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Euro 2021 : où regarder les matchs à San Francisco ?

L’Euro de foot 2021 (dont le nom officiel reste Euro 2020, après son report l’an dernier pour cause de pandémie) se tiendra du 11 juin au 11 juillet, dans différentes villes européennes. Victorieuse de la compétition en 1984 et 2000, la France a raté un troisième titre de peu lors de la finale contre le Portugal en 2016 (0-1). Elle commence cette année face à l’Allemagne le 15 juin à 12pm PT, avant de jouer contre la Hongrie le 19 juin à 6am et le Portugal le 23 à 12pm.

Pour encourager les Bleus, voici notre sélection de lieux où visionner les matchs:

District Six (ex-Streat Food Park), dans SOMA

Food trucks, écrans géants, et sans doute une ambiance de folie…Les Supporters de l’Equipe de France à San Francisco se retrouveront le mardi 15 juin pour suivre France-Allemagne, à partir de 11:45am. Pendant toute la compétition, les fans de foot pourront suivre les matchs de l’Euro diffusés à partir de midi. L’entrée est gratuite, et la capacité limitée à 500 personnes. 428 11th St, San Francisco, CA 94103. Site. 

Café Bastille et B44, dans le Financial District

Belden Lane va vibrer au rythme des matchs de l’Euro : repères de la communauté francophone, Café Bastille et son cousin catalan B44 retransmettront les matchs des Bleus sur leurs terrasses. Café Bastille et B44, Belden Pl, San Francisco (415) 986-5673. Site.

Le Petit Paris 75, dans North Beach

Ce bar d’inspiration parisiennne, situé au coeur de North Beach depuis fin 2019, retransmettra tous les matchs de l’Equipe de France qui commenceront à midi. 515 Broadway, San Francisco, CA 94133. Instagram.

Danny Coyle’s, dans Lower Haight

Le pub irlandais de Lower Haight retransmettra les matchs de l’Euro. Le fan club du Bayern de Munich de San Francisco y a ses quartiers, donc la rencontre France-Allemagne du mardi 15 juin devrait être animée…668 Haight Street, San Francisco CA 94117. Site

San Francisco Athletic Club, dans le Fillmore district

Situé dans Lower Pacific Heights, le SFAC sera ouvert pour tous les matchs commençant à 9am ou midi, et à 6am seulement pour les grandes rencontres. Les fans pourront en outre profiter de la grande terrasse qui est venue d’ajouter au bar pendant la pandémie. SFAC, 1750 Divisadero St. (415) 923-8989. Site.

Kezar Pub, dans Haight-Ashbury

Fidèle à sa réputation, le Kezar Pub, situé à deux pas du Golden Gate Park, a diffusé tous les matches de la Coupe du Monde, et sera donc prêt à accueillir les supporters des Bleus ce dimanche dès 8am.  Kezar Pub, 770 Stanyan St, San Francisco 94117. (415) 386-9292. Site.

 

Le Paris Saint-Germain ouvre sa première boutique américaine à Los Angeles

Le PSG poursuit son développement commercial aux Etats-Unis, avec une grande première pour un club de football européen. En collaboration avec Fanatics – leader mondial du merchandising sportif sous licence -, le club parisien ouvre sa première boutique permanente au Westfield Century City Mall, un centre commercial de Los Angeles.

Les Angelinos y trouveront des produits inédits sur le sol américain, comme une gamme complète de tenues d’équipe Nike et Jordan, des articles issus de collaborations uniques, des collections mode et des créations Paris Saint-Germain inspirées par Los Angeles, proposées en exclusivité, mais aussi l’ensemble de la collection #PSGLIMITED, et le programme de personnalisation.

“Les marchés internationaux représentent aujourd’hui 86 % de notre chiffre d’affaires. L’Amérique du Nord est désormais notre deuxième plus grand marché, avec une part de 11 % et nos dernières collections y ont rencontré un franc succès”, a déclaré Fabien Allègre, directeur de la diversification de la marque au Paris Saint-Germain dans un communiqué.

Plusieurs nouvelles boutiques doivent ouvrir dans des marchés internationaux stratégiques, dans le cadre d’un contrat de merchandising et de distribution de 10 ans signé par le Paris Saint-Germain et Fanatics en 2020. Los Angeles semblait un premier choix adéquat, la ville disposant d’un fan club actif et accueillant déjà la PSG Academy.

Le niçois Vulog équipe les vélos électriques Joco à New York

Citibike a désormais un nouveau concurrent à New York, ce sont les vélos électriques Joco. L’entreprise niçoise Vulog équipe cette nouvelle flotte qui a été inaugurée en avril dernier dans la Grosse Pomme. Créée en 2006, Vulog est restée une petite structure jusqu’à sa reprise par Bpifrance et ETF Partners en 2015. C’est à ce moment que Grégory Ducongé, ancien directeur financier de Valeo et investisseur, est devenu CEO. « Nous fournissons des solutions technologiques à des opérateurs de mobilité comme l’autopartage, les vélos ou trottinettes partagés ». L’entreprise s’est largement internationalisée en quelques années et génère désormais 95 % de ses revenus hors de France. Elle travaille par exemple avec des grands constructeurs automobiles sur des solutions d’autopartage : Stellantis en France avec Free to Move, Volkswagen en Allemagne et son offre Weshare et même Hyundai aux États-Unis, qui a lancé le Motion Lab à Los Angeles.

« Le partenariat avec Joco est notre première incursion à New York », se réjouit Grégory Ducongé. A ce jour, la startup new yorkaise Joco offre une flotte de 400 vélos électriques dont les bornes sont situées sur la voie privée, c’est-à-dire dans les parkings, halls d’immeuble ou encore dans des hôtels, et compte monter à 800 vélos dans les prochaines semaines. Le service est disponible via une application, et le prix est comparable à Citibike pour la location de vélos électriques. La location unique coûte 1 dollar et 25 cents par minute. Il existe aussi un abonnement de 49 dollars par mois pour des déplacements illimités de 45 minutes maximum, et de 450 dollars par an. Pour le moment, Joco dispose de 32 stations dans Manhattan, et va essaimer rapidement.

La ville de New York attaque

L’arrivée d’un concurrent à Citibike n’a pas du tout été au goût de la ville de New York. A peine une semaine après son lancement en avril, elle a attaqué la jeune pousse en justice en lui reprochant de ne pas avoir demandé d’autorisation d’opérer auprès de la municipalité, et lui a ordonné de cesser temporairement ses activités en attendant le jugement. Mais Joco a rejeté ces accusations au motif qu’il opère sur des lieux privés, et cette demande préliminaire a été déboutée par un juge. La première audience du procès sur le fond aura lieu le 16 juin prochain.

La pandémie a bouleversé l’essor des services de mobilité urbaine et donné lieu à de grands mouvements de restructurations – comme par exemple le sauvetage de Lime par Uber, qui lui a versé 170 millions de dollars et vendu sa filiale de trottinettes électriques, Jump. Mais le marché semble repartir de plus belle et les opérations de lancement et de nouvelles offres pullulent à New York. Unagi a lancé un service d’abonnement à 39 dollars par mois pour se faire livrer à domicile ses trottinettes électriques, Lime a ajouté un abonnement à ses offres de trottinettes électriques en accès libre dans la ville, Lime Prime, et vient d’inaugurer une flotte de 100 scooters électriques à Brooklyn. Les acteurs n’oublient pas le B-to-B: de son côté, l’australien Zoomo poursuit l’expansion de ses vélos électriques à destination des livreurs dans plusieurs villes américaines dont New York. Enfin, Amazon n’est pas en reste et travaille sur une offre de vélos électriques et de tricycles pour la livraison urbaine.

[Vidéo] L’immobilier à San Francisco Bay Area : un marché privilégié ?

Vous avez pu apprendre à connaître le marché immobilier de San Francisco Bay Area lors d’un webinaire dédié, mardi 8 juin 2021.

Trois experts ont abordé notamment les sujets suivants :
– Comparaison des prix : San Francisco, New York, Paris, Londres, Tokyo
– L’immobilier à San Francisco : un marché privilégié ?
– Le processus d’achat
– Le processus de vente
– La fiscalité à San Francisco, dans les grandes lignes

Visionnez le replay ci-dessus ou directement sur notre page YouTube.
Retrouvez le support de présentation ici.

Contactez les intervenants
?
Pascal Gibert, comptable :

 

 

?  Anne Laury, agent immobilier résidentiel à San Francisco et Marin County : [email protected] / (415) 336-7077 

?  Betty Benzakein, “mortgage consultant” chez HSBC : betty.x.benzakein@us.hsbc.com

Le baromètre de l’expatriation, enquête n°5 : quelles compétences l’expatriation permet-elle de développer ?

Le baromètre de l’expatriation prendra désormais de vos nouvelles chaque mois ! Lancée il y a quatre ans par Expat Communication, cette grande enquête annuelle se réforme. En partenariat, notamment, avec French Morning, le baromètre sera désormais permanent, avec un thème par mois pour encore mieux suivre le moral des expats français à travers le monde.

Pour ce cinquième mois d’enquête, le baromètre s’intéresse aux compétences personnelles et professionnelles que l’expatriation permet de développer.

L’expatriation est une expérience enrichissante tant d’un point de vue personnel que professionnel. Permet-elle de développer ses compétences, d’approfondir ses connaissances ?  Si oui, comment et quelles compétences ?

A vous de nous le dire grâce à votre expérience de l’expatriation.

Vos réponses et votre participation sont essentielles pour avoir une vision venant du terrain et refléter ainsi la réalité de la mobilité internationale actuellement.

Je donne mon avis ici en moins de 5 minutes.

[Vidéo] Immobilier à New York : est-il plus intéressant d’acheter avec ou sans travaux ?

Lors d’un webinaire dédié, les experts Renaud De Tilly, Marius Coulon (DE TILLY REAL ESTATE) et Côme Ménage (re-a.d) ont abordé les thèmes suivants :
– le marché immobilier à New York depuis le COVID-19
– neuf ou à rénover, quelles sont les différences ?
– rénover : combien ça coûte ?
– les pièges à éviter en construction
– quel est le rôle de l’architecte ?
Pour plus d’informations, n’hésitez pas à contacter les intervenants :

Paris Dauphine se développe aux Etats-Unis, rencontrez le nouveau Président E.M. Mouhoud lors d’un webinaire

[Agenda partenaire] Dauphine Foundation USA vous invite à rencontrer E.M. Mouhoud, Président de l’Université Paris Dauphine – PSL, lors d’un évènement en ligne, jeudi 10 juin à 12 pm (EST) / 9 am (PST).

Dauphine se développe aux Etats-Unis

Lors de cette rencontre, E.M. Mouhoud, nouveau Président de l’Université Paris Dauphine – PSL reviendra sur les projets de développement de Dauphine aux États-Unis et répondra à toutes vos questions.

Cet évènement sera animé par Patrick Pagni, Président de Dauphine Foundation USA, et permettra notamment d’accroître les liens entre Dauphine et la communauté dauphinoise résidant aux États-Unis.

Alumni et amis de dauphine, nous vous attendons avec impatience !

Si vous souhaitez participer à l’évènement, merci de vous inscrire en cliquant sur ce lien : https://bit.ly/3vjy8KT

Vous recevrez le lien Zoom pour accéder à l’évènement prochainement.
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El-Mouhoub Mouhoud est professeur des universités et économiste spécialiste de la mondialisation et de ses effets sur l’économie. Après avoir enseigné à Dauphine, Columbia et Princeton, il a été élu Président de l’Université Paris-Dauphine PSL en décembre 2020.

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Note: le contenu “partenaire” n’est pas écrit par la rédaction de French Morning. Il est fourni par ou écrit sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu. 

 

Vaccins, tests PCR…: ce qui change pour entrer en France à partir du 9 juin

Le 9 juin marque la réouverture des frontières françaises aux personnes vaccinées en provenance de la majorité des pays du monde, et notamment des Etats-Unis. Mais si les règles changent, toutes les restrictions n’ont pas disparu. On fait le point.

Un test COVID toujours indispensable

Que vous soyez ou non vaccinés, un test négatif sera exigé pour pouvoir prendre l’avion. Il peut s’agir d’un test PCR de moins de 72 heures ou d’un test antigénique de moins de 48 heures. Cette règle s’applique aussi bien aux ressortissants étrangers qu’aux ressortissants français. Il n’y a pas d’autre restriction imposée aux personnes vaccinées (notamment pas de quarantaine volontaire).

Quels vaccins sont admis?

Les vaccins admis sont ceux reconnus par les autorités européennes, ce qui est le cas de tous les vaccins administrés aux Etats-Unis: : Pfizer, Moderna, et Johnson & Johnson. Pour pouvoir être considéré comme vacciné un délai est requis:

-soit 2 semaines après la 2e injection pour les vaccins à double injection (Pfizer, Moderna)

-soit 4 semaines après l’injection pour les vaccins avec une seule injection (Johnson & Johnson)

-soit 2 semaines après l’injection pour les vaccins chez les personnes ayant eu un antécédent de Covid-19 (une seule injection nécessaire quel que soit le vaccin).

Suis-je autorisé à entrer en France si je ne suis pas vacciné ?

Les ressortissants français (ainsi que leurs conjoints -mariés, pacsés ou concubins- et leurs enfants) peuvent entrer sur le territoire français même s’ils ne sont pas vaccinés, sous réserve de présenter un test Covid-19 négatif (de moins de 72 h s’il s’agit d’un test PCR ou de moins de 48 h pour un test antigénique). Ils devront également s’engager à respecter une quarantaine volontaire à domicile de sept jours.

Les non ressortissants non vaccinés ne peuvent eux pas entrer sur le territoire français, sauf s’ils sont: ressortissant européen résidant en France ou dans l’UE; titulaire d’un titre de séjour ou d’un visa de long séjour français ou européen (liste complète ici).

Récapitulatif des conditions à l’entrée en France pour les voyageurs en provenance  des pays classés orange, dont le Etat-Unis:

Pierre Barrieu : “avoir un impact, même infime, sur le résultat final de l’équipe”

Peu connu en France, Pierre Barrieu jouit d’une belle réputation dans le “soccer” aux États-Unis, où il est le directeur de la performance du Toronto FC en MLS. Originaire de Thionville, ce Mosellan de 49 ans a décroché un diplôme en éducation physique et sciences du sport à l’université de Nancy en 1994, avant de succomber aux sirènes de l’étranger en 1998.

En Virginie, il devient l’entraîneur adjoint et le préparateur physique de l’équipe masculine de l’université, où ses bons résultats l’emmènent jusqu’à un poste en équipe nationale américaine. Le préparateur physique remporte en 2002 la Gold Cup (CONCACAF) avec “Team USA” et participe ensuite à la Coupe du monde 2006 en Allemagne. Depuis, le Français a travaillé avec des équipes de MLS dont les New York Red Bulls et le Los Angeles Galaxy où il a côtoyé Zlatan Ibrahimovic en 2018 et 2019. Il est depuis le mois de février le directeur de la performance au Toronto FC, où il dirige une équipe de 13 personnes au service de la santé et de la forme des joueurs. “Mon métier? C’est d’avoir une armée prête au service du général, le général étant le coach”, décrit Pierre Barrieu. “Il faut arriver à faire travailler tous ses experts ensemble, leur faire comprendre qu’ils sont/que nous sommes tous responsables d’une partie infime du résultat final de l’équipe”.

À la différence de la France, les équipes de sports américains (et notamment en MLS) disposent de staff très élargis avec des spécialistes aux rôles bien définis. “Je travaille avec trois kinés, une équipe d’analystes vidéos et de statisticiens, avec des médecins du sport, un podologue ou encore un traumatologue”, énumère Barrieu. “En France, les entraîneurs et les préparateurs physiques ont une vision très formatée qui leur a été apprise à la Fédération Française de Football. Tout est segmenté, on ne veut pas d’un préparateur physique qui donne son avis sur la tactique, ou d’un docteur qui sorte de sa ligne et émette des suggestions sur l’équipe. Ici, on essaie de tirer tous dans le même sens en communiquant beaucoup entre les départements”. Un surplus de main d’oeuvre apprécié par les joueurs qui permet de s’adapter au profil spécifique de chacun. “Je tends à penser qu’on est plus efficace quand on est plus nombreux”, lâche Barrieu.

Le Français a connu une acclimatation difficile à Toronto en février, puisque la pandémie a poussé son équipe à s’isoler pendant plusieurs jours avant de devoir quitter le Canada pour la Floride et Orlando, où le club a effectué sa préparation physique, et joue également ses matches depuis deux mois. “J’avais sous-estimé le traumatisme psychologique subi par les joueurs l’année dernière, après avoir déjà passé toute la saison sur la route loin du Canada, sans parler de tous les cas de Covid et les protocoles à suivre. Ils n’étaient pas très heureux de revenir ici”, confie le Français.

Loin de leurs supporters et de leur famille, les joueurs du Toronto FC ont raté leur début de saison en enchaînant plusieurs défaites en MLS et en Ligue des champions CONCACAF en avril, avant de redresser un peu la tête ce mois-ci. Ils pointent pour l’instant à la 12ème place sur 14 dans le classement de la conférence Est. “Le début de saison a été très chaotique mais bon, l’expérience me sert à relativiser pas mal de choses et à calmer ceux autour de moi qui en ont peut-être besoin”, commente Barrieu. “Nous sommes bien mieux physiquement maintenant, et avons recruté de nouveaux joueurs pour nous renforcer”.  

Un autre défi à relever pour Barrieu dans son nouveau club est de s’adapter à une nouvelle manière de jouer avec le nouveau coach, Chris Armas, qui a remplacé Greg Vianney parti entraîner le Los Angeles Galaxy. “Il y avait jusqu’ici plutôt une équipe inchangée depuis 4-5 ans avec beaucoup de vétérans habitués à une certaine routine”, explique le directeur de la performance. “Le nouveau coach est arrivé avec de nouvelles méthodes d’entraînement avec plus de volume et d’intensité. Mon rôle a été de préparer mon staff et les joueurs à ces changements, pour que la transition se fasse du mieux possible”. 

Déterminé à obtenir de bons résultats sur le terrain dans une équipe qui a déjà gagné le titre national en 2017, Barrieu peut compter sur la révolution du “big data” en préparation physique. “Nous sommes aujourd’hui très bien équipés avec des appareils de mesure dernier cris, qui nous permettent de mieux prévoir les charges de travail et l’intensité des entraînements, et également de mieux travailler sur la réathlétisation après une blessure”. Sur cette question de la réatlhélisation, le Toronto FC fait également appel à des entreprises extérieures dédiées aux statistiques, capables en cas de pépin physique chez un joueur de repérer les facteurs de blessure en amont, et de soumettre des pistes de travail pour en aval.

Très américanisé après une vingtaine d’années de l’autre côté de l’Atlantique, Barrieu n’en oublie pas la France et le championnat de Ligue 1 qu’il suit régulièrement. Le préparateur physique a déjà eu des contacts dans le passé avec le club de sa région natale, le FC Metz. Peut-on imaginer le voir rentrer en France à l’avenir? “J’ai l’envie d’un projet en France un jour, oui, même si je suis très bien où je suis actuellement”. 

Moi Impat : Son métier n’existe pas en France

Dire que le retour de Caroline Roquette a été compliqué est un euphémisme.

Un déménagement bloqué pendant 3 mois, un administratif envahissant, des marques à trouver et surtout un métier qui n’existe pas en France…les atouts de la vie française tardent à se faire sentir ! Donner du temps au temps, c’est ce qu’a donc décidé de faire Caroline, rentrée en France depuis l’été dernier avec mari et enfants.

Dans son cas, 36 ans dont 13 en Chine, son installation dans la banlieue de Lille tenait de la découverte pure et simple, et se faire de nouveaux amis de la gageure !

L’optimiste Caroline est l’invitée de French Morning pour ce 66ème numéro de « Moi Impat ».

Listen to “Episode 66: Caroline Roquette” on Spreaker.

La pression s’accroît sur Joe Biden pour rouvrir les frontières américaines aux Européens

En tant que chercheuse invitée à la Brookings Institution, un think tank basé à Washington, Célia Belin a l’habitude d’écrire des analyses sur la politique étrangère américaine et les relations transatlantiques. En mai, elle a toutefois décidé de publier une note plus personnelle.

Dans un texte sorti le 21 sur le site de la Brookings, la Française raconte le “purgatoire” qu’elle et d’autres titulaires de visas de séjour temporaire (non-immigrant) vivent depuis le début de la pandémie, bloqués aux États-Unis ou en France à cause du “travel ban” américain frappant ces visas.

Sous la réglementation actuelle, les titulaires de visas E, O, L, H, P et certains J sont toujours privés d’entrée sur le territoire américain. Conséquence: ceux qui sont en dehors du pays ne peuvent pas y revenir (à moins de passer par le Mexique ou d’autres pays, donc de voyager encore plus). Et ceux qui sont aux États-Unis ne veulent pas en sortir de peur de ne pas être autorisés à y retourner. C’est le cas de Célia Belin, qui n’est pas sortie des États-Unis en quinze mois à cause de manque de lisibilité qui pèse sur le sort de son visa d’échange académique. “Je ne suis pas une victime. Ma famille et moi allons bien”, relativise-t-elle, évoquant des cas de personnes forcées à renoncer aux funérailles de proches en France ou de conjoints séparés. “Je suis dans l’incertitude. C’est le cas de milliers de personnes qui ne savent pas s’ils vont pouvoir retrouver leurs proches“.

Articles, tribune dans Le Monde, interviews à la télévision… La Française enchaine les interventions dans les médias pour inciter les “autorités européennes à défendre leurs citoyens” face à cette politique de l’administration Biden qu’elle juge “discriminatoire“. En effet, le gouvernement ne loge pas tous les visas à la même enseigne. Sous Donald Trump, un régime d’exemptions, les fameux NIE (National Interest Exceptions), avait été mis en place pour plusieurs catégories et sous-catégories de visas “non-immigrants”, autorisées donc à entrer sur le territoire. Ces catégories ont été clarifiées sous Joe Biden et comprennent désormais les titulaires de visas I (médias), certains visas J et les fiancé.e.s de citoyens américains, entre autres.

La situation est d’autant plus difficile à vivre pour les visas non-exemptés que les autorités européennes ont accepté de rouvrir, dès le 9 juin, leurs frontières aux touristes américains vaccinés et que les titulaires américains de visas de séjour temporaire ne font pas l’objet des mêmes restrictions en France. “Il y a une situation de déséquilibre entre des partenaires qui devraient pourtant travailler ensemble“, résume la chercheuse.

Pétition

Beaucoup de Français étaient jusqu’à présent dans une logique d’attente. On s’est dit que les restrictions allaient être levées avec la campagne de vaccination et l’annonce de la réouverture des frontières aux Américains vaccinés, mais Joe Biden n’a rien annoncé. Et on n’est pas sûr qu’elles soient levées pour l’été“, poursuit Béatrice Leydier, nouvelle conseillère des Français de l’étranger à Washington. Inspirée par le texte de Célia Belin et sa propre expérience, elle a lancé une pétition pour demander à Joe Biden de supprimer les restrictions d’entrée sur le territoire pour tous les visas temporaires et d’accélérer la délivrance des visas approuvés par les consulats américains.

Sa pétition a recueilli près de 2 400 signatures en 24 heures de la part d’Européens mais aussi d’Américains. “Sur le plan migratoire, Joe Biden n’est pas revenu sur la politique d’America First de Donald Trump. Ce n’est pas surprenant, mais je trouve cela pénible”, indique l’élue.

En plus de cette pétition, qui dépeint ces restrictions comme contraires à la politique pro-immigration prônée par Joe Biden, Béatrice Leydier veut contacter des élus démocrates, comme les sénateurs du New Jersey Corey Booker (New Jersey) ou Bob Menendez, actifs sur la question des visas, pour faire pression sur la Maison-Blanche. “D’autres communautés sont concernées, comme les Italiens, les Allemands, les Espagnols…“, ajoute-t-elle.

Après avoir laissé entrevoir en mars une possible ré-ouverture des frontières en mai, la Maison-Blanche se mure dans le silence, et ce alors que Joe Biden doit se rendre du 10 au 16 juin en Europe pour participer au sommet du G7 notamment. “Nous n’avons pas de changement à annoncer à l’heure actuelle, précise le Département d’État américain dans un e-mail à French Morning. Nous apprécions la transparence et les efforts concertés de nos partenaires européens et alliés pour combattre cette pandémie. Nous avons hâte de reprendre les voyages transatlantiques dès que nos professionnels médicaux et de santé publiques le conseilleront“. Même si les chiffres des vaccinations et des nouveaux cas de Covid-19 sont encourageants au sein de l’UE, la Maison-Blanche s’inquiète de la persistance de certains variants, notamment l’indien qui est désormais dominant au Royaume-Uni.

Joe Biden a décidé que la maitrise de la Covid serait l’une de ses trois priorités avec le changement climatique et la Chine. De son point de vue, il a pris des mesures qui ont marché. Il ne voit aucun intérêt à lever les restrictions. Mais on l’a aussi laissé tranquille ! C’est aux Européens de se battre pour les Européens“, insiste Célia Belin (par ailleurs auteure de l’ouvrage Des Démocrates en Amérique, l’heure des choix face à Trump sorti en 2020). On ne peut pas être une grande démocratie et donner des leçons démocratiques tout en restreignant la liberté fondamentale de voyager quand la logique sanitaire n’est plus là. Il y a des pays qui ont des taux d’infections plus élevés et qui ne sont pas soumis au même travel ban en fonction du visa. Cela n’a plus de sens. En plus, ces mesures pénalisent notamment des créateurs d’emplois, des investisseurs… Il faudrait calculer le manque-à-gagner pour l’économie américaine !

C’est un sujet que nous poussons à tous les niveaux“, assure le porte-parole de l’Ambassade de France aux États-Unis Pascal Confavreux, à propos de la levée du “travel ban”. Il a notamment été évoqué entre le conseiller diplomatique d’Emmanuel Macron, Emmanuel Bonne, et le conseiller sécurité nationale des États-Unis, Jake Sullivan, lors d’une rencontre vendredi à Washington en préparation du G7 (11 au 13 juin).

En parallèle du cas des visas, plusieurs groupes hoteliers et compagnies aériennes ont adressé une lettre en mai à Joe Biden pour l’inviter à mettre en place une “feuille de route” en vue de la réouverture des frontières aux touristes internationaux.

Les observateurs espèrent que le président fera un geste pendant son déplacement en Europe, mais rien n’est moins sûr. Certains parlent désormais de septembre voire de l’automne pour un assouplissement côté américain. “On a vu l’administration Biden prendre des décisions du jour au lendemain sur l’Afghanistan, les brevets vaccinaux…. Cela me donne de l’espoir, mais je n’ai vu aucun signal qui me permet de penser que la situation sera résolue dans les deux prochaines semaines, raconte Célia Belin. Je le regrette“.

Avec son gratte-ciel, Françoise Raynaud entre dans l’histoire de New York

La tour Greenwich West au 110 Charlton Street (ci-dessous) a une histoire singulière: c’est la première de New York à avoir été conçue par une Française (et même une Européenne), l’architecte Françoise Raynaud. “Dès qu’on parle de tour, on ne peut s’empêcher de parler de records. Quelqu’un m’a même dit que j’étais la seule femme à avoir fait une tour de plus de 100 mètres de haut !“, s’amuse l’intéressée lors d’une interview sur Zoom. Tout en reconnaissant l’importance “d’ouvrir le champ des possibles” dans une profession où peu de femmes dirigent leur propre cabinet, comme elle.

À un moment donné, on fait des choix. Certaines décident de laisser de côté leur carrière au bénéfice de leur vie familiale. Moi, j’ai monté mon agence en même temps que je suis devenue mère, sourit-elle. J’étais un peu à contre-courant, mais j’y suis arrivée !

New York, un rêve

Fondatrice en 2005 de l’agence parisienne Loci Anima, elle peut en tout cas se targuer d’être l’une des rares femmes – avec Liz Diller, Annabelle Selldorf ou encore Zaha Hadid – à avoir posé son empreinte sur la skyline new-yorkaise. Greenwich West, tour résidentielle de 167 appartements de luxe, domine désormais Greenwich Village du haut de ses 30 étages et 110 mètres. New York ? Un “rêve” pour cette bâtisseuse à qui l’on doit des projets variés à travers le monde (le quartier Pont d’Issy, le cinéma Les Fauvettes à Paris, un hippodrome en Corée-du-Sud, la Maison Cartier à Pékin…). “Il n’y a pas beaucoup d’architectes qui n’aiment pas New York. C’est une ville extraordinaire. Comme Tokyo, elle allie gigantisme et bien-être. En effet, quand on est dans la rue, au pied des immeubles, on se sent bien. Ce n’est pas le cas partout“, raconte-t-elle.

New York, Tokyo… Françoise Raynaud a un faible pour les villes portuaires. “C’est la lumière, le vent. Je suis née dans une région, Carcassonne, où il y a le mistral, la tramontane”. Et un riche patrimoine architectural. “J’étais fascinée par mon histoire locale, les monuments de Carcassonne, ses grands châteaux cathares… J’ai été très influencée par Viollet-Le-Duc, qui a restauré la cité de Carcassonne“.

À l’âge de 6 ans, elle se voit déjà architecte et se met à construire des bâtiments de Lego. La passion ne l’a pas quittée depuis. En 1985, son diplôme en poche, elle entame une longue carrière au sein du cabinet de son mentor, le légendaire Jean Nouvel, dont elle aime la patte. Jusqu’à la fondation de son agence, elle se spécialise notamment dans la construction de tours, ces bâtiments qui ont si “mauvaise presse” en Europe. “Pendant très longtemps, la tour a été l’expression de l’économie, de la rentabilité, de l’optimisation de la surface au sol. Ce sont des barres, des cages à lapins, explique-t-elle. La tour européenne a presque toujours été une catastrophe dans son rapport au sol“.

« Vision plus humble » du gratte-ciel

D’après elle, les gratte-ciel, nécessaires pour densifier l’espace, doivent être comme des “plantes qui poussent“, s’intégrant à leur décor urbain. Une philosophie influencée par la pensée “contextualiste” de Jean Nouvel et la découverte, lors de ses projets en Asie, des principes du Feng Shui, qui consiste à “travailler avec les éléments de la nature, savoir poser une maison dans un paysage en fonction des orientations, du vent, du soleil, des énergies“. Greenwich West n’échappe pas à la règle. Située dans un recoin industriel de Greenwich où étaient établies jadis de grandes imprimeries, la tour aux angles arrondis est construite en longues briques claires, à l’image des sables du fleuve Hudson voisin. Pour l’embrasure de ses larges fenêtres, l’architecte a choisi une brique émaillée pour réfléchir les rayons du soleil et les éclats du fleuve dans les appartements. “Les effets à l’intérieur des logements sont tout à fait extraordinaires. Nous voulions que tout le monde, même les appartements orientés vers le nord, puisse bénéficier de la lumière, explique-t-elle. Pour moi, un bon bâtiment donne plus qu’il ne prend: les structures voisines doivent bénéficier de son apport. C’est une vision beaucoup plus humble, dira-t-on“.

Pour habiter dans cette tour vendue comme “française” (le botaniste français Patrick Blanc signe le jardin vertical dans l’entrée), il faut mettre le prix: les appartements disponibles vont de 1,6 million à 4,8 millions de dollars. “Il n’y a pas de tours autour, ce qui fait qu’on a des vues dégagées sur Manhattan“, observe Françoise Raynaud. Sa frustration: ne pas avoir pu assister à son achèvement pour cause de Covid-19. “C’était très dur, soupire-t-elle. Il y a des bâtiments qu’on aime plus que d’autres. J’ai beaucoup d’affection pour cette tour que je trouve bien à sa place et intemporelle. Si j’avais un peu d’argent, j’y aurais bien acheté un appartement !“.

Greenwich West -crédit: Alan Tansey