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Des voiles et du vin: au Brooklyn Navy Yard, Grain de Sail se démarque

Près des ferries new-yorkais amarrés au Brooklyn Navy Yard, deux mâts se dressent fièrement face au gratte-ciel de Manhattan, au milieu des grues et des équipements portuaires. Ils appartiennent au Grain de Sail, le voilier de l’entreprise bretonne du même nom qui veut développer le transport de marchandises à la voile entre les deux rives de l’Atlantique. Le voilier est arrivé de Bretagne dans la nuit du mardi 15 décembre avec près de 15 000 bouteilles de vins français bio destinés à la vente à New York.

Débarquer dans une ville dévisagée par la Covid-19 ? “Ce n’est pas grave. Nous sommes là pour travailler, pas pour faire du tourisme“, raconte le capitaine, Loīc Briand.

Ce n’est pas tous les jours que New York voit arriver un tel voilier-cargo. Loin des porte-conteneurs auxquels sont habituées les autorités, le Grain de Sail mesure vingt-quatre petits mètres et utilise la propulsion vélique (les voiles) comme mode de déplacement principal. Il dispose bien d’un moteur, mais celui-ci est principalement utilisé pour les manoeuvres d’arrivées et de départs dans les ports et ponctuellement pendant la traversée pour s’assurer qu’il fonctionne. Selon Loīc Briand, seuls 60 litres de gasoil ont été utilisés pour l’ensemble du trajet (presque un mois) entre la Bretagne et New York. “Je pense que les Américains nous prennent pour des cinglés. Ils se demandent comment on a pu traverser l’Atlantique sur un petit bateau de 24 mètres. Ils sont habitués à des porte-conteneurs qui en mesurent 300. Pour nous, marins, c’est normal. On trouve ça rigolo“.

Outre Loïc Briand, originaire des environs de Saint-Malo, l’équipage est composé de trois membres: Faustine Langevin, second, Goulwen Josse, lieutenant, et François Le Naourès, matelot. Ils ont fait leurs armes dans la pêche, le transport de passagers à la voile ou encore la marine marchande.

L’escale new-yorkaise est une étape importante dans les ambitions de Grain de Sail. C’est la première traversée transatlantique du cargo-voilier, construit par la PME de Morlaix pour assurer le transport de café et de cacao en provenance d’Amérique latine nécessaire à l’approvisionnement de sa chocolaterie-torréfaction. Après New York, le bateau mettra le cap sur la République dominicaine pour faire le plein de cacao avant de rentrer en Bretagne. À terme, Grain de Sail voudrait construire d’autres voiliers, plus gros, rattachés à des centres de production en France et aux États-Unis, et faire des rotations transatlantiques régulières.

Séduit par la dimension sociale et environnementale de Grain de Sail, Loïc Briand est convaincu que le transport de marchandises à la voile à un bel avenir. “Cette semaine encore, un porte-conteneurs a perdu 200 conteneurs. À un moment, il faut peut-être se poser des questions. Un équipage de 18 personnes ne peut rien faire face à 200 conteneurs qui se détachent. Nous, nous sommes à taille humaine. Est-ce qu’on pourrait transporter des caleçons chinois entre l’Asie et l’Europe à la voile ? Ça ne serait pas rentable. Est-ce qu’on peut transporter des produits à valeur ajoutée en ayant un surcoût limité ? C’est possible“.

En plus du chocolat et du café, Grain de Sail ambitionne de se lancer à la conquête d’autres marchés, comme les épices, le whisky ou encore le rhum.

En attendant le départ du bateau après Noël, si la météo le permet, les curieux peuvent visiter le Grain de Sail sur rendez-vous et goûter les vins transportés dans sa cale réfrigérée. Ils proviennent de sept vignerons français. Pour éviter les mauvaises surprises, l’impact de longs trajets sur le goût des vins a été évalué par Grain de Sail en utilisant des bateaux de pêche en France. “Les vignerons sélectionnés n’ont jamais exporté leurs vins“, précise Matthieu Riou, directeur vins et spiritueux US chez Grain de Sail. Il est venu à New York pour en faire la promotion auprès des restaurateurs et cavistes new-yorkais. “C’est sûr que ce n’est pas la meilleure période, mais il y a un vrai intérêt pour le projet depuis le début. Le public est intéressé par les initiatives porteuses d’espoir. Cela peut marcher en notre faveur, affirme-t-il. Il y a beaucoup de projets en Bretagne autour du transport à la voile. Celui-ci peut venir concurrencer le cargo classique. On fera peut-être le voyage en un peu plus de temps. La nature fonctionne ainsi, mais ce n’est pas grave. On sait quand le bateau part mais pas quand il arrive“.

Avec Kenz Gourmet, le Maroc s’invite à votre table à Miami

Après plusieurs années de bons et loyaux services en tant que contrôleuse de gestion, Kenza Lahlou aspire à une autre vie. Fraîchement installée à Miami, cette Marocaine de quarante ans a troqué son tailleur pour un tablier afin de concilier sa passion culinaire avec sa nouvelle activité professionnelle : Kenz Gourmet, un service de traiteur spécialisé dans la cuisine marocaine.

Diplômée d’une école de commerce à Paris, Kenza Lahlou a effectué la majeure partie de sa carrière au Maroc, son pays natal, dans le secteur financier auprès de multinationales. « J’occupais un poste à responsabilités, mes journées avaient tendance à s’éterniser et je devais bien souvent travailler le week-end, raconte-t-elle. J’avais vraiment besoin de souffler et de briser cette routine quotidienne ». 

Ainsi, avec son mari Hakim, qui est à la tête d’une agence d’événementiel, cette passionnée de cuisine a souhaité explorer de nouveaux horizons en traversant l’Atlantique tout en mettant à profit ses connaissances culinaires orientales. « Aux États-Unis et notamment à Miami, il est assez difficile de pouvoir savourer de bonnes spécialités marocaines », explique Kenza Lahlou qui a appris tous les secrets de cette gastronomie auprès de sa grand-mère et de sa mère à Fès, une ville du Maroc réputée pour son raffinement culinaire. « Je souhaite emmener les gens dans un voyage à travers les odeurs et les saveurs de mon pays en leur faisant goûter à la vraie cuisine marocaine, celle que l’on déguste en famille et qui ne se trouve dans aucun livre de recettes ».

Dans cette aventure familiale où son mari s’attache à développer l’image de la marque, Kenza Lahlou, elle, reste derrière les fourneaux et s’affaire à préparer des pastillas individuelles, un plat traditionnel notamment servi lors des célébrations marocaines. Constituée d’une sorte de feuilleté, cette spécialité est déclinée par la jeune quadra en différentes saveurs : au poulet et amandes ou encore aux fruits de mer, deux recettes traditionnelles, mais aussi aux saveurs de tajines tels boeuf aux pruneaux ainsi que poulet aux olives et citrons confis. « Il s’agit de créations novatrices car je souhaitais moderniser un plat ancestral marocain et le rendre beaucoup plus accessible, se félicite Kenza Lahlou. C’est ainsi une façon originale de goûter aux tajines en quelques bouchées seulement sans avoir à s’attabler ».

Aujourd’hui, cette entrepreneure, qui prend beaucoup de plaisir à faire découvrir la cuisine marocaine aux États-Unis, fourmille d’idées afin de parachever son rêve américain. « J’imagine déjà ouvrir un petit établissement et ajouter quelques gâteaux marocains à la carte, indique-t-elle. Les clients n’auront pas à s’attabler, je veux privilégier la vente à emporter car il est important que cette cuisine traditionnelle entre dans leur maison et soit partagée avec leurs amis ».

De l’architecture à la layette, la reconversion tout en douceur de Géraldine Louvel à SF

Palm and Milk, c’est une nouvelle boutique en ligne pour combler les familles. On y trouve un éventail d’articles pour les parents et leurs enfants. Des peluches au linge de maison, en passant par des vêtements d’allaitement, des biberons, des matelas à langer et des accessoires (sacs, pochettes, etc.). L’ensemble se décline dans des teintes naturelles avec un design soigné et élégant. « Tout ce qui est proposé est fabriqué de manière éco-responsable, dans des matières de haute qualité et des coloris tout doux. Mon idée : offrir des produits durables, mixtes et intemporels » explique Géraldine Louvel, fondatrice de Palm and Milk.

Inauguré début décembre, le concept store s’inspire des manques ressentis par l’entrepreneuse pendant sa grossesse. « Je suis maman d’un petit garçon de 20 mois et j’ai eu beaucoup de mal à trouver des choses qui me plaisaient vraiment. Pour moi comme pour lui… Des marques sobres et non genrées. Ni bleu, ni rose ! » précise-t-elle. Face à ce constat, Géraldine Louvel, architecte de formation, spécialisée en scénographie et passionnée de design décide alors de lancer sa propre boutique. « J’ai toujours aimé l’univers de l’enfance et tout s’est combiné avec ce projet. Ma maternité, mon amour du design comme de la photo » ajoute-t-elle.

« Consommer moins, mais mieux »

Expatriée à San Francisco depuis 2018, Géraldine Louvel y a suivi son mari avec enthousiasme. Elle exprime aujourd’hui avec son concept toutes les facettes de sa personnalité. Jusque dans le nom de la marque : « “Palm” parce que je vis en Californie et que j’adore les palmiers, le surf, le skateboard, le côté cool et slow Life. “Milk” parce que c’est l’aliment favori des petits, que j’allaite toujours et que je trouve ça magique ! ». Sur le plan graphique, l’association des deux mots plaisait aussi beaucoup à la jeune maman.

Sur la plateforme de vente Géraldine Louvel propose ses marques coups de cœur. La Cerise sur le Gateau, Main Sauvage ou Tajine Banane par exemple. Nombre d’entre elles sont françaises. La fourchette des prix varie selon les produits, avec des bavoirs à $14, des sacs à $60 ou des robes à $120. « J’encourage à consommer moins et mieux. Mais il faut que les prix restent raisonnables » assure-t-elle. Dans une démarche de consommation responsable, elle ne dispose par ailleurs que de stocks limités.

De nouvelles marques viendront étoffer son catalogue ces prochaines semaines et Géraldine Louvel espère y ajouter des activités en lien avec l’architecture, comme des maquettes. En parallèle, elle collabore avec Gazette Store, un concept store en ligne tenu également par une Française et qui met met à l’honneur des marques éthiques. Elle avait commencé à y travailler en 2018 afin d’améliorer son anglais.

Elle alimente en outre un blog commencé il y a dix ans (dans lequel on retrouve ses différentes influences), et elle prépare bien sûr l’avenir, des rêves à l’horizon. Un pop-up store pour commencer et pourquoi pas une boutique avec avec pignon sur rue ensuite. « Le fait d’être ici me donne des ailes ! » sourit ainsi la créatrice.

French Boss, Youri Vaisse : « New-York épuise mais donne beaucoup d’énergie ».

Le football comme passion, la cosmétique comme métier et les Etats-Unis comme terre d’adoption, le tryptique à lui seul raconte la vie de Youri Vaisse, 33 ans, jeune entrepreneur français installé depuis bientôt deux ans ans à New-York. Dans cette conversation nous ne cessons de basculer ; du vernis à ongle à une académie de football, de Bordeaux à New-York via Miami… Mais sans que jamais, dans la bouche de notre interlocuteur, rien ne paraisse incongru. Le récit de (courte) vie de Youri Vaisse est une ode à l’éclectisme, un encouragement à l’aventure mais surtout une formidable leçon d’optimisme, dont l’envie de découvrir et le besoin d’innover sont les principaux moteurs. Dans le but premier de donner aux sociétés dont il a la charge un surcroît de notoriété. Cette notoriété, selon Youri est la première marche vers le succès.

Listen to “Episode 34: Youri Vaisse” on Spreaker.

Discussion virtuelle sur un nouveau programme bilingue à Manhattan

L’éducation bilingue vous intéresse ? Vous voulez voir l’enseignement français-anglais se développer dans les écoles publiques à Manhattan ?

Pour bien terminer l’année, le groupe de parents derrière le lancement d’un programme bilingue public français-anglais dans l’Upper East Side organise, lundi 21 décembre, une réunion virtuelle sur l’ouverture de classes bilingues de K-5th Grade dans le District 2, qui recouvre presque tout Manhattan sous la 96ème rue. Tous les parents – pas uniquement les francophones – qui souhaitent s’informer sur les efforts en cours sont conviés.

Participeront à cette réunion: le conseiller municipal Ben Kellos, qui a travaillé avec le groupe de parents pour ouvrir des classes de maternelles bilingues (français-anglais) dans l’Upper East Side, et la “superintendent” Marisol Rosales, responsable de l’administration des écoles publiques de Manhattan.

Vols bondés entre les États-Unis et la France: “J’étais très mal à l’aise”

Bondé, aucun siège vide laissé entre les passagers… Julie, une Française de New York qui a souhaité rester anonyme, est encore chamboulée par son vol Air France de jeudi soir. “Je n’avais pas été aussi près d’autant de personnes en neuf mois”, raconte-t-elle.

Avec l’augmentation des retours en France à l’approche des Fêtes, les témoignages de Français surpris par l’absence de règles de distanciation sociale à bord des avions de la compagnie aérienne se multiplient. Air France n’est pas la seule en cause. Aucune règle n’oblige les compagnies à laisser des sièges vides entre les passagers pour favoriser la distanciation sociale et peu le font. Le groupe international IATA (International Air Transport Association), qui formule des recommandations pour le secteur, suggère que les sièges non-réservables contribueraient aux difficultés économiques du secteur et ne changeraient rien, car les passagers restent physiquement trop proches les uns des autres même avec un siège de séparation. D’ailleurs, dans ses engagements sanitaires listés sur son site, Air France évoque le recyclage de l’air, le dispositif de nettoyage de l’appareil et les modifications apportées au service des repas, mais ne parle pas de sièges non-réservables.

Concernant la distanciation physique, celle-ci est appliquée dès que le remplissage de l’avion le permet, en neutralisant le siège central. Ceci est le cas sur la très grande majeure partie de nos vols, les taux de remplissage actuels étant faibles”, précise Air France, qui insiste sur les mesures de protection mises en oeuvre pour les Fêtes. “Il est important de rappeler que sur les vols au départ des USA, comme depuis de nombreuses destinations où la circulation du virus est très active, il est impératif de présenter un test PCR négatif pour pouvoir embarquer.

Malgré tout, l’image d’avions bondés surprend certains passagers. “Les compagnies se donnent beaucoup de mal à faire respecter la distanciation sociale à l’embarquement, mais ne la pratiquent pas à bord“, confie un autre Français, rentré mercredi avec United.

Pour sa part, Julie voulait prendre Delta, qui se targue d’être la seule compagnie américaine à laisser ses sièges du milieu vides, mais le vol était opéré par Air France, qui n’a pas la même politique même si les deux sociétés sont partenaires. “C’est problématique“, observe-t-elle. Elle a également été surprise par le fait que les repas étaient servis à tous les passagers en même temps. “Tout le monde a enlevé son masque en même temps. Donner à manger et boire de manière décalée me semblait réalisable“. Conclusion de l’affaire: “J’étais très mal à l’aise“.

Laurence, elle, aurait aimé plus de transparence de la part de la compagnie nationale. “J’avais vérifié avant l’embarquement jusqu’au dernier moment pour être sûre d’avoir de l’espace. L’avion ne paraissait pas plein et c’est pour cela que j’ai pris ce vol. Malheureusement, et à ma grande surprise, l’avion était plein à 95%, explique-t-elle, rempli de passagers qui allaient à Abou Dabi ou en Afrique et transitaient par Paris“.

Avec un parent “en état de santé fragile” sorti de l’hôpital, “je n’aurais pas pris le vol si j’avais su car je ne voulais surtout pas risquer d’attraper le virus, poursuit-elle. Air France aurait peut-être pu penser à privilégier les cas impérieux qui rentraient en France pour des raisons urgentes“. Laurence, en tout cas, prévoit de modifier son billet retour pour New York pour éviter “la cohue” voire de changer de compagnie. “Quand la compagnie de votre pays vous laisse tomber sur un sujet sanitaire grave, ce n’est plus la peine d’envisager de reprendre quelconque billet avec eux“.

Plusieurs études ont montré que le risque de contamination à bord des avions était faible, compte-tenu des technologies de recyclage de l’air notamment – les filtres utilisés par Air France permettent un renouvellement total de l’air toutes les 3 minutes, précise la compagnie. Un statisticien du MIT qui a étudié les vols court-courriers a trouvé que le risque de contracter le virus à bord d’avions de six sièges séparés par un couloir central, remplis de passagers masqués, était de 1 sur 4 300. Quand les voyageurs étaient séparés par un siège vide, le risque descendait à 1 sur 7 700. Des cas de transmission sur des vols long-courriers entre l’Asie, l’Europe et les États-Unis ont été détectés, mais c’était avant la généralisation du port du masque dans les aéroports et les avions et l’obligation de montrer un test de dépistage négatif pour pouvoir embarquer.

Les autorités recommandent d’éviter les déplacements internationaux s’ils ne sont pas motivés par des raisons personnelles et professionnelles impérieuses.

Maison Nico importe le concept d’épicerie fine à San Francisco

Dans un Downtown quasiment déserté depuis des mois, “Maison Nico” fait figure d’exception : devant le bâtiment situé entre North Beach, le Financial District et Jackson Square, une file de clients s’allonge patiemment pour acheter les spécialités préparées par le maître des lieux, Nicolas Delaroque. “Maison Nico” est la première épicerie fine de San Francisco, qui peut en plus se vanter d’être née et de prospérer en pleine pandémie de Covid-19. C’est aussi l’histoire d’une année sabbatique entravée, qui a donné lieu à ce nouveau concept : “Au départ, ma femme et moi avions décidé de fermer notre restaurant Chez Nico pendant un an, et de passer cette année en France avec notre fille. Avec la Covid, nos plans ont changé. Depuis quelques temps, j’avais l’idée de créer une épicerie, et je comptais sur ce congé pour y réfléchir. Avec la pandémie, les choses se sont accélérées.

Installé depuis 2008 à San Francisco, Nicolas Delaroque a d’abord fait ses armes à l’Intercontinental dans SOMA, puis au restaurant le Garage à Sausalito. “La gastronomie me manquait, alors j’ai passé un an et demi chez Manresa, à Los Gatos, et c’est cette expérience qui m’a donné envie de me lancer.” En 2012, Nicolas Delaroque ouvre “Chez Nico” dans Pacific Heights. En 2018, auréolé d’une étoile Michelin, “Chez Nico” déménage au 710 Montgomery street, qui abrite désormais “Maison Nico”.

Nicolas Delaroque se concentre sur quelques produits phares, en particulier les terrines, les aspics et la brioche feuilletée. “Le pâté en croûte était déjà sur la carte du restaurant, mais les recettes sont différentes : nous proposons une recette au canard et au boudin noir, une autre au ris de veau et vin jaune, et la dernière met en valeur le poulet avec une sauce à la royale”, explique le chef.  “En terrine, nous déclinons le pâté de campagne traditionnel, la terrine de canard aux figues et au Madère, et le pâté de poulet, citron et poivre timut.” Si beaucoup de fidèles de “Chez Nico” ont suivi Nicolas Delaroque dans sa nouvelle aventure, il peut compter sur la part de curiosité que suscite l’ouverture d’une nouvelle enseigne gastronomique. “Les réseaux sociaux ont beaucoup parlé de la brioche feuilletée, qui a permis à de nouveaux clients de nous découvrir, et certains sont déjà devenus des réguliers“, se réjouit le chef.

Le personnel de “Maison Nico” ne manque pas une occasion de détailler les ingrédients et les saveurs de cette épicerie moderne à des clients qui semblent porter un intérêt tout particulier à ces produits inédits. “Depuis plusieurs années, je suis de très près l’engouement pour la charcuterie en France. Quitte à être les seuls à se spécialiser dans cette voie à San Francisco, autant être les premiers…

Expatriation et pâtisserie : quand la reconversion professionnelle passe par la cuisine

Le confinement aura été propice à la cuisine, permettant à de nombreux Français de passer plus de temps aux fourneaux. Aux Etats-Unis, certains en ont même profité pour en faire une activité à plein temps. Mais nombreux sont ceux qui n’ont pas attendu l’épidémie de COVID-19 pour s’atteler à l’art culinaire ; pour eux, c’est le projet d’expatriation en lui-même qui a fait naître cette nouvelle vocation. Rencontre avec trois pâtissières autodidactes qui ont monté leur propre entreprise sans expérience passée. Par amour de la bonne cuisine, elles ont ouvert la leur aux Américains.

Isabelle Driel – The French Girl Bakery (Comstock, Texas)

Isabelle Driel, fondatrice de The French Girl Bakery, lors d’une de ses livraisons (Isabelle Driel)

Isabelle Driel s’expatrie en solo en 2008 et réalise son rêve : s’installer aux Etats-Unis. Professeur d’histoire-géographie en France, elle décroche un poste à Houston, dans une école privée internationale. « J’y ai enseigné pendant dix ans, avant d’arrêter ma carrière pour suivre mon mari américain, archéologue et park ranger, à la frontière mexicaine. » C’est à Comstock que débute sa nouvelle aventure entrepreneuriale. « Tant que je vivais à Houston, j’avais accès à des boulangeries françaises. Plus vraiment en m’installant dans un village texan de 450 habitants éloigné des grandes villes. J’ai donc décidé de faire mes propres produits. Je n’avais aucune expérience de la pâtisserie, même si j’ai toujours adoré les gâteaux et les sucreries. » A grand renfort de livres et de cours en ligne, Isabelle maîtrise la recette des macarons en quatre mois. « Ce produit de luxe français me permet de me différencier sur le marché local hispanique. Maintenant que j’ai une production à qualité constante, j’innove avec des parfums originaux. » Isabelle Driel n’a pas de cuisine commerciale ; tout est – littéralement – fait-maison. « La “Texas Cottage Food Law” m’autorise à le faire tant que je ne vends pas de produits qui nécessitent une réfrigération, comme par exemple la crème pâtissière – les éclairs, religieuses et millefeuilles ne peuvent donc pas faire partie de ma production. » The French Girl Bakery vend directement au consommateur : en ligne sur son site ou sa page Facebook, sur les marchés et lors d’évènements pop-up. Chaque mois, une nouvelle boîte de douze macarons est disponible : celle de Thanksgiving mélangeait truffe au rhum, banane & confiture de lait, brioche à la cannelle, framboise au chocolat blanc et cheesecake à la citrouille ; celle de Noël offre des saveurs de crème au beurre, pain d’épices, red velvet, caramel salé, sucre d’orge et chocolat noir au caramel.

Marlyne Mintori – Oui Love Cannelés (Chicago, Illinois)

Marlyne Mintori, fondatrice de Oui Love Cannelés, à l’occasion de sa soirée de lancement (Marlyne Mintori)

Après quatre années d’aller-retours entre la France et les Etats-Unis, Marlyne Mintori rejoint finalement son mari à Chicago en 2014. En visa H4, l’ancienne paralégale n’est pas autorisée à travailler ; et son couple décide de fonder une famille. « Après mes trois grossesses, j’étais finalement prête à réintégrer le marché du travail, mais le prix des crèches restait trop élevé : j’ai donc décidé de rester à la maison », se souvient-elle. Marlyne Mintori ne le sait pas encore, mais les prémices de son projet naissent à ce moment là : « Je faisais régulièrement des cannelés pour mes amis, en souvenir de Paris, où j’y avais goûté chez Fauchon. Leurs gâteaux bordelais sont vraiment les meilleurs », insiste-elle. Le succès qu’elle rencontre dans son cercle rapproché lui donne envie d’aller plus loin : début 2020, elle imagine Oui Love Cannelés, un service de livraison de cannelés à travers tout le pays. Elle dépose alors le nom de sa société et obtient ses diplômes de responsable de sécurité alimentaire (Food Safety Manager) et gestionnaire des services alimentaires (Food Service Manager). Il ne lui manque plus qu’à trouver une cuisine commerciale : « C’est la règle dans l’Illinois. Mes projets ont évidemment été retardés avec le coronavirus, mais après un accord de principe et quelques mois d’attente, j’ai pu lancer ma production en septembre. » Classique (rhum et vanille), citron, matcha, noix de pécan ou caramel au beurre salé : Marlyne Mintori propose de nombreux parfums, et s’essaie même en ce moment à la noix de coco. Pour Noël, elle a imaginé une version pomme, cannelle et noix de pécan. Elle constate que « le cannelé, qui fait fureur dans les pays asiatiques, n’est pas tellement connu aux Etats-Unis, même si c’est en train de changer. J’espère m’y imposer comme référence. » Son ambition ? « Ouvrir un salon de thé. Le cannelé y serait roi, mais j’y vendrais également des financiers, des macarons, et des beignets à la banane en hommage à mon héritage congolais. » Les commandes de cannelés sont à passer sur la page Etsy de l’entreprise.

Voahangy Rasetarinera – The Giving Pies (San José, Californie)

Voahangy Rasetarinera, fondatrice de The Giving Pies, au marché fermier de Stanford (The Giving Pies)

En 1997, Voahangy Rasetarinera suit son époux (en formation postdoctorale) et quitte Bordeaux pour la Floride. Une fois installée à Tallahassee, elle travaille à temps partiel au sein de l’équipe administrative de l’Université d’Etat de Floride et en tant que vendeuse dans un magasin de prêt-à-porter. En 2000, le couple déménage à San José, en Californie. « Mon mari avait un visa H1B qui ne me permettait pas de travailler. Nous avons fondé une famille et je me suis occupée de ma fille », explique-t-elle. Cinq ans plus tard, Voahangy Rasetarinera obtient sa carte verte et assiste le dirigeant d’une société informatique jusqu’en 2017. « Lorsque j’ai démissionné, j’ai pris le temps d’écrire. Mes enfants me demandaient beaucoup de leur partager des recettes de famille, auxquelles j’ai dédié un blog. » C’est en cuisinant que naît sa prochaine idée : « J’ai trouvé ma tarte aux myrtilles tellement bonne que j’étais sûre de pouvoir la vendre », plaisante-t-elle. « Mais je n’avais pas envie de vendre pour vendre ; cela ne me ressemblait pas. Je me suis inspirée du concept de TOMS – l’entreprise à l’origine du “One-for-one”, qui pour chaque paire de chaussures achetée donne une paire à un enfant dans le besoin. » Elle crée alors The Giving Pies et s’engage à reverser une partie de ses bénéfices au programme inclusif E-sports, pour lequel son fils et sa fille entraînent des enfants à besoins éducatifs particuliers. Elle vend ses premières tartes sur le marché fermier de Stanford, et atteint son objectif de vente dès la première année, ce qui leur permet de faire don de 5000$ à l’association qu’elle a choisie. En 2019, son chiffre d’affaires arrive au plafond maximal fixé par la loi californienne sur les aliments faits maison (The California Homemade Act Food) qui l’autorisait à produire depuis chez elle. Une cuisine commerciale est désormais nécessaire, et Voahangy Rasetarinera imagine The Giving Pies Café. « La pandémie a ralenti les choses, mais le projet aboutira. Le café se situe dans le quartier de Willow Glen, et j’espère pouvoir l’ouvrir en avant-première la semaine de Noël. » A terme, elle souhaite y embaucher de jeunes adultes à besoins particuliers. La pâtissière reste optimiste, même si la COVID-19 l’a beaucoup impactée – elle estime avoir perdu environ un tiers de son chiffres d’affaires. « J’avais deux types de clientèle : de grandes entreprises (Facebook, LinkedIn, Apple) qui passaient commande pour Thanksgiving et Pi Day par exemple ; et des particuliers. Le premier groupe a cessé de me faire appel, mais les commandes individuelles ont augmenté. » Ses tartes, moins sucrées que leurs équivalentes américaines, francisées avec une petite touche de frangipane, rencontrent un franc succès auprès des locaux. Elles se déclinent en de nombreux parfums, dont les incontournables pomme et amande, banane et chocolat, citron, et noix de pécan.

Le français Yubo, réseau social de la “Gen Z”, à la conquête des jeunes américains

Comment un simple projet d’étudiants en année de césure est-il devenu un phénomène planétaire ? Demandez à Sasha Lazimi ce que cela fait.

L’entrepreneur français et deux de ses amis d’école d’ingénieur (Jérémie Aouate et Arthur Patora) sont à l’origine de Yubo (anciennement Yellow), une app de rencontres amicales qui s’adresse à la génération Z (née à la fin des années 1990). En cinq années d’existence, elle a amassé 40 millions de membres dans le monde entier. Et vient de boucler une coquette levée de fonds de 47,5 millions de dollars auprès de fonds prestigieux comme Alven, Gaia Capital Partner et Sweet Capital, pour se renforcer à l’international, avec l’ouverture prochaine d’un bureau à New York. “Quand on était étudiant, nous rêvions de construire une plateforme avec plus d’un million d’utilisateurs, mais on a été surpris par l’ampleur. C’est sûr“, admet Sasha Lazimi.

Yubo est le fruit de plusieurs tentatives infructueuses de la part des fondateurs de lancer des réseaux sociaux dans le passé (groupes de discussion géo-localisés, app de rencontres…). Elle repose sur des groupes thématiques limités à 10 personnes, que chaque utilisateur peut créer et rejoindre en streaming vidéo. Ils peuvent aussi rentrer en contact avec d’autres utilisateurs par un mécanisme de “swipe”. Cette fonctionnalité a valu à Yubo d’être décrit dans la presse comme un “Tinder pour ados” – surnom que les fondateurs rejettent -, mais le but affiché de l’app est bien de se faire de nouveaux amis. “On s’est rendu compte avant de créer Yubo que des millions de personnes se partageaient leur pseudo Snapshat pour se faire ajouter par des inconnus. On a voulu explorer cela, dit-il. La génération Z est née avec les réseaux sociaux. Il n’y a pas de différence pour elle entre le ‘en ligne’ et le ‘hors ligne’. Pour communiquer avec les autres, ils ont les applications de messagerie classiques ou des applications de découverte de contenus, comme Instagram, TikTok qui reposent sur du like, des vues, des comportements individualistes… Mais elles n’offrent pas les mêmes interactions humaines que si l’on rentrait dans une salle“, poursuit l’entrepreneur.

Contrairement à Facebook, Yubo n’a pas de publicité: l’app est financée par l’achat de jeux et de différentes fonctionnalités par les utilisateurs. En 2020, elle projette un chiffre d’affaires de 20 millions de dollars, le double de 2019. “Pour générer des revenus publicitaires, il faut avoir une masse d’utilisateurs, explique Sasha Lazimi. Mais on trouve que la pub n’est pas bonne pour l’expérience. On préfère utiliser les données pour améliorer l’expérience de nos utilisateurs“. Ces derniers ne peuvent pas non plus “aimer” du contenu, à la différence d’autres réseaux.

Depuis sa création, Yubo n’a cessé de croitre. Elle comptait 5 millions de membres au bout d’un an, le double au bout de deux. La Covid-19 a aidé aussi. “Nos utilisateurs étaient sur l’app après les cours ou pendant le week-end. Avec le confinement, c’était un peu tous les jours les vacances ! L’engagement a augmenté sur la plateforme“, selon Sasha Lazimi. En septembre, Yubo a ouvert un premier bureau américain à Jacksonville (Floride), où se trouvent les deux responsables de l’équipe de “safety specialists” qui veillent à la sécurité des utilisateurs en temps réel. Aux États-Unis, Yubo a fait parler d’elle après que des hommes majeurs ont utilisé l’app pour rencontrer des mineures.

Un tiers de tous nos investissements vont dans la sécurité“, explique Sasha Lazimi. La nouvelle levée de fonds, annoncée à la mi-novembre, va d’ailleurs permettre de renforcer les dispositifs d’alerte et la détection de comportements ou de contenus inappropriés, notamment par le recrutement de personnels supplémentaires et le développement d’un nouvel algorithme pour les assister. “On veut multiplier par dix nos équipes de modérateurs humains, explique-t-il. Yubo est conçue pour être sûre. On utilise l’app pour socialiser. Dans la vraie vie, on n’irait pas dans un endroit qui ne nous semble pas sûr“.

Le futur bureau de New York permettra de renforcer le développement de Yubo en Amérique du Nord. Les États-Unis et le Canada représentent à eux seuls la moitié des utilisateurs de l’app – et les US, 40%. Objectif: “continuer à se développer et se “scaler” aux États-Unis, notre premier marché“. Pour les y aider, Jerry Murdock, co-fondateur du fonds Insight Partners (investisseur dans Twitter et Snapchat) a rejoint le conseil d’administration de Yubo comme membre indépendant. “Le défi va être de continuer à grandir aussi vite que dans le passé ! observe Sasha Lazimi. Nous voulons permettre à la génération Z d’être elle-même“.

Lancement de la Fondation Paris-Dauphine aux États-Unis

[Article partenaire] La Fondation Dauphine est heureuse d’annoncer le lancement de son “extension” américaine la Paris-Dauphine Foundation Inc. Elle permettra à ses alumni résidents américains de soutenir plus facilement l’Université Paris-Dauphine PSL dans son rayonnement académique et sa renommée internationale. 

Quels sont les objectifs de la Fondation ?

Créée par des bénévoles engagés et attachés à Dauphine, la Fondation a pour objectif de créer une communauté large d’anciens de Dauphine aux Etats Unis, de favoriser l’entraide entre les étudiants et les alumni et enfin de promouvoir l’Université. La Fondation a donc vocation à recueillir des dons de particuliers et à développer des partenariats financiers avec des entreprises installées sur le sol américain.

Quels sont les projets prioritaires de la Dauphine Foundation USA ?

Les “trustees” de la Fondation Dauphine USA ont choisi de soutenir financièrement trois piliers de l’Université : le développement de l’incubateur et des start-up, la mobilité internationale et le programme “égalité des chances”. De nombreuses start-up “Dauphinoises” sont créées chaque année et plusieurs d’entre elles sont désormais célèbres (Doctolib, Click & Boat). New-York est par excellence la ville de l’entrepreneuriat. Parmi les anciens qui ont franchi ce cap, nous pouvons citer Guillaume Bouvard (1998 Maîtrise de Sciences de Gestion) qui a fondé Extend Enterprises. Il a donc paru naturel de vouloir soutenir en priorité les futurs entrepreneurs dauphinois aux Etats Unis.

La mobilité internationale est un atout indispensable pour les jeunes Dauphinois afin qu’ils puissent découvrir de nouveaux horizons. Par exemple, chaque année, 30 étudiants de L3 économie appliquée et de L3 Sciences Sociales partent étudier en semestre délocalisé à Baruch College à New York. La Fondation souhaite que tous les dauphinois puissent bénéficier d’une expérience aux Etats Unis et de pouvoir les accompagner financièrement à accomplir leur projet.

Le troisième axe de la Fondation vise à promouvoir la diversité grâce au programme “égalité des chances”. Ce programme développé par Dauphine, basé sur la méritocratie, permet à de nombreux lycéens en France d’avoir les ressources pédagogiques nécessaires pour rejoindre l’Université et de bénéficier d’un accompagnement lors de leurs études.

Parlez-nous de l’équipe de la Fondation

L’idée de la création de la Fondation a émergé sous l’impulsion de Patrick Pagni, établi aux USA depuis 2001 et de sa volonté de soutenir Dauphine au-delà des frontières et aussi de rassembler des bonnes volontés autour d’un projet qui tient à cœur aux anciens : soutenir et promouvoir Dauphine. Selon l’expression de Laurent Batsch, ancien Président de la Fondation Dauphine, rendre à Dauphine ce que Dauphine vous a donné! 

Après les obstacles administratifs levés et l’agrément fiscal obtenu, le Board of Trustee a été constitué et a actuellement 10 membres actifs, d’âges, de parcours et d’industries très variés.

Quelles sont les prochaines étapes ?

Il est maintenant temps de se lancer! La Dauphine Foundation USA sera officiellement lancée lors du gala virtuel de la Fondation Dauphine le 2 décembre prochain.

Notre site est en ligne. Nous pouvons recueillir les dons et nous allons travailler en collaboration étroite avec le Chapter new yorkais de Dauphine Alumni!

Nous recherchons également des bonnes volontés pour rejoindre nos bénévoles et permettre a la Fondation d’essaimer partout aux Etats Unis. Nous recherchons particulièrement des volontaires dans les différents hubs régionaux pour éviter à tout prix d’être “NY centric” et de représenter l’ensemble de la communauté dauphinoise aux Etats Unis.

Pour nous rejoindre, contactez-nous via [email protected]
Pour tout savoir sur la Fondation, rendez-vous sur le site web.

Pour recevoir les actualités de la communauté dauphinoise à NYC et participer aux événements alumni, n’hésitez pas à nous contactez nous par mail à [email protected] ou sur Linkedin.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

5 destinations de Noël à découvrir au Texas

Vous ne pouvez pas partir à cause de la Covid ? C’est le moment ou jamais de découvrir le Texas. Pour les fêtes de fin d’année nous vous proposons cinq destinations extraordinaires qui vous mettront le cœur en fête.

Les inconditionnels des fêtes de fin d’année ne manqueront pas de se rendre à Plano, située à une trentaine de kilomètres au nord de Dallas. Des spectacles animés au expositions éblouissantes de lumières de Noël jusqu’aux parades colorées, il existe de nombreuses façons de profiter de tout le plaisir festif de Plano. Le conte intemporel d’Ebenezer Scrooge et les fantômes de Noël passé, présent et futur est interprété au travers de la comédie musicale Scrooge the Musical du 17 au 20 décembre. Vous pouvez assister à la représentation (distance sociale, masque requis) au Willow Bend Center of the Arts ou via la diffusion en direct. Vous connaissez les films en mode drive-in, mais qu’en est-il des concerts ? C’est exactement ce que vous pouvez vivre lors des concerts drive-in organisés par l’église St. Adrew United Methodist Church, les 20 et 21 décembre. La première soirée comprend une performance en streaming du Messie de Haendel par l’Academy of Ancient Music basée en Angleterre et VOCES8, tandis que la seconde est un spectacle en direct d’airs populaires des fêtes par l’Imperial Bass Band. Enfin le Plano Symphony Orchestra’s jouera Home for the holidays, le 19 et le 20 décembre, une production annuelle qui est l’une des plus grandes traditions du nord du Texas.

Mais peut-être rêvez-vous de passer un Noël comme dans votre enfance ? Alors enfilez votre pyjama et dirigez-vous au Palestine Depot du Texas State Railroad pour monter à bord d’un train magique pour rencontrer le père Noël en personne. Inspiré du livre pour enfants, le Polar Express Train Ride est une expérience unique à ne pas manquer ! Installez-vous dans le train d’époque et savourez un chocolat chaud avec des biscuits traditionnels en écoutant le conte classique de Chris Van Allsburg et en chantant les cantiques de Noël. Arrivé au Pôle Nord, vous découvrirez les illuminations, scène appropriée pour rencontrer Jolly Old Saint Nick. Amusant pour les gens de tous âges, dépêchez-vous de réserver vos places. Durant votre voyage à Palestine, vous pourrez visiter la maison du Grinch dans l’ancienne “prison du Texas” du comté d’Anderson, reconvertie aujourd’hui en lieu d’événements. Il est peut-être méchant, grognon et vert mais il vous attend pour vous faire découvrir son repaire où vous rencontrerez d’autres personnages de « How the Grinch’s stole Christmas » du Dr Seuss. Une expérience ludique et festive, cette production live et interactive vous plongera dans la magie de Noël. Prisonnier du vendredi au dimanche, vous avez jusqu’au 22 décembre pour lui rendre visite.

Autre destination tout aussi féerique, Grapevine, capitale officielle de Noël du Texas, qui vous attend avec un passeport « Aventures pour lutin » et vous donnera ainsi accès à son grand parc d’attractions. Cette ville qui propose 1 400 évènements en 40 jours vous éblouira avec ses parades de lutins, ses concerts, son train victorien en destination du pôle Nord et la visite sous l’eau du père Noël à l’aquarium ! Pour y séjourner, réservez au Gaylord Texas Hotel, toutes leurs attractions  et sculptures sont entièrement en glace ! S’il fait trop froid pour vous, le Great Wolf Lodge se transforme en paradis hivernal magique pendant la saison des vacances avec batailles de neige compris !

Pour les nostalgiques de l’Europe, rendez-vous à Fredericskburg, dans le Hill Country, ville aux origines allemandes toujours très présentes. Non seulement la ville se pare de lumières pendant 55 jours mais elle se dote aussi d’une patinoire en plein air où vous pourrez boire des chocolats chauds accompagné des fameuses pâtisseries traditionnelles allemandes. Mais le spectacle réside surtout dans l’illumination de l’immense pyramide de Noël de six mètres de haut, avec des figurines en bois en mouvement et un moulin à vent en rotation. Cette décoration allemande, datant du XVe siècle, a évolué pour devenir un arbre de Noël gigantesque et une coutume pour la ville. Fabriquée en Allemagne et exposée sur la Marktplatz depuis plus 2009, ses ornements racontent l’histoire de la nativité. Les enfants pourront quant à eux, faire un tour en avion en compagnie du père Noël, au Gillespie County Airport.

Peut-être préférez-vous un Noël de cow-boy ? Évadez-vous alors à San Antonio en famille dans un des nombreux ranchs de la région. Grâce au Briscoe Western Art Museum, vous pourrez participer au « Cowboy Christmas on the River Walk » et rencontrer ainsi Cowboy Claus. Prenez aussi le temps de visiter et surtout d’écouter les chants de Noël résonner dans la plus grande caverne souterraine au Natural Bridge Caverns. A cette époque de l’année, la rivière de San Antonio est guidée par plus de 2000 Luminarias, lanterne de Noël traditionnelle mexicaine pour éclairer le chemin de la sainte famille. Cette coutume a lieu toutes les fins de semaine du mois de décembre. Enfin, l’Alamo vous fera découvrir à quoi ressemblaient les fêtes à la frontière du Texas dans les années 1800 aux travers d’histoires et de contes de Noël texans.

Où acheter du foie gras pour les fêtes à New York ?

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Les fêtes arrivent et le foie gras n’est pas encore interdit à New York (il le sera en 2022), alors profitons-en ! Voici plusieurs endroits et sites internet où trouver la perle rare.

D’Artagnan 

Ariane Daguin est la “reine” du foie gras aux Etats-Unis. Originaire de Gascogne, elle a fondé D’Artagnan en 1985, un des distributeurs les plus célèbres de mets gourmets et de viandes aux Etats-Unis. Le foie gras D’Artagnan provient de canards élevés en plein air dans des fermes familiales et garantis sans OGM, hormones ou antibiotiques. Vous trouverez sur le site internet au choix un médaillon de foie gras à la truffe noire pour 17,99$ (6 oz) ou 39,99$ (1 lb), un fois gras au torchon à 39,99$ (5 oz) ou 99,99$ (1 lb), une terrine de foie gras à 49,99$ (8 oz) ou 149,99$ (1,5 lbs), et de la mousse de foie 19,99$ (8 oz) ou 49,99$ (1,25 lbs). Si vous souhaitez faire une terrine vous même ou préparer un foie gras poêlé, D’Artagnan propose également du foie gras cru, sous plusieurs formes et découpes. Livraison disponible en un jour à New York. Les foies gras D’Artagnan sont également disponibles dans plusieurs magasins à New York dont la chaîne C-Town (Manhattan et Bronx), Union Market (Manhattan et Brooklyn) et Food Story Natural Market (Brooklyn).

OCabanon

Le bar/cave à vin de Midtown a mis sur pied une épicerie française à l’intérieur de son établissement. On y retrouve plusieurs produits de la marque Rougié, dont une mousse de foie gras en conserve (11,28 oz) pour 36$, un foie gras classique en conserve (3,17 oz) pour 28$, foie gras à l’armagnac en bocal (6,34 oz) à 62$, des macarons au foie gras (6 pièces) pour 25$, et enfin une terrine avec du porc, du canard et du foie gras (20%) pour 8,9$. Livraison disponible. OCabanon, 245 West 29th Street, (646) 669-7879.

B&K French Cuisine

Toujours à New York, le chef français Benjamin Kébé continue son activité de catering depuis la fermeture de son restaurant B&K French Cuisine. Le restaurateur propose pour les fêtes un foie gras au torchon fait maison (8 oz) pour 50$, issu d’une ferme du nord de New York où les canards sont élevés en plein air sans antibiotiques ni hormones. Une recette traditionnelle au porto blanc et au cognac, apprise par Benjamin Kébé quand il travaillait chez Alain Ducasse au Plaza Athénée à Paris. Commandes par téléphone ou par email: contact@bkfrenchcuisine.com. B&K French Cuisine, (212) 678-8600.

Le bec fin

Du côté de Linden dans le New Jersey, le chef français Daniel Monneaux propose de la délicieuse charcuterie française à commander sur le site becfin.com. Terrine de foie gras (1lb) pour 70$ ou 46$ pièce pour deux achetées, également disponible en 0,5lb pour 35$ ou 0,25lb pour 25$, foie gras cru (2lb) pour 90$, ou millefeuille de foie gras (1lb) pour 75$. La liste complète des produits et découpes ici. Livraison en deux jours à New York ou à venir récupérer sur place. Becfin, 10 Grant Street, Linden, 908-925-2043.

Goudy’s French Cuisine

Céline et Christophe Goudy ont créé leur entreprise de produits gourmets début 2016 à Redwood City en Californie. Le couple français propose du foie gras en livraison dans tous les Etats-Unis et sous plusieurs formes, de la boîte de conserve de 4 oz à 29$, au bocal de 10 oz pour 73$, à la terrine de 27 oz pour 208$. Produits sans colorants ni additifs. Comptez environ 9$ pour une livraison en trois jours à New York.

Cuis’in 

Pour un foie gras traditionnel au Sauternes, rendez-vous sur le site Cuis’in fondé par Mirjam Lavabre. Cette Allemande francophone résidant à New York prépare une recette au torchon en deux portions : 85$ (1/2 lb) pour 4 à 6 personnes, 150$ (1lb) pour 6 à 8 personnes. Livraison partout à Manhattan, contacter le site pour les autres “boroughs”. Cuis’in, 646-468-6159, info@nycuisin.com.

Cuisinery Food Market

Cet importateur de produits alimentaires est situé à Paramus, NJ, dans le nord ouest de New York. Il propose deux options pour les fêtes : un foie gras découpé en tranches de 20 (2lb) pour 86,29$, et un foie gras au torchon (8,8 oz) pour 39,9$ -en plus d’une boîte de 25 macarons au foie gras pour 49,49$. Magasin ouvert du lundi au samedi de 11am à 7pm, ou livraison à New York (commande minimum de 50$). Cuisinery Food Market, 484 NJ-17, Paramus, 800-237-6936.