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(Re)découvrez l’animation française lors de la quatrième édition du festival de cinéma Animation First

[Agenda partenaire] Animation First, le seul festival de cinéma aux États-Unis dédié à l’animation française, va lancer sa quatrième édition, entièrement en ligne. Le réalisateur, scénariste et producteur Wes Anderson sera également présent en tant qu’invité spécial !

Le festival aura lieu du vendredi 5 février au dimanche 15 février 2021 et un pass de $20 vous donnera accès a l’ensemble du programme sur tout le territoire américain. Voici quelques points forts du festival :

– 55 premières américaines et 14 premières new-yorkaises longs et courts métrages

–  L’ouverture du festival avec “Calamity, une enfance de Martha Jane Cannary” de Remi Chayé

–  Une première américaine de “Josep“, d’Aurel, sélectionné à Annecy, auréolé de nombreux prix internationaux, et en course pour les Césars

–  La sélection des films d’animation préférés de Wes Anderson

–  Un hommage à Paul Grimault, une icône de l’animation française

–  Mais aussi, des programmes pour enfants (“L’Odysee de Choum” …) et pour adultes (la série “L’Amour a ses réseaux”…)

–  Un focus sur le cinéma d’animation africain

–  Les dernières productions de courts-métrages français, ateliers de réalité augmentée, “best of”, panels de discussion

–  Pour la première fois, une compétition croisée de films d’étudiants français et américains

Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site internet ou sur la page facebook de la FIAF (French Institute/Alliance Française).

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Note: le contenu “partenaire” n’est pas écrit par la rédaction de French Morning. Il est fourni par ou écrit sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Sylvain Despretz, la passion du dessin au service de la magie d’Hollywood

Quand Sylvain Despretz, storyboarder à Hollywood, évoque sa carrière, un mot revient sans cesse : la chance. Une humilité qui ne rend pas justice à la pugnacité dont le Français a fait preuve pour arriver à travailler avec les plus grands réalisateurs, de Ridley Scott à David Lynch, en passant par Stanley Kubrick et Tim Burton. Des collaborations qu’il retrace dans son premier livre, “Los ángeles : story-boards & chants de sirènes sur celluloid” (éditions Caurette), sorti fin novembre.

Refusant de le cataloguer comme une collection de dessins, Sylvain Despretz définit son ouvrage de 400 pages comme “un code de la route du septième art”, “une initiation au cinéma”, qui donne accès au langage cinématographique généralement limité aux grands réalisateurs. “Un langage qui disparaît”, regrette le Français qui veut rendre ses lettres de noblesse à la mise en scène graphique. Chaque illustration est ponctuée d’anecdotes, d’observations et de réflexions sur les deux décennies écoulées.

Une planche extraite du livre de Sylvain Despretz.

L’ouvrage met en lumière un métier de l’ombre : “le storyboard est un accessoire au service du metteur en scène qui va représenter l’intention verbale et intellectuelle d’un film, sur le plan esthétique, plan par plan.” Il aime rappeler que ce métier est hérité de George Méliès qui “réalisait des croquis de ses effets spéciaux afin de communiquer l’effet voulu à ses équipes”.

Cherchant à s’éloigner des sirènes de la célébrité, l’artiste n’utilise pas que les story-boards des films à succès pour lesquels il a travaillé durant plus de 20 ans. Au contraire : “j’ai décidé d’éliminer les références aux films célèbres, pour que l’on porte la même attention à tous les dessins.” C’est d’ailleurs ce qui démarque ce livre d’autres ouvrages sur le sujet, tout comme le fait qu’il comporte des vestiges de films qui n’ont jamais vu le jour.

L’influence des bandes dessinées françaises

Ce grand admirateur d’Hergé (le père de Tintin), avec qui, enfant, il entretenait une relation épistolaire, a toujours eu un coup de crayon. Un talent qu’il a entretenu, fidèle aux conseils de son mentor, tout en restant un autodidacte. Sa passion pour le dessin s’est délitée au fil des années au détriment d’une autre, le cinéma. “Mais je n’avais pas les moyens financiers de tourner des films alors j’ai décidé d’utiliser le dessin”, avoue-t-il.

Attiré par les Etats-Unis, son cinéma et “ses possibilités d’intégration pour les personnes de couleur”, il quitte les Hauts-de-Seine et accepte un programme d’échange dès ses 15 ans. Il poursuit l’aventure et démarre sa carrière à New York dans la publicité. Il y côtoie (de loin) de grands réalisateurs, tels que David Fincher et Ridley Scott. A ce moment, le Français décide de provoquer sa chance. Il subtilise une invitation pour une fête de Noël du réalisateur d'”Alien”. Soirée durant laquelle il a le culot d’aller converser avec Ridley Scott et d’engager “une conversation de cinéphiles”. Un culot qui paye puisque les équipes du réalisateur l’invitent à les rencontrer à Los Angeles. Profitant des vols à bas prix de l’époque, Sylvain Despretz enchaîne les aller-retours, avant de déménager dans la cité des anges, “la Mecque du cinéma”, où il va toquer à toutes les portes.

Et les opportunités s’enchaînent. “Dans les années 80, il y avait une explosion des demandes de storyboarder, à la différence d’aujourd’hui”, compare Sylvain Despretz. “J’ai eu la chance d’être engagé immédiatement par Michael Jackson. Il voulait réaliser ses propres clips, mais le projet a finalement été avorté”, raconte le Français. Le bouche-à-oreille fonctionne, et il se voit proposer de nombreux projets pour effectuer des “scénarios visuels”. Sa carrière va connaître un tournant quand il réalisera le story-board de “Gladiator” de Ridley Scott, “un film transgénérationnel” dont il n’avait pas anticipé le succès.

Suivront “La Chute du Faucon noir”, “La Planète des Singes” de Tim Burton, “Mission Impossible 3” de J.J. Abrams… Il justifie ses opportunités par “un bon timing” et “de la chance”, sans omettre pour autant l’intérêt provoqué par son coup de crayon. “Un style particulier hérité des bande dessinées françaises”, reconnaît celui qui a été très inspiré par Moebius, alias Jean Giraud. Un mentor rencontré lors d’une dédicace à New York, et avec lequel il travaillera durant plusieurs années dans son studio à Woodland Hills, à Los Angeles.

Après des années d’épanouissement et de projets (aboutis ou non), il regrette que le métier se retrouve vidé de son sens, utilisé de “manière névrotique”, et effectué par des professionnels qui n’ont pas forcément la passion ou le talent. Quant à son regard sur le 7e art en France, il est particulièrement critique. “Le cinéma français a décidé de ne pas utiliser la technique, l’esthétique et de délaisser les détails… Les films manquent de préparation, de pré-production”, déplore celui qui est rarement sollicité dans l’Hexagone, excepté par Jean-Pierre Jeunet et Luc Besson (pour “Le Cinquième élément” et “Valérian” notamment).

Fier d’initier au cinéma tel qu’il l’aime (soit “classique”) à travers son ouvrage, l’artiste va désormais se consacrer à son rêve : revêtir la casquette de réalisateur. Sylvain Despretz auto-produit un documentaire musical, intitulé “Brand X : The Desert Years”, dont le tournage a été momentanément tourmenté par la crise sanitaire.

C’est ça l’Amérique, épisode 13: les douze travaux de Joe Biden

On a choisi d’intituler cet épisode “les douze travaux de Joe Biden”. Mais le titre est un peu trompeur. Certes, la mission de Joe Biden est herculéenne, mais il a beaucoup plus que douze chantiers sur le feu. Lutte contre le virus, crise économique historique, réconciliation du pays, dérèglement climatique… La liste est longue.

Le programme de Joe Biden est-il à la hauteur des chantiers qui l’attendent ? Alors que s’ouvre une nouvelle présidence, nous avons passé en revue les promesses du démocrate pour voir lesquelles pouvaient être tenues ou non. Max Friedman, professeur d’histoire et doyen par intérim à American University à Washington, nous a aidé à y voir plus clair dans ce troisième et dernier épisode bonus de C’est ça l’Amérique.

Nuit des idées 2021 : une réflexion mondiale pour nous sentir plus “Proches”

La sixième édition de la Nuit des Idées se déroule le 28 janvier à travers le monde entier, rassemblant plus de 75 pays pour un marathon de 24 heures de débats, discussions, et performances artistiques.

Organisée par l’Institut français, établissement public chargé de l’action culturelle extérieure de la France, la Nuit des Idées 2021 a choisi pour thème annuel “Proches”, afin d’ancrer les nombreuses réflexions de l’événement autour du quotidien si particulier découlant de la pandémie de Covid-19: on y abordera le rapport à l’isolement, les conséquences du confinement sur la cellule familiale, les flux de personnes et de biens, les replis nationaux, ou encore les nouvelles formes de solidarité que l’on voit émerger depuis plusieurs mois. La plupart des événements seront virtuels et disponibles en streaming sur le compte Facebook de l’Ambassade de France aux Etats-Unis, ainsi que sur le site de la Nuit des Idées. 

Le coup d’envoi du segment américain de la Nuit des Idées sera donné le 28 janvier à 6pm PST (9pm EST) avec une performance de la chanteuse et poétesse Patti Smith. De nombreuses villes, telles Atlanta, Boston, Chicago, Houston, Los Angeles, Miami, New Orleans, New York, San Francisco, et Washington, D.C. participeront. Le programme s’articule autour de trois types de contenus : des promenades nocturnes dans les nombreuses villes participantes, des discussions et des performances artistiques variées. Parmi les événements à ne pas manquer, on retiendra une rencontre avec Thomas Pesquet depuis le centre spatial de Houston, l’architecte Jeanne Gang à Chicago, une discussion avec la maire de San Francisco London breed, le chorégraphe Sidi Larbi Cherkaoui, la soprano Anne Azéma, l’écrivain mexicain Yuri Herrera, un concert du pianiste Dan Tepfer et bien d’autres encore.

 

 

[Vidéo] Investir dans l’immobilier en 2021 : quelle stratégie adopter dans un contexte post covid ?

Nous vous proposions mardi 19 janvier un webinaire dédié à l’investissement immobilier en 2021 avec Manuel Ravier, entrepreneur et investisseur français, co-fondateur de la société Investissement Locatif.

Au programme :
– Explication de l’impact de la crise de la Covid sur l’immobilier en France
– Investir en France quand on vit à l’étranger : quels enjeux ?
– Tour d’horizon des opportunités à saisir en 2021
– Bonnes pratiques et stratégie gagnante pour garantir le succès de son investissement

Retrouvez le replay sur notre page YouTube. Téléchargez le support de présentation ici.

Pour en savoir plus, prenez rendez-vous avec un conseiller en investissement (30 minutes – gratuit).

En savoir plus sur Investissement Locatif.

C’est ça l’Amérique, épisode 12: l’avenir de Trump, les héritiers du trumpisme

6 janvier 2021, une date qui restera gravée dans l’histoire américaine. Plusieurs centaines de supporteurs de Donald Trump assiègent le Capitole, entraînant la mort de cinq personnes. Il faut remonter à 1814 pour trouver trace de pareil assaut contre le cœur de la démocratie – l’armée britannique y avait alors mis le feu ! Aujourd’hui, c’est le parti républicain qui est en flamme, divisé face à une procédure de destitution visant le futur ex-président accusé d’avoir encouragé l’émeute. Entre lancement de son propre média ou nouvelle candidature en 2024, quel est l’avenir de Donald Trump ? Qui portera ses idées dans l’arène politique après son départ le 20 janvier ? On se penche sur l’influence future de Donald Trump avec Gabriel Scheinmann, directeur de l’Alexander Hamilton Society, une ONG basée à Washington dédiée aux relations internationales.

L’Alliance Française de Los Angeles ouvre les inscriptions pour la session Kids 2021 online

[Agenda partenaire] L’Alliance Française de Los Angeles ouvre sa nouvelle session 100% online dédiée aux enfants et aux adolescents de 4 à 17 ans le 26 janvier prochain.

Des grands débutants aux francophones, l’Alliance Française de Los Angeles propose chaque semaine les mardis et samedis des classes de français adaptées à tous les niveaux mais aussi différents programmes thématiques de littérature et de préparation aux examens AP et SAT French.

Les professeurs de l’Alliance sont heureux et impatients d’accueillir et d’accompagner vos petits et grands dans leur apprentissage du français pendant cette nouvelle session via l’application de visioconférence Zoom. Les inscriptions sont ouvertes, n’hésitez pas à contacter l’Alliance française de Los Angeles !

Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site internet de l’Alliance Française de Los Angeles ou contactez l’Alliance par téléphone au 310 652 0306 ou par mail : [email protected]. Retrouvez également l’Alliance sur Instagram et Facebook.

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Avec Moynihan Train Hall, New York peut enfin aimer Penn Station

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Si vous cherchez à faire du tourisme facilement en ce moment à New York, on vous recommande de faire un tour à Moynihan Train Hall, le nouveau terminal de Penn Station. Ouvert depuis le 1er janvier dans le bâtiment postal James A. Farley à Midtown, cet espace aéré tranche avec la décrépitude et vétusté de la gare principale, datant de 1910 et située de l’autre côté de la 8ème Avenue.

Fruit de décennies de planification et de travaux sous l’égide de l’État de New York, l’immense hall de 18 000 mètres carrés porte le nom de son défenseur dans les années 1990, l’ancien sénateur de New York Daniel Moynihan. Conçu pour désengorger Penn Station, il baigne dans la lumière naturelle grâce à une immense verrière soutenue par un squelette d’acier à 30 mètres de hauteur. Coût du projet: plus de 1,5 milliard de dollars. On y va bien sûr pour prendre le train (en l’occurence la plupart des lignes Amtrak, le locataire principal, et Long Island Railroad), mais aussi pour admirer l’architecture et le décor: les oeuvres et installations d’art ça-et-là, notamment un ensemble de gratte-ciel à l’envers dans l’une des entrées et les mosaïques de Kehinde Wiley, l’artiste à qui l’on doit les portraits des Obama exposés à la National Portrait Gallery à Washington…

À la base du plafond de verre, on peut lire la devise de la république – “E pluribus unum, out of many one” – et celle de l’État de New York – “Excelsior, Forever Upward“. Suspendue au milieu, la grande horloge à quatre facettes attire immédiatement l’attention. L’accès aux quais (qui n’ont pas tous été rénovés, eux) se fait directement depuis le grand hall, à travers des escalators qui s’enfoncent dans le sol en marbre clair. Plusieurs commerces doivent encore ouvrir au rez-de-chaussée et à l’étage, dont un lounge et bar avec des sièges et tables donnant sur l’atrium. Magnolia Bakery, Jacob’s Pickles et d’autres enseignes populaires à New York sont attendues.

Très attendue, l’ouverture de ce monument architectural a été marquée par un drame personnel. Le manager de cet ambitieux chantier au sein du consortium Moynihan Station Development Corp, Michael Evans, s’est donné la mort dix mois avant l’ouverture du hall au public, affecté notamment par la pression du projet, selon un portrait du New York Times. Il était allé jusqu’au Tennessee pour chercher le marbre du sol et a payé de sa poche un billet d’avion pour l’Allemagne pour inspecter le verre au plafond. Si vous avez un train à prendre, pensez donc à vous dégager du temps pour faire le tour du propriétaire.

Non, la suspension des voyages entre la France et les États-Unis ne sera pas levée

La joie aura été de courte durée. Le 18 janvier, en fin d’après-midi, la Maison-Blanche a publié une proclamation de Donald Trump indiquant que l’interdiction de voyage entre les États-Unis et les pays de l’Espace Schengen (auquel appartient la France) serait levée le 26 janvier, soit six jours après l’investiture de Joe Biden. Mais dans la foulée, la future porte-parole de la Maison-Blanche, Jen Psaki, a indiqué sur Twitter que cette politique, en vigueur depuis mars, restera en place. “En fait, nous avons l’intention de renforcer les mesures de santé publique autour des voyages internationaux afin d’atténuer la propagation de la Covid-19“, a-t-elle écrit.

Pour justifier la levée de cette mesure, qui concernait la quasi-totalité des voyageurs en provenance du Royaume-Uni, d’Irlande, du Brésil et de l’espace Schengen, Donald Trump avait mis en avant l’obligation, imposée par les Centers for Disease Control and Prevention (CDC), de présenter à l’embarquement pour les États-Unis, dès le 26 janvier, un test Covid négatif. Il a également évoqué le fait que les autorités sanitaires dans ces pays et zones géographiques collaboraient déjà en confiance avec les États-Unis pour “échanger des données sur les tests Covid et les tendances“, à la différence de la Chine et de l’Iran, montrés du doigt pour leur “manque de transparence” et de “coopération” dans la lutte contre la pandémie.

Critique de la politique du gouvernement Trump de lutte contre la pandémie, qui a fait 400 000 morts aux États-Unis, la future administration Biden n’a pas perdu de temps pour lui répondre. “Avec la pandémie qui empire, et des variants plus contagieux émergeant autour du monde, ce n’est pas le moment de lever des restrictions sur les voyages internationaux“, a indiqué Jen Psaki. Pour le moment, seuls les citoyens américains, les titulaires de carte verte et de visas diplomatiques sont autorisés à entrer sur le territoire américain. Les titulaires d’autres types de visas sont admis au cas par cas.

Moi Impat : Une année à s’en remettre

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Plus qu’un retour en France, c’est un retour à ses origines qu’Anne-Isabelle Daulon nous raconte dans ce 56ème numéro de « Moi Impat ». Et un retour qu’elle avait sous-estimé, proche du choc culturel, et qui nécessitait quelques ajustements professionnels. Mais son équilibre personnel et familial est désormais trouvé.

Listen to “Episode 56: Anne-Isabelle Daulon” on Spreaker.

C’est ça l’Amérique, épisode 11: le “cabinet” Biden, une diversité en trompe l’oeil ?

Avec ses premières nominations (qui doivent encore être validées par le Sénat), Joe Biden affiche ses ambitions: constituer le “cabinet” (gouvernement) le plus divers de l’histoire des États-Unis.

Première femme au Trésor, première amérindienne au gouvernement, premier Afro-Américain responsable du Pentagone… : son casting gouvernemental tranche avec celui de Donald Trump, qui faisait la part belle aux hommes blancs. S’y ajoute la vice-présidente élue Kamala Harris, première femme et première personnalité noire et sud-asiatique à occuper ce poste.

Cette diversité au pouvoir est-elle un trompe-l’œil ? Qui sont les visages de ce nouveau gouvernement ? Dans cet épisode bonus de “C’est ça l’Amérique”, Alexis Buisson, correspondant de La Croix à New York et journaliste à French Morning, se penche sur les membres du gouvernement Biden avec Tristan Cabello, historien et politologue spécialiste des États-Unis à l’université Johns Hopkins.

 

Taxes pour les entreprises aux États-Unis en 2021 : ce qu’il faut savoir sur les changements suite à la crise sanitaire

[Article partenaire] Depuis la réforme fiscale de 2017, la fiscalité des entreprises américaines avait déjà connu de nombreux changements, avec divers rebondissements et répercussions ressentis jusqu’à ces dernières années et pouvant transformer la saison des taxes en casse-tête.

Depuis, beaucoup d’entreprises américaines ont souffert de la crise sanitaire liée à la Covid-19, et plusieurs dispositions ont été prises par l’Etat américain pour les aider (notamment le CARES Act et son fameux Paycheck Protection Program ou “PPP” en mars 2020, et le Consolidated Appropriations Act en décembre 2020), venant à nouveau changer les règles de la “tax season” pour cette année 2021.

On vous aide à vous y retrouver avec Marc Trost, expert comptable français et CPA américain, cofondateur du cabinet comptable Orbiss spécialisé dans l’accompagnement des entreprises et entrepreneurs français aux États-Unis.

Le PPP2 : quésaco, et quid de mes taxes ?

Le PPP a désormais un petit frère, créé par le Congrès fin décembre 2020 : le PPP2. Il s’agit également d’un prêt équivalent à 2.5 fois la masse salariale mensuelle (3.5 pour les activités NAICS 72 comme l’hôtellerie et la restauration), pouvant se transformer en subvention si les fonds sont utilisés pour payer certains types de dépenses comme les salaires ou les loyers, avec en plus une extension des dépenses éligibles pour le PPP2 par rapport au PPP “originel” (dépenses opérationnelles, protection des employés).

Les entreprises ayant bénéficié du PPP peuvent également bénéficier du PPP2 dans des conditions spécifiques ”, nous explique Marc Trost. En effet, le PPP2 est réservé aux entreprises employant moins de 300 salariés et justifiant une baisse de revenus d’au moins 25% sur un trimestre en 2020 par rapport à 2019.

“ Il y a également possibilité de réviser le PPP1, par exemple si le montant maximal n’a pas été demandé ou s’il n’y a pas eu de demande du tout. ” Une bonne nouvelle pour les entreprises en difficulté.

Impact fiscal : déductibilité des dépenses couvertes par le PPP

Mais alors, si votre PPP devient un revenu, est-il taxable ? Marc Trost nous éclaire : “ Le CARES Act prévoyait le caractère non-imposable de ce revenu. De plus, si la déduction des dépenses financées par le PPP a été refusée par l’IRS dans un premier temps, le Congrès l’a ensuite désavoué et a confirmé par son dernier texte leur déduction ”. 

Le PPP présente donc un “double avantage” puisqu’il permet d’assurer les dépenses vitales de l’entreprise, sans devoir rembourser, et sans taxation par la suite.

Le report en arrière des déficits, ou “carry-back”

Autre mesure fiscale phare annoncée pendant la crise sanitaire : le “carry-back”. Cette mesure avait été supprimée par le TCJA (le “Tax Cuts and Jobs Act”, la fameuse réforme fiscale de 2017), mais a été remise en place par le CARES Act.

Le “carry-back” permet, pour une société réalisant des pertes en 2018, 2019 ou 2020 de récupérer les impôts payés jusqu’à 5 ans en arrière, c’est-à-dire jusqu’ en 2013. La marche à suivre ? “Cette démarche peut se faire via la déclaration 2020, ou via une déclaration rectificative pour 2019 et/ou 2018” nous explique Marc Trost.

Une mesure très intéressante pour les entreprises ayant des besoins en trésorerie.

La déduction fiscale des frais de repas

Il s’agit d’une autre mesure mise en place et qui concerne la majorité des entreprises : la déduction des frais de repas de vos employés sera totale (et non plus limitée à 50%). Cette mesure est valable pour les années fiscales 2021 et 2022.

Le remboursement de frais dans un cadre de « qualified disaster plan»

La déclaration de l’état d’urgence aux Etats-Unis (ou “disaster declaration”) l’année dernière a eu de nombreuses implications sur la fiscalité des entreprises américaines.

“Par exemple, certains frais avancés par les salariés et remboursés par l’entreprise, et qui devraient donc s’ajouter à la fiche de paie de l’employé et devenir des revenus taxables, sont exceptionnellement exclus de la fiche de paie et exemptés de taxe”, explique Marc Trost.

Cette mesure, peu connue, peut concerner à titre d’illustration certains frais de transport du domicile au lieu de travail des salariés.

Le “Qualified leasehold improvement”

Historiquement, lorsqu’une entreprise fait un investissement en achetant par exemple du matériel informatique, celle-ci va effectuer une déduction fiscale “sur la durée d’utilisation” du matériel. Il est possible dans certains cas de déduire la valeur d’un investissement intégralement sur l’année de sa mise en service : cependant, certains agencements étaient exclus de ce régime en raison d’une erreur technique dans la rédaction du TCJA. Mais depuis le CARES Act de 2020, ces exclusions ont été rectifiées et toutes les entreprises, notamment les entreprises retail pour lesquelles cette mesure est très avantageuse, peuvent en profiter. Il est également possible de procéder à des déclarations rectificatives sur les années 2018 et 2019.

Un nouveau plafond pour les dons

La limite pour les dons à déduire était auparavant de 10% du résultat taxable de votre entreprise.
Pour les années fiscales 2020 et 2021, le plafond a été relevé à 25%.

Et bien d’autres nouveautés en 2021…

Extension du Employee retention credit, paid sick and family leave, etc… des nouveautés pour les entreprises, mais aussi les particuliers !

Pour votre fiscalité, en 2021, faites-vous accompagner par un cabinet spécialisé

Orbiss est un cabinet d’expert-comptables français et américains spécialisé dans la croissance des entreprises européennes aux Etats-Unis et dans l’accompagnement fiscal des sociétés et des particuliers.

Contactez Marc Trost dès aujourd’hui pour bénéficier d’un accompagnement sur la fiscalité de votre entreprise en 2021.

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