres, une salle de cinéma, une salle de sport, une piscine à débordement et son salon meublé de fournitures signées Fendi et Ralph Lauren (héritées des précédents propriétaires).

Cette demeure appartenait auparavant aux galeristes français, Julie et Jean-Jacques Darmon (le fils de l’homme d’affaires Jean-Claude Darmon, qui a fait fortune dans la commercialisation de panneaux publicitaires dans les stades), qui sont les propriétaires de 5 Art Gallery à West Hollywood depuis 2018.

Artur’In, l’intelligence artificielle pour les agents immobiliers aux US, lève 42 millions d’euros

La période est décidément très porteuse pour les startups de la French tech qui ont de grandes ambitions aux États-Unis. Cette fois, c’est Artur’In, un outil de gestion marketing pour les TPE et les PME, qui a bouclé une levée de fonds de série B de 42 millions d’euros, auprès du fonds américain Providence Strategic Growth. « Nous avons lancé notre activité aux États-Unis fin 2019, et je me suis installé à Washington comme cofondateur. Ces fonds vont nous permettre de poursuivre notre croissance », explique Eric Lauer, CEO US d’Artur’In.

Artur’In compte de grands noms de l’entrepreneuriat français parmi ses fondateurs : Dan Serfaty et Thierry Lunatti, les deux cofondateurs de Viadeo, mais aussi des anciens de Groupon et de Rocket Internet. Eric Lauer a de son côté été un des dirigeants de Jumia, une marketplace qui est devenue la première licorne africaine, avant de rejoindre l’aventure Artur’In. La jeune pousse a développé un outil d’intelligence artificielle, appelé Artur, pour automatiser et optimiser la communication en ligne des TPE et PME. De petites structures locales qui n’ont pas le temps ni le budget pour investir dans leurs réseaux sociaux. Fondée en 2016, la jeune pousse a rapidement adressé plusieurs secteurs en France puis dans plusieurs pays en Europe : assurance, fitness, comptabilité, automobile, immobilier etc. Mais pour attaquer le marché américain, elle a dû adapter son approche. « Contrairement à la France, le marché d’automatisation marketing pour les TPE existait déjà aux US. Nous avons cherché à nous différencier avec une personnalisation plus poussée », raconte Eric Lauer.

L’équipe dirigeante a également modifié son mode opératoire pour s’adapter à ses clients américains. Tout d’abord, elle a décidé de se focaliser sur le marché des « brokers » immobiliers indépendants qui sont plus de 2 millions aux États-Unis, et des agences immobilières. Elle facture entre 199 et 399 dollars par mois pour des agents individuels, et a des prix sur mesure pour les équipes. Ensuite, la réaction des prospects a été différente de l’Europe. « Nous avons eu beaucoup plus de demande entrante sur Google aux États-Unis, ce qui montre la maturité de ce marché. Côté commercial, l’expérience est plutôt terrain en France alors qu’ici, les démos comme les contrats peuvent se faire à distance, sur Zoom ».

Artur’In s’est lancé aux US juste avant la crise Covid, mais elle s’est avéré être un accélérateur de croissance, car les agents immobiliers ont eu plus besoin que jamais de présence en ligne pour se faire connaître, et mieux communiquer avec son audience. « En l’absence d’événement pour entretenir son réseau, nos clients ont plus que jamais besoin de visibilité et de services d’automatisation de leur présence en ligne ». Dans ce contexte pourtant difficile, Eric Lauer a été impressionné par la réaction et la résilience des américains. « Le positivisme américain est très porteur et contagieux. Ils ont un grand appétit pour tester un nouveau service : si on leur montre que cela apporte un bon retour sur investissement, ils laissent leur place à ses startups qui ont des services innovants ».

La croissance du marché américain a aussi été corrélée à la levée des restrictions sanitaires, qui a permis la reprise des transactions immobilières. Pour l’accompagner, Artur’In a prévu de recruter localement, comme il l’a déjà fait avec son directeur commercial, débauché chez Yelp. Il va désormais muscler son département commercial et de services clients sur place.

Des farines aux caractéristiques françaises, conçues dans le souci du respect de l’environnement

[Article partenaire] Une farine aux caractéristiques françaises, conçue au Canada ? Oui, c’est possible ! Dans cette vidéo, découvrez le fondement de cette notoriété française au Québec, aux Moulins De Soulanges ; là où des farines de spécialité aux influences françaises sont créées.

Développer et produire des farines innovantes de haute qualité

Artisans meuniers de passion, le concept des Moulins De Soulanges a émergé d’un partenariat entre agriculteurs, un meunier et des boulangers, ayant pour but de développer et produire des farines innovantes de haute qualité. Découvrez également comment les Moulins De Soulanges sont devenus un précurseur au Québec en production de blé panifiable et écologique, par l’instauration du programme d’Agriculture Raisonnée.

Ne manquez pas la fin de la vidéo : découvrez la farine Signature T65 ainsi qu’une recette de pain baguette, faite par le boulanger analytique des Moulins De Soulanges dans leur laboratoire d’essais !

Pour commander votre farine, rendez-vous sur le site internet des Moulins De Soulanges.—————-
Note: le contenu “partenaire” n’est pas écrit par la rédaction de French Morning. Il est fourni par ou écrit sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

“Les Sorcières de l’Orient”: les reines du volley-ball au Film Forum à New York

On avait quitté Julien Faraut sur les courts de tennis. On le retrouve en 2021 sur les terrains de volley-ball.

Après “L’Empire de la perfection”, plongée visuelle dans la technique de John McEnroe, le Français signe “Les Sorcières de l’Orient”, un documentaire surprenant sur l’équipe japonaise de volley médaillée d’or des Jeux Olympiques de 1964 et toujours détentrice du record du nombre de victoires consécutives (258).

Il sort vendredi 9 juillet au Film Forum. “Au Japon, même les plus jeunes connaissent les joueuses sous leur surnom des Sorcières de l’Orient, à défaut de connaitre leurs noms individuellement. Même lointaine, c’est une référence culturelle assez présente”, souligne Julien Faraut, historien du cinéma et responsable des archives audiovisuelles de l’INSEP (Institut National du Sport, de l’Expertise et de la Performance). 

Cette équipe hautement performante était composée d’ouvrières du textile, employées  dans une grande usine au sud d’Osaka dans les années 50 et 60. Un modèle courant au Japon, où les entreprises investissent dans la formation des sportifs de demain à la manière des universités aux États-Unis ou du gouvernement en France. “Le volley était pratiqué dans l’entre-deux-guerres dans les entreprises japonaises, mais, après la seconde guerre mondiale, il y avait la volonté de bâtir une filière de haut niveau, explique Julien Faraut. C’est comme si chaque entreprise voulait déplacer leur concurrence industrielle au niveau sportif”.

Après une journée de travail, vers 16 heures, les joueuses participaient donc à plusieurs heures d’entrainement sous la baguette intraitable du coach Hirobumi Daimatsu, un ancien commandant militaire qui ne les laissaient pas repartir tant qu’elles n’avaient pas rempli les exercices demandés. Tant pis si cela devait durer jusqu’à l’aube. Des méthodes extrêmes qui pourraient facilement passer pour abusives aujourd’hui, mais qui ont permis à cette équipe déterminée d’accumuler les titres nationaux et internationaux, jusqu’à battre les éternelles rivales soviétiques aux JO de 1964. “Ce sont des athlètes de haut niveau qui n’ont pas le même sens de l’effort que nous, justifie Julien Faraut. Et il faut ajouter à cela le filtre japonais. Il y a une tradition de dureté dans les entrainements là-bas. Le rapport à l’effort et au travail est différent. Quand les sportifs s’engagent, ils savent qu’ils vont devoir souffrir pour réussir. Ce n’est pas propre au volley: les entrainements de baseball, par exemple, sont également très durs“.

Julien Faraut a découvert l’univers des “sorcières” après qu’un entraineur français à la retraite lui a apporté deux films 16 mm sur l’entrainement des joueuses. Le documentariste a été surpris par ce qu’il a vu: des sessions très intenses avec “beaucoup de mobilité“, révolutionnaire pour les années 1960. En se penchant sur l’histoire de l’équipe, il s’est aperçu que leur épopée avait inspiré de nombreux mangas et films d’animation centrés sur des volleyeuses, dont “Les Attaquantes” et un certain “Jeanne et Serge”, qui a fait le bonheur des téléspectateurs français en herbe dans les années 1980 et 1990.

Pour réaliser les “Sorcières de l’Orient”, un an de préparation a été nécessaire au Français, qui ne parle pas japonais. Le réalisateur s’est reposé sur Catherine Cadou, une interprète française basée au Japon qui traduit de nombreux films. Elle s’est occupée de faire le travail essentiel de mise en confiance et de pont culturel sans lequel le projet aurait capoté. “Au Japon, il est de coutume que la personne ayant fait une mise en relation continue à faire l’intermédiaire au delà du premier contact. Ainsi, tous nos échanges avec les joueuses ont transité pendant un an par la personne – un ancienne volleyeuse d’une génération différente – qui nous a mis en contact. Ce n’était pas très pratique, mais Catherine m’a dit que c’était nécessaire“. Lors de sa rencontre avec les joueuses en 2019, Julien Faraut n’a pas sorti sa caméra pour les filmer, se contentant d’enregistrer l’audio de leurs conversations pour éviter de les brusquer, et a pris le soin d’apporter des cadeaux, comme il est de coutume.

Le résultat est un petit bijou: un documentaire qui mêle archives, interviews et images animées. Le public est plongé dans la vie de l’usine Nichibo, les petites histoires de l’équipe, et l’ambiance des entrainements, avec notamment les lancers de balles interminables et mécaniques du coach Daimatsu, par ailleurs contremaitre au sein de l’usine. On y voit notamment le coach continuer à lancer des ballons sur une joueuse à terre, visiblement épuisée par l’effort. “Le Japon était certainement une société beaucoup plus misogyne et patriarcale que la nôtre à l’époque. En même temps, ils étaient les premiers à dire que les femmes étaient capables de faire des entrainements aussi intenses. D’ailleurs, Daimatsu avait dit à la presse qu’il les entrainait comme des hommes, explique le Français. Cela aurait été affreux de faire un film sur un coach auteur de maltraitances, mais en écoutant les joueuses, on se rend compte que cela s’est bien passé avec lui. Le fait que la plupart d’entre elles jouent encore au volley montre que cela n’a pas été une expérience traumatique“.

Le clou du documentaire est sans conteste la finale de 1964, l’année où le volley est devenu discipline olympique, et la victoire des “sorcières”, que Julien Faraut nous fait revivre en images d’archives. L’événement aurait dépassé 80% de part d’audience, selon le diffuseur national nippon. “Au début, les joueuses étaient surprises que leur histoire soit connue d’un Français“, raconte Julien Faraut. Grâce a lui, les New-Yorkais vont pouvoir la découvrir ou re-découvrir.

Fêter Bastille Day à San Francisco

Le rythme des célébrations de la fête nationale française n’a pas encore retrouvé son niveau habituel à San Francisco, mais vous pourrez néanmoins fêter dignement Bastille Day dans la Baie. Nos adresses.

Organisé par le Comité Officiel, le Bastille Day Festival est annulé pour la deuxième année consécutive. Mais rassurez-vous: en lieu et place, le même Comité officiel organise pour cette édition 2021 la Bastille Week, une semaine entière avec des dizaines de restaurants, commerces, associations dans la Baie. Pour mieux les découvrir, et très souvent bénéficier de remises et offres spéciales, vous êtes invités à participer à la grande chasse au trésor organisée du 11 an 18 juillet. Vous pourrez, à partir du 10 juillet au soir, aller sur l’application  Mapstr pour retrouver tous les businesses et organisations participants. Un concours photo est également organisé: les meilleures photos prises des différents participants de l’opération permettront au vainqueur de gagner un séjour d’une semaine au Club Med, voyage compris, offert par l’agence Calparrio. Plus d’info sur la marche à suivre pour participer au concours photo ici.

C’est un grand classique: depuis 23 ans, la soirée Bardot à Go Go fête le 14 juillet en musique, avec les incontournables de la pop française des années 60: Dutronc, Hardy, Gainsbourg, Polnareff et bien sûr BB! Costumes yéyé et pattes d’eph’ de rigueur. Mercredi 14 juillet, 8pm-2am, Rickshaw Stop, 155 Fell street, San Francisco. Plus d’info.

Les restaurants Left Bank offrent menus spéciaux et musique live pour faire la fête en bleu-blanc-rouge. Dans les 3 restaurants: Menlo Park, San Jose et et Larkspur. Plus d’info ici.

Pour les gourmets et les amateurs de bons vins, on commence dès ce samedi 10 juillet avec une après-midi sur Treasure Island à partir de 1 pm. Venez déguster les vins, manger les grillades et écouter la musique du groupe Bistro Moustache. Tickets et infos ici.