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Idée évasion : des excursions en side-car dans la Napa Valley

Insolites, originales, rétro… Autant d’adjectifs utilisés pour décrire les visites en side-car avec Jérôme Ribeiro comme chauffeur-guide. Installé aux États-Unis depuis 1998, ce Strasbourgeois d’origine imagine le concept de Rides by Me en mai 2019. Il travaille alors dans la restauration et divise ses journées pour mener en parallèle des tours de San Francisco à bord de son véhicule. « L’avantage, c’est qu’on profite mieux des paysages et que l’on peut emprunter les petites routes. Ça a bien démarré et j’ai reçu un excellent accueil, mais avec Covid, le tourisme a ralenti et le resto où je travaillais a fermé… » explique-t-il.

Loin de baisser les bras, le Français profite de son temps libéré pour penser à l’avenir et se développer. « On me demandait souvent si je pouvais prendre des groupes, mais avec un seul side-car, mission impossible ! J’avais envie d’élargir l’expérience… ». Jérôme Ribeiro décide donc d’investir et de s’agrandir. Aujourd’hui, il possède quatre side-cars et peut transporter jusqu’à huit personnes. Grâce à la collaboration de nouveaux pilotes, il propose également de nouveaux itinéraires en plein cœur des régions viticoles voisines.

Cave, brasserie ou distillerie

« On a la chance de vivre à côté de Sonoma Valley et de Napa Valley, où il y a de bons vignobles, c’est une opportunité… » précise Jérôme Ribeiro. Il aime comparer ces deux sites respectivement à la Bourgogne (« avec des coins moins connus et des petits villages charmants ») et à la région de Bordeaux (« avec des châteaux célèbres, des musées…»). Côté Napa, les side-cars traverseront les villes de Yountville à Saint Helena. Côté Sonoma, au départ de la ville du même nom, ils arpenteront les routes jusqu’à Glen Ellen et Kenwood.

Les parcours durent en moyenne 5h30 et comportent trois arrêts-dégustations personnalisables. On peut en effet choisir entre un établissement vinicole, une brasserie et une distillerie. Et Jérôme Ribeiro d’affiner le concept : « Certains préfèrent passer par trois caves, quand d’autres mixent les genres. Moi, j’aime bien finir par un champagne ! ».

Une fois la formule décidée, il sélectionne lui-même les maisons qui accueilleront les amateurs. Parmi ses premiers chouchous : Odette, Silver Oak, Landmark, Ba-Cohen ou Ceja. Son désir ? « Faire découvrir de petits vignerons plus abordables que dans les grandes maisons ».

Excursion gourmande

Une fois sur place, il appartient aux clients de commander le type de dégustation souhaitée. De la plus basique (en moyenne 25 dollars) à la plus élaborée (et ça peut friser les 200 dollars) : « Je ne voulais pas imposer le prix des alcools, car on a tous des budgets différents… Comme ça, on se fait plaisir comme on veut et comme on peut ! ».

La balade en side-car coûte 220$ en réservant sur le site Rides by Me et inclut le repas du midi. Du fait maison par Jérôme Ribeiro : « Je prépare des sandwichs copieux et des salades avant le départ. Le tout avec des produits des marchés locaux. Quand tu bois, il faut quelque chose dans l’estomac ! » s’amuse l’ancien cuisinier, ex sous-chef de restaurant.

Avec ces nouveaux tours, Jérôme Ribeiro espère atteindre son objectif : vivre de son activité touristique. Et en attendant, il continue de cuisiner avec sa femme à son domicile. « Ça permet de vivre et de payer les factures » lance t-il.  Les livraisons ont lieu le mardi et le vendredi, les menus varient, des lasagnes à la choucroute, en passant par les cordons-bleus. Et que ce soit pour ses petits plats ou ses visites en side-car, le point commun : la générosité.

Le baromètre de l’expatriation prend de vos nouvelles chaque mois

Le baromètre de l’expatriation prendra désormais de vos nouvelles chaque mois. Lancée il y a quatre ans par Expat Communication, cette grande enquête annuelle se réforme. En partenariat, notamment, avec French Morning, le baromètre sera désormais permanent, avec un thème par mois pour encore mieux suivre le moral des expats français à travers le monde.

On commence ce mois-ci avec “la météo des expats”, un court questionnaire (maximum 5 minutes) pour mieux connaître votre moral en ces temps si particuliers. Vous avez jusqu’au 20 février pour répondre ici.

Une fois récoltés et traités, les résultats seront diffusés notamment sur French Morning. Ce sera le cas tous les mois, sur un thème différent à chaque fois (à suivre: la situation des conjoints d’expats, les conditions de vie, les carrières, etc…).

Bref, c’est le moment de donner votre avis! C’est ici.

Christian Jeanpierre : “le football va exploser aux États-Unis en 2026”

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Journaliste et commentateur célèbre de TF1, Christian Jeanpierre a animé nos soirées sportives pendant près de 30 ans, avant d’être remercié par la chaîne du groupe Bouygues en février 2020. Après une année loin des caméras et des médias en général, il est de retour avec un premier livre traitant de l’avenir du football intitulé “2026, l’année où le football deviendra américain”, et publié aux éditions Solar.

“C’est un roman qui est à la fois un thriller et un livre journalistique basé majoritairement sur des fais réels”, explique Christian Jeanpierre. L’ouvrage suit le personnage principal de Tom, un jeune new-yorkais issu du football américain qui va se révéler dans un autre sport, le football ou “soccer” comme il est appelé ici. Mafia, corruption, problèmes familiaux et luttes d’influence vont secouer le parcours du jeune Tom avec en toile de fond la Coupe du monde 2026 prévue aux États-Unis, au Canada et au Mexique. “J”étais aux Etats-Unis en 1994 pour couvrir leur première Coupe du monde, et je peux vous dire qu’à l’époque le football était vraiment pris à la légère par les médias et les Américains en général, se souvient le journaliste de 55 ans. Je suis revenu à New York en vacances en 2019, et j’ai été impressionné à quel point le football s’était développé entre temps”. 

A son retour en France, Christian Jeanpierre se renseigne, enquête, et réalise que la future Coupe du monde aux US va définitivement faire passer le “soccer” dans une autre dimension au pays du football américain. “Je suis convaincu que le football va exploser aux Etats-Unis après 2026″, lâche-t-il. “On ne se rend pas compte de la puissance des audiences télé pendant un grand événement sportif international. En 2019, la Coupe du monde de rugby au Japon a été regardée par un tiers de la population, dans un pays qui n’était pas une terre de rugby! Imaginez alors dans un pays comme les Etats-Unis qui a 328 millions d’habitants…”. 

“2026, l’année où le football deviendra américain” est également un livre sur les coulisses du football, nourri de plus de 30 ans d’histoires et d’expériences vécues par Christian Jeanpierre. “Le football est devenu le sport numéro un dans le monde, et l’argent qu’il génère attire les convoitises. La fédération internationale (FIFA) doit se battre contre des forces obscures”. Parmi elles, l’ancien commentateur des matches de l’Équipe de France met en scène dans son livre un cartel singapourien qui sévit dans la réalité, s’enrichissant depuis une dizaine d’années grâce à des paris illégaux et la corruption de joueurs. Il est aussi question d’enlèvement, avec d’autres exemples réels comme celui de John Obi Mikel, joueur nigérian dont le père avait été enlevé en juin 2018 à quelques heures du match Nigéria-Argentine. La toute puissante NFL est également dépeinte comme une organisation pourrie dans le livre, une ligue qui voit d’un très mauvais oeil le développement du football aux États-Unis. “Le trait est poussé évidemment, mais je peux vous dire qu’en 1994, il y avait déjà un lobbying énorme de la part de la NFL pour contrer le développement du football dans le pays”. 

“2026, l’année où le football deviendra américain” interroge également l’avenir du football et de ses règles, en imaginant notamment des matches sans jeu de tête. “Je serais malheureux si on ne jouait plus au foot de la tête, mais les études récentes prouvent que le jeu de tête est dangereux surtout pour les plus jeunes. Il est désormais interdit chez les moins de 13 ans en Écosse et aux Etats-Unis par exemple”, explique Jeanpierre. “J’aimerais également que la règle des arbitres sonorisés soit mis en place, comme dans le rugby”, ajoute-t-il. “J’ai été le premier à pousser pour tenter l’expérience en France en 2003 (NDLR: pour la finale de la Coupe de France PSG-Auxerre). Mettre un micro a un arbitre et entendre tous les échanges avec les joueurs change l’atmosphère et la couleur d’un match”. 

Le premier livre de Christian Jeanpierre est d’abord sorti en ebook gratuit pendant le premier confinement en France en avril 2020, et a rencontré le succès avec plus de 50 000 lecteurs. “Les Éditions Solar sont venues me chercher pour en faire un livre papier. Je l’ai complété en ajoutant une centaine de pages issues d’interviews avec des magistrats, des entraîneurs, notamment sur l’avenir des règles du football”, détaille le journaliste.

Hyper actif depuis son départ de TF1, Christian Jeanpierre prépare également un documentaire pour Canal+ et Amazon UK sur la saison des “Invincibles” d’Arsenal, une année où l’équipe anglaise avait réussi l’exploit de ne perdre aucun match en 2003/2004. “Le documentaire sortira à la fin de l’année”, précise Jeanpierre qui a également déjà traduit son livre pour le marché américain. “J’espère trouver un éditeur aux États-Unis”. 

Posez vos questions à Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’Etat pour les Français de l’étranger

(Mis à jour avec changement d’horaire)

Secrétaire d’Etat chargé, notamment des Français de l’étranger, Jean-Baptiste Lemoyne est l’invité de French Morning ce jeudi 18 février à 2 pm (ET, 11am PT). Il sera accompagné de Roland Lescure, député des Français d’Amérique du Nord et répondra aux questions de nos journalistes et aux vôtres.

Pandémie oblige, les traditionnelles visites ministérielles à l’étranger passent, elles aussi, en ligne. Ce jeudi 18 février, le Secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargé du tourisme, des Français de l’étranger et de la Francophonie, est donc de passage “virtuel” aux Etats-Unis, pour une série de réunions. Et à cette occasion, il est l’invité de cette émission spéciale de French Morning.

Le secrétaire d’Etat et le député répondront notamment à nos questions sur la fermeture des frontières, et la colère qu’elle provoque chez nombre de Français de l’étranger; mais aussi les aides mises en place, la situation de l’éducation française aux Etats-Unis, les services publics consulaires…

Comme toujours vous pourrez poser vos questions. Pour le faire avant l’émission, envoyez nous un email ici. Pendant l’émission, vous pourrez le faire en commentaire, sur Facebook, YouTube ou ci-dessous

Pour assister à ce webinaire, inscrivez-vous ici (gratuitement).



Waterdiam réussit sa levée de fonds pour améliorer les propriétés de notre eau

Créée en France en 2012 et basée depuis quatre ans à Miami, Waterdiam vient de boucler un tour de table de 10 millions de dollars. La société qui développe une technologie innovante de modification de l’eau et de ses propriétés entend bien en profiter pour accélérer son développement. « Nous allons dans un premier temps renforcer les équipes et continuer d’investir dans la recherche afin d’approfondir les résultats très prometteurs que nous avons obtenus depuis plusieurs années », indique Anthony Ginter, co-fondateur de Waterdiam. 

Avec son associé Laurent Pupunat, autre co-fondateur de Waterdiam, cet entrepreneur français de 51 ans, diplômé d’une école de commerce, a développé une technologie à base d’électrolyse au diamant qui agit sur la structure moléculaire de l’eau. « Sans rien y ajouter, nous lui donnons des performances nouvelles », se félicite le Parisien qui a mené une série d’expérimentations concluantes sur plusieurs millions d’animaux et de végétaux. « Nous avons constaté que les plantes devenaient plus robustes sans même avoir besoin d’utiliser de fongicides, explique-t-il. Pour les animaux, nous avons observé une baisse importante de la mortalité et une amélioration significative de leur santé sans avoir recours à l’utilisation d’antibiotiques ».

Après le secteur agricole, Anthony Ginter axe aujourd’hui sa stratégie sur la santé humaine. « Plus que de pouvoir hydrater, cette eau dont la molécule a été modifiée est capable d’agir sur notre organisme », confie l’entrepreneur français. Une eau « de troisième génération », comme il la surnomme, qui pourrait ainsi renforcer notre système immunitaire et ralentir le vieillissement des cellules humaines permettant notamment de prévenir certaines maladies liées à l’âge comme l’Alzheimer. « Nos recherches sur l’être humain ont commencé depuis plusieurs mois aux États-Unis, au Canada ainsi qu’en Europe et nous nous apercevons déjà que cette eau pourrait avoir également bien d’autres bénéfices, mais il est encore trop tôt pour en parler ».

En parallèle, Waterdiam conçoit et fabrique ses premiers appareils portables qui permettront de rendre cette technologie innovante accessible à tous. Une ligne de produits destinés aux particuliers devrait être lancée d’ici le dernier trimestre de l’année aux États-Unis avant d’être commercialisés en Europe. « Il s’agira tout d’abord d’une bouteille électronique totalement recyclable et facile à transporter, souligne Anthony Ginter. D’autres produits vendus à un prix très accessible viendront ensuite enrichir notre gamme ».

Souhaitant également miser sur l’éducation et la formation des jeunes, Anthony Ginter veut créer la fondation Waterdiam qui devrait prochainement voir le jour. « Cela permettra notamment de soutenir les étudiants dans les domaines des sciences et de la technologie liées à l’eau en leur délivrant des bourses d’études. Cette fondation aura surtout vocation à mettre l’eau au centre des discussions, car on ne parle pas assez de son impact sur notre corps et notre santé », insiste l’entrepreneur français qui indique par ailleurs s’apprêter à se lancer dans une nouvelle levée de fonds.

French in Motion ouvre une antenne à L.A. pour “créer des ponts”

Le coronavirus n’aura pas provoqué que des désagréments pour l’industrie cinématographique. Le télétravail a notamment permis de favoriser les échanges entre les côtes Est et Ouest américaines, mais aussi entre les pays. Et ainsi, permis d’accélérer l’ouverture de l’antenne de Los Angeles de French in Motion, inaugurée mercredi 10 février.

L’organisation, dont la mission est de “rassembler les professionnels de l’audiovisuel français comme américains et soutenir les co-productions à l’international”, disposait déjà de deux bureaux, le siège à New York créé en 2016 et l’antenne de Washington DC depuis 2018. Elle compte près de 300 membres, très demandeurs de mises en relation.

Dédiée aux indépendants et aux talents émergents, French In motion ne pensait pas avoir sa place à Hollywood. “Los Angeles peut paraître autonome avec le “studio system, l’industrie y est moins tournée vers l’Europe. Mais le Covid a changé la donne”, défend Marine Notté, la présidente de l’organisation. “Le télétravail nous a rapprochés, et nous avons pu introduire des projets français auprès d’acteurs de la côte Ouest à l’occasion de marchés virtuels.”

Accompagner le film “L’Homme Qui A Vendu Sa Peau” dans la course aux Oscars

Les barrières abattues, l’organisation a décidé d’accélérer son développement : “les indépendants ont une carte à jouer, des opportunités”, argue la présidente, qui reste très confiante. Pour gérer cette antenne, elle s’appuie sur le soutien des services culturels de l’ambassade de France et a choisi Martine Melloul pour la diriger. “Elle fut COO de la marque de vêtements BCBG, avant de monter sa boîte de production (Kali Pictures), et fait partie de la commission de la Producers Guild of America qui organise la fête des Oscars. Elle sera parfaite avec son ouverture vers la culture américaine”, plaide Marine Notté.

Elle devra perpétrer la mission de l’association : ouvrir cette industrie et créer des ponts entre les deux continents. French in Motion a notamment accompagné le projet tunisien L’Homme Qui A Vendu Sa Peau, qui a été introduit à l’IFP Week à New York, et pour lequel l’organisation a organisé des projections et des interviews. Résultat : il vient d’être shortlisté pour les Oscars dans la catégorie “Best International Feature”.

French In Motion a parcouru un long chemin en l’espace de quelques années. “L’industrie peut être opaque pour les Français qui souhaitent tenter leur chance aux Etats-Unis et les Américains maîtrisent peu les modèles de collaboration transatlantique.” Et pourtant, l’organisation a trouvé son credo en soutenant les coproductions internationales et collaborations entre la France et les Etats-Unis à travers son partenariat avec le Gotham Film & Media Institute (anciennement IFP). Et cela se concrétise par des présentations de films aux festivals nationaux, mais aussi l’organisation d’événements.

Pour accompagner sa croissance, French In Motion compte sur son comité honorifique composé de personnalités de l’industrie du cinéma indépendant, dont Mathieu Demy (Le bureau des légendes) et Jean-Stéphane Sauvaire (Une prière avant l’aube), récemment intronisés. “Ces membres honoraires jouent un rôle d’ambassadeur de l’organisation auprès des institutions, mais livrent également des conseils aux membres”, explique Mariné Notté. Nul doute que leurs expériences seront cruciales pour faire découvrir des pépites françaises à Hollywood.

Où et comment investir dans l’immobilier locatif français quand on est expatrié en 2021 ?

(Article partenaire) Aujourd’hui, et malgré la crise sanitaire, le marché immobilier reste porteur en France de par sa stabilité et ses opportunités. Pour un grand nombre d’investisseurs et acquéreurs potentiels, expatriés ou non, la pierre est une valeur sûre. C’est un investissement particulièrement prisé chez les expatriés français, où qu’ils soient dans le monde.

Alors où et comment investir dans l’immobilier locatif en France en 2021 ? Avant de se lancer dans son projet immobilier, il faut réfléchir à plusieurs éléments importants, notamment l’objectif de l’investissement, la rentabilité et l’emplacement du bien.

L’objectif de l’investissement – ou le jeu d’équilibre entre ses critères, le niveau de risque acceptable et la rentabilité

Pour réussir son projet d’investissement immobilier locatif, il ne faut pas brûler les étapes. S’interroger sur l’objectif de l’acquisition est essentiel. Savoir si le bien servira à constituer un patrimoine, un pied à terre ou s’il représentera une source de revenus complémentaire pour la retraite. C’est une quête bien différente de celle pour une résidence principale.

Ensuite vient la question de la rentabilité. Celle-ci dépend de multiples facteurs mais une chose est sûre : il faut considérer l’investissement dans sa globalité. Un bien qui présente une rentabilité très forte n’est pas forcément le plus facile à louer, il est donc potentiellement risqué. Le rendement du bien quant à lui dépend aussi de facteurs plus personnels comme le cash-flow, lequel dépendra des annuités du crédit immobilier ou de l’apport personnel attribué au projet. Le taux de rendement interne (ou TRI) est l’indicateur du rendement global du projet d’investissement locatif, à la différence de la rentabilité brute ou nette.

Où et quel type de bien cibler ?

Préférer un logement bien situé dans une ville dynamique pour minimiser ses risques sur le long terme

Bien choisir la localisation d’un bien lorsque l’on souhaite investir dans l’immobilier est crucial. Dans le cas d’une revente éventuelle, il est évidemment plus intéressant de revendre avec une plus-value. Et même avant de revendre, il est clair que dans les villes dynamiques comme Paris, Lyon, Bordeaux ou Marseille par exemple, la demande locative est plus élevée que dans des villes ou des communes moins attrayantes. Cela joue aussi sur la réussite d’un projet d’investissement locatif ainsi que sur sa rentabilité.

Choisir de petites surfaces ou des colocations

En effet, il est plus facile de trouver des locataires pour les petites surfaces comme les studios ou les T2 qui attirent les étudiants, les jeunes actifs ou les couples. La vacance locative y est donc plus faible. Ensuite, ces logements sont généralement plus rentables, le prix au mètre carré à la location y étant plus élevé. Les colocations sont également très intéressantes de par leur plus forte rentabilité. Par contre leur ticket d’entrée est beaucoup plus élevé.

Investir dans l’ancien

Il est d’ailleurs souvent plus facile de trouver des biens dans l’ancien, car ils sont tout simplement plus nombreux. De plus, ces logements présentent d’autres avantages considérables. Le premier étant leur localisation, en général meilleure par rapport aux centres-villes et autres lieux d’intérêt des locataires potentiels. Ensuite ils offrent l’opportunité de réaliser des travaux, permettant d’ajouter de la valeur au bien et ainsi augmenter ses chances de réaliser une plus-value lors de la revente.

Comment investir ?

Choisir et profiter du bon timing pour son investissement locatif

Maximiser la rentabilité de son investissement locatif implique deux paramètres : le prix au mètre carré et les taux d’intérêts. Ces deux éléments peuvent fluctuer dans le temps. C’est pour cela qu’il est fortement conseillé de les surveiller et d’investir au bon moment. Cette année 2021 présente la particularité du ralentissement de la hausse des prix de l’immobilier dans certaines villes. Ainsi pour les acquéreurs potentiels ceci peut représenter une opportunité à saisir. Il est alors intéressant de comparer le prix au mètre carré dans différentes villes, voire même dans différents quartiers, pour avoir une meilleure rentabilité.

Ensuite le contexte est favorable à l’investissement immobilier car les taux des crédits immobiliers octroyés sont très bas en comparaison avec leur niveau des dix dernières années. Selon Meilleurs Taux, le taux d’intérêt à l’échelle nationale pour un crédit d’une durée de 20 ans est de 1,02% en moyenne, et de 1,26% sur 25 ans.

Optimiser sa fiscalité avec le dispositif LMNP, particulièrement intéressant pour les expatriés

C’est une étape particulière pour les expatriés français. Souvent, c’est le statut LMNP (loueur en meublé non professionnel) qui est recommandé par My Expat. Principalement pour les avantages fiscaux que ce statut offre aux non-résidents, qui doivent alors mettre leur bien en location meublée. Par exemple, les réparations, les frais de gestion locative, l’intérêt des emprunts ainsi que les frais de My Expat peuvent, entre autres, être déduits des revenus locatifs. Même si l’acquéreur est un expatrié français il peut, tout comme un résident, déduire l’amortissement des meubles et du bien immobilier des revenus fonciers. Les non-résidents peuvent aussi pratiquer le déficit foncier. La location nue ne permet pas de bénéficier de ces avantages. Le régime bailleur en LMP quant à lui impose un dispositif fiscal plus lourd avec notamment le paiement des cotisations sociales et d’un minimum de prélèvement même en cas de déficit foncier.

Se faire accompagner lorsqu’on ne peut pas se déplacer – une réelle utilité et un gain de temps

On peut comprendre alors toute l’utilité de se faire accompagner dans une telle démarche à distance. C’est là toute l’ambition de My expat, qui depuis 2014 accompagne les expatriés à travers le monde. La recherche que propose My expat est sur-mesure et menée par des experts de l’immobilier présents dans les villes de Paris, Lyon, Bordeaux et Marseille. Tout commence par l’étude du projet et la recherche du logement adapté. Une fois que la perle rare est trouvée, les démarches se font également 100% à distance grâce à la procuration et à la signature digitale, notamment la signature de l’acte notarial. Ainsi vous pouvez devenir propriétaire d’un bien sans jamais avoir à vous déplacer en France.

Contactez My expat, le leader de l’investissement immobilier locatif en France pour les expatriés. Leurs experts s’engagent à vous répondre rapidement et vous trouvent un bien sous 30 jours. My expat c’est aussi plus de 70 millions d’euros investis et des centaines de clients satisfaits à travers le monde.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Six adresses pour commander un couscous à Los Angeles

Le couscous est le plat préféré des Français. Et celui qui manque cruellement aux expatriés de Los Angeles. French Morning a alors décidé de vous aider sur la quête du couscous royal, entré au patrimoine immatériel de l’Unesco le 16 décembre.

Peu avant la crise sanitaire, le chef français Lionel E. Pigeard a troqué son restaurant à Downtown Palikao pour devenir un service de traiteur. Il y propose nombre de plats méditerranéens comme un houmous de lentilles, des boulettes à l’oranaise, du Labneh, un tajine de poulet et citron, du kebab, mais aussi le couscous inspiré par sa grand-mère pied noir accompagné d’un bouillon léger. Des réalisations à la demande, comme les devis. Le contacter via email : [email protected] ou téléphone : (323)830-5248.

Cuisinière reconnue par son entourage, Sonia Tatar concocte des spécialités tunisiennes et marocaines chez elle, à Newport Beach. Elle cuisine plusieurs versions du couscous, dont le royal (agneau, poulet et merguez), le végétarien, celui au poulet, au poisson, à l’agneau, mais aussi une version plus originale, aux calamars farcis et au poulpe. Pour satisfaire l’appétit de quatre personnes, il faudra débourser entre 35 dollars (poulet et légumes) et 60 dollars (poulpe). Sonia Tatar a plus d’une corde à son arc et prépare aussi des bricks, tajines, keftas, poivrons farcis… A commander 48 heures en avance et venir chercher sur place. Informations et commandes au (562) 786-2663.

La spécialité de Sonia Tatar. /Photo DR

Moun of Tunis est une institution où le festin est de mise. Vous pouvez ainsi commander des bricks, des salades, des pastillas, de l’agneau aux artichauts ou encore un couscous boulettes, assortis de dessert et de thé. Les plus petits appétits se satisferont du couscous marocain, avec merguez et/ou boulettes, accompagnés de légumes et pois chiche (option végétarienne possible). A emporter. Moun of Tunis, 7445 1/2 W Sunset Blvd, Los Angeles. Informations au (323) 874-3333.

Depuis 1978, Koutoubia, à Rancho Park, offre également ce plat au menu. Le restaurant concocte un “royal pour deux” avec poulet et agneaux grillés, ainsi que des merguez (46 dollars) ; le Fassy au ragoût d’agneau (pour une personne, 22 dollars) ; le Chaoui au poulet rôti et raisins (22 dollars) ; et celui aux merguez (22 dollars). A emporter ou en livraison. Koutoubia, 2116 Westwood Blvd, Los Angeles. Informations au (310) 475-0729.

Et si le couscous était servi en libre-service ? C’est le concept d’Alain Cohen, qui a décidé de remettre le couscous tunisien au centre de son menu à Got Kosher. Il propose plusieurs options : bœuf, poulet, agneau, boulettes de tofu, kefta et/ou merguez, avec un bouillon traditionnel de sept légumes qui est versé sur les graines de couscous (une alternative de quinoa proposée). A partir de 11,99 dollars le bol végétarien qui peut être accompagné d’une délicieuse challah. Et pour le dessert, il confectionne un gâteau harissa, une spécialité tunisienne à base de semoule et de fleur d’oranger. Get Kosher, Next door to Harissa Restaurant, 8916 W Pico Blvd, Los Angeles. Informations au (310) 858-1920.

A Beverly Hills, se trouve l’un des restaurants marocains les plus courus, celui de Ryan Gosling : Tagine. Il ne faut pas se fier à son nom, le restaurant prépare aussi le plat préféré des Français en version vegan (29 dollars) avec carotte, panais et navet ; au kefta, poulet, au boeuf braisé, à l’agneau, le royal (44 dollars) ainsi que celui au poisson (saumon, thon, crevettes, à 46 dollars) imaginé par le chef marocain Abdessamad Benameur. Livraisons possibles. Tagine, 132 N Robertson Blvd, Beverly Hills. Informations au (310) 360-7535.

Moi Impat : « Je pensais être plus française que ça ! »

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Pour ce 58ème numéro de « Moi Impat », nous allons à la rencontre d’Astrid Morin. Son retour en France est le fruit d’une décision longuement mûrie qui lui laisse pourtant un souvenir mitigé et ressenti par toute la famille tant au niveau de la pression scolaire pour ses enfants qui ne connaissent que Londres, que pour elle-même qui s’apprêtait à reposer le pied dans une France en colère.

Mais cette orthophoniste de profession a appris de son retour à gérer les fréquents coups de cafard de son entourage et ce décalage né de 15 ans à l’étranger.

Listen to “Episode 58: Astrid Morin” on Spreaker.

L’Union Alsacienne de New York fête ses 150 ans en musique

Ce n’est pas tous les jours qu’on a 150 ans. L’Union Alsacienne (UA), l’association des Alsaciens et des amis de l’Alsace à New York et l’un des plus vieux groupes associatifs français de la ville, soufflera les bougies virtuellement mardi 16 février.

Pour l’occasion, l’UA organise un concert de musique classique en partenariat avec le National Arts Club, légendaire club privé de Gramercy Park consacré aux arts. Au programme: trois morceaux (de Pleyel, Waldteufel et Mozart) joués par un quatuor composé de la pianiste Tatjana Rankovich, la violoniste Jane Chung, l’altiste Milan Milisavljevic (orchestre du Metropolitan Opera) et Sumire Kudo (New York Philharmonic)

La participation est gratuite, mais une donation est suggérée au moment de l’inscription pour soutenir le programme de bourses du National Arts Club pour artistes émergents.

French Tech : onze start-ups du Next40 installées à New York

Chaque année, la French Tech sélectionne le Graal des jeunes pousses tech les plus prometteuses de l’Hexagone, dans deux catégories : le Next40 et le FT120. La première distingue des start-ups technologiques selon trois critères stricts. Tout d’abord, être valorisé à plus d’un milliard de dollars, ce qui leur confère le statut de « licorne ». Ensuite, avoir levé au moins cent millions de dollars de fonds propres dans les trois dernières années. Et enfin, afficher une croissance annuelle d’au moins 30% de leur chiffre d’affaires.

Parmi les quarante lauréats la deuxième promotion révélée cette semaine, pas moins de onze sont des sociétés présentes à New York et membres de la French Tech New York :

AB Tasty : un outil SaaS de personnalisation d’une page Web, qui permet aux sites Internet d’améliorer leur taux de conversion en ventes, via la méthode de marketing dite de l’A/B testing. Sa fondatrice Alix de Sagazan est à New York depuis 2017 pour développer le produit aux Etats-Unis.

Backmarket : une marketplace qui permet d’acheter des smartphones et autres appareils techs usagés. Créée en 2014 et basée à Paris, la start-up a levé 120 millions de dollars l’an dernier auprès de trois investisseurs dont Goldman Sachs, et emploie une vingtaine de personnes dans son bureau de Brooklyn, à Williamsburg.

Believe : créée à Paris en 2005, la start-up a été un des premiers acteurs dans la distribution numérique de musique, alors que le streaming n’en était encore qu’à ses touts débuts, et s’est imposé. Présent à New York depuis 2012, le groupe a racheté le distributeur américain d’artistes indépendants TuneScore en 2015 et s’est lancé dans des services au bénéfice des artistes comme le marketing, distribution etc. Il serait en train de préparer une introduction en Bourse à Paris ou New York en 2021, et pourrait valoir 2 milliards d’euros.

Brut : le média spécialiste des réseaux sociaux Brut a connu une ascension fulgurante ces dernières années, en particulier en 2020 où ses vidéos virales ont enregistré plus d’un milliard d’utilisateurs sur Facebook et vingt milliards de vues dans le monde. Il a frappé un grand coup avec l’interview d’Emmanuel Macron en décembre dernier, et emploie une équipe américaine à New York pour ses vidéos US.

Contentsquare : le spécialiste de l’analyse de l’expérience client a été un des rares à profiter de la crise de la COVID-19 et de l’essor de l’e-commerce. La start-up, qui est basée à Paris et sur Penn Plaza à New York, a gagné plus de 200 clients en 2020, levé un quatrième tour de table de 190 millions de dollars et réalisé deux acquisitions, afin de gagner en taille critique sur un marché qui devrait atteindre 21 milliards de dollars d’ici 2025.

CybelAngel : une plateforme de protection contre les attaques informatiques, également présente entre Paris et New York et qui conseille de grands groupes comme Sanofi ou L’Oréal. L’une des entreprises les plus prometteuses sur le créneau crucial de la cyber-sécurité a levé 36 millions de dollars en 2020, et s’est étendue à Londres et Boston.

Ivalua : la plateforme d’optimisation des dépenses et comptes fournisseurs des entreprises a réussi un modèle de croissance équilibré entre l’Europe et les Etats-Unis, avec des bureaux à Wall Street et à Redwood City en Californie, et s’octroie une place dans ce club fermé du Next40 pour la deuxième année consécutive.

Meero : le site met en relation des photographes professionnels avec des clients et utilise un centre d’intelligence artificielle pour l’édition de photos. Meero a bouclé un troisième tour de table de 230 millions de dollars en 2019, qui était le plus important jamais annoncé en France à cette date. Il a ouvert des bureaux à New York et Los Angeles, compte désormais 31.000 clients dans le monde, plus de 10,5 millions de photos et emploie plus de 700 personnes.

Openclassrooms : un site de formation en ligne qui propose des cours et certifications, mais aussi du mentoring et coaching en carrière. Depuis ses premiers pas sous le nom de Site du Zéro en 1999, le site a développé de multiples offres et fonctions et est présent partout dans le monde et en particulier aux Etats-Unis, où il a signé des partenariats avec Google, Microsoft, Salesforce, et Stanford, pour former aux métiers du futur comme le digital ou l’IA.

Lumapps : une plateforme pour gérer la communication interne mais aussi externe de l’entreprise, aussi appelée Intranet social. Présent à New York et San Francisco, le groupe a levé 70 millions de dollars début 2020 et est synchronisé avec Google C Suite, Microsoft 360 et Sharepoint pour devenir l’interface unique où les employés partagent, s’envoient des messages et socialisent.

Klaxoon : une solution interactive pour améliorer la productivité des équipes au quotidien, lors de leurs réunions. La startup a organisé un « happening » à New York début 2019, un « Teamwork Across America Tour » avec son camion rose de vingt mètres de long, pour expliquer ce qu’elle fait et mieux se faire connaître aux Etats-Unis. Elle compte McDonald’s, Johnson & Johnson, Disney ou encore General Electric parmi ses clients.

Hormis ces onze membres du Next40 présents à New York, huit lauréats du French tech 120, sélectionnés pour leurs levées de fonds récentes ou leur croissance de revenus, sont aussi installés à Big Apple : Ledger, Ecovadis, Scality, iAdvize, Dreem, Devialet ou encore Vestiaire Collective.

Outre le prestige, ce classement apporte un précieux coup de pouce aux start-ups sélectionnées par la French Tech : des opérations de communication pour améliorer leur visibilité, une offre de services spécifiques de correspondants French Tech, des partages d’expérience et bonnes pratiques. Et, bien sûr, le soutien d’un réseau très solide et influent partout dans le monde, si précieux pour ces jeunes pépites françaises en forte croissance.

Révolution bilingue, ép.19 : l’acquisition du langage chez les bébés

Pour ce nouvel épisode de Révolution bilingue, Fabrice Jaumont reçoit Thierry Nazzi, chercheur au Centre de neurosciences cognitives et intégratives à l’Université Paris Descartes et directeur de recherche au CNRS.

Thierry Nazzi nous explique les mécanismes d’acquisition précoce du langage, de perception de la parole et de reconnaissance des mots par les jeunes enfants monolingues et bilingues. Il nous permet aussi de comprendre comment les chercheurs explorent ces mécanismes chez les tout petits et le rôle de la mère dans le développement linguistique des bébés.

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