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Exposition Van Gogh-Hockney au MFA de Houston

Van Gogh a beaucoup inspiré David Hockney. Il n’en fallait pas plus pour motiver cette exposition, créée il y a deux ans par le Musée Van Gogh d’Amsterdam et qui arrive ce 21 février au Museum of Fine Arts (MFA) de Houston.

La nature est bien entendu au coeur de cette exposition qui met en parallèle le travail des deux artistes et rassemble plus d’une soixantaine de peintures, études de carnets croquis et dessins des deux grands artistes. La rétrospective tente de mettre en avant leur amour profond pour la nature à travers les couleurs, les perspectives et les lignes.

David Hockney (né en 1937), l’un des plus influents peintres britanniques du XXème siècle, présente une cinquantaine de ses oeuvres aux couleurs acidulées qui en ont fait un des papes du pop-art. A leurs côtés, dix tableaux de Van Gogh auxquels Hockney fait parfois allusion directement dans son oeuvre, tel “La Récolte”, qui a inspiré son l’huile « Woldgate Vista », avec sa structure en couchers d’herbe sauvage, les terres agricoles, les collines et le ciel. De même, les paysages provençaux de l’artiste hollandais sont repris par David Hockney sous la forme de 36 aquarelles de papier. Mais plus que les couleurs ou formes, c’est l’inspiration commune que souligne cette exposition: cet amour de la nature qui a nourri leur oeuvre.

 

Trois musées ludiques et interactifs pour s’amuser en famille à New York

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Ces musées de nouvelle génération offrent plus que de simples expositions. Interactifs et ludiques, ils sont parfaits pour une visite en famille.Bonne nouvelle, ils sont nombreux à New York et beaucoup d’entre eux sont encore ouverts malgré le Covid. Nos préférés pour vous.

Spyscape

À la fois historique et immersif, ce musée d’espionnage est un bel exemple de ce que l’on peut trouver aujourd’hui. Après avoir découvert les grands espions qui ont marqué l’histoire ou la machine enigma qui a permis de crypter des messages pendant la seconde guerre mondiale, place à l’expérience. On vous propose à votre tour, de crypter et décrypter des messages, de passer le test du détecteur de mensonges, d’identifier des individus ou des situations au sein d’une salle recouverte d’écrans vidéos ou de marquer des points en évitant des lasers. Ce musée est particulièrement appréciable pour sa large cible. Tout le monde s’amuse : enfants, adultes et même adolescents ! 928 8th Ave, New York, NY 10019.

Color Factory

À Color Factory, vous vous immergez dans un univers coloré et ludique où tous les sens sont mis en éveil. Le musée est composé de plusieurs salles décorées par des artistes. Chacune d’elles célèbre la couleur et fait vivre une expérience ludique, sonore, tactile ou même gustative. Entre la piscine de balles, la piste de danse et la dégustation de sucreries, dans un lieu des plus instagrammables, vous ne pouvez que vous émerveiller. 251 Spring St, New York, NY 10013.

Sloomoo Institute

Si vous préférez que vos enfants expérimentent le slime ailleurs que chez vous, rendez-vous au  Sloomoo Institute. Ici tout tourne autour de cette pâte gluante et visqueuse. On la manipule avec les mains ou sur un terrain de jeu avec les pieds. Là encore, tous les sens sont stimulés. Le slime est présenté avec différentes couleurs, odeurs, textures… et avec bien sûr la possibilité de le customiser. 475 Broadway, New York, NY 10013.

Voilà de belles occasions de vous amuser en famille pendant ces mois d’hiver. Des protocoles sanitaires ont été mis en place dans tous ces musées pour permettre leur ouverture (limitation des capacités, réservations, contrôle des températures à l’entrée, port du masque obligatoire, mise à disposition de désinfectant, stylets jetables pour l’utilisation des écrans tactiles…).

L’Oréal USA créé une bourse pour la diversité avec la NAACP

A l’occasion du Black History Month, qui a débuté ce lundi, la filiale américaine de L’Oréal a annoncé le lancement du « Inclusive Beauty Fund », un programme de bourses créé en partenariat avec NAACP (National Association for the Advancement of Colored People), pour soutenir les entreprises fondées et dirigées par des personnes noires. Cette première enveloppe consiste en une série de 30 bourses de 10.000 dollars chacune, qui seront attribuées à des petites entreprises détenues par des Noirs et à des entrepreneurs noirs, dans tous les segments du secteur de la beauté, partout dans le pays.

« En tant que leader de la beauté aux États-Unis, nous pensons que nous avons la responsabilité d’investir dans des propriétaires de petites entreprises et des entrepreneurs qui sont les forces vives de notre dynamique secteur de la beauté », a déclaré Angela Guy, responsable diversité et inclusion de L’Oréal USA. Des relations que le groupe veut inscrire dans la durée : « Nous espérons que ce fonds va nous faire rencontrer des entrepreneurs de la beauté avec lesquels nous pourrons construire des relations fortes sur le long terme ».

Outre ce financement, L’Oréal USA s’est engagé à offrir aux boursiers un mentorat professionnel et un programme de soutien sur le business development, notamment avec la participation de hauts responsables des principales marques du groupe. De façon plus générale, L’Oréal USA a profité de cette annonce pour marquer son soutien à NAACP et ses causes, ce qui donnera lieu à de nouvelles initiative dans le futur.

Tahar Rahim nommé aux Golden Globes 2021

La France sera bien représentée aux Golden Globes 2021. Ce mercredi 3 février, les nominations ont été rendues publiques. Y figure Tahar Rahim, nommé dans la catégorie du meilleur acteur dans un film dramatique, pour son rôle dans le film “Désigné coupable” (“The Mauritanian”). Il est en compétition avec Riz Ahmed (“Sound of Metal”), Chadwick Boseman (“Ma Rainey’s Black Bottom”), Anthony Hopkins (“The Father”) et Gary Oldman (“Mank”).

L’acteur franco-algérien, révélé par “Un Prophète” de Jacques Audiard, est de plus en plus plébiscité par les productions américaines : il sera bientôt à l’affiche de la série télévisée “The Serpent” (de Richard Warlow et Toby Finlay).

Le film “Deux” du réalisateur Filippo Meneghetti, une histoire d’amour entre deux femmes du troisième âge qui défendra aussi les couleurs de la France aux Oscars, a été nommé dans la catégorie meilleur film étranger. De même, le compositeur Alexandre Desplat est une nouvelle fois nommé pour la meilleure musique, cette fois pour le film “The Midnight Sky” de George Clooney.

Face à la Covid, le monde du théâtre mobilise sa créativité pour survivre

Le rideau est tombé, il y a déjà plus de dix mois  : la pandémie de Covid a mis tous les projets de mise en scène en suspens, forçant acteurs et directeurs de troupes à un chômage à durée indéterminée. “Un vrai coup de massue“, résume Frédéric Patto, fondateur et directeur artistique du Théâtre du Lycée français. “En avril, nous devions accueillir sur scène la pièce aux quatre Molière “La Machine de Turing, mais nous avons dû rapidement nous résoudre à annuler la fin de la saison.” Grégory Galin, acteur que le public san franciscain avait pu applaudir sur les planches du Théâtre du Lycée français lors de son one-man show ou dans les pièces de la troupe D-Boussole, s’apprêtait à reprendre le rôle de Jack Nicholson dans “Vol au dessus d’un nid de coucou” lorsque le confinement a commencé. Emmanuelle Lambert, actrice de la Compagnie Carmina, se remémore avec une pointe de nostalgie, la dernière pièce qu’elle a pu jouer: “Nous avons eu la chance de pouvoir interpréter “La Peur” de Stefan Zweig à San Francisco en février, juste avant le confinement. Tous les projets que nous devions monter ensuite ont été arrêtés.

Préparer mentalement son prochain spectacle

Face à cet arrêt forcé, les artistes et metteurs en scène ne manquent pas de créativité pour aller de l’avant. “Il faut donner un sens a cette période folle en espérant que les expériences que l’on vivra permettront d’enrichir notre jeu dans le futur“, constate Emmanuelle Lambert, qui a choisi de quitter San Francisco pour passer un an à Rome. “C’est d’une certaine façon ce que vivent tous les acteurs entre deux projets, mais bien entendu notre travail permanent d’observation de la condition humaine est affecté par les contacts réduits et les masques qui dissimulent les expressions de tout un chacun.

Grégory Galin met à profit cette période suspendue pour travailler son prochain spectacle solo : “Je suis extrêmement frustré, alors je me venge en écrivant, et cela m’aide beaucoup. Je ne vais pas refaire un spectacle de sketches, mais plutôt écrire une sorte de journal intime, une autofiction dans laquelle je peux jouer ma vie, en mieux ou en pire…”

S’adapter à des formats différents

David Valayre, directeur artistique de la troupe GenerationTheatre, a décidé d’adapter son travail de mise en scène pour rendre ses pièces compatibles avec un visionnage sur un ordinateur : “C’est intéressant de s’adapter à un nouveau medium comme Zoom. Nous préparons une série de quatre pièces en un acte, chacune avec deux personnages. On essaie de recréer l’impression d’espace commun, en prétendant se passer un objet par exemple, alors que les acteurs ne sont pas au même endroit.” La trentaine d’acteurs de la troupe n’a pas hésité à se lancer ce nouveau défi: “Ils sont très enthousiastes de reprendre les répétitions, qui nous ont tous aidé à surmonter le traumatisme du confinement et de l’impossibilité d’être sur scène.

Le Théâtre du Lycée français, transformé pour le moment en salle de classe, s’est tourné vers le cinéma pour offrir une parenthèse culturelle française à ses fidèles : “En collaboration avec Distribfilm US, nous avons lancé le TLF à la maison : chaque mois, de novembre à avril, nous diffusons un film en français qui n’est pas disponible sur d’autres plateformes. La location revient à 10 dollars par film, dont 4.25 dollars qui reviennent directement eu TLF pour continuer à faire vivre ce lieu“, explique Frédéric Patto. Le directeur du TLF s’est également lancé dans la production d’une pièce radiophonique, pour l’instant mise en suspens en raison de la recrudescence de cas de COVID. La préparation de la saison 2022 est aussi à l’ordre du jour: “C’est évidemment plus difficile de sélectionner les pièces sans pouvoir aller à Avignon pour les voir, mais je ne recule devant aucun challenge : l’année qui vient de s’achever nous a prouvé que pour avancer, il faut pouvoir se réinventer…

Avec HeartLand, Benjamin Faure laisse les bons temps rouler à Miami

Alors que certains entrepreneurs ont vu leur activité s’arrêter net avec la crise sanitaire, d’autres ont tenté leur chance en pleine pandémie de la Covid-19. « J’ai longtemps hésité par crainte de ne pas m’en sortir seul financièrement, mais j’ai finalement décidé de relever le défi », lance fièrement le Français Benjamin Faure qui a récemment ouvert HeartLand, un restaurant entièrement en extérieur niché en plein coeur de Magic City, un quartier émergent situé aux portes de Little Haiti.

Doté de plusieurs dizaines de tables en bois soigneusement espacées sous de majestueux arbres centenaires, le tout illuminé par des guirlandes lumineuses, ce nouvel espace de plus de 700 mètres carrés adopte un style « guinguette » plus proche de la Nouvelle-Orléans que de Miami Beach. « J’ai souhaité créer une ambiance conviviale, décontractée et vintage, loin des établissements huppés de la ville où bien souvent les tarifs appliqués sont prohibitifs. En cette période, nous avons tous besoin de petits plaisirs simples », confie l’entrepreneur de 38 ans, installé depuis plus d’une dizaine d’années à Miami.

Respectant scrupuleusement les conditions sanitaires qui sont actuellement en vigueur, Benjamin Faure a notamment placé un QR code sur chaque table, permettant à sa clientèle de le scanner à l’aide d’un téléphone portable afin de consulter le menu mais aussi de passer commande et payer l’addition. « C’est un processus qui ne nécessite aucun contact avec un serveur et qui permet surtout aux clients de ne pas avoir à faire la queue au bar afin de consommer », souligne le propriétaire pour qui l’utilisation du QR code permet également de réduire la masse salariale.

À la carte, figurent entre autres des poissons grillés ainsi que de belles pièces de viande, tout droit sortis de l’immense barbecue uruguayen qui trône sur le terrain. « C’est une méthode de cuisson au feu de bois traditionnelle en Amérique du Sud, raconte Benjamin Faure. C’est assez théâtral, ce qui renforce le concept atypique du lieu ». 

Se retrouvant ainsi autour d’un verre dans un cadre luxuriant, les familles ou groupes d’amis de tous âges peuvent également apprécier, le soir venu, une programmation musicale éclectique, concoctée par le chanteur et multi-instrumentiste français Vincent Raffard, fondateur du groupe The French Horn Collective. « Nous privilégions les sessions de jam improvisées où de nombreux styles musicaux se croisent dans une atmosphère très festive », insiste le propriétaire.

Comme bon nombre d’entrepreneurs du secteur, Benjamin Faure ignore ce que l’avenir lui réserve. Cependant, le trentenaire indique ne pas vouloir s’arrêter là et imagine déjà reproduire son concept dans d’autres villes de Floride.

[Webinaire] La Consule Générale de France à Los Angeles répond à vos questions

La Consule Générale de France à Los Angeles, Julie Dehaut-Bedos est l’invitée d’un webinar spécial de French Morning vendredi 5 février à 1:30pm (Pacific Time).

Quelques jours après l’entrée en vigueur de la fermeture des frontières françaises, à l’entrée et à la sortie, assortie de quelques exemptions, elle répondra aux questions des journalistes et des lecteurs de French Morning. Elle sera accompagnée de Nathalie Soirat, Consule adjointe. Voyages en France, démarches administratives, aides mises en place par le gouvernement français pour les expatriés: une heure de direct, animée par Sandra Cazenave de French Morning, pour répondre aux interrogations des Français de la circonscription consulaire de Los Angeles.

Pour poser vos questions à l’avance, envoyez un email ici.
Vous pourrez également poser vos questions en direct pendant l’émission en commentaire sur Facebook et YouTube.

A suivre ci-dessous ou sur Facebook ou Youtube:



 

Glose va révolutionner la lecture avec Medium

Glose, la start-up française qui veut révolutionner l’usage de la lecture, vient de trouver le meilleur partenaire pour cela : le groupe américain Medium. Ce dernier vient d’annoncer racheter la pépite tricolore pour un montant confidentiel, de l’ordre de plusieurs dizaines de millions de dollars, sa première acquisition à l’étranger. « Nous sommes impressionnés non seulement par les produits de lecture de Glose et leur technologie, mais aussi par leur expérience dans le partenariat avec les auteurs de livres et les éditeurs », a déclaré Evan Williams, qui a également cofondé Blogger et Twitter.

La rencontre entre le fondateur de Glose et celui de Medium avait pourtant eu lieu il y a plusieurs années, en 2014, lorsque Medium n’était encore qu’un acteur émergent des réseaux sociaux et que Nicolas Princen travaillait sur le concept de Glose. Les deux hommes ne se reparleront que six ans plus tard, en pleine pandémie, lorsque le patron de Medium propose au Français de rejoindre sa plateforme pour y développer l’édition.

Depuis ses débuts, Glose a réussi à proposer une nouvelle façon de lire, plus attractive pour les “millennials” qui ne sont guère attirés par une tablette tactile. Pour ce faire, Glose permet à ses utilisateurs d’accéder à un catalogue de plus de 1,5 million de livres sur tous les supports : smartphones, ordinateur, tablette, online ou en offline. Ils peuvent aussi annoter des passages, les partager et échanger avec les membres de leur communauté, créer des groupes de lecture, se fixer des objectifs etc. Le groupe a noué des partenariats avec plus de 20.000 maisons d’édition, et atteint aujourd’hui plus d’1 million de lecteurs dans 20 pays.

Glose s’est aussi diversifié sur l’éducation, en travaillant avec des acteurs du secteur. Une diversification qui a particulièrement porté ses fruits l’an passé, au cœur de la crise Covid, avec l’essor de l’école à distance. Son offre à destination des collégiens et lycéens connaît alors un grand succès et est référencé dans les 20 meilleures applications par Google.

Pour Glose, cette opération représente bien sûr l’opportunité d’avancer encore plus vite, en bénéficiant des 170 millions de visiteurs uniques mensuels e Medium. « La mission de Glose a toujours été d’aider les gens à lire plus, et les aider à bénéficier plus de ce qu’ils lisent. Rejoindre Medium est une superbe opportunité d’apporter notre technologie à un plus grand nombre de lecteurs dans le monde », souligne Nicolas Princen. Améliorer l’expérience de lecture, multiplier les modes d’échange entre auteurs et lecteurs, mais aussi monétiser l’offre pour du contenu additionnel. C’est tout le défi qui attend aujourd’hui la vingtaine de collaborateurs de Glose, qui vont développer la verticale livre de Medium depuis Paris. Nicolas Princen s’est de son côté installé à Brooklyn, à mi-chemin entre ses équipes et les californiens de Medium.

Où skier (et faire de la luge) en temps de Covid autour de Los Angeles

Alors que la fermeture des pistes de ski fait débat en France, la Californie a décidé de garder ses stations ouvertes. Mais cela n’empêche pas cette pratique d’être encadrée par les mesures sanitaires. Ainsi, les Angelinos ne peuvent pas parcourir plus de 120 miles depuis leur domicile pour le plaisir, ce qui limite donc les stations autorisées (dites adieu à Mammoth cette année). En outre, la réservation des forfaits en avance (et en ligne) pour les remontées mécaniques et l’anticipation sont vos alliés (chaînes obligatoires) en ces temps de crise sanitaire.

Ces règles admises, French Morning vous invite à suivre son planter de bâton pour profiter des pistes de ski (et de luges) en 2021 :

Big Bear Mountain à 100 miles
Il vous suffit de rouler un peu plus de deux heures vers l’est de Los Angeles, direction les montagnes de San Bernardino pour être au pied des pistes de Big Bear. Deux stations coexistent avec un total de 55 pistes et 26 remontées mécaniques. Bear Mountain (comptez entre 99 et 139 dollars la journée, hors taxes), située à 2.172m d’altitude, attire notamment les snowboarders intermédiaires et avancés, avec une section sauts et pipe/half-pipe, ainsi qu’un snow park. Snow Summit (de 89 à 139 dollars, hors taxes) est plus «familiale». Pour en profiter pleinement, il faudra partir de bonne heure : le trafic est soutenu et rallongé par la mise en place des chaînes pour la neige et les parkings proches des pistes rapidement complets. Pour ceux qui souhaitent y passer la nuit, les réservations de Airbnb et d’hôtels ne sont admises que pour les personnes venant du même foyer (vérification des ID).

Mountain High à un peu plus de 80 miles
Le domaine skiable de Mountain High, à 2.300 mètres d’altitude à Wrightwood, est davantage apprécié par les débutants et les skieurs intermédiaires, avec ses 28 hectares de pentes douces et de remontées mécaniques. Il est d’ailleurs une référence pour apprendre aux plus jeunes à skier avec ses pistes vertes. Autre avantage : son offre flexible avec des forfaits pour la journée entière (de 84 à 109 dollars), la demi-journée ou la nuit (à partir de 49 dollars). Et cette station offre plus que des remontées mécaniques : on y trouve aussi une patinoire.

Mount Baldy à une cinquantaine de miles de L.A.
Vous n’allez pas perdre de temps sur la route en allant à la station de Mount Baldy, à seulement une heure de route de Los Angeles. Perchées dans les San Gabriel Mountains, ses vingt-six pistes (dont quatre vertes, huit bleues, sept rouges et six noires), desservies par quatre remontées mécaniques sur plus de 320 hectares, accueillent skieurs et snowboarders pour des descentes avec vue. Du fait de sa faible altitude, il faut vérifier l’enneigement, pour éviter de se retrouver à skier sur l’herbe. Vous pourrez trouver des billets entre 35,99 dollars à 83,99 dollars la journée.

Snow Valley à près de 100 miles
Créée en 1924, la petite station de Snow Valley compte un parc de sauts « The Edge », des canons à neige, quatorze remontées mécaniques, trois pistes vertes, treize bleues, dix rouges et trois noires. On peut y skier la journée (de 74 à 95 dollars), l’après-midi (de 64 à 85 dollars) ou la nuit (de 35 à 49 dollars). Les amateurs de ski nordique et de raquettes à neige trouveront également leur compte à Rim Nordic, qui offre tout ce qu’il faut avec plusieurs parcours (un total de 10 miles) pour tous les niveaux. Situé à moins de deux heures de route de Los Angeles (85 miles) et ouvert de 9am à 4pm, Rim Nordic est accessible pour 22 dollars la journée (tarif adulte) avec la possibilité de louer du matériel. Comptez 20 dollars par adulte pour l’ensemble skis, chaussures et bâtons et 20 dollars pour des raquettes à neige. Bon à savoir : le site a mis en place toute une série de mesures en raison de la Covid-19 afin d’assurer une pratique en toute sécurité.

Au départ de Las Vegas : Lee Canyon
Située au beau milieu du désert, Las Vegas est malgré tout entourée de montagnes, dont le Mount Charleston. C’est ici que se trouve la station de ski Lee Canyon. Alors si vous êtes à Sin City pour des raisons professionnelles ou pour les vacances, un passage dans cette station juchée à 2.500 mètres offre un dépaysement garanti à moins d’une heure du Strip. Ouverte de 9am à 4pm, la station dispose d’une vingtaine de pistes et toutes les infrastructures nécessaires pour la location (50 dollars pour des skis ou un snowboard). A cause de la pandémie, il faut suivre des règles précises pour s’y rendre : il faut donc réserver sa place de parking (10 dollars) puis acheter le forfait des remontées mécaniques (74 dollars la journée).

Et pourquoi pas dévaler les pistes de luge

Pour les familles qui voudraient se faire plaisir en dévalant les pistes en luge ou sur d’autres engins de glisse, Los Angeles regorge de spots. Le Mount Baldy Snow Tubing Park est l’un de ceux qui vaut vraiment le détour à 1 heure de route de Los Angeles. En raison des restrictions de l’État de Californie, la réservation est obligatoire (environ 35 dollars pour l’activité luge). La station Mountain High, qui se situe à 1h45 de Los Angeles (80 miles environ), a créé l’expérience Yeti Snow Play pour les plus jeunes (30 dollars la journée). Au programme : luge, bouées de neige et rencontre avec le Yéti ! Le resort est ouvert de 10am à 5pm le week-end (4pm en semaine). La réservation en ligne est obligatoire pour s’y rendre.

Le Snowdrift Snow Tubing Park vaut également le détour à moins de deux heures de Los Angeles (85 miles) et pour seulement 20 dollars par personne. Le site est ouvert toute la semaine. Attention, il faut télécharger une attestation en ligne avant de s’y rendre. Pour finir, impossible de passer à côté d’Alpine Slide, un véritable parc d’attractions pour s’éclater dans la neige (et l’été aussi). A un peu plus de 2 heures de Los Angeles (96 miles), le site propose de nombreuses activités comme des montagnes russes ou de la luge sur bouée. Les prix diffèrent selon les attractions. Les billets s’achètent sur place uniquement.

D’autres spots, plus “sauvages” (et donc gratuits) offrent des pistes de luge. C’est le cas de Mt Pinos (près du parking du camping Chula Vista) qui recèle de pistes pour tous les âges, mais aussi d’Idylwild, perché dans les San Jacinto Mountains, où il suffira de chercher les voitures arrêtées sur le bord de la route pour trouver des pistes improvisées dans la poudreuse.

Avec Laurent Garrigues

Les Alsaciens créent leur association dans le Maryland

Un an et demi après son arrivé, René Vojel a enfin réalisé ce qu’il voulait: créer officiellement la première association d’Alsaciens dans la région de Washington DC. Il n’en est pas à son coup d’essai. Avant de s’installer dans la capitale américaine pour suivre son épouse diplomate, il avait fait de même au Québec en lançant également une association d’Alsaciens. “Si on se demande, ‘Comment je vais trouver des Alsaciens dans la région?’ Avoir une association permet de se retrouver”, explique-t-il.

L’année 2020 a été chargée en événements pour l’association en devenir malgré la pandémie. “J’ai pu rencontrer une vingtaine de personnes lors d”une manifestation à la Maison française avant que tout passe en ligne”, raconte-t-il. Il créé un conseil d’administration provisoire et est nommé président en attendant de faire reconnaître l’association officiellement. “On a continué nos réunions avec zoom pour planifier des événements avec des gens que je n’ai jamais rencontrés et que j’ai seulement vus par écran”.

En octobre dernier, grâce à sa motivation, René Vojel a réussi à organiser le seul événement physique de l’association à l’Ambassade de France. En partenariat avec le Comité tricolore, les participants ont dégusté du vin, le restaurant français Convivial a servi une choucroute pour le dîner et des membres ont porté les célèbres costumes traditionnels alsaciens. “Le but de l’association n’est pas seulement de mettre en lien les Alsaciens, c’est aussi de faire découvrir la culture alsacienne à ceux qui ne l’a connaissent pas!”, souligne-t-il.

Face aux restrictions de la Covid-19, les membres ont trouvé des parades pour faire vivre l’association, notamment pour la grande fête de la Saint-Nicolas du 6 décembre. “J’étais déguisé en Saint-Nicolas, et on avait aussi un père fouettard!”, explique-t-il. “Les enfants sont venus avec leurs parents en voiture pour récupérer les friandises chez moi, respectant la distanciation sociale”. 

Depuis le 25 janvier dernier, l’association est maintenant reconnue dans l’Etat du Maryland. Très prochainement, un bureau sera élu mais René Vojel n’en fera pas partie. “Malheureusement, je viens d’apprendre que nous partons pour l’Autriche pour trois ans”, confie-t-il. “Je suis déjà en contact là-bas pour créer une association d’Alsaciens!”, lance-t-il fièrement. Un autre Alsacien, Alain Boy, va reprendre le flambeau et mener à bien les nombreux événements à venir, notamment la visite de la ville de Strasburg, en Virginie.

Pour contacter l’association: envoyez un email à Alain Boy ou  visitez la page Facebook “Alsace Washington DC Association”.

Moi Impat : Retrouver la magie de Paris

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Bascule dans un univers un peu flou, dans lequel on ne fait plus trop la différence entre l’EXpatriée et l’IMpatriée. Car Amélie Mourgues, notre invitée cette semaine, se trouve être expatriée dans son propre pays, la France. Et c’est ce qui fait la particularité de ce 57ème numéro de « Moi Impat ».

Tout à son enthousiasme, son nouveau programme est simple : aider ses grands ados dans la poursuite de leurs études, provoquer des retrouvailles avec Paris et ses amis et envisager un nouvel avenir professionnel.

Une impatriation parisienne en douceur, tournée vers sa famille, avec l’envie de retrouver ce qu’elle venait chercher.

Listen to “Episode 57: Amélie Mourgues” on Spreaker.

[Video] “Secrets of Mastering French”, pour votre ami·e francophile

Mardi 9 février 2021 un panel d’experts du réseau américain des Alliances Françaises proposait un webinaire interactif et instructif pour les francophiles non-francophones, et souhaitant le devenir. Vous pouvez visionner le replay ci-dessus ou directement sur la page YouTube de Frenchly.

Peu importe le niveau d’entrée, chacun peut en tirer des trucs et astuces indispensables pour appréhender la langue de Molière !

?  Contactez la the Fédération des Alliances Françaises US : federation@afusa.org

Téléchargez le support de présentation ici.

 

Les experts

Pauline Chateau

Educational coordinator – Alliance Française de Seattle

Dr. Séverine Bates

Professeure – Alliance Française de Minneapolis

Rachel Villéger

Executive Director – Alliance Française de Westchester, NY

Bryn Vaaler

Président de l’Alliance Française de Minneapolis/St. Paul