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MLS : Kansas City mise sur la “French Touch” pour gagner un titre

Franchise historique de la MLS depuis sa création en 1995, le Sporting Kansas City a gagné deux fois le championnat en 2000 et 2013 ainsi que quatre coupes nationales. Le club, qui a des exigences élevées, a recruté “français” cette année pour remettre la main sur un trophée.

Le premier d’ente eux, Rémi Walter, s’est engagé avec son nouveau club dès décembre 2020, après avoir connu une année compliquée en Turquie où il n’était plus payé par son cub, le Yeni Malatyaspor. “Je suis arrivé en février aux États-Unis. Mes débuts se sont très bien passés. J’ai pu m’apercevoir que Kansas City était un club structuré, comme je l’imaginais”, explique l’ancien international espoir de 26 ans passé également par Nancy et Nice. “J’avais l’ambition de signer en MLS il y a déjà plus d’un an, puisque j’avais déjà eu des contacts avec certains clubs. Je suis content d’être ici, dans un club aux infrastructures exceptionnelles”.

Le petit milieu de terrain relayeur (1,75m) a été rejoint fin mars par un autre Français, Nicolas Isimat-Mirin. Révélé à Valenciennes en 2010, le grand défenseur (1,87m) a ensuite pris le chemin de Monaco puis du PSV Eindhoven au Pays-Bas où il est resté quatre ans, avant de s’envoler vers la Turquie et le Beşiktaş JK en 2019. Il était prêté à Toulouse en Ligue 2 la saison dernière. “Je suis très content de rejoindre une ligue qui a beaucoup grandi, et qui continue de franchir de nouveaux paliers chaque année”, a commenté le Français de 29 ans à son arrivée à Kansas City. “J’ai connu la MLS grâce à des stars comme Kaka, Ibrahimovic et Rooney. Mais je connais aussi des joueurs en activité comme Locadia (attaquant du FC Cincinnati) avec qui j’ai joué au PSV, et qui m’a dit tout le bien qu’il pensait de cette ligue”.

Après un mois de camp de pré-saison en Arizona, les deux Français ont débuté la saison comme titulaires le 17 avril face aux Red Bulls d’un autre Français, Florian Valot (victoire 2-1). Ils ont ensuite enchaîné par un match nul contre Orlando et une défaite face au Real Salt Lake le 1er mai. Pas de quoi remettre en question leur ambition. “Je viens pour donner le meilleur, découvrir de nouvelles compétitions et gagner”, lâche Rémi Walter qui est heureux d’avoir été rejoint par son compatriote français. “C’est quelqu’un de bien, je suis content qu’il soit là. Ça fait un Français de plus, c’est bien pour la langue et en plus de ça, c’est un bon joueur. Il va nous apporter beaucoup défensivement”. Interrogé en conférence de presse sur ce qu’il compte apporter à l’équipe, Nicolas Isimat-Mirin a quant à lui répondu : “la question est plutôt qu’est-ce que Kansas City va m’apporter? Le challenge! J’adore me challenger, peu importe le pays dans lequel j’évolue. Je veux être le meilleur”.

Tout sourires dans leur nouvelle vie américaine, les deux Français ont connu un parcours assez similaire avec un début de carrière en France, avant de partir jeunes à l’étranger et de jouer en Turquie. S’ils gardent globalement de bons souvenirs de leurs expériences respectives, ils assurent pour l’instant “ne rien regretter de la France” dans une vidéo promotionnelle sur le site du club. “J’adore l’entraîneur (Peter Vermes)”, confie Rémi Walter. “Il nous laisse une totale liberté en dehors du terrain du moment qu’on ne fait pas n’importe quoi. Il nous fait confiance, donc à nous de lui rendre sur le terrain”. “J’aime la manière de s’entraîner ici, avec beaucoup de courses. C’est un football organisé et vraiment intense”, ajoute Nicolas Isimat-Mirin, qui espère comme Rémi Walter s’inscrire dans la durée aux États-Unis. Le défenseur s’est pour l’instant engagé pour deux ans, dont une année en option, quatre ans pour le milieu de terrain dont une en option.

Snipfeed aide les instagrammers à se professionaliser

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« 40% des moins de 25 ans veulent devenir créateurs de contenus sur les réseaux sociaux (Youtuber, Instagrammer etc.) » Redouane Ramdani CEO, Anas Bouassami COO et Pierre-Habté Nouvellon CTO ont su prendre au sérieux les aspirations des générations Z et Alpha. Avec leur start-up Snipfeed, ils fournissent aux créateurs une boîte à outils pour les aider à monétiser leurs contenus. « Aujourd’hui c’est un peu comme si les réseaux sociaux étaient des rues commerçantes et les comptes des magasins. Mais dans ces magasins, il n’y a pas de caisse, pas de produit. C’est justement ce qu’on fournit aux créateurs », décrit le CEO.

Snipfeed se greffe aux réseaux sociaux à l’aide d’un lien qui redirige vers un mini site personnalisable. « Nos utilisateurs ne sont pas des célébrités, ou des influenceurs qui se contentent de poster des photos. Ce sont des gens qui sont experts dans leur domaine que ce soit la musique, le fitness, l’humour… » Et la plateforme leur permet donc de se professionnaliser, de réinventer leur métier, et de vendre.  

La start-up annonce aujourd’hui une levée de fonds de 5 millions de dollars auprès de fonds américains (CRV, Abstract Ventures, Crossbeam, ID8 Investment et ISAI). Ainsi que de business angels du secteur comme Eric Schiermeyer (co-fondateur de Zynga et
MySpace) et Michael Ovitz, agent de comédiens américains et co-fondateur de la Creative Artists Agency.

Un pivot

Les trois cofondateurs se sont rencontrés sur les bancs de UC Berkeley il y a quelques années. « On avait un même intérêt pour l’éducation, on réfléchissait à des manières de la rendre accessible au plus grand nombre puis notre projet a évolué », précise Anas Bouassami. Après une première version de Snipfeed comme chatbot agrégateur d’informations, ils pivotent l’an dernier. « On avait ajouté l’option pourboire sur les contenus des créateurs. Et on s’est aperçu que ça les intéressait beaucoup », se rappelle Redouane Ramdani. L’équipe, aujourd’hui entre Paris et LA, prend conscience du potentiel de cette idée. Et décide de se lancer, en laissant leurs million et demi d’utilisateurs derrière eux.

Voilà Snipfeed membre d’un nouvel écosystème, celui de la «passion economy» où « l’individualité prime » (contrairement aux travailleurs interchangeables de la gig economy), puisque chacun fait de sa passion sa principale source de revenu. « Aujourd’hui, il y a plus de 250 millions de gens qui ont plus de 10 000 followers cumulés sur Twitter, Youtube, Instagram etc. et c’est sans compter TikTok, Clubhouse et autres plateformes pour lesquelles il y a moins de données… le marché est gigantesque », s’enthousiasme Redouane Ramdani. 

Trois façons de monétiser pour les créateurs

Snipfeed propose trois types de monétisation. « Le premier c’est la vente de contenus exclusifs : par exemple des clips pour une artiste, un ebook pour un diététicien. On propose aussi de recevoir des dons. »

La 2ème ? Monnayer les interactions. « Soit en direct, par exemple on prend rendez-vous avec un designer pour des recommandations de décoration, on peut lui montrer l’espace, discuter. Ou différé – on pose une question et le créateur répond dans les 7 jours avec des conseils personnalisés. On a des astrologues qui font plus de $1000 par jour comme ça. »

Enfin, « la dernière verticale c’est tout ce qui est commerce, on s’intègre avec des plateformes sur Shopify. Mais dans le futur on voudrait leur permettre de vendre directement sur Snipfeed. »

Les trois startupers pensent leur plateforme comme le parfait allié de ces entrepreneurs de demain et voient grand. « Sur le long terme on s’imagine comme le Shopify des créateurs de contenus sur les réseaux sociaux. Shopify est valorisé à plus de 100 milliards de dollars, nos ambitions sont similaires. » Sans pour autant renoncer à leurs idéaux initiaux. « Finalement l’éducation passe aussi par les créateurs de contenus, qui nous apprennent à investir, cuisiner, ou même déclarer nos revenus… »

Les raisons du succès américain de Fermob, le roi de la chaise bistro

Qui a dit qu’il ne fallait jamais copier sur ses petits voisins ? Certainement pas Bernard Reybier… Lorsqu’il a repris Fermob en 1989, l’entreprise comptait 14 salariés pour moins d’un million d’euros de chiffre d’affaires. Mais l’entrepreneur pense immédiatement à l’international. « Ne sachant pas trop où me lancer, j’ai regardé sur quels marchés étaient présents les deux entreprises les plus importantes de mon secteur, Ligne Roset et Meubles Grange, et vu que les Etats-Unis étaient un de leurs premiers marchés. Je n’ai donc pas eu besoin de faire une grosse étude de marché pour décider de traverser l’Atlantique. Ce pays semblait bien convenir à nos produits premium mais je n’avais par contre aucune idée de la manière dont je pouvais m’implanter sur place. » Se faire connaître et trouver des clients dans une nation de 335 millions d’habitants située à sept heures de vol de son modeste atelier de fabrication perdu dans l’Ain pourrait donner des sueurs froides à n’importe quel patron de PME mais Bernard Reybier ne s’est pas découragé.

A ses débuts, l’entrepreneur tâtonne un peu. Après avoir en vain cherché des partenariats en Caroline du Nord, siège de la plupart des gros fabricants de meubles américains, c’est New York qui lui donne son vrai départ 1993. Cette année- là, la mairie de New York confie à une fondation la gestion de Bryant Park. Ce jardin public était alors surnommé « Needle Park » en raison de l’abondance des seringues laissées là par les junkies. Après un appel d’offre, la PME française reçoit une première commande de 300 chaises. Ce poumon vert de près de quatre hectares situé en plein cœur de Manhattan en abrite aujourd’hui plus de 3000 et est surnommé le « petit Luxembourg ».

Mais c’est une autre rencontre dans un salon professionnel qui permettra à Fermob de connaître un nouveau départ aux Etats- Unis. Leslie Thompson cherchait un modèle de chaises de bistrot à importer pour compléter les longues tables que sa société vendait sur le marché américain. « C’est en me promenant dans les allées de Maisons&Objet en 1998 que je suis tombé sur le stand de Fermob, se souvient-elle. Bernard était présent ce jour-là et je lui ai demandé s’il avait besoin d’un distributeur aux Etats-Unis. Il m’a dit que oui et nous avons commencé à discuter. J’ai alors pris le risque de lui commander 1000 pièces. A cette époque, personne n’avait vu de chaises à bistrot dans mon pays. Il a fallu du temps pour se faire connaître et j’ai dû attendre de nombreuses années avant de gagner de l’argent mais j’ai toujours cru dans les produits de la marque. » Leslie Thompson devient rapidement l’agent exclusif de Fermob sur le marché américain. Elle créé pour cela la société Fermob USA qui lui appartient. Le groupe français ne lui lâche pas la bride pour autant. « Nos commerciaux vont souvent sur place lors des salons notamment et je me déplace systématiquement pour toutes les étapes importantes de notre développement dans ce pays, explique le neveu de Michel Reybier qui a fait fortune dans l’agroalimentaire avec les marques Cochonou, Aoste et Justin Bridou. Nous envoyons parfois des salariés pour des missions plus ou moins longues là-bas et une employée au siège est dédiée au marché américain. Certains gros clients peuvent également être gérés de France ou des Etats-Unis en fonction de leurs demandes. C’est le cas notamment de Starbucks avec qui nous avons signé un contrat mondial. Les gens à l’extérieur pensent que Fermob USA est une filiale de notre groupe. Cela n’a de toute façon aucune importance car nous travaillons en parfaite collaboration. On les aide lorsqu’ils doivent investir et eux de leur côté nous permettent de nous développer sur ce marché qui représente 10% de nos revenus. »

Avoir un partenaire local est primordial selon l’entrepreneur qui a fait ses premiers pas dans la vie active en travaillant pour une PME de véhicules frigorifiques. Les différences culturelles sont en effet importantes entre ces deux pays. « Je les ressens tous les jours malgré nos 22 années de relations communes, s’amuse Leslie Thompson. Pour éviter les malentendus qui sont encore nombreux, j’explique toujours le contexte qui me pousse à prendre une décision plutôt qu’une autre. Sur les publicités de la marque par exemple, on voit surtout des jeunes européens blancs mais aux Etats-Unis, les distributeurs refusent d’afficher de telles photos pour ne froisser aucune communauté. Dans ma société qui compte vingt salariés, j’ai recruté des hommes, des femmes, des juniors, des vieux, des blancs, des noirs, des asiatiques, des hétérosexuels et des gays. J’ai donc demandé à Fermob de m’envoyer des photos pour nos supports marketing qui montrent uniquement nos produits. Une entreprise française qui n’aurait aucun employé américain ne penserait pas à prendre de telles précautions et elle passerait son temps à marcher sur des mines dont elle ignorait l’existence… »

La superficie de ce pays est un autre élément à ne pas négliger. « Nos meubles parcourent des distances énormes pour arriver chez le client, explique Leslie Thompson. Ils doivent, tout d’abord, traverser l’Atlantique par bateau et un tiers de nos commandes sont livrées en Californie. Or la distance entre les côtes est et ouest est supérieure à celle qui sépare la France et la Russie. » La taille de ce marché « représente des coûts, des risques et des délais qu’il faut prendre en compte », confirme Emilie Bozon, la responsable des ventes du groupe pour les Etats -Unis.

Ces particularismes locaux n’empêchent pas la maison- mère d’imposer ses idées dans certains domaines. « Nous mettons en place toute la politique marketing du groupe pour le monde entier, assure Bernard Reybier. Il a fallu trouver le bon moment pour dire à Leslie que nous souhaitions prendre ce dossier en main mais avec un peu de tact et de fermeté, nous sommes parvenus à dicter nos choix. » La patronne de Fermob USA ne s’en plaint pas aujourd’hui. « Je ne connais pas beaucoup de marques qui ont une distribution aussi multicanale, constate t-elle. Nous proposons nos produits en effet aux particuliers, aux architectes d’intérieur, aux distributeurs, aux vendeurs en ligne et aux clients professionnels comme les entreprises pour leurs sièges sociaux ou les propriétaires d’hôtels et de restaurants. Et bien Fermob a mis en place une politique de marketing et de pricing différente pour chacun de ces segments. Ils sont excellents dans ce domaine. »

Mettre en valeur ses racines hexagonales est un autre atout de taille. « Les Français ne soupçonnent pas l’incroyable bienveillance dont ils bénéficient à l’étranger, témoigne le PDG de ce groupe qui compte 400 salariés et a réalisé en 2020 un chiffre d’affaires de 76 millions d’euros. L’art de vie à la française, notre savoir-faire artisanal et notre design ont une extraordinaire notoriété à l’international. Nous avons également une histoire commune très riche avec les Etats-Unis. Aux XIXème siècle, Paris était la capitale du monde et elle a laissé sa place à New York. » Cette réputation a permis à l’ancien atelier de ferrage de chevaux de remporter quelques contrats très prestigieux outre-Atlantique. Les étudiants d’Harvard et de Stanford, les employés de Google et de Facebook dans la Silicon Valley et ceux de Coca-Cola à Atlanta, les 160 millions de personnes qui visitent chaque année Times Square peuvent tous s’asseoir sur des sièges produits dans l’Ain. « J’ai l’habitude de dire qu’il y a autant de sièges Fermob à New York que de taxis jaunes », certifie, avec un brin de fierté, l’entrepreneur soixantenaire. Et le meilleur reste à venir, selon lui. « Ce marché a encore un fort potentiel pour nous », assure l’homme d’affaires. « Nous devrions doubler nos revenus dans les cinq ou dix prochaines années », confirme Leslie Thompson.

Symbole de cette réussite, la marque a ouvert en 2017 un showroom dans le célèbre New York Design Center situé au 200 Lexington Avenue. Si le succès de Fermob aux Etats-Unis n’est plus à démontrer, son patron ne pense pas, pour autant, avoir trouvé la recette miracle pour percer sur ce marché. « Il n’y a pas de solution unique à privilégier dans ce pays, reconnaît-il. Tout dépend de vos ambitions et de vos réserves. Vous devez, en premier lieu, définir le niveau d’investissements que vous êtes prêts à déployer et vous engager sur le long terme. Notre développement a été très progressif. Comme nous partions de zéro, je n’ai pas voulu me lancer tout seul et c’est pour cela que j’ai choisi de m’adosser à un partenaire local. Au début, notre activité représentait 0% de ses revenus, puis 10% et aujourd’hui 90%. Nous avons grandi ensemble. Cette stratégie permettait de réduire les risques que nous prenions car ce marché n’est pas sans danger. Durant notre présence, le dollar est passé de 0,86 € à 1,40€. Il faut avoir les reins solides pour supporter de telles évolutions du taux de change. Les changements de tarifs douaniers peuvent aussi vous fragiliser tout comme les risques géopolitiques. Vous pouvez ainsi vous retrouver victime collatérale d’une guerre commerciale entre Boeing et Airbus ou entre Google et l’Union européenne. Il se passe constamment des imprévus qui viennent perturber vos projets. »

Le dernier événement inattendu en date a un nom que nous préférerions tous oublier : Covid-19. « Pendant le premier mois de confinement aux Etats- Unis, toute notre activité s’est arrêtée nette, note Leslie Thompson. Mais le business est vite revenu. L’an dernier, notre activité a été stable mais 2021 promet d’être une très, très bonne année. Nos ventes en janvier étaient deux fois supérieures à celles de l’exercice précédent et à la troisième semaine du mois de mars, j’avais déjà atteint 51% de mes objectifs annuels. » Copier peut parfois rapporter gros, très gros…


Voltaire Design, le sellier français qui murmure à l’oreille connectée des cavaliers américains

La selle d’équitation, c’est son dada. En seulement dix ans d’existence, Voltaire Design s’est forgé une solide réputation de sellier aux États-Unis où la première filiale a ouvert en Floride dès 2010. À cheval entre modernité et tradition, le groupe français confectionne des selles sur mesure haut de gamme, dont un modèle 2.0 permettant d’enregistrer les performances de la monture.

« Nous étions quatre amis passionnés d’équitation, tous animés par la volonté de réinventer un secteur enraciné dans les traditions », se souvient l’un des co-fondateurs de Voltaire Design, Claude Mode, installé à Coral Springs au nord de Fort Lauderdale. À l’époque, le Marseillais de 48 ans épaule Brice Goguet, président fondateur, Géraldine Gilmas, ingénieur designer et Olivier Poychicot, maître sellier, pour donner vie à ce projet équestre qui a vu le jour dans un garage du Pays basque. Aujourd’hui, le groupe français compte 200 employés à travers le monde, enregistre un chiffre d’affaires de quelques 20 millions d’euros et réalise 85 % de son activité à l’export.

Possédant désormais sept marques, dont Forestier, l’un des fleurons français de la selle haut de gamme, rachetée en 2016, le groupe Voltaire Design a fait le pari d’allier savoir faire ancestral et technologies modernes. « La découpe du cuir est effectuée à l’aide d’une machine, ce qui nous assure rapidité et précision, tandis que l’assemblage des pièces ainsi que certaines coutures sont entièrement réalisés à la main », indique Claude Mode. Le Français se réjouit par ailleurs du style atypique de ses selles qui équipent notamment la cavalière américaine Beezie Madden, double médaillée Olympique et championne du monde. « Nous ajoutons sous chacune d’elles un tissu à larges rayures multicolores, caractéristique du Pays basque, confie-t-il. Tout comme les chaussures à semelle rouge d’un célèbre créateur français, nos selles sont ainsi facilement reconnaissables ».

Dernière nouveauté de la marque : la « Blue Infinite », une selle connectée ayant nécessité plus de trois ans de recherche et développement. Figurant parmi les plus légères du marché, cette création est dotée d’un arçon en matériaux composites ainsi que de nombreux capteurs fournissant bon nombre de données qui se centralisent sur une application mobile dédiée. « Cela permet d’analyser différents paramètres liés à l’activité du cheval comme le nombre de pas, la symétrie de l’allure, la vitesse ou encore la hauteur et la longueur des sauts, explique Claude Mode. Ce sont des statistiques extrêmement précises que les entraîneurs peuvent difficilement mesurer à l’oeil nu ».

Misant dorénavant sur l’innovation, Voltaire Design conçoit et fabrique actuellement une sangle connectée qui devrait être lancée cet été aux États-Unis. « Elle permettra notamment de contrôler le rythme cardiaque du cheval et les calories dépensées afin d’optimiser les performances de la monture », indique le co-fondateur. Souhaitant constamment améliorer le confort des cavaliers ainsi que celui des chevaux, Voltaire Design s’implique par ailleurs dans des actions au niveau environnemental. « Nous essayons actuellement de remplacer nos colles chimiques par des colles végétales, précise Claude Mode. Et nous avons à coeur de préserver la nature, c’est pourquoi nous avons tissé un partenariat avec une association à but non lucratif qui s’engage à planter un arbre pour chaque selle vendue ».

Le baromètre de l’expatriation, enquête n°4 : le retour d’expatriation

Le baromètre de l’expatriation prendra désormais de vos nouvelles chaque mois ! Lancée il y a quatre ans par Expat Communication, cette grande enquête annuelle se réforme. En partenariat, notamment, avec French Morning, le baromètre sera désormais permanent, avec un thème par mois pour encore mieux suivre le moral des expats français à travers le monde.

Pour ce quatrième mois d’enquête, le baromètre s’intéresse au retour d’expatriation, ou “impatriation”.

Le court formulaire qui vous est proposé ce mois-ci aborde plusieurs aspects du retour d’expatriation, notamment les préparatifs, et les impacts sur la carrière. Vous pouvez remplir le formulaire jusqu’au 31 mai 2021.

[Vidéo] Investissements immobiliers et financiers : l’art du “leverage”

Nous vous donnions rendez-vous mardi 4 mai pour un webinaire abordant les tendances du marché immobilier en 2021, ainsi que la nécessité d’allier ses actifs financiers et immobiliers aux USA.

Nos experts ont abordé notamment les sujets suivants :
– Maximisation de ses actifs financiers et immobiliers grâce à une gestion patrimoniale optimale
– Comment booster ses rendements financiers et immobiliers dans un contexte économique instable
– Perspectives d’investissement sur le marché de l’immobilier aux États-Unis, en particulier à New York et à Greenwich, Connecticut

Visionnez le replay ci-dessus ou directement sur notre chaîne YouTube.
Retrouvez le support de présentation ici.

Pour aller plus loin
?  Contactez Alexandre Quantin, Partner et directeur des investissements chez USAFrance Financials : [email protected] / (610) 996-8933
?  Contactez Jean-Luc Teinturier, agent immobilier français à New York : jteinturier@warburgrealty.com

Malgré la levée du “visa ban” par l’administration Biden, des milliers de Français restent bloqués d’un côté ou l’autre de l’Atlantique

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Un demi-million. C’est le nombre de demandes de visas d’immigrants (appelés cartes vertes) en souffrance au Centre National des visas (NVC) d’après le département d’État. Il n’y en avait que 75 000 en janvier 2020, avant la pandémie… Et encore ce chiffre ne concerne que les dossiers finalisés. Au total plus de 2,6 millions seraient en cours d’examen, jusqu’à 50 à 100 fois les niveaux d’avant 2020 pour certains types de visa. Des chiffres qui témoignent d’un arriéré colossal dû au “visa Ban” (qui a pourtant cessé officiellement depuis le 31 mars 2021). De nombreux Français d’Amérique sont bloqués d’un côté ou de l’autre de l’Atlantique, indéfiniment, d’autant plus inquiets qu’une éventuelle réouverture des frontières ne va pas régler leur problème immédiatement, tant les retards accumulés par les ambassades américaines sont gigantesques.

Charlotte A. habite dans la région de San Francisco avec sa famille. « J’ai eu mon visa O (Outstanding Abilities) à l’automne 2020, il a été approuvé, mais si je quitte le territoire, il faut qu’il soit tamponné au consulat américain à Paris pour que je puisse revenir. On n’est pas rentrés en France à cause du Travel Ban. Et maintenant, même s’ils lèvent l’interdiction de voyager, on sera quand même bloqués. Parce qu’il faut au moins 6 mois pour avoir un rendez-vous au consulat. Ça fait déjà deux ans que je n’ai pas vu les miens, je n’ai pas pu assister aux obsèques de ma grand-mère, je n’en peux plus. Je pense à tout laisser tomber. »

Annulation de rendez-vous, stress et angoisses

Marine Jolain est quant à elle dans l’incapacité de revenir aux États-Unis, en attente de son visa H1B. « Mon visa précédant arrivant à échéance, je suis rentrée en France en septembre 2020. Le dossier du H1B a été validé dans la foulée alors on pensait que je serais de retour à New York en janvier. » Que nenni. Le premier rendez-vous obtenu était en février, il sera annulé par l’administration, tout comme les suivants. La Head of Marketing & Communication d’une école dans le New Jersey doit désormais attendre octobre pour se rendre au consulat. « Je n’ai aucun moyen de me projeter depuis un an, c’est pesant mais je suis loin d’être la seule. »

Tous sont soumis au même stress, aux mêmes angoisses qu’il arrive quelque chose à leurs proches ou de devoir renoncer à leur vie aux États-Unis. Natacha Crooks est professeure à UC Berkeley. Elle a été sélectionnée pour le H1B mais n’ose pas abandonner son F1 sans avoir la certitude d’obtenir un rendez-vous qui ne sera pas annulé. « Dès que je lance la procédure pour prendre rendez-vous, cela enclenche le changement de statut et je ne pourrai plus faire d’aller-retour en France. Donc je ne veux pas me précipiter. Mais je ne peux pas lancer la procédure de Green Card si je ne suis pas en H1B. Ça retarde tout. Je suis aussi citoyenne britannique, mais les délais semblent encore pire à Londres. »

« Une situation de crise sans précédent »

Les spécialistes d’immigration parlent de « situation de crise sans précédent ». « Depuis Mars 2021, il y a très peu de rendez-vous, des annulations sans explication, et pour un rendez-vous d’urgence il faut qualifier pour une exemption (ndlr : National Interest Exception NIE) avec des critères de plus en plus restrictifs voire impossibles », précise Isabelle Marcus CEO du cabinet Columbus Consulting Group. « Les rendez-vous pris aujourd’hui pour les visas H1B par exemple, ce n’est pas avant 2022 en France », ajoute Claire Degerin, avocate spécialisée. 

« Les règles changent constamment, il n’y a pas de communication officielle, c’est pernicieux. Par exemple, rien ne dit que les traitements des visas sont toujours arrêtés. Donc ils nous laissent déposer des dossiers pour des visas investisseurs notamment. Nos clients transfèrent des sommes conséquentes (minimum $100 000 pour un E2 mais ça peut être plusieurs millions), puis s’ils arrivent à avoir rendez-vous à l’ambassade à Paris (ce qui n’est pas garanti) on leur dit, vous êtes éligibles mais restez chez-vous on ne vous donnera pas l’exemption pour aller aux Etats-Unis », raconte Claire Degerin. 

Une affaire préjudiciable à l’économie américaine

Les deux juristes croulent sous les dossiers de compatriotes qui perdent patience. Une plainte, qui rassemble des centaines de plaignants, a d’ailleurs été déposée contre le département d’Etat américain, au motif que la suspension de la délivrance des visas serait illégale. « J’ai une cliente cadre à San Francisco dans un groupe agroalimentaire français qui est bloquée en France depuis 3 mois. Son rendez-vous était d’abord prévu pour le mois d’avril, puis il a été annulé plusieurs fois. Son mari et ses deux enfants sont aux États-Unis. Elle a une petite fille qui fait des crises d’angoisse, c’est terrible. Elle vient d’obtenir un rendez-vous d’urgence au consulat grâce à l’intervention du congressman de la ville de son entreprise. Mais ils lui ont simplement dit qu’ils étudieront sa demande. Ça peut prendre encore plusieurs semaines », s’inquiète Claire Degerin.

« Des situations tristes et compliquées avec mes clients j’en ai connu, mais là c’est trop », s’indigne-t-elle. Même son de cloche du côté de sa consœur de San Francisco, qui a rédigé un post Medium pour alerter sur le sujet. « Ça fait plus de 16 ans que je fais de l’immigration, je n’ai jamais vu ça. C’est scandaleux. Les gens sont complètement bloqués, sur les plans personnel et professionnel. Et ça n’a aucun sens, c’est aussi préjudiciable à l’économie américaine. » Le show-business n’est pas non plus épargné: la réalisatrice Lisa Azuelos, l’actrice et chanteuse Charlotte Gainsbourg, l’artiste Christine and the Queens… se sont tous récemment vus refuser une NIE.

Espoir…

Ces derniers jours, après notamment l’annonce que l’Union européenne envisageait de rouvrir ses frontières aux Américains vaccinés, certains ont voulu y voir un espoir. Mais pour l’heure, la réciproque n’est pas garantie: l’administration s’est pour le moment gardée de donner une date pour la levée du “travel ban” (à ne pas confondre avec le “visa ban”: le travel ban interdit à tous les titulaires de visa ou aux touristes d’entrer aux US, sauf rares exceptions dites “national interest exemptions”). Inquiète des réticences de Washington, l’industrie américaine du tourisme mène depuis plusieurs semaines une intense campagne de lobbying pour obtenir la réouverture des frontières américaines aux personnes vaccinées. Pour l’heure, le Département d’État américain se contente d’indiquer que les frontières seront rouvertes “dès que les experts de santé publique le préconiseront”…

Lundi 26 avril, un porte-parole de la Commission européenne a indiqué que des négociations étaient en cours entre Washington et Bruxelles sur l’instauration d’un passeport vaccinal. Mais même si cet accord devait aboutir, il ne résoudra pas les problèmes de tout le monde: il faudra encore disposer d’un visa valable. Tout dépendra de la capacité des consulats américains à résorber l’arriéré de dossiers. Le département d’État assure en faire sa priorité, mais nombre d’avocats ont constaté que le personnel consulaire disponible pour traiter les dossiers reste très réduit. Contacté par French Morning, un porte-parole du département d’État américain assure que ses services « cherchent constamment les meilleurs moyens de traiter efficacement les demandes de visa ». Mais il note aussi que priorité est donnée dans les consulats « aux citoyens américains et aux visas urgents (comme ceux donnés aux personnes venant aider à la réponse américaine contre la pandémie) ». Au second rang de priorité arrivent les « immigrant visas (cartes vertes) pour les familles proches -conjoints et enfants- de citoyens américains, les adoptions internationales et les fiancés ». Ce n’est qu’ensuite, et seulement dans les consulats qui le peuvent, que les autres visas (et donc notamment les visas de travail) sont traités, ajoute le département d’État.

La réponse est loin de satisfaire les avocats, et notamment ceux de l’AILA (American Immigration Lawyers Association) qui a initié la plainte contre le département d’État. « La justice a déjà à plusieurs reprises souligné que la fermeture des frontières par le Président n’autorisait pas le département d’État à suspendre la délivrance des visas », explique par email Jesse Bless, le directeur du contentieux à l’AILA. Il souligne que rien n’interdit par exemple à un ressortissant français qui aurait un visa de passer une quarantaine dans un autre pays (comme le Mexique). « Leur refuser un visa est donc totalement illégal, et c’est la raison de notre plainte contre le département d’État », insiste-t-il. « À moins que les tribunaux n’interviennent, ces personnes risquent, vue l’étendue du retard, d’attendre des années avant de pouvoir entrer sur le territoire américain… ».

Le salon de thé Angelina s’installe chez Longchamp sur la 5ème avenue

Le célèbre salon de thé Angelina a fait ses premiers pas new-yorkais l’an dernier. Après cette ouverture très remarquée par les foodies locaux, les 3 Français titulaires de la franchise aux Etats-Unis se lancent dans le cross-marketing de luxe, en s’associant avec Longchamp.

Angelina a installé ses tables en terrasse de la boutique Longchamp de la Cinquième avenue (645 Fifth Avenue) samedi dernier et y restera jusqu’au mois de juillet. On pourra bien-sûr y déguster le fameux chocolat chaud (disponible en version glacée pour l’été) et le non moins célèbre Mont-Blanc. Pour l’occasion le dessert qui a fait la réputation d’Angelina est disponible en version “vert Longchamp” (parfum pistache).

Les 15 places assises de la terrasse sont ouvertes chaque jour de 11am à 7pm (de 12pm à 6pm le dimanche).

French Boss, Frédéric Leroulley : « Une vie faite de hauts et de bas »

Sa différence, notre invité de la semaine l’exprime dans ce seul titre. Car, pour plusieurs raisons, Fred est un entrepreneur différent. En premier lieu, si ses diverses expériences d’entrepreneuriat l’ont conduit à adorer ce mode de fonctionnement professionnel, il n’est pas pour autant devenu « serial entrepreneur ». La meilleure preuve : depuis le début de sa carrière, il a connu à plusieurs reprises le statut de salarié. Sa deuxième différence tient à la conception même qu’il a de l’entrepreneuriat. Celle-ci s’est forgée au fil des ans et des échecs, des « brulures » et des sursauts d’euphorie. De ses premières années professionnelles en tant que patron, il a retenu que se « cramer » au travail ne produisait rien d’autre que de la déprime. Ce qui a ancré en lui l’importance que pouvait avoir le collectif.

Une demi-heure d’entretien, depuis Montreal, avec cet ingénieur qui possède aujourd’hui la double nationalité franco-canadienne, avec cet homme de cinquante ans en perpétuel questionnement, avec cet ancien geek qui reconnait chacune de ses erreurs passées, en se félicitant d’en avoir beaucoup appris. Aujourd’hui, dans le monde moins austère de l’évènementiel, ses expériences passées lui servent chaque jour de feuille de route. Avec, pour objectif immédiat, d’être heureux dans sa vie professionnelle ; et pour objectif plus lointain que « s’en vienne » un jour le grand succès.

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Les produits français de la semaine | Galettes et madeleines St Michel : où les trouver en Amérique ?

[Agenda partenaire] Comme bien des classiques gourmands français, les galettes et madeleines St Michel sont quasiment introuvables de ce côté-ci de l’Atlantique. Heureusement, l’épicerie en ligne Simply Gourmand les a récemment ajoutées à sa sélection, pour votre plus grand plaisir.

En plus des iconiques galettes St MichelSimply Gourmand propose maintenant aussi les sablés de Retz (à la noix de coco), les grandes galettes au sel de Guérande, les grandes galettes au caramel, les palmiers au caramel et les biscuits à la cuillère. Quant aux tendres madeleines de votre enfance, vous pouvez les savourer en format classique ou mini.

Des recettes traditionnelles

La biscuiterie St Michel, fondée et toujours basée à Saint-Michel-Chef-Chef en Loire-Atlantique, a plus d’un siècle. Aujourd’hui, cette entreprise familiale est le numéro 1 de la galette et de la madeleine en France, tout en restant fidèle aux recettes et au savoir-faire traditionnels. Les biscuits St Michel sont faits avec de la farine de blé française et des œufs de poules élevées en plein air (et sans huile de palme, bien sûr). Pas étonnant que les Français les plébiscitent !

Retrouvez les produits St Michel sur Simply Gourmand. Expédition rapide depuis New York sur tous les Etats-Unis – gratuite à partir de $75. Profitez-en pour vous réapprovisionner en moutarde Amorasirop Teisseire, chocolat pâtissier Nestlé Dessert, et tous les classiques alimentaires français qui vous manquent ici. Simply Gourmand en a plus de 400 en stock !

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Note: les “agendas partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Avec Dipongo, votre enfant part à l’aventure et développe sa créativité

[Article partenaire] Dipongo est né d’une idée folle, celle de créer une application de lecture et de loisirs créatifs qui soit un véritable pont entre le monde réel et le monde virtuel.

Jouer, créer, s’éveiller

L’ambition de Dipongo est de garder les plus jeunes connectés à la réalité, en intégrant des activités manuelles au cœur d’une aventure virtuelle. Les équipes de Dipongo sont convaincues qu’un enfant qui joue et s’éveille en créant grandira mieux et sera beaucoup plus heureux.

Dipongo permet aux enfants d’adopter un comportement responsable devant les écrans, tout en développant leur créativité et leur autonomie, essentielles pour leur avenir.

Un concept unique

L’enfant va commencer à suivre les histoires d’Edgar le petit renard sur l’application (disponible pour smartphones et tablettes). Au cours de l’histoire, Edgar devra relever des défis et demandera de l’aide à l’enfant. Ce dernier devra quitter l’écran pour imaginer une solution. Dessin, modelage, construction, collage… À lui de créer des solutions originales de ses mains, qui seront ensuite intégrées dans l’histoire grâce à une simple photographie. Et c’est là que la magie opère : la solution créée par l’enfant change le cours de l’aventure !

L’enfant pourra alors refaire chaque défi avec une solution différente pour accéder à une nouvelle suite de l’histoire.

Des histoires au service de la créativité

Toutes les histoires de Dipongo sont co-écrites avec des professionnels de l’enfance et de la créativité. Ce cercle d’experts veille à ce que toutes les histoires fantastiques éveillent la créativité des enfants, tout en nourrissant leur imagination et en soutenant leur processus d’apprentissage.

Prêt à tenter l’aventure ?

Téléchargez l’application sur l’App Store ou Google Play et découvrez gratuitement l’histoire de “La jungle merveilleuse”.

Rendez-vous ensuite sur le site internet de Dipongo pour découvrir tous les abonnements.

En vous abonnant, votre enfant recevra chaque mois :

? Une nouvelle histoire digitale sur l’application (avec 2 défis créatifs et 9 suites possibles).

? Un carnet créatif dans sa boîte aux lettres (rempli d’activités manuelles pour relever les défis de l’histoire, mais aussi de contenus pédagogiques supplémentaires et de nombreuses surprises).

Les abonnements Dipongo sont disponibles à l’international.

L’abonnement mensuel est disponible pour 9,90€ (+ 3€ pour la livraison internationale). Sans engagement, vous êtes libre de résilier quand vous le souhaitez.

L’abonnement annuel est disponible pour 99€ (+ 36€ pour la livraison internationale = 3€/mois) et offre 2 mois complets d’aventure gratuite.

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Un rassemblement à la mémoire de Sarah Halimi aura lieu dimanche à San Francisco

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Paris, Marseille, Strasbourg, Lyon, Bruxelles. La Haye, Londres, Rome, Tel-Aviv, Jérusalem. Washington DC, Miami ou encore Los Angeles la semaine dernière… Ce dimanche 2 mai, c’est au tour de San Francisco d’accueillir un sit-in au City Hall à 2pm, à la mémoire de Sarah Halimi, une Française juive de 65 ans, brutalement tuée par un voisin en 2017. 

La récente décision de la Cour de Cassation a ravivé l’émotion. La juridiction a rejeté le pourvoi formé par la famille de la victime. Bien que le caractère antisémite du crime ait été entériné par la justice, le meurtrier a été jugé irresponsable pénalement. Il n’y aura donc pas de procès.

Laurent Goldsztejn et Isabelle Marcus, deux citoyens français de la Bay Area choqués par l’affaire, ont décidé d’organiser un rassemblement. Des organisations américaines comme StandWithUs ou encore The Anti-Defamation League (ADL), rejoignent le collectif citoyen français, ainsi que le Bureau National de Vigilance contre l’Antisémitisme français (BNVA). « Les Américains voulaient le faire au consulat, je leur ai dit qu’il ne fallait pas s’en prendre au gouvernement, c’est plutôt un problème citoyen, de droit à la justice, qui est à la base de toute démocratie », précise Isabelle Marcus.

Le rendez-vous est donc pris devant l’Hôtel de ville, Civic Center Plaza. « On ne peut pas accepter que dans un pays comme la France, berceau des droits de l’homme, un crime de haine ne donne pas lieu à un procès », ajoute-t-elle. « Parce que s’attaquer à un concitoyen c’est s’attaquer à tous et cette affaire Sarah Halimi ne se résume pas à une communauté. » 

L’initiateur et co-organisateur du sit-in de Los Angeles, Fabien Fedida, réclame lui une nouvelle décision de justice. « Il y a un devoir patriotique de tous ensemble œuvrer à trouver une solution et des circonstances pour qu’un procès ait lieu. Sans quoi, cette terrible histoire entachera l’image de la France. »

Hausse de l’antisémitisme

Outre l’aspect juridique, le caractère antisémite du crime choque. « En tant que juifs, c’est des sujets qui nous touchent beaucoup. Mon père a été caché pendant la seconde guerre mondiale, il a survécu. Mais me dire qu’en tant que vieil homme juif il n’est pas en sécurité en France, c’est insensé », explique Laurent Goldsztejn, dont les neveux allaient à la crèche autrefois dirigée par Sarah Halimi. 

L’American Jewish Committee (AJC) s’inquiète également de la montée de l’antisémitisme dans l’Hexagone. Cette association internationale qui a également une branche en France, co-finance le rassemblement. Sa présidente en Californie du Nord, la rabbin Serena Eisenberg, prendra la parole dimanche. « L’affaire Sarah Halimi n’est pas anecdotique, il y a une hausse de l’antisémitisme en France. Selon un sondage réalisé en 2020, 70% des juifs français ont déjà été victime d’au moins un incident antisémite », note-t-elle. « Nous voulons sensibiliser le public et faire preuve de solidarité envers la communauté française locale. »

Après diverses prises de parole, un message du Consul sera lu. Et des fleurs et bougies déposées en hommage à la victime.