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Une exposition dédiée à Banksy bientôt à Los Angeles

Banksy est l’un des street-artistes les plus populaires – sa cote ne cesse de grimper -, mais aussi l’un des plus énigmatiques – son identité reste secrète. Son travail sera mis en valeur lors de l’exposition “Banksy : Genius or Vandal” qui débarque à Los Angeles au mois d’août, après avoir été installée dans une dizaine de villes. Les billets seront en vente mardi 4 mai à 12pm.

Dans un lieu encore tenu secret, les visiteurs pourront (re)découvrir quatre-vingt œuvres de l’artiste de rue britannique, dont une grande majorité a été authentifiée appartenant à des collections privées dans le monde entier. Et le public sera plongé dans son univers grâce aux écrans de projection à 360 degrés développés pour l’occasion.

Son oeuvre la plus connue reste cette fillette au ballon en forme de cœur peinte en 2002 sur le pont de Waterloo. Depuis, le natif de Bristol a bousculé les milieux de l’art contemporain avec les causes emblématiques (migrants, opposition au Brexit, dénonciation des islamistes) qu’il choisit de traiter. Il a récemment vendu l’oeuvre “Game Changer”, représentant un enfant qui joue avec la poupée d’une infirmière superhéroïne, a plus de 19 millions d’euros, une somme reversée au service de santé britannique.

Avec « Frigorific », la Française Lorelei Zarifian fait son retour sur scène en Floride 

Après de longs mois d’absence en raison de la pandémie, Lorelei Zarifian remonte enfin sur les planches. Expatriée depuis plus d’une dizaine d’années aux États-Unis, l’artiste française présentera « Frigorific », son second one-woman-show en anglais plein d’humour, de poésie et de dérision, du vendredi 21 au dimanche 30 mai dans le cadre du Orlando International Fringe Theatre Festival.

Passionnée par la langue française depuis son plus jeune âge, Lorelei Zarifian aime jouer avec les mots. « Au-delà de leur sens, ils ont tous une certaine sonorité », indique l’Aixoise qui est issue d’une famille de musiciens. « Mes parents ont toujours voulu que je m’adonne à la pratique d’un instrument mais cela ne m’a jamais plu. Je préférais lire le dictionnaire et apprendre des mots parfois étranges mais souvent mélodieux comme par exemple synchrocyclotron », précise fièrement l’humoriste qui a quitté sa région natale à l’âge de 19 ans afin d’étudier la technique vocale et les lettres modernes à Paris.

Artiste aux multiples talents et à la carrière éclectique, à la fois chanteuse d’opérette, écrivaine, comédienne et professeure de littérature française, Lorelei Zarifian a tout mené de front pendant plus d’une décennie avant d’abandonner son quotidien parisien afin de découvrir de nouveaux horizons. « À la veille de mes quarante ans, j’ai eu envie de tout plaquer pour changer de vie », raconte la Française qui s’est alors envolée pour New York. « J’ai débarqué avec simplement deux valises, sans même savoir où j’allais passer la nuit. C’était en plein hiver et la crise financière venait de débuter, je me suis alors demandé si j’avais fait le bon choix ».

Aujourd’hui mariée et installée en Floride près d’Orlando, Lorelei Zarifian dépeint dans son nouveau seule-en-scène, avec humour et légèreté, certains passages de sa vie, dont celui de la crise de la quarantaine. La comédienne y endosse le rôle d’une femme d’âge mûr aux prises avec la dépression nerveuse, se sentant parfois invisible. « J’avais l’impression que les hommes ne me regardaient plus et d’avoir totalement disparu de la vie publique, comme si j’étais tombée dans une trappe. Il m’a fallu près de cinq ans pour arriver à surmonter cette crise existentielle », confie la Française dont le personnage qui accuse le poids des années est également obsédé par son réfrigérateur. « Nous savons tous que nous allons vieillir, mais c’est bien souvent inacceptable. En préservant la fraîcheur des aliments, le frigo est ainsi une métaphore de la conservation de la jeunesse ».

Mondialisation, politique ou encore environnement figurent parmi les autres thèmes abordés par Lorelei Zarifian dans cette pièce de théâtre mise en scène par la journaliste américaine Katie Parsons. En entourant son protagoniste d’assistants vocaux, la Française livre notamment un regard critique sur la société de consommation. « Ces objets n’ont pas d’éthique et nous vampirisent au quotidien. Nous sommes de plus en plus dépendants aux nouvelles technologies, ce qui nous ferait presque oublier les vraies relations humaines », souligne la quadra hyperactive qui prépare actuellement un troisième one-woman-show et qui souhaiterait également monter la comédie musicale qu’elle vient tout juste de finir d’écrire.

Maison Kitsuné ouvre sa première boutique à Los Angeles

Le renard (qui se dit “kitsune” en Japonais) a envahi Sunset Avenue, dans le quartier de Silverlake. Maison Kitsuné, la marque franco-japonaise, s’est installée il y a quelques semaines à Los Angeles, sa première présence sur la Côte ouest. Cette ouverture fait suite au pop-up ouvert en amont à Culver City.

Le projet bicéphale (musique et mode) a été initié en 2002 à Paris, par le Français Gildas Loaëc, ex-directeur artistique des Daft Punk, et le Japonais, Masaya Kuroki, ancien architecte.

Mi-boutique de vêtements mi-label de musique, la marque s’est inspirée des déserts californiens pour son intérieur, avec ses ornements dorés, ses murs Terracotta, ainsi que ses roches mises en valeur à la manière d’un jardin japonais. Sur les portants, les clients pourront découvrir la collection printemps-été, et notamment la collaboration avec Marcus Clayton.

L’incursion américaine de la marque a débuté en 2012 avec une première ouverture à New York (SoHo). Depuis, elle dispose également d’un café dans le West Village. Ses blazers bien coupés, ses polos chics et ses chemises simples se vendent dans plus de 400 points de vente dans le monde.

Comment Alex Bouaziz, 28 ans, est devenu une star de la Silicon Valley avec sa licorne Deel

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« Peu importe où tu te trouves, si tu as le talent pour, Deel te permet de travailler avec les meilleures entreprises à l’autre bout du monde et d’avoir la même expérience que quelqu’un de local. » Alex Bouaziz, n’a pas attendu l’ère Covid pour envisager un futur du travail globalisé. « On a lancé Deel il y a deux ans et demi avec Shuo Wang parce qu’on avait été frustré de ne pas pouvoir embaucher comme on voulait nos connaissances à l’étranger pour nos précédentes sociétés. » Le CEO français et la CRO chinoise n’en sont pas à leur première expérience entrepreneuriale mais Deel est leur première licorne (ndlr: une start-up valorisée à plus d’un milliard de dollars). Ils ont annoncé la semaine dernière la levée de leur série C de 165 millions dollars. À une valorisation d’1,25 milliards de dollars. 

Un environnement international

À mi-chemin entre la finance et les ressources humaines, Deel résout un problème aujourd’hui plus fréquent: comment embaucher et rémunérer un indépendant ou un salarié dans un autre pays, en conformité avec les règles locales, sans avoir à créer de filiale. Pour Deel, la réponse est un portage salarial moderne. « On emploie la personne en local. On travaille avec des avocats dans tous les pays, qui nous aident à comprendre les différentes clauses qu’il faut avoir dans le contrat pour qu’il soit adapté aux règles locales, on a aussi des comptables qui s’occupent de la paye de la même manière et on automatise autant qu’on peut », explique Alex Bouaziz. « L’entreprise qui se connecte à Deel peut en quelques clics travailler avec quelqu’un dans n’importe quel pays avec un contrat localisé. »

Le CEO de 28 ans a lui-même évolué dans un environnement international. Après avoir obtenu son bac à Paris à 16 ans, Alex Bouaziz commence ses études d’ingénieur en Israël au Technion. Il poursuit par un master au MIT à Boston (où il rencontre Shuo Wang sa cofondatrice), et démarre un PhD à Imperial College à Londres. « Mais c’était trop lent pour moi, j’ai préféré aller entreprendre à Tel Aviv. » Pendant ce temps-là, Shuo Wang retourne en Chine et monte Aeris, une start-up de purificateur d’air. Forts de leurs premiers succès, les deux amis se retrouvent pour réfléchir ensemble à leur prochaine aventure. Ils candidatent alors avec réussite au Y Combinator, l’un des accélérateurs de start-up les plus réputés au monde.

Une équipe en remote et de l’ambition

Les voilà équipés pour façonner le futur du travail à leur image. « Travailler avec des personnes dans d’autres pays n’est pas nouveau mais la tendance s’est accélérée à l’ère Covid. Les gens ont réalisé qu’il n’y avait pas besoin d’être tous dans le même bureau. Ils ont vu leurs collègues ou salariés déménager dans des villes moins chères. Ou retourner chez leurs parents. Ce qu’on considérait comme étant du offshore il y a 5 ans, aujourd’hui ce sont tout simplement des membres de l’équipe. La mentalité a changé. Et les entreprises ont envie de les faire bénéficier de la même expérience qu’en local. Avec un bon salaire et des avantages. » Deel dénombre désormais 2000 clients de toutes tailles.

Avec un total de 206 millions de dollars levé en moins d’un an auprès de fonds et d’angels prestigieux (Andreessen Horowitz (a16z), Spark Capital, YC Continuity avec Ali Rowghani (ex-COO de Twitter), Dara Khosrowshahi (CEO de Uber), etc.), l’ambition est plus que jamais au rendez-vous. « On a devant nous une entreprise qui pourrait valoir 100 milliards ou plus, à nous d’exécuter correctement. » En attendant, la start-up applique ce qu’elle prône puisque la totalité des près de 130 collaborateurs opèrent à distance, depuis une trentaine de pays différents. Bien que le QG soit à San Francisco.

Energy Observer, laboratoire des énergies renouvelables, a fait escale à Long Beach

Semblant voler sur l’eau, l’Energy Observer détonne sur le Pine avenue Pier à Long Beach depuis qu’il a amarré jeudi 22 avril. Il ressemble davantage à un vaisseau sorti de Star Wars qu’à un catamaran. Et pour cause, le navire, parti de Saint-Malo pour une expédition de sept ans autour du monde, est un laboratoire des énergies renouvelables et de l’hydrogène destiné à révolutionner le transport maritime.

Son esthétisme innovant pourra dérouter les curieux jusqu’au mercredi 28 avril. Pour eux, une signalétique a été installée dans ce port du sud de Los Angeles, rappelant les missions et les particularités du catamaran. “En raison de la pandémie de Covid-19, nous n’avons pas pu apporter notre village et exposition interactive”, regrette Victorien Erussard, capitaine et fondateur du projet Energy Observer qui assure davantage le rôle de CEO aujourd’hui.

Mais la crise sanitaire n’aura pas eu que des conséquences néfastes, rappelle-t-il. “Elle a accéléré la transition énergétique, un plan hydrogène de 7 milliards d’euros a été adopté en France.”

L’équipage du Energy Observer veut montrer que l’on peut allier confort et écologie avec son navire. / Photo Fabien Le Floc’h

Un électrochoc sur le terrain

A l’origine du projet dès 2013, cet officier de marine marchande naviguait sur des navires de croisière et des ferrys consommant du “fuel lourd au large et du diesel proche de côtes”. En parallèle, ce coureur au large participait à de compétitions de renom, telles que la Route du Rhum, la Transat Jacques-Vabre et Québec-Saint-Malo. “J’ai eu une panne de l’alternateur diesel en 2013… Je trouvais alors que les bateaux n’étaient pas assez intelligents et j’ai eu l’idée de développer un navire vertueux”, explique celui qui était parrainé par Nicolas Hulot, une “inspiration”. Il décide alors de récolter des fonds pour “développer un système qui incarne le futur de l’énergie et accélère la transition maritime”.

Rien d’étonnant à ce que cette révolution soit initiée par un Français. “Nous avons une culture maritime pionnière en France, avec la course au large et la navigation”, estime le capitaine, qui avoue que le film Master and Commander de Peter Weir tourne en boucle dans l’Energy Observer.

“Au début, j’ai présenté le projet et on m’a ri au nez”, se souvient le Breton. Puis le projet a séduit des financiers et institutionnels, jusqu’à devenir un ambassadeur français des 17 Objectifs de développement durable et prendre le large en 2017. Sur ce catamaran d’un nouveau genre, un navire de légende barré par Sir Peter Blake (qui a remporté le Trophée Jules Verne en 1994), recyclé en navire du futur et privé de mât pour hisser la grand-voile et de moteur thermique, deux équipes se relaient et traversent les océans pour tester les dernières technologies des industriels, dont les 202 m2 de panneaux photovoltaïques (courbés, bifaces ou anti-dérapants), un générateur d’hydrogène qui transforme l’eau de mer en énergie propre, des ailes de propulsion vélique – ou éolienne -, des moteurs hydrauliques et réversibles, ainsi qu’un pilotage automatique. “Il représente les réseaux énergétiques de demain” qui sont testés et améliorés.

L’équipage n’est pas à l’abri de quelques déconvenues et pannes, les aléas d’un laboratoire mobile. “Au début, nous nous sommes retrouvés en panne d’énergie à Cherbourg, on a dû se faire remorquer en juin 2017. Des défauts qu’on a gérés et corrigés”, commente le capitaine.

S’inspirer des innovations californiennes

L’escale californienne (Long Beach jusqu’au 28 avril, puis San Francisco pendant 5 jours) n’est pas anodine. Les États-Unis sont le premier pays à avoir intégré l’hydrogène et la technologie des piles à combustible dans leur politique énergétique. Et le Golden State est un pionnier dans la production d’hydrogène. C’est pourquoi l’équipage va en profiter pour rencontrer des industriels qui innovent dans le secteur, tels que le California Fuel Cell Partnership. Et pourquoi pas tester leurs dernières technologies sur Energy Observer.

Le système embarqué pompe l’eau de mer, la désalinise pour la rendre potable, puis elle est électrolysée. L’hydrogène est alors comprimé et condensé. / Photo Fabien le Floc’h

En parallèle de la promotion des énergies renouvelables, Victorien Erussard a créé une société de production visuelle qui a co-réalisé treize films avec Canal+, mais aussi un bureau d’étude sur l’énergie, ainsi qu’une fondation. Une levée de fonds de 22 millions d’euros qui va permettre d’internationaliser l’équipe franco-suisse.

Enorgueilli par toutes ces innovations, l’Energy Observer aspire à procréer : “des bateaux de plaisance verts d’abord, puis des plus gros navires” qui ne disposerait pas d’électrolyseur à bord et pourrait faire le plein d’énergies dans les ports. D’ores et déjà, un yatch, destiné à transporter des touristes entre Marseille et les calanques, est en phase de développement. L’industrialisation d’un transport maritime vert est en ligne de mire.

La Commission européenne confirme la réouverture prochaine des frontières pour les Américains vaccinés

Après Emmanuel Macron la semaine passée, la présidente de la Commission européennes, Ursula von der Leyen, a affirmé ce dimanche dans une interview au New York Times que les voyageurs américains seront bientôt de nouveau autorisés à entrer en Europe, à condition qu’ils soient vaccinés.

Des discussions sont actuellement en cours entre l’Union européenne et les Etats-Unis pour mettre au point les détails techniques pour permettre que les certificats de vaccination européens soient acceptables aux Etats-Unis et inversement. Ursula von der Leyen n’a pas donné de date quant à l’entrée en vigueur mais elle a indiqué que la recommandation de la Commission sera ensuite soumise à l’approbation des Etats membres qui pourront, ou non, décider de réouvrir leurs frontières aux voyageurs venus de l’extérieur de l’Union.

D’ores et déjà, et sans attendre la décision européenne, la Grèce, qui accueille chaque année des millions de touristes américains a annoncé qu’elle accueillerait à partir de ce lundi 26 avril les touristes américains munis d’un certificat de vaccination.

Florian Zeller consacré aux Oscars

La 93e cérémonie des Oscars, dimanche 25 avril à Los Angeles, a sacré le film “Nomadland” de Chloé Zhao. Mais elle a aussi mis à l’honneur plusieurs Français.

Nommé six fois, Florian Zeller a été couronné pour la meilleure adaptation. L’auteur de la pièce “Le Père”, devenue “The Father” au cinéma, a remporté un Oscar dès son premier film. En toute fin de soirée, Anthony Hopkins, qui incarne le père dans son film, a reçu la statuette du meilleur acteur. “The Father” est en salles depuis fin février aux Etats-Unis.

La productrice française Alice Doyard a, elle, été sacrée dans la catégorie documentaire, format court, pour “Colette”, réalisé par l’Américain Anthony Giacchino. Il suit une ancienne résistante nonagénaire qui se rend, pour la première fois, sur le site de l’ancien camp de concentration de Nordhausen, en Allemagne, pour honorer la mémoire de son frère, mort là-bas.

Un autre Français s’est illustré dans une catégorie technique. Nicolas Becker fait partie de l’ensemble récompensé pour le son du film “Sound of Metal” qui évoque l’histoire d’un batteur de rock qui perd l’ouïe.

La cérémonie se tenait exceptionnellement cette année dans la gare Union Station, accueillant les stars en lice, qui pour beaucoup ont foulé un tapis rouge pour la première fois depuis le début de la pandémie.

Violette: «Only love», un album au goût d’Années folles

La post-pandémie qui vient fait beaucoup fantasmer: on nous promet de nouvelles Années Folles, une période d’exubérance créative qui succéda à la Première Guerre mondiale -et à l’épidémie de grippe espagnole. Peut-être… Mais une chose est sûre: lorsqu’ils ne peuvent se produire en public, les artistes n’en créent pas moins, au contraire. Les mois qui viennent nous réservent donc de belles surprises artistiques, tel l’album de la chanteuse française de New York, Violette, qu’elle sort en juin et dont elle a commencé la promotion en sortant deux singles en avant première.

‘Only love’ est un album-concept: l’autrice-compositrice chante sept morceaux qui sont chacun consacrés à un des mots signifiant « amour » en grec ancien (d’Eros bien-sûr à Philia, l’amour affectueux, en passant par Storge, l’amour filial, ou Philautia, l’amour de soi…). Mais au-delà du « concept », ce n’est pas par hasard si ce fruit de l’amour est bilingue. « Certaines me sont venues en anglais, d’autres en français », raconte cette enfant de l’île de Ré, venue aux Etats-Unis pour étudier la musique (au prestigieux Berklee College of Music, à Boston) et devenue depuis franco-américaine, après avoir épousé un Américain, réalisateur notamment de certains des clips de la chanteuse.

Travailler autrement

A sa manière, cet album est aussi un enfant de la pandémie. « Le confinement m’a forcée à travailler différemment, raconte Violette de Bartillat (de son nom complet; Violette tout court sur scène). En principe, je suis très old school, j’aime travailler avec tous les musiciens, tous ensemble dans un studio. Cette fois il a fallu faire différemment, nous avons travaillé chacun dans notre coin et finalement cela m’a permis de travailler avec des gens différents, répartis partout dans le monde. Ca a été une découverte heureuse! ».

Les musiques aux accents jazzy, résolument ancrées dans la « soulful pop », ont du Norah Jones (pas par hasard là non plus: le producteur  de l’album Brian Bacchus et l’ingénieur du son Jay Newland ont tous deux travaillé avec la star américaine). Mais elles ont aussi pour certaines résolument l’accent français, comme Fille à Papa, le single sorti ce mois-ci (voir le clip ci-dessous).

Ce mélange des racines américaines et françaises est au coeur de la musique de Violette. « Quand je suis venue aux Etats-Unis, c’était pour étudier le jazz et la musique afro-américaine, raconte-t-elle, mais paradoxalement c’est aussi en déménageant aux US que j’ai redécouvert le répertoire français, à force qu’on me demande de chanter du Piaf ». De ce goût persistant aux Etats-Unis pour « la môme », elle va même se servir pour lancer sa carrière, puisqu’elle créé un groupe, La vie en rose, qui mélange chanson française et standards du jazz. Le groupe se fait une place dans les salles new-yorkaises, et au-delà, jusqu’en Asie, même, sans que Violette ne se sente pour autant jamais prisonnière du fantôme de Piaf. « Au contraire, nous sommes très libres avec La vie en rose, on s’amuse à partir de cette base de chanson française ; et puis surtout je suis très reconnaissante d’avoir pu, grâce à mon arrivée aux Etats-Unis, redécouvrir cette chanson française de tellement grande qualité, qui a finalement nourri mon travail en solo! ». 

Sondage: la Covid-19 a bousculé la vie des conjoints d’expats

Pour 75% des conjoints d’expatriés, l’intégration dans le pays d’arrivée a été difficile cette année. C’est l’un des résultats du deuxième volet du baromètre de l’expatriation, une enquête mensuelle menée par Expat communication avec notamment French Morning. 

Consacré à la place du conjoint expatrié, ce deuxième volet a été mené par questionnaire en ligne au mois de mars, auprès de quelque 600 personnes, réparties dans 94 pays. Sans surprise, la pandémie a profondément transformé la perception de l’expatriation, en rompant l’équilibre qui s’établit d’ordinaire entre sacrifices consentis d’un côté et plus grand épanouissement personnel et familial de l’autre. Confinements, interdictions de voyager et home schooling forcé sont venues bouleverser ce compromis. La fermeture de nombre d’écoles partout dans le monde a notamment joué un rôle considérable sur les difficultés d’intégration mises en avant par les sondés.

Une place encore plus difficile à trouver

À la question « Avez-vous trouvé votre place », seulement 37% des conjoints interrogés ont répondu par l’affirmative. Les autres se répartissent entre une majorité de « résilients » (51%) qui s’adaptent et font au mieux en sachant que la situation est provisoire et 12% qui déclarent ne pas avoir du tout trouvé une équilibre satisfaisant en expatriation. 

L’éloignement de la famille est ressenti plus fortement encore du fait des différentes restrictions aux déplacements, et fait naître ce que beaucoup de répondants décrivent comme un « sentiment d’usure ».

La carrière professionnelle plus importante que jamais

85 % des « conjoints d’expats » travaillaient avant leur départ de France. Et s’ils sont 17% à dire profiter de l’expatriation pour faire une pause professionnelle, 83% veulent retrouver une activité. Cette mission a été rendue plus ardue encore par la pandémie et ces mêmes conjoints sont 57% à estimer qu’un accompagnement professionnel pour les aider à poursuivre leur carrière serait important. 

Le baromètre de l’expatriation traite chaque mois d’un sujet différent. Ce mois-ci, il porte sur le « package expatriation ». Retrouvez le questionnaire ici.

Moi Impat : Départ sur un coup de foudre

Il est des impatriations plus heureuses que d’autres. Emmanuelle Lartilleux en a fait les frais il y a 5 ans lorsqu’elle est revenue en traînant les pieds poser ses valises à Nantes.

Qui dit départ précipité dit retour non préparé avec son lot de mauvaises surprises.  Et toujours les regrets de sa vie rêvée à San Francisco qui a freiné quelque peu l’enthousiasme de cette nouvelle installation.

Perdue dans ce pays qu’elle ne reconnaissait pas, il lui a fallu se créer de nouveaux repères, elle qui n’y avait jamais travaillé. Mais au bout du compte, c’est aussi un grand bonheur qui l’attendait. Emmanuelle nous le raconte dans ce numéro de « Moi Impat »

Listen to “Episode 63: Emmanuelle Lartilleux” on Spreaker.

« Bretzel » ou « pretzel », ils ont le goût de l’Amérique

Le bretzel, ce biscuit salé si célèbre en Allemagne et en Alsace, porte un nom légèrement différent outre-Atlantique : aux Etats-Unis, on déguste un pretzel. Les deux mots sont empruntés à l’allemand Brezel, lui-même dérivé du latin brachium (« bras » – car la forme nouée de la pâtisserie rappelle des bras entrelacés). La transformation du b en p dans le monde anglo-saxon suggère simplement une transmission orale et une épellation phonétique. La spécialité culinaire, importée notamment par les immigrants suisses et allemands, est particulièrement appréciée en Pennsylvanie où ils s’installaient souvent. Il semble aujourd’hui que toutes les orthographes soient acceptées : Julius Sturgis a par exemple ouvert en 1861 la première boulangerie de « pretzels » aux Etats-Unis ; l’Allemand Adolph Benzel a quant à lui préféré créer Benzel’s « Bretzel » Bakery au début des années 1900 ; et plus récemment, la compagnie « Brezel » est arrivée sur le marché ohioain avec des « pretzels bavarois ». Le mot anglais pretzel est aussi un verbe, qui signifie plier, tordre ou contorsionner.

Pour Léon Etienne Speth, Alsacien expatrié dans le Colorado, le plus important n’est pas tant l’orthographe, mais bien « le goût et la forme du bretzel, qui se déguste avec une bière ». Lui parle d’ailleurs « d’une bretzel » au féminin. Le jeune homme de 26 ans, qui a créé sa société XLVII’s Bakery (en hommage à son grand-père boulanger, né en 1947) il y a deux ans et demi, fournit aujourd’hui plus de 45 restaurants, bars, brasseries et hôtels de la région. « Tout est “handmade” et “handshaped” », souligne-t-il. Il produit « quasiment 3 000 bretzels par semaine », et s’adapte à sa clientèle américaine : en plus du bretzel allemand classique, il propose une version au jalapeño et une autre au bacon et cheddar. « Mon père est chef en Allemagne, mais c’est ma mère allemande qui est ma plus grande critique ; elle approuve toutes les nouvelles recettes que j’imagine avant qu’elles ne soient intégrées à la boulangerie. » Une marque d’authenticité dont il est particulièrement fier, et qui lui donne de l’ambition : « Je vends désormais aussi des “pretzel bites”, des “pretzel buns”, du pain, des croissants et des scones. En plus de la vente en gros, je livre les particuliers à domicile depuis le début de la pandémie. J’ai embauché un assistant que j’ai formé. Et j’espère éventuellement pouvoir distribuer mes bretzels sur l’ensemble du territoire. »

Comment bien choisir son diplôme sans faire de compromis sur son éducation ?

[Article partenaire] Choisir un diplôme, c’est commencer à construire son avenir. Afin de prendre une décision en toute connaissance de cause, il est essentiel de s’informer et de comprendre toutes les options qui s’offrent à vous.

Les noms BA, BSc et BBA peuvent sembler similaires, mais ces trois diplômes diffèrent considérablement de par leur contenu. C’est pourquoi, en s’y attardant plus en détail, il n’est pas rare d’avoir l’impression que choisir l’un d’entre eux implique de laisser de côté les opportunités garanties par les autres.

Afin de vous éviter ce sentiment de “passer à côté”, l’ESCP Business School a mis en place un parcours académique, le Bachelor in Management (BSc), qui combine le meilleur de chaque diplôme, tout en restant fidèle à sa nature scientifique. Plus besoin de choisir !

Avant d’entrer dans les détails de ce Bachelor in Management (BSc), découvrez ce qui se cache derrière les noms BA, BSc et BBA.

BA, BSc, BBA : de quoi s’agit-il ?

Le BA, Bachelor of Arts, offre une éducation plus complète et moins spécialisée, consacrée au développement des compétences en communication, en analyse et en rédaction. Ce cursus comprend généralement des matières telles que Langues, Arts & Musique, Communication et la plupart des disciplines du domaine des Sciences Humaines.

Le BSc, Bachelor of Science, quant à lui, est axé sur un ensemble plus restreint de sujets scientifiques. Le BSc forme les étudiants à voir les choses d’un point de vue fonctionnel, mécanique et pratique. Généralement, les diplômes intitulés BSc sont dans le domaine des sciences (Informatique, Ingénierie, Sciences de la santé, etc.) et de certains diplômes en Commerce, Droit ou Architecture.

Enfin, BBA est l’abréviation de Bachelor of Business Administration. Ce cursus prépare les étudiants aux disciplines de la gestion. Cela leur permet notamment de couvrir les postes de marketing, d’éducation, d’administration publique et de vente. Le plus souvent, ce programme prévoit une spécialisation en dernière année.
Le BBA est plus axé sur des matières spécifiques qu’un BA. Il fournit une base solide en commerce et aide les étudiants à acquérir des compétences en gestion. En revanche, bien que le BBA comprenne des cours d’algèbre et de mathématiques, ceux-ci restent généralement à un niveau de base et ne permettent pas d’acquérir des compétences avancées en informatique ou en finance, typiques d’un BSc.

Le Bachelor in Management (BSc) de l’ESCP : concentrez-vous sur l’essentiel

Le diplôme en management proposé par l’ESCP Business School s’adresse aux étudiants qui ne veulent pas faire de compromis sur leur éducation. En effet, ce programme d’excellence équilibre parfaitement les cours de gestion, représentatifs d’un BBA, avec les enseignements scientifiques avancés, caractéristiques d’un BSc. Ce cursus ajoute également des arts et langues à l’équation, afin de préparer au mieux les étudiants à occuper des postes de premier plan dans des environnements commerciaux internationaux et multiculturels.

Ce qui rend ce programme unique, c’est sa capacité à approfondir les principaux domaines de la connaissance des affaires, sans perdre de vue le contexte plus large. “À l’ESCP, nous encourageons l’esprit critique en remettant systématiquement en question et en perspective le savoir acquis, en croisant les différentes disciplines pour faire émerger les compétences les plus pertinentes pour nos élèves, et les former en véritables leaders de demain”, explique Fabrizio Zerbini, vice-doyen et directeur académique du Bachelor in Management (BSc).

Le programme du Bachelor in Management (BSc) reflète parfaitement cette approche. Aux côtés des mathématiques avancées, des statistiques et de la comptabilité, se trouvent la finance, le marketing et l’économie. Et ce n’est pas tout : des modules tels que “Introduction à la psychologie et à la sociologie”, “Techniques de présentation, de discussion et de rhétorique”, “Intercultural Skills” et d’autres encore s’ajoutent afin d’offrir une éducation bien équilibrée.

Et après ? Universités, entreprises internationales et entrepreneuriat

Quel que soit le diplôme choisi, les seules limites pour votre avenir sont celles que vous vous imposez. Néanmoins, si vous avez déjà une idée fixe de vos projets à la suite de l’obtention de votre diplôme, choisir un cursus adapté pour vous y former peut vous faire gagner du temps.

La nature théorique d’un BA prépare très bien les étudiants à une carrière de chercheur ou de professeur, notamment dans les domaines des sciences humaines. En revanche, si vous souhaitez poursuivre vos études dans le domaine des sciences, de l’ingénierie, de la finance ou de l’analyse de données, un BSc est sans aucun doute le meilleur choix. “Nos étudiants l’ont prouvé en accédant à plusieurs des écoles les plus prestigieuses du monde, en s’assurant l’accès non seulement à des études de commerce et de gestion plus poussées, mais aussi en intégrant avec succès des programmes de master prestigieux dans le domaine des sciences humaines”, ajoute le directeur académique Fabrizio Zerbini.

A contrario, le caractère pratique du BBA, qui vise une insertion rapide et directe dans le monde du travail, rend moins facile l’accès à une carrière universitaire de haut niveau.

Le Bachelor in Management (BSc) de l’ESCP constitue également un tremplin vers une carrière internationale. Le taux d’insertion professionnelle est excellent, puisque 98% des diplômés embauchés occupent des postes pertinents dans de prestigieux cabinets tels que McKinsey, BCG, Accenture, Deloitte, etc. Les nombreux travaux pratiques offerts par le programme – projets, travaux de groupes, possibilité de stage chaque année – font que les diplômés de ce BSc entrent dans les entreprises déjà pourvus d’une expérience professionnelle significative.

Les compétences commerciales acquises, combinées à des connaissances techniques approfondies, permettent également à beaucoup des étudiants de l’ESCP de se familiariser à l’entrepreneuriat et de lancer des startups innovantes. Et ce, parfois même déjà pendant leurs études. C’est le cas par exemple de STAIY, la première marketplace de mode durable fondée par cinq anciens élèves de BSc. Ou encore, The Blue Factory, un incubateur de startups basé à Paris, lancé par un groupe de diplômés de l’ESCP au début des années 2000.

Enfin, pour ceux qui commencent leur parcours académique sans avoir une idée très précise de ce qu’ils feront “après”, l’exhaustivité et l’ouverture du programme du Bachelor in Management (BSc) leur permettent d’explorer sereinement de nombreux domaines et possibilités, avec la certitude d’avoir toutes les portes encore largement ouvertes.

Prêt.e à relever le défi ?

“Si vous êtes talentueux et motivé, vous pouvez prouver votre valeur sur papier et témoigner de votre motivation et de votre force dans une conversation ouverte lors de nos entretiens. N’hésitez pas ! Nous recherchons des étudiants brillants et des personnes sérieuses, prêtes à travailler dur, désireuses d’explorer et d’apprendre, enclines à se remettre en question et suffisamment curieuses pour se lancer dans une véritable aventure multiculturelle immersive au cours des trois prochaines années de leur vie”, conclut le professeur Fabrizio Zerbini. “Une vie où l’ouverture d’esprit, le dévouement et la capacité à se découvrir et à se réinventer seront les bases des compétences exigées par le monde de demain.”

Le programme du Bachelor in Management (BCs) de l’ESCP Business School vous intéresse ? Retrouvez plus d’informations sur le site internet de l’ESCP.

Article original, par Natasja Nikolic, sur le site de l’ESCP 

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