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Destination kid-friendly aux États-Unis : comment faire le bon choix ?

Depuis la rentrée, nous vous proposons du contenu pratique et inspirant pour organiser vos voyages en famille aux États-Unis. Toutes les deux semaines, vous trouverez en alternance un article destination (dédié à la découverte d’un État en particulier) et un article pratique (avec du contenu pour préparer votre séjour kid-friendly aux États-Unis).

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Je suis Nelly Jacques, spécialiste du voyage aux États-Unis depuis des années et, depuis l’arrivée de mon fils, je me suis spécialisée dans le voyage en famille à travers le pays. Cette semaine, je vous propose le premier article pratique de notre série Voyage en famille aux États-Unis, qui abordera la base de tout voyage : le choix de la destination !

Parc d’attraction des Smoky Moutains. @Nelly Jacques

Choisir une destination kid-friendly aux États-Unis : la base

Pour moi, la base d’un voyage réussi en famille, c’est la simplicité ! Ça ne veut pas dire passer sa semaine dans un hôtel tout compris sans bouger de son transat, mais garder en tête la notion de simplicité, même sur des formats plus challenging comme en road trip. Car oui, la première question à se poser dans le choix de votre destination kid-friendly, c’est celle de votre format de voyage.

Le format et la durée du voyage

Vacances dans un lieu unique ou road trip ? Votre destination ne sera pas le même en fonction du format. Dans le premier cas, vous privilégieriez une grande ville ou une ville moyenne implantée dans une zone riche en attractions proches les unes des autres. Dans le deuxième, vous pourrez pousser vers des régions plus rurales ou désertiques avec de la route pour relier vos différentes étapes. Un road trip, c’est possible avec des enfants, mais bien pensé, dans une zone condensée, et sur un timing adapté. D’où le deuxième critère à prendre en compte : la durée de vos vacances. Vous n’allez pas choisir d’explorer l’Utah et l’Arizona si vous n’avez qu’une semaine de congés ou, à l’inverse, vous serez moins enclins à passer 3 semaines dans la même ville.


Mon conseil de spécialiste : c’est de toujours construire un itinéraire jour par jour avant d’envisager une destination. Faire cela pour chaque destination potentielle est chronophage, mais c’est la solution la plus efficace pour confronter la durée de son voyage et sa faisabilité. Encore plus lorsque l’on voyage en famille.

Des exemples de camps de base

  • À l’est : Portland (Maine) est une petite ville très agréable pour rayonner sur la côte, le joli cap Ann, la ville des sorcières de Salem ou encore les villes de pêcheurs de Portsmouth et Kennebunkport. C’est une étape qui peut être couplée à une visite de Boston et/ou d’Acadia. Voici un exemple de road trip et d’étapes à considérer dans la région.
  • Dans le sud : Lafayette, en Louisiane, capitale du Pays Cajun, est un camp de base idéal pour explorer les bayous -ces célèbres marécages- et le Pays Cajun, sans oublier un passage dans la reconstitution du village historique de Vermilionville.
  • À l’ouest : Moab, petite ville au milieu du désert, se trouve aux portes de deux parcs nationaux : Arches et Canyonlands. Mais ses ressources ne s’arrêtent pas là, c’est aussi le point de départ vers d’autres merveilles naturelles comme la Castel Valley et la Spanish Valley.
Arrêt au Roy’s Cafe, près du parc national de Mojave, en Californie. © Michelle Oude Maatman/ Unsplash

La période de votre voyage

Évitez les destinations qui peuvent être challenging aux dates de vos vacances. C’est peut-être le calendrier scolaire qui va définir la période. Dans ce cas-là, pensez bien vos destinations avec deux objectifs : fuir la foule et chercher les prix raisonnables. Noël à Manhattan à la période des fêtes n’est peut-être pas la meilleure destination avec des tout-petits, tout comme les plages de South Beach, à Miami, pendant le spring break.

De même, vous avez probablement intérêt à fuir les destinations populaires pour le bien-être de votre porte-monnaie. Vous aurez de plus belles offres et une expérience bien plus authentique si vous sortez des sentiers battus. Regardez une carte, réfléchissez aux destinations moins connues qui vous attirent et allez interroger un comparateur de vols.

Autre option : prévoyez un road trip en voiture autour de chez vous. Les cabines peuvent être des options de logement plus nature et plus abordables. Voici quelques pistes pour en trouver :

  • La chaîne KOA, ils en ont un peu partout dans le pays.
  • AirBnB, qui a souvent des options de cabines ou chalets adaptés aux familles.
  • Les state parks de votre État, certains d’entre eux proposent des cabines, allant de l’option la plus rudimentaire au petit chalet tout équipé.

Et pour vous aider à choisir votre destination kid-friendly aux États-Unis, voici quelques idées de destinations :

  • Automne au Colorado : quand tout le monde part voir le fall foliage dans le Vermont, en Virginie ou en Caroline du Nord, pourquoi ne pas mettre le cap sur les Rocheuses, pour profiter de la fin des beaux jours et du doré des aspens parés de leurs plus belles couleurs d’automne ?
  • L’hiver en Caroline du Sud : peut-être moins estival que la Floride, mais la Caroline du Sud en hiver peut vous apporter soleil et dépaysement, surtout près de la côte.
  • L’été dans le nord : Oregon, Montana, Idaho, Wyoming… Ils sont nombreux, ces États du nord, à être des destinations kid-friendly particulièrement adaptées aux séjours estivaux. Les endroits nature, calmes et hors des sentiers battus n’y manquent pas.
  • Spring Break en Virginie : À défaut de faire un bain de soleil, pourquoi ne pas faire un bain de culture ? La Virginie, c’est une destination kid-friendly. On vous en parle dans notre dernier article.

Les critères d’une destination kid-friendly aux États-Unis

En résumé, pour être sûr de choisir une destination adaptée à un voyage en famille, on privilégie une destination :

  • Facile d’accès : encore une fois, cela dépend de la durée de votre voyage. On cherche des destinations que l’on peut rapidement rejoindre en avion ou en voiture pour les courts séjours, mais de façon générale, on évite le vol avec 3 escales ou l’hébergement qu’on rejoint après 3 heures de route…
  • Avec des conditions météorologiques simples : on peut faire des couches et se protéger de la pluie, mais on évite les conditions extrêmes et on s’adapte aux sensibilités des enfants. Par exemple, avec un enfant qui suréagit aux moustiques, on boycotte le Sud, et pour les enfants de Floride qui ont beaucoup de mal avec le froid, on évite un premier voyage à Chicago en plein hiver… Vous voyez l’idée.
  • Choisir une destination safe et relativement tranquille : un paramètre important pour un voyage en famille qui se passe bien.
  • Une destination qui s’adapte à votre personnalité et à votre façon de voyager ainsi qu’aux besoins et envies de vos enfants : si vous êtes heureux seulement dans la nature, ne prévoyez pas de passer 10 jours à Manhattan. Si vos enfants détestent la voiture, ne vous embarquez pas dans un road trip de 3000 miles. En voyage, vous restez les mêmes qu’à la maison, pensez un voyage qui vous ressemble.
canopée à Anakeesta
Balade dans la canopée à Anakeesta, dans le Tennessee. © Nelly Jacques

Quel niveau de difficulté avec des enfants ?

Maintenant que vous avez affiné votre choix, il reste un paramètre très important à vérifier : à quel point votre destination aux États-Unis est kid-friendly, avec une vigilance particulière sur certains points :

Les transports

Le transport que vous avez choisi pour rejoindre votre destination et celui pour vous déplacer sur place est-il kid-friendly ? Oubliez les logements qui demandent 45 minutes de trajet en métro bondé pour rejoindre le centre-ville ou les trajets en voiture interminables. Encore une fois, posez les grandes lignes de votre voyage sur le papier, faites vos recherches : quel vol, quel moyen de locomotion sur place, quel temps de trajet. On peut faire des compromis : un vol long mais suivi de peu de déplacements sur place. De la route, mais bien répartie. Il existe des combos qui sont davantage voués à l’échec, comme un long vol avec une très longue escale, suivi d’un road trip nécessitant beaucoup de route et un changement d’hôtel chaque jour.

Mon conseil de maman : prévoyez d’être équipé(e) en fonction des transports que vous allez emprunter. Pour l’avion, j’aime bien prendre le siège auto de mon fils, que je fais envoyer en soute gratuitement. Cela évite le prix de la location sur place et c’est assez sécurisant pour l’enfant. Pour la ville, je recommande une poussette, combinée, selon l’âge, à un porte-bébé ventral (facilement rangeable dans la poussette), ou pour les (un peu) plus grands, une petite poussette de jeux qui motive l’enfant à marcher. L’idée étant d’avoir la vraie poussette dans laquelle on peut glisser la mini-poussette et l’enfant quand il en a marre de marcher. Ailleurs, je fais un combo poussette ou porte-bébé de randonnée. Pour les enfants plus grands, quand la poussette et le porte-bébé ne sont plus un filet de sécurité, il est important de choisir des destinations qui s’adaptent au temps de marche des enfants, que ce soit en ville ou dans la nature. Cela évite la frustration de tout le monde, qui n’est jamais une bonne composante d’un voyage en famille.

Les logements

Quel type de logement votre destination propose-t-elle ? On le sait, en road trip, on doit parfois se contenter de motels de bord de route ou d’options très simples. Si ce qui marche pour votre famille, c’est un appartement pour pouvoir coucher le plus petit tôt ou prendre vos dîners sur place, prenez-le en compte. En ville, vous trouverez tous types de logement, mais pas forcément à tous les prix. D’où l’importance de vérifier si les options qui correspondent à vos critères sont dans vos prix. Autrement, votre destination n’est peut-être pas adaptée.

Pensez aussi à vérifier les équipements proposées. Vous aurez peut-être besoin d’un lit parapluie ou d’un lit supplémentaire (les hôtels peuvent vous en fournir, mais parfois avec supplément). Certains logements proposent le petit-déjeuner ou des infrastructures pour les enfants (piscine, aire de jeux…). De plus en plus de plateformes de réservations (Booking, Airbnb…) offrent un filtre pour sélectionner des hébergements adaptés aux familles ou équipés de lits bébé.

Cabine kid friendly
Dormir dans une cabine en famille. ©Nelly Jacques

Les visites / événements

Il y a les visites (parcs, musées, villes…) que votre destination va imposer naturellement. Parmi celles-ci, privilégiez celles qui sont les plus adaptées aux familles. Les parcs, qu’ils soient de ville, d’État ou nationaux, sont toujours une bonne idée. Les musées sont généralement très ludiques aux États-Unis et très appréciés des familles.

Mon conseil est de ponctuer vos journées par une activité entièrement dédiée à vos enfants. S’arrêter prendre une glace, jouer dans un playground, passer quelques heures dans un kid museum... Aux États-Unis, il y a toujours quelque chose à faire pour eux. Pensez aussi à regarder les programmations culturelles de votre destination, où vous trouverez peut-être un bel événement kid-friendly.

Focus ville

Certaines villes étendues ou moins desservies en transports en commun peuvent se visiter facilement en voiture. Il peut être très pratique, avec des enfants, de faire des sauts de puce de quartier en quartier. On se gare sur un parking privé ou sur une des places de rue, on visite 1 à 2 heures et on rejoint le prochain quartier. C’est par exemple quelque chose que l’on peut faire assez facilement à Los Angeles, à San Francisco ou à Miami. Toutefois, attention aux bouchons qui peuvent être très importants, notamment aux heures de pointe. Il est important de planifier en amont son itinéraire avec Google Maps ou une autre application similaire. Cette façon de visiter marche aussi très bien avec des villes de taille moyenne, où le trafic est moins dense.

Focus parcs nationaux

Les parcs nationaux américains sont des terrains de jeux grandeur nature pour les enfants. Pur rendre l’expérience encore plus ludique, pensez à vérifier les événements organisés par les rangers, cela plaît généralement beaucoup aux enfants. Si vous le pouvez, arrêtez-vous dans un visitor center pour récupérer un livret de ranger junior. Vos enfants pourront s’amuser avec les différentes activités proposées durant leur visite du parc et recevoir leur étoile de ranger à la fin.

Appalaches en famille
Les Appalaches en famille. © Nelly Jacques

Best of des destinations Kid-Friendly aux États-Unis

Tous ces conseils ont pour but d’adapter votre voyage à votre famille, mais une autre option pourrait être de prévoir une destination qui est par définition 100% kid-friendly.

Les parcs d’attraction 

La plus grande concentration de parcs d’attractions aux États-Unis se trouve en Floride, autour d’Orlando. Walt Disney World Resort et ses 4 parcs, Universal Orlando Resort , LEGOLAND Florida Resort … Seul le temps et le budget pourront freiner votre découverte. Los Angeles propose aussi quelques options sympas comme Disneyland Resort ou Universal Studios Hollywood. C’est généralement une expérience assez magique à faire une fois dans sa vie, peut-être quand les enfants sont un peu plus grands. Il faut garder en tête que ces voyages coûtent une fortune et qu’il peut y avoir une ultra-stimulation pas toujours facile à gérer pour les enfants comme pour les parents.

Voilà pourquoi je recommande les plus petits parcs. L’un de mes préférés est Dollywood dans le Tennessee. Racheté par l’icône américaine Dolly Parton, ce parc des Appalaches est un lieu à taille humaine, partagé entre attractions familiales et spectacles musicaux. J’aime son ambiance spéciale. Une vraie immersion culturelle dans l’univers du Tennessee des montagnes ! Le parc vient d’accueillir une toute nouvelle partie dédiée à Dolly Parton, que j’espère tester très vite.

Spectacle Dollywood
Spectacle à Dollywood. © Nelly Jacques

Les parcs d’attractions historiques

Les manèges y sont généralement remplacés par des démonstrations, reconstitutions ou activités ludiques autour d’une période historique précise. Une immersion unique dans l’Amérique d’autrefois. Voici quelques parcs que j’aime beaucoup :

  • Old Tucson, une reconstitution de village Far West dans la ville du même nom en Arizona
  • Jamestown Settlement une reconstitution grandeur nature de la vie à l’époque de la première colonie en Virginie
  • Oconaluftee Indian Village, une reconstitution de village Cherokee dans la ville gérée par le gouvernement tribal de Cherokee en Caroline du Nord.

Les resorts familiaux

Passer le week-end ou quelques jours dans un hôtel entièrement dédié aux enfants est une option qui rencontre toujours le succès auprès des enfants.

Voici quelques options :

Une autre option originale pourrait être de passer un séjour dans un ranch familial de l’Ouest américain. Travel en Ranch vous aide à trouver le ranch familial adapté à vos envies et votre budget.

Les villes musées

Ludiques et instructives, ce sont généralement des vacances qui marchent bien. Voici mon top 2, version côte Est et côte Ouest :

  • Washington DC, où l’on peut passer des jours entiers à découvrir les musées du Mall (en pensant bien à réserver pour la plupart d’entre eux).
  • San Diego et Balboa Park Museums, pour enchaîner les musées de qualité sous le soleil, dans un décor architectural colonial espagnol dépaysant.

Le choix de la destination est l’une des étapes les plus importantes de la planification de votre voyage en famille aux États-Unis. C’est elle qui pose le cadre de votre circuit, de pair avec son format, un sujet qui sera abordé plus en détail dans notre prochain article pratique. Stay tuned !

Andréa Bescond, « Les Chatouilles » au TLF : « J’ai été une victime mais j’en ai fait une force »

En 2018, Andréa Bescond recevait une standing ovation au Théâtre du Lycée français pour sa pièce « Les Chatouilles ou la danse de la colère ». Cette pièce raconte l’histoire d’Odette, une enfant violée par Gilbert, un ami de la famille. Andréa Bescond est seule en scène, interprétant plus de 20 personnages. Elle est tout d’abord Odette, le personnage principal dont le prénom est une référence au cygne blanc du « Lac des Cygnes » : un personnage très ambivalent, qui trouvera son salut dans la danse. Elle incarne aussi les parents d’Odette, son agresseur, ou encore son meilleur ami Manu.

Un outil artistique préventif

Le vendredi 28 février, elle sera à nouveau sur cette même scène pour interpréter cette pièce qui ne peut laisser le spectateur indifférent. Mise en scène pour la première fois en 2016, bien avant #MeToo ou la publication de livres comme « La familia grande » de Camille Kouchner sur la pédophilie, « Les Chatouilles » a reçu le Molière du meilleur seul en scène, avant d’être adaptée au cinéma et de remporter le César de la meilleure adaptation pour Andréa Bescond et Eric Métayer, et celui de la meilleure actrice dans un second rôle pour Karin Viard. Si Andréa Bescond a eu envie de revenir sur la scène du TLF, c’est à la fois par amitié pour son directeur artistique, Frédéric Patto, mais aussi pour faire découvrir la pièce à un nouveau public : « Jouer devant un jeune public, pour des lycéens ou des parents avec leurs enfants, c’est le mieux car cette pièce est un outil artistique préventif. Ce fléau est partout, donc savoir, c’est mieux lutter. »

Aux parents qui s’interrogent sur l’âge minimum à avoir pour voir ce spectacle, Andréa Bescond la conseille à partir de 11-12 ans. « La pièce est suffisamment onirique pour parler à un enfant, mais elle traite tout de même de pédocriminalité, donc c’est très important d’en parler avant et après, recommande t-elle. Quand je parle aux enfants de la pièce, ils retiennent en général l’humour et la danse. La pièce est délibérément comique et je pousse les curseurs de la comédie encore plus. »

Andréa Bescond reconnaît qu’avec les années, elle a eu le temps de travailler sur ses traumatismes, et son jeu sur scène s’en est trouvé apaisé : « Au début, je me confrontais à un tsunami qui m’a submergée et replongée dans cette blessure. Puis au fur et à mesure, cette plaie a été pansée. Avant, je montais sur scène comme pour un match de boxe, maintenant je prends un réel plaisir à interpréter “Les Chatouilles“, le jeu est plus fin, plus apaisé… »

La honte a changé de camp

Si le combat contre la pédocriminalité est loin d’être gagné, et que la prise en charge politique et sociale reste insuffisante, la comédienne constate une réelle évolution des mentalités sur le sujet. Quand elle a commencé à jouer « Les Chatouilles », Andréa Bescond percevait une gêne certaine par rapport à ce sujet sur lequel peu de gens avaient le courage de s’exprimer. « La honte a changé de camp. Quand je lève le poing sur scène en signe de victoire, de nombreux spectateurs se joignent à moi. Oui, j’ai été une victime mais j’en ai fait une force. Je vais sur scène pour me défendre et montrer qu’une femme peut tout défoncer pour trouver la clef du bonheur. »

Ce combat résonne encore plus fort dans l’Amérique d’aujourd’hui. Andréa Bescond reconnaît la très grande inquiétude provoquée par le début du mandat de Donald Trump, et les décisions de son administration qui remettent en question le droit des femmes, des homosexuels et des transgenres. « Son boys club est très flippant, on assiste à un recul misogyne avec la remise en cause du droit à l’avortement, et je pense aux personnes précaires, aux homos, aux trans. Face à la « broligarchie » actuelle, il est d’autant plus important pour moi de défendre l’intégrité des gens. »

Rugby : Comment suivre le Tournoi des Six Nations depuis les États-Unis ?

Voilà deux ans que l’Irlande coiffe la France au classement du Tournoi des Six Nations de rugby. C’est donc sur un air de revanche que nos Bleus, emmenés par le fantastique Antoine Dupont, défient ces imbattables Irlandais, ainsi que quatre autres formations (Angleterre, Ecosse, Pays de Galles, Italie) jusqu’à mi-mars. Alors que le rugby est en train de se faire une place aux États-Unis, avec notamment les coupes du monde 2031 (masculine) et 2033 (féminine) au programme, les Français des États-Unis du ballon ovale peuvent suivre les exploits des Bleus de chez eux.

Avec Peacock

Les droits télé du Tournoi des Six Nations sont détenus aux États-Unis par Peacock, le service de streaming de NBC Universal. Peacock est accessible via sa smart TV, son application smartphone et sa tablette, ou encore depuis son navigateur internet. Tous les matchs de la compétition y seront diffusés. Trois matchs par week-end sont au programme (deux week-ends de repos les 15-16 février et 1-2 mars), jamais aux mêmes horaires, ce qui permet de suivre, si vous le souhaitez, l’intégralité de l’épreuve. Comptez 7,99$/mois l’abonnement sans engagement, ou 79,99$ l’année si vous souhaitez rester abonné pour ces 12 prochains mois.

Avec un VPN

Tous les matchs de la compétition seront diffusés en France sur France Télévisions. La télé publique en détient les droits pour la 33e année consécutive. France TV est accessible directement sur les plateformes du groupe (app, site internet), mais restreint l’accès aux personnes étant situées physiquement en France. Idem pour les autres plateformes (MyCanal, Orange, etc.) ayant inclus France TV dans leur offre. Une solution surtout destinée à ceux ayant prévu un passage en France au cours de ce mois et demi de compétition… à moins de passer par la solution VPN.

Le programme du 31 janvier au 15 mars

1ère journée

  • vendredi 31 janvier à 3:15pm : France – Pays de Galles
  • Samedi 1er février à 9:15am ET/8:15am CT/6:15am PT : Ecosse – Italie
  • Samedi 1er février à 11:45am : Irlande – Angleterre

2e journée

  • Samedi 8 février à 9:15am ET/8:15am CT/6:15am PT : Italie – Pays de Galles
  • Samedi 8 février à 11:45am ET/10:45am CT/8:45am PT : Angleterre – France
  • Dimanche 9 février à 10am ET/9am CT/7am PT : Ecosse – Irlande

3e journée

  • Samedi 22 février à 9:15am ET/8:15am CT/6:15am PT : Pays de Galles – Irlande
  • Samedi 22 février à 11:45am ET/10:45am CT/8:45am PT : Angleterre – Ecosse
  • Dimanche 23 février à 10am ET/9am CT/7am PT : Italie – France

4e journée

  • Samedi 8 mars à 9:15am ET/8:15am CT/6:15am PT : Irlande – France
  • Samedi 8 mars à 11:45am ET/10:45am CT/8:45am PT : Ecosse – Pays de Galles
  • Dimanche 9 mars à 11am ET/10am CT/8am PT : Angleterre – Italie

5e journée

  • Samedi 15 mars à 10:15am ET/9:15am CT/7:15am PT : Italie – Irlande
  • Samedi 15 mars à 12:45am ET/11:45am CT/9:45am PT : Pays de Galles – Angleterre
  • Samedi 15 mars à 4pm ET/3pm CT/1pm PT  : France – Ecosse

Quatre expositions à ne pas manquer en février à New York

La scène artistique new-yorkaise vibre cette semaine avec l’ouverture des expositions de février : quatre d’entre elles méritent particulièrement le détour. Il faut aller à la rencontre de l’américain Bo Bartlett et de ses portraits de famille géants, prendre son temps pour approcher les œuvres faussement abstraites de Bruno Dufourmantelle, redécouvrir les natures mortes de Giorgio Morandi dans l’intimité d’un accrochage ultra-contemporain et, enfin, jouer avec les sculptures monumentales de la française Camille Henrot.

Bo Bartlett, arrêt sur images

Le peintre américain Bo Bartlett est méconnu des Européens, il est néanmoins un artiste contemporain qui compte, un héritier du mouvement réaliste made in US. La Colombus State University a d’ailleurs construit, en 2017, le Bo Bartlett Center, dédié à la collaboration artistique au sein de son campus, en l’honneur de son héros local. La galerie McEnery de Chelsea expose, jusqu’au samedi 15 mars 2025, une dizaine de ses œuvres, sorte d’arrêts sur image d’une vie américaine entre sa Georgie natale et une île sauvage du Maine où il réside en alternance.

Bo Bartlett, Home, 2010 © Miles McEnery Gallery.

Iconographie d’une mémoire familiale

Les très grands formats accueillent, pour la plupart, des scènes de vie familiale. L’épouse de Bartlett y siège fréquemment, immobile, le regard scrutant l’horizon ou les regardeurs – aux premiers desquels le peintre ? L’atmosphère est synthétisée dans une composition simple qui dévoile les figures délicatement éclairées par un soleil doré, presque voilé, qui peine à marquer les ombres et offre à la scène une certaine sérénité. L’album de famille géant ainsi créé évoque les souvenirs du peintre. Pourtant, l’immobilité, la lumière diffuse et l’absence d’expression des figures confèrent à l’œuvre une part d’inquiétude. On sent bien que quelque chose est sous-jacent, une question est ouverte. 

Bo Bartlett, Mermaid Cove, 2022. © Miles McEnery Gallery – George Caleb Bingham, Trappeur sur le Missouri, Metropolitan Museum, New York, 1845. © Metropolitan Museum of New York.

Dans la tradition du réalisme américain

Chacun voit, au travers de ces œuvres peintes, les références qui lui sont familières. Quoiqu’il arrive, c’est l’histoire de l’art américain que convoque Bartlett. Comment ne pas voir une citation de Norman Rockwell dans School of Charm, peinte en 2010, dont la petite société des enfants, et la tonalité vintage, font écho aux illustrations emblématiques du Saturday Evening Post ? Plus loin, Mermaid Cove, peinte en 2022, offre, elle, une variation de l’œuvre de George C. Bingham, Trappeur sur le Missouri. Cette dernière dépeint les nouveaux arrivants en Amérique, au XIXe siècle, leurs enfants métissés, leur métier. La toile de Bartlett reprend adroitement quelques éléments de la composition, mais aussi le reflet immobile et la lumière douce. Il place des femmes sur la barque, dans un moment de loisirs. Veut-il filer la métaphore d’une histoire des Américains ? C’est évidemment le cas lorsqu’il approche l’iconique American Gothic de Grant Wood avec le portrait familial devant leur maison en bardage de bois.

Dans la deuxième salle de l’exposition, une très grande toile représente un bord de mer, Bartlett réalise-t-il ici un portrait de l’ambivalence américaine ? On voit en effet des personnages en tenues de plage, la peau poliment bronzée. Un surfer, un peintre, une enfant tenant la main d’une femme noire, un groupe d’individus : nous contemplons un panorama de rêve. Certaines figures semblent pourtant scruter l’horizon. On devine finalement des fumées noires, au large, sur la mer calme, s’élevant dans le ciel. Une nouvelle lecture de l’œuvre s’impose.

Bartlett, héritier d’une tradition réaliste américaine nous pousse, à la manière d’un Bob Dylan, à douter de la simplicité apparente de ses œuvres. « Bo Bartlett », Miles McEnery Gallery, 525 W 22nd St. Jusqu’au 15 mars.

Bruno Dufourmantelle se dévoile chez Amélie du Chalard

La Maison d’Art d’Amélie du Chalard expose les œuvres de Bruno Dufourmantelle à partir du jeudi 6 février. Ces tableaux et dessins de grand et petit formats viennent servir un concept de galerie ici réinventé. L’appartement spacieux voit se côtoyer un ensemble d’objets, de sculptures, de pièces de mobiliers choisis, éclairés, orientés avec une quête d’harmonie élégante qui bénéficient beaucoup au travail du peintre français puisque, sorte d’embuches magnifiques, ils ralentissent le chemin vers l’œuvre.

Bruno Dufourmantelle, Nocturne 4, 2024 – B. Dufourmantelle, Carton entoilé V, 2012. © Maison d’Art

Ceci n’est pas de l’abstraction

Les tableaux de Dufourmantelle s’imposent d’eux-mêmes. Surface vibrante, majoritairement dans les teintes de bleu, violet, terre et vert, ils apparaissent, de prime abord, presqu’abstraits. Le peintre se réclame d’ailleurs de cette première intention. Mais, il explique : « Il n’y a pas de préparation en amont d’un tableau ou même d’un dessin : je ne sais jamais où je vais au départ. […] La peinture, pour moi, est un cheminement, mais également une façon de vivre. » Donc, puisqu’aucun croquis – ou même idée – ne préfigure son travail, c’est le geste qui, finalement, guide l’œuvre vers sa destination figurative. Lorsqu’on s’approche, on voit apparaître des traces, une surface, une matière poudrée d’où jaillissent l’idée de la nature. Des fleurs flétries succèdent aux nuages, des arbres surgissent d’un brouillard de graphite. 

Bruno Dufourmantelle, Forêts brisées I, 2012. © Maison d’Art

L’œuvre change selon le point de vue

On comprend d’où procède la rencontre entre la galeriste et le peintre. Ces œuvres trouvent, dans la Maison d’Art, un espace qui leur donne le temps de se découvrir au visiteur. Il convient de ne pas précipiter sa visite et de procéder par étapes, d’un point de vue à un autre. Observer de loin, peut-être debout, le tableau qui est encore abstrait, puis, s’approcher de quelques pas, au rythme des variations de la lumière. S’assoir sur le canapé et saisir, dans la brume vibrante du pigment, le geste qui se dessine pour enfin venir dans l’intimité de l’œuvre, comme dans la mécanique d’un objet, accéder à la forme figurative, à la lumière, à l’espace, peut-être au monde, comme l’artiste en fait le vœu. 

Bruno Dufourmantelle / LIGHTSPACE, Maison d’Art Amélie du Chalard, 85 – 87 Mercer St. Jusqu’au 22 février.

Immersion dans l’œuvre de Giorgio Morandi

Cinquante œuvres de Giorgio Morandi (1890-1964) sont actuellement exposées à la galerie David Zwirner. La quantité s’étoffe d’une variété technique remarquable. Les peintures, aquarelles et gravures, prêtées par la fondation Magnani-Rocca, se déploient dans les immenses salles de la galerie contemporaine. Disposées à confortable distance les unes des autres — mais toujours à hauteur d’œil —, ces petits formats permettent un inattendu tête à tête au visiteur. 

Vue de l’exposition dans la galerie – © David Zwirner Gallery.

La nature morte presque irréelle

On connaît les natures mortes de Morandi : composition d’objets simples, pris au quotidien : bouteilles, v‹ases, pots. On en découvre ici de multiples variations gravées – le Bolonais a été professeur de gravure durant vingt-six ans – et peintes. La touche épaisse où la couleur est toujours apaisée par l’addition de blanc, et la verticalité douce d’un trait pas si rectiligne, nous plongent dans le détail et font pencher l’œuvre vers l’abstrait. Tout au moins vers la compréhension de l’artiste quand il dit « Je crois que rien ne peut être plus abstrait, plus irréel, que ce que nous voyons réellement. Nous savons que tout ce que nous voyons du monde objectif, en tant qu’êtres humains, n’existe jamais réellement tel que nous le voyons et le comprenons ».

Giorgio Morandi, Natura morta (Still Life), 1936. © David Zwirner Gallery.

Une variété inattendue d’œuvres

L’exposition propose aussi des œuvres plus figuratives, telles des paysages ou un instrument de musique – œuvre de commande – qui manifestent la maîtrise plastique de l’artiste italien bien qu’elles apparaissent hors du territoire de prédilection de Morandi. On est troublé face à l’autoportrait, rare excursus du peintre dans la représentation de la figure humaine. Il nous fascine par sa simplicité, sa touche mouchetée et sèche, il souligne aussi l’énigme Morandi. 

Giorgio Morandi, Autoportrait, 1925. © David Zwirner Gallery.

Luigi Magnani : un regard de collectionneur et d’ami

Qui est Giorgio Morandi ? Un homme discret qui échappe à ses contemplateurs. Peintre et homme solitaire, il mène une vie retirée auprès de ses sœurs. Nous le découvrons au travers de la collection du musicologue Luigi Magnani (1906-1984), son mécène et l’un de ses rares amis. Cette admiration et cette amitié, expliquent sans doute la cohérence avec laquelle ont été associées ces œuvres d’époques, de techniques et de sujets diverses.

« Giorgio Morandi: Masterpieces from the Magnani-Rocca Foundation », David Zwirner Gallery, 537 West 20th Street. Jusqu’au 22 février 2025.

Camille Henrot et ses œuvres monumentales chez Hauser & Wirth

L’artiste française Camille Henrot, qui travaille entre Berlin et New York, présente jusqu’au samedi 12 avril une exposition de son travail le plus récent à la galerie Hauser & Wirth : jeux d’enfants déroutants. 

Camille Henrot, 73 / 37 (Abacus), 2024. © Olivia Deslandes

Un terrain de jeu impressionnant

Inspiré des jeux d’enfants des années 80, les sculptures géantes en bronze de la série Abacus pointent, selon le souhait de l’artiste, l’ambivalence de la société où le jeu fait entrer en collision l’instinct récréatif avec l’acceptation de la norme — puisque le jeu invite à remplir un objectif. Le sol de la galerie est recouvert d’une matière conçue pour l’occasion par les architectes Charlap Hyman & Herrero. Ce revêtement, dont la teinte vert chimique est éblouissante, s’apparente à ceux conçus pour les airs de jeux. Cela, ajouté au quadrillage dont il est marqué, projette le visiteur dans l’exposition comme un enfant dans un terrain de jeu. Il navigue entre les sculptures qui le dominent. Les pièces développées par Henrot, outre leur gigantisme, revêtent une forme d’hostilité inattendue, leurs extrémités reviennent en boucles pointues, semblables à des hameçons. Est-ce un piège tendu au visiteur ? Heureusement la matière, la couleur et sa patine adoucissent un peu cette impression de danger.

Camille Henrot, Installation de l’exposition A Number of Things, Hauser & Wirth. © Olivia Deslandes

Une drôle de meute

L’artiste associe à ces bronzes monumentaux d’autres oeuvres récentes, de moindre format, représentant ce qui s’apparente à des animaux. Un « chien » aplati en métal, un « crocodile » haut sur pattes en béton, un « pingouin » en acier, ils portent tous des prénoms : Noé, Félicity, Francesco… ce qui, outre leurs contours au tracé enfantin, participe de la création d’un lien empathique entre le visiteur et les sculptures. Ces pièces sont conçues et vendues à l’unité, mais l’artiste réalise ici une installation très drôle – mais est-ce sa vocation ? – où elles sont reliées, au moyen de laisses, à un pilier urbain en métal peint, sorte de dog walker immobile qui entrave leurs mouvements.

Camille Henrot, lion d’argent à la 55e Biennale de Venise en 2013, affirme, dans cette exposition, une nouvelle inflexion de son œuvre.

« Camille Henrot : A Number of Things », Hauser & Wirth, 542 West 22nd Street. Jusqu’au 12 avril 2025.

Le rappeur français Tiakola en tournée aux États-Unis pour son M3LO World Tour

Après avoir conquis la scène du hip-hop français, le rappeur de 25 ans Tiakola va passer par les États-Unis, l’une des étapes de sa tournée mondiale qui l’amènera en Afrique et en Europe. Avec plus de 800 millions de streams et des collaborations prestigieuses (Wizkid, Dave, Aya Nakamura, Angèle…), il est l’une des voix incontournables du rap actuel.

Tiakola débutera sa tournée à l’Irving Plaza de New York le lundi 24 février, avant de rejoindre Union Stage à Washington DC le mercredi 26 février. Il traversera ensuite le pays pour se produire le vendredi 28 février au Cornerstone de Berkeley et clôturera en beauté au Regent Theater de Los Angeles le samedi 1er mars.

Surnommé « Le roi de la mélo », ce chanteur puise ses mélodies dans ses origines congolaises. Il avait été révélé en 2022 avec « Mélo », un album certifié triple disque de platine.

Son dernier album « BDLM VOL 1 », sorti en septembre 2024, confirme sa belle ascension : il a été nommé dans la catégorie « Album » et « Artiste masculin » aux Victoires de la musique cette année, dont la cérémonie est programmée pour le vendredi 14 février.

Une journaliste française moquée pour son accent par une élue trumpiste

« Que pensez-vous de cet accent du journaliste ? Je pense que nous devrions expulser toute la presse étrangère ! Les médias américains d’abord ! » Ce tweet édifiant, publié sur le réseau social X, est signé Marjorie Taylor Greene, une élue trumpiste de Géorgie, bien connue pour ses opinions sans filtre et ses théories complotistes. Dans son collimateur : Sonia Dridi, une journaliste française, correspondante indépendante pour plusieurs médias français à Washington qui s’est trouvé bien malgré elle au cœur d’un buzz médiatique ubuesque.

Alors qu’elle assistait au point presse de la Maison Blanche le 31 janvier dernier, quelques jours après le crash aérien mortel entre un hélicoptère de l’armée et un vol commercial, la journaliste était invitée à poser une question par la nouvelle porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt. « On n’est jamais assuré de poser une question lors de ces points. On est choisi complètement au hasard, et la porte-parole n’est pas au courant en amont des thèmes que l’on va aborder, explique Sonia Didri. En ce moment, on parle beaucoup de ce crash. Mais l’autre grosse actu chaude que les Français suivent peut-être moins, ce sont les limogeage à grande échelle d’employés fédéraux. Et donc ma question était de savoir si la conséquence de ces départs forcés de fonctionnaires n’allait pas entraîner davantage d’incidents de nature diverse ».

« Vive l’accent français ! »

Une question pertinente, certes prononcée avec un léger accent frenchy, mais tout à fait compréhensible par toute l’assistance y compris Karoline Leavitt à laquelle elle était adressée. « Mon accent n’a jamais été un problème. Je suis aux États-Unis depuis 2015, je me suis toujours fait comprendre sans souci. Si ma question a été visionnée et remarquée par cette élue trumpiste, c’est avant tout parce que la réponse apportée par Karoline Leavitt a fait beaucoup de bruit dans les médias, y compris la PBS (la télévision publique américaine, ndlr) ».

La porte-parole de la Maison Blanche Karoline Leavitt, lors de son premier point presse, le 28 janvier 2025. © Shutterstock

Rappelant les critiques du président à l’égard des programmes de diversité, d’équité et d’inclusion (DEI) qui auraient rendu, selon lui, le transport aérien moins sûr, la porte-parole a en effet interrogé l’assistance. « Lorsque vous prenez l’avion avec vos proches, est-ce que vous priez pour que votre avion atterrisse en toute sécurité et vous emmène à destination ou pour que le pilote ait une certaine couleur de peau ? ». Une déclaration qui a mis le feu aux poudres entre camps républicain et démocrate. Et entraîné le fameux tweet belliqueux de Marjorie Taylor Greene à l’égard Sonia Didri.

« Quand j’ai vu son tweet, j’ai été surprise mais pas choquée, je connais le personnage. J’ai surtout trouvé ça ridicule », confie la reporter, également auteure d’une biographie de Joe Biden. « Et je ne suis pas la seule car même au sein de son camp, elle n’a pas fait l’unanimité. Hélas, aussi ridicule soit cette déclaration, elle dit beaucoup de l’atmosphère xénophobe et absurde qui règne aux États-Unis depuis l’arrivée de Trump ».

Sonia Dridi a reçu de nombreux messages de soutien, de ses rédactions (France 24, BFM TV, La RTBF) mais aussi d’anonymes qui ont pris sa défense sur le réseau social X. « Se moquer d’un journaliste international à cause de son accent alors qu’il parle anglais comme deuxième langue ? Et votre français, il est comment ? », interroge @BarbarianNGate.  Pour @georgieb.bsky.social. « MTG se moque de l’accent d’un journaliste lors de la conférence de presse, démontrant une fois de plus sa xénophobie et son intolérance ». Loin d’avoir affecté la journaliste, elle persiste et signe « Vive l’accent français ! ».

Laurent Suchel, de la mode à la sculpture, une nouvelle vie en plein désert d’Indian Wells

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Tout le milieu de la mode parisienne le connaît. Laurent Suchel, à la tête de son agence de relations presse pendant plus de 30 ans, a collaboré pour les grandes maisons de mode, de Moschino à Dsquared, Diesel, Masaki Matsushima ou avec le créateur Rodolphe Menudier. Aujourd’hui sculpteur, il réalise dans sa maison d’Indian Wells, à quelques kilomètres de Palm Springs, des pièces uniques qui s’invitent dans les plus belles villas de Californie.

Né dans le Beaujolais, à 30 kilomètres de Roanne, « dans un trou perdu », Laurent Suchel monte à Paris à 19 ans, pour s’inscrire à l’ESMOD, la plus ancienne école de mode au monde, fondée en 1841. Mais il n’a qu’une idée en tête : travailler. « Grâce au père de l’un de mes amis, j’ai été mis en relation avec l’attaché de presse le plus couru de la place parisienne alors, Jean-Jacques Picart. Il venait de placer Christian Lacroix à la tête de la création de la maison Patou. Il m’a ouvert son carnet d’adresses », raconte-t-il.

Les sculptures tout en rondeurs signées Laurent Suchel. © Laurent Suchel

Embauché pendant 5 ans au sein du bureau de presse de Christine Blanc, autre figure du milieu dans les années 1980, il apprend le métier, part découvrir l’Amérique Latine pendant un an et finit par être rappelé par Jean-Jacques Picart quelques années plus tard. Ce dernier lui propose de gérer la communication de la maison Christian Lacroix. Il y officiera six ans, avant de créer son propre bureau, en 1993.

« La terre s’est imposée à moi »

Il y a 10 ans, éloigné de son épouse américaine en raison d’un problème de visa, Laurent Suchel décide de se lancer dans un nouvel art : la peinture. Le début d’une reconversion qui l’amène à trouver son premier studio, dans le 9e arrondissement de Paris. De fil en aiguille, il fait la rencontre du céramiste Grégoire Scalabre, récemment lauréat du Prix Liliane Bettencourt pour l’intelligence de la main, qui récompense les métiers d’art en France. « Nous sommes devenus amis et il m’a aidé à me former à la céramique, confie Laurent Suchel. J’ai compris que j’avais envie de créer. La terre s’est imposée à moi. »

Dans l’atelier de Laurent Suchel, près de Palm Springs. © Laurent Suchel

Installé depuis quelques années à plein temps aux États-Unis, Laurent Suchel sculpte aujourd’hui ses pièces dans le studio de sa maison, posée dans le désert d’Indian Wells. « J’ai toujours voyagé aux États-Unis grâce à mon épouse Dovi Mamikunian -ndlr, la fondatrice du bureau de presse parisien DM Media– qui est originaire de Santa Monica. Des voyages de plusieurs mois par an, jusqu’à trouver, en 2011, une ranch house dans le désert, construite en 1974 et entourée par les montagnes. »

Vivre sans contrainte

De son atelier sortent ainsi des créations éclectiques, « des pièces parfois inspirées par la vie d’un objet ou d’un accident, et en général très intuitives » dit-il. Chez lui, sculptures totem, bustes et réalisations aux lignes courbes, organiques et bombées, évoquent force, harmonie et féminité.

Des sculptures toutes en couleurs. Dans l’atelier de Laurent Suchel, près de Palm Springs. © Laurent Suchel

« La céramique m’a littéralement fait changer de vie, confesse-t-il. Même si le doute s’invite parfois dans mon processus de création, c’est en utilisant mes mains que je suis le plus heureux. L’idée de vivre sans contrainte, sauf celle de nettoyer mon matériel et mon studio, d’être loin de toute obligation, m’arrange plutôt bien. » Pour le reste, un bon restaurant, quelques potes français, des week-ends aux côtés de sa femme et de sa fille suffisent à son bonheur. « Les potiers ne sont généralement pas des mecs qui parlent beaucoup, après tout » reconnaît l’artiste.

Déborah Laurent (vidéo) : Que faire quand il pleut à Los Angeles ?

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On ne va pas se plaindre après des mois de sécheresse qui ont contribué à la propagation des incendies les plus meurtriers de l’histoire de la Californie : la pluie est (enfin) de retour à Los Angeles. Et si vous ne savez pas trop quoi faire ou arrivez pour quelques jours de tourisme dans la Cité des Anges, pas de panique en ces jours pluvieux, Déborah Laurent vous a déniché les activités à faire à l’intérieur.

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Les musées :

Activités :

Shopping :

Apprendre et s’amuser en français : les camps d’été 2025 en Floride

Comment occuper vos enfants cet été tout en cultivant leur lien avec la langue de Molière ? En Floride, plusieurs summer camps francophones conjuguent loisirs et immersion linguistique. French Morning en a sélectionné quelques-uns pour vous. Les inscriptions sont ouvertes, ne tardez pas !

Le Lycée Franco-Américain International School de Cooper City, près d’Hollywood, lance son Summer camp dès le lundi 9 juin pour huit semaines d’activités ludiques et sportives en français. Jusqu’au vendredi 1er août, les enfants de 2 à 15 ans pourront enrichir leur maîtrise de la langue tout en s’amusant. Comptez 200 dollars la semaine (du lundi au vendredi de 9am à 4pm) avec un tarif dégressif : 700 dollars pour quatre semaines et 1 300 dollars pour huit semaines. 8900 Stirling Rd Cooper City – Inscriptions au (954) 237-0356

Cet été, l’Association des Petits Écoliers de Miami (APEM) reconduit son camp en plein cœur de la métropole floridienne. Destiné aux enfants de 4 à 13 ans, il offre une immersion ludique en français à travers une multitude d’activités. Le lieu et le tarif seront bientôt dévoilés par l’association. Inscriptions au (786) 775-2736

Vos enfants pourront aussi renouer avec Pythagore, Thalès et leurs théorèmes dès le lundi 23 juin. Au cœur de la saison estivale, le centre NotJustMath Tutoring, géré par Ricardo Duncan, qui propose du soutien scolaire en français tout au long de l’année, maintient ses cours en ligne pour aider les élèves à dompter les mathématiques et retrouver le chemin de l’école en toute sérénité. Inscriptions au (786) 529-6284

Estampillée LabelFrancÉducation depuis tout juste un an, la Downtown Doral Charter School, dotée d’une classe de maternelle (Kindergarten) bilingue français-anglais ainsi que d’une classe de CP (1st Grade) et de CE1 (2nd Grade), où l’enseignement est réparti à parts égales entre la langue de Molière et celle de Shakespeare, envisage également de proposer des summer camps en français. Les informations seront bientôt dévoilées par cet établissement public implanté près de l’aéroport de Miami. 8390 NW 53rd St, Doral – Inscriptions au (305) 569-2223

Avis aux âmes créatives ! L’association Les Petits Artistes, fondée par la Française Delphine Sellem, organise son camp d’été du lundi 9 juin au vendredi 27 juin à Coral Gables. Pendant trois semaines, les artistes en herbe, âgés de 5 à 14 ans, exploreront diverses techniques et laisseront libre cours à leur imagination. Crayon, aquarelle, pastels à l’huile, acrylique, encre de Chine et marqueurs n’auront plus aucun secret pour eux. Prévoyez 535 dollars la semaine (du lundi au vendredi de 9am à 3:30pm), avec réduction pour plusieurs semaines. 902 Lisbon St, Coral Gables – Inscriptions au (305) 343-4371

Alliant l’apprentissage du français et activités musicales, artistiques ou encore sportives, le camp d’été proposé par l’Alliance Française of Greater Orlando aura lieu du lundi 2 juin au vendredi 27 juin et du lundi 21 juillet au dimanche 1er août. On peut inscrire sa progéniture de 4 à 10 ans à la demi-journée (du lundi au vendredi de 9am à 1pm) pour 270 dollars la semaine ou pour la journée complète (du lundi au vendredi de 9am à 4pm) pour 320 dollars. 1516 E Colonial Dr, Orlando – Inscriptions au (407) 895-1300

En plein cœur de la capitale floridienne du divertissement, Samedis Français propose son camp d’été du lundi 9 juin au vendredi 27 juin. Spécialisé dans l’apprentissage immersif du français, l’organisme invite enfants et adolescents de 3 à 17 ans à trois semaines d’activités artistiques et sportives. Comptez 295 dollars la semaine (du lundi au vendredi de 9am à 3pm) et 325 dollars avec la garderie (jusqu’à 5:30pm). 523 W Colonial Drive, Orlando – Inscriptions au (689) 293-1126

[Vidéo] SCPI et Nue-Propriété : les deux dernières solutions pertinentes pour investir en France depuis le UK, les US ou le Canada

Découvrez comment optimiser votre patrimoine immobilier à l’international.

Rejoignez notre visioconférence « SCPI et Nue-Propriété : les clés de l’investissement immobilier pour les expatriés » et bénéficiez des expertises complémentaires de Theoreim (SCPI) et FIDEXI (nue-propriété).

En présence d’Olivier GRENON-ANDRIEU, Président du Groupe Equance, et de Benjamin LEVESQUE, responsable immobilier, vous repartirez avec des conseils concrets pour sécuriser et dynamiser vos investissements depuis le Royaume-Uni, les États-Unis ou le Canada.

Au programme notamment:
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Sex in America : Ce que veulent les femmes pour la Saint-Valentin

Même si, cette année encore, les Américains dépenseront près de 26 milliards de dollars en peluches, cartes, chocolats et restaurants, fêter la Saint-Valentin ne va plus du tout de soi pour la plupart d’entre-eux. Presque plus personne n’est dupe – sauf si vous avez moins de dix ans : il s’agit surtout d’une fête commerciale. Les historiens ne sont pas tous d’accord sur les origines du saint en question, mais tout le monde s’accorde pour dire que les choses ont vraiment changé quand l’entreprise Cadbury a mis en vente ses premières boîtes de chocolat en forme de cœur (1868) et lorsque Hallmark a lancé sa première ligne de cartes de Saint-Valentin en 1916. Depuis, l’expansion commerciale ne s’est jamais arrêtée, jusqu’à atteindre un palier, dans les années 90, les années « bling-bling », où recevoir le plus grand nombre de cartes signifiait être l’élève le plus populaire de l’école. 

Pour autant, même si la Saint-Valentin est reléguée en dernière place dans le classement des fêtes les plus appréciées, la majorité des adultes se souviennent avec nostalgie des cartes, chocolats ou fleurs qu’ils ont reçus lorsqu’ils étaient à l’école (sauf Charlie Brown).  

Une fronde anti-valentin

Aujourd’hui pourtant, des voix parmi les plus jeunes s’élèvent pour remettre en cause une tradition jugée ridicule et hétérocentrée. Pour Kaleigh White par exemple, rédactrice en chef du journal étudiant The Campus, l’association du rose et du rouge relève du plus pur mauvais goût (et Dieu sait pourtant que les Américains en ont, du goût !). Elle ne veut plus de ces publicités où « un homme blanc et costaud embrasse une fille blanche et maigre en s’offrant des chocolats » – à propos du chocolat, c’est le cadeau le plus communément acheté (57%), juste devant les cartes (40%) et les fleurs (37% dont 70% de roses rouges). Un tiers de ces jeunes iconoclastes renvoient d’ailleurs leur cadeau à peine reçu. 

La faute aux célibataires

En approfondissant un peu, on voit bien cependant que les raisons de ce désamour sont ailleurs : tout est de la faute des célibataires ! Et oui ! N’ont-ils pas le droit, eux-aussi, de célébrer l’amour, de recevoir des fleurs ou d’envoyer une carte ? Même si certains soupçonnent, là encore, une démarche marketing visant à élargir le marché commercial, l’extension du domaine de l’amour relève d’une volonté de n’exclure personne et surtout pas les gens seuls. 

Une chose est sûre, cependant, chers célibataires, suivez les conseils de Gena Gehpart : ne sortez surtout pas au restaurant ce soir-là. Restez chez vous (menus hors de prix, vacarme insupportable, service débordé). Évitez également de consulter les réseaux sociaux : ce n’est jamais une bonne idée de se comparer aux autres. Vous pouvez, et c’est même conseillé, en profiter pour montrer à vos proches que vous les aimez. Garder les enfants des autres, par exemple, pendant qu’ils sortent en amoureux (si vous trouvez la démarche relevant du masochisme, relisez la description d’une soirée au restaurant plus haut). Préparez un repas pour vos parents. Donnez de l’amour : 60% des Américains voient en la Saint-Valentin, une « romantic and platonic relationship ». Sinon, restez chez vous et « Masturbate all night long » conclut Gena. 

Si malgré tout, vous continuez à envier vos amis en couple ? Sachez que près de 20% d’entre eux se sentent quand même très seuls ce jour-là. Par ailleurs, la moitié des femmes ont été déçues par le cadeau de leur conjoint et 20% des Américains ont connu une rupture le jour même de la Saint-Valentin, ou quelques jours avant ou après. Comme quoi, vous n’êtes pas les plus malheureux. 

Mais alors, les couples ? Comment marquent-ils le 14 février ? D’une manière générale, tout se fait un peu à la dernière minute… voire le lendemain. C’est normal : l’achat du cadeau relève plutôt de l’homme dans le cas présent. Ils sont quand même plus généreux (248$) que leur partenaire (115$). Cette année encore, les couples s’offriront des cadeaux, dont 6,5 milliards de $ de bijoux, dîneront au restaurant pour presque 5 milliards de $, échangeront une carte ou ne feront rien de spécial pour un quart d’entre eux. 

Que veulent les femmes ?

Au moment où vous lisez ces lignes, peut-être vous demandez-vous, cher lecteur, ce qui ferait plaisir à votre épouse. Nous allons vous le dire. Si la majorité des femmes disent souhaiter des chocolats ou des fleurs, d’autres sont plus originales. Une journée dans un spa. Quelque chose fait maison (mais réservez le collier de nouilles aux enfants). Une bonne bouteille. Un billet pour un film ou un show. Des bijoux… De la lingerie. C’est tout ? C’est vraiment tout ? Ah non. Tout à la fin de la liste, aux côtés de « Not sure » et de « Other », on a un tout petit « Sexual favors ». Quelle déception ! 

Parce que, du côté des hommes, c’était quand même beaucoup plus simple. Une fois qu’on a éliminé les cartes et le dîner, les autres choses que les hommes voudraient recevoir, c’est « Rien » (21%) et « Sexual favors » (22%). 

Si tout était si simple…

Sources : Roots of LonelinessJewell 360FortunlyMoosendYougov.comBoisestateWaneMiami StudentAmber Sturdent

Cinq idées pour vivre le Black History Month à Washington

Malgré les rumeurs d’annulation, Donald Trump a signé la proclamation déclarant le mois de février Black History Month, comme l’ont fait tous les présidents américains depuis 1976. L’histoire des Noirs américains est omniprésente à Washington : au détour d’une rue sur U street, au Lincoln Memorial – devant lequel Martin Luther King a prononcé son célèbre discours «⁠⁠⁠ I have a dream » lors de la Marche pour l’emploi et la liberté, en 1963 – et bien sûr derrière les portes du Musée national de l’histoire et de la culture afro-américaine.

Découvrir l’Histoire avec les musées

Inauguré officiellement par Barack Obama le 24 septembre 2016, ce dernier est le seul musée national consacré exclusivement à la documentation de la vie, de l’histoire et de la culture afro-américaine. Pour ce Black History Month, de nombreux événements sont programmés, comme une lecture pour les enfants, le samedi 15 février de 10:30am à 12:45pm. Vous pourrez aussi rencontrer Tricia Hersey, une auteure à succès, le mardi 18 février à partir de 7pm. Retrouvez le programme ici. Ce mois de février est aussi l’occasion de visiter le musée local de Washington sur la guerre civile et les afro-américains. Des visites y sont proposées régulièrement pour découvrir le rôle des soldats noirs dans ce moment charnière de l’histoire américaine.

À travers l’art

Le Moonshot Studio propose de faire preuve de créativité, au sein de The Reach, au Kennedy Center, où tout le monde est encouragé à participer à divers projets et activités artistiques. Les enfants âgés d’au moins 5 ans et les adultes peuvent explorer l’Histoire à travers la peinture et le dessin, entre 11am et 4:30pm, tous les samedis et les dimanches. La National Gallery of Art offre des visites autour des artistes noirs américains, qu’elle célèbre aussi à travers ses expositions temporaires, comme celle sur L’Art moderne d’Haïti , jusqu’au dimanche 9 mars. Au Musée de la communauté d’Anacostia, le « Black History Live with Culture Queen » est un spectacle moderne inspiré de Joséphine Baker, le samedi 8 février, de 2pm à 4pm.

Dans un parc

Dans le comté de Montgomery, le département des parcs a programmé quelques événements autour du Black History Month. Le samedi 8 février, une journée familiale est prévue au Woodlawn manor cultural park. De 11am à 5pm, des activités sur l’Histoire et la liberté, deux thématiques du musée, seront organisés pour les petits et grands. Sur place, des randonnées permettent de découvrir cette ancienne plantation où vivaient des propriétaires terriens et leurs esclaves, aujourd’hui transformée en lieu de mémoire. Woodlawn manor cultural park, 16501 Norwood Road, Sandy Spring

Voir un film

Le DC Black History Film Festival, au Lincoln Theatre, célèbre un cinéma rempli de films percutants, présentant les histoires riches et diverses de la communauté noire. Le festival se déroule sur une seule soirée, le vendredi 28 février, de 5pm à 11:30pm. L’événement est gratuit, mais la réservation est encouragée ici. Lincoln Theatre, 1215 U Street Northwest Washington

Juste pour rire

Si le mois de février vous paraît un peu morose, voici une sortie que vous ne pourrez pas regretter. Vendredi 14 février, de 7 à 9pm, sept comédiens noirs vont livrer une performance de 7 minutes pour faire éclater de rire les spectateurs, dans le café-librairie Busboys and Poets d’Anacostia. Un quiz sur la culture noire sera également organisé, mais aussi un concours de la personne la mieux habillée, avec un prix de 100$. La soirée sera interprétée en langue des signes. De 15 à 25$. Plus d’info ici. Busboys and Poets, 2004 Martin Luther King Jr. Avenue, SE