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Le génie documentaire de Frederick Wiseman au Lincoln Center


Le Lincoln Center propose, jusqu’au mercredi 5 mars, une rétrospective Frederick Wiseman. Trente-trois films du prolifique documentariste américain de 95 ans y sont diffusés. L’opportunité de découvrir le travail immersif de ce francophile, qui, presque malgré lui, a inscrit son œuvre dans les pas de grands sociologues français du siècle dernier tels Louis Althuser, Michel Foucault ou Jean Baudrillard.

La méthode Wiseman, le parti-pris d’un montage engagé

La méthode Wiseman est simple, la camera est posée au cœur d’institutions ou de lieux emblématiques et elle suit les hommes et les femmes qui y vivent. L’équipe de tournage est réduite, deux personnes : Frederick Wiseman et un assistant. Pas de commentaire, pas de musique ajoutée – exceptée celle issue des prises de son direct, pas de lumière complémentaire. De nombreux détails sont filmés. Après un tournage de quelques semaines, place au montage, sorte de reconstruction complète des rushes, qui s’étale sur de long mois. Ce montage, par son élaboration, son parti-pris, devient le réel narrateur du film. Wiseman développe : « On reproche parfois l’absence de commentaire dans mes films. Pour moi, c’est le montage lui-même qui est le commentaire : ma démarche se veut plus narrative que didactique. »

Hospital (1969), Primate (1974), Basic Training (1971), Central Park (1990), Ballet (1995), Aspen (1991). © Zipporah Films

On retrouve donc Wiseman au Lincoln Center avec lequel il entretient une histoire commune. Depuis 1967, il a déjà été sélectionné onze fois lors du « New York Film Festival ». Les trente-trois films projetés aujourd’hui dans l’hypersophistiqué Walter Reade Theater ont été totalement restaurés en 4K sous le contrôle du cinéaste lui même, d’après les matériaux de tournage originaux.

Près de 60 ans d’histoire des États-Unis

Aspen, Miami, Chicago, New York… Hôpital, prison d’état, lycée, grand magasin, camp d’entraînement, monastère, école pour sourds, Central Park, tribunal pour enfants, centre de recherche scientifique sur les primates, … la liste hétéroclite des sujets que le cinéaste bostonien aborde est ancrée dans le réel. Elle annonce les ambitions de cette ancien professeur de droit à l’université de Boston : décrypter les États-Unis au travers de son territoire et de ses institutions. Depuis 1967, ses films offrent un panorama complexe d’une Amérique au long cours. 

Parmi la sélection se glissent des films qui trouvent un écho particulier dans l’actualité, à l’exemple de « Canal Zone », un documentaire de 1977 qui montre les hommes et femmes en activité autour du canal de Panama dans les années 1970.

Frederick Wiseman, «Public Housing» (1997). © Zipporah Films

Wiseman le francophile

On note aussi la présence de films réalisés en France. Frederick Wiseman oscille en effet entre Boston et la France où, depuis les années 1980, il aime travailler. Il y a tourné « La Comédie Française » en 1996, le premier documentaire autorisé à suivre la troupe théâtrale du Français, mais aussi « The Last Letter », une des rares fictions du réalisateur, inspirée du texte de Vassili Grossman, qui montre, en 2002, Catherine Samie jouant Anna Semionovna une femme russe, juive, dans une petite ville d’Ukraine, piégée dans le ghetto d’où elle écrit sa dernière lettre. Ici, metteur en scène et réalisateur, Frederick Wiseman manifeste les nombreuses facettes de son talent qui dépasse le seul métier de documentariste.

Canal Zone (1977), La Comédie Française (1996), Last Letter (2002). © Zipporah Film

Le dernier film à son actif, intégrée dans la sélection du Lincoln Center, « Menus-Plaisirs—Les Troisgros » (2023), a lui-aussi été tourné en France, au cœur des restaurants de la célèbre famille de restaurateurs. 

Il faut donc saisir la chance qui nous est donnée de voir et comprendre quelques aspects saisissants des États-Unis mais aussi le génie de Frederick Wiseman aux travers de cette rétrospective.

Les camps d’été 2025 en français dans la Baie de San Francisco

L’été sera beau, l’été sera chaud, mais il sera surtout très long pour les parents qui doivent occuper leurs enfants pendant les vacances scolaires. Heureusement, il existe pléthore de camps d’été à cet effet. Voici notre sélection des summer camps en français pour cette année.

Camp équestre à Montara

Perle Deutsch est passionnée de chevaux, et depuis quelques années, s’occupe d’une vingtaine d’entre eux à Montara, au sud de Pacifica. Elle propose des camps pour les enfants de 5 à 12 ans désireux de vivre un été dans la nature. S’appuyant sur le jeu, ces camps permettent aussi de développer l’empathie et la confiance en soi des enfants grâce au rapport privilégié qu’ils établissent avec l’animal. Du 1er juin au 31 août, de 9am à 3pm. Compter $700 par semaine. Pour s’inscrire, contactez Perle à [email protected] ou au 424-208-4612. Site.

Sea, Surf, and Fun 

Cette année, Sea, Surf and Fun, une école de surf installée à Half Moon Bay, propose un camp de surf pour les 7-17 ans. Il se déroulera du lundi 9 juin au vendredi 15 août, de 9am à 12pm, ou de 9am à 1pm. Tout l’équipement est fourni, et les petits groupes (3 enfants par instructeur) sont idéaux pour apprendre et progresser. Compter 430$ à 490$ la semaine complète, avec rabais de 15% à partir de deux semaines si vous réservez avant le 1er avril. 531 Obispo Road, El Granada. Site.

Au P’tit monde

Situé à East Palo Alto, Au P’tit monde s’adresse aux enfants de 2 à 6 ans. On peut les inscrire pour 2, 3 ou 5 jours, pour des activités autour des transports, des étoiles, des pirates, de la cuisine ou encore de l’espace. Le thème change chaque semaine, donc pas de risque de s’ennuyer pendant l’été, et les repas sont fournis, ce que les parents apprécieront ! Les summer camps se dérouleront du lundi 7 juillet au vendredi 22 août, de 8am à 5pm. Compter entre 370$ et 680$ par semaine, repas inclus. 1980 Clarke Ave, East Palo Alto. Site.

Éducation Française Bay Area

Cette année, l’association EFBA, qui œuvre depuis 2009 pour offrir programmes périscolaires et centres aérés en français aux enfants de la région de San Francisco, proposera son summer camp à San Francisco, Berkeley, Dublin et Mountain View. Chaque semaine, les enfants de 4 à 12 ans découvriront un thème différent, et on peut saluer l’originalité des sujets : « Le dodo légendaire de l’Île Maurice », « Sur les traces du Marsupilami » ou encore « La chèvre de Marc Chagall a disparu ». Les camps se dérouleront du lundi 9 juin au vendredi 1er août (jusqu’au 27 juin uniquement pour Berkeley), de 8:30am à 3pm, avec possibilité de garderie jusqu’à 6pm. Compter 505$ par semaine pour les membres SFBA (535$ pour les autres), et 99$ pour la garderie, avec possibilité de réduction en réservant plusieurs semaines. Les tarifs augmentent après le 1er mars.

À noter : à San Francisco, le camp se déroulera du 9 juin au 1er août à St. Anne of the Sunset, 1390 14th Ave, San Francisco, CA 94122. À Berkeley, le camp se déroulera uniquement du 9 au 27 juin à The Academy School, 2722 Benvenue Ave, Berkeley, CA 94705. À Dublin, le camp se déroulera du 9 juin au 1er août à la Valley Christian Elementary School, 7500 inspiration dr, Dublin CA 94568. À Mountain View, le camp se déroulera du 9 au 27 juin à la Mountain View Academy, 360 S. Shoreline Blvd, Mountain View, CA 94041, et du 30 juin au 1er août à la German International School, 310 Easy Street, Mountain View, CA 94043. Site

Petit Pas

Le studio de danse et de yoga créé par Virginie Personne propose cette année des camps de une ou deux semaines, sur des thèmes variés, tels que « Monsters & Cie », « The Secret Agents » ou encore « Spells & Stardust – Dragons & Pegasi »… Les camps se dérouleront dans Balboa Terrace, dans un grand espace qui permet aux enfants de 6 à 11 ans de découvrir les arts de la scène, et l’expression corporelle. Danse, yoga, théâtre, gymnastique, travaux manuels, il y en aura pour tous les goûts. Chaque semaine se terminera avec un spectacle. Du lundi 9 juin au vendredi 18 juillet, de 9am à 3pm, avec possibilité de garderie jusqu’à 5pm. Compter 700$ par semaine, 225$ pour la garderie. 399 San Fernando Way, San Francisco. Site.

Alliance française de San Francisco

L’AFSF propose cette année des camps à la fois axés sur les révisions des apprentissages de l’année scolaire passée (maths, français), et des activités ludiques, le tout en français. Ces camps s’adressent aux enfants entrant de 4 ans et 9 mois à 12 ans (grande section de maternelle à la cinquième). Une leçon de français est dispensée chaque jour, de 11am à 12pm. Du lundi 28 juillet au vendredi 8 août, de 9am à 4:30pm. Compter 450$ la semaine. 1345 Bush Street, San Francisco. Site.

Lycée français de San Francisco

Cet été, les camps du LFSF se dérouleront à San Francisco et à Sausalito du mercredi 17 juin au vendredi 18 juillet, puis du lundi 4 août au vendredi 15 août. Les inscriptions ouvriront le 28 février. Les thèmes changent chaque semaine, et des cours de français sont dispensés par niveau. Il n’est pas nécessaire de parler français pour s’inscrire puisque des cours pour débutants sont également prévus. De 5 à 11 ans (Kindergarten à 5th grade), les camps pour les petites sections de maternelle étant réservées aux élèves de l’école ou qui y entrent à la rentrée prochaine. Compter 550$ par semaine, de 9am à 4:30pm. LFSF Sausalito Campus, 610 Coloma Street, Sausalito. LFSF San Francisco, 755 Ashbury St, San Francisco, CA 94117 Site.

Camp Vélo

Il s’agit d’un nouveau camp, créé en 2023 par Calixte Midon, un jeune étudiant passionné de vélo. Pendant 12 semaines, les enfants de 6 à 14 ans parcourent San Francisco ou Palo Alto sur leurs deux-roues, et apprennent les fondamentaux de la circulation en ville et dans des lieux plus bucoliques. Le camp se déroule du 9 juin au 22 août, et on peut choisir de le faire en anglais ou en français. Du 9 juin au 22 août, de 8:45am à 3:45pm, avec possibilité de garderie à partir de 8:30am et jusqu’à 5:30pm. Compter $625 ($525 avant le 1er février) par semaine, et $80 pour la garderie. Site.

French Premiere : « Le fabuleux destin d’Amélie Poulain » à revoir dans la Baie de SF

Il y a presque 25 ans, en 2001, sortait un ovni cinématographique dont la poésie allait marquer l’histoire du cinéma et des générations de spectateurs conquis. « Le fabuleux destin d’Amélie Poulain », réalisé par Jean-Pierre Jeunet, sera projeté sur les écrans de la Bay Area et d’Atlanta (Géorgie) les mercredi 12 et jeudi 13 février prochains.

Avec son minois facétieux, Amélie Poulain (Audrey Tautou) s’est donné pour mission de faire le bien autour d’elle. Que ce soit au café où elle travaille, dans son immeuble, chez les marchands du quartier ou avec son propre père, elle invente toutes sortes de stratagèmes pour apporter un peu de bonheur aux esseulés, aux amoureux transis et aux laissés pour compte. Mais elle-même saura t-elle reconnaître l’amour quand il se manifeste de manière inattendue sous les traits de Nino Quincampoix (Mathieu Kassovitz) ?

Nominé 13 fois aux Césars, et 5 fois aux Oscars, « Le fabuleux destin d’Amélie Poulain » a rencontré un énorme succès commercial international, avec plus de 23 millions de spectateurs. Voici le détails des projections :

  • Mercredi 12 février à Atlanta : 7 pm au Tara Theater, 2345 Cheshire Bridge Rd NE, Atlanta, GA 30324. Billets.
  • Mercredi 12 février à Palo Alto : 7pm à l’Aquarius Theatre, 430 Emerson St, Palo Alto, CA 94301. Billets.
  • Jeudi 13 février à San Francisco : 7pm au Marina Theater, 2149 Chestnut St, San Francisco, CA 94123. Billets.
  • Jeudi 13 février à Santa Rosa : 7 pm au Summerfield Cinemas, 551 Summerfield Rd, Santa Rosa, CA 95405. Billets.

Une journée de ski à moins de 4h de route de New York

Il fait bien froid à New York, des températures qui donnent envie d’aller dévaler quelques pentes enneigées, le temps d’une journée ou d’un week-end. Même si les stations ne sont pas à haute altitude dans la région, il est toutefois possible de s’évader et s’amuser en famille ou entre amis dans une ambiance de station de montagne. Mieux vaut réserver à l’avance vos forfaits et locations, vous constaterez notamment qu’un week-end de trois jours, synonyme de pic de fréquentation, peut s’étendre sur une semaine, comme celui de President’s Day, qui démarre cette année le 15 février pour s’achever le 23 février compris.

Moins de 2h de NYC 

New Jersey : Campgaw Mountain, jusqu’à 229 m d’altitude. Ouvert jusqu’à fin mars 2025.

© Campgaw Mountain

À 40 minutes de NYC (30 miles/48 km), 29 km du pont George Washington, il ne faut évidemment pas s’attendre à des pistes noires. Mais les pentes très douces permettent aux débutants et aux très jeunes enfants de goûter aux premières joies du ski et du snowboard. Tellement douces qu’un tapis roulant, surnommé aux États-Unis magic carpet, permet de remonter les pistes. Les plus grands peuvent s’adonner au plaisir du tubing, la descente des pistes sur une bouée. La station est ouverte de 2pm à 8pm – éclairage nocturne – du lundi au jeudi, dès 1pm le vendredi et dès 8:30am le week-end avec fermeture à 10pm les vendredis et samedis. Attention, la station annonce parfois la veille pour le lendemain sa fermeture en raison de la météo donc mieux vaut suivre son compte Facebook et, pour s’assurer de l’enneigement, jeter un œil à la webcam live. Les forfaits (Season Pass) s’échelonnent de 299$ (pour les séniors) à 459$. Possibilité de louer des casques pour 16$ la journée. 200 Campgaw Road Mahwah, NJ – 201-327-7800.

New Jersey : Mountain Creek. jusqu’à 422 m d’altitude. Ouvert jusqu’à fin mars 2025. 

© Mountain Creek

À environ 1h de NYC (56 miles/90 km), c’est la destination privilégiée pour profiter très rapidement d’une ambiance de ski dès les premières chutes de neige, même pour une demi-journée. Là aussi, pas de pistes de compétition mais l’éclairage nocturne de l’ensemble du domaine de 68 hectares reste sympathique. Ouvert du lundi au dimanche de 9am à 9pm, ouverture de certaines pistes dès 8am avec un forfait spécial First Trax. Forfait journée (disponibles seulement en ligne) à 119,99$ le week-end et jours fériés, 89,99$ en semaine. Avis de la rédaction : Nicolas Cauchy n’aime pas l’ambiance « grosse machine » de cette station mais reconnaît que les pistes sont bien adaptées pour les enfants. Géraldine Bordère vous conseille, elle, de profiter des produits des fermes organiques de la région et d’aller faire un tour dans la petite ville de Warwick. Mountain Creek, 200 Route 94, Vernon, New Jersey 07462.

New York : Thunder Ridge Ski Resort, jusqu’à 356 m d’altitude. Ouvert jusqu’à début avril 2025.

© Thunder Ridge Ski Resort

À 1h15 de NYC (61 miles/98 km), cette station s’adresse aux familles et aux débutants. Le domaine skiable comprend autant de télésièges que de pistes (30) et 4 magic carpets. Des cours de ski sont proposés pour les enfants dès leurs 3 ans (à savoir : pas de location de casques sur place). Comme chaque année, la station propose la « Race Team Program » destiné aux 9-20 ans : un entraînement intensif pour améliorer style et technique et préparer à la compétition. Un programme spécial est également proposé aux jeunes prodiges de la descente. Le forfait pour la journée coûte entre 33 et 50$ en semaine, 33$ et 79$ le week-end. Ouvert de 10am à 9pm du lundi au vendredi, de 9am à 9pm le samedi, de 9pm à 5pm le dimanche. 137 Birch Hill Rd, Patterson, NY 12563 – (845) 878-4100.

Pennsylvanie : Shawnee Mountain, jusqu’à 411 m d’altitude. Ouvert jusqu’à début avril 2025. 

À l’est des Poconos, à 1h30 de NYC (85 miles/137 km). Joli cadre et station moins fréquentée par les New-Yorkais, cette petite station familiale est particulièrement connue pour le tubing, en famille, entre amis voire entre collègues dans le cadre de journée team building. La session (d’une durée de 1h30) est à 38$ en semaine, 50$ le week-end. Ouvert de 9am à 4pm du lundi au mercredi, de 9am à 9pm du jeudi au dimanche. 401 Hollow Road East Stroudsburg, PA – 570-421-7231. (Snow Report : 800-233-4218).

Pennsylvanie : Camelback, jusqu’à 650 m d’altitude. Ouvert jusqu’à début avril 2025.

© Camelback Resort

À un peu plus d’1h30 de NYC (94 miles/151 km), situé dans les Poconos, ce domaine offre des pistes un peu plus raides que celles des autres stations de la région. La station est moins connue, ce qui offre un cadre plus paisible que dans les stations de New York. Leçons de ski et snowboard proposées et espace consacré au tubing évidemment. Ouvert de 9am à 9pm du lundi au vendredi, des 8:30am le week-end, voire 7:30 avec un forfait First Trax. 301 Resort Drive Tannersville, PA 18372.

Connecticut : Mohawk Mountain, jusqu’à 490 m d’altitude. Ouvert jusqu’à fin mars 2025.

© Mohawk Mountain

À 2h de route de NYC (97 miles/156 km), situé dans le sud des Berkshires, Mohawk est le domaine le plus ancien et le plus vaste du Connecticut. L’ambiance y est familiale avec chocolat chaud en bas de pistes. Avis de la rédaction : une station « facile d’accès pour ceux qui résident dans l’est du Westchester et bien sûr, dans le Connecticut, et bien adaptée aux enfants ». Ouvert le lundi après-midi de 12pm à 8pm, de 10am à 8pm du mardi au jeudi, de 10am à 10pm le vendredi, de 8:30am à 10pm le samedi et de 8:30am à 4pm le dimanche. 46 Great Follow Rd. Cornwall, CT 06753 – (860) 672-6100.

Entre 2h et 4h de route

New York : Hunter Mountain, jusqu’à 975 m d’altitude. Ouvert jusqu’à début avril 2025.

© Hunter Mountain

À 2h30 de NYC (122 miles/196 km), c’est la station la plus proche de New York pour les bons skieurs et donc… la plus fréquentée. Niché au cœur des Catskill, le domaine comprend la deuxième montagne la plus haute de la chaîne avec la moitié des pistes, réparties sur quatre faces, destinées aux expérimentés. La station propose également une multitude d’activités d’après ski, notamment du tubing. Ici aussi, pas de village traditionnel au pied des pistes mais restauration sur place et plusieurs motels aux alentours pour se loger. La station est également connue pour ses fêtards ! Ouvert de 9am à 4pm en semaine, de 8:30 à 4pm le week-end et jours fériés. 64 Klein Ave, Hunter, NY 12442.

New York : Belleayre Mountain, jusqu’à 1045 m d’altitude. Ouvert jusqu’à début avril 2024. 

© Belleayre Mountain

À seulement 2h30 de route de NYC (136 miles/220 km) dans les Catskill, ce domaine skiable est un peu perdu au milieu de nulle part donc idéal pour une virée d’une journée. La montagne, l’une des plus grandes des Catskill, est adaptée à tous les niveaux. « Il y a de quoi faire pour les bons skieurs » précise Anne-Laure Peytavin, qui apprécie particulièrement ce domaine skiable moins connu. Il existe également plus de huit kilomètres de pistes de ski de fond et de balades en raquettes. Ouvert tous les jours à 9am, mais parfois les remontées mécaniques démarrent un peu plus tôt, dès 8:30am pour s’arrêtent à 4pm. Possibilité de se rendre à Belleayre en bus avec l’Adirondack Trailways Ski Bus, départs tous les jours de Port Authority Terminal à Manhattan. 181 Galli Curci Road, Highmount, NY 12441.

New York : Platekill, jusqu’à 1 100 m d’altitude. Ouvert jusqu’à mi-avril 2025.

© Plattekill Mountain

Cette petite station familiale du nord-est des Catskills (147 miles/90 km), à 2h45 de Manhattan, promet une « expérience alpine authentique ». Ouverte uniquement les week-ends, du vendredi au dimanche de 8:45am à 4:15pm et les jours fériés pour le ski et le snowboard, et les samedi-dimanche de 10:30am – 5:30pm pour le Snowtubing, l’escapade dépayse par son ambiance chalet de montagne. Platekill est d’ailleurs le coup de cœur d’Anne-Laure Peytavin : « la plus jolie station pour son côté familial, chocolat chaud au coin du feu ». 469 Plattekill RoadRoxbury, NY 12474.

New York : Gore Mountain, jusqu’à 1100 m d’altitude. Ouvert jusqu’à mi-avril 2025.

© Gore Mountain

À 4h de route de NYC (229 miles/370 km), située dans les Adirondacks (vue à 360º et sur les sommets du Canada par temps clair), c’est la plus grande station de ski de l’État de New York. Elle s’étend sur quatre montagnes (Gore, Bear Mountain, Burnt Ridge Mountain et Little Gore Mountain) et consacre la moitié de ses pistes aux skieurs intermédiaires, plus du tiers aux avancés. Avec un dénivelé de près de 800 mètres, Gore Mountain peut se comparer à des stations de l’ouest des États-Unis. C’est loin de New York mais, du coup, des foules également donc l’ambiance y est plus détendue que dans les stations plus proches. Ouvert tous les jours de 8:30am à 4pm, voire jusqu’à 8pm du jeudi au dimanche grâce à l’éclairage nocturne. 793 Peaceful Valley Road, North Creek, NY 12853.


Trois artistes francophones à découvrir à la Galerie Perrotin de New York

Installée depuis 2013 à New York, la galerie parisienne Perrotin présente trois artistes francophones, Mathilde Denize, Dora Jeridi, et Pieter Vermeersch, dans son espace d’Orchard street, dans le coin branché de la Lower East Side. À découvrir jusqu’au mercredi 19 février.

L’art protéiforme de Mathilde Denize

Originaire de Sarcelles en région parisienne, Mathilde Denize commence sa carrière d’artiste avec de la peinture figurative très classique. Insatisfaite, elle décide de prendre une nouvelle direction, résolument pluridisciplinaire, en recyclant, ici des lambeaux de ses premières peintures, là des objets trouvés ou des surplus de pigments glanés lors de son expérience de décoratrice pour le cinéma. Le résultat est une chorégraphie d’œuvres patchwork et fluides – peintures, sculptures, céramiques et costumes – qui semblent dialoguer et se compléter les unes les autres.

Les œuvres de Mathilde Denize mêlent peintures, sculptures, céramiques et costumes. © Marie-Barbe Girard

Les peintures « samplées » de Dora Jeridi

« Humanity » est le deuxième show en solo très prometteur de Dora Jeridi, une jeune artiste française née en 1988 et venue s’installer à New York après ses études aux Beaux-Arts à Paris. Ses toiles s’inspirent de titres musicaux du hip-hop ou du jazz (Fatboy Slim, The Prodigy, John Coltrane) et empruntent à la musique la technique du sampling. « Le sampling en musique consiste à prendre un extrait d’un autre titre et à l’incorporer dans une nouvelle composition musicale, en lui donnant un “kick”, un nouveau tempo. De la même façon, mes toiles incorporent des éléments d’autres toiles », explique-t-elle.

«⁠⁠⁠ Firestarter » de Dora Jeridi, s’inspire du titre éponyme du groupe de musique électronique The Prodigy. © Marie-Barbe Girard

Ainsi, l’œuvre « Firestarter » tire son nom d’un titre du groupe The Prodigy, et fait cohabiter des « tempos » différents : vers l’extérieur de la toile, la grille évoque un rythme régulier, qui contraste avec le centre, plus explosif. Les figures en noir et blanc, quant à elles, sont reprises d’une autre toile, mais distendues comme le serait un « sample » dans un morceau de hip-hop. « Cette œuvre se lit presque comme une partition de musique », résume Dora Jeridi.

«⁠⁠⁠ Jazz Fear », à droite, de Dora Jeridi. © Marie-Barbe Girard

Cette rencontre de l’art et de la musique est également évidente dans l’œuvre « Jazz Fear », inspirée du peintre Mark Rothko et du saxophoniste américain John Coltrane : « Le jazz fait la part belle à l’improvisation, mais les musiciens de jazz savent qu’ils doivent veiller à ne pas perdre leur audience par trop d’improvisation et toujours revenir à une mélodie, pour pouvoir repartir de plus belle », compare Dora Jeridi. On retrouve ce mélange de structure et d’improvisation dans ses œuvres, qu’elle décrit comme des « gâteaux a plusieurs couches », tels un mur couvert d’affiches, de graffitis, de peintures, de messages gravés… « J’ai appelé ce show “Humanity” parce qu’il décrit la variété des émotions et la difficulté des relations humaines », conclut la jeune artiste.

Concordance des temps chez Pieter Vermeersch

Avec ses larges toiles, Pieter Vermeersch explore la matérialité, le temps et l’espace. © Marie-Barbe Girard

Pour son 7e show chez la Galerie Perrotin, l’artiste belge Pieter Vermeersch poursuit son exploration de la matérialité, du temps et de l’espace sur de larges toiles, « distendues comme le temps et défiant la gravité », et des pierres précieuses (agate, marbre, bois calcifié) partiellement sérigraphiées par l’artiste. Elles représentent le contraste entre les « millions d’année de vie des pierres et de la nature en général, et la brièveté de notre temps sur terre ».

Le concours de la meilleure baguette et du meilleur croissant arrive à Seattle

Grande nouvelle pour les foodies et les francophiles de Seattle : le concours de la meilleure baguette et du meilleur croissant, organisé par French Morning depuis de nombreuses années dans de grandes villes américaines, arrive à Seattle cette année !

Sortez vos calendriers : le dimanche 23 mars 2025, les meilleures boulangeries de l’agglomération seront réunies au Seattle Center – Armory Food & Event Hall. Elles vous feront goûter tous leurs produits : baguettes, croissants et d’autres délicieuses spécialités. Un jury de professionnels sera également présent et goûtera les croissants et les baguettes de toutes les boulangeries, à l’aveugle, afin de décerner le Grand Prix de Meilleur Croissant et de la Meilleure Baguette de Seattle. Vous pouvez réserver vos billets ici.

Cet événement aura lieu dans le cadre de la 13e édition du Seattle’s French Fest, et sera co-organisé avec France Education Northwest (FEN). Le thème du Seattle’s French Fest cette année : A Better Climate (plus d’informations sur le festival ici).

Pour participer au grand vote qui permettra de désigner les boulangeries qui pourront participer, rendez-vous en bas de cet article !

Concours de la meilleure baguette de San Francisco en 2019

Édition 2024 du French Fest à Seattle

Les boulangeries finalistes sont désignées par nos lecteurs

Pour désigner les boulangeries qui participeront à l’événement, nous avons besoin de vous ! Votez pour vos boulangeries préférées via le formulaire disponible ici ou à la fin de cet article. Les boulangeries ayant reçu le plus de votes seront contactées et auront la possibilité de participer au grand événement du 23 mars.

📸 Retrouvez toutes les photos de la dernière édition du concours du Meilleur Croissant de New York (2023)

L’édition 2025 du concours de la meilleure baguette et du meilleur croissant de Seattle est sponsorisée par Moulins Bourgeois et Beurremont.

FORMULAIRE DE VOTE 👇

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Romuald Guiot ouvre la première pâtisserie française 100% végane de Los Angeles

Début janvier, pendant que les feux ravageaient Altadena, non loin de là, à Old Pasadena, la toute nouvelle boutique ID Eclair servait de refuge aux habitants sans toit ni électricité. « Beaucoup de gens sont venus pour avoir accès au wifi. Ils avaient perdu leur connexion et leur maison. On est restés ouverts, on a fait des donations et des prix spéciaux pour les pompiers… On a essayé de faire ce qu’on pouvait pour aider » raconte son patron, Romuald Guiot.

Après trois ans de travail acharné et d’attente, le chef « Romy », veste noire de pâtissier et regard turquoise affable sous son fedora de paille, n’imaginait pas ouvrir dans un contexte aussi mouvementé. À 48 ans, ce natif de Châlons-en-Champagne au parcours de compétiteur a inauguré, fin décembre, la première pâtisserie française végane de Los Angeles, avec le boulanger Antoine Bouleau. Une aventure qu’il rêve en grand.

Réinventer toutes les recettes traditionnelles

Dans les vitrines, s’alignent des classiques de la boulangerie-pâtisserie française : viennoiseries, focaccias, sandwichs baguette, macarons, « desserts en jarre » et bien sûr, les fameux éclairs… Des créations 100% véganes, ou plutôt « plant-based », comme il préfère le dire : des alternatives végétales remplacent le lait, le beurre, la crème, les œufs et le miel.

« C’est le résultat de deux ans de recherches, d’essais, et d’échecs, explique ce passionné. Il a fallu réinventer des recettes, comme la pâte à choux, en utilisant de la protéine de pomme de terre ou de soja. On ne travaille qu’avec des laits végétaux, ce qui permet d’obtenir des saveurs et des textures différentes. » Résultat : des desserts aussi beaux que bons (on a adoré l’éclair Paris-Brest !), réalisés dans une démarche qui se veut écoresponsable.

Romuald Guiot a déciné des classiques de la pâtisserie française sous forme d’éclair, un dessert qui lui évoque des souvenirs d’enfance. Des créations entièrement plant-based. © Agnès Chareton

Son déclic pour la pâtisserie végétale, Romuald Guiot le doit en partie à son beau-frère végan, « qui ne pouvait jamais manger de desserts lors des dîners de famille ». Mais la révélation a surtout lieu au contact de Marc Veyrat, le chef savoyard triplement étoilé, auprès de qui il apprend à travailler les plantes et les infusions, sur les bords du lac d’Annecy, à l’Auberge de l’Eridan. Romuald Guiot en parle encore avec les yeux qui brillent.

Des arômes intenses

« Je m’en suis beaucoup servi au cours de mes recherches pour créer ID Eclair, confie-t-il. Dans la pâtisserie plant-based, comme on enlève le beurre et les œufs, c’est-à-dire la matière grasse, il ne reste que le goût du produit. Cela nous oblige à utiliser des produits très intenses au niveau des arômes. J’ai trouvé ça très intéressant. Pourquoi ne pas le décliner sur toute une gamme de pâtisseries ? »

Issu d’une famille de cuisiniers depuis quatre générations, son parcours semblait tout tracé, en entrant, à 14 ans, en apprentissage en CAP pâtisserie auprès d’un meilleur ouvrier de France. Mais le jeune homme ne tient pas en place. Sa curiosité le conduit auprès de grands chefs comme Pierre Hermé et Marc Veyrat, puis à Monaco, Hong-Kong et Nice, où il ouvre son entreprise de « desserts sur mesure en kit pour des restaurateurs ».

Issu de quatre générations de cuisiniers, Romuald Guiot est tombé dans la marmite à l’âge de 14 ans, en débutant son apprentissage en CAP pâtisserie, à Châlons-en-Champagne. © Agnès Chareton

En 2015, on lui propose d’ouvrir une pâtisserie kasher de Brooklyn : « Ça a été ma porte d’entrée aux États-Unis. » Après New-York, direction Los Angeles, où il est recruté par l’enseigne française Pitchoun Bakery. Le climat rappelle à ce motard la Côte d’Azur. Quand survient le Covid, il lâche tout pour se lancer dans son projet. Quand celui-ci est retardé, il travaille chez Porto’s, une très grosse enseigne, à Buena Park, où il teste ses capacités de manager à grande échelle. 

Changer l’image négative du végan

Entretemps, le chef « Romy » s’illustre à la télévision, en atteignant la finale du Spring Baking Championship, un concours de pâtisserie diffusé sur Food Network. Cette visibilité lui sert pour lancer ID Eclair. « Mes ancêtres doivent se retourner dans leur tombe », plaisante-t-il. Conscient que « pour toute une génération de pâtissiers français, faire du végan n’a pas de sens », il y voit plutôt un défi à relever. 

ID Eclair est un concept store que le chef Romy a bien l’intention de dupliquer en ouvrant d’autres adresses 100% véganes à Los Angeles. © Agnès Chareton

Si la communauté végane de LA l’attendait, reste à convaincre les Américains, auprès de qui le mot « végan » a encore une image négative. Afin de tordre le cou aux clichés, « tout le business est basé sur la qualité des produits qu’on utilise. Avec du plant-based, on ne peut pas tricher sur le goût ! » martèle le Français, adepte des farmers markets et des purées de fruits Adamance (Valrhona), très respectueuse des filières agricoles. Une démarche à rebours de la « surconsommation » américaine, « où l’on perd la qualité au profit du volume ».

Du volume, Romuald Guiot compte pourtant en faire. À terme, il projette de décliner le concept-store ailleurs à Los Angeles et pourquoi pas au-delà : « Entreprendre à Los Angeles n’est pas facile. Il faut beaucoup d’énergie et s’entourer des bonnes personnes. Mais les opportunités sont immenses, surtout pour des concepts innovants comme le nôtre. » D’ici là, un bar à vin baptisé « La Cave » doit ouvrir tout prochainement dans les locaux d’ID Eclair.

Chandeleur 2025 : Notre sélection des meilleures crêperies de Los Angeles

La Chandeleur, ce dimanche 2 février, est le prétexte tout trouvé pour céder à la tentation des crêpes. Où déguster des spécialités qui respectent la tradition française à Los Angeles ? Food-truck, crêperies ou catering… French Morning a sélectionné quelques adresses où se régaler, en petit ou grand comité.

Black Flour Crêpe

Avec Black Flour Crepes, Marie et Jamie ont fait connaitre les crêpes à la farine de sarrasin à Los Angeles. © Black Flour Crepes

« Ils sont déments ! » , « Les meilleures crêpes de la South Bay ! » : Black Flour Crêpes fait l’unanimité. Avec leur food-truck, Marie Ravel et Jamie Young, un couple de restaurateurs franco-américains, ont popularisé les galettes de sarrasin dans la Cité des Anges. Tous les samedis et dimanches, de 9am à 2pm, guettez leur camion à Bruce’s Beach, à Manhattan Beach, pour bruncher sur la plage. Leur secret ? Une farine de sarrasin bio (sans gluten), des produits frais et locaux, des recettes bretonnes traditionnelles et des créations plus californiennes….

On peut pré-commander leurs crêpes salées et sucrées par texto, ainsi que des paquets de crêpes nature à emporter (424 383-0831). Depuis 2019, leur activité de catering s’est envolée. Leurs crêpes s’invitent dans tous les évènements familiaux ou pros de LA, « de 30 à 300 convives », et jouent aux stars dans les studios de cinéma. Black Flour Crêpes – (424)383-0831. Ou écrire ici.

Pitchoun Bakery

Chez Pitchoun Bakeky, deux recettes de crêpes spéciales sont proposées pour la chandeleur : crêpe Suzette et crêpe Bresaola, raclette et oeuf en version salée. © Pitchoun Bakery
Chez Pitchoun Bakeky, deux recettes de crêpes spéciales sont proposées pour la chandeleur : crêpe Suzette et crêpe Bresaola, raclette et oeuf en version salée. © Pitchoun Bakery

Chez Pitchoun Bakery, à Downtown LA, en plus du pain, des viennoiseries et pâtisseries qui font sa renommée, on peut se régaler avec des crêpes toute l’année. Nutella, confiture ou au sucre, elles sont faites avec une pâte maison, selon la tradition française à laquelle ne déroge pas Fabienne Souliès, propriétaire des lieux. Pitchoun Bakery, 545 S Olive St, Los Angeles.

Crème de la Crêpe

Chez la Crème de la crêpe à Huntington Beach, l'ambiance est franchouillarde et on aime ça. © Crème de la Crêpe
Chez la Crème de la crêpe à Huntington Beach, l’ambiance est franchouillarde et on aime ça. © Crème de la Crêpe

À Huntington Beach, au cœur de l’Old World Village, se niche l’unique restaurant français de la ville : Crème de la Crêpe. Tenue par Adrien Pieuchot et Sacha Marco, deux Français enjoués en marinières et bérets, la crêperie fait partie de six franchises, réparties entre Hermosa Beach et San Diego. Ours en peluche XXL à l’entrée, photo noir et blanc de la tour Eiffel, large bar où les clients aiment bavarder… Dans cette ambiance un brin kitch et franchouillarde, on déguste, du breakfast au dinner, 7 jours sur 7, une carte très large qui fait la part belle aux crêpes. Salées ou sucrées, elles sont faites avec un maximum de produits bios. A découvrir avant de flâner dans l’Old World Village, fameux pour ses courses de teckels. Crème de la Crêpe, 7561 Center Ave #37, Huntington Beach.

Monsieur Crêpes

Monsieur Crêpes est devenu une célébrité locale à Sierra Madre, au nord-est de Los Angeles. © Monsieur Crêpes

Ouvert à Sierra Madre, au nord-est de Los Angeles, en 2013, par le Français Aurélien Mosconi, dit « Tony », Monsieur Crêpes a conquis la scène culinaire locale. Avec son ambiance de bistrot, il sert une cuisine franco-californienne à des prix abordables, du petit-déjeuner au dîner. Mais ce sont ses crêpes qui font sa renommée. Côté salé, vous aurez le choix entre la « Forestière », la « Ratatouille », la « Pesto », l’« Océane », la « Savoyarde » et bien d’autres (comptez entre 20 et 25$). Côté sucré, les crêpes les plus simples (sucre, confiture, nutella, caramel…) côtoient les plus travaillées, comme la « S’mores », la « Tatin », la « Suzette », la « Belle Hélène » ou la « Tropique » (de 14 à 21$). Tout ou presque est fait maison. Un service de catering est disponible pour les déguster chez soi. Monsieur Crêpes, 54 W Sierra Madre Blvd Sierra Madre – (626) 355-1508

Crêpes à la French

En 5 ans, Arthur Simonian est devenu le traiteur leader des crêpes à Los Angeles, avec Crêpes à la French. À la tête de dix chefs, le Français réalise des spécialités sucrées ou salées pour 150 événements par an, de 10 à 2000 personnes, dans toute la Californie. Anniversaires, mariages, corporate events… « On a beaucoup de demandes, on est presque bookés jusqu’à fin juin! », se réjouit-il. Raison n°1 de son succès ? « Je suis Français, j’ai vécu 25 ans à Paris, je sais quel doit être le vrai goût d’une vraie crêpe ! » insiste cet ancien courtier en bourse. Crêpe Suzette ou Peanutbutter & Jam, il adapte ses recettes pour plaire à toutes les communautés de LA  -Arméniens, Russes (friands de caviar noir et saumon fumé!), Hispaniques. Il a aussi séduit « un gros portefeuille de célébrités ». Crêpes à la French – (818) 940-6829.

The Vagabond Crepeman

Louis Goguely, The Vagabond Crepeman, assure vos anniversaires et fêtes à Los Angeles. © The Vagabond Crepeman

Louis Goguely a commencé les crêpes il y a 20 ans, pour des anniversaires dans la Bay Area, où il a grandi. Après une carrière d’ingénieur, le quadragénaire renoue avec son rêve de gosse et lance sa crêperie ambulante, The Vagabond Crepeman, à Los Angeles. Depuis deux ans, il assure mariages, baby showers, graduation parties, et autres fêtes chez les particuliers, qui le contactent par le bouche-à-oreille. Sa recette ? « La simplicité avant tout. Ni sucre, ni sel dans la pâte. Une bonne farine, du lait, des œufs, un peu d’eau, énumère-t-il. Du côté des garnitures, le choix est quasiment illimité : je réponds à toutes les demandes ! » On compose son assortiment à la manière d’un burrito. Les Américains adorent. The Vagabond Crepeman. Tel (650) 796-8540 ou [email protected]

Publié le 27 janvier 2024. Mis à jour le 27 janvier 2025.

Cheffe Emilie (Tennessee) : De l’optique à la boulangerie, tout quitter pour le Sud américain

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Changer de pays, changer de métier, changer de vie. C’est le triple défi qu’a relevé celle que l’on appelle « Cheffe Émilie » (Emilie Frances-Foote de son vrai nom), une Française installée dans la campagne du Tennessee, qui a troqué l’optique pour la boulangerie artisanale. Dans cet épisode de French Expat, elle revient sur son parcours semé d’embûches et de découvertes, un chemin de vie qui illustre à merveille la force de la résilience et l’importance de suivre son intuition.

En 2013, alors qu’elle vient d’apprendre le divorce de ses parents, Émilie enchaîne les surprises. Sa mère lui annonce son envie de partir vivre aux États-Unis. À ce moment-là, la jeune femme n’est pas très épanouie dans son travail d’opticienne et décide de suivre sa maman. Sans plan précis, les deux Françaises s’installent d’abord en Arizona auprès de cousins expatriés. Là-bas, mère et fille découvrent une culture bien différente et un mode de vie auquel elles doivent s’adapter. Et ce sont des rencontres qui vont changer leur destinée au pays de l’Oncle Sam.

Chemin faisant, la maman d’Emilie rencontre celui qui deviendra son mari, Emilie quant à elle s’associe avec un restaurateur local et ouvre un deli franco-italien, un projet qui lui tient à cœur mais qui va aussi mettre sa résistance à rude épreuve. Entre longues journées de travail, gestion du stress et exigences du monde de la restauration, elle finit par frôler le burn-out. Quelques années plus tard, Emilie revend son affaire et alors que la pandémie de Covid sévit dans le monde, elle prend une décision radicale : quitter l’Arizona pour s’installer dans la campagne du Tennessee. Ce changement de décor marque un tournant décisif dans sa vie. Loin de l’agitation des grandes villes, Émilie découvre le plaisir de faire du pain, une activité qu’elle développe d’abord pour elle-même avant de réaliser qu’elle pourrait en faire un véritable métier.

Le parcours d’Émilie n’est pas seulement professionnel, il est aussi profondément personnel. Son aventure aux États-Unis lui a permis de mieux se connaître, de s’éloigner des relations toxiques et d’accepter son hypersensibilité comme une force. « J’ai appris à écouter les signes et à faire confiance à mon instinct », confie-t-elle dans l’épisode. Un certain lâcher-prise qui lui a permis de créer une entreprise qui lui ressemble, au sein de laquelle elle peut exprimer sa créativité tout en conservant un équilibre de vie. Aujourd’hui, sa boulangerie artisanale est un succès. Ses pains faits maison sont appréciés pour leur qualité et leur authenticité, et elle a trouvé un rythme qui lui permet de s’épanouir à la fois personnellement et professionnellement.

Pour découvrir son parcours en détail, écoutez l’épisode de French Expat dès maintenant ! 🎧

French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

[Vidéo] Contribuables américains: faisons le point sur les obligations fiscales à respecter

Ce webinaire gratuit d’une heure a pour but d’aider toute personne expatriée aux États-Unis, ou projetant de s’y expatrier, à comprendre le système de taxes américain, en répondant notamment aux questions suivantes :

– Qui est un contribuable américain ?
– Quelles sont mes responsabilités fiscales en tant que contribuable américain ?
– Quelles sont les formulaires clés à remplir ?
– Quelles sont les erreurs déclaratives les plus fréquentes commises par les Français·es devenus contribuables américains ?
– Contribuables délinquants, quelles sont les pénalités encourues, et comment régulariser ma situation fiscale ?
– Quelle est la prescription de droit a l’IRS de vérifier ma situation fiscale ?
– Qu’est-ce que la loi FATCA ? Pourquoi ma banque me demande-t-elle de certifier mon statut de résident Américain (Formulaire W-8Ben ou W-9) ? Quelles sont les conséquences liées à cette demande ?
– Pourquoi contacter le duo avocat fiscaliste/expert-comptable ?
– À quoi s’attendre avec l’administration Trump ?

Visionnez le replay ci-dessous ou directement sur notre page Linkedin

Avec:
🎙 Me Michael Vandormael – Carlton Fields, P.A. (avocat fiscaliste). Contact: [email protected]
🎙 Jean-Philippe Saurat, expert-comptable et diplômé de CPA américain, exerçant au sein de Massat Consulting Group. Prendre rendez-vous: https://calendly.com/jean-philippe-s/consulting-30-min

Chandeleur 2025 : Notre sélection des meilleures crêperies de New York

Chaque année fêtée le 2 février, la Chandeleur marque la fin du solstice d’hiver et l’arrivée du printemps. La crêpe représenterait le soleil après un long hiver. Une friandise qui nous apporte le printemps, pourquoi s’en priver ? Fines, souples, croustillantes sur les bords, au sucre pour les puristes, Nutella pour les kids, camembert et pommes de terre pour les aventuriers… Pas besoin de se crêper le chignon, tous les gourmands y trouveront leur compte ! French Morning vous donne quelques bonnes adresses pour vous aider à observer la tradition comme il se doit.

Café Triskell (Astoria)

La crêpe saumon fumé de Triskell. © Triskell

Fondée par le chef Philippe Fallait en 2007, cette adresse intimiste d’Astoria, terre bretonne du Queens, offre aussi une sélection alléchante de crêpes salées et sucrées. Entre 8$ (la beurre-sucre) et 15$ (la tiramisu) pour les crêpes sucrées, 12$ (la jambon-fromage) et 18$ (la saumon-crème fraiche) pour les spécialités salées. Ouvert du mercredi au dimanche de 5 à 10 pm, samedi et dimanche de 11 am à 11 pm. 33-04 36th Avenue, Queens 718-472-0612

Délice & Sarrasin (SoHo)

Crêpe Suzette. © Delice Sarrazin

Dans cette crêperie française ouverte par la chaleureuse famille Caron-Soriano, la sélection de galettes au sarrasin est intégralement végane. Les galettes salées coûtent 18 et 19 dollars. La « viande » et le fromage qui composent certaines d’entre elles sont faits à partir de légumes, de plantes ou encore de noix de cajou. Pour les sucrées, comptez 14 à 15 dollars. 178 West Houston Street (212) 243-7200.

Bar Suzette (Chelsea)

Une crêperie dans un décor plutôt chic parisien que taverne bretonne située dans le Chelsea Market. Bar Suzette propose une offre salée traditionnelle avec quelques versions plus originales (jambon-fromage à 15$, poulet-pesto à 17$, mozza truffée à 12$, poire-noix-chèvre à 15$) et une offre sucrée plus classique (sucre-citron à 10$, nutella à 12$, dulce de leche à 12$). Également au menu, d’autres incontournables de la cuisine bistrotière française : croque-madame, sandwich jambon-beurre, soupe à l’oignon et gaufres. 425 W 15th St. Chelsea Market. New York, NY 10011 · (917) 727-2169

Vive la Crêpe ! (UWS et UES)

Un nom de restaurant en forme de déclaration d’amour à l’une des spécialités françaises les plus versatiles, on s’y précipite. Chez Vive La Crêpe ! il y en a pour tous les goûts et elles ne dépassent pas les 15$. Parfait pour un déjeuner sur le pouce (sur place ou à emporter) ou un goûter après l’école. Trois adresses : 958B Lexington Avenue. 532 Columbus Avenue. 189 Columbus Avenue

Crêperie NYC (West Village)

L’une de nos adresses préférées et un shop iconique du quartier depuis 2001. L’accent est ici mis sur la qualité de la pâte, réalisée chaque matin. Les crêpes sont épaisses et moelleuses. Parmi les 50 options, on vous conseille les sucrées comme la pomme-caramel-noix ou la « chocolate lover » (brownie, sauce chocolat, banane, glace et chantilly) à 16$. Gros point fort de Crêperie NYC : ils sont ouverts tous les jours et une partie de la nuit jusqu’à 3 am et 24/24 les vendredis. 112 MacDougal St

Benoit (Midtown)

Pour une option Chandeleur gastronomique, Benoit, l’un des meilleurs bistrots français de Manhattan, proposera des crêpes Suzette en dessert au déjeuner et au dîner le 2 février. 60 W 55th St, New York, NY 10019 

Brooklyn French Bakers  (Brooklyn)

Les 1er et 2 février, célébrez la Chandeleur en vous faisant livrer 6 délicieuses crêpes. Au choix : confiture de fraise ou chocolat à tartiner. Commandez en ligne ici. La gourmandise sans la corvée de cuisiner ! Également en vente dans leurs deux boutiques. 273 Columbia Street et 510 2nd street

Village Crêperie (East Village et UWS)

Un petit café sans prétention mais très chaleureux où se régaler pour le déjeuner et le goûter avec des classiques de brunch (burrito, sandwichs, croissants salés…) que l’on fera suivre de délicieuses crêpes sucrées : banane-nutella (13$), fraise-banane-caramel (12$) ou plus simplement à la confiture (8$). Village Crêperie, 933 Amsterdam Avenue et 445 East 9th st.

Uptown Crepes (Washington Heights)

Pour une crêpe craving même à 3h du matin, c’est le spot des noctambules gourmands puisque cette échoppe spécialisée dans les crêpes, gaufres et brochettes de fruits est ouverte 24/24 ! 3878 Broadway Ave

Et parce que les crêpes ne sont pas l’apanage des Français…

Smør

Les « pancakes » danois de café Smor. © Geraldine Bordere

Smør qui confectionne des crêpes à la mode danoise hautement addictives. Recouvertes de crème fouettée et d’une confiture de myrtilles maison avec du zest de citron (12$), elles ne rentrent certainement pas dans la catégorie classique mais elles sont délicieuses.

T-Swirl Crêpe

Les crêpes en cornet de T-Swirl. ©TSwirl

T-Swirl Crêpe (plusieurs établissements à Manhattan, Astoria et Brooklyn) pour une option originale, twistée avec sa présentation instagramable en cône fourré, on ne peut pas oublier cette chaîne qui propose des crêpes « japonaises », à savoir fines et croustillantes grâce à l’utilisation de farine de riz.  Les puristes ne s’y retrouveront peut-être pas mais à 10,5$ en moyenne, on valide ! Pour les 25 adresses, voir sur leur site Internet.

Crêpes et Dosas

Crêpes & Dosas au Tin Building, entre tradition française et twist indien © crepes&dosas

Crêpes et Dosas, situé dans le Tin Building, comme son nom l’indique, est spécialisé dans les galettes indiennes. Mais leur version sucrée n’a pas grand-chose à envier aux meilleures crêperies bretonnes. Réalisées dans les règles de l’art sur une crêpière billig, elles sont moelleuses et gourmandes à souhait. Options végétarienne et gluten-free disponibles. Du dimanche au samedi de 10 am à 5 pm. Tin Building, 96 South St.

Géraldine Bordère avec Alexis Buisson.

Vie d’Expat : L’expatriation, oui, mais alors sans la solitude

Les lecteurs de French Morning nous soumettent régulièrement leurs problèmes liés à l’expatriation. Deux fois par mois, Vie d’Expat essaie de les aider en ouvrant sa bibliothèque de livres et de revues sur l’épanouissement personnel. Illustration Clémentine Latron.

Cette semaine, découvrons l’histoire de Clara, dont l’expatriation s’accompagne de beaucoup de solitude.

« Je m’appelle Clara, j’ai 30 ans et je vis en Californie depuis six ans. Avant cela, j’avais vécu à Melbourne, puis à Hong Kong. Des expériences marquantes, enrichissantes, mais qui m’ont aussi fait comprendre une vérité difficile à accepter : la solitude fait souvent partie de cette vie d’expatriée que j’ai choisie. Aujourd’hui, j’ai envie de partager mon histoire, non pas pour me plaindre, mais pour poser des mots sur ce sentiment qui, je crois, touche plus d’entre nous qu’on ne le pense.

Quand j’ai quitté la France, à 24 ans, c’était avec l’envie de découvrir le monde, de me dépasser. Et, à bien des égards, j’ai réussi. J’aime cette vie faite de changements, de nouveaux horizons. J’aime la sensation de repartir de zéro, de réinventer mon quotidien. Mais ce mode de vie a un prix, plus subtil, plus profond : l’absence de véritables attaches.

À force de bouger, on apprend à ne plus trop s’investir émotionnellement. J’ai vu des amis partir. J’ai moi-même souvent laissé des amitiés derrière moi. Aujourd’hui, je m’entoure surtout de la communauté francophone, parce qu’elle me rappelle un peu ces racines que je n’ai plus ici. Mais même là, tout reste en surface. C’est comme si chacun portait cette même pudeur, ce même détachement, par peur de trop s’attacher dans une vie qui reste souvent temporaire. Du coup, je fréquente souvent des étudiants. Mais je suis un peu vieille pour ça. 

Je vis seule, sans conjoint, sans enfant. Libre ! C’est un choix. Enfin, c’est ce que je dis. Je construis une carrière plutôt sympa, mais le soir, je fais du babysitting. Pas pour l’argent. Pour rencontrer du monde. En y réfléchissant, je crois que la raison principale de mon isolement est intérieure. Je suis quelqu’un de discret, réserve, même si je reste profondément attachée aux liens humains. J’aime écouter, être présente pour les autres. Pourtant, ces dernières années, je me suis fermée. Après plusieurs déceptions, après avoir vu des amitiés s’effacer avec la distance, j’ai fini par me protéger. Pourquoi s’investir si c’est pour, tôt ou tard, devoir se dire au revoir ? Ce détachement est devenu une carapace. Plus sécurisant, mais plus lourd à porter aussi.

En début d’année, j’ai pris une résolution : écrire mon histoire. Non pas pour me plaindre, mais pour rappeler que la solitude n’est pas une fatalité, même dans une vie que l’on a choisie et que l’on aime. Derrière les photos de voyage, derrière les apparences de liberté et d’aventure, il y a aussi des moments de doute, des silences pesants, des soirées où l’on se demande si l’on compte vraiment pour quelqu’un ici.

Aujourd’hui, j’essaie d’apprendre à m’ouvrir de nouveau. À accepter que les liens, même éphémères, valent la peine d’être tissés. Et peut-être qu’en partageant ces mots, je commencerai enfin à briser cette solitude. »

La réponse de French Morning

Merci pour votre témoignage, Clara. Dans un article très complet, Marie-Noëlle Schurmans, docteure en sociologie, passe en revue non pas la solitude, mais les solitudes. Voici le résumé de ce qu’elle écrit sur la solitude du « retrait volontaire ».

« Les solitudes dites “ initiatiques ” sont souvent décrites comme des expériences personnelles profondes, marquées par le fait de quitter son environnement familier, que ce soit par un voyage réel ou symbolique. Ce type d’expérience est associé à une forme de mise à l’épreuve de soi, une manière de se dépouiller de ses repères habituels et de ” se désapproprier des habitudes “, permettant un retour à l’essentiel. Ce processus implique de ” balayer son vernis culturel ” et de se confronter à un nouvel environnement, souvent ressenti comme déstabilisant, mais aussi propice à la réflexion intérieure.

Le déplacement géographique devient ainsi une métaphore d’un cheminement intérieur, favorisant l’introspection et la découverte de soi. Cette désorientation contrôlée permet d’explorer des territoires inconnus, qu’ils soient extérieurs ou liés à sa propre intériorité. L’objectif est de tester ses limites, de mesurer ses forces et, par là, d’acquérir une meilleure compréhension de soi.

Ces expériences initiatiques conduisent progressivement vers des formes de solitude plus maîtrisées. Elles enseignent la capacité à entrer volontairement dans des moments de retrait, non pas subis, mais choisis, servant de source de ressourcement personnel. Elles aident également à mieux gérer les ” solitudes du rejet “, lorsque l’on fait face à des pertes ou des ruptures. En s’appuyant sur ce vécu introspectif, l’individu peut affronter la souffrance sans s’y laisser submerger totalement.

Finalement, ces solitudes initiatiques se révèlent précieuses sur le plan symbolique. Elles constituent une ressource intérieure, un ensemble d’expériences vécues et de repères émotionnels, mobilisables même dans des situations non intentionnelles de solitude. Elles apportent donc une richesse personnelle durable, favorisant la résilience face aux épreuves de la vie. »

✉️ On se retrouve dans 15 jours. En attendant, envoyez-nous vos histoires et vos questions à l’adresse : [email protected].