Seulement 8% des CEO des plus grandes entreprises américaines (S&P 500) sont des femmes, mais elles seront en force ce jeudi 11 mars, lors d’un évènement en ligne organisé par les consulats généraux de France et du Canada et l’Economic Club de New York. La toute récente dirigeante de Citigroup, Jane Faser, ou celle de General Motors, Mary Barra, seront parmi les intervenantes.
Ce forum d’une demi-journée a pour but d’ “adresser les barrières que les femmes continuent à affronter, et les challenges qui menacent de renverser les progrès réalisés dans les dernières décennies“. Mais aussi d’identifier le rôle que le secteur privé et public peuvent jouer pour accélérer l’égalité des sexes dans le lieu de travail, promouvoir et garantir le leadership féminin et encourager des économies inclusives.
Dans le détail, la ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, Elisabeth Moreno pour la France, ouvrira le bal aux côtés de la ministre canadienne des petites entreprises, Mary Ng. Elles seront interrogées par la chairwoman de l’Economic Club of New York, Mary-Josee Kravis.
C’est ensuite Chiara Corazza, la managing director du Women’s Forum, qui évoquera l’appel de son organisation auprès des pays du G7 pour accélérer sur des thématiques clés comme l’inclusion, des recommandations pour promouvoir l’égalité des sexes et donner plus de pouvoir aux femmes dans leur travail, communauté. Ensuite aura lieu un panel entre Sophie Bellon, la présidente de Sodexo, Deborah Orida, senior managing director du fonds de pension canadien CPP Investments (qui gère 375 milliards de dollars), et Thai Lee, la milliardaire et cofondatrice de SHI, le plus grand groupe américain détenu par une femme. Enfin, cet événement se clôturera par une discussion au sommet entre Jane Fraser, qui vient d’arriver comme CEO de la banque Citigroup, et Mary Barra, la PDG de General Motors. Elles sont parmi les seules femmes CEO du S&P 500 à l’heure actuelle.
Pas le moindre signe de lassitude, bien au contraire. Au fil des 27 années qu’il vient de passer à Singapour (série en cours), Stéphane Benoist, 52 ans, est devenu le meilleur ambassadeur de ce « confetti » de 700 kilomètres carrés, situé à l’extrême sud-est de l’Asie et que l’on surnomme la « ville-jardin » pour la densité et la multiplicité de ses espaces verts.
Singapour possède aussi un autre surnom, la Suisse d’Asie, pour être, depuis 1965, année de son indépendance, une des places financières les plus actives au monde. Stéphane Benoist a donc élu domicile à Singapour en 1993, il y a créé plusieurs entreprises qui ont connu des fortunes diverses. Mais jamais il n’a pensé quitter Singapour, bien au contraire, il se donne aujourd’hui pour mission d’attirer là-bas de jeunes entrepreneurs français. En filigrane, de son histoire personnelle, c’est l’essence même d’une aventure entrepreneuriale que nous raconte aujourd’hui notre French Boss. Une aventure qui n’aurait pu se dérouler de la même manière nulle part ailleurs.
Rouverts depuis plusieurs mois, les bowlings de New York accueillent de nouveau de nombreux clients dans la limite de 10 personnes par groupe et de six personnes par piste, avec règles de distanciation sociale et port du masque obligatoire pendant le jeu. De quoi s’amuser quand même entre ami(e)s. Voici nos quatre bowlings préférés.
Frames
Lumière tamisée, néons, coin lounge… Ce n’est pas le dernier nightclub en vue, mais bien le bowling Frames, à Hell’s Kitchen. Avec sa déco recherchée, Frames ne ressemble en rien aux bowlings old-school que l’on peut trouver en ville. Du côté du jeu, l’établissement offre la bagatelle de 18 pistes de bowling, ainsi que des tables de ping-pong et de billards. Pour plus d’intimité, il est même possible de louer une piste VIP pour votre groupe, moyennant un prix plus élevé. Frames propose des tarifs à l’heure ou des prix de groupe avec nourriture et boisson comprise. Comptez par exemple 184$ les deux heures de jeu pour quatre, chaussures incluses (46$ par personne). 550 9th Ave (corner of 40th Street), (212) 268-6909.
The Gutter LES
Il faut se diriger vers le sous-sol d’un immeuble neuf du Lower East Side pour arriver dans cet immense bowling aux airs de “sports bar”, avec son bar central et ses nombreux écrans. The Gutter LES dispose de deux espaces de six pistes de bowling et également d’une pizzeria. L’ambiance y est festive, l’endroit idéal pour les groupes. Comptez 70$ l’heure de jeu pour 6 personnes maximum, chaussures incluses. 242 Broome Street, (212) 598-1044.
Bowlmor Chelsea Piers
A la croisée de Frames et The Gutter, Bowlmor Chelsea Piers est un espace moderne tout en un avec bowling, lounge, jeux d’arcade et “sports bar”. Situé sur les bords de l’Hudson à Chelsea, l’établissement offre plus de 30 pistes de bowling et une large carte de cocktails et de plats américains. Un endroit également idéal pour les groupes. Comptez 230$ pour deux heures de jeu (jusqu’à six joueurs), chaussures incluses. 60 Chelsea Piers, (212) 835-2695.
The Gutter Williamsburg
Traversez le pont de Williamsburg pour une version plus intimiste et vintage de The Gutter LES. L’endroit semble tout droit sorti des années 1950, avec ses huit pistes en bois vieilli et ses écrans très basiques affichant les scores. On rentre par le bar, vintage lui aussi, où l’on peut commencer par une bonne bière en observant les autres jouer à travers une vitre en attendant son tour. Paiement en espèce uniquement. Recommandé pour les petits groupes. Comptez environ 60$ par heure de jeu, chaussures incluses. The Gutter,200 N 14th St, (718) 387-3585.
L’histoire est méconnue. En 1921, le président américain Warren Harding a remis à Marie Curie un beau cadeau: un gramme de radium. Selon Agnès Hubert, directrice des relations donateurs à l’Institut Curie, l’Américaine Marie Meloney, l’une des femmes journalistes les plus connues à l’époque, avait demandé à la Française lors d’une interview quelques mois plus tôt ce dont elle manquait pour avancer sur ses recherches. La scientifique lui a répondu: un “gramme de radium”, très cher à l’époque.
De retour aux États-Unis, la journaliste a mobilisé un groupe d’Américaines pour lever des fonds afin d’obtenir le précieux sésame. Cent mille dollars (1,2 million de dollars d’aujourd’hui) ont ainsi été récoltés. En mai 1921, Marie Curie traversait l’Atlantique pour remercier les donatrices et recevoir le radium à la Maison-Blanche. “Ce geste a permis de franchir un pas dans ses recherches pour Marie Curie. Il a contribué à donner naissance à la radio-thérapie que l’on connait aujourd’hui. Le radium a été au fondement des découvertes de Marie Curie“, précise Agnès Hubert.
Le président Harding avec Marie Curie – source: Library of Congress
Un siècle plus tard, l’Institut Curie compte s’appuyer sur cette histoire d’amitié franco-américaine pour séduire les philanthropes américains dans le cadre d’une nouvelle initiative: la “Marie Curie Legacy Initiative”. Objectif: lever des fonds pour lancer, en France, un nouveau centre de recherche qui ambitionne d’éradiquer les métastases, responsables de “90% des décès par cancers“, souligne Agnès Hubert.
L’Institut organisera deux événements pour faire connaître l’initiative. À commencer par une conférence virtuelle le jeudi 11 mars avec l’arrière petit-fils de Marie Curie et Elizabeth Blackburn, Prix Nobel 2009 de Physiologie et de médecine, entre autres. Le second sera un gala au Harvard Club de New York le 9 novembre 2021. “Nous voulons remercier les Américains qui ont contribué à ce que nous sommes aujourd’hui et renouer des liens avec la générosité américaine pour ce nouveau projet, qui est notre gramme de radium d’aujourd’hui dans la lutte contre le cancer“, reprend Agnès Hubert.
Le centre de recherche explorera une nouvelle discipline: la chimie-biologie. En utilisant ce champ de recherche qui rassemble biologistes et chimistes, un chercheur de l’Institut Curie a récemment découvert une molécule à base de fer qui “asphyxie” les cellules tumorales, empêchant ainsi leur migration et le développement de cancers. “C’est une vraie révolution dans la lutte contre le cancer“, précise Agnès Hubert. Les fonds récoltés permettront de recruter l’équipe de ce centre unique au monde et d’accélérer la recherche dans ce domaine prometteur.
Selon la responsable, les contacts avec les philanthropes américains n’en sont qu’à leur début, mais sont “encourageants“. “Les philanthropes à nos côtés veulent aussi porter l’histoire de Marie Curie et la place des femmes dans les sciences”, observe-t-elle. Avec le coup de pouce supplémentaire de l’essor de la philanthropie sanitaire sur fond de Covid-19, l’Institut Curie espère faire beaucoup mieux que Marie Meloney en 1921. Son but: récolter 8 millions de dollars pour le nouveau centre. “Avec notre initiative aux États-Unis, nous souhaitons écrire avec la générosité des Américains une dernière page de l’histoire de la cancérologie, en tout cas une grande page“.
Et de 11 ! Avec l’annonce de la dernière levée de fonds de Vestiaire Collective, la plateforme de vente de vêtements de luxe d’occasion, la France vient de faire émerger sa onzième licorne tech, c’est-à-dire une société privée valorisée au moins 1 milliard d’euros. Cette semaine, la jeune entreprise a indiqué avoir bouclé une huitième levée de fonds particulièrement ambitieuse, à 176 millions d’euros. Les actionnaires historiques comme son PDG Maximilien Bittner, bpifrance ert Eurazeo, réinvestissent mais ce sont surtout les noms de ses deux nouveaux actionnaires qui ont créé la surprise.
Le géant du luxe Kering, propriétaire des maisons de luxe Gucci, Saint-Laurent et Balenciaga entre autres, prend 5 % du capital. Pour une raison simple : l’occasion est en pleine expansion. « Le luxe de seconde main est désormais une tendance réelle et profonde, en particulier parmi les jeunes consommateurs. Plutôt que de l’ignorer, nous voulons au contraire saisir cette opportunité », a ainsi déclaré le milliardaire François-Henri Pinault, PDG de Kering.
L’autre nouvel actionnaire est un fonds de capital risque américain, Tiger Global Management. La firme new yorkaise, qui est à l’origine un hedge fund et s’est ensuite diversifié, a le vent en poupe : elle a été classée comme l’investisseur le plus performant en 2020, après avoir rapporté 10,4 milliards de dollars à ses clients en 2020. L’an passé, elle a bouclé un fonds de venture (capital risque) de 3,75 milliards de dollars et pourrait annoncer le closing d’un autre de la même taille dès ce mois-ci. Tiger Global investit pour la première fois dans une jeune pousse française, afin de miser sur un secteur en plein essor aux États-Unis. « Nous sommes excités de soutenir les plans d’expansion mondiale de Vestiaire Collective, qui consistent à saisir le momentum d’une croissance spectaculaire aux États-Unis et en Asie Pacifique. En janvier 2021, les vendeurs locaux ont augmenté leurs ventes de 250 % sur un an ».
Créé en 2009, Vestiaire Collective reste très discret sur les chiffres, le groupe ne dévoile pas ses revenus mais sa fondatrice Fanny Moizant a indiqué qu’elle serait rentable très prochainement. La plateforme, qui prélève une commission moyenne de 20 % sur les ventes, compte notamment accélérer aux États-Unis, où elle a déjà un bureau à New York. Une priorité en raison de la taille de son marché du vêtement – 379 milliards de dollars en 2019 – mais aussi sa très forte croissance. Selon le dernier rapport de Thredup, le marché de la seconde main a augmenté 21 fois plus vite que le retail classique en 2019, à 28 milliards de dollars. Il projette que ce marché devrait tripler dans les dix prochaines années, à 80 milliards de dollars.
Enfin, la société qui compte 11 millions de membres vendeurs ou acheteurs, a pris des engagements en faveur d’une économie circulaire du vêtement. « Notre objectif est d’allonger la durée de vie d’un vêtement, et ainsi de réduire son impact sur la planète », indique Fanny Moizant. Elle compte atteindre un bilan carbone neutre d’ici 2026 et obtenir la certification B-Corp, qui implique des standards de performance environnementale et sociale.
C’est officiel, Air France reprend ses vols en direction de Houston à partir du mois d’avril. Après un arrêt total des liaisons avec la France, la compagnie aérienne reprend ses vols vers Paris Charles de Gaulle (CDG) dès le 1er avril à raison de trois fois par semaine, le mardi, le jeudi et le samedi.
Par la suite, les rotations devraient s’accélérer à partir du 31 mai en passant à un vol quotidien et ce jusqu’au 30 octobre. La compagnie française semble ainsi miser sur une réouverture au moins partielle des frontières au printemps, au moins pour les Français vivant à l’étranger qui ne peuvent pour l’heure se rendre en France sauf exceptions, affectant. Pour l’heure, le gouvernement n’a annoncé aucune date pour la fin de cette mesure.
Le groupe Air France-KLM a annoncé le mois dernier un effondrement de son chiffre d’affaires de 59% en 2020 par rapport à 2019 et une perte abyssale de 7,1 milliards d’euros. L’entreprise, qui a diminué ses effectifs de 10% dans le même temps, a prévenu que le premier trimestre 2021 ne serait guère meilleur. Elle est donc impatiente de relancer ses vols partout dans le monde.
C’est enfin une bonne nouvelle pour la culture. Le gouverneur de New York a annoncé la réouverture partielle des salles de cinéma dans la Big Apple à compter du 5 mars. Voilà tout ce qu’il faut savoir sur cette décision.
Les conditions de réouverture
Les cinémas new-yorkais vont pouvoir rouvrir à partir du 5 mars à 25% de taux de remplissage. Les projections seront limitées à 50 personnes avec siège attitré, distanciation sociale et port du masque obligatoire. Les établissements devront également offrir des systèmes de ventilation et de purification de l’air aux normes mises en place par la ville. Enfin, la vente de snacks et de boissons sera possible au cas par cas. Renseignez-vous auprès de votre cinéma.
Les cinémas qui rouvrent dès le 5 mars
Le groupe AMC indique que l’intégralité de ses 13 cinémas à New York va rouvrir dès le 5 mars. C’est également le cas des célèbres IFC Center et Angelika Film Center de Greenwich Village, et du Nitehawk qui dispose de deux établissements à Prospect Park et Williamsburg à Brooklyn.
Les autres
Beaucoup de cinémas indépendants ont été pris de court par l’annonce soudaine du gouverneur (le 22 février), et n’auront pas le temps de mettre en place toute la logistique anti-covid d’ici au 5 mars. C’est le cas du Williamsburg Cinemas qui va rouvrir le 12 mars, du Cinema Village de Greenwich Village et de l’Alpine Cinema de Bay Ridge, qui annoncent une réouverture le 1er avril, ou du Film Forum le 2 avril. Les cinémas de la chaîne Regal n’ont pas encore donné de date de réouverture, idem pour Film at Lincoln Center (Upper West), Metrograph (Lower East), Alamo (Downtown Manhattan et Downtown Brooklyn) et Quad Cinema (Union Square). Les plus petits cinémas, qui disposent souvent de petites salles, estiment qu’ouvrir ne sera pas rentable et vont donc rester fermés jusqu’à nouvel ordre.
Les films à ne pas manquer
L’un des meilleurs films du moment est sans aucun doute “Judas and the Black Messiah”, un drame biographique sur un ex-malfrat reconverti en agent de la FBI qui infiltre le mouvement Black Panther dans les années 1960. Dans autre style, “Nomadland”, qui vient de décrocher le Golden Globe du meilleur film, suit le personnage d’une sexagénaire américaine qui décide de quitter sa vie sédentaire après avoir tout perdu, pour parcourir l’Ouest américain en camionnette. Pour jouer au chat et à la souris en famille, on vous conseille l’adaptation de la célèbre série Tom & Jerry, sortie en film et réalisée par Tim Story.
Le premier salon du livre jeunesse francophone du Nord-Ouest Américain se tiendra du 15 au 25 mars 2021. Pandémie oblige, il aura entièrement lieu en ligne. « Nous avions prévu un festival du livre jeunesse en mars afin de célébrer le mois de la Francophonie. Dans le contexte actuel, nous avons décidé d’annuler la salle réservée, mais de le maintenir en virtuel » explique Sylvie Joseph-Julien, directrice et co-fondatrice de Made in France, l’association qui l’organise.
Basée à Seattle, cette association a pour mission de promouvoir la culture francophone et la langue française. Et pour ce faire, elle déploie un éventail d’évènements durant l’année : cours, visites thématiques, ateliers, rencontres avec des personnalités du monde francophone ou encore réalisation d’un magazine (Mag’fr@ncophone). Elle a également proposé une première édition d’un festival de bande dessinée franco-belge en décembre 2020. Une initiative qui a conquis son public.
« Booom a réuni plus de 3000 amateurs pour les vidéoconférences et nous avons eu des connexions depuis 32 pays. Ce succès a aussi motivé l’équipe à lancer notre salon du livre jeunesse malgré les circonstances. Les portes virtuelles s’ouvrent à un plus grand public ! » assure Sylvie Joseph-Julien.
Lectures, dessins et discussions
L’idée majeure du salon : « mettre en valeur le plaisir de lire ». Des lectures à voix hautes sont donc prévues ainsi que des rencontres-ateliers avec des auteurs et des illustrateurs d’ouvrages jeunesse. « On essaie de rendre l’ensemble vivant. Les ateliers durent 45 minutes et se veulent pratiques avec des démonstrations et des échanges comme si on parlait du livre ensemble ! » précise la directrice.
Quasiment tous les genres sont représentés et les enfants, de la maternelle aux jeunes adultes, devraient s’y retrouver. Seize intervenants issus de pays différents (France, Canada, Suisse, Belgique, Cameroun, Congo, Martinique, Haïti…) animeront les ateliers. Parmi eux, certains grands noms de la littérature jeunesse comme Orianne Lallemand (derrière la série « Le Loup qui… ») ou Jean-Claude Mourlevat, auteur de nombreux romans pour ados.
Des spécialistes de la littérature jeunesse, à l’instar du Pr. Daniel Delbrassine de l’Université de Liège interviendront aussi. Enfin, la seconde semaine du festival, du 22 au 25 mars, à l’occasion de la semaine de la presse et des médias à l’École, des journalistes prendront la parole. Tout est gratuit et la programmation détaillée se trouve ici.
Concours de lecture à voix haute
De nombreuses classes ont déjà réservé leurs places, mais le public tout-venant pourra les rejoindre après validation de l’inscription. En parallèle, un concours de lecture à voix haute est organisé pour les enfants des niveaux CM1, CM2 et 6ème en partenariat avec CLE International, maison d’édition spécialisée Français Langue Étrangère. Les jeunes peuvent déposer leurs enregistrements là jusqu’au 15 mars. Les gagnants seront annoncés le 19 mars. Avec livres offerts à la clé.
Sylvie Joseph-Julien fait partie du jury et en tant que conteuse professionnelle, elle attend les retours avec impatience : « Je suis conteuse d’histoires pour les adultes et les enfants depuis très longtemps. En France, j’organisais par exemple des visites contées au musée du Louvre ou à la Tour Eiffel ». Elle a même réalisé deux disques d’histoires mises en musique. La co-fondatrice de Made in France avait donc déjà de nombreux contacts d’auteurs jeunesse et s’avoue très enthousiaste par ce nouveau projet qu’elle aimerait bien transformer en rendez-vous annuel.
A la Vegan Fashion Library, un showroom niché dans un loft de Los Angeles depuis plusieurs semaines, on trouve une veste argentée en cuir d’ananas, des talons en cuir de pomme, une veste en liège, une combinaison à base de plantes, une robe réalisée avec de la teinture botanique, une autre en soie de bambou… Bref des vêtements de qualité, imaginés par des designers créatifs et engagés dans une démarche vegan. Bien loin des clichés de vêtements pour hippies.
Derrière ce showroom unique, se trouve une Française tout aussi ambitieuse : Emmanuelle Rienda. “J’essaie de rassembler deux mondes : la mode durable et vegan. Notre mission est de changer l’industrie de l’intérieur et d’élever la conversation. Car une remise en question peut commencer par la mode pour aller jusqu’au lifestyle”, défend-t-elle. Le tout sans juger, ni effrayer : “Nous montrons de la beauté au lieu de la violence (contre les animaux).” Et pour cela, elle compte aussi y intégrer des meubles et des produits de beauté sous peu, ainsi qu’organiser des dîners.
Emmanuelle Rienda fait beaucoup plus que présenter des designers vegan. Avec la localisation stratégique du showroom, au coeur du Fashion District, elle veut changer l’industrie et faire en sorte que des créateurs de vêtements vegan se retrouvent dans les grands magasins. “Je suis en train de placer des designers chez Nordstrom”, se réjouit-elle.
Le showroom mise sur des vêtements de luxe vegan et responsables, proposant des prix entre 100 et 3.000 dollars. /Photo DR
L’ouverture de ce showroom n’était pas un objectif pour Emmanuelle Rienda. Mais la pandémie l’a obligée à se renouveler. “La Vegan Fashion Library remplace nos événements, nous permet de communiquer avec les acheteurs et les stylistes, nous donne de la visibilité”, justifie l’Auvergnate.
Elle a débuté sa mission en créant la Vegan Fashion Week à Los Angeles en 2019, lancée à l’occasion de la Nuit des Idées au Musée d’histoire naturelle. Le concept avait alors attiré l’intérêt des médias internationaux. “C’est devenu viral, on s’est retrouvé dans 3.000 magazines”, se réjouit la trentenaire qui se décrit comme “l’inverse d’une extrémiste”. Lors de la deuxième édition, au Ace Hotel, les artistes Moby, Kate Nash, ainsi qu’Emily Deschanel étaient de la partie. Aujourd’hui, des marques comme Louis Vuitton la contacte, et les recherches sur le “vegan fashion” ont explosé sur Internet. Mais la troisième édition, prévue en avril 2020, a dû être reportée en raison des restrictions sanitaires, avant d’être annulée.
Un refus de rester hypocrite
Emmanuelle Rienda revient de loin. En France, en parallèle de son travail (alimentaire) chez Pierre et Vacances, elle vendait du vintage sur Ebay, puis s’amusait à détecter et répertorier les créateurs français émergents sur son site God Bless America. Après avoir tout quitté pour suivre son mari américain à Los Angeles, cette passionnée de mode poursuit sa démarche et crée un showroom rassemblant les designers français, French Lab (installé au California Market Center), qu’elle dirigera de 2008 à 2016. “Je proposais des marques de luxe françaises qui font du “made in China” et ne respectent pas forcément les conditions de travail.”
Outre cet aspect qui l’écoeure, cette végétarienne, amoureuse des animaux et intriguée par le veganisme, s’intéresse au “spécisme”. “Pourquoi considérer que les chiens et chats sont des animaux domestiques et à côté de ça, manger les vaches ?”, interroge-t-elle. Son éthique prend alors le dessus: “aucune marque que je représentais n’était prête à trouver des alternatives à la laine, soie ou au cuir. J’ai décidé de fermer le showroom car je me sentais hypocrite.”
Elle débute alors deux années de recherche sur l’exploitation animale, allant jusqu’à visiter des abattoirs. Et s’engage auprès d’associations de défense des animaux, telles que Direct Action Everywhere et Peta. S’en suivent des déconvenues, les mouvements refusant de s’intéresser à la mode et ayant un discours très agressif. Sans appui, mais animée par ses convictions, elle va alors dénicher à travers le monde des designers avant-gardistes dans leur démarche créative (comprenez responsable pour la planète et vegan) afin de rassembler une communauté.
Une levée de fonds pour s’exporter
Son objectif est alors de révolutionner la base de l’industrie : la conception. Emmanuelle Rienda interpelle L.A Textile (où sont vendues les matières premières) pour accéder à “la source du problème“, proposer des alternatives. Elle met alors le pied à l’étrier en co-organisant une conférence sur la mode vegan en 2018, à laquelle va participer “via Facetime” Kanye West (entre autres). L’artiste va d’ailleurs flasher sur un blouson en matière recyclée et l’acheter.
Seule et sans budget, elle lance la Vegan Fashion Week en 2019 et le Vegan Fashion World, un marché destiné aux professionnels où elle présente de la mode, de la beauté et de la gastronomie vegan. Ainsi elle aspire à “éduquer l’industrie, mais aussi les consommateurs”. “Le mot vegan fait peur, j’essaie de battre les clichés, de montrer que le vegan va de paire avec la compassion, la créativité et l’inclusif”, raconte celle qui fait autant la communication que la direction artistique.
“Los Angeles faisait sens pour monter ces projets, car il n’y a pas de compétition et qu’il y a un climat politique clément avec les lois pour protéger les animaux. Je veux en faire une destination mode éthique mondiale.”
Privée temporairement d’événements, elle ne s’apitoie pas sur son sort et prépare une levée de fonds. “Je veux développer la Vegan Fashion Week à l’international, que ce soit à Paris ou Milan, jusqu’à ce que ça devienne la norme. Mais aussi dupliquer le concept de la Vegan Fashion Library dans d’autres villes.” Pour l’instant, ce sont les designers qui financent le projet.
Sans compter que des investisseurs lui permettraient d’embaucher. Emmanuelle Rienda pourrait alors poursuivre sa mission et proposer du “consulting” aux marques de “fast fashion” qui sont intéressées par les alternatives qu’elle propose. “Post-pandémie, on n’aura plus le choix, nos problèmes viennent de l’exploitation animale, il faut changer nos habitudes”, argue-t-elle. Pour interpeller de manière globale, la Française va notamment monter une troisième édition de la Vegan Fashion Week virtuelle en octobre.
Située à une heure de Sacramento et plus de deux heures au Nord-Est de la Baie de San Francisco, Coloma permet de s’évader sans aller trop loin. Au cœur d’une région boisée et traversée par la fameuse American River, cette petite ville du comté d’El Dorado fait voyager dans l’histoire américaine.
C’est ici que James Marshall, un menuisier travaillant pour une scierie au bord de la rivière, découvre la première pépite d’or en 1848. La nouvelle se répand très rapidement grâce au télégraphe et provoque la Ruée vers l’Or (le « Gold Rush »). Des milliers d’aventuriers y débarquent ainsi du monde entier, tous motivés par l’envie de faire fortune.
Vestiges du rêve californien
Aujourd’hui, l’ensemble du site qui a accueilli ces chercheurs d’or – appelés les 49ers – est classé parc historique d’État et site historique national : le Marshall Gold Discovery. Un lieu incontournable du passé californien et de l’immigration américaine. On y découvre de nombreux restes de cette époque.
La balade commence près d’une réplique de la scierie (Sutter’s Sawmill) et évolue entre une vingtaine de bâtiments rénovés. Cabanes de mineurs, ancienne poste, vieille école, église, boutiques chinoises, cimetière de pionniers, prison, demeure de James Marshall, etc. Un sentier mène ensuite jusqu’au monument dédié à ce dernier, une statue à son effigie qui surplombe la rivière.
Pandémie oblige, tout n’est pas accessible. Le musée et certains bâtiments ont fermé, la recherche d’or à la batée n’est plus proposée, mais le “Visitor Center” et quelques échoppes ont réouvert. On peut également réserver des visites à pied avec un guide. Le Gold Discovery Tour raconte les grands moments de Coloma et s’adresse aux groupes d’un même foyer (2 $ par enfant et 3$ par adulte). Un livre d’activité pour les petits apporte par ailleurs une mine d’infos pour passer une belle journée sur place. Gratuit, on le télécharge ici.
Autour du site historique, les amoureux de la nature et les sportifs ont de quoi satisfaire leurs envies. La vallée de Coloma tire son nom de celui donné par les Amérindiens à l’époque : Cullumah, qui signifie « belle ». Et les paysages se montrent à la hauteur de l’appellation. Des kilomètres de sentiers entourent les lieux et permettent des expériences diverses : randonnées pédestres, à vélo ou à cheval. Sur des collines, en forêt ou le long de la rivière. Plus de détail ici.
Les pêcheurs peuvent aussi s’en donner à cœur joie, tout comme les amateurs de rafting et de kayak qui apprécient descendre l’American River au printemps, lorsque la fonte des neige anime les remous. Pour ceux qui ne veulent pas se mouiller, l’observation de la faune et de la flore, particulièrement riches dans cette région, constitue une alternative ! Coloma possède donc tous les atouts afin de s’échapper de la Covid-19 tout en profitant de l’histoire et de la géographie locales… À ne pas manquer.
C’est une nouvelle qui va ravir les amoureux de croissant croustillant et de bonne baguette. Yann Ledoux, ancien chef boulanger de Maison Kayser à New York, va ouvrir son propre commerce dans le quartier de Stuyvesant Town situé à deux pas d’East Village. “J’ai signé mon bail le 21 janvier. Le local était en bon état donc il ne reste que quelques retouches à faire avant une ouverture prévue d’ici Pâques (4 avril)”.
Ce Normand de 36 ans avait rejoint Maison Kayser en 2006 comme boulanger, avant de gravir petit à petit les échelons entre Paris, Dubaï puis New York où il était en charge du développement produit et du management des boulangers depuis 2012. Reconnu pour son savoir faire, Yann Ledoux a remporté plusieurs prix avec Maison Kayser dont celui du meilleur pain au chocolat en 2018, et celui de la meilleure baguette en 2019. “On a grandi très vite avec de nombreuses ouvertures de boutiques, mais les frais ont grossi tout aussi vite et ce n’était plus tenable”, confie Yann Ledoux qui explique avoir quitté Maison Kayser avant même le début de la pandémie. “Il y avait déjà des restructurations en interne avant que le Covid arrive. Mon poste allait être supprimé quoiqu’il arrive”. Après avoir fermé toutes ses boulangeries en mars, Maison Kayser USA s’est déclarée en faillite en septembre dernier. Elle a depuis été racheté par Aurify Brands qui va transformer ses enseignes en Le Pain Quotidien, son ancien concurrent.
“J’ai fait pas mal de consulting après mon départ, puis j’ai eu mon premier enfant en avril. C’était le bon moment de prendre du temps pour moi et ma famille”, explique Yann Ledoux qui a muri l’idée de se lancer en août dernier, avant de trouver le local parfait en fin d’année. “Je suis tombé amoureux de la commnunauté de Stuyvesant Town, où j’ai emménagé en décembre. Il y a une vraie vie de quartier, tout le monde connaît ses voisins”, commente-t-il. “J’ai trouvé un local sur 1Ave et 16th St, à la place de Paris Baguette qui venait de fermer. Je me suis dit que c’était l’endroit idéal pour ouvrir une boulangerie pour cette communauté qui a besoin de bon pain”.
Yann Ledoux promet aux quelques 20 000 habitants de StuyTown “des bons produits locaux de boulangerie comme on les connaît en France avec des prix accessibles“. Concrètement, le boulanger normand proposera du pain dont une baguette à moins de 3$, des viennoiseries et des pâtisseries boulangère, plus précisément des gâteaux qui se conservent à température ambiante comme la tarte aux pommes, le gâteau basque ou le Kouign-amann. L’expérience lui a appris que les New Yorkais ne se sont jamais habitués aux pâtisseries françaises qui sont fragiles et difficilement transportables. “J’ai décidé de m’adapter aux besoins des New-Yorkais qui peuvent parfois passer 30 à 45 minutes dans les transports”. Yann Ledoux préparera aussi des produits accessibles aux enfants comme les chouquettes, madeleines, cookies, et pains au lait car “rien ne rend plus heureux un boulanger que de voir le sourire sur le visage d’un enfant qui apprécie son goûter”.
Le trentenaire est actuellement en train d’embaucher cinq à six personnes pour l’aider, “des gens talentueux qui ont envie de retravailler avec moi”, et compte ouvrir son local de près de 200m2 à raison de 10 à 12h par jour. « Chez Kayser, la production était massive. Ici, je vais pouvoir me concentrer sur une seule boulangerie. Mon but est de prendre du temps pour travailler de bons produits de façon artisanale, dont notamment la partie tourage” (ndlr: la préparation de la pâte feuilletée). Le nom de l’enseigne ainsi que le site internet seront dévoilés dans les tous prochains jours. A terme, l’ex-chef boulanger de Kayser espère bien “gagner à nouveau le prix du meilleur croissant et de la meilleure baguette de la ville”.
Vous cherchez à réaliser un investissement immobilier aux États-Unis ?
C’est en effet le rêve de beaucoup de Français, et nous avons une bonne nouvelle pour vous : ce rêve est tout à fait réalisable avec un bon accompagnement, de préférence de la part d’un conseiller francophone qui connaît très bien le marché immobilier américain.
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