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Seekat, nouvelle sensation techno aux sons puisés dans l’océan

L’artiste techno Seekat, alias Amandine Aman, a fait une entrée remarquée dans la cour des grands. En février, quatre morceaux de la jeune Française installée à San Francisco depuis sept ans sont sortis sur une compilation réunissant de beaux noms de la scène techno internationale : “Tragedy of the Commons”. Cette compile est un projet mené par Ian Urbina, journaliste d’investigation pour le New York Times, the New Yorker ou The Atlantic. Il s’agit d’une illustration musicale de son livre-enquête « La Jungle des océans. Crimes impunis, esclavage, ultraviolence, pêche illégale » (The Outlaw Ocean, 2019).

Quinze artistes issus de neuf pays ont collaboré avec le journaliste pour ce projet créatif, dont Seekat : « Je les ai contactés directement car je voulais absolument faire partie de cette aventure. On m’a répondu que Ian Urbina ne travaillerait qu’avec des musiciens connus, mais après avoir écouté ma musique, ils m’ont rappelée ! ». Très engagée pour la protection des océans et de l’environnement, cette méditerranéenne d’origine, utilise sa musique pour attirer l’attention sur le sujet. « Tout ce que je créée tourne autour de la mer. Je traduis ses chants dans mes morceaux, elle me passionne, m’inspire et on peut tous faire quelque chose pour la protéger. Au-delà de mon mode de vie éco-responsable, je me sers de la musique pour augmenter la sensibilité des gens… » explique-t-elle.

Passion et engagement

Son amour des océans lui souffle même son nom de scène : « Seekat, ça signifie poulpe en Afrikaans. J’adore la plongée et voue une vraie fascination aux poulpes ! » sourit-elle. Pour sa collaboration à la compilation, elle a choisi des chapitres du livre de Ian Urbina et les a traduits en mélodies techno. « Par exemple, “Thunder’s Pursuit”, raconte une poursuite de bateau dans l’Antarctique qui dure 110 jours. Une histoire incroyable pour laquelle j’ai alterné les rythmes et utilisé des enregistrements en mer comme des sirènes de bateaux. Pour “Earth vs Drilling” qui décrit le fond des océans, j’ai utilisé un enregistrement de Greenpeace qui évoque une pieuvre ».

À travers les morceaux composés, l’artiste rend hommage à des ONG, à l’instar de sa chanson « Les Femmes sur les Vagues » qui met à l’honneur Women on Waves, une organisation permettant notamment aux femmes d’Amérique Centrale et Latine d’avorter en eaux internationales. « J’essaie de faire de la techno avec du sens et de l’émotion. Certes, elle fait danser les gens, mais c’est aussi un message de partage et d’optimisme » précise Seekat.

EP en préparation et DJ mixes en clubs

Son style se situe au croisement des sous-genres tech house, deep house et melodic techno. Elle ajoute : « c’est une musique émotionnelle dans laquelle je peux glisser de la mélancolie ou de la nostalgie pour mon côté français ! En fait, l’électro, c’est très élaboré et il faut maîtriser les structures pour que ça sonne bien ». Pour ce faire, Seekat utilise des synthétiseurs, des MIDI contrôleurs, des sample d’instruments, des sons quotidiens, des enregistrements, et le tout passe ensuite dans un logiciel spécifique.

Si Amandine Aman est arrivée à San Francisco dans le cadre d’un contrat dans la tech, la Sudiste a toujours fait de la musique en parallèle. « Solfège, piano, Ukulele… Ça fait deux ans que je m’y suis mise plus sérieusement et que je me suis formée aux outils électro ». Aujourd’hui consultante en marketing et branding, elle consacre davantage de temps à sa musique et nourrit d’autres projets.

« Je suis très heureuse de figurer sur la compilation de Ian Urbina, c’est un cap, une confirmation ! Et j’ai envie de continuer à raconter des histoires avec mes mélodies » assure la Française. Elle joue ainsi également dans Subjacent, un duo formé avec une américaine. Ensemble, elles tournent dans des clubs de SF et ont sorti un premier titre. Seekat, a en outre plusieurs chansons en préparation pour un prochain EP. Une artiste techno à suivre de près.

3 Idées pour un week-end en famille dans le Connecticut

Parmi les États frontaliers avec New York, il y a le Connecticut. Et si ce n’est pas le premier endroit auquel on pense pour aller passer un week-end en famille, cet État de la nouvelle Angleterre présente pourtant nombre d’atouts comme sa proximité avec New York et avec la mer, son passé colonial encore visible, ou ses quelques places prestigieuses. Alors, si vous n’êtes pas encore convaincu, voici 3 idées pour vous faire changer d’avis.

L’université de Yale 

Quand on souhaite découvrir un prestigieux campus universitaire, on pense souvent à aller près de Boston pour visiter Harvard, mais on en oublie la proximité de Yale, située à New Haven dans le Connecticut (Princeton avait déjà été évoqué dans un précédent article). Pourtant, l’université de Yale fondée en 1701 et se positionnant ainsi comme la 3ème plus vieille université des Etats-Unis, est membre de la Ivy League. Elle fait ainsi partie de ces illustres universités américaines, historiques, réputées tant pour leur niveau de formation, que pour les personnalités qu’elles ont formées (en particulier trois des derniers présidents des États-Unis à Yale) ou que pour leur campus. Celui de Yale est exceptionnel et permet de découvrir tout ce qui structure un campus. Vous pourrez découvrir les 14 « Residential Colleges », les bibliothèques qui recèlent plus de 15 millions de volumes, les impressionnantes installations sportives du Payne Whitney Gymnasium, l’un des plus larges gymnases au monde… Enfin, la Yale university art gallery et le peabody museum of natural history montrent encore la richesse de cette université qui permet à ses étudiants d’utiliser des ressources telles qu’un tableau de Monet ou le squelette d’un Brachiosaure pour se former. Le covid limite les visites intérieures mais en vous munissant d’un plan, c’est déjà très chouette de découvrir cet endroit. Informez-vous sur le site du visitor center avant d’y aller.

Mystic Seaport  

Mystic seaport est un musée maritime, idéal pour les familles. Principalement en extérieur, il est constitué de bateaux à flots, d’un village marin du XIXème siècle reconstitué, d’un chantier Naval en activité et d’une salle d’expositions. Il permet de se déplacer à son rythme entre les différents éléments proposés. On y visite des bateaux historiques et classés comme le baleinier Charles W. Morgan, en bois, de 1841. Grâce au village reconstitué, on découvre les nombreux métiers liés à l’univers marin, allant du cordier au tonnelier en passant par l’apothicaire, l’imprimeur ou le postier. Évidemment, on en apprend davantage sur l’évolution des voiliers. Enfin, on a la possibilité de faire une sortie en bateau sur la Mystic river, ce qui par une belle météo est plutôt une chouette activité en famille. Il ne faut pas hésiter à consulter le calendrier des activités car le programme est souvent sympa.

Les villes et plages le long de la côte 

Visiter le Connecticut c’est aussi l’occasion de découvrir plein de petites villes côtières de Nouvelle-Angleterre, pittoresques et historiques. Ainsi, des villes comme Stonington, Old Saybrook, ou Mystic donnent l’occasion de se balader dans un univers marin composé d’un port, d’un phare ou tout autre élément de cette nature, tout en se remémorant son passé colonial grâce à l’architecture de quelques bâtiments. Et évidemment, avec les enfants, la plage est un incontournable. Elles sont nombreuses mais attention pas toutes ouvertes au public…  Vous pouvez alors opter pour une plage publique comme celle d’Hammonasset.

Attention, avant de vous rendre sur un de ces sites, il est nécessaire de vérifier les dernières mise à jour concernant les mesures spéciales Covid-19. 

L’école Holberton lève 20 millions de dollars pour se transformer en franchise du coding

Comme tant d’autres secteurs, l’éducation a été totalement bouleversée par cette dernière année de pandémie. Mais pour Julien Barbier, fondateur de l’école de coding Holberton, la montée en puissance soudaine de l’enseignement à distance – et les failles des systèmes d’éducation traditionnelle dans ce domaine – ont été une formidable source d’opportunités. Holberton a décidé de pivoter son business model et de se transformer en « OS de l’éducation », une boîte à outils de ressources pour des universités, bootcamps et autres institutions éducatives, partout dans le monde. Pour ce faire, Holberton vient de boucler une levée de fonds série B de 20 millions de dollars. « Ce tour de table va nous permettre d’améliorer encore la qualité des contenus et leur automatisation, et de soutenir nos partenaires dans l’exploitation de ces ressources », explique Julien Barbier.

L’homme n’en est pas à sa première aventure entrepreneuriale. Il avait déjà fondé une entreprise dans l’e-commerce, pour laquelle il est partit en Floride pour développer le marché américain en 2012. Mais elle est rachetée au bout de quelques mois, et Julien Barbier en profite pour passer des vacances dans la Silicon Valley, la Mecque des développeurs. Il y retrouve un ancien collègue d’école d’ingénieurs, qui lui propose de venir prendre la direction du développement et du marketing de sa startup Docker. Il s’installe à San Francisco et en trois ans, l’entreprise accède au rang de licorne. C’est alors que Julien Barbier décide de reprendre son indépendance pour créer une nouvelle entreprise.

Aux côtés de deux cofondateurs il décide de repenser l’éducation, qui reste selon lui enfermée dans un système archaïque. Holberton, une école qui offre une formation accélérée au codage en 18 mois, est née. « Notre ambition est de fournir une éducation de qualité qui mène à des emplois pour tous. Elle est fondée sur trois piliers indispensables : l’accessibilité, la qualité et la ‘scalabilité’ ».

Sur le premier critère, l’école fonctionne sur un contrat ISA (Income Share Agreement) selon lequel l’étudiant ne paie rien pendant l’école, mais est prélevé sur ses revenus lorsqu’il est embauché à la sortie au-dessus d’un certain salaire. Elle a même conclu deux partenariats avec George Kaiser Foundation et Shusterman Foundation dans l’Oklahoma, qui offrent une enveloppe de 1.500 dollars par mois aux étudiants pour subvenir à leurs besoins. Par ailleurs, Holberton travaille avec des stars de la diversité, comme le chanteur Ne-Yo ou l’actrice Priyanka Chopra, pour encourager la diversité dans ses promotions.

Sur le deuxième, l’école met en avant la priorité placée sur l’esprit critique et le travail en équipe sur des projets, des qualités jugées indispensables pour la vie professionnelle aujourd’hui. Enfin, elle mise sur sa technologie propriétaire pour donner un feedback à la fois pointu et personnalisé à des milliers d’étudiants, bien plus rapidement qu’un professeur. « Nous changeons le modèle d’éducation : en principe, plus le nombre d’élèves est élevé, moins la qualité est bonne. Ici, c’est l’inverse, les étudiants sont connectés entre eux partout dans le monde et l’algorithme de feedback s’améliore avec le volume. Nos intérêts sont alignés ».

L’entrepreneur, qui était horrifié de voir le fardeau de la dette étudiante, soit 1.300 milliards de dollars aux États-Unis, veut rebattre les cartes face aux grandes universités, et se réjouit d’avoir placé des étudiants chez les plus grandes entreprises tech, Google, Airbnb, Facebook etc. Après la première école qui a ouvert à San Francisco en 2016, le groupe a rapidement essaimé et compte aujourd’hui 18 écoles sur tous les continents.

Mais avec ce pivot, le modèle des écoles en propre est désormais fini, l’entreprise va passer de modèle Saas (Software as a Service), avec une souscription mensuelle. « Nous sommes une boîte à outils pour nos partenaires, qui utilisent Holberton pour créer leur propre programme en marque blanche », détaille Julien Barbier. Il compte en particulier exporter cette façon d’apprendre en Amérique Latine et en Afrique, où les besoins sont immenses. Holberton va ainsi passer de 2.000 étudiants jusqu’à présent, à 10.000 cette année, et générer la majorité de ses revenus de cette nouvelle offre dès 2021. Un business model grâce auquel il peut encore décupler ses ambitions : l’objectif est aujourd’hui d’atteindre, via ses partenaires, 1 million d’étudiants dans le monde d’ici 2030.

“On est venu me chercher en voiture”: ils racontent leur vaccination à New York

C’est l’efficacité américaine en action“. Quand Céline parle de son rendez-vous de vaccination au Javits Center, le grand palais des congrès de Manhattan, elle ne cache pas son émerveillement. En mars, la Française a rejoint le cortège des dizaines de milliers de New-Yorkais passés par ce vaccinodrome supervisé par les réservistes de la National Guard.

La logistique est impressionnante. Au plus fort, les armées de “vaccinateurs” qui se relaient sous le plafond de verre du Javits ont délivré plus de 13 000 doses en une journée. Un possible record national dont s’est félicité le gouverneur de New York Andrew Cuomo. À l’époque (début mars), le site venait d’ouvrir 24 heures sur 24, sept jours sur sept. “Tout était fluide. Je n’ai pas attendu une seule minute. Tout le monde était très cordial“, souligne Céline, pas gênée par la présence des militaires sur place. La Française n’a pas souhaité que son nom soit utilisé car elle a reçu son vaccin avant d’être éligible. “Ils ne m’ont pas posé de questions. J’ai eu l’impression qu’ils voulaient vacciner le plus de gens possible“.

Y arriver n’était pas de tout repos. Céline a tenté de passer par le très populaire site TurboVax, lancé par un ingénieur informatique pour faciliter la prise de rendez-vous. En vain. Finalement, “une amie m’a envoyé un lien Google et j’ai eu un rendez-vous dans les 48 heures“. Dominique de Cock aussi a ramé pour trouver des disponibilités sur le site compliqué de la Ville de New York. “Des amis bienveillants m’envoyaient des liens vers des hôpitaux obscurs dans le Bronx, mais ça n’allait pas“, se souvient la Belge de 65 ans. Puis, sans crier gare, l’hôpital Mount Sinai, qu’elle fréquente, a invité ses patients à s’inscrire. Rendez-vous est pris pour le lendemain, à midi. “On est venu me chercher en voiture et on m’a ramenée”, s’exclame-t-elle. En effet, les seniors avaient la possibilité de demander un service de transport, en l’occurence Curb, pour faciliter leur déplacement entre le site de vaccination et leur domicile. “Je ne sais pas si Cuomo a arrangé ça, mais c’est une bonne idée“. Elle reçoit sa seconde dose de Moderna dans un local de Downtown début mars. “Il y avait 25 vaccinateurs, une ribambelle de gens incroyables, des ambulanciers, des médecins dans des petites cabines. C’est à la chaine, mais on est très bien accueilli. On a parlé de la météo. On m’a demandé comment j’allais, quel bras je préférais…

Même expérience pour Severine Tarayre. Rescapée du cancer du sein, elle a reçu son vaccin au centre du traitement du cancer Memorial Sloan Kettering en mars quand les critères d’éligibilité ont été étendus aux individus atteints de co-morbidités. “C’était très bien organisé. Tout un étage servait aux vaccinations. L’équipe était complètement dédiée à son travail. On m’a expliqué les effets secondaires éventuels, dit-elle. L’atmosphère était très positive. L’équipe était composée de gens de l’hôpital. Cette mission les changeait de leur travail quotidien aux côtés de patients cancéreux”. Après la vaccination, elle s’est livrée au désormais traditionnel “selfie de vacciné”, nouveau rite de l’ère Covid, et est allée au cinéma avec sa famille pour la première fois depuis le début de la crise sanitaire.

L’expérience new-yorkaise tranche avec les difficultés de déploiement du vaccin en France. “Il y a un décalage avec la France. Mes parents, pas très âgés, n’ont pas encore été vaccinés. Et avec ce qu’il s’est passé avec AstraZeneca, ils ne sont pas super chauds“, poursuit Severine Tarayre.

Céline, elle, est moins diplomatique. “Les Français devraient arrêter de se plaindre. Ils sont re-confinés mais l’ont mérité après avoir vécu la dolce vita pendant l’été alors que nous étions soumis à des contraintes importantes. Nos enfants ne sont pas encore de retour à l’école“. Après sa vaccination, elle a éprouvé un “sentiment de liberté“. “J’avais envie de sauter ! Je me suis sentie tellement bien que j’ai marché du Javits Center jusqu’à chez moi dans l’Upper East Side, dit-elle. J’avais envie de revoir New York mais c’était morbide. Times Square vide, Midtown vide. Patinoires pas animées…

Dominique de Cock, elle, a commencé à revoir des amis… vaccinés. “Je me sens comme une planquée privilégiée par rapport à mes proches en Belgique, qui n’ont pas encore vu la première ombre d’un vaccin. Sur le plan médical, les Européens sont globalement mieux suivis. Les soins sont moins chers. Mais quand la pandémie est survenue, les Américains ont investi massivement dans la recherche. C’est peut-être l’une des seules bonnes choses que Donald Trump a faite d’ailleurs“, dit-elle en référence à l’opération Warp Speed de financement de la recherche et d’accélération de la distribution du vaccin.

Sur le plan pratique, le vaccin ne change rien car il faut continuer à porter le masque. Mais sur le plan psychologique, ça change tout, conclut-elle. On commence à se sentir en sécurité, même si l’on sait que l’on n’est pas invincible et qu’il faut continuer à protéger les autres. Maintenant que j’ai eu mon second shot, je vois la lueur d’espoir au bout du tunnel“.

Printemps 2021 : où voir des cerisiers (et d’autres arbres) en fleurs à Los Angeles

Pas la peine de partir au Japon pour profiter de la floraison des cerisiers ! Vous pouvez aussi observer le fameux “cherry blossom”, qui recouvre les arbres de rose, à Los Angeles. Dépêchez-vous car les fleurs sont sorties fin mars et ne devraient pas s’éterniser après le mois d’avril.

En raison de la conjoncture – de nombreux événements traditionnellement organisés sont uniquement virtuels ou reportés -, nous vous recommanderons d’opter pour les parcs et les jardins botaniques pour les observer cette année. Le Balboa Park dispose ainsi de plus de 2.000 cerisiers qui fleurissent en différé. C’est également le lieu parfait pour faire du pédalo ou un pique-nique en savourant le spectacle. Balboa Park, 6300 Balboa Blvd., Los Angeles.

Non loin de là, le jardin japonais de la vallée de San Fernando, SuihoEn ($5 l’entrée), promet qu’il va rouvrir ses portes “très prochainement”. Vous pourrez alors, sur rendez-vous, déambuler dans les sentiers autour de l’étang (et nourrir les carpes Koï) tout en admirant les cerisiers en fleurs. The Japanese Garden, 6100 Woodley Ave, Lake Balboa.

Vous pourrez également en prendre plein la vue au Descanso Gardens ($15 par personne) où plusieurs variétés de cerisiers sont en fleurs (Okame, Pink Cloud, Akebono et Beni Hoshi). Mais pas seulement : la floraison concerne également des tulipes, des camélias, iris ou lilas. Et pour vous simplifier la tâche, le jardin botanique dispose d’un traqueur qui informe le public de l’évolution de la floraison et il propose des visites guidées les vendredis à 1pm ou les samedis à 11am et 1pm. Descanso Garden, 1418 Descanso Dr, La Cañada Flintridge.

Caché dans le Downtown, le James Irvine Japanese Garden est petit mais permet de s’évader. Il vaut notamment le détour pour ses cerisiers en fleurs et sa cascade. James Irvine Japanese Garden, 244 San Pedro St, Los Angeles.

A Palos Verdes, le South Coast Botanic Garden ($15 l’entrée) propose à ses visiteurs une carte pour identifier les cerisiers en fleurs et autres arbres, tout en leur expliquant leurs origines (réservation obligatoire). South Coast Botanic Garden, 26300 Crenshaw Blvd, Palos Verdes Estates.

Vous aurez aussi une myriade de couleurs à observer dans les cerisiers de La Huntington Library ($25 par personne). De nombreux arbres fruitiers sont aussi en fleurs dans les jardins japonais et chinois, notamment des pêchers, des pommiers japonais et des redbud chinois. Huntington Library, 1151 Oxford Rd, San Marino.

Mais aussi des “jacarandas mimosifolia” (arbres fougères) dans les rues de Los Angeles

Il n’y a pas que les cerisiers qui interpellent les amateurs de fleurs. Comme beaucoup l’ont remarqué, certaines rues de la cité des anges ont revêtu leur robe pourpre. La floraison annuelle des “jacarandas mimosifolia”, des arbres originaires d’Amérique du Sud et qui fleurissent entre avril et juin, va émerveiller petits et grands. Pour partir à la chasse à ces trésors, il faudra vous armer d’un élément indispensable : une carte interactive de Los Angeles répertoriant les milliers d’arbres violets. Vous pourrez notamment vous aventurer du côté de Rowena avenue à Silverlake, sur Russell avenue à Los Feliz, sur la 6th près de Park La Brea, sur Fayette street à Highland Park ou sur Bronson avenue à Hollywood (liste non-exhaustive).

En plus de cela, vous en trouverez un bon millier à Santa Monica, que ce soit le long de la 20th street au nord de Colorado avenue ou sur les 11e, 12e et 31e rues juste au sud de la 10.

Liberté d’expression en France et aux US: un festival met les pieds dans le plat

C’est certainement l’un des sujets qui suscite le plus d’incompréhensions entre la France et les États-Unis: la liberté d’expression. Mais cela ne fait pas peur aux organisateurs du festival transatlantique “Liberté d’expression, Free Speech and Cancel Culture”, qui se déroulera du 23 au 25 avril.

Monté par les Services culturels de l’Ambassade de France aux États-Unis, le French Institute Alliance Française (FIAF) et la Maison française de NYU, ce rendez-vous virtuel rassemblera une dizaine d’intervenants des deux côtés de l’Atlantique, dont la documentariste Caroline Fourest, l’auteur Thomas Chatterton Williams, la philosophe Manon Garcia et le rescapé de l’attentat de Charlie Hebdo Philippe Lançon. Pendant trois jours, les intervenants exploreront successivement différentes facettes de cette liberté, à travers les thèmes de la “religion” (le 23 avril), la “sexualité” (le 24) et la “race” (le 25).

L’incompréhension franco-américaine sur ce sujet de la liberté d’expression tient à des visions différentes de ce qui constitue une culture unifiée et sur le rôle que devraient jouer les différences individuelles, qu’elles soient sexuelles, raciales, religieuses, dans une culture nationale“, résume Suzanne Nossel, la directrice de l’organisation PEN America, qui milite pour la liberté d’expression dans la littérature. Auteure du livre Dare to Speak: Defending Free Speech for All, elle ouvrira la première discussion du festival sur la religion et la laïcité.

Le festival se déroule sur fond de craintes en France et aux États-Unis sur l’état de la liberté d’expression. En juillet, près de 150 intellectuels, militants et journalistes se sont érigés dans une tribune publiée dans le magazine Harper’s contre l’émergence de la “cancel culture” à gauche après la mort de l’Afro-Américain George Floyd. Ce terme en vogue désigne les appels au boycott de personnalités ou d’entreprises dont les opinions sont jugées controversées. “L’échange libre des informations et des idées, qui est le moteur même des sociétés libérales, devient chaque jour plus limité. La censure, que l’on s’attendait plutôt à voir surgir du côté de la droite radicale, se répand largement aussi dans notre culture : intolérance à l’égard des opinions divergentes, goût pour l’humiliation publique et l’ostracisme, tendance à dissoudre des questions politiques complexes dans une certitude morale aveuglante“, ont fait valoir les signataires de la tribune, dont l’écrivain Salman Rushdie et le linguiste Noam Chomsky.

L’assassinat en octobre 2020 de Samuel Paty, un enseignant de région parisienne qui avait montré à ses élèves, quelques jours auparavant, les caricatures controversées de Charlie Hedbo sur l’islam, a relancé le débat sur les menaces qui planent sur la liberté d’expression en France. Aujourd’hui, une partie de la classe politique et intellectuelle française s’inquiète de l’arrivée de la “cancel culture” et des théories identitaires américaines sur la race et le genre dans les milieux universitaires. Le débat est tel que le New York Times est allé jusqu’à se demander en février si les idées américaines (allaient) déchirer la France. “Il y a des levées de bouclier dans les deux pays, observe Suzanne Nossel. C’est la conséquence de la crainte d’une perte de privilèges et de l’inquiétude réelle que certaines idées seront supprimées ou que des opinions ne seront plus reconnues comme acceptables“.

Suzanne Nossel a constaté à son niveau la difficulté d’accorder Français et Américains sur le sujet. En 2015, la décision de PEN America de remettre un prix aux journalistes de Charlie Hebdo avait conduit six de ses membres à boycotter son gala. L’un des contestataires a mis en avant “l’intolérance culturelle” du journal satirique pour justifier sa décision.

Si la directrice de PEN America est inquiète pour l’état de la liberté d’expression aux États-Unis, où “elle est mal vue au sein des jeunes générations, qui l’associent à quelque chose qui les offense“, elle se dit “extrêmement alarmée” par la décapitation de Samuel Paty en France. “C’est l’illustration de la colère et de l’extrémisme qui habite ce débat, estime-t-elle. Mais c’est aussi une erreur de mettre en cause tous les musulmans“.

France ou États-Unis, il “n’est pas possible d’enfermer à jamais ces questions, religieuses, raciales ou autres, dans une boîte. Elles concernent des parties importantes de la population, en particulier des jeunes qui joueront demain un rôle dans les médias, la politique et les cercles professionnels. Nous devons apprendre à leur donner une voix sans pour autant compromettre les principes libéraux qui gouvernent l’échange des idées“.

[Vidéo] Entreprendre au Canada : quelles solutions pour les entrepreneurs, freelances et investisseurs ?

Entreprendre au Canada fait envie à beaucoup de Français. Mais quel programme d’immigration choisir ? Dans quel ordre faire les choses ? Combien de temps cela prend-il ? Qu’est ce qui marche au Canada et ne marche pas ?

Lors d’un webinaire dédié, nous avons abordé de manière claire et simple :
– Tous les programmes d’immigration et leur fonctionnement (entrepreneur, investisseur, travailleur autonome, création de filiale) avec Jérôme Blanchet, avocat spécialisé en droit de l’immigration
– Les différences de marchés, de coûts et de culture entre la France et le Canada, au travers du témoignage de Michael Schwartz, entrepreneur français installé au Canada depuis 2018 et ayant créé dans les deux pays

Visionnez le replay du webinaire ci-dessus ou directement sur la page YouTube de notre site canadien, Maudits Français.

Pour aller plus loin
?  Contactez Michael Schwartz : ms@conexa.ca
?  Contactez Jérôme Blanchet : [email protected]

Immobilier à Miami : le baromètre monte !

[Article partenaire] Elisabeth Gazay est conseillère immobilier licenciée et experte du marché de Miami chez Douglas Elliman. Elle nous parle du marché immobilier en Floride du Sud.

Tout le monde parle du marché immobilier en Floride du Sud qui flambe depuis quelques mois. Est-ce la réalité ? Miami a toujours eu des cycles marqués, cela vous rappelle-t-il la situation d’il y a 10 ans ?

Je dois avouer qu’installée depuis 20 ans à Miami, même en ayant connu l’essor des années 2000, la crise de 2008 et le rebond rapide de Miami juste après, je n’avais jamais vu un tel engouement. Nous sommes dans une situation tout à fait différente des cycles précédents. Après la crise de 2008, Miami avait été l’une des rares villes américaines à avoir redémarré aussi vite. A l’époque, la clientèle était plutôt internationale, composée d’investisseurs européens et latino-américains, « cash buyers » en quête de bonnes affaires voire de « soldes » notamment des terrains sur l’eau à construire, des appartements neufs qui étaient en short sales ou foreclosures etc. Actuellement, Miami est le marché le plus dynamique des Etats-Unis, et ce même sans l’impulsion de la clientèle d’Amérique Latine ! En février 2021, le comté Miami Dade enregistrait pour le 6ème mois consécutif une croissance à 2 chiffres en nombre total de transactions immobilières (+33.5% de ventes en plus en février 2021 comparé à février 2020 avant la crise). Durant ce mois de février 2021, il fallait deux fois moins de temps pour vendre une maison à Miami Beach qu’en février 2020 (avant la crise). En moyenne, les maisons à Miami sont sous contrat en 30 jours, 53% plus vite qu’il y a un an. Les appartements partent en 60 jours en moyenne, 29.4% plus rapidement qu’en 2020 (1). Dès que l’on se situe dans les quartiers en vogue, on passe à quelques jours !

Et aujourd’hui, qu’est-ce qui booste le marché ?

Le contexte est nouveau puisque nous assistons à la conjonction de différents facteurs, par ailleurs très complémentaires. Un grand nombre d’acheteurs sont issus d’autres grandes villes américaines, le pays étant encore fermé aux internationaux non-résidents. Depuis la réforme fiscale de 2016, sous l’ère Trump, nous avions déjà une première « émigration » en provenance des états très taxés comme New York ou la Californie. Cet « exode fiscal » donnait un net avantage à la Floride. Tout s’est accéléré lorsque la pandémie COVID-19 est arrivée et que de nombreuses familles se sont retrouvées en télétravail. Ceux qui en avaient les moyens ont pris conscience que l’on pouvait aussi bien travailler au soleil, avoir de l’espace, payer moins d’impôts… le tout avec des prix au mètre carré bien en deçà de villes comme New York, Boston, Los Angeles ou San Francisco. J’ai vu de nombreuses familles arriver en location pour les 6 mois de confinement et décider de ne plus repartir. A ceux-là s’ajoutent les acheteurs locaux, souvent « millennials », segment le plus dynamique sur les marchés immobiliers aujourd’hui : ils représentent 38% des acheteurs (2). Après avoir loué, notamment en appartement, ils achètent une maison et misent sur l’espace. Ils ont aussi profité des taux d’intérêts.

Est-ce une bulle ?

Je ne crois pas que le terme de « bulle » soit approprié car maintenant, les fondamentaux de Miami sont bien là. Nous avions annoncé depuis des années que Miami deviendrait l’une des grandes villes non seulement américaine mais à l’échelle mondiale, plébiscitée pour son positionnement stratégique, sa multiculturalité et son dynamisme grâce à une population de plus en plus jeune. Il faut avouer que nous n’avions pas imaginé que cela se ferait avec cette envergure et dans un timing aussi serré ! Ce qui est sain pour le long terme, c’est que tous les efforts pour attirer de nouvelles entreprises, diversifier les secteurs, développer les start ups, convaincre les VC, créer des emplois et de la valeur, ont trouvé un nouvel écho depuis la crise de la COVID-19. La façon dont l’état de Floride a géré la pandémie a également eu un impact positif : dépistages illimités, peu de confinements pour sauver l’économie, vaccination massive et rapide, autant de points qui ont accéléré l’engouement auprès d’une population diversifiée : célébrités, chefs d’entreprise, jeunes « retraités » de la nouvelle économie…  les profils sont aussi variés que les facettes de la ville.

Quels sont les quartiers les plus demandés ?

Là aussi, on a vu une évolution rapide. Pour les familles en quête de maison, le nombre de biens disponibles à Miami Beach, Coconut Grove, Coral Gables, étant de plus en plus limité, les clients ont accepté d’explorer des quartiers plus excentrés offrant aussi une belle qualité de vie : Pinecrest au sud, Miami Shores au nord, par exemple. Les amateurs de maisons sur l’eau ont même fait rapidement monter les prix dans des quartiers qui étaient en devenir comme Treasure Island ou North Bay Village.

Que conseillez-vous aux acheteurs qui se retrouvent avec le stress de la « chasse aux maisons », des situations d’offres multiples, des prix qui augmentent d’un jour à l’autre, et des biens vendus en 3 jours ?

Nous sommes clairement en situation de « seller market » et c’est valable sur toutes les échelles de budget à partir de $800,000. Il en est de même pour les plus hauts budgets, notamment sur des biens exceptionnels au-delà de 5 millions ou autour de 10 millions de dollars (waterfront, proches des meilleures écoles, etc). Le nombre de mois de stocks disponibles a baissé à 2.8 mois pour les maisons (soit -49.1%) alors qu’un marché équilibré entre vendeurs et acheteurs offre 6 à 8 mois de stocks (1). En février 2020, nous étions à 5.5 mois d’inventaire pour les maisons. Lorsqu’on est à moins de 6 mois d’inventaire, on considère que nous sommes dans un seller’s market. On s’achemine même sur une situation également plus tendue avec les condominiums (grands, rénovés ou récents, « prime location » avec la possibilité de tout faire à pied comme à Brickell, Miami Beach, Edgewater…).

Nous conseillons bien sûr d’être rapides, réactifs et créatifs dans les offres, sans sacrifier les points importants sur lesquels nous pouvons vraiment apporter notre expertise (emplacements, assurances, qualité des rénovations ou de la construction, etc.). Il faut aussi regarder la « big picture » : les prix ont parfois augmenté de 25% en 3 mois, c’est frustrant (surtout quand on voit publiquement l’historique du bien), mais si vous comparez avec ce que vous avez, dans les mêmes prix, à New York ou à San Francisco … finalement, cela reste raisonnable*. Plus que jamais, il faut s’entourer d’un Realtor (agent immobilier) expérimenté et qui a une bonne connaissance de la ville dans son ensemble afin de pouvoir diversifier ses recherches. Connaissant parfaitement les valeurs, le marché, nous pouvons aussi bien vous conseiller d’aller au-delà du prix demandé pour obtenir le bien souhaité, si cela le justifie, que de ne pas se lancer dans une surenchère qui n’en vaut pas la peine. Même dans un marché ultra-chaud, il faut penser à l’avenir, à la revente, sans oublier la qualité de vie … après tout c’est aussi pour cela que nous vivons à Miami !

(1) Source MLS Miami Association of realtors
(2) Source National Association of Realtors, Generational report

 

 *Combien de m² (en “prime properties”) pour 1 million $ ?
L’étude annuelle “2021 wealth report” de Knight Frank donne des comparaisons qui montrent que les prix à Miami restent attractifs : 

? 85m² à Miami
? 35 m² à Genève
? 34 m² à New York
? 31 m² à Londres
? 23 m² à Hong Kong
? 15 m² à Monaco

Pour recevoir la totalité du rapport, envoyez un email à Elisabeth à cette adresse : elisabeth.gazay@elliman.com ou contactez la Gazay Team par téléphone au +1 305 794 1086.

 

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Avec les French Virtual Summer Camps, passez un été français où que vous soyez

[Agenda partenaire] Comment s’assurer que vos enfants continuent de parler français cet été tout en faisant des activités ludiques ? Où que vous soyez pendant les vacances scolaires, trouvez une formule qui plaise à vos enfants et qui les fasse progresser en français !

Une seconde édition après le succès rencontré l’année dernière

Des activités ludiques et en français pour apprendre en s’amusant, c’est ce que propose Acadomia avec sa deuxième édition du French Virtual Summer Camp. Ce dernier accueillera les enfants de 5 à 13 ans pendant 8 semaines à partir du 21 juin 2021.

Le camp d’été virtuel de l’année dernière, en partenariat avec l’Ecole Bilingue de Berkeley et LILA à Los Angeles, a rencontré un tel succès que certains élèves ont même renouvelé leur participation pendant les huit semaines consécutives du camp.

Un programme personnalisé et à la carte

Pour ce camp d’été, Acadomia propose un programme à la carte. En effet, vous pouvez inscrire vos enfants pour une semaine ou pour plusieurs, pour des journées complètes ou des demi-journées.

Les sessions ont lieu par visioconférence en tout petits groupes de 3 à 6 élèves maximum. Grâce à la qualité des enseignants et à leur créativité, même les plus jeunes élèves participent activement. Tous les niveaux de français sont acceptés et les enfants sont placés dans des groupes en fonction de leur âge et de leur maitrise de la langue.

Des activités ludiques et artistiques

Le matin sera dédié à des activités ludiques autour de la langue française, des mathématiques ou des sciences. Pour allier apprentissage et amusement, les matins prendront la forme de jeux, de théâtre, de déguisements, ou encore de cuisine. L’après-midi sera plus artistique avec, par exemple, des ateliers de dessin, de peinture ou de collage. En s’inspirant de Britto ou encore de l’art aborigène, les enfants réaliseront des pièces uniques tout en s’exprimant en français toute la journée.

Inscription

Vous pouvez inscrire vos enfants dès maintenant sur le site internet d’Acadomia ou au (305) 814-0035

Détails du camp :

Quand ? Du lundi 21 juin au vendredi 13 aout 2021
Horaires : Du lundi au vendredi, de 9:30-11 :30am/ 1-3pm
Âge des élèves : 5-13 ans

Tous les niveaux de français sont acceptés

Prix :

– $369/semaine/élève en journée complète

– $269/semaine en demi-journée

– Prix « Early Bird » pour toute réservation avant le 30 avril 2021

Acadomia est le leader du soutien scolaire en France avec plus de 100 000 élèves et 20 000 enseignants. Installés aux Etats-Unis depuis 2016, leurs tuteurs sont tous des natifs. Ils sont expérimentés dans l’apprentissage des langues pour enfants comme pour adultes et suivent les directives du Cadre européen commun de référence (CEFR).

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Le pragmatisme du cinéma belge au festival Focus on French Cinema 2021

La 16ème édition du festival Focus on French Cinema aurait dû avoir lieu l’année dernière en avril, mais la pandémie en a voulu autrement. L’Alliance Française de Greenwich dans le Connecticut a donc travaillé dur pour proposer une version en ligne de son célèbre festival de cinéma, qui aura lieu cette année du 21 au 30 avril.

“Ça a été beaucoup de travail et d’organisation avec une toute petite équipe (moins de 10 personnes). Nous espérons attirer encore plus de gens avec le passage sur internet”, explique Renée Amory Ketcham, la présidente de l’Alliance Française de Greenwich. “Nous sommes très heureux de mettre à l’honneur le cinéma belge, à l’occasion du printemps de la francophonie”. 

Pour rester dans la tradition du festival, l’Alliance Française proposera un film par jour pendant dix jours, disponible 24h en ligne. Il débutera le 21 avril par la projection de “Madly in Life” (“Une vie démente”), comédie d’Ann Sirot présentant un couple confronté à la démence d’un de leur parent dont ils vont devoir s’occuper. Parmi les autres temps forts, “SpaceBoy” le 25 avril, comédie familiale pleine d’espoir d’Olivier Pairoux sur la nostalgie des années 1980, et “A good man” le 27 avril, drame de Marie-Castille Mention-Schaar qui met en scène un couple homosexuel souhaitant avoir un enfant.

“Nous ne vivons pas la période la plus joyeuse, je pense que les gens avaient besoin de voir des films drôles”, commente Renée Amory. “Ça ne veut pas dire que les films ne traitent pas de sujets lourds, au contraire. Il y a quelque chose dans la culture belge de très pragmatique face aux problèmes et aux aléas de la vie qui est très bien présenté à l’écran dans notre sélection”.

Focus on French Cinema proposera 13 films en tout, dont une avant-première et deux films par jour le weekend. Programme détaillé ici. Comptez 75$ le pass donnant accès à l’ensemble du festival, ou 10$ par film au choix. “De nos jours, les gens sont submergés par l’offre de streaming. Parfois, on ne sait plus quoi regarder tellement il y a de choix. Notre comité de programmation a travaillé dur, en visionnant des dizaines de films pendant plusieurs mois pour vous proposer une sélection fine“, résume le directeur de la programmation Joe Meyers.

Films en français avec sous-titres anglais. Le festival Focus on French Cinema est soutenu par BNP Paribas.

Moi Impat : retour aux cours de cuisine

Deux ans, c’est court. C’est pourtant la durée de l’expatriation éclair new-yorkaise de Charlotte Leclerc et qu’elle nous raconte dans ce 62ème numéro de « Moi Impat ». Pas le temps donc d’oublier ses repères avec la France, mais juste suffisant pour regretter un système scolaire anglo-saxon qui fait la part belle au sport et qui a largement contribué à l’épanouissement de ses trois enfants.

Partie en 2018 avec les Gilets Jaunes en toile de fond, Charlotte est revenue l’été dernier dans une France déconfinée et qui reprenait lentement goût à la liberté. Moment suspendu où sa petite entreprise de cours de cuisine, en sommeil pendant ce temps, a pu reprendre du service dans cette France qu’elle avait l’impression d’avoir quittée la veille.

Listen to “Episode 62: Charlotte Leclerc” on Spreaker.

La marque de beauté bio Z&MA se lance aux États-Unis chez The Detox Market

Alors que de plus en plus de sites commercialisent des produits cosmétiques naturels français aux États-Unis, une nouvelle marque française écoresponsable fait son entrée outre-Atlantique : Z&MA. Cette marque française de produits de beauté bio vient d’être sélectionnée dans la « French capsule » du site de produits beauté naturels The Detox Market, elle-même fondée par le français Romain Gaillard à Los Angeles. Z&MA propose six produits, dont une crème hydratante, un déodorant, un sérum ou encore une huile du soir, à des prix abordables : aucun n’est à plus de 50 dollars. Elle sera en vente dans les six boutiques The Detox Market (dont une sur Houston Street à New York) d’ici trois à quatre semaines. « C’est une superbe crédibilité pour notre lancement, on est ravies de s’associer avec The Detox Market, qui a été un des précurseurs de la cosmétique bio aux États-Unis », se réjouit Virginie Chabran, cofondatrice de Z&MA.

Z&MA a été lancée en France en 2017 par deux françaises amies de longue date, Delphine Garbois et Virginie Chabran. Toutes deux mamans de trois enfants, elles ont d’abord constaté le déficit d’offre de produits naturels pour les problèmes d’acné de leurs adolescents, puis ont élargi leur gamme vers un univers multigénérationnel. « Nous voulons dépoussiérer le bio, nous mettons l’accent sur le plaisir, c’est-à-dire proposer des produits agréables, efficaces mais aussi respectueux de la peau et de la planète », explique Virginie Chabran.

Après une formation de dermo-cosmétique naturel, les fondatrices ont effectué un long travail de due diligence pour trouver un laboratoire qui réponde à leurs exigences. Elles ont trouvé la perle rare dans le Sud-Ouest, une maison qui travaille dans la certification bio depuis 45 ans. Z&MA utilise des ingrédients naturels en conformité avec le label Cosmos, n’utilise pas de packaging secondaire (les boîtes des produits), si bien qu’elle a choisi d’indiquer les formulations directement sur les produits. Pour les États-Unis, les attentes étaient encore différentes de la France : « Les Américains sont sans doute un peu moins attachés à la labellisation bio, mais recherchent davantage des produits naturels aux garanties vegan et gluten-free ».

Z&MA a commencé avec cinq produits de base : une eau miscellaire, une crème de jour hydratante, une BB Crème, un rouge à lèvres et un sérum anti-imperfections, et en commercialise aujourd’hui treize. « Nous étoffons notre gamme de manière régulière avec de nouveaux produits, tout en restant sur les essentiels de la salle de bains, en accord avec notre credo ‘less is more’ ».

Si les produits Z&MA s’adressent en priorité à la Generation Z, soit les 20-35 ans, elle se définit aussi comme accessible à tous `les genres et âges. Après le succès de ses premiers rouges à lèvres, elle s’apprête à lancer de nouvelles teintes, mais aussi un baume à lèvres et un spray purifiant. Enfin, elle travaille sur de nouveaux produits de maquillage, et en particulier sur un mascara, qui est un vrai défi en matière d’écoresponsabilité en raison de ses composants.

La « French Capsule » du site The Detox Market : https://www.thedetoxmarket.com/pages/the-french-capsule