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“Business Rebound 2”: une journée d’inspiration en ligne organisée par FrenchFounders

Après un premier événement réussi l’année dernière, le club d’entrepreneurs francophone FrenchFounders revient avec le “Online Summit : Business Rebound 2”, une journée de conférence, débats et discussions optimistes dédiée aux entrepreneurs et dirigeants d’entreprise.

“C’est toujours le même constat : seul on va plus vite, ensemble on va plus loin. C’est pourquoi l’événement de cette année est dédié au thème de l’interdépendance”, explique Elsa de Saignes, la responsable du réseau à New York. Au programme, neuf heures de conférences sur des thèmes aussi variés que la révolution digitale, le changement climatique, l’éducation et la finance, plus de 50 intervenants, une multitude de sessions spécialisées par industries, et la possibilité de faire du networking. Commençant à 12pm heure de Paris (soit 6am à New York et 6pm à Hong Kong), l’événement se poursuivra jusqu’à 9pm heure de Paris. Parmi les têtes d’affiche, Henri Giscard d’Estaing le CEO du Club Med, Lucie Beudet la co-fondatrice de Konbini et Marc Levy, auteur français basé à New York. L’intégralité des intervenants est ici.

L’événement “Business Rebound 2” est ouvert à tous, membres ou non de French Founders. Comptez 50$ l’inscription au lieu de 90$ en utilisant le code promotionnel suivant : FRENCHMORNINGBR2. FrenchFounders a dû se réinventer depuis le début de la crise du Covid-19. Habitué à organiser des évènements par dizaines chaque mois dans le monde entier, le club francophone s’est transformé en organisateurs de webinaires en masse. Il attend plus de 1400 personnes connectées devant leur écran le 29 avril.

Air France ouvre une ligne directe entre Paris et Denver

La compagnie aérienne française a annoncé hier le lancement d’une liaison directe saisonnière entre l’aéroport de Paris-Charles-De-Gaulle (CDG) et celui de Denver (DIA) à partir du 2 juillet et jusqu’au 29 octobre 2021. Trois vols par semaine seront proposés : mercredi, vendredi et dimanche ; à bord d’un Boeing 787-9 permettant à près de 300 passagers d’effectuer le voyage. Les billets sont d’ores et déjà disponibles et 100% modifiables.

Pour le maire de Denver Michael Hancock, cette annonce « reflète directement le travail accompli pour faire de Denver une ville globale. […] Avec un service sans escale vers Paris, Air France accompagne notre reprise économique avec de nouveaux emplois et un investissement dans l’industrie du tourisme et de l’hôtellerie de notre région. » Kim Day, PDG de l’aéroport de Denver, insiste également sur le fait que « l’établissement […] d’une toute nouvelle route transatlantique pendant la période la plus difficile de l’histoire de l’aviation est une véritable reconnaissance de la résilience de la demande de voyages vers Denver ».

Une excellent nouvelle pour les Français du Colorado, privés depuis la pandémie de COVID-19 de vols directs anciennement opérés par British Airways et Norwegian Air. Le communiqué de presse d’Air France précise toutefois que les vols directs vers Atlanta, Boston, Chicago, Detroit, Denver, Houston, Los Angeles, Miami, Minneapolis, New York, San Francisco et Washington D.C. ne seront effectués que « sous réserve de l’assouplissement des restrictions de voyage » et que l’offre sera ajustée « en temps réel en tenant compte de l’évolution de la situation sanitaire ».

Calder et Picasso conversent sur la modernité au De Young Museum

Pour sa réouverture, la nouvelle exposition du De Young museum réunit l’Américain Calder et l’Espagnol Picasso, pour une conversation croisée sur la modernité. Contemporains l’un de l’autre, le parallèle entre Alexander Calder (1898-1976) et Pablo Picasso (1881-1973) est vraiment mis en évidence par la muséographie de cette exposition. On y suit de façon chronologique les moments marquants de leurs vies d’artistes qui les ont amené à sans cesse questionner leur cheminement artistique et explorer de nouveaux horizons.

Calder et Picasso ne se sont rencontrés qu’à trois reprises, et pourtant, l’exposition donne l’illusion que les deux artistes sont de vieux amis. En 1926, Calder quitte New York pour s’installer à Paris et y créer le Cirque Calder, un ensemble de 200 personnages en fils de fer, que l’artiste américain sculpte à merveille. Picasso, lui, dépeint les arts du cirque depuis sa période rose (1904-1906), et on peut admirer au De Young sa toile baptisée “L’acrobate” (1930).

En 1930, Calder visite l’atelier du peintre abstrait Piet Mondrian. C’est un tournant dans sa carrière, puisqu’il se lance alors dans l’art non figuratif. Il s’agit désormais de “capturer le vide”. Picasso lui se tourne vers le cubisme et le surréalisme. Tous deux bousculent les codes de la peinture et de la sculpture.

Calder et Picasso se rencontrent pour la première fois à Paris en 1931, à la galerie Percier à Paris où expose le sculpteur américain. Calder introduit une notion de dimension et de mouvement dans ses peintures en positionnant des petits objets flottants ou rotatifs devant des toiles, précurseurs des mobiles qui ont fait sa renommée.

L’exposition universelle de 1937 réunit les deux artistes : Picasso y présente “Guernica”, tandis que Calder y installe sa “fontaine de mercure”.

Leurs chemins se distinguent plus nettement après la Deuxième guerre mondiale : tandis que Calder produit des mobiles de plus en plus complexes, ainsi que des sculptures monumentales, Picasso opte pour la déconstruction : un coup de crayon de plus en plus épuré, une approche symbolique et minimaliste de thèmes comme la mort ou la vie dans ses oeuvres.

Malgré l’absence d’audioguide, l’exposition Calder Picasso est très didactique et le parallèle entre les deux artistes à travers leurs oeuvres rend leur association complètement évidente. A ne pas manquer !

5 bars à découvrir à Long Island City

C’est un quartier en pleine transformation, à deux arrêts de métro de l’Upper East Side à l’Ouest et de Greenpoint au sud. Si les condominiums y poussent comme des champions, on y trouve malgré tout de nombreux endroits où sortir, notamment sur Vernon Boulevard. French Morning a visité cinq adresses pour vous.

Dominie’s Hoek

Crédit photo : Dominie’s Hoek

Situé sur le très passant Vernon Boulevard, Dominie’s Hoek a tout du bon vieux “dive bar” new-yorkais, du nom de ces petits établissements de quartier sans prétention à la décoration peu soignée et aux prix accessibles. Ici, le serveur appelle les clients par leur prénom dans une pièce peu éclairée sur fond de musique rock. Comptez seulement 5$ la pinte de bière, 4$ en canette. Snacks roboratifs (Mozarella sticks 7$, Nachos 10$). Backyard au fond du bar pour les fumeurs. 48-17 Vernon Blvd, (718) 706-6531.

LIC Bar

Crédit photo : Facebook LIC Bar

L’intérêt de cet autre bar de quartier, également sur Vernon Boulevard, réside dans son grand backyard entouré de murs en brique rouge et de plantes grimpantes. Un endroit cool et détendu où prendre le soleil avec une bière à la main. L’établissement y organise d’ailleurs des concerts aux beaux-jours, et devrait publier rapidement le programme sur son site. 45-58 Vernon Blvd, (718) 786-5400.

Fifth Hammer Brewing Company

Crédit photo : Maxime Aubin

Vous trouverez à moins d’un bloc du LIC Bar une brasserie locale, qui vous accueille au milieu des futs dans un ancien entrepôt réaménagé. Ici comme ailleurs dans le quartier, le personnel est souriant et l’ambiance décontractée. Choix de bière important (belge, lager, sour, stout). L’endroit idéal pour venir en groupe avant d’aller faire des strikes au bowling voisin, The Gutter LIC. 10-28 46th Ave, (718) 663-2084.

Dutch Kills

Crédit photo : Dutch Kills

Un peu plus à l’Est sur Jackson Avenue, Dutch Kills, un bar/speakeasy bien plus guindé que ses prédécesseurs dont le nom rend hommage à l’histoire hollandaise de ce quartier de Long Island City. Passé la porte, on traverse une minuscule pièce tout en long aux airs de wagon de train d’époque, pour arriver à un bar décoré de centaines de bouteilles de spiritueux. La spécialité du lieu est le cocktail frais, fabriqué devant vos yeux (15$) et servi avec de la glace translucide. Le serveur peut également vous faire une boisson sur-mesure selon vos goûts et envies du jour. Un endroit hors du temps. 27-24 Jackson Ave, (718) 383-2724.

Anable Basin Sailing Bar & Grill

Crédit photo : Facebook Anable Basin Sailing

Pour une vue imprenable sur Roosevelt Island et la skyline de Midtown les pieds dans l’eau, direction le Anable Basin Sailing Bar & Grill. Posé sur pilotis sur l’East River au niveau du Pier6, l’établissement déploie des grandes tables de banquet aux beaux jours sur lesquels les habitants du quartier viennent trinquer et observer le coucher de soleil sur Manhattan. Un endroit qui fleure bon les vacances, où il n’est pas rare de voir un voilier amarrer. Carte de bières pression (7$) et de plats d’Europe de l’Est (Kielbasa, ćevapi).

Amanda Vermillion : maître de thé franco-américaine à Houston

Sa vie a basculé à la suite de la crise hypothécaire en 2010. Face à la récession, Amanda Vermillion alias The Tea Mistress décide de faire de sa passion son métier. Issue d’une mère toulousaine et d’un père américain, cette bilingue ressort son diplôme en phytothérapie et s’inscrit à l’ITMA (International Tea Masters Association) de San Diego pour devenir « maître de Thé ».

« Mon père était un environnementaliste et m’a appris les propriétés curatives des plantes. Ma mère, elle, m’a fait découvrir les vertus des tisanes et leur complexité. Je connais tous les noms en français et en anglais », explique cette amoureuse de la nature. Sa certification de Tea Master en poche, Amanda décide à l’été 2013 de créer son entreprise. La rencontre avec son mari texan l’amène à s’implanter à Seabrook, non loin de Houston. Dès lors, elle se concentre sur la planification d’événements, de conférences, donne des cours et des présentations. Très vite, les clients affluent et l’activité se développe rapidement pour inclure la vente au détail de thés de spécialités, d’herbes, d’ustensiles et d’accessoires pour le thé. « Le Sud des États-Unis a une vieille tradition avec le thé. C’est une des boissons les plus rafraîchissante compte tenu du climat » déclare cette dernière qui, par tradition aussi, organise des classes de thé en groupe où chacun peut apprendre les subtilités de ce nectar.

Dans sa boutique/salon de thé, Amanda Vermillion accumule les espèces différentes : les aromatisées, les classiques et les parfumées. Sur les étagères les thés côtoient les tisanes contre les maux de tête, le mal de gorge ou celle réparatrice pour le sommeil. Amanda conçoit aussi des mélanges  comme Soirée française, en hommage à sa mère (verveine, tilleul, menthe et pétale de rose), Blue Lagoon, à base de noix de coco, vanille et citronnelle ou encore Pirate Pleasure (raisin sec et rhum), qu’elle propose aux membres de son club de thé qui se tient tous les deux mois. L’ouragan Harvey lui fera de nouveau changer de route. «Cette nouvelle situation m’a conduite à me tourner vers les conventions, les festivals, les fêtes privées et aussi à renforcer mon image auprès des détaillants. C’est aussi le temps de lancer de nouvelles activités comme les dégustations de thé individuelle ou en entreprise. Je conseille les sociétés pour leur modèle commercial et je fournis des cours de formation au personnel, enfin j’apporte mon savoir-faire pour améliorer le service existant et j’aide à choisir de meilleurs thés pour la société cliente. Les restaurants ont aussi adopté le thé dans leurs cartes de boissons et je les éduque à maîtriser le savoir-faire », commente cette amoureuse des hauts plateaux qui rêve de se perfectionner en allant en Chine, au Japon ou encore en Inde.

L’arrivée de la Covid 19 a contribué au lancement de la vente par correspondance. Les ventes explosent et les commandes s’enchaînent à travers les États. « Ma lettre mensuelle renseigne sur les thés de saison comme Noël ou la Saint Valentin. Je répertorie aussi les événements à venir et je signale les ventes spéciales. Chaque client peut aussi choisir de tester 3 thés par mois », rapporte Amanda dont la collection de thés se monte à plus de 200 espèces distinctes. Pour cela, elle se rend tous les deux ans au World Tea Expo à Las Vegas pour goûter les  nouveaux alliages, apprendre les nouvelles techniques, aller aux ateliers, aux diners découvertes et rencontrer les fournisseurs en gros. Mais son objectif, une fois la pandémie terminée est d’ouvrir un Musée du thé basé sur l’histoire et la culture de cette plante.

Seekat, nouvelle sensation techno aux sons puisés dans l’océan

L’artiste techno Seekat, alias Amandine Aman, a fait une entrée remarquée dans la cour des grands. En février, quatre morceaux de la jeune Française installée à San Francisco depuis sept ans sont sortis sur une compilation réunissant de beaux noms de la scène techno internationale : “Tragedy of the Commons”. Cette compile est un projet mené par Ian Urbina, journaliste d’investigation pour le New York Times, the New Yorker ou The Atlantic. Il s’agit d’une illustration musicale de son livre-enquête « La Jungle des océans. Crimes impunis, esclavage, ultraviolence, pêche illégale » (The Outlaw Ocean, 2019).

Quinze artistes issus de neuf pays ont collaboré avec le journaliste pour ce projet créatif, dont Seekat : « Je les ai contactés directement car je voulais absolument faire partie de cette aventure. On m’a répondu que Ian Urbina ne travaillerait qu’avec des musiciens connus, mais après avoir écouté ma musique, ils m’ont rappelée ! ». Très engagée pour la protection des océans et de l’environnement, cette méditerranéenne d’origine, utilise sa musique pour attirer l’attention sur le sujet. « Tout ce que je créée tourne autour de la mer. Je traduis ses chants dans mes morceaux, elle me passionne, m’inspire et on peut tous faire quelque chose pour la protéger. Au-delà de mon mode de vie éco-responsable, je me sers de la musique pour augmenter la sensibilité des gens… » explique-t-elle.

Passion et engagement

Son amour des océans lui souffle même son nom de scène : « Seekat, ça signifie poulpe en Afrikaans. J’adore la plongée et voue une vraie fascination aux poulpes ! » sourit-elle. Pour sa collaboration à la compilation, elle a choisi des chapitres du livre de Ian Urbina et les a traduits en mélodies techno. « Par exemple, “Thunder’s Pursuit”, raconte une poursuite de bateau dans l’Antarctique qui dure 110 jours. Une histoire incroyable pour laquelle j’ai alterné les rythmes et utilisé des enregistrements en mer comme des sirènes de bateaux. Pour “Earth vs Drilling” qui décrit le fond des océans, j’ai utilisé un enregistrement de Greenpeace qui évoque une pieuvre ».

À travers les morceaux composés, l’artiste rend hommage à des ONG, à l’instar de sa chanson « Les Femmes sur les Vagues » qui met à l’honneur Women on Waves, une organisation permettant notamment aux femmes d’Amérique Centrale et Latine d’avorter en eaux internationales. « J’essaie de faire de la techno avec du sens et de l’émotion. Certes, elle fait danser les gens, mais c’est aussi un message de partage et d’optimisme » précise Seekat.

EP en préparation et DJ mixes en clubs

Son style se situe au croisement des sous-genres tech house, deep house et melodic techno. Elle ajoute : « c’est une musique émotionnelle dans laquelle je peux glisser de la mélancolie ou de la nostalgie pour mon côté français ! En fait, l’électro, c’est très élaboré et il faut maîtriser les structures pour que ça sonne bien ». Pour ce faire, Seekat utilise des synthétiseurs, des MIDI contrôleurs, des sample d’instruments, des sons quotidiens, des enregistrements, et le tout passe ensuite dans un logiciel spécifique.

Si Amandine Aman est arrivée à San Francisco dans le cadre d’un contrat dans la tech, la Sudiste a toujours fait de la musique en parallèle. « Solfège, piano, Ukulele… Ça fait deux ans que je m’y suis mise plus sérieusement et que je me suis formée aux outils électro ». Aujourd’hui consultante en marketing et branding, elle consacre davantage de temps à sa musique et nourrit d’autres projets.

« Je suis très heureuse de figurer sur la compilation de Ian Urbina, c’est un cap, une confirmation ! Et j’ai envie de continuer à raconter des histoires avec mes mélodies » assure la Française. Elle joue ainsi également dans Subjacent, un duo formé avec une américaine. Ensemble, elles tournent dans des clubs de SF et ont sorti un premier titre. Seekat, a en outre plusieurs chansons en préparation pour un prochain EP. Une artiste techno à suivre de près.

3 Idées pour un week-end en famille dans le Connecticut

Parmi les États frontaliers avec New York, il y a le Connecticut. Et si ce n’est pas le premier endroit auquel on pense pour aller passer un week-end en famille, cet État de la nouvelle Angleterre présente pourtant nombre d’atouts comme sa proximité avec New York et avec la mer, son passé colonial encore visible, ou ses quelques places prestigieuses. Alors, si vous n’êtes pas encore convaincu, voici 3 idées pour vous faire changer d’avis.

L’université de Yale 

Quand on souhaite découvrir un prestigieux campus universitaire, on pense souvent à aller près de Boston pour visiter Harvard, mais on en oublie la proximité de Yale, située à New Haven dans le Connecticut (Princeton avait déjà été évoqué dans un précédent article). Pourtant, l’université de Yale fondée en 1701 et se positionnant ainsi comme la 3ème plus vieille université des Etats-Unis, est membre de la Ivy League. Elle fait ainsi partie de ces illustres universités américaines, historiques, réputées tant pour leur niveau de formation, que pour les personnalités qu’elles ont formées (en particulier trois des derniers présidents des États-Unis à Yale) ou que pour leur campus. Celui de Yale est exceptionnel et permet de découvrir tout ce qui structure un campus. Vous pourrez découvrir les 14 « Residential Colleges », les bibliothèques qui recèlent plus de 15 millions de volumes, les impressionnantes installations sportives du Payne Whitney Gymnasium, l’un des plus larges gymnases au monde… Enfin, la Yale university art gallery et le peabody museum of natural history montrent encore la richesse de cette université qui permet à ses étudiants d’utiliser des ressources telles qu’un tableau de Monet ou le squelette d’un Brachiosaure pour se former. Le covid limite les visites intérieures mais en vous munissant d’un plan, c’est déjà très chouette de découvrir cet endroit. Informez-vous sur le site du visitor center avant d’y aller.

Mystic Seaport  

Mystic seaport est un musée maritime, idéal pour les familles. Principalement en extérieur, il est constitué de bateaux à flots, d’un village marin du XIXème siècle reconstitué, d’un chantier Naval en activité et d’une salle d’expositions. Il permet de se déplacer à son rythme entre les différents éléments proposés. On y visite des bateaux historiques et classés comme le baleinier Charles W. Morgan, en bois, de 1841. Grâce au village reconstitué, on découvre les nombreux métiers liés à l’univers marin, allant du cordier au tonnelier en passant par l’apothicaire, l’imprimeur ou le postier. Évidemment, on en apprend davantage sur l’évolution des voiliers. Enfin, on a la possibilité de faire une sortie en bateau sur la Mystic river, ce qui par une belle météo est plutôt une chouette activité en famille. Il ne faut pas hésiter à consulter le calendrier des activités car le programme est souvent sympa.

Les villes et plages le long de la côte 

Visiter le Connecticut c’est aussi l’occasion de découvrir plein de petites villes côtières de Nouvelle-Angleterre, pittoresques et historiques. Ainsi, des villes comme Stonington, Old Saybrook, ou Mystic donnent l’occasion de se balader dans un univers marin composé d’un port, d’un phare ou tout autre élément de cette nature, tout en se remémorant son passé colonial grâce à l’architecture de quelques bâtiments. Et évidemment, avec les enfants, la plage est un incontournable. Elles sont nombreuses mais attention pas toutes ouvertes au public…  Vous pouvez alors opter pour une plage publique comme celle d’Hammonasset.

Attention, avant de vous rendre sur un de ces sites, il est nécessaire de vérifier les dernières mise à jour concernant les mesures spéciales Covid-19. 

L’école Holberton lève 20 millions de dollars pour se transformer en franchise du coding

Comme tant d’autres secteurs, l’éducation a été totalement bouleversée par cette dernière année de pandémie. Mais pour Julien Barbier, fondateur de l’école de coding Holberton, la montée en puissance soudaine de l’enseignement à distance – et les failles des systèmes d’éducation traditionnelle dans ce domaine – ont été une formidable source d’opportunités. Holberton a décidé de pivoter son business model et de se transformer en « OS de l’éducation », une boîte à outils de ressources pour des universités, bootcamps et autres institutions éducatives, partout dans le monde. Pour ce faire, Holberton vient de boucler une levée de fonds série B de 20 millions de dollars. « Ce tour de table va nous permettre d’améliorer encore la qualité des contenus et leur automatisation, et de soutenir nos partenaires dans l’exploitation de ces ressources », explique Julien Barbier.

L’homme n’en est pas à sa première aventure entrepreneuriale. Il avait déjà fondé une entreprise dans l’e-commerce, pour laquelle il est partit en Floride pour développer le marché américain en 2012. Mais elle est rachetée au bout de quelques mois, et Julien Barbier en profite pour passer des vacances dans la Silicon Valley, la Mecque des développeurs. Il y retrouve un ancien collègue d’école d’ingénieurs, qui lui propose de venir prendre la direction du développement et du marketing de sa startup Docker. Il s’installe à San Francisco et en trois ans, l’entreprise accède au rang de licorne. C’est alors que Julien Barbier décide de reprendre son indépendance pour créer une nouvelle entreprise.

Aux côtés de deux cofondateurs il décide de repenser l’éducation, qui reste selon lui enfermée dans un système archaïque. Holberton, une école qui offre une formation accélérée au codage en 18 mois, est née. « Notre ambition est de fournir une éducation de qualité qui mène à des emplois pour tous. Elle est fondée sur trois piliers indispensables : l’accessibilité, la qualité et la ‘scalabilité’ ».

Sur le premier critère, l’école fonctionne sur un contrat ISA (Income Share Agreement) selon lequel l’étudiant ne paie rien pendant l’école, mais est prélevé sur ses revenus lorsqu’il est embauché à la sortie au-dessus d’un certain salaire. Elle a même conclu deux partenariats avec George Kaiser Foundation et Shusterman Foundation dans l’Oklahoma, qui offrent une enveloppe de 1.500 dollars par mois aux étudiants pour subvenir à leurs besoins. Par ailleurs, Holberton travaille avec des stars de la diversité, comme le chanteur Ne-Yo ou l’actrice Priyanka Chopra, pour encourager la diversité dans ses promotions.

Sur le deuxième, l’école met en avant la priorité placée sur l’esprit critique et le travail en équipe sur des projets, des qualités jugées indispensables pour la vie professionnelle aujourd’hui. Enfin, elle mise sur sa technologie propriétaire pour donner un feedback à la fois pointu et personnalisé à des milliers d’étudiants, bien plus rapidement qu’un professeur. « Nous changeons le modèle d’éducation : en principe, plus le nombre d’élèves est élevé, moins la qualité est bonne. Ici, c’est l’inverse, les étudiants sont connectés entre eux partout dans le monde et l’algorithme de feedback s’améliore avec le volume. Nos intérêts sont alignés ».

L’entrepreneur, qui était horrifié de voir le fardeau de la dette étudiante, soit 1.300 milliards de dollars aux États-Unis, veut rebattre les cartes face aux grandes universités, et se réjouit d’avoir placé des étudiants chez les plus grandes entreprises tech, Google, Airbnb, Facebook etc. Après la première école qui a ouvert à San Francisco en 2016, le groupe a rapidement essaimé et compte aujourd’hui 18 écoles sur tous les continents.

Mais avec ce pivot, le modèle des écoles en propre est désormais fini, l’entreprise va passer de modèle Saas (Software as a Service), avec une souscription mensuelle. « Nous sommes une boîte à outils pour nos partenaires, qui utilisent Holberton pour créer leur propre programme en marque blanche », détaille Julien Barbier. Il compte en particulier exporter cette façon d’apprendre en Amérique Latine et en Afrique, où les besoins sont immenses. Holberton va ainsi passer de 2.000 étudiants jusqu’à présent, à 10.000 cette année, et générer la majorité de ses revenus de cette nouvelle offre dès 2021. Un business model grâce auquel il peut encore décupler ses ambitions : l’objectif est aujourd’hui d’atteindre, via ses partenaires, 1 million d’étudiants dans le monde d’ici 2030.

“On est venu me chercher en voiture”: ils racontent leur vaccination à New York

C’est l’efficacité américaine en action“. Quand Céline parle de son rendez-vous de vaccination au Javits Center, le grand palais des congrès de Manhattan, elle ne cache pas son émerveillement. En mars, la Française a rejoint le cortège des dizaines de milliers de New-Yorkais passés par ce vaccinodrome supervisé par les réservistes de la National Guard.

La logistique est impressionnante. Au plus fort, les armées de “vaccinateurs” qui se relaient sous le plafond de verre du Javits ont délivré plus de 13 000 doses en une journée. Un possible record national dont s’est félicité le gouverneur de New York Andrew Cuomo. À l’époque (début mars), le site venait d’ouvrir 24 heures sur 24, sept jours sur sept. “Tout était fluide. Je n’ai pas attendu une seule minute. Tout le monde était très cordial“, souligne Céline, pas gênée par la présence des militaires sur place. La Française n’a pas souhaité que son nom soit utilisé car elle a reçu son vaccin avant d’être éligible. “Ils ne m’ont pas posé de questions. J’ai eu l’impression qu’ils voulaient vacciner le plus de gens possible“.

Y arriver n’était pas de tout repos. Céline a tenté de passer par le très populaire site TurboVax, lancé par un ingénieur informatique pour faciliter la prise de rendez-vous. En vain. Finalement, “une amie m’a envoyé un lien Google et j’ai eu un rendez-vous dans les 48 heures“. Dominique de Cock aussi a ramé pour trouver des disponibilités sur le site compliqué de la Ville de New York. “Des amis bienveillants m’envoyaient des liens vers des hôpitaux obscurs dans le Bronx, mais ça n’allait pas“, se souvient la Belge de 65 ans. Puis, sans crier gare, l’hôpital Mount Sinai, qu’elle fréquente, a invité ses patients à s’inscrire. Rendez-vous est pris pour le lendemain, à midi. “On est venu me chercher en voiture et on m’a ramenée”, s’exclame-t-elle. En effet, les seniors avaient la possibilité de demander un service de transport, en l’occurence Curb, pour faciliter leur déplacement entre le site de vaccination et leur domicile. “Je ne sais pas si Cuomo a arrangé ça, mais c’est une bonne idée“. Elle reçoit sa seconde dose de Moderna dans un local de Downtown début mars. “Il y avait 25 vaccinateurs, une ribambelle de gens incroyables, des ambulanciers, des médecins dans des petites cabines. C’est à la chaine, mais on est très bien accueilli. On a parlé de la météo. On m’a demandé comment j’allais, quel bras je préférais…

Même expérience pour Severine Tarayre. Rescapée du cancer du sein, elle a reçu son vaccin au centre du traitement du cancer Memorial Sloan Kettering en mars quand les critères d’éligibilité ont été étendus aux individus atteints de co-morbidités. “C’était très bien organisé. Tout un étage servait aux vaccinations. L’équipe était complètement dédiée à son travail. On m’a expliqué les effets secondaires éventuels, dit-elle. L’atmosphère était très positive. L’équipe était composée de gens de l’hôpital. Cette mission les changeait de leur travail quotidien aux côtés de patients cancéreux”. Après la vaccination, elle s’est livrée au désormais traditionnel “selfie de vacciné”, nouveau rite de l’ère Covid, et est allée au cinéma avec sa famille pour la première fois depuis le début de la crise sanitaire.

L’expérience new-yorkaise tranche avec les difficultés de déploiement du vaccin en France. “Il y a un décalage avec la France. Mes parents, pas très âgés, n’ont pas encore été vaccinés. Et avec ce qu’il s’est passé avec AstraZeneca, ils ne sont pas super chauds“, poursuit Severine Tarayre.

Céline, elle, est moins diplomatique. “Les Français devraient arrêter de se plaindre. Ils sont re-confinés mais l’ont mérité après avoir vécu la dolce vita pendant l’été alors que nous étions soumis à des contraintes importantes. Nos enfants ne sont pas encore de retour à l’école“. Après sa vaccination, elle a éprouvé un “sentiment de liberté“. “J’avais envie de sauter ! Je me suis sentie tellement bien que j’ai marché du Javits Center jusqu’à chez moi dans l’Upper East Side, dit-elle. J’avais envie de revoir New York mais c’était morbide. Times Square vide, Midtown vide. Patinoires pas animées…

Dominique de Cock, elle, a commencé à revoir des amis… vaccinés. “Je me sens comme une planquée privilégiée par rapport à mes proches en Belgique, qui n’ont pas encore vu la première ombre d’un vaccin. Sur le plan médical, les Européens sont globalement mieux suivis. Les soins sont moins chers. Mais quand la pandémie est survenue, les Américains ont investi massivement dans la recherche. C’est peut-être l’une des seules bonnes choses que Donald Trump a faite d’ailleurs“, dit-elle en référence à l’opération Warp Speed de financement de la recherche et d’accélération de la distribution du vaccin.

Sur le plan pratique, le vaccin ne change rien car il faut continuer à porter le masque. Mais sur le plan psychologique, ça change tout, conclut-elle. On commence à se sentir en sécurité, même si l’on sait que l’on n’est pas invincible et qu’il faut continuer à protéger les autres. Maintenant que j’ai eu mon second shot, je vois la lueur d’espoir au bout du tunnel“.

Printemps 2021 : où voir des cerisiers (et d’autres arbres) en fleurs à Los Angeles

Pas la peine de partir au Japon pour profiter de la floraison des cerisiers ! Vous pouvez aussi observer le fameux “cherry blossom”, qui recouvre les arbres de rose, à Los Angeles. Dépêchez-vous car les fleurs sont sorties fin mars et ne devraient pas s’éterniser après le mois d’avril.

En raison de la conjoncture – de nombreux événements traditionnellement organisés sont uniquement virtuels ou reportés -, nous vous recommanderons d’opter pour les parcs et les jardins botaniques pour les observer cette année. Le Balboa Park dispose ainsi de plus de 2.000 cerisiers qui fleurissent en différé. C’est également le lieu parfait pour faire du pédalo ou un pique-nique en savourant le spectacle. Balboa Park, 6300 Balboa Blvd., Los Angeles.

Non loin de là, le jardin japonais de la vallée de San Fernando, SuihoEn ($5 l’entrée), promet qu’il va rouvrir ses portes “très prochainement”. Vous pourrez alors, sur rendez-vous, déambuler dans les sentiers autour de l’étang (et nourrir les carpes Koï) tout en admirant les cerisiers en fleurs. The Japanese Garden, 6100 Woodley Ave, Lake Balboa.

Vous pourrez également en prendre plein la vue au Descanso Gardens ($15 par personne) où plusieurs variétés de cerisiers sont en fleurs (Okame, Pink Cloud, Akebono et Beni Hoshi). Mais pas seulement : la floraison concerne également des tulipes, des camélias, iris ou lilas. Et pour vous simplifier la tâche, le jardin botanique dispose d’un traqueur qui informe le public de l’évolution de la floraison et il propose des visites guidées les vendredis à 1pm ou les samedis à 11am et 1pm. Descanso Garden, 1418 Descanso Dr, La Cañada Flintridge.

Caché dans le Downtown, le James Irvine Japanese Garden est petit mais permet de s’évader. Il vaut notamment le détour pour ses cerisiers en fleurs et sa cascade. James Irvine Japanese Garden, 244 San Pedro St, Los Angeles.

A Palos Verdes, le South Coast Botanic Garden ($15 l’entrée) propose à ses visiteurs une carte pour identifier les cerisiers en fleurs et autres arbres, tout en leur expliquant leurs origines (réservation obligatoire). South Coast Botanic Garden, 26300 Crenshaw Blvd, Palos Verdes Estates.

Vous aurez aussi une myriade de couleurs à observer dans les cerisiers de La Huntington Library ($25 par personne). De nombreux arbres fruitiers sont aussi en fleurs dans les jardins japonais et chinois, notamment des pêchers, des pommiers japonais et des redbud chinois. Huntington Library, 1151 Oxford Rd, San Marino.

Mais aussi des “jacarandas mimosifolia” (arbres fougères) dans les rues de Los Angeles

Il n’y a pas que les cerisiers qui interpellent les amateurs de fleurs. Comme beaucoup l’ont remarqué, certaines rues de la cité des anges ont revêtu leur robe pourpre. La floraison annuelle des “jacarandas mimosifolia”, des arbres originaires d’Amérique du Sud et qui fleurissent entre avril et juin, va émerveiller petits et grands. Pour partir à la chasse à ces trésors, il faudra vous armer d’un élément indispensable : une carte interactive de Los Angeles répertoriant les milliers d’arbres violets. Vous pourrez notamment vous aventurer du côté de Rowena avenue à Silverlake, sur Russell avenue à Los Feliz, sur la 6th près de Park La Brea, sur Fayette street à Highland Park ou sur Bronson avenue à Hollywood (liste non-exhaustive).

En plus de cela, vous en trouverez un bon millier à Santa Monica, que ce soit le long de la 20th street au nord de Colorado avenue ou sur les 11e, 12e et 31e rues juste au sud de la 10.

Liberté d’expression en France et aux US: un festival met les pieds dans le plat

C’est certainement l’un des sujets qui suscite le plus d’incompréhensions entre la France et les États-Unis: la liberté d’expression. Mais cela ne fait pas peur aux organisateurs du festival transatlantique “Liberté d’expression, Free Speech and Cancel Culture”, qui se déroulera du 23 au 25 avril.

Monté par les Services culturels de l’Ambassade de France aux États-Unis, le French Institute Alliance Française (FIAF) et la Maison française de NYU, ce rendez-vous virtuel rassemblera une dizaine d’intervenants des deux côtés de l’Atlantique, dont la documentariste Caroline Fourest, l’auteur Thomas Chatterton Williams, la philosophe Manon Garcia et le rescapé de l’attentat de Charlie Hebdo Philippe Lançon. Pendant trois jours, les intervenants exploreront successivement différentes facettes de cette liberté, à travers les thèmes de la “religion” (le 23 avril), la “sexualité” (le 24) et la “race” (le 25).

L’incompréhension franco-américaine sur ce sujet de la liberté d’expression tient à des visions différentes de ce qui constitue une culture unifiée et sur le rôle que devraient jouer les différences individuelles, qu’elles soient sexuelles, raciales, religieuses, dans une culture nationale“, résume Suzanne Nossel, la directrice de l’organisation PEN America, qui milite pour la liberté d’expression dans la littérature. Auteure du livre Dare to Speak: Defending Free Speech for All, elle ouvrira la première discussion du festival sur la religion et la laïcité.

Le festival se déroule sur fond de craintes en France et aux États-Unis sur l’état de la liberté d’expression. En juillet, près de 150 intellectuels, militants et journalistes se sont érigés dans une tribune publiée dans le magazine Harper’s contre l’émergence de la “cancel culture” à gauche après la mort de l’Afro-Américain George Floyd. Ce terme en vogue désigne les appels au boycott de personnalités ou d’entreprises dont les opinions sont jugées controversées. “L’échange libre des informations et des idées, qui est le moteur même des sociétés libérales, devient chaque jour plus limité. La censure, que l’on s’attendait plutôt à voir surgir du côté de la droite radicale, se répand largement aussi dans notre culture : intolérance à l’égard des opinions divergentes, goût pour l’humiliation publique et l’ostracisme, tendance à dissoudre des questions politiques complexes dans une certitude morale aveuglante“, ont fait valoir les signataires de la tribune, dont l’écrivain Salman Rushdie et le linguiste Noam Chomsky.

L’assassinat en octobre 2020 de Samuel Paty, un enseignant de région parisienne qui avait montré à ses élèves, quelques jours auparavant, les caricatures controversées de Charlie Hedbo sur l’islam, a relancé le débat sur les menaces qui planent sur la liberté d’expression en France. Aujourd’hui, une partie de la classe politique et intellectuelle française s’inquiète de l’arrivée de la “cancel culture” et des théories identitaires américaines sur la race et le genre dans les milieux universitaires. Le débat est tel que le New York Times est allé jusqu’à se demander en février si les idées américaines (allaient) déchirer la France. “Il y a des levées de bouclier dans les deux pays, observe Suzanne Nossel. C’est la conséquence de la crainte d’une perte de privilèges et de l’inquiétude réelle que certaines idées seront supprimées ou que des opinions ne seront plus reconnues comme acceptables“.

Suzanne Nossel a constaté à son niveau la difficulté d’accorder Français et Américains sur le sujet. En 2015, la décision de PEN America de remettre un prix aux journalistes de Charlie Hebdo avait conduit six de ses membres à boycotter son gala. L’un des contestataires a mis en avant “l’intolérance culturelle” du journal satirique pour justifier sa décision.

Si la directrice de PEN America est inquiète pour l’état de la liberté d’expression aux États-Unis, où “elle est mal vue au sein des jeunes générations, qui l’associent à quelque chose qui les offense“, elle se dit “extrêmement alarmée” par la décapitation de Samuel Paty en France. “C’est l’illustration de la colère et de l’extrémisme qui habite ce débat, estime-t-elle. Mais c’est aussi une erreur de mettre en cause tous les musulmans“.

France ou États-Unis, il “n’est pas possible d’enfermer à jamais ces questions, religieuses, raciales ou autres, dans une boîte. Elles concernent des parties importantes de la population, en particulier des jeunes qui joueront demain un rôle dans les médias, la politique et les cercles professionnels. Nous devons apprendre à leur donner une voix sans pour autant compromettre les principes libéraux qui gouvernent l’échange des idées“.

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Pour aller plus loin
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