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5 terrasses cosy où dîner au chaud à New York

Après avoir pendant un temps rouverts leur intérieur, les restaurants new-yorkais sont à nouveau fermés depuis le 14 décembre. La seule solution pour dîner entre amis revient donc à s’installer en terrasse… en plein hiver. Heureusement, de nombreux restaurants ont aménagé et décoré leur espace extérieur pour vous faire sentir comme à la maison. Voici cinq adresses de terrasses cosy où casser la croûte.

The Greens at the rooftop at Pier 17

Crédit photo: Giada Paoloni, Howard Hughes Corporation

La palme de l’endroit le plus féérique où dîner au chaud mais en terrasse revient de loin à The Greens à Downtown Manhattan. Cette société dédiée à la restauration et l’événementiel a aménagé le rooftop de Pier17 d’une trentaine de cabines transparentes dont chacune dispose de sapins, d’un sol en bois, de coussins et d’un éclairage tamisé. Chacune d’entre elles accueille entre une à dix personnes. Bref, c’est beau, joliment décoré, confortable et on se croirait à la montagne. Le menu nous emmène aussi sur le pistes de ski avec une fondue présentée à 28$. Le reste est plus classique (burgers, pâtes, meatballs). Réservations obligatoires. The Greens, Pier 17, 89 South Street.

Marea

Ce restaurant étoilé au guide Michelin d’inspiration italienne a investi le trottoir à Columbus Circle devant Central Park. Dînez sur leur terrasse chauffée sous les branches dans un décor après-ski avec plaids en fourrure, luge et matériel de skieur. Comptez 55$ le menu prix-fixe avec antipasti en entrée et pâtes maison en plat principal. Marea, 240 Central Park S, (212) 582-5100.

Crown Shy

Crédit photo : Natalie Black, Crown Shy

Pour voyager jusque sur les hauts plateaux mongols, direction un autre restaurant étoilé du Financial District, Crown Shy, qui a installé plusieurs yourtes cosy et chaleureuses sur son trottoir. Chaque yourte, qui peut asseoir entre deux à huit personnes, est décorée d’une manière et de couleurs différentes. La spécialité du lieu est la viande : agneau rôti ou faux-filet maturé à la carte. Comptez entre 125 et 165$ le dîner par personne, selon l’heure. Crown Shy, 70 Pine St, (212) 517-1932.

Café du soleil

Crédit photo : Cafe du soleil

Le restaurant français de l’Upper West Side a été l’un des premiers à investir sa terrasse de bulles transparentes pour que chacun puisse dîner tout en respectant la distanciation sociale. Un belle manière de profiter de la rue tout en restant au chaud. Vous prendrez bien quelques escargots en entrée (9$) suivie d’un choucroute garnie alsacienne (28$) ? Cafe du soleil, 2723 Broadway, (212) 316-5000.

Gran Torino

Crédit photo : Gran Torino

C’est un peu le repaire des Français de Williamsburg, qui aiment refaire le monde une bière à la main sur sa grande terrasse sur rue. Gran Torino a réaménagé son espace pour l’hiver avec plusieurs chalets pour une à dix personnes, mais aussi et surtout avec une grande yourte qui, comme à Crown Shy, vous fera voyager. Le menu est digne d’un restaurant de station de ski, avec une fondue suisse servie pour deux personnes à 48$. Miam! Gran Torino, 131 Berry St, (347) 987-4333.

Covid-19: l’aide spéciale “SOS” pour les Français de l’étranger est reconduite

Bonne nouvelle. Les Français hors de France les plus affectés par la pandémie sur le plan économique pourront continuer à bénéficier du dispositif d’aide mis en place par le gouvernement français. Le “Secours Occasionnel de Solidarité” (SOS) a été reconduit pour la première moitié de 2021 “dans un premier temps“, précise le Ministère des Affaires étrangères.

Cette aide ponctuelle, qui peut venir s’ajouter à d’autres dispositifs de soutien locaux, s’adresse aux Français qui peuvent prouver une diminution “substantielle” de leurs revenus à cause de la crise sanitaire. Une explication de votre situation et les pièces justificatives (pièce d’identité française ou copie du livret de famille, preuve d’inscription consulaire en cours, copie des trois derniers relevés de compte et de tout autre élément prouvant une dégradation matérielle ou financière) doivent être adressées à votre consulat ou Ambassade. La somme allouée varie en fonction du territoire, mais peut être versée mensuellement sur une période de six mois.

Le dispositif “SOS” a été créé par le gouvernement en avril 2020 pour venir en aide aux Français en difficulté. Il a été doté de 50 millions d’euros.

French American School of New York : le meilleur des systèmes éducatifs français et américain pour votre enfant

[Article partenaire] Le Lycée Franco-Américain de New York est un établissement international bilingue et multiculturel qui accueille les élèves de la Petite Section de Maternelle à la Terminale. Dans un cadre de vie exceptionnel, en bord de mer ou proche de la forêt, l’école est située à 35 minutes de Grand Central et du coeur de Manhattan.

La FASNY accueille les familles et les enfants américains, internationaux et français et intègre dans ses programmes le meilleur des systèmes éducatifs français, américain et internationaux en proposant deux filières au choix :

Voie Franco-Américaine bilingue (Français, comme langue d’enseignement- et l’anglais tous niveaux) de la petite section de maternelle à la Terminale (Baccalauréat Français- avec OIB)

Voie Internationale bilingue (Anglais, comme langue d’enseignement- et le français tous niveaux) de la classe de CP (grade 1) au Grade 12 (Baccalauréat International-IB).

Au collège, le latin, l’allemand et l’espagnol sont les secondes langues proposées. D’autres langues sont également possibles en supplément après les cours.

À la FASNY, l’approche se veut innovante, fondée sur des valeurs de respect, de bienveillance et d’accueil, centrée sur l’apprentissage, les progrès continus et le bien être des élèves. La culture de l’école repose sur un état d’esprit critique et de développement pour chacun et pour tous : qu’est-ce qu’apprendre ? Comment progresser ? Comment se développer académiquement et humainement à l’école ? Telles sont les questions auxquelles les équipes en place donnent sens tant les approches pédagogiques sont réfléchies, organisées et centrées sur l’excellence académique et l’épanouissement des élèves.

À la FASNY, les profils de l’apprenant invitent les élèves à s’engager dans des projets phares; à créer leur propre club soutenu par l’école et les parents, pour développer leurs compétences, leur autonomie, leur sens de l’initiative et du travail en équipe : art, sciences, mathématiques, robotique, IT, business, environnement, architecture, sport, philosophie, langues, journalisme, littérature, voyages d’étude, solidarité et philanthropie, tutorat des plus jeunes par des élèves plus âgés, et tant d’autres… tous les projets font partie intégrante de la scolarité et sont conservés au dossier scolaire de chaque élève.

La FASNY a été classée N°3 des meilleures écoles du Westchester (Niche) et figure parmi les meilleures écoles de l’Etat de New-York (Niche). Les résultats aux examens du Baccalauréat français ou international y sont exceptionnels, sans sélection forcée. Les anciens élèves brillent dans des parcours universitaires aux États-Unis, en Grande-Bretagne, au Canada ou en Europe, ainsi que dans les meilleures classes préparatoires de France. Le réseau des anciens élèves est solidaire, inspirant et très porteur pour les élèves et familles actuels.

Découvrez dès à présent la FASNY :
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914.250.0401
[email protected]

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Nouveau programme français-anglais à Manhattan: la Ville de New York freine

Mauvaise surprise pour les parents derrière la création d’un nouveau programme à Manhattan. Le Département de l’Éducation new-yorkais (DoE) leur a signifié, dans un court e-mail envoyé lundi 11 janvier, que la filière bilingue (K-5th Grade) qu’ils espéraient ouvrir à la rentrée dans une école publique du borough ne sera pas lancée “à cette heure“, provoquant la frustration et la colère des familles concernées.

Celles-ci l’ont fait comprendre à la “superintendent” (représentant du DoE) de Manhattan Marisol Rosales, auteure de l’e-mail en question, et d’autres représentants du Département lors d’une réunion houleuse organisée mardi soir sur Zoom. Une centaine de parents, dont les enfants sont inscrits pour certains dans les classes bilingues de Pre-K ouvertes l’an dernier dans l’Upper East Side, y ont participé. Une mère célibataire, qui comptait sur l’ouverture d’un tel programme pour poursuivre l’enseignement français de son fils en l’absence de son père, a qualifié la décision du DoE de “dévastatrice” et de “très décevante“, reflétant l’état d’esprit d’autres intervenants. Stéphane Lautner, l’un des quatre parents derrière le projet de programme bilingue, n’a pas non plus caché sa colère, visiblement pris de court par l’e-mail de Marisol Rosales. “C’est une abomination“, a-t-il lâché en accusant le DoE de ne pas avoir travaillé “en partenariat et en bonne foi” avec les parents.

Les parents ayant inscrit leurs enfants dans les classes bilingues de Pre-K dans l’Upper East Side comptaient sur l’extension du programme jusqu’au 5th Grade dès la rentrée de septembre pour éviter tout décrochage dans l’apprentissage du français. Plusieurs écoles ont été approchées dans le District 2, qui recouvre une grande partie de Manhattan en-dessous de la 96ème rue, pour accueillir ces classes supplémentaires. Parmi elles, PS 290, dont la directrice était d’accord pour ouvrir un tel programme, d’autant que l’école a perdu de nombreux élèves, partis à cause de la pandémie.

Pour motiver leur décision, Marisol Rosales et les deux autres représentants du DoE ont mis en avant plusieurs arguments lors de la réunion de mardi. Ils ont notamment parlé du surcoût que représenterait un tel programme dans un contexte financier contraint, de la difficulté à trouver un.e enseignant.e qualifié.e et du possible manque de place à PS 290. Ils ont indiqué vouloir attendre un an afin de voir si les enfants partis à cause de la pandémie revenaient pour évaluer la viabilité d’un programme bilingue dans l’école. “Comme PS 290 est une école qui recrute ses élèves dans sa zone (“zoned school”), les élèves qui vivent dans cette zone sont prioritaires. Si nous ouvrons un programme bilingue dans cette école, les élèves dans la zone n’y auront plus accès et devront être envoyés dans des écoles plus éloignées de là où ils vivent“, a expliqué Jess Meller, directrice de la planification des districts scolaires au DoE, qui participait à la réunion.

Marisol Rosales a réfuté l’idée que le DoE s’était engagé à lancer le programme à la rentrée dans la continuité des classes de Pre-K – ce que les parents contestent. Elle a proposé de travailler avec certains parents pour trouver une solution alternative pour la rentrée de septembre 2021 en attendant de faire un point sur les chiffres de fréquentation et d’envisager un programme bilingue pour la rentrée de 2022. Une proposition accueillie avec scepticisme par des parents incrédules. “Vous donnez la priorité à des familles qui sont parties plutôt qu’à des familles qui sont restées” à New York, a fait valoir une participante. Le projet a le soutien de plusieurs élus locaux, comme le conseiller municipal Ben Kallos et la présidente du borough de Manhattan Gale Brewer.

Covid-19: les tests obligatoires pour toute entrée aux Etats-Unis

Les -rares- voyageurs autorisés à entrer aux Etats-Unis vont désormais devoir présenter un test négatif au Covid-19 a annoncé mardi le CDC (Center for Disease Control). La mesure entre en vigueur le mardi 26 janvier.

Les autorités sanitaires américaines avaient déjà imposé un contrôle à tous les voyageurs en provenance du Royaume-Uni il y a deux semaines. Ils l’étendent désormais au monde entier, pour tous les voyageurs arrivant par les airs. Le test devra avoir été réalisé moins de trois jours avant le départ pour les Etats-Unis. Alternativement, les personnes ayant été malades puis guéries pourront présenter un certificat médical.

Les compagnies aériennes sont chargées d’appliquer la mesure et de vérifier les certificats de tests avant l’embarquement, d’où le délai de deux semaines destiné à leur permettre de s’organiser. Tous les passagers de deux ans ou plus sont soumis à cette mesure. Tous les types de tests viraux sont admis (PCR ou tests rapides antigéniques) mais pas les tests d’anticorps. Le fait d’avoir été vacciné ne dispense pas de devoir présenter un test négatif.

La mesure s’applique aux citoyens américains comme aux étrangers. Les restrictions d’entrée sur le territoire restent par ailleurs en vigueur. Si les citoyens et titulaires de carte verte peuvent revenir aux Etats-Unis, les touristes ne le peuvent pas et ceux disposant d’un visa n’y sont autorisés qu’au cas par cas, dans des nombres très limités. En décembre dernier, selon l’organisation professionnelle Airlines for America, le nombre de voyageurs internationaux était en baisse de 76% comparé à décembre 2019, mais quatre fois plus élevés qu’en juin 2020. Les compagnies aériennes militaient depuis plusieurs semaines pour la mise en place de ces tests obligatoires dans l’espoir qu’ils permettraient de lever les autres restrictions à l’entrée. Le CDC ne les a entendus que partiellement et n’envisage pas pour le moment de mettre fin au travel ban en vigueur depuis mars dernier.

[Vidéo] Immobilier : acheter à New York en 2021

Mardi 12 janvier 2021, nous vous proposions un webinaire dédié aux différentes étapes de l’acquisition d’un bien résidentiel à New York.

De la négociation du contrat d’achat au “closing”, en passant par les options de prêts hypothécaires résidentiels ou encore les changements à prendre en compte suite à la crise sanitaire, vous aurez après avoir visionné ce replay toutes les cartes en main pour réaliser votre investissement dans la Big Apple.

Visionnez le replay sur notre page YouTube.

? Contacter Mathias Youbi, avocat au barreau de New York et spécialiste en droit de l’immobilier : myoubi@cinottilaw.com. Retrouvez le support de présentation de Mathias Youbi en téléchargement ici.

? Contacter Betty Benzakein, “mortgage consultant” pour HSBC, spécialiste des prêts hypothécaires résidentiels pour les clients internationaux et nationaux : 516-341-6020 / [email protected]

? Contacter Renaud de Tilly, fondateur de De Tilly Real Estate à New York : [email protected]

En manque de ciné ? MyFrenchFilmFestival revient du 15 janvier au 15 février

Comédies, romances, drames, documentaires, animation et réalité virtuelle… MyFrenchFestival offre une sélection de films pour découvrir le cinéma francophone contemporain. Et ce, sans bouger de son canapé ! Une aubaine pour les amateurs de 7ème art – petits et grands – confinés depuis plusieurs mois.

33 films sont au programme de cette onzième édition. Pour les découvrir, deux options. La première : se connecter directement sur la plateforme dédiée, MyFrenchFilmFestival.com. La seconde : choisir une plateforme de VOD parmi les 60 qui relaient le festival, comme Apple TV, Amazon Prime Video ou Google Play. Les courts-métrages sont gratuits et il faut débourser 1,99€ par long-métrage ou payer 7,99€ pour assister à l’ensemble des projections.

Dix longs-métrages et dix courts-métrages sont par ailleurs en compétition. À la clé, un Grand prix du Jury, un Prix de la presse internationale et un prix du Public. Des cinéastes et des journalistes ont soigneusement été choisis pour déterminer les lauréats. Quant au troisième, c’est le vote des spectateurs-internautes qui sera pris en compte. Résultats annoncés à l’issue du festival, le 16 février 2021.

Une sélection diverse thématisée

Le millésime 2021 s’organise autour de catégories qui reflètent la diversité et la vivacité du cinéma francophone actuellement. En voici donc le détail afin de faire votre choix dans les séances.

  1. Forever young met en lumière des parcours initiatiques et le passage de l’adolescence à l’âge adulte. On y découvre : « Adolescentes » de Sébastien Lifshitz, « Tu mérites un amour » de Hafsia Herzi, « Entracte » d’Anthony Lemaitre et « Un adieu » de Mathilde Profit.
  2. La section Crazy Loving Families regroupe des films axés sur des situations familiales complexes : « Énorme » de Sophie Letourneur, « Felicità » de Bruno Merle, « Just Kids » de Christophe Blanc, « Famille nucléaire » de Faustine Crespy et « Sole Moi » de Maxime Roy.
  3. True Heroines célèbre des figures de femmes à travers leurs portraits. En font partie : « Camille » de Boris Lojkine, « Kuessipan » de Myriam Verreault, « Filles de joie » de Frédéric Fonteyne et Anne Paulicevich, « Filles bleues, peur blanche » de Marie Jacotey et Lola Halifa-Legrand et « Motus » d’Élodie Wallace.
  4. French Ghost Stories met au goût du jour des histoires de fantômes avec « Orphée », de Jean Cocteau, « Vif-argent » de Stéphane Batut, « Empty Places » de Geoffroy de Crécy et « La Vie des morts » d’Arnaud Desplechin.
  5. Dans la catégorie On the Road, « Les Héros ne meurent jamais » de Aude Léa Rapin, « Josep » de Aurel, et «Clebs » de Halima Ouardiri abordent les migrations de ceux et celles fuyant des conflits internationaux.
  6. Love is love place sous les projecteurs un documentaire et trois courts métrages qui questionnent l’amour : « Madame » de Stéphane Riethauser, « Beauty Boys » de Florent Gouëlou, « Friend of a Friend » de Zachary Zezima et « Miss Chazelles » de Thomas Vernay.

Jeunesse et réalité virtuelle

Hors compétition, la catégorie Kids Corner présente en outre des œuvres jeunesse en accès libre avec « Un lynx dans la ville » de Nina Bisiarina, « Le monde de Dalia » de Javier Navarro Avilès, « Maestro » de Illogis, « Le Spectacle de maternelle » de Loïc Bruyère, et « o28 » d’Otalia Caussé, Geoffroy Collin, Louise Grardel, Antoine Marchand, Robin Merle et Fabien Meyran.

Enfin, la dernière section, New Horizons, consacre de nouvelles formes d’images et d’écriture avec “Odyssey 1.4.9”, “Saturnism” et “Recoding Entropia”.

Les différents films sont diffusés partout dans le monde. Le Festival a enregistré plus de 12 millions de visionages en 2020 et s’attend avec la pandémie à un accueil au moins aussi enthousiaste.

 

Quand la Covid-19 pèse lourd sur le moral

Confinement, déconfinement, reconfinement, couvre-feux, pertes d’emploi et de repères… Plus d’un an après la découverte du virus de la COVID-19, les effets de la pandémie se font sentir sur la santé mentale. Avec comme conséquence majeure la nette augmentation des troubles psychiques. « L’être humain a besoin de se projeter et actuellement, c’est impossible. C’est très difficile de vivre au jour le jour et de gérer l’inconnu » explique Sophie Marchand, psychothérapeute française installée dans la Baie de San Francisco, en Californie.

Un point de vue partagé par Aude de Villeroché, psychologue, thérapeute et fondatrice du réseau Soignants dans le Monde. Cette dernière souligne la difficulté de la situation pour les expatriés. « Beaucoup ne peuvent pas voyager et vivent des conditions matérielles délicates. Il y a des questions de papiers, de voyages, de séparations géographiques, de scolarisations, de quarantaines… L’explosion de leurs repères habituels génère des souffrances potentielles » détaille-t-elle.

Une troisième vague psychiatrique

Le contexte anxiogène doublé d’inquiétudes diverses – peur d’être malade, que des proches le soient ou de transmettre le virus – crée une grande fatigue émotionnelle. Résultat ? Les cas de stress, d’anxiété, de dépression et de comportements auto-agressifs grimpent en flèche. Aude de Villeroché précise : « On voit de nombreux problèmes somatiques, de troubles du sommeil, alimentaires et d’addictions. La nervosité et le sentiment de colère provoquent aussi des tensions dans les relations. ». Autant de tendances à la hausse partout dans le monde d’après plusieurs études scientifiques.

Les autorités médicales sont ainsi en alerte et certains psychiatres Français évoquent même une troisième vague d’ordre psychique. Les cabinets thérapeutiques tournent d’ailleurs à plein régime. « Il y a un tel sentiment d’isolement qu’avoir une oreille professionnelle à l’écoute devient essentiel. Il est vrai qu’il y a plus de demandes, notamment de sessions supplémentaires, ce qui ne m’était jamais arrivée ! Les patients viennent malgré les congés et je ressens un réel besoin de continuité » raconte Sophie Marchand.

La Covid, virus révélateur

Les deux spécialistes remarquent en outre une charge mentale particulièrement forte chez les femmes qui « prennent davantage sur leurs épaules en ce moment ». Et elles mettent en avant que personne n’est égal face à cette crise. « C’est une question de personnalité. Tout dépend des outils intérieurs que chacun a pu développer pour soi et de sa capacité de résilience (capacité à rebondir face à l’adversité). Si l’on était fragile avant Covid, alors on est heurté de plein fouetLa Covid agit comme un révélateur » assure Sophie Marchand.

Si les ressources intimes influencent les réactions psychiques, les ressources pratiques également. « La régularité des revenus, le confort du logement ou la situation familiale ont un fort impact. Il n’y a qu’à constater la recrudescence des violences familiales… La Covid vient en fait accentuer les fragilités » complète Aude de Villeroché. Enfin, l’effacement des frontières entre les sphères privée et professionnelle, intérieure et extérieure, et une gestion du temps modifiée alourdissent les troubles ressentis. « Cette vie déstructurée entraîne une perte de sens, la perte du pourquoi et c’est la porte ouverte aux dérives et aux addictions…» explique la fondatrice du réseau Soignants du Monde.

Solutions et opportunités

Afin de lutter contre l’angoisse liée à ces pertes de sens et de repères, il faut passer à l’action. Comment ? En évitant que les choses s’installent. « Le maître mot : s’autoriser ! Les gens ne se donnent pas assez l’autorisation de prendre soin d’eux. Pas de recette miracle pour y parvenir, chacun doit explorer ce qui lui fait du bien » affirme Sophie Marchand. Pour ce faire, elle encourage d’essayer des activités aux vertus calmantes. Méditer, marcher, écrire dans un journal, lire, prendre un bain, appeler un proche, jardiner, cuisiner, faire de la sophrologie, du yoga ou consulter un coach… Et “éteindre les nouvelles à la télévision qui fragilisent” précise Aude de Villeroché !

« Le soutien se retrouve dans des actions concrètes qui évitent de gamberger. Ça permet de vivre dans l’instant présent. Et dans tous les cas, le lâcher prise est nécessaire… » conseille la psychologue. Un lâcher prise indispensable pour tenir sur la longueur et développer son endurance morale. Un passage obligatoire qui, selon les expertes, peut se transformer en chance.

L’une comme l’autre envisagent en effet cette période unique comme un moment d’introspection bénéfique. Sophie Marchand étaye cette idée : « La Covid vous montre où vous vous situez et ce que vous êtes capable de gérer. On peut donc voir cette période comme une opportunité et se concentrer sur l’aspect positif : un défi pour grandir”. Et Aude de la Villeroché d’ajouter : « La Covid oblige à réfléchir aux fondements de son mode de vie et de ses relations. Il y a des choses à en tirer et qui resteront par la suite… ». En attendant de pouvoir dresser le bilan, il s’agit donc d’abord de s’écouter, de prendre soin de soi et de positiver autant que possible.

 

 

 

 

 

 

Révolution Bilingue: Amel Derragui, nomade globale, entrepreneuse expatriée

Notre podcast Révolution Bilingue est de retour. Pour ce 18ème épisode, Fabrice Jaumont reçoit Amel Derragui, entrepreneuse et militante infatigable du multi-culturalisme et du multilinguisme.

De l’Inde à l’Algérie, avec des passages par l’Iran, la France et les Etats-Unis, Amel Derragui est une nomade globale depuis sa plus tendre enfance. Fille de diplomates algériens, sans cesse en mouvement, elle a quitté son emploi dans la publicité pour partir à l’étranger avec son mari autrichien, puis lance Tandem Nomads quelques années plus tard, lorsqu’elle découvre un besoin critique qu’éprouve les conjoints d’expatriés à trouver leur propre source d’épanouissement et de revenus…

Listen to “Episode 18 : Amel Derragui, nomade globale, entrepreneuse expatriée” on Spreaker.

[Webinaire] Devenir professeur.e de français aux Etats-Unis

Vous vivez aux Etats-Unis, envisagez une reconversion professionnelle: pourquoi pas enseignant.t de français? Ce webinaire est pour vous! Organisé par l’Ambassade de France, avec le soutien de French Morning, le 27 janvier 2021 de 5 pm à 7 pm (EST), il vous permettra de découvrir les différentes opportunités disponibles à travers le pays.

Lors de la première heure, les intervenants présenteront le métier d’enseignant de français aux Etats-Unis et la diversité des carrières: en Alliance Française, en association FLAM ou dans un établissement scolaire.

La deuxième heure sera consacrée à deux ateliers, un pour l’enseignement du français langue étrangère, l’autre pour l’enseignement bilingue, sur les conditions de diplômes dans les différents Etats.

Inscription gratuite et obligatoire ici.

Kyklo remet les catalogues de prises électriques au placard

Vendre des fusibles et des cables en ligne: ça ne vous fait par rêver? Et pourtant, Kyklo, start-up créée par deux Français, a levé il y a quelques semaines 8,5 millions de dollars auprès de grands noms du venture capital américain, preuve que la transformation digitale de secteurs immenses mais restés encore très traditionnels, fait saliver les investisseurs.

Avant de s’installer dans l’Etat de New York, Kyklo est né en Thaïlande. Cette start-up, qui aide les distributeurs électriques à lancer leurs sites d’e-commerce, a été fondée par deux français à Bangkok en 2015. « On travaillait tous les deux chez Schneider Electric, et en tant que vendeur et partenaire de distributeurs, on devait passer notre vie dans des catalogues papier ou PDF pour trouver des références de produits. Le marché avait un vrai besoin de se digitaliser », explique le CEO de Kyklo, Rémi Ducrocq. Avec son associé Fabien Legouic, ils décident de créer une plateforme de vente en ligne pour ces distributeurs, un catalogue sur-mesure qui référence les millions de produits de différents fabricants, et de la commercialiser sous forme de SaaS. Ils choisissent le nom grec Kyklo, qui signifie à la fois le cercle (augmenter le cercle d’influence des distributeurs, en les aidant à passer en ligne) et la Voie Lactée (créer une « galaxie » qui connecte les producteurs, distributeurs et clients de cette industrie sur une plateforme tech).

Début 2018, les deux français ont d’abord réalisé un premier tour de table de 1,5 million de dollars et ouvert un bureau à Singapour, puis ont rapidement identifié leur marché cible : les États-Unis, le plus gros marché individuel au monde. Le pays offre les plus belles perspectives de développement, dans un marché estimé à 640 milliards de dollars et alors que 80 % passent toujours par les circuits de distribution traditionnels. En juin dernier, Kyklo a installé son siège social américain à Buffalo, dans l’État de New York, pour plusieurs raisons : sa proximité avec les distributeurs situés dans les villes industrielles du Midwest comme Cleveland, Detroit, Columbus ou Indianapolis, mais aussi sa qualité de vie, la sécurité et bien sûr, des prix plus abordables que dans les grandes villes côtières.

Il y a quelques semaines, Kyklo vient d’annoncer avoir bouclé son tour d’amorçage (« seed ») à 8,5 millions de dollars, auprès de deux fonds de venture de renom : IA Ventures, qui a investi chez la success story française Datadog (le système de surveillance d’infrastructure du cloud, qui est entré au Nasdaq en septembre 2019 et vaut aujourd’hui 26 milliards de dollars en Bourse) et Felicis Ventures, un des premiers actionnaires de Shopify. Avec cet argent frais, le groupe compte investir dans la R&D de l’application, qui reste basée à Bangkok, afin d’ajouter encore des millions de références produits. Mais va aussi augmenter sa force de frappe marketing et commerciale aux Etats-Unis, avec une hausse de 50 % de ses effectifs d’ici un an.

La jeune pousse a aussi su obtenir le soutien des plus grands noms de l’industrie électrique. « Nous avons noué des partenariats avec Schneider Electric, Mitsubishi Electric Automation, Festo US ou encore Wago. Ces grands acteurs ont compris que notre plateforme était essentielle pour digitaliser et maximiser le réseau de distribution de leurs produits », ajoute Rémi Ducrocq. A ce stade, Kyklo a déjà créé un catalogue de 2,5 millions de références produits pour plus de 35 distributeurs. Il compte maintenant accélérer la cadence, et propose à ses clients distributeurs de lancer leur site e-commerce en un temps record, soit 30 jours voire même deux semaines pour les plus simples d’entre eux. L’ambition de Kyklo est simple et forte: prendre rapidement des parts de marché et devenir le leader mondial du secteur.

4 expositions à voir en ce début d’année à New York

Chanceux que nous sommes, les musées sont toujours ouverts à New York au contraire des bars et restaurants. C’est le moment de prendre une dose de culture -en respectant les mesures de sécurité- en allant voir une de ces expositions entre amis, en couple, ou en famille.

City/Game : Basketball in New York

Crédit photo : impression écran d’une photo de Bobbito Garcia.

The Museum of the City of New York, dont le thème principal est la ville de New York, accueille jusqu’au 23 mai l’exposition City/Game qui retrace l’histoire d’un sport si aimé et représentatif de la ville, le basket. Pratiqué partout dans les écoles, les rues, les gymnases jusque dans les salles combles du Madison Square Garden et du Barclays Center, le basket à New York transcende depuis longtemps les différences, les couleurs de peau, les classes sociales et les langues. L’exposition City/Game lui rend hommage à travers des photos, vidéos et objets montrant son influence sur les New Yorkais, sur la musique ou encore la mode. 20$ adulte, 14$ étudiant.

Working Together: The Photographers of the Kamoinge Workshop

Working Together: The Photographers of the Kamoinge Workshop. Crédit photo: Whitney Museum.

Le Whitney Museum présente quant à lui jusqu’au 28 mars le travail du Kamoinge Workshop, un collectif de 14 photographes noirs fondé en 1963. Les 140 photos sélectionnées pour l’exposition représentent des scènes de vie et des portraits en noir et blanc pris dans l’entourage des photographes. Ils offrent une perspective à la fois puissante et poétique des années 1960 et 1970 aux Etats-Unis, au cœur du Black Arts Movement (BAM), un mouvement culturel créé dans un contexte de lutte pour l’égalité des droits civiques. Les portraits en gros plan du photographe Anthony Barboza sont particulièrement saisissants. 25$ adulte, 18$ étudiant.

T. rex: The Ultimate Predator Exhibition

Crédit photo : amnh.org

Pour une exposition en famille, direction le American Museum of Natural History. Le musée retrace jusqu’au 14 mars l’histoire fascinante des tyrannosaures et de son représentant le plus connu, le T. rex, dont la reconstitution grandeur nature vous impressionnera. Vous saurez tout du plus célèbre des dinosaures, de son plus jeune âge, à sa croissance jusqu’à l’âge adulte. Vous en apprendrez également sur le développement de ses sens, très utiles pour la chasse, et sur son comportement. 23$ adulte, étudiant 18$, enfant 3-12 ans (13$).

JR: Chronicles

Crédit photo : Brooklyn Museum

Pour celles et eux qui n’auraient toujours pas vu l’exposition de JR, foncez au Brooklyn Museum d’ici au 14 février. Comprenant de nombreuses photographies, vidéos, dioramas et archives, “JR:Chronicles” est la première exposition entièrement dédiée à l’artiste de rue français en Amérique du Nord. JR met un point d’honneur à retranscrire les voix de “gens ordinaires” à travers ses oeuvres, en mettant en avant les notions de communauté et d’engagement social. Temps fort de l’exposition: sa fresque géante recréant un portrait collectif de la ville de New York à travers plus de 1.000 portraits individuels de New-Yorkais. Adulte 16$, étudiant 10$.