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Non, la suspension des voyages entre la France et les États-Unis ne sera pas levée

La joie aura été de courte durée. Le 18 janvier, en fin d’après-midi, la Maison-Blanche a publié une proclamation de Donald Trump indiquant que l’interdiction de voyage entre les États-Unis et les pays de l’Espace Schengen (auquel appartient la France) serait levée le 26 janvier, soit six jours après l’investiture de Joe Biden. Mais dans la foulée, la future porte-parole de la Maison-Blanche, Jen Psaki, a indiqué sur Twitter que cette politique, en vigueur depuis mars, restera en place. “En fait, nous avons l’intention de renforcer les mesures de santé publique autour des voyages internationaux afin d’atténuer la propagation de la Covid-19“, a-t-elle écrit.

Pour justifier la levée de cette mesure, qui concernait la quasi-totalité des voyageurs en provenance du Royaume-Uni, d’Irlande, du Brésil et de l’espace Schengen, Donald Trump avait mis en avant l’obligation, imposée par les Centers for Disease Control and Prevention (CDC), de présenter à l’embarquement pour les États-Unis, dès le 26 janvier, un test Covid négatif. Il a également évoqué le fait que les autorités sanitaires dans ces pays et zones géographiques collaboraient déjà en confiance avec les États-Unis pour “échanger des données sur les tests Covid et les tendances“, à la différence de la Chine et de l’Iran, montrés du doigt pour leur “manque de transparence” et de “coopération” dans la lutte contre la pandémie.

Critique de la politique du gouvernement Trump de lutte contre la pandémie, qui a fait 400 000 morts aux États-Unis, la future administration Biden n’a pas perdu de temps pour lui répondre. “Avec la pandémie qui empire, et des variants plus contagieux émergeant autour du monde, ce n’est pas le moment de lever des restrictions sur les voyages internationaux“, a indiqué Jen Psaki. Pour le moment, seuls les citoyens américains, les titulaires de carte verte et de visas diplomatiques sont autorisés à entrer sur le territoire américain. Les titulaires d’autres types de visas sont admis au cas par cas.

Moi Impat : Une année à s’en remettre

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Plus qu’un retour en France, c’est un retour à ses origines qu’Anne-Isabelle Daulon nous raconte dans ce 56ème numéro de « Moi Impat ». Et un retour qu’elle avait sous-estimé, proche du choc culturel, et qui nécessitait quelques ajustements professionnels. Mais son équilibre personnel et familial est désormais trouvé.

Listen to “Episode 56: Anne-Isabelle Daulon” on Spreaker.

C’est ça l’Amérique, épisode 11: le “cabinet” Biden, une diversité en trompe l’oeil ?

Avec ses premières nominations (qui doivent encore être validées par le Sénat), Joe Biden affiche ses ambitions: constituer le “cabinet” (gouvernement) le plus divers de l’histoire des États-Unis.

Première femme au Trésor, première amérindienne au gouvernement, premier Afro-Américain responsable du Pentagone… : son casting gouvernemental tranche avec celui de Donald Trump, qui faisait la part belle aux hommes blancs. S’y ajoute la vice-présidente élue Kamala Harris, première femme et première personnalité noire et sud-asiatique à occuper ce poste.

Cette diversité au pouvoir est-elle un trompe-l’œil ? Qui sont les visages de ce nouveau gouvernement ? Dans cet épisode bonus de “C’est ça l’Amérique”, Alexis Buisson, correspondant de La Croix à New York et journaliste à French Morning, se penche sur les membres du gouvernement Biden avec Tristan Cabello, historien et politologue spécialiste des États-Unis à l’université Johns Hopkins.

 

Taxes pour les entreprises aux États-Unis en 2021 : ce qu’il faut savoir sur les changements suite à la crise sanitaire

[Article partenaire] Depuis la réforme fiscale de 2017, la fiscalité des entreprises américaines avait déjà connu de nombreux changements, avec divers rebondissements et répercussions ressentis jusqu’à ces dernières années et pouvant transformer la saison des taxes en casse-tête.

Depuis, beaucoup d’entreprises américaines ont souffert de la crise sanitaire liée à la Covid-19, et plusieurs dispositions ont été prises par l’Etat américain pour les aider (notamment le CARES Act et son fameux Paycheck Protection Program ou “PPP” en mars 2020, et le Consolidated Appropriations Act en décembre 2020), venant à nouveau changer les règles de la “tax season” pour cette année 2021.

On vous aide à vous y retrouver avec Marc Trost, expert comptable français et CPA américain, cofondateur du cabinet comptable Orbiss spécialisé dans l’accompagnement des entreprises et entrepreneurs français aux États-Unis.

Le PPP2 : quésaco, et quid de mes taxes ?

Le PPP a désormais un petit frère, créé par le Congrès fin décembre 2020 : le PPP2. Il s’agit également d’un prêt équivalent à 2.5 fois la masse salariale mensuelle (3.5 pour les activités NAICS 72 comme l’hôtellerie et la restauration), pouvant se transformer en subvention si les fonds sont utilisés pour payer certains types de dépenses comme les salaires ou les loyers, avec en plus une extension des dépenses éligibles pour le PPP2 par rapport au PPP “originel” (dépenses opérationnelles, protection des employés).

Les entreprises ayant bénéficié du PPP peuvent également bénéficier du PPP2 dans des conditions spécifiques ”, nous explique Marc Trost. En effet, le PPP2 est réservé aux entreprises employant moins de 300 salariés et justifiant une baisse de revenus d’au moins 25% sur un trimestre en 2020 par rapport à 2019.

“ Il y a également possibilité de réviser le PPP1, par exemple si le montant maximal n’a pas été demandé ou s’il n’y a pas eu de demande du tout. ” Une bonne nouvelle pour les entreprises en difficulté.

Impact fiscal : déductibilité des dépenses couvertes par le PPP

Mais alors, si votre PPP devient un revenu, est-il taxable ? Marc Trost nous éclaire : “ Le CARES Act prévoyait le caractère non-imposable de ce revenu. De plus, si la déduction des dépenses financées par le PPP a été refusée par l’IRS dans un premier temps, le Congrès l’a ensuite désavoué et a confirmé par son dernier texte leur déduction ”. 

Le PPP présente donc un “double avantage” puisqu’il permet d’assurer les dépenses vitales de l’entreprise, sans devoir rembourser, et sans taxation par la suite.

Le report en arrière des déficits, ou “carry-back”

Autre mesure fiscale phare annoncée pendant la crise sanitaire : le “carry-back”. Cette mesure avait été supprimée par le TCJA (le “Tax Cuts and Jobs Act”, la fameuse réforme fiscale de 2017), mais a été remise en place par le CARES Act.

Le “carry-back” permet, pour une société réalisant des pertes en 2018, 2019 ou 2020 de récupérer les impôts payés jusqu’à 5 ans en arrière, c’est-à-dire jusqu’ en 2013. La marche à suivre ? “Cette démarche peut se faire via la déclaration 2020, ou via une déclaration rectificative pour 2019 et/ou 2018” nous explique Marc Trost.

Une mesure très intéressante pour les entreprises ayant des besoins en trésorerie.

La déduction fiscale des frais de repas

Il s’agit d’une autre mesure mise en place et qui concerne la majorité des entreprises : la déduction des frais de repas de vos employés sera totale (et non plus limitée à 50%). Cette mesure est valable pour les années fiscales 2021 et 2022.

Le remboursement de frais dans un cadre de « qualified disaster plan»

La déclaration de l’état d’urgence aux Etats-Unis (ou “disaster declaration”) l’année dernière a eu de nombreuses implications sur la fiscalité des entreprises américaines.

“Par exemple, certains frais avancés par les salariés et remboursés par l’entreprise, et qui devraient donc s’ajouter à la fiche de paie de l’employé et devenir des revenus taxables, sont exceptionnellement exclus de la fiche de paie et exemptés de taxe”, explique Marc Trost.

Cette mesure, peu connue, peut concerner à titre d’illustration certains frais de transport du domicile au lieu de travail des salariés.

Le “Qualified leasehold improvement”

Historiquement, lorsqu’une entreprise fait un investissement en achetant par exemple du matériel informatique, celle-ci va effectuer une déduction fiscale “sur la durée d’utilisation” du matériel. Il est possible dans certains cas de déduire la valeur d’un investissement intégralement sur l’année de sa mise en service : cependant, certains agencements étaient exclus de ce régime en raison d’une erreur technique dans la rédaction du TCJA. Mais depuis le CARES Act de 2020, ces exclusions ont été rectifiées et toutes les entreprises, notamment les entreprises retail pour lesquelles cette mesure est très avantageuse, peuvent en profiter. Il est également possible de procéder à des déclarations rectificatives sur les années 2018 et 2019.

Un nouveau plafond pour les dons

La limite pour les dons à déduire était auparavant de 10% du résultat taxable de votre entreprise.
Pour les années fiscales 2020 et 2021, le plafond a été relevé à 25%.

Et bien d’autres nouveautés en 2021…

Extension du Employee retention credit, paid sick and family leave, etc… des nouveautés pour les entreprises, mais aussi les particuliers !

Pour votre fiscalité, en 2021, faites-vous accompagner par un cabinet spécialisé

Orbiss est un cabinet d’expert-comptables français et américains spécialisé dans la croissance des entreprises européennes aux Etats-Unis et dans l’accompagnement fiscal des sociétés et des particuliers.

Contactez Marc Trost dès aujourd’hui pour bénéficier d’un accompagnement sur la fiscalité de votre entreprise en 2021.

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1411 Broadway, 16th Floor
New-York, NY 10018
www.orbiss.us

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Conférence: Les défis de Joe Biden

La crise est sanitaire, économique, politique: rarement un nouveau président américain aura fait face à autant de défis au moment de prendre ses fonctions. C’est le sujet de cette conférence en ligne de la French-American Foundation, le 21 janvier 2021.

Avec Guy Cecil, Président de Priorities USA Action, un comité d’action politique indépendant, et Fondateur de Miles Strategies, modéré par Sarah Repucci, vice-présidente Recherche et Analyses, Freedom House.

Gratuit et ouvert à tous. Inscriptions ici.

Retour en France: test PCR et isolement de 7 jours désormais obligatoires

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La France durcit les contrôles à l’entrée en France à partir du 18 janvier.

Les tests négatifs Covid-19 étaient déjà obligatoires pour les passagers en provenance des Etats-Unis depuis l’été dernier. Le gouvernement en a renforcé les modalités: désormais les tests antigéniques (dits “rapides”) ne sont plus suffisants, un test PCR sera exigé pour pouvoir embarquer.

Par ailleurs, les mêmes voyageurs en provenance des pays hors de l’espace européen devront désormais “s’engager sur l’honneur à s’isoler pendant 7 jours et faire un deuxième test PCR à l’issue de cette période”, a annoncé le Premier ministre, Jean Castex.

Cette mesure, qui prendra effet dès le lundi 18 janvier, a été décidée pour éviter la propagation de la fameuse variante anglaise et de se retrouver ainsi dans la même situation que connaît aujourd’hui le Royaume-Uni, qui enregistre quotidiennement une moyenne de 1.000 décès et de 50.000 contaminations. Le variant dit variant britannique serait responsable d’1,4% des cas de Covid-19 actuellement diagnostiqués en France. Limitation aux frontières, renforcement de notre capacité de traçage et maintien absolu des gestes barrières, nous devons plus que jamais être vigilants”, a souligné de son côté le ministre de la Santé, Olivier Véran.

 

“Lupin”, premier gros succès français de Netflix US

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Omar Sy et Lupin font un carton aux Etats-Unis. Sortie le 8 janvier, la série caracole en tête des classements, devenant la première série TV française à atteindre le top10 sur Netflix US (elle est classée numéro 3 au moment de l’écriture de cet article).

Inspirée du “Gentleman cambrioleur” de l’écrivain français Maurice LeBlanc, “Lupin, dans l’ombre d’Arsène” est la première saison en 5 épisodes de la série. L’histoire suit Assane Diop (Omar Sy), un jeune immigré sénégalais qui prend le personnage d’Arsène Lupin comme modèle après que son père ait été emprisonné (et se soit suicidé par la suite) pour un crime qu’il n’a pas commis. La série est un conte sur le thème de la vengeance, avec des personnages familiers: le justicier solitaire, le flic qui sent les choses mais qu’on ne prend pas au sérieux, et le vieux blanc riche et méchant. Tout y est: trahisons, séquences de bagarres dans le train, fausses barbes et vestes de costume réversibles, et -bien entendu- un collier de diamants qui disparaît.

Brillante et loin des clichés, la série se savoure comme un livre favori lu pour la énième fois: même si on sait à quoi s’attendre, l’adrénaline fait toujours son effet au bon moment. Magnétique, Omar Sy déplace son imposant physique avec une légèreté de gentleman, agrémentée d’une généreuse dose de panache, d’une garde-robe impeccable et d’un adorable sourire de voyou. Sa nonchalance et son humour contrastent avec l’histoire, bien plus sombre.

La morale du “gentleman cambrioleur”, plus d’un siècle après les ouvrages de Leblanc, est mise au goût du jour, comme lorsque Assane convainc une vieille parisienne de lui remettre des bijoux que son mari a obtenu au Congo belge. “Les gens du pays étaient assis sur une fortune“, dit-elle. “Ils n’ont pas réalisé. Nous nous sommes servis“. C’est exactement ce que fait Assane en empochant les objets de valeur de la femme. Quand au talent de l’original Arsène Lupin pour le camouflage et le déguisement, il prend un tout autre sens lorsque le caméléon en question est un immigrant sénégalais noir vivant en France, confronté à son invisibilité sociale…

“Lupin” est autant un thriller qu’une comédie. Il sait à quoi s’attend son public et s’amuse à subvertir ses attentes. Comme le jeune Assane, nous terminons la série en trépignant d’impatience de connaître la suite. Bonne nouvelle: la deuxième saison a déjà été tournée et devrait sortir dans les prochains mois.

5 terrasses cosy où dîner au chaud à New York

Après avoir pendant un temps rouverts leur intérieur, les restaurants new-yorkais sont à nouveau fermés depuis le 14 décembre. La seule solution pour dîner entre amis revient donc à s’installer en terrasse… en plein hiver. Heureusement, de nombreux restaurants ont aménagé et décoré leur espace extérieur pour vous faire sentir comme à la maison. Voici cinq adresses de terrasses cosy où casser la croûte.

The Greens at the rooftop at Pier 17

Crédit photo: Giada Paoloni, Howard Hughes Corporation

La palme de l’endroit le plus féérique où dîner au chaud mais en terrasse revient de loin à The Greens à Downtown Manhattan. Cette société dédiée à la restauration et l’événementiel a aménagé le rooftop de Pier17 d’une trentaine de cabines transparentes dont chacune dispose de sapins, d’un sol en bois, de coussins et d’un éclairage tamisé. Chacune d’entre elles accueille entre une à dix personnes. Bref, c’est beau, joliment décoré, confortable et on se croirait à la montagne. Le menu nous emmène aussi sur le pistes de ski avec une fondue présentée à 28$. Le reste est plus classique (burgers, pâtes, meatballs). Réservations obligatoires. The Greens, Pier 17, 89 South Street.

Marea

Ce restaurant étoilé au guide Michelin d’inspiration italienne a investi le trottoir à Columbus Circle devant Central Park. Dînez sur leur terrasse chauffée sous les branches dans un décor après-ski avec plaids en fourrure, luge et matériel de skieur. Comptez 55$ le menu prix-fixe avec antipasti en entrée et pâtes maison en plat principal. Marea, 240 Central Park S, (212) 582-5100.

Crown Shy

Crédit photo : Natalie Black, Crown Shy

Pour voyager jusque sur les hauts plateaux mongols, direction un autre restaurant étoilé du Financial District, Crown Shy, qui a installé plusieurs yourtes cosy et chaleureuses sur son trottoir. Chaque yourte, qui peut asseoir entre deux à huit personnes, est décorée d’une manière et de couleurs différentes. La spécialité du lieu est la viande : agneau rôti ou faux-filet maturé à la carte. Comptez entre 125 et 165$ le dîner par personne, selon l’heure. Crown Shy, 70 Pine St, (212) 517-1932.

Café du soleil

Crédit photo : Cafe du soleil

Le restaurant français de l’Upper West Side a été l’un des premiers à investir sa terrasse de bulles transparentes pour que chacun puisse dîner tout en respectant la distanciation sociale. Un belle manière de profiter de la rue tout en restant au chaud. Vous prendrez bien quelques escargots en entrée (9$) suivie d’un choucroute garnie alsacienne (28$) ? Cafe du soleil, 2723 Broadway, (212) 316-5000.

Gran Torino

Crédit photo : Gran Torino

C’est un peu le repaire des Français de Williamsburg, qui aiment refaire le monde une bière à la main sur sa grande terrasse sur rue. Gran Torino a réaménagé son espace pour l’hiver avec plusieurs chalets pour une à dix personnes, mais aussi et surtout avec une grande yourte qui, comme à Crown Shy, vous fera voyager. Le menu est digne d’un restaurant de station de ski, avec une fondue suisse servie pour deux personnes à 48$. Miam! Gran Torino, 131 Berry St, (347) 987-4333.

Covid-19: l’aide spéciale “SOS” pour les Français de l’étranger est reconduite

Bonne nouvelle. Les Français hors de France les plus affectés par la pandémie sur le plan économique pourront continuer à bénéficier du dispositif d’aide mis en place par le gouvernement français. Le “Secours Occasionnel de Solidarité” (SOS) a été reconduit pour la première moitié de 2021 “dans un premier temps“, précise le Ministère des Affaires étrangères.

Cette aide ponctuelle, qui peut venir s’ajouter à d’autres dispositifs de soutien locaux, s’adresse aux Français qui peuvent prouver une diminution “substantielle” de leurs revenus à cause de la crise sanitaire. Une explication de votre situation et les pièces justificatives (pièce d’identité française ou copie du livret de famille, preuve d’inscription consulaire en cours, copie des trois derniers relevés de compte et de tout autre élément prouvant une dégradation matérielle ou financière) doivent être adressées à votre consulat ou Ambassade. La somme allouée varie en fonction du territoire, mais peut être versée mensuellement sur une période de six mois.

Le dispositif “SOS” a été créé par le gouvernement en avril 2020 pour venir en aide aux Français en difficulté. Il a été doté de 50 millions d’euros.

French American School of New York : le meilleur des systèmes éducatifs français et américain pour votre enfant

[Article partenaire] Le Lycée Franco-Américain de New York est un établissement international bilingue et multiculturel qui accueille les élèves de la Petite Section de Maternelle à la Terminale. Dans un cadre de vie exceptionnel, en bord de mer ou proche de la forêt, l’école est située à 35 minutes de Grand Central et du coeur de Manhattan.

La FASNY accueille les familles et les enfants américains, internationaux et français et intègre dans ses programmes le meilleur des systèmes éducatifs français, américain et internationaux en proposant deux filières au choix :

Voie Franco-Américaine bilingue (Français, comme langue d’enseignement- et l’anglais tous niveaux) de la petite section de maternelle à la Terminale (Baccalauréat Français- avec OIB)

Voie Internationale bilingue (Anglais, comme langue d’enseignement- et le français tous niveaux) de la classe de CP (grade 1) au Grade 12 (Baccalauréat International-IB).

Au collège, le latin, l’allemand et l’espagnol sont les secondes langues proposées. D’autres langues sont également possibles en supplément après les cours.

À la FASNY, l’approche se veut innovante, fondée sur des valeurs de respect, de bienveillance et d’accueil, centrée sur l’apprentissage, les progrès continus et le bien être des élèves. La culture de l’école repose sur un état d’esprit critique et de développement pour chacun et pour tous : qu’est-ce qu’apprendre ? Comment progresser ? Comment se développer académiquement et humainement à l’école ? Telles sont les questions auxquelles les équipes en place donnent sens tant les approches pédagogiques sont réfléchies, organisées et centrées sur l’excellence académique et l’épanouissement des élèves.

À la FASNY, les profils de l’apprenant invitent les élèves à s’engager dans des projets phares; à créer leur propre club soutenu par l’école et les parents, pour développer leurs compétences, leur autonomie, leur sens de l’initiative et du travail en équipe : art, sciences, mathématiques, robotique, IT, business, environnement, architecture, sport, philosophie, langues, journalisme, littérature, voyages d’étude, solidarité et philanthropie, tutorat des plus jeunes par des élèves plus âgés, et tant d’autres… tous les projets font partie intégrante de la scolarité et sont conservés au dossier scolaire de chaque élève.

La FASNY a été classée N°3 des meilleures écoles du Westchester (Niche) et figure parmi les meilleures écoles de l’Etat de New-York (Niche). Les résultats aux examens du Baccalauréat français ou international y sont exceptionnels, sans sélection forcée. Les anciens élèves brillent dans des parcours universitaires aux États-Unis, en Grande-Bretagne, au Canada ou en Europe, ainsi que dans les meilleures classes préparatoires de France. Le réseau des anciens élèves est solidaire, inspirant et très porteur pour les élèves et familles actuels.

Découvrez dès à présent la FASNY :
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Nouveau programme français-anglais à Manhattan: la Ville de New York freine

Mauvaise surprise pour les parents derrière la création d’un nouveau programme à Manhattan. Le Département de l’Éducation new-yorkais (DoE) leur a signifié, dans un court e-mail envoyé lundi 11 janvier, que la filière bilingue (K-5th Grade) qu’ils espéraient ouvrir à la rentrée dans une école publique du borough ne sera pas lancée “à cette heure“, provoquant la frustration et la colère des familles concernées.

Celles-ci l’ont fait comprendre à la “superintendent” (représentant du DoE) de Manhattan Marisol Rosales, auteure de l’e-mail en question, et d’autres représentants du Département lors d’une réunion houleuse organisée mardi soir sur Zoom. Une centaine de parents, dont les enfants sont inscrits pour certains dans les classes bilingues de Pre-K ouvertes l’an dernier dans l’Upper East Side, y ont participé. Une mère célibataire, qui comptait sur l’ouverture d’un tel programme pour poursuivre l’enseignement français de son fils en l’absence de son père, a qualifié la décision du DoE de “dévastatrice” et de “très décevante“, reflétant l’état d’esprit d’autres intervenants. Stéphane Lautner, l’un des quatre parents derrière le projet de programme bilingue, n’a pas non plus caché sa colère, visiblement pris de court par l’e-mail de Marisol Rosales. “C’est une abomination“, a-t-il lâché en accusant le DoE de ne pas avoir travaillé “en partenariat et en bonne foi” avec les parents.

Les parents ayant inscrit leurs enfants dans les classes bilingues de Pre-K dans l’Upper East Side comptaient sur l’extension du programme jusqu’au 5th Grade dès la rentrée de septembre pour éviter tout décrochage dans l’apprentissage du français. Plusieurs écoles ont été approchées dans le District 2, qui recouvre une grande partie de Manhattan en-dessous de la 96ème rue, pour accueillir ces classes supplémentaires. Parmi elles, PS 290, dont la directrice était d’accord pour ouvrir un tel programme, d’autant que l’école a perdu de nombreux élèves, partis à cause de la pandémie.

Pour motiver leur décision, Marisol Rosales et les deux autres représentants du DoE ont mis en avant plusieurs arguments lors de la réunion de mardi. Ils ont notamment parlé du surcoût que représenterait un tel programme dans un contexte financier contraint, de la difficulté à trouver un.e enseignant.e qualifié.e et du possible manque de place à PS 290. Ils ont indiqué vouloir attendre un an afin de voir si les enfants partis à cause de la pandémie revenaient pour évaluer la viabilité d’un programme bilingue dans l’école. “Comme PS 290 est une école qui recrute ses élèves dans sa zone (“zoned school”), les élèves qui vivent dans cette zone sont prioritaires. Si nous ouvrons un programme bilingue dans cette école, les élèves dans la zone n’y auront plus accès et devront être envoyés dans des écoles plus éloignées de là où ils vivent“, a expliqué Jess Meller, directrice de la planification des districts scolaires au DoE, qui participait à la réunion.

Marisol Rosales a réfuté l’idée que le DoE s’était engagé à lancer le programme à la rentrée dans la continuité des classes de Pre-K – ce que les parents contestent. Elle a proposé de travailler avec certains parents pour trouver une solution alternative pour la rentrée de septembre 2021 en attendant de faire un point sur les chiffres de fréquentation et d’envisager un programme bilingue pour la rentrée de 2022. Une proposition accueillie avec scepticisme par des parents incrédules. “Vous donnez la priorité à des familles qui sont parties plutôt qu’à des familles qui sont restées” à New York, a fait valoir une participante. Le projet a le soutien de plusieurs élus locaux, comme le conseiller municipal Ben Kallos et la présidente du borough de Manhattan Gale Brewer.

Covid-19: les tests obligatoires pour toute entrée aux Etats-Unis

Les -rares- voyageurs autorisés à entrer aux Etats-Unis vont désormais devoir présenter un test négatif au Covid-19 a annoncé mardi le CDC (Center for Disease Control). La mesure entre en vigueur le mardi 26 janvier.

Les autorités sanitaires américaines avaient déjà imposé un contrôle à tous les voyageurs en provenance du Royaume-Uni il y a deux semaines. Ils l’étendent désormais au monde entier, pour tous les voyageurs arrivant par les airs. Le test devra avoir été réalisé moins de trois jours avant le départ pour les Etats-Unis. Alternativement, les personnes ayant été malades puis guéries pourront présenter un certificat médical.

Les compagnies aériennes sont chargées d’appliquer la mesure et de vérifier les certificats de tests avant l’embarquement, d’où le délai de deux semaines destiné à leur permettre de s’organiser. Tous les passagers de deux ans ou plus sont soumis à cette mesure. Tous les types de tests viraux sont admis (PCR ou tests rapides antigéniques) mais pas les tests d’anticorps. Le fait d’avoir été vacciné ne dispense pas de devoir présenter un test négatif.

La mesure s’applique aux citoyens américains comme aux étrangers. Les restrictions d’entrée sur le territoire restent par ailleurs en vigueur. Si les citoyens et titulaires de carte verte peuvent revenir aux Etats-Unis, les touristes ne le peuvent pas et ceux disposant d’un visa n’y sont autorisés qu’au cas par cas, dans des nombres très limités. En décembre dernier, selon l’organisation professionnelle Airlines for America, le nombre de voyageurs internationaux était en baisse de 76% comparé à décembre 2019, mais quatre fois plus élevés qu’en juin 2020. Les compagnies aériennes militaient depuis plusieurs semaines pour la mise en place de ces tests obligatoires dans l’espoir qu’ils permettraient de lever les autres restrictions à l’entrée. Le CDC ne les a entendus que partiellement et n’envisage pas pour le moment de mettre fin au travel ban en vigueur depuis mars dernier.