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« F*** me, I’m French ! » : Paul Taylor en tournée aux États-Unis et au Canada

Il se moque de nous, les Français, depuis des années… Et on en redemande ! Le plus Frenchy des humoristes anglais, Paul Taylor, 38 ans, débarque en Amérique du Nord pour une tournée exceptionnelle avec son nouveau spectacle « F*** Me, I’m French ! », un show dans lequel il dissèque avec son mordant habituel les absurdités du quotidien en tant qu’Anglais installé en France.

Paul Taylor sillonnera les États-Unis et le Canada pendant les mois de juin et de juillet prochains. Vous pourrez le retrouver les :

  • mercredi 18 juin à la House of Blues de Orlando (billets ici),
  • samedi 21 juin à Emo’s à Austin (billets ici),
  • dimanche 22 juin à Punch Line à Houston (billets ici),
  • mardi 24 juin à la House of Blues à Chicago (billets ici),
  • mercredi 25 juin à Mtlelus à Montréal (billets ici),
  • vendredi 27 juin au Filmore Silver Spring, en banlieue de Washington DC (billets ici),
  • samedi 28 juin au Gramercy Theatre à New York (billets ici),
  • dimanche 29 juin à Punch Line à Philadelphie (billets ici),
  • jeudi 3 juillet à The Opera House de Toronto (billets ici),
  • vendredi 4 juillet au Algonquin Commons Theatre à Ottawa (billets ici),
  • mercredi 9 juillet au Punch Line Comedy Club de Sacramento (billets ici),
  • jeudi 10 juillet au Cobb’s Comedy Club à San Francisco (billets ici),
  • samedi 12 juillet au Regent Theater de Los Angeles (billets ici),
  • mercredi 16 juillet au Hollywood Theatre de Vancouver (billets ici),
  • jeudi 17 juillet au Neptune Theatre à Seattle (billets ici)
  • pour enfin terminer son tour Nord Américain au cœur des Rocheuses du Colorado le samedi 19 juillet au Summit à Denver (billets ici).

Autant dire que l’année 2025 s’annonce internationale pour l’humoriste britannique, puisqu’en plus de sa tournée nord-américaine, il se produit actuellement au Royaume-Uni et en Irlande et devrait enchaîner au printemps avec l’Australie et la Nouvelle-Zélande.

Installé en France depuis 2009, Paul Taylor a su conquérir le cœur du public francophone grâce à son talent unique pour dépeindre avec précision et humour les quiproquos linguistiques et culturels au quotidien. Son premier spectacle, «⁠⁠⁠ #Franglais », a connu un succès fulgurant en 2016, suivi de spectacles intitulés « So British (ou presque) » et de « Bisoubye ». Découvert par la chaîne Canal+, il avait explosé le petit écran grâce à son émission « WTF France ». Aujourd’hui, ses vidéos cumulent des centaines de millions de vues, et il est suivi par plus de 1,5 million de fans sur YouTube, Instagram, TikTok et Facebook.

Son nouveau spectacle, « F*** Me, I’m French ! », est entièrement en anglais. Paul Taylor y partage son parcours d’expatrié britannique en France. Entre anecdotes croustillantes et réflexions bien senties, cette tournée nord-américaine s’annonce comme un rendez-vous incontournable pour tous les amateurs d’humour bilingue et décalé. Vous voulez venir avec vos enfants ? Attention, le spectacle est interdit aux moins de 16 ans dans certaines villes.

Couples franco-américains : ils confient pourquoi ça marche… ou ça casse

Le sujet est plus touchy qu’il n’y paraît. Sur le groupe Facebook des « Frenchy à New York », le témoignage d’un Français, dépité par l’échec de ses relations amoureuses avec des Américaines, a récemment libéré la parole, suscitant des dizaines de commentaires. Car, si chaque histoire est unique, dans les couples franco-américains, avoir le cœur qui bat à l’unisson n’a rien d’évident. Argent, travail, religion, politique, relations hommes-femmes… sont autant de fossés culturels potentiellement explosifs. Si ces écueils ont raison de certaines idylles, d’autres couples apprennent à naviguer avec harmonie entre leurs deux continents. La Saint-Valentin est l’occasion de percer les secrets des couples franco-américains.

Vivre dans le pays de l’autre

Il y a 5 ans, Coralie, Belge de 36 ans, a eu un coup de cœur pour Spencer, un militaire américain déployé dans le Plat Pays. Ils tissent aujourd’hui leur cocon à Atlanta, avec leur bébé de bientôt un an. « Je suis devenue une trad wife ! » s’amuse cette ancienne avocate. Après leur rencontre, la jeune femme a su assez vite que cet Américain de 34 ans « adorable, fiable, gentil, intelligent », était l’homme de sa vie. Lui, plus «⁠⁠⁠ old school », a pris davantage son temps. « Ce n’est qu’au bout d’un an qu’il m’a dit : “Mais oui, je t’aime” se souvient-elle. Jusque-là, il ne me semblait pas parfaitement engagé. En revanche, une fois que les présentations à ses parents ont été faites, le mariage a été une évidence pour lui, et tout s’est enchaîné très rapidement. » 

Comme l’a décortiqué avec humour la Française Isabelle Driel dans cet ouvrage chroniqué par French Morning, l’amour à l’américaine, avec ses étapes très codifiées du « dating », du « talk », et de « l’officialisation », peut dérouter les Européens, plus spontanés. Une fois franchi le labyrinthe du dating à l’américaine, reste à apprivoiser, au fil des mois et des années, tout ce qu’il y a de français ou d’américain chez l’autre. S’adapter est encore plus vrai pour celui ou celle qui rejoint sa moitié dans son pays natal.

Coralie a eu « un vrai choc » en quittant sa campagne belge pour débarquer dans le centre-ville d’Atlanta. « J’ai eu l’impression de redevenir une petite fille qui ne savait rien faire, dit-elle. Il a fallu beaucoup de volonté pour rétablir un équilibre entre nous. » Leur ciment ? « L’amour ! » répond-t-elle sans hésiter. Et surtout, avoir « un objectif commun ». « Nous voulons faire notre petit nid, créer notre famille et vivre nos rêves, affirme la Belge. Quand j’ai le blues du pays, j’essaie de me rappeler de l’époque où je rêvais de vivre avec lui. Je sais pourquoi je le fais. C’est ça qui nous permet de surmonter les étapes et les épreuves. »

Des différences culturelles surmontables…

Car les points de friction ne manquent pas dans les couples Franco-Américains. À commencer par la manière de gérer l’argent, affirme Charlie, une Française de 37 ans, qui vit dans l’État de New York avec son mari, un Américain, et leurs deux enfants : « Pour lui, comme pour beaucoup d’Américains, la réussite compte énormément. Il faut faire de l’argent, avoir de gros chiffres sur son compte en banque, pour dépenser comme on veut. Alors que pour moi, ce n’est pas ma première motivation. »

L’art de manger à la française fait aussi souvent partie des points non négociables. Ombeline, qui vit à Boulder, dans le Colorado, avec son mari américain et leurs deux enfants, n’a rien lâché là-dessus. Fini le snacking, son mari apprécie désormais les plats faits maison, pris à horaires fixes à table. Chez eux, les enfants ne se servent pas dans le frigo, et un compromis a été trouvé pour limiter les jeux vidéos. « Je pense qu’on a gardé un mode de vie assez français », apprécie Ombeline, tous deux ayant vécu dans l’Hexagone. 

S’ils n’ont « jamais de grosses disputes », la politique reste un sujet de discorde. « Mon mari est très pro-Trump », glisse la Française, qui, à l’inverse, n’aime pas « les extrêmes ». « Au moment de l’élection présidentielle, j’ai eu très peur d’entendre parler de Trump non-stop pendant 4 ans, mais mon mari me connaît, alors il évite de mettre le sujet sur le tapis. » Dans sa belle-famille, la Française a appris à mettre de l’eau dans son vin. « Je me suis fait à l’idée : de temps en temps, je défends mes idées et parfois il faut se taire », philosophe-t-elle.

Pour Ombeline, les différences culturelles sont comme les différences éducationnelles : « On s’adapte comme on se serait adaptés si on avait été élevés dans des familles de milieux différents. » De leur côté, Charlie et son mari essaient de tirer profit du meilleur de la France et de l’Amérique, en s’ouvrant au point de vue de l’autre. Ce qui n’est pas toujours évident. « Ça part aussi en engueulades, assume la Française. Quand on n’a pas la même nationalité, il faut se battre davantage pour son couple, avoir de la patience. »

Pour toutes deux, la communication est la clé du succès : « Ce qui fait que ça marche, c’est que nous avons tous les deux conscience que vivre loin de sa famille, c’est difficile, témoigne Ombeline. En France, j’étais à l’écoute sur le fait que sa famille lui manquait. Ici, quand ma famille me manque, il me comprend et me soutient. On parle beaucoup, on ne laisse pas de sujet pourrir. »

… et insurmontables

Mais la romance franco-américaine peut aussi tourner court. Julien, 42 ans, CEO dans la tech, est retourné vivre à Paris après 3 ans d’une relation tumultueuse avec une élégante New-Yorkaise, entrepreneure dans la pub. Le coup de foudre pour cette belle rousse, lectrice de Colette, avait pourtant débuté sous les meilleurs auspices, autour d’une coupe de champagne dans un café parisien. Très vite, les amoureux louent un appartement à Paris et un second à New York, et vivent « la vie rêvée » des deux côtés de l’Atlantique.

Mais au bout d’un an, à cause de ses absences, sa boîte perd des clients et leur relation se tend. D’autant que sa chérie se montre jalouse de ses ex-compagnes, restées ses partenaires de business. « Rester ami avec une ex, et plus généralement, entretenir des amitiés homme-femmes, ce n’est dans la culture américaine » estime Julien. Athée, il ne se voit pas fréquenter la paroisse évangélique de sa compagne, tous les dimanches. Sans compter que le courant passe mal avec les parents de l’Américaine, « Trumpistes à fond », alors qu’ il se sent plutôt proche d’Emmanuel Macron.

Et même si le Français gagne très bien sa vie, arrive le moment où il ne peut plus suivre le train de vie faramineux de la millionnaire. « Je suis le Français qui roule en Renault et qui a voulu toucher à un truc qui n’est pas de mon monde » dit-il, léger, en comparant avec le film « Hors de Prix ». Le couple se sépare. « J’en ai gardé la conclusion qu’avec les Américains, on a un rapport au monde qui n’est pas le même. Nous, les Européens, nous avons davantage de souplesse d’esprit », veut croire Julien, sans aucune amertume pour ce qui restera « une expérience extraordinaire ».

Vie d’Expat : Moi, stressé ?

Les lecteurs de French Morning nous soumettent régulièrement leurs problèmes liés à l’expatriation. Deux fois par mois, Vie d’Expat essaie de les aider en ouvrant sa bibliothèque de livres et de revues sur l’épanouissement personnel. Illustration Clémentine Latron.

Cette semaine, découvrons l’histoire de Vincent, qui se découvre plus stressé qu’il lui semblait.

« J’ai mis du temps à réaliser. Quelques semaines, en fait. À Noël, mon frère m’a lâché un : « Eh, Vincent, il faudrait peut-être te déstresser un peu. C’est la France ici. On n’est pas en Amérique. » Évidemment, ça m’a énervé. Je viens d’une famille de fonctionnaires, et, sans tomber dans les clichés, c’est vrai que nous n’avons pas tout à fait la même ambition ni le même rythme. Ce qui ne fait pas de moi un « stressé de la vie », si ? C’est ce que j’ai demandé à ma mère qui m’a rassuré : « Tu as toujours été comme ça. » « C’est-à-dire ? » « À t’inquiéter pour tout. » N’importe quoi. Si je les suivais, nos existences devraient ressembler à celle de Baloo dans «⁠⁠⁠ Le livre de la Jungle ». « Dans la vie, faut pas s’en faire. » En même temps, comment leur en vouloir… Vous êtes déjà allé à Clermont-Ferrand ? Moi, j’y suis né. Alors, quand je vois la skyline depuis le taxi qui me ramène chez moi, je me dis que ce n’est pas moi qui suis stressé, mais eux qui dorment debout. 

Après, c’est vrai que ma vie à New York est intense. Il y a bien quelques trucs stressants. Les leases d’un an, par exemple. J’aimerais bien pouvoir me poser sans angoisser à chaque renouvellement. Le métro aussi. Mais là, c’est simple, j’évite. Quitte à dépenser une fortune en taxis. Mais c’est tout, vraiment. Je n’insulte pas les mauvais conducteurs dont on ne sait jamais s’ils sont armés ou pas. Je sais que, si je me fais renverser, ma mutuelle couvrira les frais, pourvu que j’aille dans le bon réseau.

En tout cas, c’est ce que je me disais, jusqu’à récemment, où j’ai réalisé que tous ces petits acquis dont mes frères et mes parents bénéficient et qui me manquaient, mis bout à bout, créaient quand même chez moi pas mal de stress. « Comment tu fais pour vivre dans un environnement pareil ? m’a dit mon père. Cette course perpétuelle. Est-ce que tu profites vraiment de ta vie là-bas ? » Oui, bien sûr, vraiment. Je ne changerais pour rien au monde – et je ne parle même pas de revenir à Clermont. Mais… Je ne sais pas. C’est peut-être le grand froid, l’hiver, la neige, je me prends à rêver d’une vie plus douce, plus calme, plus simple. Est-ce qu’il faut que je change de ville, d’État ? Jusqu’à récemment, je me disais que la Californie… Plus maintenant. De pays ? J’adore les États-Unis et tout ce que ce pays a à offrir. Mais c’est vrai, mon frère à raison. Je suis stressé, inutilement. Et quand vous n’êtes pas né ici, quand vous ne savez pas combien la vie peut-être douce ailleurs, je pense que c’est un sentiment qui ne partira jamais. »

La réponse de French Morning

Merci pour votre témoignage, Vincent. Alors, stressé ou pas ? Tout dépend de quel stress on parle. Le mot « stress » est issu du latin stringere qui veut dire « serrer ». On retrouve cette même racine dans les mots « détresse » et « étreindre ». L’idée de stress renvoie à la notion de tension, de pression : être stressé, c’est être à la fois pressé et oppressé » nous explique le magazine Sciences Humaines. 

Voyons maintenant ce qu’en dit Michelle Larivey dans son livre « La puissance des émotions » : 

« Le stress est un terme général qui sert à désigner la réaction d’un organisme vivant à une agression, ou à l’agent ou aux facteurs qui sont à l’origine de cette agression. Par réaction de l’organisme, on entend la mobilisation physiologique et/ou psychique. Par facteur de stress, on désigne généralement une action violente exercée sur l’organisme (bruit intense, immersion dans l’eau chaude, grand choc émotionnel, vive contrariété).

Il est normal de connaître le stress. Celui-ci ne pose d’ailleurs aucun problème si l’organisme peut retrouver son équilibre dans un laps de temps raisonnable. Au contraire, il peut être bénéfique. Mais si le stress est vécu à répétition, ou s’il est mal géré, les mécanismes de rétroaction qui assurent le retour de l’équilibre ne peuvent pas agir efficacement. C’est alors qu’apparaissent des problèmes physiques ou psychiques.

À quoi sert le stress ?

Le stress, en tant que capacité de l’organisme de réagir aux sollicitations et aux pressions, est indispensable à une vie de qualité et même à notre survie. Que deviendrions-nous si nous étions incapable de supporter la pression émotionnelle provoquée par les aléas de la vie ? Que nous arriverait-il si nous étions incapable de nous mobiliser pour régler les petits et les gros problèmes du quotidien ? Si le « ressort » que constitue le phénomène du stress était inexistant, nous serions démunis ou sans énergie devant les difficultés, incapables d’y trouver des solutions ou de nous y adapter.

Que faire avec le stress ?

Le stress bien vécu ne demande aucune intervention particulière. Si j’ai, au contraire, des raisons de penser qu’il me cause du tort, il est important que je l’examine. De nombreux instruments, dont beaucoup sont disponibles sur le web, permettent d’évaluer notre niveau de stress et la gravité des symptômes qui en découlent. »

✉️ On se retrouve dans 15 jours. En attendant, envoyez-nous vos histoires et vos questions à l’adresse : [email protected].

Fleur Anderson (San Francisco) : Tout quitter, tout risquer et tout reconstruire

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Après un divorce, Fleur Anderson décide de tout recommencer. De la Normandie à San Francisco, elle part avec un visa en poche et l’envie d’apprendre l’anglais. Mais son aventure prend une tournure inattendue : une rencontre sur Tinder, une demande en mariage le soir de Noël et, surtout, une plongée audacieuse dans l’entrepreneuriat aux États-Unis.

De son service traiteur aux ghost kitchens, en passant par l’ouverture de Café Mademoiselle, Fleur se construit un rêve américain… jusqu’au jour où tout s’effondre. Une fraude financière la laisse sans un sou, menaçant de tout anéantir. Pourtant, au lieu d’abandonner, elle rebondit avec Bocobite, un concept novateur de cuisine française en bocaux.

Dans cet épisode, Fleur partage son incroyable parcours, entre succès fulgurants et épreuves bouleversantes. Comment trouve-t-on la force de se relever après avoir tout perdu ? Comment transforme-t-on les obstacles en opportunités ? Une conversation vibrante sur la résilience, l’amour et la passion d’entreprendre.

French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

Anne Roumanoff revient divertir les États-Unis et le Québec

Elle n’a pas sa langue dans sa poche. Anne Roumanoff reprend la route avec « L’Expérience de la Vie », son tout nouveau spectacle en français, qui la mènera des planches québécoises aux scènes américaines en avril prochain.

Avec son timbre volontairement nasillard et son regard affûté, l’humoriste parisienne dissèque avec une ironie bienveillante les mutations de notre époque : nouveaux comportements, métiers émergents, langage en perpétuelle évolution, amours à l’ère du numérique… Autant de sujets passés à la moulinette de son humour incisif.

À l’aube de ses 60 ans, Anne Roumanoff qui cumule près de 40 ans de carrière n’a rien perdu de son mordant. Débordante d’énergie et de second degré, elle nous dégourdira les zygomatiques en interprétant une coach américaine en relations de couple, en déclamant les vers d’un poème sur les influenceurs, ou encore en distillant des commentaires savoureux sur l’actualité politique et sociale.

La comédienne débutera sa tournée nord-américaine en se produisant au Grand Théâtre de Québec le jeudi 3 avril à 20h (billets ici), fera escale au National de Montréal le vendredi 4 avril à 20h (billets ici), avant de clore ce périple québécois le dimanche 6 avril à 20h au Théâtre Granada de Sherbrooke (billets ici).

Cap ensuite sur les États-Unis, où elle présentera son one woman show à l’Alliance Française de Houston les mardi 29 et mercredi 30 avril à 7pm (billets ici), avant un retour au Canada pour une date à Calgary le vendredi 2 mai (lieu à confirmer). Anne Roumanoff bouclera cette seconde étape en Amérique du Nord, produite par la société de production audiovisuelle Silverprod et l’organisation PIAFF, le samedi 3 mai à Seattle (lieu à confirmer). Et hop, retour en France pour être le mercredi 14 mai, près de chez mes parents, à Roanne, dans la Loire.

Wemby, Bilal et les autres : tout savoir sur les Français du NBA All-Star

Le NBA All-Star Weekend, événement phare du basketball américain, se déroulera du vendredi 14 au dimanche 16 février à San Francisco. Pour ceux n’ayant pas de billets (extrêmement chers) pour l’événement, il sera à suivre sur TNT. Cette année, la France sera fièrement représentée par quatre talents prometteurs, illustrant le renouveau éclatant du basket français sur la scène internationale.

Le All-Star Week-end, c’est quoi ?

Le NBA All-Star Weekend est une célébration annuelle du basketball, réunissant les meilleurs joueurs de la ligue pour une série d’événements spectaculaires. Parmi les moments forts figurent le Rising Stars Challenge (opposant les meilleurs jeunes, vendredi 14 à partir de 9:15pm ET/8:15pm CT/6:15pm PT), le concours de dunk (samedi 15 à partir de 8pm ET/7pm CT/5pm PT), le concours à trois points (samedi 15 à partir de 8pm ET/7pm CT/5pm PT) et, bien sûr, le All-Star Game lui-même le dimanche 16 à partir de 8:20pm ET/7:20pm CT/5:20pm PT (programme complet ici). Cette année, une nouveauté notable est l’introduction d’un tournoi à quatre équipes pour le All-Star Game, ajoutant une dimension compétitive inédite à l’événement. Victor Wembanyama sera dans une équipe regroupant les meilleurs joueurs internationaux (Jokic, Mitchell, Gilgeous-Alexander, etc.).

Quels seront les Français présents ?

Parmi les étoiles montantes du basket français, quatre joueurs se distinguent cette année. À seulement 21 ans, Wembanyama a été sélectionné pour son premier All-Star Game, la rencontre prestigieuse du dimanche soir. Il a été retenu en tant que remplaçant, une reconnaissance de son impact significatif dès sa deuxième saison en NBA. « C’est une étape importante dans ma carrière », a réagi Wemby, qui aurait déjà pu être sélectionné il y a un an tant ses débuts en NBA sont réussis.

Outre sa sélection pour le All-Star Game, Victor Wembanyama s’associera à Chris Paul pour le Skills Challenge, une épreuve combinant dribbles, passes et tirs, mettant en avant l’agilité et la polyvalence des joueurs.

Bilal Coulibaly, le jeune talent des Washington Wizards, participera quant à lui au Rising Stars Challenge, mettant en lumière les rookies et sophomores (joueurs dans leur deuxième année NBA) les plus prometteurs de la ligue. Il sera accompagné des deux rookies Zaccharie Risacher (Atlanta Hawks) et Alexandre Sarr (Washington Wizards), sélectionnés en première et deuxième positions lors de la dernière Draft, en juin 2024. Ces deux jeunes espoirs tricolores réalisent une bonne première saison en NBA et se voient logiquement récompensés de leurs débuts américains. Risacher et Sarr participeront aussi au skills challenge, en duo tous les deux, dans des épreuves très attendues face à Wemby !

Le renouveau du basket français

La présence de ces quatre joueurs français lors du All-Star Weekend 2025 symbolise une nouvelle ère pour le basket hexagonal. Cette génération incarne le fruit d’années de développement des infrastructures, de formation rigoureuse et de passion pour le jeu. Leur succès aux États-Unis inspire une nouvelle vague de jeunes talents en France, renforçant les liens entre les deux nations basket et promettant un avenir radieux pour le basket français sur la scène mondiale.

Été 2025 : Les Summer camps en français pour les enfants à New York et sa région

Après avoir organisé le calendrier minutieux des vacances scolaires et des activités extracurriculaires pendant l’année, les parents francophones à New York se retrouvent face à un nouveau challenge : occuper nos enfants pendant les deux mois d’été. Pour vous aider à trouver des options dans votre langue natale, French Morning vous a préparé une sélection des summer camps en français à New York et dans la région. Ne tardez pas à réserver car ils se remplissent rapidement.

Début d’été 

Lycée Français de New York (Manhattan)

Du lundi 23 juin au vendredi 11 juillet. Apprendre le français tout en s’amusant, c’est la promesse des summer camps du Lycée français de New York. Répartis en quatre tranches d’âges de 3 à 9 ans (camp d’éveil pour les enfants de 3 ans, camp découverte pour les enfants de 4 à 5 ans, camp d’exploration pour les enfants de 6 à 7 ans et camp création pour les 8-10 ans), les programmes de l’établissement privé de l’Upper East Side proposent de nombreuses activités dont le développement créatif par la gouache et l’aquarelle des plus petits, la cuisine et l’exploration théâtrale, l’exploration sportive dans le gymnase de l’école et bien sûr les jeux. Attention, il n’a lieu que sur trois semaines : celles du 23 juin, du 30 juin et du 7 juillet. Prix : 1.100 dollars pour une semaine complète, 850 dollars pour la semaine du 4 juillet. Inscrivez-vous pour les détails ici.

The Ecole (Manhattan)

Des enfants à The Ecole, un établissement bilingue franco-américain de New York ©The Ecole

Du lundi 23 juin au vendredi 11 juillet. Ce summer camp proposé par l’école bilingue de Gramercy pour les 3-10 ans se déroulera sur deux campus, celui de la maternelle (3-5 ans) et celui de l’élémentaire (6-10 ans). Prévu de 8.30am à 5pm (de 8.15am à 4.30pm pour l’élémentaire), le camp veut offrir aux enfants francophones, anglophones et autres, une expérience d’immersion bilingue par le biais d’activités artistiques et sportives, avec une thématique par semaine (jeux olympiques, cirque, Fort Boyard par ex). Des activités jets d’eau et piscine gonflable sont prévues sur le toit de l’école, ainsi que des excursions dans des parcs et des musées dans la ville.

Prix à la demi-journée de 8:30am à 11:30am ou de 1pm à 4:15pm : 140$ ; journée : 210$ ; la semaine : 910$ (760$ pour la semaine du 4 juillet). Un goûter est offert l’après-midi. The Ecole (Maternelle) – 206 Fifth Avenue, NY – et élémentaire – 111 East 22nd Street, NY. Plus d’infos sur leur site à partir du 24 février ici.

Immersion culturelle et artistique

L’Alliance New York (Manhattan et Montclair, New Jersey)

L’écologie est au coeur des summer camps de l’Alliance NY © Alliance New York

Sur ses deux campus de Manhattan et Montclair dans le New Jersey, l’Alliance New York propose un camp de vacances « les Petits détectives » pour les 3 à 5 ans puis le camp « Les Détectives » de 5 à 11 ans, avec pour but d’explorer les thèmes de l’écologie, le renouvelable et la biodiversité. Les leçons hebdomadaires porteront sur le monde qui les entoure, la pollution plastique, le compost et la chaîne alimentaire, les habitats des animaux, le changement climatique, la réduction des déchets, l’énergie verte pour devenir de meilleurs ambassadeurs de la planète.

Les enfants pourront aller à la rencontre des rangers de Central Park pour parler de la préservation de l’environnement, participer à une course d’orientation en extérieur, fabriquer du pain, faire de la peinture sur pot, des cours de cuisine, des cours d’art pour fabriquer un cerf-volant, créer un sac réutilisable à partir de vêtements usagers etc. Les camps ont lieu du lundi au vendredi, du 23 juin au 15 août, de 9am à 4pm. Prix : 799$ par semaine.

En parallèle, le programme Summer French de l’institution dirigée par Tatyana Franck propose des classes de français de 1 à 5 ans, d’une durée de 45 à 90 minutes. Une belle façon de continuer à apprendre la langue de Molière pendant l’été. Ces classes dynamiques ont pour vocation de solliciter le développement du langage à travers des activités ludiques, des jeux qui sont axées sur l’été. Prix : 159 à 499$.

De 6th à 12th grade, le camp d’immersion en français est réparti entre cadets (6th à 8th grade) et juniors (9th à 12th grade). Une expérience totalement immersive dans un environnement de soutien et d’accompagnement, pour continuer à exercer son français dans une ambiance détendue pendant l’été. Classes de 3 heures, de 9.30am à 12.30pm, du lundi au vendredi. Prix : 399$. Plus d’informations sur tous les camps de l’Alliance New York ici

Bleu Blanc Rouge (Manhattan)

A Manhattan, le summer camp Bleu Blanc Rouge, qui existe depuis 2010 et est emmené par Brigitte Saint-Ouen, est un camp focalisé sur l’art et l’écologie en français de 5 à 7 ans. Les enfants apprennent le français couplé à des activités amusantes. Coloriage, art recyclé, écriture, cuisine, Legos, lecture… Une activité thématique est prévue chaque semaine. 900$ par semaine, du lundi au vendredi de 9am à 3pm.​

Pour les jeunes de 10 à 18 ans, le but est d’apprendre et ne pas perdre son français pendant les vacances, avec des cours de 60, 90 ou 180 minutes en visioconférence. Les cours sont donnés par une équipe de professeurs natifs. Les inscriptions peuvent être faites à la carte de 1 à 5 fois par semaine, en classe individuelle ou par groupe de 3 élèves. Prix de 85$ pour 45 min et 140$ pour 90min. Infos et inscriptions : [email protected]

Pour le plus jeune âge

Les Petits Poussins Too (Harlem) 

La preschool bilingue de Harlem, qui compte désormais six adresses à West Harlem, Downtown Brooklyn et Upper East Side, change de modèle et n’accueillera plus de camps d’été hebdomadaires. A la place, les inscriptions se déroulent tout au long de l’année et l’école accepte aussi des « short term students » pendant l’été (du mardi 1er juillet au samedi 16 août) avec des programmes plus flexibles, soit l’équivalent d’un summer camp). Plus d’infos ici.

La Petite Ecole (Manhattan)

Classe à La Petite Ecole © La Petite Ecole

Située à la fois dans l’Upper West Side et à Greenwich Village, la Petite École propose un camp d’été pour les enfants en preschool (de 2 ans et demi à 5 ans, du lundi au vendredi). Du lundi 16 juin au vendredi 11 juillet, ils pourront participer à des cours de cuisine et d’art de la table, aller à Central Park (pour les inscrits dans l’Upper West Side) ou dans Washington Square Park (à Greenwich Village), faire des sorties aux musées et dans des centres artistiques. Comptez 830$ pour une semaine, et 690$ pour la semaine du 4 juillet (du lundi au vendredi de 9am à 3pm). Prix de 195$ à la journée. Il est conseillé de s’inscrire au minimum pour 2 semaines pour les plus petits, pour l’adaptation. Plus d’infos ici.

Smith Street Maternelle (Brooklyn)

L’école maternelle, qui compte trois campus à Carroll Gardens (607 Henry Street), Gowanus (388 Carroll Street) et Brooklyn Heights (166 Monatgue Street), ouvre ses portes pour l’été avec des camps à la semaine en français, où les enfants sont immergés dans la langue de Molière à travers les jeux, l’art, la musique, les histoires et des expériences scientifiques. Les classes sont ouvertes à tous les niveaux. L’objectif : s’amuser au maximum, tout en absorbant de nouveaux mots et de nouveaux concepts. Les sessions sont menées par des éducateurs bilingues. Le programme, du lundi 23 juin au vendredi 1er août, se compose de semaines thématiques, et les enfants peuvent venir de 1 à 6 semaines. Le camp demi-journée des 2-3 ans (9am à 11:30am) coûte 550$ par semaine, la journée complète (9am-2:30pm) coûte 825$. Il faut compter 150$ par semaine pour étendre jusqu’à 4pm et 50$ par semaine pour déposer ses enfants à 8:30am. Plus d’infos ici.

Pour les sportifs

PSG Academy (Long Island)

Un stage intensif pour les footballeurs et footballeuses en herbe, fans du PSG (ou pas). Du lundi 7 au vendredi 11 juillet dans un lieu qui doit être confirmé. Les enfants, entourés des coachs officiels du club, pourront améliorer leurs performances footballistiques. À l’issue du camp, ils repartiront avec un ou plusieurs prix et l’équipement complet de la PSG Academy. Du lundi au vendredi, de 8am à 2pm, la semaine s’élève à 449$ en early bird (10 places) et 70$ pour l’uniforme obligatoire du PSG. Plus d’infos ici.

Pour des expériences insolites

Bonjour New York (Manhattan)

Bonjour New York propose des summer camps riches en activités très diverses et sorties pour les enfants de 3 ans et demi à 11 ans, le tout en français bien sûr. L’objectif : prendre confiance et s’amuser dans la langue de Molière, quel que soit son niveau. Les camps sont situés dans deux campus : Downtown Brooklyn (A.Fantis School, 195 State Street, au coin de Court Street) et Upper West Side (Ecole Solomon Schechter – 805 Columbus Avenue).

Les enfants passent deux tiers de leur temps dans des activités extérieures, avec des jeux d’eau, natation, du jardinage, de l’exploration et des randonnées, de la peinture, des ateliers de fabrication de bougie, de tie dye, des expériences scientifiques, de la cuisine etc. Une sortie (au musée, à l’aquarium ou dans un parc d’attraction etc) est organisée chaque semaine. Bonjour NY enseigne aussi l’importance de l’écologie avec l’utilisation de matériaux recyclés. Vous pouvez ajouter des activités payantes, comme STEM ou le football. Les summer camps sont organisés du lundi 23 juin au vendredi 28 août (dernière semaine à confirmer), la semaine coûte 785$, avec un tarif dégressif pour plusieurs semaines. Plus d’infos ici.

Pour la nature

The Language and Laughter Studio (Brooklyn)

Summer camp en extérieur au Language and laughter studio © Language and Laughter Studio

Depuis quinze ans, the Language and Laughter Studio accueille les enfants de 3 ans et demi à 7 ans, pour un camp immergé dans la nature, puisqu’il se tiendra dans le parc de Fort Greene et dans l’école sur Vanderbilt Avenue. Du lundi 23 juin au vendredi 1er août, les enfants vont développer leur capacité à gérer leur environnement en résolvant des problèmes et en construisant leur confiance en eux. Le programme, avec des thématiques prometteuses comme « Habiter Mon Corps, Habiter Le Monde », « La Forêt Enchantée » ou « Mille lieux sous Terre », a pour vocation de les aider à devenir des étudiants résilients, créatifs et indépendants. Le camp a lieu de 9:30am à 2:30pm, avec une option de journée étendue jusqu’à 4.30pm. Le français est enseigné dans cet environnement immersif, à travers des activités artistiques. Il coûte 750$ par semaine, 450$ pour 3 jours. Une réduction de 10% est proposée avant le 3 mars, et pour un enfant supplémentaire.

Pour les enfants de 1 à 2 ans déjà inscrits à l’année, le programme sera adapté : les enfants seront immergés en musique, chants, rythme, poésie et art, et ils découvriront des éléments de la nature avec leurs cinq sens, tout cela en français. Ils commenceront aussi à explorer les thèmes de la maternelle comme les couleurs, formes, tailles et animaux. The Language and Laughter Studio – 139 Nevins Street Brooklyn. Plus d’infos sur tous les camps ici.

Pour apprendre l’Histoire

French American Academy (New Jersey)

Cette école propose son summer camp bilingue sur ses deux campus d’Englewood et Jersey City, pour les enfants de 3 à 11 ans. Le camp se déroulera du lundi 23 juin au vendredi 15 août à Jersey City et du lundi 26 juin au vendredi 21 juillet à Englewood. Les activités de langues sont thématiques et en français tandis que les sports, l’art, le karaoké et les classes spéciales (STEM, cuisine, musique) sont enseignées en anglais ou en français. Cette année, le thème est « French Around the World ». Les débutants sont bienvenus. Le prix est de 575$ de 8.30am à 3pm avec 50$ de frais pour les premières inscriptions, et des réductions de 10 % jusqu’au 1er mars et pour les frères et sœurs, et un supplément de 90$ pour une journée étendue de 3 à 4.30pm. 209 Third Street, Jersey City. Plus d’infos sur Englewood  et sur Jersey City ici.

Multilinguisme

Tessa International School (New Jersey)

Summer camp de Tessa International School ©Tessa International School

Ayant pour vocation l’apprentissage des langues étrangères (espagnol, français et mandarin), les camps d’été « fun, friends and discoveries » de Tessa ont pour but d’immerger les jeunes dans une culture différente à travers des programmes ludiques dans la langue de leur choix. Au programme : des activités de plein air, travaux manuels, chansons et jeux, avec un nouveau thème chaque semaine. Ces camps s’étaleront du lundi 23 juin au vendredi 22 août. Les journées vont de 8:30am à 4pm. Sont également disponibles des options d’une demi-journée de 8:30am à 12pm et un after care jusqu’à 6pm (169$ par semaine). L’inscription se fait par semaine : de 584$ pour une journée complète pour 1 enfants, 1.110$ pour 2 enfants, prix dégressif jusqu’à 9 semaines, et des frais d’inscription de 60$ seront appliqués. 720 Monroe Street Suites E105-106 Hoboken, plus d’informations ici

Pour les plus grands, loin de New York

Tekakwitha (Maine)

Un camp de vacances dans le Maine, et qui a l’avantage de se situer au bord du lac Androscoggin. Il propose un day camp pour les enfants de 5 à 10 ans (Lil Tek) et un sleepaway camp de 6 à 17 ans, qui offre des activités nombreuses. Ils sont séparés en 4 classes d’âge : les « full week campers » de 6 à 14 ans, les Leaderquest de 14 à15 ans, les Leaderquest II de 15 à 16 ans, et les Explorers de 15 à 17 ans, et les apprentis animateurs de 16 à17 ans. Les jeunes pourront bénéficier d’activités comme baignades, tir à l’arc, kayak, escalade, des jeux thématiques, arts et artisanats. Sans parler des olympiades, tournoi de soccer et une initiation au camping. Du dimanche 8 juin au vendredi 8 août pour les camps hebdomadaires, et du dimanche 15 juin au jeudi 24 juillet pour les camps à la journée.

Camp Tekakwitha, 67 Camp Tekakwitha Rd, Leeds. Plus d’infos ici.

Pierre & Antonin, des vins « super naturels » du Languedoc à Brooklyn

Pierre & Antonin, c’est avant tout l’histoire d’une rencontre fortuite qui a changé la vie de ces deux Français, sur un rooftop. En 2010, Pierre Caizergues et Antonin Bonnet sont chacun représentants de vins à New York et se rencontrent à une fête de voisins pour le 4 juillet. Entre ces deux fils d’œnologues, une belle amitié naît. Lorsque Pierre Caizergues rentre en France deux ans plus tard et qu’il lance son entreprise de production et négoce de vins, Antonin Bonnet décide de lui donner un coup de main depuis New York, tout en continuant son activité d’importateur de vin.

Les Français cultivent leurs vignes au Domaine de Stricou, près de Carcassonne, dans le Languedoc-Roussillon. @Pierre & Antonin

Des cépages hybrides résistants aux maladies

C’est pendant la pandémie que les deux amis décident de franchir le pas : Antonin Bonnet rentre dans l’aventure, et ils lancent ensemble la marque Pierre & Antonin. Les deux associés décident de croiser des vignes locales avec des vignes sauvages américaines, résistantes aux maladies, et s’installent au Domaine de Stricou, non loin de Carcassonne. « Nous possédons six hectares et produisons près de 200.000 bouteilles par an. Notre particularité est que nos vins sont issus de cépages hybrides résistants, ils sont naturellement immunisés contre les maladies comme le mildiou et l’oïdium. Ils sont aussi le fruit d’une fermentation spontanée, sans utilisation de soufre ni de cuivre », explique Antonin Bonnet. Des vins dans leur forme la plus pure en somme, grâce à cette démarche qui va encore plus loin que la certification bio (qui interdit les pesticides et herbicides mais autorise le soufre et le cuivre).

Un engagement écologique, de la vigne à la bouteille

Pour arriver à ces vins super naturels, le duo utilise des cépages hybrides plus résistants, qui n’ont donc pas besoin d’être traités. Des noms moins connus comme le souvignier gris, le cabernet cortis ou encore le grenache bouquet. Cela signifie moins de passages en vigne avec le tracteur, et une empreinte écologique bien moindre. Par rapport aux exploitations traditionnelles, Pierre & Antonin affiche une consommation d’eau divisée par trois et un impact carbone total divisé par quatre à cinq, fait valoir Antonin Bonnet. Ils ont lancé un mouvement : les deux jeunes hommes ont aussi réussi à rassembler dix vignerons locaux autour de cette ambition, et leur achètent du raisin pour le vinifier eux-mêmes.

L’engagement écologique se poursuit jusque dans la bouteille. Le bouchon en liège est 100 % français et fabriqué dans le Roussillon ; la bouteille allégée (395g) est encapsulée avec de la cire naturelle et non avec de l’aluminium industriel, et elle est fabriquée à Albi, à moins de 80 kilomètres des vignes ; l’étiquette est en fibres alternatives et recyclées (fibres de canne, chanvre et lin).

Leur best-seller est le vin pétillant naturel, dit « pet-nat ». © Pierre & Antonin

50% du chiffre d’affaires générés à Brooklyn

Cette méthode de production fait des amateurs dans les pays qui ont pris des engagements pour diminuer leur empreinte carbone, comme les pays nordiques et le Canada, et dans les arrondissements parisiens les plus consommateurs de vins naturels (9e, 10e, 11e, 12e), mais c’est à New York qu’ils sont le plus implantés, grâce à la présence d’Antonin Bonnet. « Brooklyn est notre plus gros marché, il représente 50% de notre chiffre d’affaires », en particulier les quartiers de Williamsburg, Greenpoint, Bed-Stuy, Bushwick, et ceux en pleine gentrification, très friands de ces vins naturels. Ils produisent du vin blanc, rosé, orange – « Vigne Rebelle », qui a le vent en poupe -, et du rouge, pour un chiffre d’affaires de 800.000 euros, en croissance de 20% par an depuis quatre ans aux États-Unis. Mais leur best-seller est probablement le pétillant naturel, dit « pet-nat », qui pétille aussi grâce à une fermentation spontanée en bouteille, et connaît un franc succès.

Où trouver les vins de Pierre & Antonin ?

à Manhattan
À Brooklyn

Le duo toulousain Jane for Tea lance sa tournée californienne

Du 28 février au 23 mars prochains, le groupe Jane for Tea s’invite en Californie pour une tournée en chansons et ukulélés.

Révélé en 2012, le groupe mené par le duo Séverine Lescure et Jean-Pierre Salvodelli, tous les deux originaires de Toulouse et connus pour leur style électro-swing aux sons de différents ukulélés, débutera à Berkeley (billets) le vendredi 28 février avec une soirée événement organisée à l’Alliance Française de la ville californienne.

Jane for Tea enchaînera à Monterey (billets) le dimanche 2 mars à l’Alliance Française de Monterey à 7pm, et à San Francisco (billets) le jeudi 6 mars au Théâtre de l’Alliance Française de SF à 6:30pm. D’autres dates continuent de s’ajouter, notamment à Santa Rosa le vendredi 7 mars au Café Frida, à Sacramento le samedi 8 mars à la Self Design Art Gallery et à Santa Ana le samedi 22 mars pour le très attendu Orange County Ukulélé Festival (billets) – festival qui se déroulera sur trois jours, du vendredi 21 au dimanche 23 mars.

Ils interprèteront à l’occasion des chansons en acoustique, avec leurs ukulélés, tirés, notamment, de leur album « Chaque seconde », des créations inédites et d’autres inspirées du répertoire de la grande chanson française.

Pourquoi les Américaines célèbrent-elles Galentine’s Day, le 13 février ?

Avez-vous quelque chose de prévu pour ce jeudi 13 février ? Si, à la veille de la Saint-Valentin, votre calendrier affiche une case vide, c’est peut-être le moment idéal pour célébrer une fête qui prend de l’ampleur aux États-Unis : Galentine’s Day. Née en 2010 dans un épisode culte de «⁠⁠⁠ Parks and Recreation » (saison 2, épisode 16), cette journée a été inventée par Leslie Knope, le personnage extra-enthousiaste de la série, incarné par Amy Poehler.

Le concept ? Réunir ses meilleures amies autour d’un brunch et de petits cadeaux, pour ce qu’elle appelle simplement « le meilleur jour de l’année ». Une fiction qui a vite dépassé les limites du petit écran pour devenir un véritable phénomène chez les Américaines. Vous avez peut-être remarquée cette tendance dans les magasins ou sur les réseaux sociaux, entre les mugs « Best Friend Forever » ou les cartes pleines de cœurs. D’ailleurs, pour marquer le coup, Bridget Jones, la reine des célibataires, revient sur grand écran pile ce 13 février (« Bridget Jones : Mad About the Boy », sur Peacock exclusivement). Coïncidence ?  

« Ladies celebrating ladies » 

Au-delà des paillettes et des mimosas, Galentine’s Day répondrait à un besoin bien réel : celui de valoriser les amitiés féminines, qu’on soit célibataire ou en couple. Comme l’explique Kayleen Schaefer, auteure du livre « Text Me When You Get Home », ces liens ont longtemps été relégués au second plan, derrière les relations amoureuses. Or, pour elle, ils sont tout aussi « essentiels à notre bien-être » et font partie intégrante de notre « système de soutien »

Même constat du côté de Bella DePaulo, psychologue et spécialiste du célibat, qui milite pour une reconnaissance de la vie en solo comme un choix épanouissant. Dans son livre « Single at Heart », elle affirme que nos amitiés nous protègeraient davantage contre la dépression et l’anxiété que les relations amoureuses, les rendant indispensables à notre équilibre. 

Pour Kayleen Schaefer, Galentine’s Day est aussi la journée idéale pour rendre « officiel » un lien qui, contrairement aux relations familiales, n’est encadré « ni par le sang, ni par la loi ». Alors ? Prête à dire à vos amies à quel point elles comptent pour vous ? 

Pour Kayleen Schaefer, auteure du livre « Text Me When You Get Home », les liens d’amitié entre femmes auraient longtemps été relégués au second rang. © Mélanie Blakely

La fin de Valentine’s Day ? 

Galentine’s Day serait-elle pour autant en train de detrôner la Saint-Valentin chez les Américaines ? Rien n’est moins sûr. Inutile d’opposer les deux fêtes, pour Kayleen Schaefer, ni d’élaborer une comparaison : « Les relations, qu’elles soient amoureuses ou amicales, sont aussi importantes les unes que les autres. » 

Bella DePaulo, qui voit dans cette journée un « contrepoids positif » à la traditionnelle fête des amoureux, se réjouit de voir un message « plus ouvert et inclusif ». Elle espère même voir de plus en plus d’hommes rejoindre le mouvement. Et oui Messieurs, sachez que Galentine’s Day se décline aussi au masculin. Depuis quelques années, Palentine’s Day s’impose comme l’alternative amicale dédiée aux hommes. Sur le même principe, cette journée célèbre les liens fraternels et l’amitié masculine, loin des clichés romantiques du 14 février. 

Finalement, plutôt que de sonner la fin de la Saint-Valentin, ces nouvelles façons de célébrer l’amour nous offrent des occasions supplémentaires de dire à nos proches combien ils comptent pour nous et c‘est bien là l’essentiel, n’est-ce pas? 

Destination kid-friendly aux États-Unis : comment faire le bon choix ?

Depuis la rentrée, nous vous proposons du contenu pratique et inspirant pour organiser vos voyages en famille aux États-Unis. Toutes les deux semaines, vous trouverez en alternance un article destination (dédié à la découverte d’un État en particulier) et un article pratique (avec du contenu pour préparer votre séjour kid-friendly aux États-Unis).

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Je suis Nelly Jacques, spécialiste du voyage aux États-Unis depuis des années et, depuis l’arrivée de mon fils, je me suis spécialisée dans le voyage en famille à travers le pays. Cette semaine, je vous propose le premier article pratique de notre série Voyage en famille aux États-Unis, qui abordera la base de tout voyage : le choix de la destination !

Parc d’attraction des Smoky Moutains. @Nelly Jacques

Choisir une destination kid-friendly aux États-Unis : la base

Pour moi, la base d’un voyage réussi en famille, c’est la simplicité ! Ça ne veut pas dire passer sa semaine dans un hôtel tout compris sans bouger de son transat, mais garder en tête la notion de simplicité, même sur des formats plus challenging comme en road trip. Car oui, la première question à se poser dans le choix de votre destination kid-friendly, c’est celle de votre format de voyage.

Le format et la durée du voyage

Vacances dans un lieu unique ou road trip ? Votre destination ne sera pas le même en fonction du format. Dans le premier cas, vous privilégieriez une grande ville ou une ville moyenne implantée dans une zone riche en attractions proches les unes des autres. Dans le deuxième, vous pourrez pousser vers des régions plus rurales ou désertiques avec de la route pour relier vos différentes étapes. Un road trip, c’est possible avec des enfants, mais bien pensé, dans une zone condensée, et sur un timing adapté. D’où le deuxième critère à prendre en compte : la durée de vos vacances. Vous n’allez pas choisir d’explorer l’Utah et l’Arizona si vous n’avez qu’une semaine de congés ou, à l’inverse, vous serez moins enclins à passer 3 semaines dans la même ville.


Mon conseil de spécialiste : c’est de toujours construire un itinéraire jour par jour avant d’envisager une destination. Faire cela pour chaque destination potentielle est chronophage, mais c’est la solution la plus efficace pour confronter la durée de son voyage et sa faisabilité. Encore plus lorsque l’on voyage en famille.

Des exemples de camps de base

  • À l’est : Portland (Maine) est une petite ville très agréable pour rayonner sur la côte, le joli cap Ann, la ville des sorcières de Salem ou encore les villes de pêcheurs de Portsmouth et Kennebunkport. C’est une étape qui peut être couplée à une visite de Boston et/ou d’Acadia. Voici un exemple de road trip et d’étapes à considérer dans la région.
  • Dans le sud : Lafayette, en Louisiane, capitale du Pays Cajun, est un camp de base idéal pour explorer les bayous -ces célèbres marécages- et le Pays Cajun, sans oublier un passage dans la reconstitution du village historique de Vermilionville.
  • À l’ouest : Moab, petite ville au milieu du désert, se trouve aux portes de deux parcs nationaux : Arches et Canyonlands. Mais ses ressources ne s’arrêtent pas là, c’est aussi le point de départ vers d’autres merveilles naturelles comme la Castel Valley et la Spanish Valley.
Arrêt au Roy’s Cafe, près du parc national de Mojave, en Californie. © Michelle Oude Maatman/ Unsplash

La période de votre voyage

Évitez les destinations qui peuvent être challenging aux dates de vos vacances. C’est peut-être le calendrier scolaire qui va définir la période. Dans ce cas-là, pensez bien vos destinations avec deux objectifs : fuir la foule et chercher les prix raisonnables. Noël à Manhattan à la période des fêtes n’est peut-être pas la meilleure destination avec des tout-petits, tout comme les plages de South Beach, à Miami, pendant le spring break.

De même, vous avez probablement intérêt à fuir les destinations populaires pour le bien-être de votre porte-monnaie. Vous aurez de plus belles offres et une expérience bien plus authentique si vous sortez des sentiers battus. Regardez une carte, réfléchissez aux destinations moins connues qui vous attirent et allez interroger un comparateur de vols.

Autre option : prévoyez un road trip en voiture autour de chez vous. Les cabines peuvent être des options de logement plus nature et plus abordables. Voici quelques pistes pour en trouver :

  • La chaîne KOA, ils en ont un peu partout dans le pays.
  • AirBnB, qui a souvent des options de cabines ou chalets adaptés aux familles.
  • Les state parks de votre État, certains d’entre eux proposent des cabines, allant de l’option la plus rudimentaire au petit chalet tout équipé.

Et pour vous aider à choisir votre destination kid-friendly aux États-Unis, voici quelques idées de destinations :

  • Automne au Colorado : quand tout le monde part voir le fall foliage dans le Vermont, en Virginie ou en Caroline du Nord, pourquoi ne pas mettre le cap sur les Rocheuses, pour profiter de la fin des beaux jours et du doré des aspens parés de leurs plus belles couleurs d’automne ?
  • L’hiver en Caroline du Sud : peut-être moins estival que la Floride, mais la Caroline du Sud en hiver peut vous apporter soleil et dépaysement, surtout près de la côte.
  • L’été dans le nord : Oregon, Montana, Idaho, Wyoming… Ils sont nombreux, ces États du nord, à être des destinations kid-friendly particulièrement adaptées aux séjours estivaux. Les endroits nature, calmes et hors des sentiers battus n’y manquent pas.
  • Spring Break en Virginie : À défaut de faire un bain de soleil, pourquoi ne pas faire un bain de culture ? La Virginie, c’est une destination kid-friendly. On vous en parle dans notre dernier article.

Les critères d’une destination kid-friendly aux États-Unis

En résumé, pour être sûr de choisir une destination adaptée à un voyage en famille, on privilégie une destination :

  • Facile d’accès : encore une fois, cela dépend de la durée de votre voyage. On cherche des destinations que l’on peut rapidement rejoindre en avion ou en voiture pour les courts séjours, mais de façon générale, on évite le vol avec 3 escales ou l’hébergement qu’on rejoint après 3 heures de route…
  • Avec des conditions météorologiques simples : on peut faire des couches et se protéger de la pluie, mais on évite les conditions extrêmes et on s’adapte aux sensibilités des enfants. Par exemple, avec un enfant qui suréagit aux moustiques, on boycotte le Sud, et pour les enfants de Floride qui ont beaucoup de mal avec le froid, on évite un premier voyage à Chicago en plein hiver… Vous voyez l’idée.
  • Choisir une destination safe et relativement tranquille : un paramètre important pour un voyage en famille qui se passe bien.
  • Une destination qui s’adapte à votre personnalité et à votre façon de voyager ainsi qu’aux besoins et envies de vos enfants : si vous êtes heureux seulement dans la nature, ne prévoyez pas de passer 10 jours à Manhattan. Si vos enfants détestent la voiture, ne vous embarquez pas dans un road trip de 3000 miles. En voyage, vous restez les mêmes qu’à la maison, pensez un voyage qui vous ressemble.
canopée à Anakeesta
Balade dans la canopée à Anakeesta, dans le Tennessee. © Nelly Jacques

Quel niveau de difficulté avec des enfants ?

Maintenant que vous avez affiné votre choix, il reste un paramètre très important à vérifier : à quel point votre destination aux États-Unis est kid-friendly, avec une vigilance particulière sur certains points :

Les transports

Le transport que vous avez choisi pour rejoindre votre destination et celui pour vous déplacer sur place est-il kid-friendly ? Oubliez les logements qui demandent 45 minutes de trajet en métro bondé pour rejoindre le centre-ville ou les trajets en voiture interminables. Encore une fois, posez les grandes lignes de votre voyage sur le papier, faites vos recherches : quel vol, quel moyen de locomotion sur place, quel temps de trajet. On peut faire des compromis : un vol long mais suivi de peu de déplacements sur place. De la route, mais bien répartie. Il existe des combos qui sont davantage voués à l’échec, comme un long vol avec une très longue escale, suivi d’un road trip nécessitant beaucoup de route et un changement d’hôtel chaque jour.

Mon conseil de maman : prévoyez d’être équipé(e) en fonction des transports que vous allez emprunter. Pour l’avion, j’aime bien prendre le siège auto de mon fils, que je fais envoyer en soute gratuitement. Cela évite le prix de la location sur place et c’est assez sécurisant pour l’enfant. Pour la ville, je recommande une poussette, combinée, selon l’âge, à un porte-bébé ventral (facilement rangeable dans la poussette), ou pour les (un peu) plus grands, une petite poussette de jeux qui motive l’enfant à marcher. L’idée étant d’avoir la vraie poussette dans laquelle on peut glisser la mini-poussette et l’enfant quand il en a marre de marcher. Ailleurs, je fais un combo poussette ou porte-bébé de randonnée. Pour les enfants plus grands, quand la poussette et le porte-bébé ne sont plus un filet de sécurité, il est important de choisir des destinations qui s’adaptent au temps de marche des enfants, que ce soit en ville ou dans la nature. Cela évite la frustration de tout le monde, qui n’est jamais une bonne composante d’un voyage en famille.

Les logements

Quel type de logement votre destination propose-t-elle ? On le sait, en road trip, on doit parfois se contenter de motels de bord de route ou d’options très simples. Si ce qui marche pour votre famille, c’est un appartement pour pouvoir coucher le plus petit tôt ou prendre vos dîners sur place, prenez-le en compte. En ville, vous trouverez tous types de logement, mais pas forcément à tous les prix. D’où l’importance de vérifier si les options qui correspondent à vos critères sont dans vos prix. Autrement, votre destination n’est peut-être pas adaptée.

Pensez aussi à vérifier les équipements proposées. Vous aurez peut-être besoin d’un lit parapluie ou d’un lit supplémentaire (les hôtels peuvent vous en fournir, mais parfois avec supplément). Certains logements proposent le petit-déjeuner ou des infrastructures pour les enfants (piscine, aire de jeux…). De plus en plus de plateformes de réservations (Booking, Airbnb…) offrent un filtre pour sélectionner des hébergements adaptés aux familles ou équipés de lits bébé.

Cabine kid friendly
Dormir dans une cabine en famille. ©Nelly Jacques

Les visites / événements

Il y a les visites (parcs, musées, villes…) que votre destination va imposer naturellement. Parmi celles-ci, privilégiez celles qui sont les plus adaptées aux familles. Les parcs, qu’ils soient de ville, d’État ou nationaux, sont toujours une bonne idée. Les musées sont généralement très ludiques aux États-Unis et très appréciés des familles.

Mon conseil est de ponctuer vos journées par une activité entièrement dédiée à vos enfants. S’arrêter prendre une glace, jouer dans un playground, passer quelques heures dans un kid museum... Aux États-Unis, il y a toujours quelque chose à faire pour eux. Pensez aussi à regarder les programmations culturelles de votre destination, où vous trouverez peut-être un bel événement kid-friendly.

Focus ville

Certaines villes étendues ou moins desservies en transports en commun peuvent se visiter facilement en voiture. Il peut être très pratique, avec des enfants, de faire des sauts de puce de quartier en quartier. On se gare sur un parking privé ou sur une des places de rue, on visite 1 à 2 heures et on rejoint le prochain quartier. C’est par exemple quelque chose que l’on peut faire assez facilement à Los Angeles, à San Francisco ou à Miami. Toutefois, attention aux bouchons qui peuvent être très importants, notamment aux heures de pointe. Il est important de planifier en amont son itinéraire avec Google Maps ou une autre application similaire. Cette façon de visiter marche aussi très bien avec des villes de taille moyenne, où le trafic est moins dense.

Focus parcs nationaux

Les parcs nationaux américains sont des terrains de jeux grandeur nature pour les enfants. Pur rendre l’expérience encore plus ludique, pensez à vérifier les événements organisés par les rangers, cela plaît généralement beaucoup aux enfants. Si vous le pouvez, arrêtez-vous dans un visitor center pour récupérer un livret de ranger junior. Vos enfants pourront s’amuser avec les différentes activités proposées durant leur visite du parc et recevoir leur étoile de ranger à la fin.

Appalaches en famille
Les Appalaches en famille. © Nelly Jacques

Best of des destinations Kid-Friendly aux États-Unis

Tous ces conseils ont pour but d’adapter votre voyage à votre famille, mais une autre option pourrait être de prévoir une destination qui est par définition 100% kid-friendly.

Les parcs d’attraction 

La plus grande concentration de parcs d’attractions aux États-Unis se trouve en Floride, autour d’Orlando. Walt Disney World Resort et ses 4 parcs, Universal Orlando Resort , LEGOLAND Florida Resort … Seul le temps et le budget pourront freiner votre découverte. Los Angeles propose aussi quelques options sympas comme Disneyland Resort ou Universal Studios Hollywood. C’est généralement une expérience assez magique à faire une fois dans sa vie, peut-être quand les enfants sont un peu plus grands. Il faut garder en tête que ces voyages coûtent une fortune et qu’il peut y avoir une ultra-stimulation pas toujours facile à gérer pour les enfants comme pour les parents.

Voilà pourquoi je recommande les plus petits parcs. L’un de mes préférés est Dollywood dans le Tennessee. Racheté par l’icône américaine Dolly Parton, ce parc des Appalaches est un lieu à taille humaine, partagé entre attractions familiales et spectacles musicaux. J’aime son ambiance spéciale. Une vraie immersion culturelle dans l’univers du Tennessee des montagnes ! Le parc vient d’accueillir une toute nouvelle partie dédiée à Dolly Parton, que j’espère tester très vite.

Spectacle Dollywood
Spectacle à Dollywood. © Nelly Jacques

Les parcs d’attractions historiques

Les manèges y sont généralement remplacés par des démonstrations, reconstitutions ou activités ludiques autour d’une période historique précise. Une immersion unique dans l’Amérique d’autrefois. Voici quelques parcs que j’aime beaucoup :

  • Old Tucson, une reconstitution de village Far West dans la ville du même nom en Arizona
  • Jamestown Settlement une reconstitution grandeur nature de la vie à l’époque de la première colonie en Virginie
  • Oconaluftee Indian Village, une reconstitution de village Cherokee dans la ville gérée par le gouvernement tribal de Cherokee en Caroline du Nord.

Les resorts familiaux

Passer le week-end ou quelques jours dans un hôtel entièrement dédié aux enfants est une option qui rencontre toujours le succès auprès des enfants.

Voici quelques options :

Une autre option originale pourrait être de passer un séjour dans un ranch familial de l’Ouest américain. Travel en Ranch vous aide à trouver le ranch familial adapté à vos envies et votre budget.

Les villes musées

Ludiques et instructives, ce sont généralement des vacances qui marchent bien. Voici mon top 2, version côte Est et côte Ouest :

  • Washington DC, où l’on peut passer des jours entiers à découvrir les musées du Mall (en pensant bien à réserver pour la plupart d’entre eux).
  • San Diego et Balboa Park Museums, pour enchaîner les musées de qualité sous le soleil, dans un décor architectural colonial espagnol dépaysant.

Le choix de la destination est l’une des étapes les plus importantes de la planification de votre voyage en famille aux États-Unis. C’est elle qui pose le cadre de votre circuit, de pair avec son format, un sujet qui sera abordé plus en détail dans notre prochain article pratique. Stay tuned !

Andréa Bescond, « Les Chatouilles » au TLF : « J’ai été une victime mais j’en ai fait une force »

En 2018, Andréa Bescond recevait une standing ovation au Théâtre du Lycée français pour sa pièce « Les Chatouilles ou la danse de la colère ». Cette pièce raconte l’histoire d’Odette, une enfant violée par Gilbert, un ami de la famille. Andréa Bescond est seule en scène, interprétant plus de 20 personnages. Elle est tout d’abord Odette, le personnage principal dont le prénom est une référence au cygne blanc du « Lac des Cygnes » : un personnage très ambivalent, qui trouvera son salut dans la danse. Elle incarne aussi les parents d’Odette, son agresseur, ou encore son meilleur ami Manu.

Un outil artistique préventif

Le vendredi 28 février, elle sera à nouveau sur cette même scène pour interpréter cette pièce qui ne peut laisser le spectateur indifférent. Mise en scène pour la première fois en 2016, bien avant #MeToo ou la publication de livres comme « La familia grande » de Camille Kouchner sur la pédophilie, « Les Chatouilles » a reçu le Molière du meilleur seul en scène, avant d’être adaptée au cinéma et de remporter le César de la meilleure adaptation pour Andréa Bescond et Eric Métayer, et celui de la meilleure actrice dans un second rôle pour Karin Viard. Si Andréa Bescond a eu envie de revenir sur la scène du TLF, c’est à la fois par amitié pour son directeur artistique, Frédéric Patto, mais aussi pour faire découvrir la pièce à un nouveau public : « Jouer devant un jeune public, pour des lycéens ou des parents avec leurs enfants, c’est le mieux car cette pièce est un outil artistique préventif. Ce fléau est partout, donc savoir, c’est mieux lutter. »

Aux parents qui s’interrogent sur l’âge minimum à avoir pour voir ce spectacle, Andréa Bescond la conseille à partir de 11-12 ans. « La pièce est suffisamment onirique pour parler à un enfant, mais elle traite tout de même de pédocriminalité, donc c’est très important d’en parler avant et après, recommande t-elle. Quand je parle aux enfants de la pièce, ils retiennent en général l’humour et la danse. La pièce est délibérément comique et je pousse les curseurs de la comédie encore plus. »

Andréa Bescond reconnaît qu’avec les années, elle a eu le temps de travailler sur ses traumatismes, et son jeu sur scène s’en est trouvé apaisé : « Au début, je me confrontais à un tsunami qui m’a submergée et replongée dans cette blessure. Puis au fur et à mesure, cette plaie a été pansée. Avant, je montais sur scène comme pour un match de boxe, maintenant je prends un réel plaisir à interpréter “Les Chatouilles“, le jeu est plus fin, plus apaisé… »

La honte a changé de camp

Si le combat contre la pédocriminalité est loin d’être gagné, et que la prise en charge politique et sociale reste insuffisante, la comédienne constate une réelle évolution des mentalités sur le sujet. Quand elle a commencé à jouer « Les Chatouilles », Andréa Bescond percevait une gêne certaine par rapport à ce sujet sur lequel peu de gens avaient le courage de s’exprimer. « La honte a changé de camp. Quand je lève le poing sur scène en signe de victoire, de nombreux spectateurs se joignent à moi. Oui, j’ai été une victime mais j’en ai fait une force. Je vais sur scène pour me défendre et montrer qu’une femme peut tout défoncer pour trouver la clef du bonheur. »

Ce combat résonne encore plus fort dans l’Amérique d’aujourd’hui. Andréa Bescond reconnaît la très grande inquiétude provoquée par le début du mandat de Donald Trump, et les décisions de son administration qui remettent en question le droit des femmes, des homosexuels et des transgenres. « Son boys club est très flippant, on assiste à un recul misogyne avec la remise en cause du droit à l’avortement, et je pense aux personnes précaires, aux homos, aux trans. Face à la « broligarchie » actuelle, il est d’autant plus important pour moi de défendre l’intégrité des gens. »