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Voltaire Design, le sellier français qui murmure à l’oreille connectée des cavaliers américains

La selle d’équitation, c’est son dada. En seulement dix ans d’existence, Voltaire Design s’est forgé une solide réputation de sellier aux États-Unis où la première filiale a ouvert en Floride dès 2010. À cheval entre modernité et tradition, le groupe français confectionne des selles sur mesure haut de gamme, dont un modèle 2.0 permettant d’enregistrer les performances de la monture.

« Nous étions quatre amis passionnés d’équitation, tous animés par la volonté de réinventer un secteur enraciné dans les traditions », se souvient l’un des co-fondateurs de Voltaire Design, Claude Mode, installé à Coral Springs au nord de Fort Lauderdale. À l’époque, le Marseillais de 48 ans épaule Brice Goguet, président fondateur, Géraldine Gilmas, ingénieur designer et Olivier Poychicot, maître sellier, pour donner vie à ce projet équestre qui a vu le jour dans un garage du Pays basque. Aujourd’hui, le groupe français compte 200 employés à travers le monde, enregistre un chiffre d’affaires de quelques 20 millions d’euros et réalise 85 % de son activité à l’export.

Possédant désormais sept marques, dont Forestier, l’un des fleurons français de la selle haut de gamme, rachetée en 2016, le groupe Voltaire Design a fait le pari d’allier savoir faire ancestral et technologies modernes. « La découpe du cuir est effectuée à l’aide d’une machine, ce qui nous assure rapidité et précision, tandis que l’assemblage des pièces ainsi que certaines coutures sont entièrement réalisés à la main », indique Claude Mode. Le Français se réjouit par ailleurs du style atypique de ses selles qui équipent notamment la cavalière américaine Beezie Madden, double médaillée Olympique et championne du monde. « Nous ajoutons sous chacune d’elles un tissu à larges rayures multicolores, caractéristique du Pays basque, confie-t-il. Tout comme les chaussures à semelle rouge d’un célèbre créateur français, nos selles sont ainsi facilement reconnaissables ».

Dernière nouveauté de la marque : la « Blue Infinite », une selle connectée ayant nécessité plus de trois ans de recherche et développement. Figurant parmi les plus légères du marché, cette création est dotée d’un arçon en matériaux composites ainsi que de nombreux capteurs fournissant bon nombre de données qui se centralisent sur une application mobile dédiée. « Cela permet d’analyser différents paramètres liés à l’activité du cheval comme le nombre de pas, la symétrie de l’allure, la vitesse ou encore la hauteur et la longueur des sauts, explique Claude Mode. Ce sont des statistiques extrêmement précises que les entraîneurs peuvent difficilement mesurer à l’oeil nu ».

Misant dorénavant sur l’innovation, Voltaire Design conçoit et fabrique actuellement une sangle connectée qui devrait être lancée cet été aux États-Unis. « Elle permettra notamment de contrôler le rythme cardiaque du cheval et les calories dépensées afin d’optimiser les performances de la monture », indique le co-fondateur. Souhaitant constamment améliorer le confort des cavaliers ainsi que celui des chevaux, Voltaire Design s’implique par ailleurs dans des actions au niveau environnemental. « Nous essayons actuellement de remplacer nos colles chimiques par des colles végétales, précise Claude Mode. Et nous avons à coeur de préserver la nature, c’est pourquoi nous avons tissé un partenariat avec une association à but non lucratif qui s’engage à planter un arbre pour chaque selle vendue ».

Le baromètre de l’expatriation, enquête n°4 : le retour d’expatriation

Le baromètre de l’expatriation prendra désormais de vos nouvelles chaque mois ! Lancée il y a quatre ans par Expat Communication, cette grande enquête annuelle se réforme. En partenariat, notamment, avec French Morning, le baromètre sera désormais permanent, avec un thème par mois pour encore mieux suivre le moral des expats français à travers le monde.

Pour ce quatrième mois d’enquête, le baromètre s’intéresse au retour d’expatriation, ou “impatriation”.

Le court formulaire qui vous est proposé ce mois-ci aborde plusieurs aspects du retour d’expatriation, notamment les préparatifs, et les impacts sur la carrière. Vous pouvez remplir le formulaire jusqu’au 31 mai 2021.

[Vidéo] Investissements immobiliers et financiers : l’art du “leverage”

Nous vous donnions rendez-vous mardi 4 mai pour un webinaire abordant les tendances du marché immobilier en 2021, ainsi que la nécessité d’allier ses actifs financiers et immobiliers aux USA.

Nos experts ont abordé notamment les sujets suivants :
– Maximisation de ses actifs financiers et immobiliers grâce à une gestion patrimoniale optimale
– Comment booster ses rendements financiers et immobiliers dans un contexte économique instable
– Perspectives d’investissement sur le marché de l’immobilier aux États-Unis, en particulier à New York et à Greenwich, Connecticut

Visionnez le replay ci-dessus ou directement sur notre chaîne YouTube.
Retrouvez le support de présentation ici.

Pour aller plus loin
?  Contactez Alexandre Quantin, Partner et directeur des investissements chez USAFrance Financials : [email protected] / (610) 996-8933
?  Contactez Jean-Luc Teinturier, agent immobilier français à New York : jteinturier@warburgrealty.com

Malgré la levée du “visa ban” par l’administration Biden, des milliers de Français restent bloqués d’un côté ou l’autre de l’Atlantique

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Un demi-million. C’est le nombre de demandes de visas d’immigrants (appelés cartes vertes) en souffrance au Centre National des visas (NVC) d’après le département d’État. Il n’y en avait que 75 000 en janvier 2020, avant la pandémie… Et encore ce chiffre ne concerne que les dossiers finalisés. Au total plus de 2,6 millions seraient en cours d’examen, jusqu’à 50 à 100 fois les niveaux d’avant 2020 pour certains types de visa. Des chiffres qui témoignent d’un arriéré colossal dû au “visa Ban” (qui a pourtant cessé officiellement depuis le 31 mars 2021). De nombreux Français d’Amérique sont bloqués d’un côté ou de l’autre de l’Atlantique, indéfiniment, d’autant plus inquiets qu’une éventuelle réouverture des frontières ne va pas régler leur problème immédiatement, tant les retards accumulés par les ambassades américaines sont gigantesques.

Charlotte A. habite dans la région de San Francisco avec sa famille. « J’ai eu mon visa O (Outstanding Abilities) à l’automne 2020, il a été approuvé, mais si je quitte le territoire, il faut qu’il soit tamponné au consulat américain à Paris pour que je puisse revenir. On n’est pas rentrés en France à cause du Travel Ban. Et maintenant, même s’ils lèvent l’interdiction de voyager, on sera quand même bloqués. Parce qu’il faut au moins 6 mois pour avoir un rendez-vous au consulat. Ça fait déjà deux ans que je n’ai pas vu les miens, je n’ai pas pu assister aux obsèques de ma grand-mère, je n’en peux plus. Je pense à tout laisser tomber. »

Annulation de rendez-vous, stress et angoisses

Marine Jolain est quant à elle dans l’incapacité de revenir aux États-Unis, en attente de son visa H1B. « Mon visa précédant arrivant à échéance, je suis rentrée en France en septembre 2020. Le dossier du H1B a été validé dans la foulée alors on pensait que je serais de retour à New York en janvier. » Que nenni. Le premier rendez-vous obtenu était en février, il sera annulé par l’administration, tout comme les suivants. La Head of Marketing & Communication d’une école dans le New Jersey doit désormais attendre octobre pour se rendre au consulat. « Je n’ai aucun moyen de me projeter depuis un an, c’est pesant mais je suis loin d’être la seule. »

Tous sont soumis au même stress, aux mêmes angoisses qu’il arrive quelque chose à leurs proches ou de devoir renoncer à leur vie aux États-Unis. Natacha Crooks est professeure à UC Berkeley. Elle a été sélectionnée pour le H1B mais n’ose pas abandonner son F1 sans avoir la certitude d’obtenir un rendez-vous qui ne sera pas annulé. « Dès que je lance la procédure pour prendre rendez-vous, cela enclenche le changement de statut et je ne pourrai plus faire d’aller-retour en France. Donc je ne veux pas me précipiter. Mais je ne peux pas lancer la procédure de Green Card si je ne suis pas en H1B. Ça retarde tout. Je suis aussi citoyenne britannique, mais les délais semblent encore pire à Londres. »

« Une situation de crise sans précédent »

Les spécialistes d’immigration parlent de « situation de crise sans précédent ». « Depuis Mars 2021, il y a très peu de rendez-vous, des annulations sans explication, et pour un rendez-vous d’urgence il faut qualifier pour une exemption (ndlr : National Interest Exception NIE) avec des critères de plus en plus restrictifs voire impossibles », précise Isabelle Marcus CEO du cabinet Columbus Consulting Group. « Les rendez-vous pris aujourd’hui pour les visas H1B par exemple, ce n’est pas avant 2022 en France », ajoute Claire Degerin, avocate spécialisée. 

« Les règles changent constamment, il n’y a pas de communication officielle, c’est pernicieux. Par exemple, rien ne dit que les traitements des visas sont toujours arrêtés. Donc ils nous laissent déposer des dossiers pour des visas investisseurs notamment. Nos clients transfèrent des sommes conséquentes (minimum $100 000 pour un E2 mais ça peut être plusieurs millions), puis s’ils arrivent à avoir rendez-vous à l’ambassade à Paris (ce qui n’est pas garanti) on leur dit, vous êtes éligibles mais restez chez-vous on ne vous donnera pas l’exemption pour aller aux Etats-Unis », raconte Claire Degerin. 

Une affaire préjudiciable à l’économie américaine

Les deux juristes croulent sous les dossiers de compatriotes qui perdent patience. Une plainte, qui rassemble des centaines de plaignants, a d’ailleurs été déposée contre le département d’Etat américain, au motif que la suspension de la délivrance des visas serait illégale. « J’ai une cliente cadre à San Francisco dans un groupe agroalimentaire français qui est bloquée en France depuis 3 mois. Son rendez-vous était d’abord prévu pour le mois d’avril, puis il a été annulé plusieurs fois. Son mari et ses deux enfants sont aux États-Unis. Elle a une petite fille qui fait des crises d’angoisse, c’est terrible. Elle vient d’obtenir un rendez-vous d’urgence au consulat grâce à l’intervention du congressman de la ville de son entreprise. Mais ils lui ont simplement dit qu’ils étudieront sa demande. Ça peut prendre encore plusieurs semaines », s’inquiète Claire Degerin.

« Des situations tristes et compliquées avec mes clients j’en ai connu, mais là c’est trop », s’indigne-t-elle. Même son de cloche du côté de sa consœur de San Francisco, qui a rédigé un post Medium pour alerter sur le sujet. « Ça fait plus de 16 ans que je fais de l’immigration, je n’ai jamais vu ça. C’est scandaleux. Les gens sont complètement bloqués, sur les plans personnel et professionnel. Et ça n’a aucun sens, c’est aussi préjudiciable à l’économie américaine. » Le show-business n’est pas non plus épargné: la réalisatrice Lisa Azuelos, l’actrice et chanteuse Charlotte Gainsbourg, l’artiste Christine and the Queens… se sont tous récemment vus refuser une NIE.

Espoir…

Ces derniers jours, après notamment l’annonce que l’Union européenne envisageait de rouvrir ses frontières aux Américains vaccinés, certains ont voulu y voir un espoir. Mais pour l’heure, la réciproque n’est pas garantie: l’administration s’est pour le moment gardée de donner une date pour la levée du “travel ban” (à ne pas confondre avec le “visa ban”: le travel ban interdit à tous les titulaires de visa ou aux touristes d’entrer aux US, sauf rares exceptions dites “national interest exemptions”). Inquiète des réticences de Washington, l’industrie américaine du tourisme mène depuis plusieurs semaines une intense campagne de lobbying pour obtenir la réouverture des frontières américaines aux personnes vaccinées. Pour l’heure, le Département d’État américain se contente d’indiquer que les frontières seront rouvertes “dès que les experts de santé publique le préconiseront”…

Lundi 26 avril, un porte-parole de la Commission européenne a indiqué que des négociations étaient en cours entre Washington et Bruxelles sur l’instauration d’un passeport vaccinal. Mais même si cet accord devait aboutir, il ne résoudra pas les problèmes de tout le monde: il faudra encore disposer d’un visa valable. Tout dépendra de la capacité des consulats américains à résorber l’arriéré de dossiers. Le département d’État assure en faire sa priorité, mais nombre d’avocats ont constaté que le personnel consulaire disponible pour traiter les dossiers reste très réduit. Contacté par French Morning, un porte-parole du département d’État américain assure que ses services « cherchent constamment les meilleurs moyens de traiter efficacement les demandes de visa ». Mais il note aussi que priorité est donnée dans les consulats « aux citoyens américains et aux visas urgents (comme ceux donnés aux personnes venant aider à la réponse américaine contre la pandémie) ». Au second rang de priorité arrivent les « immigrant visas (cartes vertes) pour les familles proches -conjoints et enfants- de citoyens américains, les adoptions internationales et les fiancés ». Ce n’est qu’ensuite, et seulement dans les consulats qui le peuvent, que les autres visas (et donc notamment les visas de travail) sont traités, ajoute le département d’État.

La réponse est loin de satisfaire les avocats, et notamment ceux de l’AILA (American Immigration Lawyers Association) qui a initié la plainte contre le département d’État. « La justice a déjà à plusieurs reprises souligné que la fermeture des frontières par le Président n’autorisait pas le département d’État à suspendre la délivrance des visas », explique par email Jesse Bless, le directeur du contentieux à l’AILA. Il souligne que rien n’interdit par exemple à un ressortissant français qui aurait un visa de passer une quarantaine dans un autre pays (comme le Mexique). « Leur refuser un visa est donc totalement illégal, et c’est la raison de notre plainte contre le département d’État », insiste-t-il. « À moins que les tribunaux n’interviennent, ces personnes risquent, vue l’étendue du retard, d’attendre des années avant de pouvoir entrer sur le territoire américain… ».

Le salon de thé Angelina s’installe chez Longchamp sur la 5ème avenue

Le célèbre salon de thé Angelina a fait ses premiers pas new-yorkais l’an dernier. Après cette ouverture très remarquée par les foodies locaux, les 3 Français titulaires de la franchise aux Etats-Unis se lancent dans le cross-marketing de luxe, en s’associant avec Longchamp.

Angelina a installé ses tables en terrasse de la boutique Longchamp de la Cinquième avenue (645 Fifth Avenue) samedi dernier et y restera jusqu’au mois de juillet. On pourra bien-sûr y déguster le fameux chocolat chaud (disponible en version glacée pour l’été) et le non moins célèbre Mont-Blanc. Pour l’occasion le dessert qui a fait la réputation d’Angelina est disponible en version “vert Longchamp” (parfum pistache).

Les 15 places assises de la terrasse sont ouvertes chaque jour de 11am à 7pm (de 12pm à 6pm le dimanche).

French Boss, Frédéric Leroulley : « Une vie faite de hauts et de bas »

Sa différence, notre invité de la semaine l’exprime dans ce seul titre. Car, pour plusieurs raisons, Fred est un entrepreneur différent. En premier lieu, si ses diverses expériences d’entrepreneuriat l’ont conduit à adorer ce mode de fonctionnement professionnel, il n’est pas pour autant devenu « serial entrepreneur ». La meilleure preuve : depuis le début de sa carrière, il a connu à plusieurs reprises le statut de salarié. Sa deuxième différence tient à la conception même qu’il a de l’entrepreneuriat. Celle-ci s’est forgée au fil des ans et des échecs, des « brulures » et des sursauts d’euphorie. De ses premières années professionnelles en tant que patron, il a retenu que se « cramer » au travail ne produisait rien d’autre que de la déprime. Ce qui a ancré en lui l’importance que pouvait avoir le collectif.

Une demi-heure d’entretien, depuis Montreal, avec cet ingénieur qui possède aujourd’hui la double nationalité franco-canadienne, avec cet homme de cinquante ans en perpétuel questionnement, avec cet ancien geek qui reconnait chacune de ses erreurs passées, en se félicitant d’en avoir beaucoup appris. Aujourd’hui, dans le monde moins austère de l’évènementiel, ses expériences passées lui servent chaque jour de feuille de route. Avec, pour objectif immédiat, d’être heureux dans sa vie professionnelle ; et pour objectif plus lointain que « s’en vienne » un jour le grand succès.

Listen to “Episode 43: Fred Leroulley” on Spreaker.

Les produits français de la semaine | Galettes et madeleines St Michel : où les trouver en Amérique ?

[Agenda partenaire] Comme bien des classiques gourmands français, les galettes et madeleines St Michel sont quasiment introuvables de ce côté-ci de l’Atlantique. Heureusement, l’épicerie en ligne Simply Gourmand les a récemment ajoutées à sa sélection, pour votre plus grand plaisir.

En plus des iconiques galettes St MichelSimply Gourmand propose maintenant aussi les sablés de Retz (à la noix de coco), les grandes galettes au sel de Guérande, les grandes galettes au caramel, les palmiers au caramel et les biscuits à la cuillère. Quant aux tendres madeleines de votre enfance, vous pouvez les savourer en format classique ou mini.

Des recettes traditionnelles

La biscuiterie St Michel, fondée et toujours basée à Saint-Michel-Chef-Chef en Loire-Atlantique, a plus d’un siècle. Aujourd’hui, cette entreprise familiale est le numéro 1 de la galette et de la madeleine en France, tout en restant fidèle aux recettes et au savoir-faire traditionnels. Les biscuits St Michel sont faits avec de la farine de blé française et des œufs de poules élevées en plein air (et sans huile de palme, bien sûr). Pas étonnant que les Français les plébiscitent !

Retrouvez les produits St Michel sur Simply Gourmand. Expédition rapide depuis New York sur tous les Etats-Unis – gratuite à partir de $75. Profitez-en pour vous réapprovisionner en moutarde Amorasirop Teisseire, chocolat pâtissier Nestlé Dessert, et tous les classiques alimentaires français qui vous manquent ici. Simply Gourmand en a plus de 400 en stock !

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Note: les “agendas partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Avec Dipongo, votre enfant part à l’aventure et développe sa créativité

[Article partenaire] Dipongo est né d’une idée folle, celle de créer une application de lecture et de loisirs créatifs qui soit un véritable pont entre le monde réel et le monde virtuel.

Jouer, créer, s’éveiller

L’ambition de Dipongo est de garder les plus jeunes connectés à la réalité, en intégrant des activités manuelles au cœur d’une aventure virtuelle. Les équipes de Dipongo sont convaincues qu’un enfant qui joue et s’éveille en créant grandira mieux et sera beaucoup plus heureux.

Dipongo permet aux enfants d’adopter un comportement responsable devant les écrans, tout en développant leur créativité et leur autonomie, essentielles pour leur avenir.

Un concept unique

L’enfant va commencer à suivre les histoires d’Edgar le petit renard sur l’application (disponible pour smartphones et tablettes). Au cours de l’histoire, Edgar devra relever des défis et demandera de l’aide à l’enfant. Ce dernier devra quitter l’écran pour imaginer une solution. Dessin, modelage, construction, collage… À lui de créer des solutions originales de ses mains, qui seront ensuite intégrées dans l’histoire grâce à une simple photographie. Et c’est là que la magie opère : la solution créée par l’enfant change le cours de l’aventure !

L’enfant pourra alors refaire chaque défi avec une solution différente pour accéder à une nouvelle suite de l’histoire.

Des histoires au service de la créativité

Toutes les histoires de Dipongo sont co-écrites avec des professionnels de l’enfance et de la créativité. Ce cercle d’experts veille à ce que toutes les histoires fantastiques éveillent la créativité des enfants, tout en nourrissant leur imagination et en soutenant leur processus d’apprentissage.

Prêt à tenter l’aventure ?

Téléchargez l’application sur l’App Store ou Google Play et découvrez gratuitement l’histoire de “La jungle merveilleuse”.

Rendez-vous ensuite sur le site internet de Dipongo pour découvrir tous les abonnements.

En vous abonnant, votre enfant recevra chaque mois :

? Une nouvelle histoire digitale sur l’application (avec 2 défis créatifs et 9 suites possibles).

? Un carnet créatif dans sa boîte aux lettres (rempli d’activités manuelles pour relever les défis de l’histoire, mais aussi de contenus pédagogiques supplémentaires et de nombreuses surprises).

Les abonnements Dipongo sont disponibles à l’international.

L’abonnement mensuel est disponible pour 9,90€ (+ 3€ pour la livraison internationale). Sans engagement, vous êtes libre de résilier quand vous le souhaitez.

L’abonnement annuel est disponible pour 99€ (+ 36€ pour la livraison internationale = 3€/mois) et offre 2 mois complets d’aventure gratuite.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Un rassemblement à la mémoire de Sarah Halimi aura lieu dimanche à San Francisco

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Paris, Marseille, Strasbourg, Lyon, Bruxelles. La Haye, Londres, Rome, Tel-Aviv, Jérusalem. Washington DC, Miami ou encore Los Angeles la semaine dernière… Ce dimanche 2 mai, c’est au tour de San Francisco d’accueillir un sit-in au City Hall à 2pm, à la mémoire de Sarah Halimi, une Française juive de 65 ans, brutalement tuée par un voisin en 2017. 

La récente décision de la Cour de Cassation a ravivé l’émotion. La juridiction a rejeté le pourvoi formé par la famille de la victime. Bien que le caractère antisémite du crime ait été entériné par la justice, le meurtrier a été jugé irresponsable pénalement. Il n’y aura donc pas de procès.

Laurent Goldsztejn et Isabelle Marcus, deux citoyens français de la Bay Area choqués par l’affaire, ont décidé d’organiser un rassemblement. Des organisations américaines comme StandWithUs ou encore The Anti-Defamation League (ADL), rejoignent le collectif citoyen français, ainsi que le Bureau National de Vigilance contre l’Antisémitisme français (BNVA). « Les Américains voulaient le faire au consulat, je leur ai dit qu’il ne fallait pas s’en prendre au gouvernement, c’est plutôt un problème citoyen, de droit à la justice, qui est à la base de toute démocratie », précise Isabelle Marcus.

Le rendez-vous est donc pris devant l’Hôtel de ville, Civic Center Plaza. « On ne peut pas accepter que dans un pays comme la France, berceau des droits de l’homme, un crime de haine ne donne pas lieu à un procès », ajoute-t-elle. « Parce que s’attaquer à un concitoyen c’est s’attaquer à tous et cette affaire Sarah Halimi ne se résume pas à une communauté. » 

L’initiateur et co-organisateur du sit-in de Los Angeles, Fabien Fedida, réclame lui une nouvelle décision de justice. « Il y a un devoir patriotique de tous ensemble œuvrer à trouver une solution et des circonstances pour qu’un procès ait lieu. Sans quoi, cette terrible histoire entachera l’image de la France. »

Hausse de l’antisémitisme

Outre l’aspect juridique, le caractère antisémite du crime choque. « En tant que juifs, c’est des sujets qui nous touchent beaucoup. Mon père a été caché pendant la seconde guerre mondiale, il a survécu. Mais me dire qu’en tant que vieil homme juif il n’est pas en sécurité en France, c’est insensé », explique Laurent Goldsztejn, dont les neveux allaient à la crèche autrefois dirigée par Sarah Halimi. 

L’American Jewish Committee (AJC) s’inquiète également de la montée de l’antisémitisme dans l’Hexagone. Cette association internationale qui a également une branche en France, co-finance le rassemblement. Sa présidente en Californie du Nord, la rabbin Serena Eisenberg, prendra la parole dimanche. « L’affaire Sarah Halimi n’est pas anecdotique, il y a une hausse de l’antisémitisme en France. Selon un sondage réalisé en 2020, 70% des juifs français ont déjà été victime d’au moins un incident antisémite », note-t-elle. « Nous voulons sensibiliser le public et faire preuve de solidarité envers la communauté française locale. »

Après diverses prises de parole, un message du Consul sera lu. Et des fleurs et bougies déposées en hommage à la victime.

Les « escape games » virtuels made in France qui cartonnent aux États-Unis

Malgré les difficultés de voyage, Virgile Loisance a choisi de passer quelques semaines en Guadeloupe, où il est enfin sur le même fuseau horaire que les Américains et peut travailler au développement de son entreprise outre-Atlantique. Car Emeraude Digital Escape, une entreprise qui propose des « escape games » virtuels, est en plein essor aux Etats-Unis. « Nous avons lancé notre offre il y a à peine trois mois sur le marché américain et il a très bien réagi. Les entreprises nous contactent d’elles-mêmes et ont des projets plus ambitieux qu’en Europe », raconte Virgile Loisance, le fondateur de la société.

Pourtant, la situation était loin d’être aussi réjouissante il y a seulement un an. Après un lancement réussi fin 2018, Emeraude Escape Game avait réussi à se hisser comme leader européen de l’escape game en entreprise. L’offre consiste à créer des « escape games » (jeux de logique et de résolutions de problèmes en immersion) sur-mesure et en physique dans les entreprises, afin de transformer en jeu les outils classiques des ressources humaines. « Notre ambition est de ‘gamifier’ les process de recrutement, de formation ou de sensibilisation des entreprises ». Les plus grandes entreprises françaises deviennent rapidement des clients : Hermès, LVMH, L’Oréal, Orange, Cap Gemini, Engie.

Mais l’arrivée de la pandémie a coupé court à ce beau développement. « Tout s’est arrêté d’un seul coup, nos clients nous ont demandé à passer en digital, nous avons dû pivoter et transformer l’entreprises en l’espace de deux mois. Nous avons immédiatement recruté des développeurs, et notre équipe est passée de 20 à 35 personnes ». L’entreprise se rebaptise Emeraude Escape, et propose de fournir un jeu digital en un temps record : le client peut obtenir son jeu en six semaines, soit un délai deux fois plus rapide que ses concurrents, selon Virgile Loisance.

Grâce à ce format digital, l’entreprise peut désormais viser l’international plus rapidement que prévu. Début 2021, elle se lance aux États-Unis, au Canada, en Italie, en Allemagne et en Espagne. Et c’est le marché américain, où l’offre est encore très limitée à l’heure actuelle, qui est aujourd’hui le plus dynamique. Les entreprises américaines ont des budgets moyens deux fois plus importants (environ 80.000 euros par jeu contre 40.000 en Europe) mais sont aussi plus exigeantes en termes de sécurité informatique, ce qui a obligé la start-up à monter en puissance sur ce plan.

L’entreprise a recruté un responsable pour l’Amérique du Nord, basé à Montréal, mais compte ouvrir un bureau aux États-Unis d’ici la fin de l’année pour accompagner ce développement fulgurant. « Nous prévoyons de générer 50 % de notre chiffre d’affaires aux États-Unis d’ici la fin de l’année ». Cette rapide se fait sans financement externe : Virgile Loisance, qui détient toujours 100 % du capital, a investi 300.000 euros pour le développement international, et les profits du groupe sont intégralement réinvestis.

Le meilleur gage de son succès est aujourd’hui sa capacité à  recruter et fidéliser ses clients, alors même qu’Emeraude Escape Game n’a pas de force commerciale. « Deux clients sur trois recommandent des jeux suivants ». Le fondateur ne compte d’ailleurs pas s’arrêter aux escape games : le groupe travaille sur le lancement d’une nouvelle ligne de jeux virtuels, et compte prendre rapidement sa place de leader mondial sur ce segment prometteur.

Reinvention Act.#1 : l’exposition de la Française Carole Jury à Princeton

Jouant avec les textures ainsi que les nuances de couleur et de luminosité, la Française Carole Jury présentera une trentaine d’oeuvres lors de l’exposition « Reinvention Act.#1 », qui se tiendra du mardi 4 au dimanche 9 mai à Princeton dans le New Jersey. Une partie des bénéfices sera reversée à l’association à but non lucratif Share My Meals, qui lutte contre l’insécurité alimentaire et le gaspillage dans la région. 

Cette exposition mettra en lumière les différentes séries explorées au fil des années par l’artiste peintre autodidacte qui vit dans le New Jersey, chacune d’entre elles prenant naissance à partir de ses photographies qu’elle transpose en peinture à l’huile abstraite. Une rétrospective qui permettra notamment aux visiteurs d’apprécier certaines toiles issues des séries « Lagoon », « La Vie en rose » ou encore « Dark Sea », mais aussi découvrir des oeuvres provenant de sa nouvelle série « Metal Song », réalisées sur aluminium.

Après cette exposition aux États-Unis, l’artiste française traversera l’Atlantique afin de présenter son travail à Lyon, sa ville natale, du jeudi 24 au samedi 26 juin. Là encore, Carole Jury a choisi de reverser une partie des bénéfices à une association caritative de la région lyonnaise qui lutte contre le gaspillage alimentaire et la pauvreté. « Je souhaite, par ces deux événements soutenir des causes qui me sont chères et des bénévoles qui ont consacré une grande partie de leur temps ces quatorze derniers mois en distribuant quotidiennement des repas aux familles et aux personnes les plus démunies de notre société », souligne-t-elle.

Rosé, musique et écologie sur Governors Island cet été

Envie de vous échapper tout en restant à New York ? Bonne nouvelle: Governors Island rouvre ses portes pour l’été le 1er mai. Pour vous rendre sur ce petit morceau de terre tout proche de la pointe sud de Manhattan, une seule solution: le ferry. Celui-ci assure plusieurs liaisons quotidiennes depuis le Battery Maritime Building (Manhattan) et depuis le Brooklyn Bridge Park et Red Hook le week-end seulement. La réservation est obligatoire pour respecter les protocoles sanitaires.

Sur place, vous aurez l’embarras du choix. Plusieurs événements sont proposés jusqu’au 31 octobre, comme le grand pique-nique du rosé Pinknic (4 et 5 septembre), le festival de musique cajun Swamp The City (15 et 16 mai), le désormais célèbre rendez-vous retro dansant Jazz Age Lawn Party (12 et 13 juin) et le Porch Stomp, où plusieurs groupes de musique investissent les porches de Nolan Park, l’un des espaces verts de l’île, pour mettre l’ambiance (le 26 juin). Pour les sportifs, une série de courses est également prévue.

Côté activités, l’écologie est à l’honneur sur l’île. Les visiteurs sont invités tous les week-ends (midi-4pm) à découvrir les joies du compost au sein de la “ferme urbaine” de Governors Island. Des expositions sont aussi organisées dans les différentes maisons de l’île. L’éventail de supports et de thèmes est très large cette année encore: un projet de réalité augmentée qui de ré-invente les bâtisses environnantes, une exposition sur les diasporas africaines, de l’art biologique inspiré du contact entre l’eau et la lave ou encore la découverte du Billion Oyster Project, une initiative qui vise à mettre en valeur l’ostréiculture dans la Baie de New York. Sur place, vous trouverez également des hamacs, des toboggans pour les enfants et même le nécessaire pour faire du glamping.