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Conférence: La polarisation des médias aux Etats-Unis.

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Avec Amy Mitchell, Directrice de Recherche Journalisme chez Pew Research Center, modéré par Sewell Chan, Editorialiste en chef du Los Angeles Times & Young Leader 2009.

Amy Mitchell expliquera pourquoi les partis Républicain et Démocrate font confiance à deux environnements médiatiques diamétralement opposés. Elle fera également une comparaison avec les médias européens.

C’est le sujet de cette conférence en ligne de la French-American Foundation, le 24 février 2021.

Gratuit et ouvert à tous.

French Boss, Cécile Moulard : « Ramener de l’humanité dans les entreprises par la confiance et le respect mutuel ».

De Sciences Po à Meetic, le parcours jonché de ronds-points et de changements de directions de Cécile Moulard, devenue entrepreneuse la cinquantaine passée. Avant 2017, notre French Boss de la semaine avait toujours été salariée, aux côtés de quelques-uns des plus grands de cette génération. Ces patrons lui ont transmis un virus des affaires qui, au fil du temps, a muté en profond altruisme. Les dernières années de la carrière de Cécile ne ressemblent en rien à ses débuts. Après une carrière exceptionnelle, des premiers pas de France Info à la direction d’Amazon France, en passant par Carat ou Meetic, elle a acquis la conviction que la communauté est beaucoup plus importante que l’individu. Elle dirige aujourd’hui depuis Los Angeles la société MixR qui souhaite créer des communautés d’employés au sein des entreprises, ceux-ci se regroupant au gré de leurs centres d’intérêt.

Son succès d’aujourd’hui, quand elle le raconte elle-même, donne parfois l’impression de ressembler à une revanche. Elle veut oublier les frustrations qu’elle a connues au sein de comités directeurs de grandes entreprises internationales. Celles-ci lui servent aujourd’hui de moteur pour avancer et se mettre en accord avec elle-même.

« A 27 ans, pendant une semaine, tous les jours à midi, j’ai appelé le patron de Carat pour qu’il m’embauche. Il a fini par me prendre au téléphone… Et m’embaucher ». La femme avec qui nous nous entretenons aujourd’hui a toujours l’audace de ses débuts, l’expérience en plus.

Listen to “Episode 38: Cécile Moulard” on Spreaker.

Combien ça coûte un massage à New York ?

Besoin de vous détendre? Tour d’horizon des meilleures adresses selon les budgets.

En classe business

AIRE Ancient Baths est un spa luxueux situé à Tribeca dans les sous-sols d’un bâtiment historique de 1883. Craquez pour leur “Olive Essence Ritual” qui vous permettra d’apprécier la spécialité du lieu : l’immersion dans des bains thermaux de différentes températures. Profitez ensuite d’un gommage de 20 minutes avec des noyaux d’olive, puis d’un massage de 60 minutes à l’huile d’olive. Formule à 300$ du lundi au jeudi, 319$ du vendredi au dimanche. Horaires : lundi au vendredi de 9am à 9pm, samedi et dimanche de 8am à 9pm.

Situé également à Tribeca dans le Greenwich Hotel, le Shibuhi Spa est un établissement traditionnel japonais. Une des spécialités de la maison est le “Balancing ritual”, où on vous immergera d’abord dans un ofuro, une baignoire profonde en bois (l’eau vous arrivera jusqu’aux épaules) avec une eau chauffée à 40 degrés, avant un massage relaxant de 90 minutes. De quoi de-stresser totalement pour 365$, dans un décor minimaliste fait de bois et de lumières tamisés. Comptez sinon $225 pour un massage plus classique de 60 minutes. Horaires : jeudi à samedi de 9am à 9pm, dimanche et lundi 10am à 6pm.

En classe Eco

De nombreuses chaînes proposent des massages de qualité pour moins de 150$ à Manhattan. Parmi eux, Grand Central Body Work dispose de deux adresses à Midtown East et dans le Flatiron District. Comptez 130$ pour 60 minutes de massage suédois ou de “deep tissue massage”, 30 minutes pour 70$.

Autre bonne adresse à la frontière entre Chinatown et Tribeca, Eden Med Spa, qui propose le “Eden Signature Massage”, un mélange de massage suédois, de “deep tissue massage” et de techniques de Shiatsu pour 105$ les 60 minutes. Massage en couple également disponible.

En low-cost

De nombreux salons de massage, notamment asiatiques, offrent des prix défiant toute concurrence à Manhattan. Comptez en général 30$ le massage de 30 minutes. Certains sont compétents, d’autres cachent parfois de la prostitution déguisée en massage. Renseignez-vous sur le sérieux de l’établissement avant d’y aller.

L’autre option pour trouver des bons prix se trouve sur Groupon.com, qui propose des réductions sur les massages allant jusqu’à 70%. Comptez par exemple 44$ le “deep tissue massage” au lieu de 89$ au Lucky Foot & Back Spa dans l’Upper East Side.

De la wedding chapel au pas de tir

Un frenchy qui apprend aux Américains l’art de manipuler les armes à feu? L’idée a sans doute de quoi faire rire plus d’un redneck. C’est pourtant ce que fait Vincent Brunet, Français de 41 ans originaire de Vendée, installé à Las Vegas depuis 2014 où il est le fier propriétaire d’un gun range (stand de tir).

Le projet est né un peu par hasard. Arrivé aux États-Unis avec un visa E-2, Vincent Brunet a longtemps travaillé dans l’organisation de mariages à destination des Français, ce qu’il continue de faire. “Comme beaucoup, je suis allé tirer dans le désert sur un ‘gun range’ (un stand de tir, ndlr) avec un ami. J’ai apprécié cette expérience et je suis retourné pratiquer plusieurs fois dans différents sites de Las Vegas”, confie-t-il. Mais suite à ses nombreuses “sorties”, le Vendéen avoue être souvent resté sur sa faim. “En fait, je trouvais cela trop touristique. Les instructeurs étaient froids et distants, voire un peu old school. Toutes les armes étaient déjà prêtes sur les tables. On passait à la séance de tir, puis à la photo et c’était fini. Je me suis dit qu’il y avait sans doute autre chose à faire. Il était possible de proposer une expérience alternative aux visiteurs. Je n’ai pas d’attrait spécial pour les armes, mais je trouve que tirer peut être fun, du moment que cela est fait en toute sécurité”, souligne-t-il.

Parcours du combattant

Avant d’en arriver là, la route a été longue pour devenir instructeur. “Avec un visa E-2, il est en principe interdit de détenir une arme, sauf à justifier d’une expérience significative dans l’usage d’armes à feu dans son pays d’origine ou, plus simplement, en étant titulaire d’un permis de chasse. Je l’ai donc passé et ensuite, j’ai pu faire les démarches pour accéder au “background check”, qui autorise l’achat d’une arme et son port de manière visible. Ensuite, j’ai passé le permis CCW (Concealed Carry Weapon), qui permet de porter une arme de poing de façon non-visible. Pour ce dernier, il faut suivre des cours théoriques et se soumettre à une épreuve pratique. Mais surtout, les autorités font une enquête très poussée sur vous. Ce permis est renouvelable tous les cinq ans ou indexé sur la durée du visa”, détaille Vincent Brunet. Voilà pour la première étape. Ensuite, il lui a fallu passer le concours pour devenir instructeur. “Mon choix s’est porté sur celui de la National Rifle Association (NRA), car il est plus facile d’obtenir les assurances pour exercer. J’ai alors passé les différents niveaux pour pouvoir utiliser toutes sortes d’armes”, détaille-t-il. Entre les permis et les diplômes d’instructeur, cela aura pris deux ans”.

Psychologie et fun

Au bout de ce parcours du combattant, Gun Blast Vegas a enfin pu voir le jour, majoritairement des touristes, à 60% Américains, auxquels il se targue d’offrir une expérience différente. “Ma méthode vient de la NRA, mais j’y ai apporté un côté psychologique et plus fun, pour que les gens puissent comprendre les armes tout en s’amusant. J’essaie de donner des informations sur leur maniement, mais aussi sur la législation en vigueur au Nevada. Mon credo est de dire aux clients qu’après deux heures, ils seront à même de maîtriser une arme. Et pour que l’approche soit ludique, je propose plusieurs sortes de cibles allant de celle qui explose au mannequin”, raconte-t-il.

Bien entendu la pandémie de Covid-19 n’a pas été sans conséquence pour Vincent Brunet. Cela s’est notamment traduit par une forte augmentation des prix des munitions, sous l’effet de l’explosion de la demande, comme à chaque crise américaine. Mais l’activité de s’est pas arrêtée. Depuis l’ouverture, il a déjà vu passer plus de 5 200 “happy shooters”. Et il vient de faire un carton plein en décrochant un “Best of Las Vegas” 2021, récompense attribuée par le quotidien local Las Vegas Review Journal. 

[Vidéo] Contribuable américain – Quelles sont mes obligations fiscales ?

En tant qu’expatrié·e aux États-Unis, vous vous posez certainement des questions sur vos obligations fiscales. Ce webinaire, diffusé en direct le 19 février 2021, a pour but de vous guider et de vous aider à tout comprendre au système de taxes américain, en répondant aux questions suivantes :

– Qui est un contribuable américain ?
– Quelles sont mes responsabilités fiscales en tant que contribuable américain ?
– Quelles sont les formulaires clés à remplir ?
– Quelles sont les erreurs déclaratives les plus fréquentes commises par les Français·es devenus contribuables américains?
– Contribuables délinquants, quelles sont les pénalités encourues, et comment régulariser ma situation fiscale ?
– Quelle est la prescription de droit a l’IRS de vérifier ma situation fiscale ?
– Qu’est-ce que la loi FATCA? Pourquoi ma banque me demande-t-elle de certifier mon statut de résident Américain (Formulaire W-8Ben ou W-9) ? Quelles sont les conséquences liées à cette demande ?
– Pourquoi contacter le duo avocat fiscaliste/expert-comptable ?

Retrouvez l’intégralité du webinaire en replay ci-dessus ou directement sur notre page YouTube.

?  Contactez Jean-Philippe Saurat, expert-comptable et diplômé de CPA américain : [email protected]

?  Contactez Michael C. Vandormael, Attorney at Law : [email protected]
Adresse : 2 MiamiCentral 700 NW 1st Avenue, Ste. 1200 Miami, Florida 33136-4118
Téléphone : 305.539.7270
Site web : www.carltonfields.com

[Symposium en ligne] Développez votre patrimoine et votre entreprise aux USA

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USAFrance Financials, en alliance avec la Chambre de Commerce Franco-Américaine (FACC) de Floride, vous donne rendez-vous les 4 et 5 mars 2021 pour un salon virtuel sur les thèmes suivants :

Jeudi 4 mars : La gestion de votre patrimoine aux États-Unis
?  Les règles de retraite françaises et américaines
?  La succession internationale franco-américaine
?  Investissements immobiliers et financiers : l’art du “leverage”
?  La fiscalité franco-américaine depuis les États-Unis
?  Investir sur les marchés financiers aux USA
?  Les 12 manières de se protéger aux États-Unis

Vendredi 5 mars : Le développement de votre entreprise aux États-Unis
?  La création d’entreprise et l’immigration aux USA
?  Le développement d’entreprise aux États-Unis
?  Levée de fonds aux USA : conseils d’expertes
?  Comment accélérer votre entreprise aux USA : levée de fonds, acquisition ou
ouverture d’une filiale ?
?  L’attraction et la rétention d’employés : Employee Benefits Package

Que vous soyez un particulier ou un chef d’entreprise, ce Symposium en ligne apportera des réponses à vos problématiques financières, fiscales et légales à l’international.

Plus de 30 spécialistes du monde de la finance, du droit, de la fiscalité, de la santé et du
marketing seront présents pour partager leur expertise et expérience.

[Inscription gratuite]

Nombre de places limité

Les FLAM lancent leur fédération mondiale

Finalement quelque chose de bon sera sorti du confinement” sourit Marine Havel, la présidente de FLAM USA. Car sans la pandémie et ses confinements, la fédération FLAM Monde n’aurait peut-être pas vu le jour. Les FLAM, ce sont ces associations qui à travers le monde enseignent le français à des enfants de langue maternelle française scolarisés dans une autre langue. Le plus souvent, ces cours sont dispensés le soir ou le samedi.

Créées à la faveur d’un dispositif de financement public mis en place il y a 20 ans, ces associations sont très largement gérées par des bénévoles, parents d’élèves le plus souvent. “Quand la crise s’est déclenchée l’an dernier, il nous a fallu préparer puis accompagner le confinement, les cours à distance, etc… Nous faisions des meetings mensuels qui sont devenus des Zooms hebdomadaires tant il y avait besoin de se coordonner, de partager des ressources, des idées, etc…”, raconte-t-elle. Petit à petit, les réunions et contacts se sont multipliés avec des associations du reste du monde. “Cela nous a montré que les associations partout dans le monde étaient souvent très isolées et que nous avions beaucoup à gagner et à apprendre les uns des autres”. 

Une association loi 1901 est en cours de constitution, qui permettra de regrouper les quelque 168 associations FLAM réparties dans quelque 40 pays, qui accueillent chaque année plus de 7500 élèves français (et sans doute près du double en comptant les autres nationalités estime Marine Havel). Outre les partages d’expérience sur des sujets comme le recrutement de professeurs ou les méthodes pédagogiques, le but est aussi de plaider la cause des associations à Paris. “L’enveloppe totale disponible pour les FLAM est de seulement 250.000 euros par an, souligne Marine Havel. Même si on nous promet une augmentation de 25% c’est très peu, trop peu, au regard du rôle que jouent les associations: sans elles des milliers d’enfants perdraient tout simplement leur français!”

Et ces militants du multilinguisme ne vont pas tarder à se faire entendre. A l’occasion de Journée de la langue maternelle de l’UNESCO, ce 21 février, FLAM Monde diffusera une série de vidéos réalisées par les parents d’élèves français et francophones à travers le monde qui diront à quel point il est important pour eux de bénéficier d’une FLAM à côté de chez eux.

Mode enfant : Picky Monday lance ses capsules de seconde main

Chaque lundi, c’est une nouvelle sélection de vêtements pour les 0-5 ans que Picky Monday met en ligne. Leur particularité ? Ce sont des vêtements de seconde main, sélectionnés avec soin par Leïla Bernard, qui a lancé Picky Monday en décembre 2020. “Je compose mes capsules selon l’approvisionnement, la saison, un thème et mes envies. J’ai choisi cette formule qui apporte de la nouveauté chaque lundi, une petite surprise pour bien commencer la semaine.

Forte de son expérience de gérante du magasin Mini-Chic, l’enseigne de seconde main pour enfants du Castro dont la Covid a eu raison en septembre, Leïla Bernard décide de lancer son propre magasin, cette fois en ligne, et d’étendre son offre à des marques non-européennes. Elle-même maman de deux enfants de 7 et 1 an, elle entend combler un manque à San Francisco, et amener plus de parents à adopter une démarche d’achats responsable.  “Ma motivation est simple : acheter en seconde main est un geste écologique très facile d’accès, avec un grand impact environnemental. D’autre part, on peut définir son style, avec des pièces uniques qui reflètent son identité.” Afin d’assurer une démarche cohérente de bout en bout, Leïla Bernard source ses vêtements localement en se déplaçant le plus souvent à vélo, les lave avec une lessive bio, et les emballe avec des matériaux recyclés. “Tous ces petits gestes comptent et font la différence“, affirme-t-elle.

Chaque capsule comporte dix tenues ou pièces uniques destinées aux 0-5 ans. Elles sont parfois complétées par des accessoires créés localement, comme des petites barrettes avec un noeud de chez Sew Francisco par exemple. “L’héritage Mini-Chic est clair“, souligne en souriant Leïla Bernard. “La collection est soignée, les photos sont minimalistes pour justement mettre en exergue le style de la collection.

Après quelques semaines d’existence, les premiers retours sur les capsules Picky Monday sont largement positifs : “Les parents aiment le côté coloré des vêtements, qui sort du bleu marine, du beige et du gris.” A plus long terme, Leïla Bernard espère vraiment populariser les vêtements de seconde main pour les enfants, à travers les sélections Picky Monday: “Mon but est que mon identité et ma manière de proposer de la seconde main deviennent facilement reconnaissables.

Le 26 et 27 février, Picky Monday, en collaboration avec Les Parisiennes, proposera un pop up pendant lequel on pourra découvrir sa sélection de vêtements en personne. Plus d’infos ici.

Idée évasion : des excursions en side-car dans la Napa Valley

Insolites, originales, rétro… Autant d’adjectifs utilisés pour décrire les visites en side-car avec Jérôme Ribeiro comme chauffeur-guide. Installé aux États-Unis depuis 1998, ce Strasbourgeois d’origine imagine le concept de Rides by Me en mai 2019. Il travaille alors dans la restauration et divise ses journées pour mener en parallèle des tours de San Francisco à bord de son véhicule. « L’avantage, c’est qu’on profite mieux des paysages et que l’on peut emprunter les petites routes. Ça a bien démarré et j’ai reçu un excellent accueil, mais avec Covid, le tourisme a ralenti et le resto où je travaillais a fermé… » explique-t-il.

Loin de baisser les bras, le Français profite de son temps libéré pour penser à l’avenir et se développer. « On me demandait souvent si je pouvais prendre des groupes, mais avec un seul side-car, mission impossible ! J’avais envie d’élargir l’expérience… ». Jérôme Ribeiro décide donc d’investir et de s’agrandir. Aujourd’hui, il possède quatre side-cars et peut transporter jusqu’à huit personnes. Grâce à la collaboration de nouveaux pilotes, il propose également de nouveaux itinéraires en plein cœur des régions viticoles voisines.

Cave, brasserie ou distillerie

« On a la chance de vivre à côté de Sonoma Valley et de Napa Valley, où il y a de bons vignobles, c’est une opportunité… » précise Jérôme Ribeiro. Il aime comparer ces deux sites respectivement à la Bourgogne (« avec des coins moins connus et des petits villages charmants ») et à la région de Bordeaux (« avec des châteaux célèbres, des musées…»). Côté Napa, les side-cars traverseront les villes de Yountville à Saint Helena. Côté Sonoma, au départ de la ville du même nom, ils arpenteront les routes jusqu’à Glen Ellen et Kenwood.

Les parcours durent en moyenne 5h30 et comportent trois arrêts-dégustations personnalisables. On peut en effet choisir entre un établissement vinicole, une brasserie et une distillerie. Et Jérôme Ribeiro d’affiner le concept : « Certains préfèrent passer par trois caves, quand d’autres mixent les genres. Moi, j’aime bien finir par un champagne ! ».

Une fois la formule décidée, il sélectionne lui-même les maisons qui accueilleront les amateurs. Parmi ses premiers chouchous : Odette, Silver Oak, Landmark, Ba-Cohen ou Ceja. Son désir ? « Faire découvrir de petits vignerons plus abordables que dans les grandes maisons ».

Excursion gourmande

Une fois sur place, il appartient aux clients de commander le type de dégustation souhaitée. De la plus basique (en moyenne 25 dollars) à la plus élaborée (et ça peut friser les 200 dollars) : « Je ne voulais pas imposer le prix des alcools, car on a tous des budgets différents… Comme ça, on se fait plaisir comme on veut et comme on peut ! ».

La balade en side-car coûte 220$ en réservant sur le site Rides by Me et inclut le repas du midi. Du fait maison par Jérôme Ribeiro : « Je prépare des sandwichs copieux et des salades avant le départ. Le tout avec des produits des marchés locaux. Quand tu bois, il faut quelque chose dans l’estomac ! » s’amuse l’ancien cuisinier, ex sous-chef de restaurant.

Avec ces nouveaux tours, Jérôme Ribeiro espère atteindre son objectif : vivre de son activité touristique. Et en attendant, il continue de cuisiner avec sa femme à son domicile. « Ça permet de vivre et de payer les factures » lance t-il.  Les livraisons ont lieu le mardi et le vendredi, les menus varient, des lasagnes à la choucroute, en passant par les cordons-bleus. Et que ce soit pour ses petits plats ou ses visites en side-car, le point commun : la générosité.

Le baromètre de l’expatriation prend de vos nouvelles chaque mois

Le baromètre de l’expatriation prendra désormais de vos nouvelles chaque mois. Lancée il y a quatre ans par Expat Communication, cette grande enquête annuelle se réforme. En partenariat, notamment, avec French Morning, le baromètre sera désormais permanent, avec un thème par mois pour encore mieux suivre le moral des expats français à travers le monde.

On commence ce mois-ci avec “la météo des expats”, un court questionnaire (maximum 5 minutes) pour mieux connaître votre moral en ces temps si particuliers. Vous avez jusqu’au 20 février pour répondre ici.

Une fois récoltés et traités, les résultats seront diffusés notamment sur French Morning. Ce sera le cas tous les mois, sur un thème différent à chaque fois (à suivre: la situation des conjoints d’expats, les conditions de vie, les carrières, etc…).

Bref, c’est le moment de donner votre avis! C’est ici.

Christian Jeanpierre : “le football va exploser aux États-Unis en 2026”

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Journaliste et commentateur célèbre de TF1, Christian Jeanpierre a animé nos soirées sportives pendant près de 30 ans, avant d’être remercié par la chaîne du groupe Bouygues en février 2020. Après une année loin des caméras et des médias en général, il est de retour avec un premier livre traitant de l’avenir du football intitulé “2026, l’année où le football deviendra américain”, et publié aux éditions Solar.

“C’est un roman qui est à la fois un thriller et un livre journalistique basé majoritairement sur des fais réels”, explique Christian Jeanpierre. L’ouvrage suit le personnage principal de Tom, un jeune new-yorkais issu du football américain qui va se révéler dans un autre sport, le football ou “soccer” comme il est appelé ici. Mafia, corruption, problèmes familiaux et luttes d’influence vont secouer le parcours du jeune Tom avec en toile de fond la Coupe du monde 2026 prévue aux États-Unis, au Canada et au Mexique. “J”étais aux Etats-Unis en 1994 pour couvrir leur première Coupe du monde, et je peux vous dire qu’à l’époque le football était vraiment pris à la légère par les médias et les Américains en général, se souvient le journaliste de 55 ans. Je suis revenu à New York en vacances en 2019, et j’ai été impressionné à quel point le football s’était développé entre temps”. 

A son retour en France, Christian Jeanpierre se renseigne, enquête, et réalise que la future Coupe du monde aux US va définitivement faire passer le “soccer” dans une autre dimension au pays du football américain. “Je suis convaincu que le football va exploser aux Etats-Unis après 2026″, lâche-t-il. “On ne se rend pas compte de la puissance des audiences télé pendant un grand événement sportif international. En 2019, la Coupe du monde de rugby au Japon a été regardée par un tiers de la population, dans un pays qui n’était pas une terre de rugby! Imaginez alors dans un pays comme les Etats-Unis qui a 328 millions d’habitants…”. 

“2026, l’année où le football deviendra américain” est également un livre sur les coulisses du football, nourri de plus de 30 ans d’histoires et d’expériences vécues par Christian Jeanpierre. “Le football est devenu le sport numéro un dans le monde, et l’argent qu’il génère attire les convoitises. La fédération internationale (FIFA) doit se battre contre des forces obscures”. Parmi elles, l’ancien commentateur des matches de l’Équipe de France met en scène dans son livre un cartel singapourien qui sévit dans la réalité, s’enrichissant depuis une dizaine d’années grâce à des paris illégaux et la corruption de joueurs. Il est aussi question d’enlèvement, avec d’autres exemples réels comme celui de John Obi Mikel, joueur nigérian dont le père avait été enlevé en juin 2018 à quelques heures du match Nigéria-Argentine. La toute puissante NFL est également dépeinte comme une organisation pourrie dans le livre, une ligue qui voit d’un très mauvais oeil le développement du football aux États-Unis. “Le trait est poussé évidemment, mais je peux vous dire qu’en 1994, il y avait déjà un lobbying énorme de la part de la NFL pour contrer le développement du football dans le pays”. 

“2026, l’année où le football deviendra américain” interroge également l’avenir du football et de ses règles, en imaginant notamment des matches sans jeu de tête. “Je serais malheureux si on ne jouait plus au foot de la tête, mais les études récentes prouvent que le jeu de tête est dangereux surtout pour les plus jeunes. Il est désormais interdit chez les moins de 13 ans en Écosse et aux Etats-Unis par exemple”, explique Jeanpierre. “J’aimerais également que la règle des arbitres sonorisés soit mis en place, comme dans le rugby”, ajoute-t-il. “J’ai été le premier à pousser pour tenter l’expérience en France en 2003 (NDLR: pour la finale de la Coupe de France PSG-Auxerre). Mettre un micro a un arbitre et entendre tous les échanges avec les joueurs change l’atmosphère et la couleur d’un match”. 

Le premier livre de Christian Jeanpierre est d’abord sorti en ebook gratuit pendant le premier confinement en France en avril 2020, et a rencontré le succès avec plus de 50 000 lecteurs. “Les Éditions Solar sont venues me chercher pour en faire un livre papier. Je l’ai complété en ajoutant une centaine de pages issues d’interviews avec des magistrats, des entraîneurs, notamment sur l’avenir des règles du football”, détaille le journaliste.

Hyper actif depuis son départ de TF1, Christian Jeanpierre prépare également un documentaire pour Canal+ et Amazon UK sur la saison des “Invincibles” d’Arsenal, une année où l’équipe anglaise avait réussi l’exploit de ne perdre aucun match en 2003/2004. “Le documentaire sortira à la fin de l’année”, précise Jeanpierre qui a également déjà traduit son livre pour le marché américain. “J’espère trouver un éditeur aux États-Unis”. 

Posez vos questions à Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’Etat pour les Français de l’étranger

(Mis à jour avec changement d’horaire)

Secrétaire d’Etat chargé, notamment des Français de l’étranger, Jean-Baptiste Lemoyne est l’invité de French Morning ce jeudi 18 février à 2 pm (ET, 11am PT). Il sera accompagné de Roland Lescure, député des Français d’Amérique du Nord et répondra aux questions de nos journalistes et aux vôtres.

Pandémie oblige, les traditionnelles visites ministérielles à l’étranger passent, elles aussi, en ligne. Ce jeudi 18 février, le Secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargé du tourisme, des Français de l’étranger et de la Francophonie, est donc de passage “virtuel” aux Etats-Unis, pour une série de réunions. Et à cette occasion, il est l’invité de cette émission spéciale de French Morning.

Le secrétaire d’Etat et le député répondront notamment à nos questions sur la fermeture des frontières, et la colère qu’elle provoque chez nombre de Français de l’étranger; mais aussi les aides mises en place, la situation de l’éducation française aux Etats-Unis, les services publics consulaires…

Comme toujours vous pourrez poser vos questions. Pour le faire avant l’émission, envoyez nous un email ici. Pendant l’émission, vous pourrez le faire en commentaire, sur Facebook, YouTube ou ci-dessous

Pour assister à ce webinaire, inscrivez-vous ici (gratuitement).