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Energy Observer, laboratoire des énergies renouvelables, a fait escale à Long Beach

Semblant voler sur l’eau, l’Energy Observer détonne sur le Pine avenue Pier à Long Beach depuis qu’il a amarré jeudi 22 avril. Il ressemble davantage à un vaisseau sorti de Star Wars qu’à un catamaran. Et pour cause, le navire, parti de Saint-Malo pour une expédition de sept ans autour du monde, est un laboratoire des énergies renouvelables et de l’hydrogène destiné à révolutionner le transport maritime.

Son esthétisme innovant pourra dérouter les curieux jusqu’au mercredi 28 avril. Pour eux, une signalétique a été installée dans ce port du sud de Los Angeles, rappelant les missions et les particularités du catamaran. “En raison de la pandémie de Covid-19, nous n’avons pas pu apporter notre village et exposition interactive”, regrette Victorien Erussard, capitaine et fondateur du projet Energy Observer qui assure davantage le rôle de CEO aujourd’hui.

Mais la crise sanitaire n’aura pas eu que des conséquences néfastes, rappelle-t-il. “Elle a accéléré la transition énergétique, un plan hydrogène de 7 milliards d’euros a été adopté en France.”

L’équipage du Energy Observer veut montrer que l’on peut allier confort et écologie avec son navire. / Photo Fabien Le Floc’h

Un électrochoc sur le terrain

A l’origine du projet dès 2013, cet officier de marine marchande naviguait sur des navires de croisière et des ferrys consommant du “fuel lourd au large et du diesel proche de côtes”. En parallèle, ce coureur au large participait à de compétitions de renom, telles que la Route du Rhum, la Transat Jacques-Vabre et Québec-Saint-Malo. “J’ai eu une panne de l’alternateur diesel en 2013… Je trouvais alors que les bateaux n’étaient pas assez intelligents et j’ai eu l’idée de développer un navire vertueux”, explique celui qui était parrainé par Nicolas Hulot, une “inspiration”. Il décide alors de récolter des fonds pour “développer un système qui incarne le futur de l’énergie et accélère la transition maritime”.

Rien d’étonnant à ce que cette révolution soit initiée par un Français. “Nous avons une culture maritime pionnière en France, avec la course au large et la navigation”, estime le capitaine, qui avoue que le film Master and Commander de Peter Weir tourne en boucle dans l’Energy Observer.

“Au début, j’ai présenté le projet et on m’a ri au nez”, se souvient le Breton. Puis le projet a séduit des financiers et institutionnels, jusqu’à devenir un ambassadeur français des 17 Objectifs de développement durable et prendre le large en 2017. Sur ce catamaran d’un nouveau genre, un navire de légende barré par Sir Peter Blake (qui a remporté le Trophée Jules Verne en 1994), recyclé en navire du futur et privé de mât pour hisser la grand-voile et de moteur thermique, deux équipes se relaient et traversent les océans pour tester les dernières technologies des industriels, dont les 202 m2 de panneaux photovoltaïques (courbés, bifaces ou anti-dérapants), un générateur d’hydrogène qui transforme l’eau de mer en énergie propre, des ailes de propulsion vélique – ou éolienne -, des moteurs hydrauliques et réversibles, ainsi qu’un pilotage automatique. “Il représente les réseaux énergétiques de demain” qui sont testés et améliorés.

L’équipage n’est pas à l’abri de quelques déconvenues et pannes, les aléas d’un laboratoire mobile. “Au début, nous nous sommes retrouvés en panne d’énergie à Cherbourg, on a dû se faire remorquer en juin 2017. Des défauts qu’on a gérés et corrigés”, commente le capitaine.

S’inspirer des innovations californiennes

L’escale californienne (Long Beach jusqu’au 28 avril, puis San Francisco pendant 5 jours) n’est pas anodine. Les États-Unis sont le premier pays à avoir intégré l’hydrogène et la technologie des piles à combustible dans leur politique énergétique. Et le Golden State est un pionnier dans la production d’hydrogène. C’est pourquoi l’équipage va en profiter pour rencontrer des industriels qui innovent dans le secteur, tels que le California Fuel Cell Partnership. Et pourquoi pas tester leurs dernières technologies sur Energy Observer.

Le système embarqué pompe l’eau de mer, la désalinise pour la rendre potable, puis elle est électrolysée. L’hydrogène est alors comprimé et condensé. / Photo Fabien le Floc’h

En parallèle de la promotion des énergies renouvelables, Victorien Erussard a créé une société de production visuelle qui a co-réalisé treize films avec Canal+, mais aussi un bureau d’étude sur l’énergie, ainsi qu’une fondation. Une levée de fonds de 22 millions d’euros qui va permettre d’internationaliser l’équipe franco-suisse.

Enorgueilli par toutes ces innovations, l’Energy Observer aspire à procréer : “des bateaux de plaisance verts d’abord, puis des plus gros navires” qui ne disposerait pas d’électrolyseur à bord et pourrait faire le plein d’énergies dans les ports. D’ores et déjà, un yatch, destiné à transporter des touristes entre Marseille et les calanques, est en phase de développement. L’industrialisation d’un transport maritime vert est en ligne de mire.

La Commission européenne confirme la réouverture prochaine des frontières pour les Américains vaccinés

Après Emmanuel Macron la semaine passée, la présidente de la Commission européennes, Ursula von der Leyen, a affirmé ce dimanche dans une interview au New York Times que les voyageurs américains seront bientôt de nouveau autorisés à entrer en Europe, à condition qu’ils soient vaccinés.

Des discussions sont actuellement en cours entre l’Union européenne et les Etats-Unis pour mettre au point les détails techniques pour permettre que les certificats de vaccination européens soient acceptables aux Etats-Unis et inversement. Ursula von der Leyen n’a pas donné de date quant à l’entrée en vigueur mais elle a indiqué que la recommandation de la Commission sera ensuite soumise à l’approbation des Etats membres qui pourront, ou non, décider de réouvrir leurs frontières aux voyageurs venus de l’extérieur de l’Union.

D’ores et déjà, et sans attendre la décision européenne, la Grèce, qui accueille chaque année des millions de touristes américains a annoncé qu’elle accueillerait à partir de ce lundi 26 avril les touristes américains munis d’un certificat de vaccination.

Florian Zeller consacré aux Oscars

La 93e cérémonie des Oscars, dimanche 25 avril à Los Angeles, a sacré le film “Nomadland” de Chloé Zhao. Mais elle a aussi mis à l’honneur plusieurs Français.

Nommé six fois, Florian Zeller a été couronné pour la meilleure adaptation. L’auteur de la pièce “Le Père”, devenue “The Father” au cinéma, a remporté un Oscar dès son premier film. En toute fin de soirée, Anthony Hopkins, qui incarne le père dans son film, a reçu la statuette du meilleur acteur. “The Father” est en salles depuis fin février aux Etats-Unis.

La productrice française Alice Doyard a, elle, été sacrée dans la catégorie documentaire, format court, pour “Colette”, réalisé par l’Américain Anthony Giacchino. Il suit une ancienne résistante nonagénaire qui se rend, pour la première fois, sur le site de l’ancien camp de concentration de Nordhausen, en Allemagne, pour honorer la mémoire de son frère, mort là-bas.

Un autre Français s’est illustré dans une catégorie technique. Nicolas Becker fait partie de l’ensemble récompensé pour le son du film “Sound of Metal” qui évoque l’histoire d’un batteur de rock qui perd l’ouïe.

La cérémonie se tenait exceptionnellement cette année dans la gare Union Station, accueillant les stars en lice, qui pour beaucoup ont foulé un tapis rouge pour la première fois depuis le début de la pandémie.

Violette: «Only love», un album au goût d’Années folles

La post-pandémie qui vient fait beaucoup fantasmer: on nous promet de nouvelles Années Folles, une période d’exubérance créative qui succéda à la Première Guerre mondiale -et à l’épidémie de grippe espagnole. Peut-être… Mais une chose est sûre: lorsqu’ils ne peuvent se produire en public, les artistes n’en créent pas moins, au contraire. Les mois qui viennent nous réservent donc de belles surprises artistiques, tel l’album de la chanteuse française de New York, Violette, qu’elle sort en juin et dont elle a commencé la promotion en sortant deux singles en avant première.

‘Only love’ est un album-concept: l’autrice-compositrice chante sept morceaux qui sont chacun consacrés à un des mots signifiant « amour » en grec ancien (d’Eros bien-sûr à Philia, l’amour affectueux, en passant par Storge, l’amour filial, ou Philautia, l’amour de soi…). Mais au-delà du « concept », ce n’est pas par hasard si ce fruit de l’amour est bilingue. « Certaines me sont venues en anglais, d’autres en français », raconte cette enfant de l’île de Ré, venue aux Etats-Unis pour étudier la musique (au prestigieux Berklee College of Music, à Boston) et devenue depuis franco-américaine, après avoir épousé un Américain, réalisateur notamment de certains des clips de la chanteuse.

Travailler autrement

A sa manière, cet album est aussi un enfant de la pandémie. « Le confinement m’a forcée à travailler différemment, raconte Violette de Bartillat (de son nom complet; Violette tout court sur scène). En principe, je suis très old school, j’aime travailler avec tous les musiciens, tous ensemble dans un studio. Cette fois il a fallu faire différemment, nous avons travaillé chacun dans notre coin et finalement cela m’a permis de travailler avec des gens différents, répartis partout dans le monde. Ca a été une découverte heureuse! ».

Les musiques aux accents jazzy, résolument ancrées dans la « soulful pop », ont du Norah Jones (pas par hasard là non plus: le producteur  de l’album Brian Bacchus et l’ingénieur du son Jay Newland ont tous deux travaillé avec la star américaine). Mais elles ont aussi pour certaines résolument l’accent français, comme Fille à Papa, le single sorti ce mois-ci (voir le clip ci-dessous).

Ce mélange des racines américaines et françaises est au coeur de la musique de Violette. « Quand je suis venue aux Etats-Unis, c’était pour étudier le jazz et la musique afro-américaine, raconte-t-elle, mais paradoxalement c’est aussi en déménageant aux US que j’ai redécouvert le répertoire français, à force qu’on me demande de chanter du Piaf ». De ce goût persistant aux Etats-Unis pour « la môme », elle va même se servir pour lancer sa carrière, puisqu’elle créé un groupe, La vie en rose, qui mélange chanson française et standards du jazz. Le groupe se fait une place dans les salles new-yorkaises, et au-delà, jusqu’en Asie, même, sans que Violette ne se sente pour autant jamais prisonnière du fantôme de Piaf. « Au contraire, nous sommes très libres avec La vie en rose, on s’amuse à partir de cette base de chanson française ; et puis surtout je suis très reconnaissante d’avoir pu, grâce à mon arrivée aux Etats-Unis, redécouvrir cette chanson française de tellement grande qualité, qui a finalement nourri mon travail en solo! ». 

Sondage: la Covid-19 a bousculé la vie des conjoints d’expats

Pour 75% des conjoints d’expatriés, l’intégration dans le pays d’arrivée a été difficile cette année. C’est l’un des résultats du deuxième volet du baromètre de l’expatriation, une enquête mensuelle menée par Expat communication avec notamment French Morning. 

Consacré à la place du conjoint expatrié, ce deuxième volet a été mené par questionnaire en ligne au mois de mars, auprès de quelque 600 personnes, réparties dans 94 pays. Sans surprise, la pandémie a profondément transformé la perception de l’expatriation, en rompant l’équilibre qui s’établit d’ordinaire entre sacrifices consentis d’un côté et plus grand épanouissement personnel et familial de l’autre. Confinements, interdictions de voyager et home schooling forcé sont venues bouleverser ce compromis. La fermeture de nombre d’écoles partout dans le monde a notamment joué un rôle considérable sur les difficultés d’intégration mises en avant par les sondés.

Une place encore plus difficile à trouver

À la question « Avez-vous trouvé votre place », seulement 37% des conjoints interrogés ont répondu par l’affirmative. Les autres se répartissent entre une majorité de « résilients » (51%) qui s’adaptent et font au mieux en sachant que la situation est provisoire et 12% qui déclarent ne pas avoir du tout trouvé une équilibre satisfaisant en expatriation. 

L’éloignement de la famille est ressenti plus fortement encore du fait des différentes restrictions aux déplacements, et fait naître ce que beaucoup de répondants décrivent comme un « sentiment d’usure ».

La carrière professionnelle plus importante que jamais

85 % des « conjoints d’expats » travaillaient avant leur départ de France. Et s’ils sont 17% à dire profiter de l’expatriation pour faire une pause professionnelle, 83% veulent retrouver une activité. Cette mission a été rendue plus ardue encore par la pandémie et ces mêmes conjoints sont 57% à estimer qu’un accompagnement professionnel pour les aider à poursuivre leur carrière serait important. 

Le baromètre de l’expatriation traite chaque mois d’un sujet différent. Ce mois-ci, il porte sur le « package expatriation ». Retrouvez le questionnaire ici.

Moi Impat : Départ sur un coup de foudre

Il est des impatriations plus heureuses que d’autres. Emmanuelle Lartilleux en a fait les frais il y a 5 ans lorsqu’elle est revenue en traînant les pieds poser ses valises à Nantes.

Qui dit départ précipité dit retour non préparé avec son lot de mauvaises surprises.  Et toujours les regrets de sa vie rêvée à San Francisco qui a freiné quelque peu l’enthousiasme de cette nouvelle installation.

Perdue dans ce pays qu’elle ne reconnaissait pas, il lui a fallu se créer de nouveaux repères, elle qui n’y avait jamais travaillé. Mais au bout du compte, c’est aussi un grand bonheur qui l’attendait. Emmanuelle nous le raconte dans ce numéro de « Moi Impat »

Listen to “Episode 63: Emmanuelle Lartilleux” on Spreaker.

« Bretzel » ou « pretzel », ils ont le goût de l’Amérique

Le bretzel, ce biscuit salé si célèbre en Allemagne et en Alsace, porte un nom légèrement différent outre-Atlantique : aux Etats-Unis, on déguste un pretzel. Les deux mots sont empruntés à l’allemand Brezel, lui-même dérivé du latin brachium (« bras » – car la forme nouée de la pâtisserie rappelle des bras entrelacés). La transformation du b en p dans le monde anglo-saxon suggère simplement une transmission orale et une épellation phonétique. La spécialité culinaire, importée notamment par les immigrants suisses et allemands, est particulièrement appréciée en Pennsylvanie où ils s’installaient souvent. Il semble aujourd’hui que toutes les orthographes soient acceptées : Julius Sturgis a par exemple ouvert en 1861 la première boulangerie de « pretzels » aux Etats-Unis ; l’Allemand Adolph Benzel a quant à lui préféré créer Benzel’s « Bretzel » Bakery au début des années 1900 ; et plus récemment, la compagnie « Brezel » est arrivée sur le marché ohioain avec des « pretzels bavarois ». Le mot anglais pretzel est aussi un verbe, qui signifie plier, tordre ou contorsionner.

Pour Léon Etienne Speth, Alsacien expatrié dans le Colorado, le plus important n’est pas tant l’orthographe, mais bien « le goût et la forme du bretzel, qui se déguste avec une bière ». Lui parle d’ailleurs « d’une bretzel » au féminin. Le jeune homme de 26 ans, qui a créé sa société XLVII’s Bakery (en hommage à son grand-père boulanger, né en 1947) il y a deux ans et demi, fournit aujourd’hui plus de 45 restaurants, bars, brasseries et hôtels de la région. « Tout est “handmade” et “handshaped” », souligne-t-il. Il produit « quasiment 3 000 bretzels par semaine », et s’adapte à sa clientèle américaine : en plus du bretzel allemand classique, il propose une version au jalapeño et une autre au bacon et cheddar. « Mon père est chef en Allemagne, mais c’est ma mère allemande qui est ma plus grande critique ; elle approuve toutes les nouvelles recettes que j’imagine avant qu’elles ne soient intégrées à la boulangerie. » Une marque d’authenticité dont il est particulièrement fier, et qui lui donne de l’ambition : « Je vends désormais aussi des “pretzel bites”, des “pretzel buns”, du pain, des croissants et des scones. En plus de la vente en gros, je livre les particuliers à domicile depuis le début de la pandémie. J’ai embauché un assistant que j’ai formé. Et j’espère éventuellement pouvoir distribuer mes bretzels sur l’ensemble du territoire. »

Comment bien choisir son diplôme sans faire de compromis sur son éducation ?

[Article partenaire] Choisir un diplôme, c’est commencer à construire son avenir. Afin de prendre une décision en toute connaissance de cause, il est essentiel de s’informer et de comprendre toutes les options qui s’offrent à vous.

Les noms BA, BSc et BBA peuvent sembler similaires, mais ces trois diplômes diffèrent considérablement de par leur contenu. C’est pourquoi, en s’y attardant plus en détail, il n’est pas rare d’avoir l’impression que choisir l’un d’entre eux implique de laisser de côté les opportunités garanties par les autres.

Afin de vous éviter ce sentiment de “passer à côté”, l’ESCP Business School a mis en place un parcours académique, le Bachelor in Management (BSc), qui combine le meilleur de chaque diplôme, tout en restant fidèle à sa nature scientifique. Plus besoin de choisir !

Avant d’entrer dans les détails de ce Bachelor in Management (BSc), découvrez ce qui se cache derrière les noms BA, BSc et BBA.

BA, BSc, BBA : de quoi s’agit-il ?

Le BA, Bachelor of Arts, offre une éducation plus complète et moins spécialisée, consacrée au développement des compétences en communication, en analyse et en rédaction. Ce cursus comprend généralement des matières telles que Langues, Arts & Musique, Communication et la plupart des disciplines du domaine des Sciences Humaines.

Le BSc, Bachelor of Science, quant à lui, est axé sur un ensemble plus restreint de sujets scientifiques. Le BSc forme les étudiants à voir les choses d’un point de vue fonctionnel, mécanique et pratique. Généralement, les diplômes intitulés BSc sont dans le domaine des sciences (Informatique, Ingénierie, Sciences de la santé, etc.) et de certains diplômes en Commerce, Droit ou Architecture.

Enfin, BBA est l’abréviation de Bachelor of Business Administration. Ce cursus prépare les étudiants aux disciplines de la gestion. Cela leur permet notamment de couvrir les postes de marketing, d’éducation, d’administration publique et de vente. Le plus souvent, ce programme prévoit une spécialisation en dernière année.
Le BBA est plus axé sur des matières spécifiques qu’un BA. Il fournit une base solide en commerce et aide les étudiants à acquérir des compétences en gestion. En revanche, bien que le BBA comprenne des cours d’algèbre et de mathématiques, ceux-ci restent généralement à un niveau de base et ne permettent pas d’acquérir des compétences avancées en informatique ou en finance, typiques d’un BSc.

Le Bachelor in Management (BSc) de l’ESCP : concentrez-vous sur l’essentiel

Le diplôme en management proposé par l’ESCP Business School s’adresse aux étudiants qui ne veulent pas faire de compromis sur leur éducation. En effet, ce programme d’excellence équilibre parfaitement les cours de gestion, représentatifs d’un BBA, avec les enseignements scientifiques avancés, caractéristiques d’un BSc. Ce cursus ajoute également des arts et langues à l’équation, afin de préparer au mieux les étudiants à occuper des postes de premier plan dans des environnements commerciaux internationaux et multiculturels.

Ce qui rend ce programme unique, c’est sa capacité à approfondir les principaux domaines de la connaissance des affaires, sans perdre de vue le contexte plus large. “À l’ESCP, nous encourageons l’esprit critique en remettant systématiquement en question et en perspective le savoir acquis, en croisant les différentes disciplines pour faire émerger les compétences les plus pertinentes pour nos élèves, et les former en véritables leaders de demain”, explique Fabrizio Zerbini, vice-doyen et directeur académique du Bachelor in Management (BSc).

Le programme du Bachelor in Management (BSc) reflète parfaitement cette approche. Aux côtés des mathématiques avancées, des statistiques et de la comptabilité, se trouvent la finance, le marketing et l’économie. Et ce n’est pas tout : des modules tels que “Introduction à la psychologie et à la sociologie”, “Techniques de présentation, de discussion et de rhétorique”, “Intercultural Skills” et d’autres encore s’ajoutent afin d’offrir une éducation bien équilibrée.

Et après ? Universités, entreprises internationales et entrepreneuriat

Quel que soit le diplôme choisi, les seules limites pour votre avenir sont celles que vous vous imposez. Néanmoins, si vous avez déjà une idée fixe de vos projets à la suite de l’obtention de votre diplôme, choisir un cursus adapté pour vous y former peut vous faire gagner du temps.

La nature théorique d’un BA prépare très bien les étudiants à une carrière de chercheur ou de professeur, notamment dans les domaines des sciences humaines. En revanche, si vous souhaitez poursuivre vos études dans le domaine des sciences, de l’ingénierie, de la finance ou de l’analyse de données, un BSc est sans aucun doute le meilleur choix. “Nos étudiants l’ont prouvé en accédant à plusieurs des écoles les plus prestigieuses du monde, en s’assurant l’accès non seulement à des études de commerce et de gestion plus poussées, mais aussi en intégrant avec succès des programmes de master prestigieux dans le domaine des sciences humaines”, ajoute le directeur académique Fabrizio Zerbini.

A contrario, le caractère pratique du BBA, qui vise une insertion rapide et directe dans le monde du travail, rend moins facile l’accès à une carrière universitaire de haut niveau.

Le Bachelor in Management (BSc) de l’ESCP constitue également un tremplin vers une carrière internationale. Le taux d’insertion professionnelle est excellent, puisque 98% des diplômés embauchés occupent des postes pertinents dans de prestigieux cabinets tels que McKinsey, BCG, Accenture, Deloitte, etc. Les nombreux travaux pratiques offerts par le programme – projets, travaux de groupes, possibilité de stage chaque année – font que les diplômés de ce BSc entrent dans les entreprises déjà pourvus d’une expérience professionnelle significative.

Les compétences commerciales acquises, combinées à des connaissances techniques approfondies, permettent également à beaucoup des étudiants de l’ESCP de se familiariser à l’entrepreneuriat et de lancer des startups innovantes. Et ce, parfois même déjà pendant leurs études. C’est le cas par exemple de STAIY, la première marketplace de mode durable fondée par cinq anciens élèves de BSc. Ou encore, The Blue Factory, un incubateur de startups basé à Paris, lancé par un groupe de diplômés de l’ESCP au début des années 2000.

Enfin, pour ceux qui commencent leur parcours académique sans avoir une idée très précise de ce qu’ils feront “après”, l’exhaustivité et l’ouverture du programme du Bachelor in Management (BSc) leur permettent d’explorer sereinement de nombreux domaines et possibilités, avec la certitude d’avoir toutes les portes encore largement ouvertes.

Prêt.e à relever le défi ?

“Si vous êtes talentueux et motivé, vous pouvez prouver votre valeur sur papier et témoigner de votre motivation et de votre force dans une conversation ouverte lors de nos entretiens. N’hésitez pas ! Nous recherchons des étudiants brillants et des personnes sérieuses, prêtes à travailler dur, désireuses d’explorer et d’apprendre, enclines à se remettre en question et suffisamment curieuses pour se lancer dans une véritable aventure multiculturelle immersive au cours des trois prochaines années de leur vie”, conclut le professeur Fabrizio Zerbini. “Une vie où l’ouverture d’esprit, le dévouement et la capacité à se découvrir et à se réinventer seront les bases des compétences exigées par le monde de demain.”

Le programme du Bachelor in Management (BCs) de l’ESCP Business School vous intéresse ? Retrouvez plus d’informations sur le site internet de l’ESCP.

Article original, par Natasja Nikolic, sur le site de l’ESCP 

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Reprise des vols France-US : le transport aérien “raisonnablement optimiste pour cet été”

Et si la lumière était enfin au bout du tunnel? Après plus d’un an d’arrêt total ou partiel de leur activité, les compagnies aériennes françaises desservant les États-Unis croient en une reprise du trafic aérien dans les prochaines semaines.

“On n’attend que ça, que les autorités nous donnent leur feu vert”, explique Sophie Hocquez, la directrice commerciale de French Bee. “On n’est pas dans la même situation que l’année dernière, où il n’y avait pas encore l’espoir de la vaccination. Aujourd’hui, elle monte suffisamment en puissance en France et aux Etats-Unis pour qu’on espère être de retour d’ici juin“. Très impactée par la crise sanitaire, la compagnie low-cost a bénéficié d’un premier prêt garanti par l’Etat au niveau du groupe Dubreuil (qui possède French Bee et Air Caraïbes), et est en négociation pour en obtenir un deuxième. “On assure toujours des vols vers la Réunion et Tahiti, mais plus aucun vers San Francisco. On a également dû repousser l’ouverture de notre nouvelle ligne Paris-Newark prévue en juin dernier.”

“On table sur une réouverture quelque part entre mai et début juillet”, indique de son côté Anne Crespo, la directrice de communication de La Compagnie. Le transporteur, qui opérait avant la crise des vols 100% business class entre la France et New York, avait dû arrêter ses activités pendant huit mois avant de reprendre ponctuellement quelques vols pendant les fêtes de décembre. On a de la chance d’être une petite structure avec peu de frais. On s’est mis en sommeil pour l’instant, en attendant que l’interview d’Emmanuel Macron se décline en projet concret”, commente-t-elle en référence à l’intervention du président français sur la chaîne CBS le 18 avril.

Emmanuel Macron y a annoncé vouloir “rouvrir progressivement les frontières de la France aux citoyens américains début mai”, et être en train “de travailler dur pour proposer des solutions concrètes, notamment pour les citoyens américains vaccinés qui pourront bénéficier d’un certificat spécifique”. Sophie Hocquez y voit “un signe encourageant” même si le gouvernement français n’a pour l’instant donné aucune information concrète aux compagnies aériennes. “Ça reste flou, je pense que les deux gouvernements sont actuellement en négociation et qu’on devrait en savoir plus d’ici mi-mai”. Contacté par email, le directeur général d’Air France aux Etats-Unis Stéphane Ormand indique n’avoir pour l’heure “aucune perspective solide“. Air France opère en ce moment trois vols quotidiens entre Paris et New York, contre jusqu’à huit avant la crise.

Reste également à savoir dans quelles conditions pourront voyager les clients. “L’Union Européenne semble déterminée à mettre en place un passeport vaccinal. C’est une très bonne chose, mais il faut que les documents soient uniformisés entre les deux pays, et que ce soit simple d’utilisation pour les clients”, s’inquiète Sophie Hocquez. “On devra être flexible et mettre en place ce qu’on nous demandera”, estime quant à elle Anne Crespo.

Les sites internet de French Bee et La Compagnie proposent d’ores et déjà des vols réservables à partir du mois de juin entre les Etats-Unis et la France. Anne Crespo et Sophie Hocquez s’accordent à dire que la demande est de retour. “On sent un frémissement du côté des Etats-Unis, avec beaucoup de réservations de la part d’Américains à partir de juillet”, indique la directrice communication de La Compagnie. “On constate également une reprise progressive des ventes, notamment pour San Francisco, alors que New York est plutôt une destination last minute”, ajoute la directive commerciale de French Bee.

La Compagnie, qui possède deux avions, compte se relancer doucement à raison de “4 à 5 vols par semaine pour New York en juin (ndlr: contre 13 avant la pandémie), puis un ou deux vols au départ de Nice en juillet”, explique Anne Crespo. Idem chez French Bee. “On table sur 2 vols par semaine vers San Francisco en juin, et monter progressivement en charge sur la nouvelle ligne Orly-Newark en espérant finir l’été avec sept vols par semaine”, confie Sophie Hocquez. Les prix des billets, eux, ne devraient pas bouger. “L’expérience montre qu’en temps de crise, les prix baissent. Tout dépendra du niveau de la demande. Nous restons pour l’instant sur un prix d’appel très bas à 130$ l’aller simple vers Newark”, détaille Sophie Hocquez. “Nos prix d’appel restent également les mêmes, à partir de 1900$ l’aller-retour Paris-New York”, explique Anne Crespo, avant d’ajouter : “nous proposons des billets flexibles et remboursables. C’est le moment où jamais de réserver avant que la meute arrive!” 

Comment les entreprises françaises réussissent aux Etats-Unis: l’exemple de Michäel Fribourg et Chargeurs

Ce n’est un secret pour personne: les entreprises françaises, et notamment les PME, ont souvent plus de mal à briller en dehors de leurs frontières que leurs concurrentes européennes. Malgré une hausse récente, la part des exportations françaises de biens et services dans les exportations mondiales est aujourd’hui inférieure de moitié à ce qu’elle était dans les années 1990. « La France, qui réalisait 17,9% des exportations de biens et services en valeur de la zone euro en 2000, n’en représentait que 14,3% en 2018 », note ainsi le Think tank La Fabrique de l’Exportation dans un récent rapport intitulé Manifeste pour un renouveau de l’exportation française, remarquant que « manifestement les entreprises françaises, et en particulier les PME et ETI, ont moins su profiter de la croissance en dehors de l’UE que certaines de leurs homologues européennes ».

Et pourtant les success stories ne manquent pas, quel que soit le secteur, d’entreprises françaises qui se sont imposées sur le marché américain. L’histoire récente de Chargeurs, le vénérable groupe industriel français, est édifiante à cet égard. C’est largement celle d’une renaissance, intimement liée au parcours d’un des jeunes patrons les plus en vue de l’économie française, Michaël Fribourg. Arrivé au commande d’un groupe plutôt poussiéreux en 2015, à tout juste 33 ans, cet ancien haut fonctionnaire l’a transformé sans coup férir en leader mondial sur ses secteurs (films de protection des matériaux, textiles techniques et services aux musées).

En France, la transformation ultra-rapide du groupe en leader de la production de masques et autres équipements de protection en pleine pandémie a été très remarquée par la presse. Mais les pas de géants faits aux Etats-Unis, plus discrets, sont tout aussi spectaculaires. Les résultats financiers de l’entreprise annoncés récemment font part d’un chiffre d’affaire record pour 2020 (en hausse de 31% à 822 millions de dollars), grâce aux protections sanitaires donc, mais aussi à une autre division du groupe, celle de l’aménagement des musées. L’entreprise est devenue un leader mondial de ce secteur en pleine croissance après avoir acheté plusieurs acteurs majeurs, dont l’américain D&P en 2020.

Michaël Fribourg sera un des invités de l’évènement en ligne organisé par French Morning les 24, 25 et 26 mai prochain. Il parlera de la stratégie de Chargeurs aux Etats-Unis et notamment des bonnes manières de mener des acquisitions sur ce marché très concurrentiel. Pour assister à cette interview en direct, poser vos questions, et rencontrer dirigeants et dirigeantes d’entreprises (dont Lucie Basch, co-fondatrice de Too Good To Go, Mathieu Chabran, co-fondateur de Tikehau Capital et bien d’autres CEO et experts), inscrivez-vous dès maintenant ici. Les lecteurs et lectrices de French Morning bénéficient de 20% de réduction sur leur billet en utilisant le code Frenchmorning20.

La sculptrice Anne De Villemejane au Salon Zürcher à New York

Située à East Village, la Zürcher Gallery va accueillir la 24ème édition du “Salon Zürcher” du 3 au 9 mai prochain. Cette mini foire d’art mettra cette année en valeur le travail de 11 femmes artistes qu’elles soient peintres, illustratrices, sculptrices ou plasticiennes.

Parmi elles, la Française Anne De Villemejane exposera ses sculptures intrigantes faites à base de matériaux bruts comme le ciment, le métal et le bronze. “J’aime créer des silhouettes féminines et délicates (…) qui apparaissent à la fois solides et fragiles”, explique la Française basée à New York qui veut représenter à travers ses créations “l’essence pure de la féminité”.

La Zürcher Gallery est une galerie réputée à New York, créée en 2008 par le Français Bernard Zürcher, ancien historien, écrivain d’art et conservateur au musée de l’Orangerie puis au Musée d’Art moderne à Paris. La galerie est aujourd’hui dirigée par sa veuve, Gwenolee Zürcher.

Pour la fête des mères, offrez-lui ses produits français préférés !

[Agenda partenaire] La fête des mères, c’est très bientôt ! Cette année, la fête des mères tombe le 9 mai de ce côté-ci de l’Atlantique. Vous pouvez la célébrer avec les douceurs bien françaises sélectionnées pour l’occasion par l’épicerie en ligne Simply Gourmand.

Offrez des incontournables français

Régalez Maman avec les incontournables rochers Suchard, chocolats Mon Chéri, sarments du Médoc, truffes au chocolat, pâtes de fruits, nougats, calissons, confits de fleurs, fruits en liqueur, et bien d’autres délices de chez nous qui lui feront chaud au cœur.

Simply Gourmand a aussi inclus dans sa sélection un bouquet de petits cadeaux made in Provence : sachets de lavande, brume d’oreiller, bougies et savons parfumés.

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