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Vols bondés entre les États-Unis et la France: “J’étais très mal à l’aise”

Bondé, aucun siège vide laissé entre les passagers… Julie, une Française de New York qui a souhaité rester anonyme, est encore chamboulée par son vol Air France de jeudi soir. “Je n’avais pas été aussi près d’autant de personnes en neuf mois”, raconte-t-elle.

Avec l’augmentation des retours en France à l’approche des Fêtes, les témoignages de Français surpris par l’absence de règles de distanciation sociale à bord des avions de la compagnie aérienne se multiplient. Air France n’est pas la seule en cause. Aucune règle n’oblige les compagnies à laisser des sièges vides entre les passagers pour favoriser la distanciation sociale et peu le font. Le groupe international IATA (International Air Transport Association), qui formule des recommandations pour le secteur, suggère que les sièges non-réservables contribueraient aux difficultés économiques du secteur et ne changeraient rien, car les passagers restent physiquement trop proches les uns des autres même avec un siège de séparation. D’ailleurs, dans ses engagements sanitaires listés sur son site, Air France évoque le recyclage de l’air, le dispositif de nettoyage de l’appareil et les modifications apportées au service des repas, mais ne parle pas de sièges non-réservables.

Concernant la distanciation physique, celle-ci est appliquée dès que le remplissage de l’avion le permet, en neutralisant le siège central. Ceci est le cas sur la très grande majeure partie de nos vols, les taux de remplissage actuels étant faibles”, précise Air France, qui insiste sur les mesures de protection mises en oeuvre pour les Fêtes. “Il est important de rappeler que sur les vols au départ des USA, comme depuis de nombreuses destinations où la circulation du virus est très active, il est impératif de présenter un test PCR négatif pour pouvoir embarquer.

Malgré tout, l’image d’avions bondés surprend certains passagers. “Les compagnies se donnent beaucoup de mal à faire respecter la distanciation sociale à l’embarquement, mais ne la pratiquent pas à bord“, confie un autre Français, rentré mercredi avec United.

Pour sa part, Julie voulait prendre Delta, qui se targue d’être la seule compagnie américaine à laisser ses sièges du milieu vides, mais le vol était opéré par Air France, qui n’a pas la même politique même si les deux sociétés sont partenaires. “C’est problématique“, observe-t-elle. Elle a également été surprise par le fait que les repas étaient servis à tous les passagers en même temps. “Tout le monde a enlevé son masque en même temps. Donner à manger et boire de manière décalée me semblait réalisable“. Conclusion de l’affaire: “J’étais très mal à l’aise“.

Laurence, elle, aurait aimé plus de transparence de la part de la compagnie nationale. “J’avais vérifié avant l’embarquement jusqu’au dernier moment pour être sûre d’avoir de l’espace. L’avion ne paraissait pas plein et c’est pour cela que j’ai pris ce vol. Malheureusement, et à ma grande surprise, l’avion était plein à 95%, explique-t-elle, rempli de passagers qui allaient à Abou Dabi ou en Afrique et transitaient par Paris“.

Avec un parent “en état de santé fragile” sorti de l’hôpital, “je n’aurais pas pris le vol si j’avais su car je ne voulais surtout pas risquer d’attraper le virus, poursuit-elle. Air France aurait peut-être pu penser à privilégier les cas impérieux qui rentraient en France pour des raisons urgentes“. Laurence, en tout cas, prévoit de modifier son billet retour pour New York pour éviter “la cohue” voire de changer de compagnie. “Quand la compagnie de votre pays vous laisse tomber sur un sujet sanitaire grave, ce n’est plus la peine d’envisager de reprendre quelconque billet avec eux“.

Plusieurs études ont montré que le risque de contamination à bord des avions était faible, compte-tenu des technologies de recyclage de l’air notamment – les filtres utilisés par Air France permettent un renouvellement total de l’air toutes les 3 minutes, précise la compagnie. Un statisticien du MIT qui a étudié les vols court-courriers a trouvé que le risque de contracter le virus à bord d’avions de six sièges séparés par un couloir central, remplis de passagers masqués, était de 1 sur 4 300. Quand les voyageurs étaient séparés par un siège vide, le risque descendait à 1 sur 7 700. Des cas de transmission sur des vols long-courriers entre l’Asie, l’Europe et les États-Unis ont été détectés, mais c’était avant la généralisation du port du masque dans les aéroports et les avions et l’obligation de montrer un test de dépistage négatif pour pouvoir embarquer.

Les autorités recommandent d’éviter les déplacements internationaux s’ils ne sont pas motivés par des raisons personnelles et professionnelles impérieuses.

Maison Nico importe le concept d’épicerie fine à San Francisco

Dans un Downtown quasiment déserté depuis des mois, “Maison Nico” fait figure d’exception : devant le bâtiment situé entre North Beach, le Financial District et Jackson Square, une file de clients s’allonge patiemment pour acheter les spécialités préparées par le maître des lieux, Nicolas Delaroque. “Maison Nico” est la première épicerie fine de San Francisco, qui peut en plus se vanter d’être née et de prospérer en pleine pandémie de Covid-19. C’est aussi l’histoire d’une année sabbatique entravée, qui a donné lieu à ce nouveau concept : “Au départ, ma femme et moi avions décidé de fermer notre restaurant Chez Nico pendant un an, et de passer cette année en France avec notre fille. Avec la Covid, nos plans ont changé. Depuis quelques temps, j’avais l’idée de créer une épicerie, et je comptais sur ce congé pour y réfléchir. Avec la pandémie, les choses se sont accélérées.

Installé depuis 2008 à San Francisco, Nicolas Delaroque a d’abord fait ses armes à l’Intercontinental dans SOMA, puis au restaurant le Garage à Sausalito. “La gastronomie me manquait, alors j’ai passé un an et demi chez Manresa, à Los Gatos, et c’est cette expérience qui m’a donné envie de me lancer.” En 2012, Nicolas Delaroque ouvre “Chez Nico” dans Pacific Heights. En 2018, auréolé d’une étoile Michelin, “Chez Nico” déménage au 710 Montgomery street, qui abrite désormais “Maison Nico”.

Nicolas Delaroque se concentre sur quelques produits phares, en particulier les terrines, les aspics et la brioche feuilletée. “Le pâté en croûte était déjà sur la carte du restaurant, mais les recettes sont différentes : nous proposons une recette au canard et au boudin noir, une autre au ris de veau et vin jaune, et la dernière met en valeur le poulet avec une sauce à la royale”, explique le chef.  “En terrine, nous déclinons le pâté de campagne traditionnel, la terrine de canard aux figues et au Madère, et le pâté de poulet, citron et poivre timut.” Si beaucoup de fidèles de “Chez Nico” ont suivi Nicolas Delaroque dans sa nouvelle aventure, il peut compter sur la part de curiosité que suscite l’ouverture d’une nouvelle enseigne gastronomique. “Les réseaux sociaux ont beaucoup parlé de la brioche feuilletée, qui a permis à de nouveaux clients de nous découvrir, et certains sont déjà devenus des réguliers“, se réjouit le chef.

Le personnel de “Maison Nico” ne manque pas une occasion de détailler les ingrédients et les saveurs de cette épicerie moderne à des clients qui semblent porter un intérêt tout particulier à ces produits inédits. “Depuis plusieurs années, je suis de très près l’engouement pour la charcuterie en France. Quitte à être les seuls à se spécialiser dans cette voie à San Francisco, autant être les premiers…

Expatriation et pâtisserie : quand la reconversion professionnelle passe par la cuisine

Le confinement aura été propice à la cuisine, permettant à de nombreux Français de passer plus de temps aux fourneaux. Aux Etats-Unis, certains en ont même profité pour en faire une activité à plein temps. Mais nombreux sont ceux qui n’ont pas attendu l’épidémie de COVID-19 pour s’atteler à l’art culinaire ; pour eux, c’est le projet d’expatriation en lui-même qui a fait naître cette nouvelle vocation. Rencontre avec trois pâtissières autodidactes qui ont monté leur propre entreprise sans expérience passée. Par amour de la bonne cuisine, elles ont ouvert la leur aux Américains.

Isabelle Driel – The French Girl Bakery (Comstock, Texas)

Isabelle Driel, fondatrice de The French Girl Bakery, lors d’une de ses livraisons (Isabelle Driel)

Isabelle Driel s’expatrie en solo en 2008 et réalise son rêve : s’installer aux Etats-Unis. Professeur d’histoire-géographie en France, elle décroche un poste à Houston, dans une école privée internationale. « J’y ai enseigné pendant dix ans, avant d’arrêter ma carrière pour suivre mon mari américain, archéologue et park ranger, à la frontière mexicaine. » C’est à Comstock que débute sa nouvelle aventure entrepreneuriale. « Tant que je vivais à Houston, j’avais accès à des boulangeries françaises. Plus vraiment en m’installant dans un village texan de 450 habitants éloigné des grandes villes. J’ai donc décidé de faire mes propres produits. Je n’avais aucune expérience de la pâtisserie, même si j’ai toujours adoré les gâteaux et les sucreries. » A grand renfort de livres et de cours en ligne, Isabelle maîtrise la recette des macarons en quatre mois. « Ce produit de luxe français me permet de me différencier sur le marché local hispanique. Maintenant que j’ai une production à qualité constante, j’innove avec des parfums originaux. » Isabelle Driel n’a pas de cuisine commerciale ; tout est – littéralement – fait-maison. « La “Texas Cottage Food Law” m’autorise à le faire tant que je ne vends pas de produits qui nécessitent une réfrigération, comme par exemple la crème pâtissière – les éclairs, religieuses et millefeuilles ne peuvent donc pas faire partie de ma production. » The French Girl Bakery vend directement au consommateur : en ligne sur son site ou sa page Facebook, sur les marchés et lors d’évènements pop-up. Chaque mois, une nouvelle boîte de douze macarons est disponible : celle de Thanksgiving mélangeait truffe au rhum, banane & confiture de lait, brioche à la cannelle, framboise au chocolat blanc et cheesecake à la citrouille ; celle de Noël offre des saveurs de crème au beurre, pain d’épices, red velvet, caramel salé, sucre d’orge et chocolat noir au caramel.

Marlyne Mintori – Oui Love Cannelés (Chicago, Illinois)

Marlyne Mintori, fondatrice de Oui Love Cannelés, à l’occasion de sa soirée de lancement (Marlyne Mintori)

Après quatre années d’aller-retours entre la France et les Etats-Unis, Marlyne Mintori rejoint finalement son mari à Chicago en 2014. En visa H4, l’ancienne paralégale n’est pas autorisée à travailler ; et son couple décide de fonder une famille. « Après mes trois grossesses, j’étais finalement prête à réintégrer le marché du travail, mais le prix des crèches restait trop élevé : j’ai donc décidé de rester à la maison », se souvient-elle. Marlyne Mintori ne le sait pas encore, mais les prémices de son projet naissent à ce moment là : « Je faisais régulièrement des cannelés pour mes amis, en souvenir de Paris, où j’y avais goûté chez Fauchon. Leurs gâteaux bordelais sont vraiment les meilleurs », insiste-elle. Le succès qu’elle rencontre dans son cercle rapproché lui donne envie d’aller plus loin : début 2020, elle imagine Oui Love Cannelés, un service de livraison de cannelés à travers tout le pays. Elle dépose alors le nom de sa société et obtient ses diplômes de responsable de sécurité alimentaire (Food Safety Manager) et gestionnaire des services alimentaires (Food Service Manager). Il ne lui manque plus qu’à trouver une cuisine commerciale : « C’est la règle dans l’Illinois. Mes projets ont évidemment été retardés avec le coronavirus, mais après un accord de principe et quelques mois d’attente, j’ai pu lancer ma production en septembre. » Classique (rhum et vanille), citron, matcha, noix de pécan ou caramel au beurre salé : Marlyne Mintori propose de nombreux parfums, et s’essaie même en ce moment à la noix de coco. Pour Noël, elle a imaginé une version pomme, cannelle et noix de pécan. Elle constate que « le cannelé, qui fait fureur dans les pays asiatiques, n’est pas tellement connu aux Etats-Unis, même si c’est en train de changer. J’espère m’y imposer comme référence. » Son ambition ? « Ouvrir un salon de thé. Le cannelé y serait roi, mais j’y vendrais également des financiers, des macarons, et des beignets à la banane en hommage à mon héritage congolais. » Les commandes de cannelés sont à passer sur la page Etsy de l’entreprise.

Voahangy Rasetarinera – The Giving Pies (San José, Californie)

Voahangy Rasetarinera, fondatrice de The Giving Pies, au marché fermier de Stanford (The Giving Pies)

En 1997, Voahangy Rasetarinera suit son époux (en formation postdoctorale) et quitte Bordeaux pour la Floride. Une fois installée à Tallahassee, elle travaille à temps partiel au sein de l’équipe administrative de l’Université d’Etat de Floride et en tant que vendeuse dans un magasin de prêt-à-porter. En 2000, le couple déménage à San José, en Californie. « Mon mari avait un visa H1B qui ne me permettait pas de travailler. Nous avons fondé une famille et je me suis occupée de ma fille », explique-t-elle. Cinq ans plus tard, Voahangy Rasetarinera obtient sa carte verte et assiste le dirigeant d’une société informatique jusqu’en 2017. « Lorsque j’ai démissionné, j’ai pris le temps d’écrire. Mes enfants me demandaient beaucoup de leur partager des recettes de famille, auxquelles j’ai dédié un blog. » C’est en cuisinant que naît sa prochaine idée : « J’ai trouvé ma tarte aux myrtilles tellement bonne que j’étais sûre de pouvoir la vendre », plaisante-t-elle. « Mais je n’avais pas envie de vendre pour vendre ; cela ne me ressemblait pas. Je me suis inspirée du concept de TOMS – l’entreprise à l’origine du “One-for-one”, qui pour chaque paire de chaussures achetée donne une paire à un enfant dans le besoin. » Elle crée alors The Giving Pies et s’engage à reverser une partie de ses bénéfices au programme inclusif E-sports, pour lequel son fils et sa fille entraînent des enfants à besoins éducatifs particuliers. Elle vend ses premières tartes sur le marché fermier de Stanford, et atteint son objectif de vente dès la première année, ce qui leur permet de faire don de 5000$ à l’association qu’elle a choisie. En 2019, son chiffre d’affaires arrive au plafond maximal fixé par la loi californienne sur les aliments faits maison (The California Homemade Act Food) qui l’autorisait à produire depuis chez elle. Une cuisine commerciale est désormais nécessaire, et Voahangy Rasetarinera imagine The Giving Pies Café. « La pandémie a ralenti les choses, mais le projet aboutira. Le café se situe dans le quartier de Willow Glen, et j’espère pouvoir l’ouvrir en avant-première la semaine de Noël. » A terme, elle souhaite y embaucher de jeunes adultes à besoins particuliers. La pâtissière reste optimiste, même si la COVID-19 l’a beaucoup impactée – elle estime avoir perdu environ un tiers de son chiffres d’affaires. « J’avais deux types de clientèle : de grandes entreprises (Facebook, LinkedIn, Apple) qui passaient commande pour Thanksgiving et Pi Day par exemple ; et des particuliers. Le premier groupe a cessé de me faire appel, mais les commandes individuelles ont augmenté. » Ses tartes, moins sucrées que leurs équivalentes américaines, francisées avec une petite touche de frangipane, rencontrent un franc succès auprès des locaux. Elles se déclinent en de nombreux parfums, dont les incontournables pomme et amande, banane et chocolat, citron, et noix de pécan.

Le français Yubo, réseau social de la “Gen Z”, à la conquête des jeunes américains

Comment un simple projet d’étudiants en année de césure est-il devenu un phénomène planétaire ? Demandez à Sasha Lazimi ce que cela fait.

L’entrepreneur français et deux de ses amis d’école d’ingénieur (Jérémie Aouate et Arthur Patora) sont à l’origine de Yubo (anciennement Yellow), une app de rencontres amicales qui s’adresse à la génération Z (née à la fin des années 1990). En cinq années d’existence, elle a amassé 40 millions de membres dans le monde entier. Et vient de boucler une coquette levée de fonds de 47,5 millions de dollars auprès de fonds prestigieux comme Alven, Gaia Capital Partner et Sweet Capital, pour se renforcer à l’international, avec l’ouverture prochaine d’un bureau à New York. “Quand on était étudiant, nous rêvions de construire une plateforme avec plus d’un million d’utilisateurs, mais on a été surpris par l’ampleur. C’est sûr“, admet Sasha Lazimi.

Yubo est le fruit de plusieurs tentatives infructueuses de la part des fondateurs de lancer des réseaux sociaux dans le passé (groupes de discussion géo-localisés, app de rencontres…). Elle repose sur des groupes thématiques limités à 10 personnes, que chaque utilisateur peut créer et rejoindre en streaming vidéo. Ils peuvent aussi rentrer en contact avec d’autres utilisateurs par un mécanisme de “swipe”. Cette fonctionnalité a valu à Yubo d’être décrit dans la presse comme un “Tinder pour ados” – surnom que les fondateurs rejettent -, mais le but affiché de l’app est bien de se faire de nouveaux amis. “On s’est rendu compte avant de créer Yubo que des millions de personnes se partageaient leur pseudo Snapshat pour se faire ajouter par des inconnus. On a voulu explorer cela, dit-il. La génération Z est née avec les réseaux sociaux. Il n’y a pas de différence pour elle entre le ‘en ligne’ et le ‘hors ligne’. Pour communiquer avec les autres, ils ont les applications de messagerie classiques ou des applications de découverte de contenus, comme Instagram, TikTok qui reposent sur du like, des vues, des comportements individualistes… Mais elles n’offrent pas les mêmes interactions humaines que si l’on rentrait dans une salle“, poursuit l’entrepreneur.

Contrairement à Facebook, Yubo n’a pas de publicité: l’app est financée par l’achat de jeux et de différentes fonctionnalités par les utilisateurs. En 2020, elle projette un chiffre d’affaires de 20 millions de dollars, le double de 2019. “Pour générer des revenus publicitaires, il faut avoir une masse d’utilisateurs, explique Sasha Lazimi. Mais on trouve que la pub n’est pas bonne pour l’expérience. On préfère utiliser les données pour améliorer l’expérience de nos utilisateurs“. Ces derniers ne peuvent pas non plus “aimer” du contenu, à la différence d’autres réseaux.

Depuis sa création, Yubo n’a cessé de croitre. Elle comptait 5 millions de membres au bout d’un an, le double au bout de deux. La Covid-19 a aidé aussi. “Nos utilisateurs étaient sur l’app après les cours ou pendant le week-end. Avec le confinement, c’était un peu tous les jours les vacances ! L’engagement a augmenté sur la plateforme“, selon Sasha Lazimi. En septembre, Yubo a ouvert un premier bureau américain à Jacksonville (Floride), où se trouvent les deux responsables de l’équipe de “safety specialists” qui veillent à la sécurité des utilisateurs en temps réel. Aux États-Unis, Yubo a fait parler d’elle après que des hommes majeurs ont utilisé l’app pour rencontrer des mineures.

Un tiers de tous nos investissements vont dans la sécurité“, explique Sasha Lazimi. La nouvelle levée de fonds, annoncée à la mi-novembre, va d’ailleurs permettre de renforcer les dispositifs d’alerte et la détection de comportements ou de contenus inappropriés, notamment par le recrutement de personnels supplémentaires et le développement d’un nouvel algorithme pour les assister. “On veut multiplier par dix nos équipes de modérateurs humains, explique-t-il. Yubo est conçue pour être sûre. On utilise l’app pour socialiser. Dans la vraie vie, on n’irait pas dans un endroit qui ne nous semble pas sûr“.

Le futur bureau de New York permettra de renforcer le développement de Yubo en Amérique du Nord. Les États-Unis et le Canada représentent à eux seuls la moitié des utilisateurs de l’app – et les US, 40%. Objectif: “continuer à se développer et se “scaler” aux États-Unis, notre premier marché“. Pour les y aider, Jerry Murdock, co-fondateur du fonds Insight Partners (investisseur dans Twitter et Snapchat) a rejoint le conseil d’administration de Yubo comme membre indépendant. “Le défi va être de continuer à grandir aussi vite que dans le passé ! observe Sasha Lazimi. Nous voulons permettre à la génération Z d’être elle-même“.

Lancement de la Fondation Paris-Dauphine aux États-Unis

[Article partenaire] La Fondation Dauphine est heureuse d’annoncer le lancement de son “extension” américaine la Paris-Dauphine Foundation Inc. Elle permettra à ses alumni résidents américains de soutenir plus facilement l’Université Paris-Dauphine PSL dans son rayonnement académique et sa renommée internationale. 

Quels sont les objectifs de la Fondation ?

Créée par des bénévoles engagés et attachés à Dauphine, la Fondation a pour objectif de créer une communauté large d’anciens de Dauphine aux Etats Unis, de favoriser l’entraide entre les étudiants et les alumni et enfin de promouvoir l’Université. La Fondation a donc vocation à recueillir des dons de particuliers et à développer des partenariats financiers avec des entreprises installées sur le sol américain.

Quels sont les projets prioritaires de la Dauphine Foundation USA ?

Les “trustees” de la Fondation Dauphine USA ont choisi de soutenir financièrement trois piliers de l’Université : le développement de l’incubateur et des start-up, la mobilité internationale et le programme “égalité des chances”. De nombreuses start-up “Dauphinoises” sont créées chaque année et plusieurs d’entre elles sont désormais célèbres (Doctolib, Click & Boat). New-York est par excellence la ville de l’entrepreneuriat. Parmi les anciens qui ont franchi ce cap, nous pouvons citer Guillaume Bouvard (1998 Maîtrise de Sciences de Gestion) qui a fondé Extend Enterprises. Il a donc paru naturel de vouloir soutenir en priorité les futurs entrepreneurs dauphinois aux Etats Unis.

La mobilité internationale est un atout indispensable pour les jeunes Dauphinois afin qu’ils puissent découvrir de nouveaux horizons. Par exemple, chaque année, 30 étudiants de L3 économie appliquée et de L3 Sciences Sociales partent étudier en semestre délocalisé à Baruch College à New York. La Fondation souhaite que tous les dauphinois puissent bénéficier d’une expérience aux Etats Unis et de pouvoir les accompagner financièrement à accomplir leur projet.

Le troisième axe de la Fondation vise à promouvoir la diversité grâce au programme “égalité des chances”. Ce programme développé par Dauphine, basé sur la méritocratie, permet à de nombreux lycéens en France d’avoir les ressources pédagogiques nécessaires pour rejoindre l’Université et de bénéficier d’un accompagnement lors de leurs études.

Parlez-nous de l’équipe de la Fondation

L’idée de la création de la Fondation a émergé sous l’impulsion de Patrick Pagni, établi aux USA depuis 2001 et de sa volonté de soutenir Dauphine au-delà des frontières et aussi de rassembler des bonnes volontés autour d’un projet qui tient à cœur aux anciens : soutenir et promouvoir Dauphine. Selon l’expression de Laurent Batsch, ancien Président de la Fondation Dauphine, rendre à Dauphine ce que Dauphine vous a donné! 

Après les obstacles administratifs levés et l’agrément fiscal obtenu, le Board of Trustee a été constitué et a actuellement 10 membres actifs, d’âges, de parcours et d’industries très variés.

Quelles sont les prochaines étapes ?

Il est maintenant temps de se lancer! La Dauphine Foundation USA sera officiellement lancée lors du gala virtuel de la Fondation Dauphine le 2 décembre prochain.

Notre site est en ligne. Nous pouvons recueillir les dons et nous allons travailler en collaboration étroite avec le Chapter new yorkais de Dauphine Alumni!

Nous recherchons également des bonnes volontés pour rejoindre nos bénévoles et permettre a la Fondation d’essaimer partout aux Etats Unis. Nous recherchons particulièrement des volontaires dans les différents hubs régionaux pour éviter à tout prix d’être “NY centric” et de représenter l’ensemble de la communauté dauphinoise aux Etats Unis.

Pour nous rejoindre, contactez-nous via [email protected]
Pour tout savoir sur la Fondation, rendez-vous sur le site web.

Pour recevoir les actualités de la communauté dauphinoise à NYC et participer aux événements alumni, n’hésitez pas à nous contactez nous par mail à [email protected] ou sur Linkedin.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

5 destinations de Noël à découvrir au Texas

Vous ne pouvez pas partir à cause de la Covid ? C’est le moment ou jamais de découvrir le Texas. Pour les fêtes de fin d’année nous vous proposons cinq destinations extraordinaires qui vous mettront le cœur en fête.

Les inconditionnels des fêtes de fin d’année ne manqueront pas de se rendre à Plano, située à une trentaine de kilomètres au nord de Dallas. Des spectacles animés au expositions éblouissantes de lumières de Noël jusqu’aux parades colorées, il existe de nombreuses façons de profiter de tout le plaisir festif de Plano. Le conte intemporel d’Ebenezer Scrooge et les fantômes de Noël passé, présent et futur est interprété au travers de la comédie musicale Scrooge the Musical du 17 au 20 décembre. Vous pouvez assister à la représentation (distance sociale, masque requis) au Willow Bend Center of the Arts ou via la diffusion en direct. Vous connaissez les films en mode drive-in, mais qu’en est-il des concerts ? C’est exactement ce que vous pouvez vivre lors des concerts drive-in organisés par l’église St. Adrew United Methodist Church, les 20 et 21 décembre. La première soirée comprend une performance en streaming du Messie de Haendel par l’Academy of Ancient Music basée en Angleterre et VOCES8, tandis que la seconde est un spectacle en direct d’airs populaires des fêtes par l’Imperial Bass Band. Enfin le Plano Symphony Orchestra’s jouera Home for the holidays, le 19 et le 20 décembre, une production annuelle qui est l’une des plus grandes traditions du nord du Texas.

Mais peut-être rêvez-vous de passer un Noël comme dans votre enfance ? Alors enfilez votre pyjama et dirigez-vous au Palestine Depot du Texas State Railroad pour monter à bord d’un train magique pour rencontrer le père Noël en personne. Inspiré du livre pour enfants, le Polar Express Train Ride est une expérience unique à ne pas manquer ! Installez-vous dans le train d’époque et savourez un chocolat chaud avec des biscuits traditionnels en écoutant le conte classique de Chris Van Allsburg et en chantant les cantiques de Noël. Arrivé au Pôle Nord, vous découvrirez les illuminations, scène appropriée pour rencontrer Jolly Old Saint Nick. Amusant pour les gens de tous âges, dépêchez-vous de réserver vos places. Durant votre voyage à Palestine, vous pourrez visiter la maison du Grinch dans l’ancienne “prison du Texas” du comté d’Anderson, reconvertie aujourd’hui en lieu d’événements. Il est peut-être méchant, grognon et vert mais il vous attend pour vous faire découvrir son repaire où vous rencontrerez d’autres personnages de « How the Grinch’s stole Christmas » du Dr Seuss. Une expérience ludique et festive, cette production live et interactive vous plongera dans la magie de Noël. Prisonnier du vendredi au dimanche, vous avez jusqu’au 22 décembre pour lui rendre visite.

Autre destination tout aussi féerique, Grapevine, capitale officielle de Noël du Texas, qui vous attend avec un passeport « Aventures pour lutin » et vous donnera ainsi accès à son grand parc d’attractions. Cette ville qui propose 1 400 évènements en 40 jours vous éblouira avec ses parades de lutins, ses concerts, son train victorien en destination du pôle Nord et la visite sous l’eau du père Noël à l’aquarium ! Pour y séjourner, réservez au Gaylord Texas Hotel, toutes leurs attractions  et sculptures sont entièrement en glace ! S’il fait trop froid pour vous, le Great Wolf Lodge se transforme en paradis hivernal magique pendant la saison des vacances avec batailles de neige compris !

Pour les nostalgiques de l’Europe, rendez-vous à Fredericskburg, dans le Hill Country, ville aux origines allemandes toujours très présentes. Non seulement la ville se pare de lumières pendant 55 jours mais elle se dote aussi d’une patinoire en plein air où vous pourrez boire des chocolats chauds accompagné des fameuses pâtisseries traditionnelles allemandes. Mais le spectacle réside surtout dans l’illumination de l’immense pyramide de Noël de six mètres de haut, avec des figurines en bois en mouvement et un moulin à vent en rotation. Cette décoration allemande, datant du XVe siècle, a évolué pour devenir un arbre de Noël gigantesque et une coutume pour la ville. Fabriquée en Allemagne et exposée sur la Marktplatz depuis plus 2009, ses ornements racontent l’histoire de la nativité. Les enfants pourront quant à eux, faire un tour en avion en compagnie du père Noël, au Gillespie County Airport.

Peut-être préférez-vous un Noël de cow-boy ? Évadez-vous alors à San Antonio en famille dans un des nombreux ranchs de la région. Grâce au Briscoe Western Art Museum, vous pourrez participer au « Cowboy Christmas on the River Walk » et rencontrer ainsi Cowboy Claus. Prenez aussi le temps de visiter et surtout d’écouter les chants de Noël résonner dans la plus grande caverne souterraine au Natural Bridge Caverns. A cette époque de l’année, la rivière de San Antonio est guidée par plus de 2000 Luminarias, lanterne de Noël traditionnelle mexicaine pour éclairer le chemin de la sainte famille. Cette coutume a lieu toutes les fins de semaine du mois de décembre. Enfin, l’Alamo vous fera découvrir à quoi ressemblaient les fêtes à la frontière du Texas dans les années 1800 aux travers d’histoires et de contes de Noël texans.

Où acheter du foie gras pour les fêtes à New York ?

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Les fêtes arrivent et le foie gras n’est pas encore interdit à New York (il le sera en 2022), alors profitons-en ! Voici plusieurs endroits et sites internet où trouver la perle rare.

D’Artagnan 

Ariane Daguin est la “reine” du foie gras aux Etats-Unis. Originaire de Gascogne, elle a fondé D’Artagnan en 1985, un des distributeurs les plus célèbres de mets gourmets et de viandes aux Etats-Unis. Le foie gras D’Artagnan provient de canards élevés en plein air dans des fermes familiales et garantis sans OGM, hormones ou antibiotiques. Vous trouverez sur le site internet au choix un médaillon de foie gras à la truffe noire pour 17,99$ (6 oz) ou 39,99$ (1 lb), un fois gras au torchon à 39,99$ (5 oz) ou 99,99$ (1 lb), une terrine de foie gras à 49,99$ (8 oz) ou 149,99$ (1,5 lbs), et de la mousse de foie 19,99$ (8 oz) ou 49,99$ (1,25 lbs). Si vous souhaitez faire une terrine vous même ou préparer un foie gras poêlé, D’Artagnan propose également du foie gras cru, sous plusieurs formes et découpes. Livraison disponible en un jour à New York. Les foies gras D’Artagnan sont également disponibles dans plusieurs magasins à New York dont la chaîne C-Town (Manhattan et Bronx), Union Market (Manhattan et Brooklyn) et Food Story Natural Market (Brooklyn).

OCabanon

Le bar/cave à vin de Midtown a mis sur pied une épicerie française à l’intérieur de son établissement. On y retrouve plusieurs produits de la marque Rougié, dont une mousse de foie gras en conserve (11,28 oz) pour 36$, un foie gras classique en conserve (3,17 oz) pour 28$, foie gras à l’armagnac en bocal (6,34 oz) à 62$, des macarons au foie gras (6 pièces) pour 25$, et enfin une terrine avec du porc, du canard et du foie gras (20%) pour 8,9$. Livraison disponible. OCabanon, 245 West 29th Street, (646) 669-7879.

B&K French Cuisine

Toujours à New York, le chef français Benjamin Kébé continue son activité de catering depuis la fermeture de son restaurant B&K French Cuisine. Le restaurateur propose pour les fêtes un foie gras au torchon fait maison (8 oz) pour 50$, issu d’une ferme du nord de New York où les canards sont élevés en plein air sans antibiotiques ni hormones. Une recette traditionnelle au porto blanc et au cognac, apprise par Benjamin Kébé quand il travaillait chez Alain Ducasse au Plaza Athénée à Paris. Commandes par téléphone ou par email: contact@bkfrenchcuisine.com. B&K French Cuisine, (212) 678-8600.

Le bec fin

Du côté de Linden dans le New Jersey, le chef français Daniel Monneaux propose de la délicieuse charcuterie française à commander sur le site becfin.com. Terrine de foie gras (1lb) pour 70$ ou 46$ pièce pour deux achetées, également disponible en 0,5lb pour 35$ ou 0,25lb pour 25$, foie gras cru (2lb) pour 90$, ou millefeuille de foie gras (1lb) pour 75$. La liste complète des produits et découpes ici. Livraison en deux jours à New York ou à venir récupérer sur place. Becfin, 10 Grant Street, Linden, 908-925-2043.

Goudy’s French Cuisine

Céline et Christophe Goudy ont créé leur entreprise de produits gourmets début 2016 à Redwood City en Californie. Le couple français propose du foie gras en livraison dans tous les Etats-Unis et sous plusieurs formes, de la boîte de conserve de 4 oz à 29$, au bocal de 10 oz pour 73$, à la terrine de 27 oz pour 208$. Produits sans colorants ni additifs. Comptez environ 9$ pour une livraison en trois jours à New York.

Cuis’in 

Pour un foie gras traditionnel au Sauternes, rendez-vous sur le site Cuis’in fondé par Mirjam Lavabre. Cette Allemande francophone résidant à New York prépare une recette au torchon en deux portions : 85$ (1/2 lb) pour 4 à 6 personnes, 150$ (1lb) pour 6 à 8 personnes. Livraison partout à Manhattan, contacter le site pour les autres “boroughs”. Cuis’in, 646-468-6159, info@nycuisin.com.

Cuisinery Food Market

Cet importateur de produits alimentaires est situé à Paramus, NJ, dans le nord ouest de New York. Il propose deux options pour les fêtes : un foie gras découpé en tranches de 20 (2lb) pour 86,29$, et un foie gras au torchon (8,8 oz) pour 39,9$ -en plus d’une boîte de 25 macarons au foie gras pour 49,49$. Magasin ouvert du lundi au samedi de 11am à 7pm, ou livraison à New York (commande minimum de 50$). Cuisinery Food Market, 484 NJ-17, Paramus, 800-237-6936.

Le Marais Bakery s’offre les talents du chef Gontran Cherrier à San Francisco

Dans la grande cuisine ouverte du Marais Bakery sur Sutter street, Gontran Cherrier peaufine les derniers détails de ses recettes avec les boulangers et pâtissiers de la boulangerie san franciscaine. Loin des écrans de télévision qui ont fait de son nom et de ses enseignes une marque reconnue, le juge de “La Meilleure pâtisserie de France” exporte désormais ses talents outre-Atlantique. “Au départ, je voulais développer les enseignes Gontran Cherrier à San Francisco. En 2019, un de mes partenaires avait repéré un emplacement à Santa Clara, qui devait être le premier d’une série. Ce n’était pas ce que je cherchais, et le projet s’est arrêté.”

C’était sans compter sur un heureux hasard, remontant jusqu’en 2013 : Patrick Ascaso, créateur du Marais Bakery, avait rencontré Gontran Cherrier à Paris, et était resté un contact. “Nous avons commencé à échanger sérieusement fin 2019, pour créer un partenariat, et depuis un peu plus d’un mois, nous avons officiellement commencé à travailler ensemble“, résume Gontran Cherrier. Depuis quelques semaines, on peut donc découvrir une nouvelle ligne de produits imaginés par le boulanger : “Le flan vanille est un classique, tout comme la tarte normande, qui change de l’apple pie américaine” , plaisante le chef. “La brioche aux agrumes, je l’adore, car elle est fondante et parfumée ! La brioche au chocolat avec un crumble au poivre combine des saveurs originales qui me représentent bien, et le scone matcha chocolat blanc est une vraie gourmandise…

Patrick Ascaso et Gontran Cherrier ont bien des points communs, à commencer par leur conception du métier: des produits de qualité soigneusement choisis, et une large préférence pour le local. “Patrick a rapporté des yuzu du marché, qui m’ont inspiré un chausson aux pommes, crème de marrons et yuzu.” Les deux chefs ont également des liens forts avec la Normandie : Patrick Ascaso a été formé à la boulangerie par un chef normand, et Gontran Cherrier est originaire de Saint-Luc-sur-mer dans le Calvados. En revanche, si Patrick Ascaso s’est lancé dans la boulangerie après plus de vingt ans passés dans la finance, Gontran Cherrier représente la quatrième génération de boulangers de sa famille : “J’ai fait mes armes à l’Ecole Ferrandi, puis aux Grands Moulins de Paris. J’ai aussi écrit des livres, et fait de nombreuses émissions de télévision sur Canal Plus (Canaille +), France 2 (Télématin), et “La meilleure boulangerie de France””, explique le chef. ” J’ai arrêté l’émission quand j’ai commencé à développer mes boutiques à l’étranger : Japon, Corée du Sud, Australie, Taïwan…et maintenant les Etats-Unis !” La marque Gontran Cherrier est devenu mondiale, et on s’arrache ses pâtisseries.

Ses débuts américains semblent augurer d’un bel avenir : pour Thanksgiving, toutes ses pâtisseries ont été vendues. Il travaille désormais au lancement d’une crêperie au sein du Marais, pour diversifier son offre et assoir encore plus sa réputation. A terme, c’est à l’ensemble des Etats-Unis que Gontran Cherrier voudrait faire découvrir ses pâtisseries : il aimerait concrétiser un partenariat avec Williams-Sonoma, la chaîne d’ustensiles de cuisine et d’alimentation spécialisée américaine qui vend déjà les viennoiseries du Marais dans tout le pays. On n’a sans doute pas fini d’entendre parler de Gontran Cherrier de ce côté de l’Atlantique…

Comment s’occuper pendant les vacances de Noël quand on est coincé à Los Angeles

Les vacances de Noël en confinement, c’est une épreuve. Mais les fêtes ne seront pas pour autant mornes à Los Angeles. Drive-in, illuminations de Noël, projections de films cultes, batailles de boules de neige… French Morning a recensé les meilleurs plans pour s’occuper durant la trêve hivernale.

Les drive-in de Noël
La solution pour se déconnecter du Covid-19 à Los Angeles, sans prendre de risque : monter dans sa voiture. A l’instar de Halloween, les drive-in de Noël pullulent cet hiver. Jusqu’au 30 décembre, le quartier de Woodland Hills abrite WonderLAnd (70 dollars par voiture, 6100 Topanga Canyon Blvd à Woodland Hills), une expérience digne d’un Pôle nord illuminé, rempli de sapins, d’elfes et même du Père Noël. Vous pourrez également devenir acteur d’une épopée à The Elf on the Shelf’s Magical Holiday Journey à Pomona (jusqu’au 3 janvier, 3. Fairplex, 1101 E. McKinley Ave à Pomona, à partir de 24,95 dollars). Les elfes ont besoin de votre aide pour réparer le traîneau du Père Noël ! Au Dodger Stadium (1000 Vin Scully Ave, Echo Park), baseball rimera avec esprit de Noël. Le drive-in (55 dollars par voiture), ouvert jusqu’au 24 décembre, mélange un spectacle de lumières, de la fausse neige et des écrans interactifs honorant les champions locaux.

Pour l’occasion, le parc d’attraction Six Flags Magic Mountains (26101 Magic Mountain Parkway à Valencia, fermé en raison de l’épidémie, 25 dollars par personne) se transforme aussi en drive-thru. Jusqu’au 10 janvier, vous pourrez arpenter en voiture huit environnements illuminés, avec des thèmes tels que Holiday Square et Gleampunk District. Il faudra aussi compter sur Holiday Road Drive-Thru Experience, qui envahit le King Gillette Ranch (26800 Mulholland Hwy, Calabasas, 75 dollars par véhicule) jusqu’au 10 janvier. Père Noël, illuminations, elfes, village en pain d’épices… La magie de Noël sera au rendez-vous.

Un spectacle à suivre de sa voiture
Noël est synonyme de spectacles dans la cité des anges. Et cette année ne dérogera pas à la règle. Au lieu d’aller dans un théâtre, vous pourrez voir Santa Saves Christmas Live Stage Show les 19 et 20 décembre (de 49 à 199 dollars par personne), un spectacle multimédia avec des chansons classiques des fêtes interprétées en live (qui retentiront via l’autoradio). Ventura County Fairgrounds, 10 W. Harbor Blvd, Ventura.

Une balade féérique
Parmi les rares options offertes en période de confinement, restent les parcs. C’est le cas du South Coast Botanic Garden (35 dollars par personne), dont le jardin de roses, la collection d’arbres désertiques ou le mur de fougères seront revêtis de leurs habits de lumière jusqu’au nouvel an. Autour du thème Glow, cette oasis luxuriante se transformera en expérience «océanique» avec sa musique originale et ses illuminations spécialement conçues par California Outdoor Lighting. Une promenade unique après la tombée de la nuit. South Coast Botanic Garden, 26300 Crenshaw Boulevard Palos Verdes Peninsula.

Le Descanso Garden (15 dollars l’entrée) a, lui, troqué son habit de lumière pour un apparat tout aussi recherché. Des miroirs ont été nichés dans la forêt de camélias, des pierres polies à l’or posées au pied des arbres pour un jeu de lumières, des sculptures de cerfs, fabriquées par David Lovejoy à partir de matériaux recyclés, installées, tout comme un arbre à souhaits créé par l’artiste Kaz Yokou Kitajima. Descanso Garden, 1418 Descanso Drive, La Cañada Flintridge.

Une toile en drive in
Privé de ses projections sur les toits de la ville, le Rooftop Cinéma Club prend possession de l’aéroport de Santa Monica pour les fêtes. Vous pourrez y voir des classiques, tels que “Le Grinch” le 21 décembre, «Elf» les 21 et 22 décembre ou encore «La vie est belle» le 23 décembre. Attention, ils partent comme des petits pains ! Les prix démarrent à 32 dollars (1 véhicule et deux personnes). Santa Monica Airport, 3233 Donald Douglas Loop S, Santa Monica.

Des films classiques qui seront également projetés sur le parking du Roosevelt à Hollywood. Les tickets (55 dollars par voiture) viennent avec une boisson et du pop-corn. Hollywood Roosevelt Hotel, 7000 Hollywood Boulevard, Los Angeles.

“Le Grinch”, “Madagascar”, “Rudolph, le petit renne au nez rouge”, “Kung Fu Panda”, “Le magicien d’Oz” ou “Grease”… Il y en aura pour tous les âges à Santa Clarita lors des Holiday Movie Nights (39 dollars par voiture). Le programme est particulièrement adapté aux enfants jusqu’au 26 décembre. Soledad Shopping Center – 18336 Soledad Canyon Road Canyon Country.

Un Noël presque normal
Et si vous voulez vivre la magie de Noël, The Bite LA promet une expérience inédite (à partir de 98 dollars pour deux personnes par voiture) avec un marathon de friandises à aller quémander (en voiture), mais aussi des “batailles de boules de neige” (en coton) via voitures interposées et sur des bonhommes de neige plus vrais que nature, ainsi qu’un moment cocooning à écouter les histoires du Père Noël en savourant un chocolat chaud. Que des madeleines de Proust ! Legg Lake, 751 Santa Anita Ave, South El Monte.

Où commander son repas et son dessert de Noël 2020 à Los Angeles

Cette année a été éprouvante… Et notamment pour les restaurateurs. Pour leur apporter notre soutien, tout en émerveillant nos papilles, vous pouvez pimenter vos fêtes de fin d’année avec les plats à apporter des entrepreneurs français de Los Angeles. De la traditionnelle bûche de Noël aux mets les plus délicats, il y en a pour tous les goûts.

Les efforts de Michelina, au Grove, se sont concentrés sur une bûche. Mousse au chocolat, insert au caramel, praliné et dacquoise composent leur « yule log » qui permettra à 6 à 8 personnes de se régaler pour les fêtes. Pour la goûter, il faudra débourser 65 dollars et la commander avant le 20 décembre (à récupérer dès le 19 décembre). La boulangerie propose également des paniers de Noël : un pour les becs sucrés (le «Bonjour» à 48 dollars) avec un ensemble de viennoiseries, une baguette, du beurre Isigny et de la confiture ; et le «Parisien» à 39 dollars, comprenant du pâté de campagne, un camembert, des cornichons et du pain chaud. Possibilité de venir chercher bûches et paniers en mains propres ou de les faire livrer devant votre porte via Postmate, Uber Eats et Mercato. Michelina, 6333 W 3rd St, Los Angeles. (323) 329-4000.

De son côté, Chef Josette prépare des mets classiques des fêtes pour ses clients : du canard aux pruneaux (68 dollars pour 4 personnes) au pâté de foie (gras), en passant par le jambon en croûte (130 dollars pour 8 personnes), la dinde (comptez 130 dollars pour 10 à 12 personnes) et la bûche (mocha ou chocolat, de 29 à 48 dollars ; praliné ou mangue de 19 à 46 dollars). A commander en avance pour pick-up ou livraison (Postmates, Grubhub, Chownow, Seamless). Normandie Bakery, 3022 S Cochran Ave, Los Angeles. 323-939-5528.

Le pâté en croute de chef Josette. /Photo DR

A Los Feliz, le restaurant Loupiotte rebondit face aux dernières restrictions sanitaires. Sarah Bessade et Antoine Blandin ont décidé de proposer à leurs clients la “bûche de Gaby” (à la crème de marron et recouverte de chocolat) pour les fêtes, inspirée de la recette de la grand-mère de Sarah, Gabrielle. Elle coûte 29 dollars et peut être commandée en ligne ou sur place (pick-up uniquement le 24 décembre à partir de 9am). En outre, les deux associés ont confectionné un panier de Noël à 145 dollars (deux bouteilles de vin pétillant, du thé, du granola maison, des décorations pour sapins, de la confiture, une bougie et du papier toilette pour le clin d’oeil), dont tous les bénéfices seront reversés aux employés. Loupiotte Kitchen, 1726 N Vermont Avenue, Los Angeles. (323) 445 2738.

La bûche Gaby, une saveur de madeleine de Proust. /Photo DR

Thomas Dumont-Girard et Guillaume Delcourt raviront, cette année encore, les papilles des gourmands à Pasadena grâce à leurs quatre parfums de bûches : vanille, chocolat, café et marron. Les Français FrenchiFornia respectent la recette traditionnelle avec une génoise, une crème au beurre et un peu de pâtes à sucre pour la décoration. Et si vous cherchez un peu de « piment », vous pourrez demander un ajout de fruits rouges. Comptez 32 dollars pour 4 personnes et 96 dollars pour 12 convives. Les commandes peuvent être prises jusqu’au 23 décembre. A emfporter. FrenchiFornia, 247 E Colorado Blvd, Pasadena. (626) 319-3031.

Le dernier arrivé, Sweet Lily, va mettre les petits plats dans les grands pour son premier Noël. Thibaut Leymarie et Marine Le Faucheur ont ainsi concocté des repas (42 dollars par personne) composés de petits fours, une salade chèvre-miel, du bœuf avec une sauce au poivre ou du saumon, ainsi qu’une bûche individuelle. A ce propos, les desserts ne sont pas en reste, puisque le couple a concocté sept bûches différentes : la Caribbean (citron, fruit de la passion et mangue), la Saona (une base de brownie et cœur de crème brûlée), la Red Carpet (vanille et framboises), la Snowman (base de madeleine, chocolat blanc et pâte à tartiner), la Traditionnelle (chocolat et biscuit au Rhum), la Treasure (vanille, amande, framboise, «gluten free») et la Triple pleasure (praliné et mousse aux trois chocolats). Prévoyez 48 dollars pour huit convives, quand la bûchette individuelle est facturée 7 dollars (ils n’excluent pas les demandes spécifiques de bûches personnalisables). Pour pouvoir y goûter, il faudra commander avant le 22 décembre (ouvert le 24 jusqu’a 3pm). Le 24 décembre, ils proposent la livraison sur tout Los Angeles (possible via Postmates, Toasttab et Doordash). Sweet Lily, 3315 Cahuenga Blvd W, Los Angeles. (323) 499-1888.

Une farandole de bûches chez Sweet Lily. /Photo DR

Comment ne pas céder à la tentation face aux bûches de LaDuree ? Chaque établissement a une particularité en cette période de fête : une gamme vegan à North Beverly Drive (la Marie-Antoinette et la bûche Mac Chocolate Hazelnut) et plus grand public aux boutiques de The Grove et Americana. Dans ces derniers, on trouve quatre types de bûches : la Marie-Antoinette (une crème au beurre infusée à la rose, confiture de framboises et de litchi), la Favorite (pistache et praliné), la Marquise (noisette et chocolat au lait) et la Blanc Manger de Jean-François Piège (vanille et cœur de caramel). Les prix varient de 8,50 à 10 dollars pour une part individuelle, et de 58 à 70 dollars pour 6 à 8 personnes. Ladurée au Grove ( 189 The Grove Dr, Los Angeles), à The Americana ( 889 Americana Way, Glendale) et à Beverly Hills (311 N Beverly Dr, Beverly Hills).

Pitchoun n’a pas réduit la voilure, avec un choix varié de douceurs. La boulangerie, qui dispose de deux établissements à Los Angeles, propose des bûches de Noël : la tradition au beurre (quatre parfums au choix : vanille, chocolat, café, grand Marnier) à 32 dollars pour régaler huit convives ; ainsi que des pâtissières (à 37 dollars) : la Aspen (mousse chocolat et biscuit craquant), la Lanai (framboise) et la Mont Blanc (marron, rhum et meringue). En outre, Fabienne et Frederic Souliès proposent des chocolats (dont des mendiants de Provence et des orangettes), du pain d’épice, des marrons glacés ou encore des éclairs… Ces douceurs sont disponibles jusqu’au 31 décembre, à venir chercher sur place ou livraison avec Grubhub, Postmates, Uber Eats et Doordash (même le 24 décembre au matin). A commander jusqu’au 21 décembre. Pitchoun Bakery à Downtown (545 S Olive St.Los Angeles) et au Beverly Center (8500 Beverly Blvd. – #103, Los Angeles).

La bûche Aspen chez Pichoun Bakery. /Photo DR

Un menu de fêtes est également proposé chez L’Appart à Downtown. Comme le restaurant ne peut plus accueillir de clients sur sa terrasse, vous pourrez emporter ou vous faire livrer ses plats jusqu’à 9pm. Le chef Thierry Babet concocte en entrée un tartare de pétoncles, un ballotin de dinde ou un saumon poché en plat et une bûche surprise en dessert… Le tout pour 70 dollars par personne. A commander en écrivant à [email protected] 48 heures à l’avance durant tout le mois de décembre – restaurant fermé les 24 et 25 décembre. L’Appart, 130 E 6th St, Los Angeles. (323)384-8847.

Les amateurs de “yule log” trouveront également leur bonheur chez La Tropézienne Bakery. Le chef Jonathan Breter a imaginé une Mont Blanc à la mousse de châtaignes. Pour une pièce pour 6 à 8 personnes, il faudra débourser 42 dollars. A emporter ou à commander sur Grubhub, Postmates, Doordash, Uber Eats, Seamless… La Tropézienne Bakery à Downtown (757 S Main St, Los Angeles) et La Brea (211 South La Brea Ave, Los Angeles).

Chez La Chouquette, deux bûches de Noël ont été concoctées (pour 6 personnes, comptez 45 dollars) : une chocolat-noisette-framboise (avec un cœur de praliné et une ganache de chocolat noir) et la “yule log” pistache-framboise. A emporter ou se faire livrer par Grubhub et Postmates jusqu’au 20 décembre (à commander 48 heures en avance). La Chouquette, 7350 C Melrose Avenue, Los Angeles.

La framboise est à l’honneur chez La Chouquette. /Photo DR

Pour information : le restaurant Oriel à Chinatown sera fermé pour Noël.

Les “Américains accidentels” poursuivent le Département d’État

Dans leur combat pour la justice, les “Américains accidentels” s’attaquent à une nouvelle cible: le State Department. Vingt de ces citoyens américains “par accident”, de dix nationalités différentes, ainsi que l’Association des Américains Accidentels (AAA) qui défend leurs intérêts, ont entamé des poursuites contre le Département d’État auprès d’un tribunal fédéral de Washington DC. Il arguent que la somme exigée aux individus qui veulent renoncer à leur nationalité américaine contrevient à la Constitution et aux lois internationales.

Pour les “Américains accidentels”, des individus liés fiscalement aux États-Unis alors qu’il n’y ont passé qu’une courte période de leur vie à leur naissance, renoncer à cette nationalité américaine non-voulue est l’une des seules échappatoires possibles pour éviter les torts entraînés par l’adoption de la loi FATCA (sommes importantes à rembourser à l’IRS, fermetures de comptes en banque…). Or, arguent-ils dans cette plainte, les frais liés à la procédure de renonciation sont passés de 450 dollars en 2010 à 2 350 dollars en 2014, en violation de plusieurs dispositions de la Constitution américaine, dont le 8ème amendement qui interdit au gouvernement fédéral de pratiquer “des amendes excessives“. “Pour deux siècles avant 2010, les Américains pouvaient renoncer à leur nationalité sans frais“, remarquent dans un communiqué l’AAA et le cabinet Zell & Associates, qui représente les plaignants.

Le coût de la renonciation de citoyenneté est particulièrement élevé aux États-Unis (cinq fois plus qu’au Royaume-Uni, par exemple), mais cela n’a pas empêché plusieurs milliers d’Américains de se soumettre à la procédure ces dernières années. En 2016, 5 411 personnes ont lâché leur citoyenneté – un record – selon les statistiques du Trésor. Le chiffre est redescendu à 3 983 en 2018, ce qui reste un volume très élevé. La loi FATCA (Foreign Account Tax Compliance Act), conçue pour lutter contre l’évasion fiscale à travers un système de reporting par les banques étrangères des revenus de tout individu lié aux États-Unis, est considérée comme l’une des raisons de ces abandons en cascade.

Où trouver sa bûche de Noël à San Francisco et dans la baie

Les rues sont illuminées, les devantures des maisons décorées, les sapins enguirlandés… c’est Noël ! Pour beaucoup cette année, rentrer en France n’est pas au programme. Une raison de plus (s’il en faut) pour se faire plaisir avec une délicieuse bûche. Voici notre sélection d’adresses pour la trouver à San Francisco et dans la baie, et ainsi soutenir votre pâtisserie préférée.

ONE65 PATISSERIE

Pour le bonheur des yeux et des papilles, la pâtisserie ONE65 du chef étoilé Claude Le Tohic propose cette année encore trois types de bûches de Noël. La chocolat – vanille – caramel avec une touche de praline que les chanceux ont peut-être déjà goûté l’an dernier. Un roulé aux framboises – biscuit mousseline; et une Mont-Blanc – mousse de marrons et purée de cassis – comme nouveautés 2020. La présentation est soignée et le goût au rendez-vous. Compter 55 dollars pour une 6 pouces (6-8 personnes) et 70 dollars pour une 8 pouces (8-10 personnes). N’hésitez pas à les commander, elles seront disponibles à emporter ou en livraison uniquement les 23 et 24 décembre. 165 O’Farrell St, San Francisco, CA 94102. (415) 814-8888.

MAISON DANEL

Le dernier né des salons de thé français / pâtisseries à San Francisco fête son premier Noël. L’établissement a ouvert un mois à peine avant le Shelter-in-place. Pour l’occasion, le chef décline la bûche en deux parfums. Sur le thème de la fraîcheur et de l’exotisme. Chocolat – ganache fruits de la passion ou Chocolat blanc – mousse de framboise. Disponible à la livraison ou à emporter à partir du 20 décembre en commandant deux jours à l’avance. 60 dollars pour une 7 pouces. Plus d’informations à venir sur leur site. 1030 Polk Street, San Francisco, CA 94109. (415) 685-5900.

B.PATISSERIE

Pierre Hermé n’aura pas à rougir de son élève. Belinda Leong et son associé Michel Suas offrent trois sortes de bûches. Une mousse au chocolat-caramel (sans farine), une vanille-framboise (avec un sablé breton) et une Mont-Blanc (compote de poire et crème de marrons). Des saveurs recherchées avec toujours une touche d’originalité. 65 dollars pour une 7 pouces ou 7 dollars la part individuelle. À commander avant le 20 décembre, 5pm. À aller chercher le 23 décembre à la pâtisserie ou le 24 à B. on the Go, juste en face. 2821 California St, San Francisco, CA 94115. (415) 440-1700.

Bûche vanille-framboise, b.pâtisserie

ARIZMENDI BAKERY COOPERATIVE

Chez Arizmendi, la bûche de Noël s’appelle aussi « Yule Log » (le terme local). Un traditionnel roulé au chocolat garni de crème pâtissière au rhum, glaçage au fudge, décoré de canneberges fraîches et meringues en forme de champignon. Un gâteau gourmand et généreux. Disponible du 22 au 24 décembre au prix de 40 dollars, pour 8 à 10 personnes. 1331 9th Avenue, San Francisco, CA 94122 – (415) 566-3117.

MIETTE

La pâtisserie de Hayes Valley propose sa bûche de Noël pendant tout le mois de décembre. Le classique roulé au chocolat est une valeur sûre. On n’en perd pas une miette. Les décorations sont réalisées à la main et livrées à part pour être ajoutées au dernier moment, juste avant de servir. Feuilles de houx, pommes de pin au chocolat noir, champignons meringués et une pincée de neige… rien de tel pour se mettre dans l’ambiance. La 4 pouces (4-6 pers.) est à 35 dollars et la 10 pouces (10-12 pers.) à 55 dollars. À aller chercher 24 heures après la commande. 449 Octavia Street, San Francisco, CA 94102. (415) 626-6221.

Bûche trois chocolats chez Miette

TARTINE BAKERY

Une génoise imbibée de café fourré d’une ganache fouettée au caramel, d’une mousse au chocolat Valrhona avec un glaçage au chocolat. Le tout enrobé d’une mousse pistache-matcha, de chocolat blanc et de canneberges confites. La bûche de Noël de Tartine s’annonce riche en saveurs. Trois tailles : individuelle (8,75 dollars), 5 pouces (40 dollars) et une 10 pouces (10-12 personnes) à 75 dollars. À commander par email : [email protected] jusqu’au 22 décembre et à retirer uniquement le jeudi 24 décembre entre 8:30am et 5pm. 600 Guerrero St, San Francisco, CA 94110. (415) 487-2600.

THOROUGH BREAD AND PASTRY

Une fois n’est pas coutume dans le Castro, c’est un choix des plus conventionnels qui s’offre aux clients : chocolat ou vanille. Chaque bûche coûte 45 dollars et régalera une dizaine de personnes. Les intéressés sont invités à commander par téléphone, sur place ou en ligne jusqu’au 20 décembre, 3pm et à venir récupérer leur dessert de Noël jeudi 24. 248 Church St, San Francisco, CA 94114. (415) 558-0690.

Bûches vanille & chocolat Thorough Bread and Pastry

MAISON ALYZÉE

Vanille-caramel, fruits exotiques ou chocolat : il y en a pour tous les goûts à Mountain View. La « perle du pacifique » vous fera voyager avec sa ganache à la vanille de Tahiti et son caramel crémeux, son biscuit croquant praline-amande et chocolat blanc. Autre type d’exotisme pour la deuxième : fruits de la passion, coco, citron vert et vanille raviront votre palais. La troisième plaira aux amoureux du chocolat, noir évidemment. Avec un peu de chocolat au lait – praline pour la douceur et des noisettes pour le croustillant. Trois tailles. Pour 4 à 6 personnes, compter 50 dollars, pour 6-8 personnes, 66 dollars et pour 8 à 10 personnes, 82 dollars. Disponibles jusqu’au 31 décembre, à commander, à emporter ou en livraison. 212 Castro St. Mountain View, CA 94041. (650) 960-1212.

MADEMOISELLE COLETTE

Trois adresses, trois villes, une bûche. Et pas n’importe laquelle. Conçue par la propriétaire et cheffe pâtissière diplômée de l’École du Cordon Bleu Debora Ferrand, le gâteau de Noël 2020 de Mademoiselle Colette sera délicieusement chocolaté. Mousse de chocolat au lait, insert aux noisettes, mousse, biscuit et glaçage au chocolat noir. De quoi faire oublier 2020. 64 dollars pour une bûche 6-8 personnes, ou 10,5 dollars pour la version individuelle. À pré-commander et à récupérer le 24 décembre. 816 Santa Cruz Avenue, Menlo Park, 94027. (650) 644-8469 ; 499 Lytton Ave., Palo Alto, 94301 (650) 272-6873; 2401 Broadway Ave., Redwood City 94063 (650) 260-2260.

Bûche au chocolat chez Mademoiselle Colette