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DataDome, le chasseur de robots malveillants, lève 35 millions de dollars

Il y a les gentils et les méchants « bots », ces robots du Web qui se baladent partout sur Internet. Et la mission de DataDome est d’identifier les robots malveillants en temps réel et de les bloquer pour les empêcher de lancer leurs cyber-attaques. Pour ce faire, la startup française vient de boucler un tour de table de série B de 35 millions de dollars auprès d’Elephant, un fonds de capital-risque américain, suivi par son actionnaire historique, le français Isaï. « Nous étions en contact avec une dizaine de VCs depuis notre première levée de fonds. Nous avons choisi Elephant pour leur double expertise SaaS et e-commerce, qui sont à la fois ce que nous sommes et le secteur que nous visons. Nous avons aussi été impressionnés par la qualité de leur compréhension de notre métier», explique Benjamin Fabre, cofondateur de DataDome.

Aux côtés de son partenaire Fabien Grenier, cet originaire de Marseille en est déjà à la troisième aventure entrepreneuriale. C’est en travaillant sur leur dernière startup, Trendy Buzz, un outil de monitoring du contenu des sites Web, blogs et réseaux sociaux pour la gestion de la e-réputation, que les deux hommes ont eu l’idée de DataDome. « Nous étions surpris que nos robots d’indexation n’étaient jamais bloqué par les sites web. Nous nous sommes demandé quelle part du trafic internet est générée par des bots ». Réponse : la moitié du trafic mondial sur la Toile n’est pas surveillée, ce qui permet aux robots malveillants d’industrialiser leurs opérations de piratage.

Lancé fin 2015, DataDome a rapidement trouvé ses premiers clients en France avec Le Bon Coin, Blablacar ou Fnac-Darty, puis a levé son premier tour de table de 3,5 millions d’euros auprès d’Isaï et une quinzaine de business angels en 2018, notamment pour ouvrir son bureau à New York. Aujourd’hui, le groupe y génère 35 % de ses revenus, et va accélérer. « Les États-Unis vont devenir notre premier marché dans les douze prochains mois ». Il compte de grands noms américains parmi ses clients, comme le New York Times, Foot Locker ou encore AngelList, pour lesquels ses cyber-analystes surveillent en permanence le trafic, partout dans le monde. La jeune pousse, qui emploie une dizaine de personnes à Union Square, compte recruter en force et passer à 30 salariés d’ici un an. Mais aussi muscler son équipe R&D et optimiser son outil d’intelligence artificielle, face à une menace qui évolue en permanence.

Car l’enjeu des bots est complexe : selon le dernier rapport de l’institut Kount à l’automne dernier, 88 % des entreprises digitales et d’e-commerce déclarent qu’il devient difficile pour elles de détecter des bots de plus en plus performants, et 25 % d’entre elles ont perdu plus de 500.000 dollars à cause d’attaques de bots dans les 12 derniers mois. Mais elles considèrent aussi que les « bons » robots, ceux utilisés par Google et autres moteurs de recherche, sont essentiels à leur succès.

Pour accompagner l’essor américain, Benjamin Fabre a pris une décision personnelle importante : avec son COO-CFO, Olivier Trabucato, ils vont déménager à New York. A l’été ou à l’automne prochain au plus tard, en fonction des délais très aléatoires des visas.

Moi Impat : un retour “difficile mais formidable”

Expatriée pendant 15 ans, revenue depuis 15 ans, tel est, résumé, le parcours et le choix de vie de Bénédicte de Saint-Pierre, 67ème invitée de « Moi Impat ».

Et visiblement, pour Bénédicte, l’Espagne n’était pas qu’une question d’horaire. Le retour sur le sol français avec 3 enfants nés là-bas, s’est révélé compliqué. Apprendre les codes de l’école française à ses enfants « espagnols » n’est pas forcément de tout repos mais fait partie de ces nouveaux apprentissages post expatriation. La compensation pouvant venir aussi des nouvelles opportunités professionnelles inattendues.

Et cette impression curieuse que rien n’avait changé alors qu’on avait vécu mille choses de l’autre côté de la frontière. Pour finalement se dire que l’impatriation, c’est aussi fort que l’expatriation.

Listen to “Episode 68: Bénédicte de Saint Pierre” on Spreaker.

Décès de Jacques Brion, figure emblématique de la communauté française à Miami

Les Français de Miami sont en deuil après le décès de Jacques Brion qui s’est éteint ce lundi 5 juillet des suites d’une longue maladie contre laquelle il se battait avec courage, ténacité et optimisme.

« C’est une grande perte. Jacques était bienveillant et extrêmement actif depuis de nombreuses années au sein de la communauté française, nous confie Laurent Gallissot, le consul général de France à Miami. Il était disponible et jouait un rôle fédérateur en favorisant les échanges dans les domaines éducatif, culturel, économique et social comme en témoigne notamment le festival French Weeks qu’il avait créé ».

Père de deux enfants, Jacques Brion était connu et unanimement apprécié des expatriés francophones de Floride où il vivait depuis près d’une trentaine d’années. Promoteur immobilier, il avait été président de la Chambre de Commerce Franco-Américaine (FACC), et avait par ailleurs relancé l’Alliance Française de Miami en 2018. Il venait d’être réélu en mai dernier conseiller des Français de l’étranger, un poste qu’il occupait depuis 2014, année des premières élections consulaires.

« Je siégeais avec Jacques au conseil consulaire depuis mai 2014, où j’avais pu constater sa ténacité ainsi que son grand professionnalisme, souligne Franck Bondrille dans un communiqué. Nous avions en commun notre engagement pour la communauté française de Floride et Jacques était devenu un ami ».

Un hommage lui sera rendu le mercredi 14 juillet lors de la cérémonie organisée dans les jardins de la résidence consulaire.

Ouverture d’un programme de français FLAM à Hoboken

La rentrée s’annonce encore plus française que d’ordinaire à Tessa. L’école internationale de Hoboken (New Jersey) accueillera, dès la rentrée, un nouveau programme de français FLAM (Français langue maternelle) en after-school et en cours du samedi matin.

Ce programme tout beau tout neuf est proposé par PhilaFLAM, une association de parents qui opère déjà des classes de français en Pennsylvanie et à Princeton. Il est né de la rencontre (virtuelle) entre Marine Havel, la présidente de PhilaFLAM et de la fédération des FLAM aux États-Unis, et d’Isabelle Bonneau, la fondatrice de Tessa, lors d’un webinaire sur l’enseignement du français.

Le futur programme de Hoboken s’adresse à des enfants (3-18 ans) qui n’ont pas accès au français à l’école américaine, mais qui ont des parents francophones soucieux de les voir conserver la maîtrise de la langue. “Notre but est de transmettre la culture et la langue francophone de manière à ce que les enfants restent francophones, pas qu’ils le deviennent“, résume Marine Havel. Un positionnement qui lui permet de ne pas rentrer en concurrence avec des écoles bilingues ou multilingues comme Tessa, qui forme des petits bilingues, y compris des anglophones sans parents francophones.

Pendant l’after-school, en semaine, les activités proposées seront axées sur le ludique – “on va faire du théâtre, de la chanson, de la lecture d’histoires, peut-être du foot…” – tandis que les cours du samedi seront plus académiques. L’enseignement sera intégralement en français et permettra à ceux qui le souhaitent de se préparer au DELF (Diplôme d’Etudes en Langue Française) et à d’autres examens en langue française. “On prend le meilleur des deux mondes: la pédagogie nord-américaine très positive, tournée vers le travail en équipe et on l’applique à la langue française“, reprend Marine Havel.

Pour ce premier pas à Hoboken, PhilFLAM espère toucher le “petit village” des familles locales issues de tout le monde francophone, mais cela pourrait prendre du temps car beaucoup ont quitté New York et sa région pendant la pandémie. Marine Havel compte cependant sur leur retour progressif “d’exil” et le bouche-à-oreille pour grossir les rangs des inscrits. “On va découvrir la demande à Hoboken. Mais on ne stresse pas. On sait que les parents ne sont pas encore dans l’optique de la rentrée“.

Investissement locatif en France, location meublée vs. location nue

[Article partenaire] L’investissement locatif est le seul placement qui permet d’utiliser l’effet de levier pour accroître la capacité d’investissement grâce à l’emprunt. C’est un placement largement prisé par les expatriés, compte tenu de sa valeur refuge et de sa rentabilité intéressante. Quel est l’intérêt pour un investisseur expatrié de miser sur une location meublée plutôt qu’une location nue ?

La gestion et l’entretien

Pour une location nue, le bail est généralement de 3 ans, renouvelable par tacite reconduction. Le préavis de départ est de 3 mois. Mais, pour les villes tendues, comme Lyon par exemple, celui-ci est d’un mois.

Le propriétaire ne peut pas récupérer son bien avant l’échéance du contrat. Toutefois, pour certaines raisons valables, comme un retour d’expatriation par exemple, le propriétaire peut récupérer son bien.

En revanche, dans le cadre d’une location meublée, le bail, lui, est généralement de 12 mois avec un préavis d’un mois. La durée des baux dans ce cas peut être modulable.
Les coûts d’entretien doivent être pris en compte, car ils sont plus élevés pour ce type de location. L’équipement et le mobilier doivent être entretenus et renouvelés.

Le risque de vacance locative

La vacance locative est un facteur essentiel à prendre en compte dans investissement locatif, dans le calcul de la rentabilité. Le risque de vacance locative dépend souvent de l’emplacement d’un bien ou encore de la qualité du logement.

De manière générale, le risque de vacance est moins élevé pour une location vide, car la durée de renouvellement du bail est plus longue.

La fiscalité, un facteur crucial de différentiation

L’imposition d’une location nue

Généralement, l’imposition se calcule selon le montant du revenu locatif annuel. Si celui-ci représente moins de 15 000 €, le propriétaire devra opter pour le régime microfoncier. Pour ce dernier, l’assiette imposable est équivalente à 70% des revenus locatifs. Par contre, dans le cas où les revenus locatifs sont supérieurs à 15.000€/an, l’imposition appliquée est le régime réel. Ici les revenus nets fonciers se calculent en soustrayant les charges déductibles réelles aux revenus locatifs.

En plus de l’impôt sur le revenu, il y a aussi les prélèvements sociaux (de 7,5% à 17,2% en fonction du pays d’expatriation).

Par contre, les démarches sont relativement simples pour le microfoncier dans le cadre d’une location vide. Le gros point noir de la location nue est l’impossibilité de déduire l’amortissement du bien.

L’imposition d’une location meublée, fiscalement plus avantageuse pour les expatriés

Deux cas de figure se présentent dans le cas d’une location meublée : le statut bailleur LMP (loueur en meublé professionnel) et le statut LMNP (loueur en meublé non professionnel).

LMNP et LMP

Pour être LMNP, les revenus locatifs doivent soit être inférieurs à 23.000 €/an, soit représenter moins de 50% des revenus du foyer fiscal. Dans le cas du statut LMP, les recettes locatives doivent dépasser le seuil des 23.000 €/an ET représenter plus de la moitié des revenus du foyer fiscal. Auparavant (jusqu’à janvier 2021), il fallait aussi déclarer la location au registre des commerces et des sociétés (RCS). Ce n’est plus le cas aujourd’hui.

Très souvent pour les expatriés, les revenus locatifs constituent les seuls revenus en France. Ainsi, pour rester LMNP, il ne faut pas dépasser le seuil des 23.000 € annuels de bénéfices.

En LMNP, les revenus seront imposables à l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux en cas de bénéfices, au taux de 7,5% à 17,2% en fonction du pays d’expatriation. Par contre, en cas de déficit foncier, il n’y a pas de bénéfices – donc pas d’impôts. Tandis qu’en LMP, ceux-ci seront assujettis à l’impôt sur le revenu et les cotisations sociales dont le taux varie de 35% à 45% avec une cotisation minimum de 1145€ même en cas de déficit foncier. En LMNP comme en LMP, les bailleurs peuvent (et devraient) opter pour le régime réel qui permet de réduire la base imposable des revenus locatifs, notamment grâce à la déduction des charges locatives (taxe foncière, charges de copropriété, intérêts d’emprunt) et de l’amortissement du bien. Quand la base imposable est nulle ou négative, c’est un déficit foncier.

Rendement moyen

De manière générale, le loyer d’un bien meublé est entre 5% et 30% plus élevé que celui d’un bien vide. Cette différence varie selon l’emplacement et la qualité du bien en question.

Quelques conseils pour les expatriés

– Profitez des taux d’intérêts bas pour investir dans l’immobilier et augmentez votre capacité d’investissement avec l’effet de levier.

– Investissez dans l’ancien, car en termes d’emplacement, de coût d’achat et de plus-value potentielle, c’est généralement plus porteur.

– Optez pour la location meublée afin de bénéficier du statut de LMNP. De manière générale, le dispositif Pinel n’est pas intéressant pour les expatriés, car leur revenus principaux proviennent du pays d’expatriation.

– Tournez-vous vers des grandes métropoles comme Paris, Bordeaux, Lyon ou Marseille car la demande y est très présente. Cela réduit fortement le risque de vacance locative.

– Proposez du mobilier ainsi qu’un logement de qualité à vos locataires. Les appartements bien présentés et entretenus sont plus demandés (potentiel de générer un loyer plus élevé), et moins coûteux sur le long terme.

– Si vous en avez la possibilité, investissez dans une colocation. Cette forme de location permet de réduire encore plus la vacance locative, de générer un loyer plus important et de gérer le bien plus facilement car souvent ce sont les locataires qui trouvent eux-mêmes leurs colocataires.

Vous avez un projet immobilier et vous ne pouvez pas vous déplacer facilement en France ? Contactez My expat, le seul service de recherche d’investissements locatifs entièrement dédié aux expatriés.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Évadez-vous sur les plages texanes !

Avec plus de 370 miles de côtes le long des eaux turquoise et émeraude du golfe du Mexique, le Texas abrite de nombreuses plages qui se distinguent par leur goût authentique de la vie locale. Pêche, promenade à cheval, kayaks, voici les meilleurs endroits pour nager et bronzer en toute quiétude dans le Lone Star State. Que vous soyez empêchés de rentrer en France cet été, ou ayez choisi de rester au Texas, cette sélection est pour vous.

Crystal Beach

Accessible en ferry par la péninsule de Bolivar, cette étendue de sable est la plus isolée des plages du Texas. Elle offre le plaisir de camper gratuitement la nuit, autour de barbecues et feux de joie à la belle étoile. Les visiteurs sont autorisés à conduire leurs voitures et leurs camions directement sur le sable moyennant des frais de 10 $ par véhicule. On y pratique la pêche, la chasse aux coquillages et aux bernard-l’ermite ainsi que l’observation des oiseaux (plus de 100 espèces migratrices affluent chaque année). Surtout ne manquez pas de découvrir le toboggan aquatique local Fun Spot et le phare de Bolivar Point, datant de 1872 et qui a survécu à plusieurs ouragans.

North Beach

C’est l’une des plus belles plages de l’État qui s’étend sur plus de 2,4 kilomètres de long au pied de Corpus Christi, la deuxième plus grande métropole (derrière San Antonio) dans le sud du Texas. Les eaux sont translucides et les sports de glisses sont rois. Située en face du Harbor Bridge, elle donne aussi accès à deux des plus grandes attractions du pays. Le plus célèbre est sans aucun doute l’USS Lexington, porte-avions de la Seconde Guerre mondiale devenu musée naval. Une promenade pavée mène également directement à l’Aquarium d’État du Texas qui comprend un théâtre 4D, un bassin de 1,5 millions de litres  d’eau pour les requins et une exposition sur la jungle abritant la flore et la faune indigènes du Yucatán, comme les flamants roses et les paresseux à 2 doigts.

Port Aransas

C’est une des destinations les plus populaires pour les familles. Le rivage sablonneux long de 29 kilomètres offre une vie balnéaire complète et des festivals toute l’année. Le plus couru est sans aucun doute, le Texas SandFest, un weekend de compétition de sculpture sur sable. Barbecues, promenades à cheval, festivals de musique sont les grands rendez-vous de l’été.

Surfside Beach

Fidèle à son nom, les vagues les plus fortes se produisent ici pendant les mois de la saison des ouragans, faisant de  cette plages, l’un des meilleur spot de surf de l’État. Longue de plus de 6 kilomètres, elle possède le sable et l’eau les plus propres et les plus clairs du Texas. Les eaux profondes de cette plage créent de superbes conditions pour les amoureux de kayak et de planche à voile. De plus elle offre une jetée pour la pêche aux crabes et une pataugeoire avec 10 jeux d’eau pour les enfants.

High Island

Située dans le prolongement de la Péninsule Bolivar, cette plage doit son nom au grand dôme de sel de 12 mètres de haut, le plus haut point en altitude de tous les points de la côte du golfe. C’est sans aucun doute la plus sauvage des plages du Texas. Bordée par de vastes étendues boisées, refuge des oiseaux migrateurs, High Island attire aussi les promenades à cheval. C’est aussi un paradis pour les pêcheurs. Les barbecues texans et le camping en font un endroit idéal.

 

La “petite soeur” de la Statue de la Liberté arrive à bon port

Le gouverneur du New Jersey Phil Murphy, l’ambassadeur de France aux États-Unis Philippe Étienne et d’autres dignitaires sur leur 31… Il y a du beau monde ce mercredi 30 juin, sur les docks du Port de New York-New Jersey à Elizabeth (New Jersey), pour accueillir la “petite soeur” de la Statue de la Liberté, une réplique de trois mètres de haut de la fameuse statue d’Auguste Bartholdi.

Debout derrière un pupitre flanqué des drapeaux français et américain dans un coin de ce port immense couvert de montagnes de conteneurs multicolores, Edward Fox ne perd pas son temps devant son public qui se liquéfie sous le soleil de plomb. Ce responsable des douanes américaines signe devant les caméras l’autorisation nécessaire au déchargement de la statue fraîchement arrivée et lance “Vive la France !” avant de serrer la main de l’ambassadeur.

Dans la foulée, une grue de 74 mètres en arrière-plan se saisit d’un des conteneurs empilés tel des legos sur le CMA CGM Nerval, le navire de la compagnie française CMA CGM qui a transporté la petite statue. C’est dans ce conteneur, estampillé du visage de la statue, que la “petite soeur” a fait le voyage transatlantique de neuf jours en partance du Havre, comme son aînée 136 ans plus tôt. Le comité d’accueil ne la verra pas: posé sur un camion, le conteneur est aussitôt acheminé sans être ouvert vers un entrepôt où il passera la nuit. “La traversée s’est très bien passée. On est heureux de la voir arriver en temps et en heure“, se félicite Laurent Olmeta, vice-président exécutif de la CMA CGM America qui a fait le voyage du siège en Virginie pour l’occasion.

5 jours sur Ellis Island

Contrairement à la Statue de la Liberté (la grande), qui a dû être assemblée à New York pendant plus d’un an à partir de 1885, la notice d’utilisation de sa petite soeur est beaucoup plus simple. Elle sera installée jeudi 1er juillet au matin sur une zone d’Ellis Island d’où elle et son illustre aînée, dressée sur l’île voisine de Liberty Island, seront visibles du public. (Les deux îles sont accessibles en ferry).

La petite Lady liberty et, en arrière-plan, sa grande soeur. Photo: Charles Guerin/ABACAPRESS.COM

Elle restera jusqu’au 6 juillet -pendant Independence Day donc – sur cette île de transit pour les immigrés arrivant par bateau à New York pendant la première moitié du XXème siècle, avant de gagner la résidence de l’ambassadeur de France à Washington à temps pour le 14-Juillet.

Le Conservatoire national des arts et métiers (CNAM), dont le musée abritait la réplique depuis 2011, lui en a fait le prêt pour une durée de dix ans au moins. “C’est très émouvant de la voir arriver, surtout quand on voit la taille de l’opération. Cette notion de liberté et d’amitié entre les peuples français et américains a encore une résonance très forte aujourd’hui“, souligne l’ambassadeur Philippe Étienne, qui a initié le projet en juillet 2019 lors d’une discussion informelle avec l’administrateur général du CNAM Olivier Faron.

Pour faire venir cette statue de près de 450 kilos, fondue en France à partir du modèle original en plâtre de Bartholdi datant de 1878, la CMA CGM et sa filiale spécialisée dans la logistique, CEVA Logistics, n’ont rien laissé au hasard. Déboulonnée le 7 juin lors d’une cérémonie au CNAM, elle a été placée et immobilisée dans un caisson transparent ( plexiglass), lui-même placé dans un conteneur équipé de capteurs. “Au total, conclut Laurent Olmeta, quarante personnes du groupe entre la France et les États-Unis ont été impliquées à tous les niveaux de la chaîne pour s’assurer que cette pièce d’art unique soit protégée”.

Sénatoriale: Yan Chantrel déclare sa candidature à gauche

Elus il y a un mois, les conseillers et délégués des Français de l’étranger vont être très sollicités cet été: ces quelque 510 grands électeurs désigneront fin septembre 6 des 12 sénateurs des Français de l’étranger. A gauche comme à droite, les grandes manoeuvres sont lancées pour la constitution des listes. Parmi les premiers à tirer publiquement, Yan Chantrel, élu consulaire à Montréal et membre de l’Assemblée des Français de l’étranger, qui fut candidat socialiste de la circonscription Amérique du nord lors de l’élection législative de 2017.

Ségolène Royal en ligne de mire

Revendiquant le soutien d’élus de l’AFE et de conseillers des Français de l’étranger de gauche et écologistes, Yan Chantrel confie à French Morning que ces élus veulent “rejeter tout parachutage et candidatures hors-sol”. Et de citer Ségolène Royal qui a depuis plusieurs mois fait part de sa volonté de se présenter et tente d’obtenir le soutien du parti socialiste. “Notre candidature vient au contraire du terrain”, insiste Yan Chantrel qui met notamment en avant la nette victoire de sa liste lors des élections consulaires de mai dernier comme témoignage de son travail de terrain. “La pandémie a montré que les droits des Français de l’étranger pouvaient être remis en cause ou fragilisés, comme on l’a vu avec la fermeture des frontières aux Français vivant hors d’Europe (mesure censurée par le Conseil d’Etat),  ou encore la remise en cause de la carte vitale pour beaucoup de retraités non résidents”, explique-t-il.

Le militant socialiste demande l’investiture du Parti socialiste mais il entend constituer une liste d’union de la gauche et des écologistes. L’arithmétique plaide en ce sens: les écologistes ont fait une percée lors de la consulaire, mais ils ont trop peu de grands électeurs pour espérer l’emporter en faisant cavalier seul. Il en est de même de la France insoumise. « Au niveau mondial, les élections consulaires ont été marquées par le succès de la gauche et des écologistes, dit Yan Chantrel, l’union est le meilleur moyen de peser au Sénat ». A ce titre, la liste qu’il a constituée est pour l’heure “préalable”, laissant la porte ouverte aux négociations avec les partis mais, avertit-il, si un ou une parachuté devait être choisi, il maintiendrait sa liste « jusqu’au bout ».

Afflux de candidats

Reste que cette déclaration de candidature arrive sur un terrain déjà bien occupé. Outre Ségolène Royal, plusieurs noms circulent du côté du Parti socialiste, notamment celui de Laure Pallez, récemment élue conseillère des Français de l’étranger à Miami, ou encore Cécilia Gondard, conseillère consulaire en Belgique et secrétaire nationale du Parti socialiste. Côté Europe Ecologie, si l’ancienne magistrate et députée européenne Eva Joly a renoncé après avoir tenté en vain d’obtenir l’investiture, le parti vert a choisi en tête de liste Mélanie Vogel, collaboratrice au Parlement européen.

Candidats à la candidature et partis politiques ont encore deux mois pour négocier et trancher, le dépôt des candidatures étant possible jusqu’à début septembre.

Vins français : les importateurs face au capharnaüm de la règle des “trois tiers”

Importer du vin français aux Etats-Unis n’a rien de révolutionnaire, l’hexagone a été en 2019 le premier fournisseur de vin en valeur de l’oncle Sam et le deuxième en volume. Mais que l’importateur le vende aux consommateurs le devient, en cela que la pratique déroge à la règle des “trois tiers” (Three-Tier System). Héritées de la Prohibition, ces lois imposent une séparation supposément hermétique entre producteurs (ou importateurs pour les vins et spiritueux étrangers), distributeurs et détaillants. Aussi désuet parait-il, ce système persiste.

Or, “tous les yeux sont rivés vers la vente directe au consommateur dans le milieu du vin”, et d’autant plus depuis la pandémie de Covid-19, affirme Albert Dahan, importateur à New York.

L’exception californienne

Sur la Côte ouest, ce mirage devient réalité. Depuis quelques années, de plus en plus d’importateurs français y font de la vente en ligne directe, comme Xavier Simon qui propose des vins régionaux aux consommateurs californiens depuis quelques mois avec Simon Wine Selection. “La Californie est l’un des rares Etats à permettre à la même personne physique de posséder les trois licences (importateur, distributeur et détaillant). La seule subtilité est que la vente est uniquement en ligne, nous n’avons pas l’autorisation d’ouvrir un magasin”, explique Xavier Simon.

Au sein de chaque Etat, le Alcoholic Beverage Control a la liberté d’appliquer des flexibilités au système des trois tiers, explique Manilay Saito, experte pour Business France. “En permettant de cumuler les licences, la Californie permet d’avoir des prix plus compétitifs en termes de vins”, confirme-t-elle. D’autres Etats considérés également comme des “open states” offrent aussi des législations souples. A Washington DC, un détaillant peut ainsi importer par lui-même. A l’inverse, la Pennsylvanie a le monopole de la distribution et de la vente au détail dans des magasins d’Etat. “Aux Etats-Unis, on recense 17 Etats où les vins ne sont pas vendus librement”, précise l’experte.

Dans ce paysage éclectique, la Californie apparaît comme “le “far west” pour la distribution et la commercialisation du vin”, appuie Grégory Castells, à la tête de Martine’s Wines (spécialisé dans les vins français) depuis 2012. Des particularités selon les Etats que l’importateur explique : “Chaque Etat avait sa famille en charge des alcools, comme une mafia, qui a fait ses propres lois.”

Malgré une réglementation avantageuse en Californie, la vente en ligne est cantonnée aux frontières de l’Etat. Pour pouvoir distribuer ses vins français ailleurs, il faut alors réaliser une demande de licence. Mais pas seulement. Frederick Boelen, qui a choisi d’installer La Cave pour la législation et les infrastructures à Napa, vend dans quatorze Etats “en passant par une organisation tierce”.

Des systèmes parallèles mis en place

Dans les autres Etats, qui disposent d’une législation moins arrangeante, la règle des trois tiers est parfois contournée, sans tomber dans l’illégalité. Eddy Le Garrec, à la tête d’Empire State of Wine à New York, détaillant, a cherché un moyen de couper les marges des distributeurs pour pouvoir proposer des prix attractifs à ses clients. Dans l’impossibilité d’obtenir les trois licences dans cet Etat de l’Est du pays, il a choisi de faire appel à trois compagnies de logistique pour s’occuper de l’importation des vins. Eddy Le Garrec gère, lui, la commande des caisses auprès des petits producteurs français. “La compagnie de logistique paie le vin aux producteurs, je les rembourse et ainsi on respecte la loi, comme je n’ai aucune facture de France”, détaille-t-il. Et l’Etat de New York dispose d’un autre avantage, celui de pouvoir envoyer du vin dans d’autres Etats. Son alternative comporte tout de même un défaut : il lui est impossible de renouveler son stock en urgence.

Beaucoup d’importateurs ont choisi de suivre cet exemple pour vendre des vins en ligne, rappelle l’experte de Business France. Mais Eddy le Garrec se targue d’être, pour l’instant, le seul à disposer d’un magasin sur rue (à Manhattan).

D’autres importateurs ont choisi de respecter la loi à la lettre, profitant des légers avantages des “open states”. Maison Marcel, importateur de sa propre marque, vend ainsi son vin aux distributeurs, “excepté dans quatre Etats où ils vendent directement aux détaillants et consommateurs que sont New York, le New Jersey, la Californie et la Floride” où Albert Dahan dispose d’une licence de distribution. “Vendre en direct serait plus avantageux, mais le système est fait de telle sorte que ce n’est pas gérable.” Il n’est pas exclu du boom de la vente en ligne, la proposant (mais pas directe) dans 42 Etats. Elle est alors assurée par l’intermédiaire des boutiques qu’il fournit. “Nous n’encaissons donc pas la marge totale”, déplore-t-il.

Un choix également plébiscité par Jean-François Bonneté, importateur installé au Texas et distributeur dans les mêmes quatre Etats de la marque Libération de Paris. Pour lui, la vente en ligne (en passant par le distributeur et le détaillant) permet de se faire connaître à l’échelle nationale. “Mais cela reste particulièrement coûteux en terme de marketing.” L’entrepreneur texan ajoute que le système est d’autant plus compliqué pour les spiritueux qu’il importe avec un système des “four tiers”, où le restaurant doit acheter l’alcool au détaillant, et non directement au distributeur. Pourquoi choisir d’importer dans des Etats tels que le Texas ou New York, avec une législation plus stricte ? Les taxes moins importantes et le coût de la vie sont la réponse avancée par Jean-François Bonneté, quand la taille du marché new-yorkais est souvent revendiquée.

D’autres alternatives au système existent, mais restent officieuses (et illégales). Ainsi, certains professionnels importent du vin au milieu de bouteilles d’huile d’olive pour éviter la règle des trois tiers.

“Plus facile de vendre un flingue aux Etats-Unis qu’une bouteille de vin”

Si les importateurs cherchent autant à contourner le système pour vendre en ligne au consommateur, que ce soit directement ou par un intermédiaire, c’est que l’année 2020 a été particulièrement difficile. Ils ont vu une importante partie de leurs ventes s’effondrer durant la pandémie, les restaurants et les cavistes restant fermés pendant plusieurs mois. Martine’s Wines a ainsi profité de la crise sanitaire pour “officialiser” la vente aux particuliers, au travers de deux entreprises : Casemade et High Definition Wine Merchant, un club privé sur invitation. Un phénomène général qu’a observé par Manilay Saito : “les importateurs ont concentré leurs ressources sur la vente et le développement des clubs en ligne.” Une stratégie payante : Empire State of New York, qui a développé une application pour le pick-up et acheté un van pour les livraisons, a doublé ses ventes en ligne en 2020, à l’instar de Frederick Boelen qui a multiplié les dégustations en ligne pour se faire connaître, quand Maison Marcel a connu une hausse de 4.000%.

Pour augmenter leurs profits, un grand nombre d’entre eux rêvent d’un système allégé et d’obtenir une part plus grande du gâteau en se délestant d’intermédiaires. Mais le système des “Three-tier” n’est pas voué à évoluer de l’avis des professionnels. Ils s’accordent à dire que les plus grandes sociétés de distribution (telles que Southern Glazer’s Wine & Spirits ou RNDC) agissent comme un lobby pour conserver leur part du marché. “Les distributeurs avec une position de monopole ont des relations historiques avec les autorités”, commente Albert Dahan qui y voit “le spectre du puritanisme américain”.

“Leurs marges (aux distributeurs) sont énormes. Si le système des trois tiers disparaissait, tout le monde achèterait aux importateurs”, appuie Eddy Le Garrec. Les importateurs français ne sont pas les seuls à déplorer le système. Libdib, un distributeur uniquement en ligne, passe directement commande auprès des producteurs, court-circuitant l’importateur. Une manière de “perturber” le système, appuie Manilay Saito.

Malgré les tentatives de faire évoluer le système, “une loi fédérale ne passera jamais”, argue Grégory Castells, qui ajoute : “il est plus facile de vendre un flingue aux Etats-Unis qu’une bouteille de vin.”

Mais tous les importateurs ne sont pas vent debout face au système hérité de la Prohibition. Jean-François Bonneté estime qu’il est “bénéfique pour les produits du terroir et artisanaux”, permettant “à certaines marques peu connues d’avoir accès à la distribution”. “Le système américain permet d’avoir une diversité de produits, tout en protégeant les acteurs petits et moyens.”

5 nouveaux endroits pour siroter un verre à Miami

Ces derniers mois, malgré la pandémie de Covid-19, la ville de Miami et ses alentours ont vu l’ouverture de nombreux établissements où vous aurez de belles occasions de trinquer. Voici notre sélection d’adresses incontournables.

Strawberry Moon

Après avoir prouvé qu’il n’y avait qu’un pas de la musique à la gastronomie en ouvrant Swan and Bar Bevy, son premier restaurant implanté depuis plus de deux ans dans le quartier de Design District, Pharrell Williams espère cette fois-ci se faire une place dans le monde de l’hôtellerie. Le chanteur américain s’est associé à David Grutman, qui dirige plusieurs restaurants et boîtes de nuits dans la région, afin de concevoir The Goodtime Hotel, un hôtel raffiné niché dans le quartier animé de South Beach. Sophistiquée sans être intimidante, la terrasse rose bonbon du restaurant aux influences méditerranéennes Strawberry Moon, perchée au troisième étage du bâtiment, nous donne envie d’y passer des heures à refaire le monde entre amis, tout en profitant d’une agréable vue sur le quartier. Vous aurez de quoi être « Happy », comme dans son tube planétaire. 601 Washington Ave, Miami Beach – (786) 687-0234 – Infos et réservation ici

Cerveceria La Tropical

Paradis des amateurs d’India Pale Ale et autres bières artisanales, Cerveceria La Tropical est l’une des dernières brasseries nées dans le quartier de Wynwood. Inauguré en février dernier, l’établissement est géré par Manny Portuondo qui a souhaité rendre hommage à sa famille qui avait ouvert il y a plus d’un siècle une brasserie éponyme à La Havane à Cuba. Vous apprécierez sans conteste de vous installer au débotté dans ce cadre lumineux, entre des murs ornés d’une fresque de l’artiste Ernesto Maranje. L’enseigne se mobilise par ailleurs pour mettre en lumière la scène musicale locale en organisant régulièrement des concerts. 42 NE 25th St, Miami – (305) 741-6991 – Infos et réservation ici

Red Rooster

Petit frère du restaurant iconique implanté à Harlem sur Manhattan, le Red Rooster a pris ses quartiers à Overtown, surnommé le « Harlem du Sud ». Ouvert en décembre dernier en face du Historic Lyric Theater, une mythique salle de spectacle où plusieurs grands noms de la chanson comme James Brown, Ray Charles, Aretha Franklin et Ella Fitzgerald se sont illustrés, cet établissement dispose d’un patio ombragé où vous pourrez tranquillement siroter un cocktail. Vous aurez également largement de quoi vous sustenter. 920 NW 2nd Ave, Miami – (305) 640-9880 – Infos et réservation ici

Oasis

Ayant ouvert ses portes en mai dernier dans le quartier de Wynwood, Oasis porte bien son nom. La cour boisée de ce nouveau food hall en plein air, à l’ambiance jeune et décontractée, est idéale pour une belle soirée. Une demi-douzaine de stands ont pris place dans cet espace luxuriant qui accueille également un bar où vous pourrez relâcher la pression ou au contraire la saisir, avec modération. Le soir venu, vous pourrez brûler les calories ingurgitées en vous déhanchant sur la musique d’un DJ local. 2335 N Miami Ave, Miami – Infos et réservation ici

HeartLand

HeartLand est un restaurant entièrement en extérieur, niché en plein coeur de Magic City, un quartier émergent situé aux portes de Little Haiti. Doté de plusieurs dizaines de tables en bois soigneusement espacées sous de majestueux arbres centenaires, le tout illuminé par des guirlandes lumineuses, ce nouvel espace adopte un style « guinguette » plus proche de la Nouvelle-Orléans que de Miami Beach. Ouvert par le Français Benjamin Faure, l’établissement propose régulièrement des concerts en plein air sous les étoiles. 382 NE 61st St, Miami – (786) 376-7742 – Infos et réservation ici

French Expat le Podcast – Camille (Congo) : Décider de continuer seule

French Expat le Podcast vous emmène aujourd’hui en Afrique Centrale. C’est au Congo qu’Anne-Fleur Andrle a suivi son invitée du jour, Camille. Situé de chaque côté de l’équateur, le Congo est un pays riche en forêts tropicales, fleuves et paysages sublimes.
? Habillage sonore/mix : Alice Krief (Les Belles Fréquences https://www.lesbellesfrequences.com/)
Si rien ne prédestinait à priori Camille à partir au Congo, son premier stage à Boma lui laisse un goût d’inachevé lorsqu’elle doit rentrer précipitamment suite à une forte instabilité politique dans le pays. Elle rentre en Europe et y termine ses études. Mais quelques temps après, de manière à nouveau tout à fait inattendue, elle se retrouve face à une opportunité de retourner y vivre. Cette fois, ce sera dans la capitale du pays : Kinshasa.
Partie une première fois seule, puis une seconde fois en couple, Camille revient sur son amour du Congo et sur ses découvertes multiples. Elle nous parle des difficultés qu’elle a éprouvées à soutenir un conjoint suiveur qui ne trouvait pas sa place et des challenges auxquels fait face un couple pourtant à priori fort en expatriation. Avant de lancer l’épisode, toute l’équipe adresse son soutien aux habitants de Boma qui vivent une situation très compliquée.
Je vous laisse en compagnie de Camille, next stop : Kinshasa!
Pour retrouver Camille sur Instagram, c’est par ici : @camulleuh
Durant les trois dernières minutes de chaque épisode nous demandons à nos invités de livrer les trois coups de cœur immanquables de leur ville d’expatriation. Ces favoris peuvent être des restaurants, des visites, des expériences, des plats… Bref, ils sont complètement authentiques et vous permettent de découvrir la destination de chaque épisode tel un local.
Ainsi, retrouvez-les telles quelles sur notre compte Mapstr et pour les plus curieux d’entre vous, les voici ci-dessous avec quelques explications.
Kinshasa – Photo par Camille©

3 choses à absolument faire et visiter lorsque vous êtes à Kinshasa au Congo :

  1. D’abord, si vous souhaitez découvrir le Kinshasa de Camille, il faudra vous rendre au bar Bonishka. C’est son QG, l’endroit qu’elle aime fréquenter pour retrouver ses amis et son gérant, Ali. Pour vous y rendre, Camille vous conseille de d’abord trouver La Datcha un bar/restaurant très connu des expatriés. Le petit bar préféré est situé juste à côté, sur l’Avenue du Livre.
  2. Puis, pour vivre une expérience unique à la fois culinaire et musicale, Camille a le lieu parfait : dans le quartier de Matongé, passez une soirée à La Crèche. Ce bar/terrasse/restaurant se trouve sur le toit d’un immeuble. C’est notamment le quartier où tous les grands de la rumba congolaise ont joué avant de se faire connaître (Papa Wemba, Zaïco, Koffi Olomidé). Pendant que vous vous laissez bercer par la rumba du Congo, commandez un plat typique : de la viande de chèvre (Ntaba) accompagnée de bananes plantains ou de kwanga (Chikwange). Pour compléter l’expérience, buvez une petite bière (une Tembo ou une Nkoy). De quoi vous faire une soirée hyper typique et locale.
  3. Enfin, si vous souhaitez vous éloigner un peu du chaos de la ville et surtout éviter les 2h30 de voiture pour sortir de Kinshasa, sortez prendre l’air au Centre Hippique de Kinshasa. Pour 5$ vous pourrez passer la journée dans les arbres, dans une très grande forêt où vous n’entendrez pas les bruits de la ville. Attention toutefois à bien prendre un anti-moustique car les piqures ne se font pas rare et les moustiques peuvent être porteurs de maladies.
Et vous, quelles sont vos conseils pour découvrir Kinshasa et plus largement la République Démocratique du Congo comme un local ? N’hésitez pas à les partager avec nous en commentaire ci-dessous.
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Aircall, la nouvelle licorne française de la téléphonie, lève 120 millions de dollars

L’histoire d’une licorne de la French Tech n’est pas forcément celle d’une idée révolutionnaire conçue par des Millenials, suivie d’une croissance fulgurante. Olivier Pailhes, le fondateur d’Aircall, basé à New York, a mis du temps à trouver le bon produit et business model, mais les efforts ont payé : la semaine dernière, le groupe de services de téléphonie via le cloud a annoncé une levée de fonds de série D de 120 millions de dollars auprès de Goldman Sachs et de ses actionnaires historiques, qui le valorise à 1,1 milliard de dollars. Et devient de ce fait la 16ème licorne hexagonale.

Une belle reconnaissance du chemin accompli pour Olivier Pailhes, qui s’est lancé dans l’entrepreneuriat à 36 ans après avoir dirigé des usines d’acier chez ArcelorMittal. Après avoir reconnecté avec un ancien collègue du Boston Consulting Group où il a démarré sa carrière, il commence chez eFounders, un studio de lancement de startups, à à réfléchir un nouveau produit innovant dans la téléphonie. « Nous voulions créer un produit simple, comme Gmail pour le téléphone », raconte-t-il. Mais le CTO ne reste pas et à court d’argent, il part dans la Silicon Valley trouver quelques investisseurs, et revient pour finir un premier tour de table. « Cela a été le moment fondateur d’Aircall. Nous avons décidé de nous lancer et nous sommes partis quatre mois en immersion à San Francisco ». La société trouve ses premiers clients aux États-Unis, mais contrairement au mythe, ce n’est pas l’eldorado du financement pour toutes les startups. Faute de trouver de nouveaux investisseurs, les quatre cofondateurs rentrent en France et trouvent le fonds britannique Balderton comme premier actionnaire de référence, début 2016.

Aircall se développe et lève de nouveaux tours de table, en 2018 puis en avril 2020, en plein éclatement de la pandémie. « Nous avons décidé de closer très rapidement, quitte à accepter une baisse de valorisation. L’important était d’avoir de l’argent pour continuer à accélérer ». Cela frustre aussi les investisseurs arrivés trop tard, qui sollicitent l’entrepreneur dès ce début d’année. « Nous n’avions pas prévu de lever maintenant, mais le marché était très chaud et on a décidé d’en profiter ». Car si Aircall a comme beaucoup perdu ses clients du secteur des voyages pendant la pandémie (ils représentaient 10 % de ses revenus), il a aussi profité à plein de l’essor de l’e-commerce, et de la digitalisation des PME et entreprises plus traditionnelles, par exemple dans la plomberie, climatisation etc. De nouveaux clients qu’il n’attendait pas. « On s’est rendus compte que notre marché était encore plus large qu’anticipé ». Résultat, la startup enregistre 70 % de croissance en 2020, et génère 35 % de son chiffre d’affaires aux Etats-Unis.

Elle compte s’appuyer sur cet argent frais pour recruter en masse, 260 personnes sur un total de 460 employés à l’heure actuelle. Beaucoup de profils ingénieurs, afin d’intégrer son outil dans les applications existantes (il s’intègre aujourd’hui dans une centaine d’entre elles : Salesforce, Slack etc) mais aussi de proposer de nouveaux produits comme les alertes textes, les vidéos ou les recherches vocales. « Nous sommes un produit de productivité pour nos clients ». Il envisage en outre de se lancer dans des acquisitions de services complémentaires au sien. Aircall a les moyens de ses ambitions, et vise 80 % de croissance cette année, et 300 millions de dollars de revenus d’ici à fin 2024. L’étape suivante sera celle de l’IPO au Nasdaq. Le fondateur est déjà sollicité très régulièrement, mais temporise. « Nous serons prêts d’ici 18 à 24 mois, on ne veut pas précipiter les choses ». Bonne nouvelle, il est maintenant entouré par la banque américaine de référence sur les introductions en Bourse, Goldman Sachs.