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Où commander son repas et son dessert de Noël 2020 à Los Angeles

Cette année a été éprouvante… Et notamment pour les restaurateurs. Pour leur apporter notre soutien, tout en émerveillant nos papilles, vous pouvez pimenter vos fêtes de fin d’année avec les plats à apporter des entrepreneurs français de Los Angeles. De la traditionnelle bûche de Noël aux mets les plus délicats, il y en a pour tous les goûts.

Les efforts de Michelina, au Grove, se sont concentrés sur une bûche. Mousse au chocolat, insert au caramel, praliné et dacquoise composent leur « yule log » qui permettra à 6 à 8 personnes de se régaler pour les fêtes. Pour la goûter, il faudra débourser 65 dollars et la commander avant le 20 décembre (à récupérer dès le 19 décembre). La boulangerie propose également des paniers de Noël : un pour les becs sucrés (le «Bonjour» à 48 dollars) avec un ensemble de viennoiseries, une baguette, du beurre Isigny et de la confiture ; et le «Parisien» à 39 dollars, comprenant du pâté de campagne, un camembert, des cornichons et du pain chaud. Possibilité de venir chercher bûches et paniers en mains propres ou de les faire livrer devant votre porte via Postmate, Uber Eats et Mercato. Michelina, 6333 W 3rd St, Los Angeles. (323) 329-4000.

De son côté, Chef Josette prépare des mets classiques des fêtes pour ses clients : du canard aux pruneaux (68 dollars pour 4 personnes) au pâté de foie (gras), en passant par le jambon en croûte (130 dollars pour 8 personnes), la dinde (comptez 130 dollars pour 10 à 12 personnes) et la bûche (mocha ou chocolat, de 29 à 48 dollars ; praliné ou mangue de 19 à 46 dollars). A commander en avance pour pick-up ou livraison (Postmates, Grubhub, Chownow, Seamless). Normandie Bakery, 3022 S Cochran Ave, Los Angeles. 323-939-5528.

Le pâté en croute de chef Josette. /Photo DR

A Los Feliz, le restaurant Loupiotte rebondit face aux dernières restrictions sanitaires. Sarah Bessade et Antoine Blandin ont décidé de proposer à leurs clients la “bûche de Gaby” (à la crème de marron et recouverte de chocolat) pour les fêtes, inspirée de la recette de la grand-mère de Sarah, Gabrielle. Elle coûte 29 dollars et peut être commandée en ligne ou sur place (pick-up uniquement le 24 décembre à partir de 9am). En outre, les deux associés ont confectionné un panier de Noël à 145 dollars (deux bouteilles de vin pétillant, du thé, du granola maison, des décorations pour sapins, de la confiture, une bougie et du papier toilette pour le clin d’oeil), dont tous les bénéfices seront reversés aux employés. Loupiotte Kitchen, 1726 N Vermont Avenue, Los Angeles. (323) 445 2738.

La bûche Gaby, une saveur de madeleine de Proust. /Photo DR

Thomas Dumont-Girard et Guillaume Delcourt raviront, cette année encore, les papilles des gourmands à Pasadena grâce à leurs quatre parfums de bûches : vanille, chocolat, café et marron. Les Français FrenchiFornia respectent la recette traditionnelle avec une génoise, une crème au beurre et un peu de pâtes à sucre pour la décoration. Et si vous cherchez un peu de « piment », vous pourrez demander un ajout de fruits rouges. Comptez 32 dollars pour 4 personnes et 96 dollars pour 12 convives. Les commandes peuvent être prises jusqu’au 23 décembre. A emfporter. FrenchiFornia, 247 E Colorado Blvd, Pasadena. (626) 319-3031.

Le dernier arrivé, Sweet Lily, va mettre les petits plats dans les grands pour son premier Noël. Thibaut Leymarie et Marine Le Faucheur ont ainsi concocté des repas (42 dollars par personne) composés de petits fours, une salade chèvre-miel, du bœuf avec une sauce au poivre ou du saumon, ainsi qu’une bûche individuelle. A ce propos, les desserts ne sont pas en reste, puisque le couple a concocté sept bûches différentes : la Caribbean (citron, fruit de la passion et mangue), la Saona (une base de brownie et cœur de crème brûlée), la Red Carpet (vanille et framboises), la Snowman (base de madeleine, chocolat blanc et pâte à tartiner), la Traditionnelle (chocolat et biscuit au Rhum), la Treasure (vanille, amande, framboise, «gluten free») et la Triple pleasure (praliné et mousse aux trois chocolats). Prévoyez 48 dollars pour huit convives, quand la bûchette individuelle est facturée 7 dollars (ils n’excluent pas les demandes spécifiques de bûches personnalisables). Pour pouvoir y goûter, il faudra commander avant le 22 décembre (ouvert le 24 jusqu’a 3pm). Le 24 décembre, ils proposent la livraison sur tout Los Angeles (possible via Postmates, Toasttab et Doordash). Sweet Lily, 3315 Cahuenga Blvd W, Los Angeles. (323) 499-1888.

Une farandole de bûches chez Sweet Lily. /Photo DR

Comment ne pas céder à la tentation face aux bûches de LaDuree ? Chaque établissement a une particularité en cette période de fête : une gamme vegan à North Beverly Drive (la Marie-Antoinette et la bûche Mac Chocolate Hazelnut) et plus grand public aux boutiques de The Grove et Americana. Dans ces derniers, on trouve quatre types de bûches : la Marie-Antoinette (une crème au beurre infusée à la rose, confiture de framboises et de litchi), la Favorite (pistache et praliné), la Marquise (noisette et chocolat au lait) et la Blanc Manger de Jean-François Piège (vanille et cœur de caramel). Les prix varient de 8,50 à 10 dollars pour une part individuelle, et de 58 à 70 dollars pour 6 à 8 personnes. Ladurée au Grove ( 189 The Grove Dr, Los Angeles), à The Americana ( 889 Americana Way, Glendale) et à Beverly Hills (311 N Beverly Dr, Beverly Hills).

Pitchoun n’a pas réduit la voilure, avec un choix varié de douceurs. La boulangerie, qui dispose de deux établissements à Los Angeles, propose des bûches de Noël : la tradition au beurre (quatre parfums au choix : vanille, chocolat, café, grand Marnier) à 32 dollars pour régaler huit convives ; ainsi que des pâtissières (à 37 dollars) : la Aspen (mousse chocolat et biscuit craquant), la Lanai (framboise) et la Mont Blanc (marron, rhum et meringue). En outre, Fabienne et Frederic Souliès proposent des chocolats (dont des mendiants de Provence et des orangettes), du pain d’épice, des marrons glacés ou encore des éclairs… Ces douceurs sont disponibles jusqu’au 31 décembre, à venir chercher sur place ou livraison avec Grubhub, Postmates, Uber Eats et Doordash (même le 24 décembre au matin). A commander jusqu’au 21 décembre. Pitchoun Bakery à Downtown (545 S Olive St.Los Angeles) et au Beverly Center (8500 Beverly Blvd. – #103, Los Angeles).

La bûche Aspen chez Pichoun Bakery. /Photo DR

Un menu de fêtes est également proposé chez L’Appart à Downtown. Comme le restaurant ne peut plus accueillir de clients sur sa terrasse, vous pourrez emporter ou vous faire livrer ses plats jusqu’à 9pm. Le chef Thierry Babet concocte en entrée un tartare de pétoncles, un ballotin de dinde ou un saumon poché en plat et une bûche surprise en dessert… Le tout pour 70 dollars par personne. A commander en écrivant à [email protected] 48 heures à l’avance durant tout le mois de décembre – restaurant fermé les 24 et 25 décembre. L’Appart, 130 E 6th St, Los Angeles. (323)384-8847.

Les amateurs de “yule log” trouveront également leur bonheur chez La Tropézienne Bakery. Le chef Jonathan Breter a imaginé une Mont Blanc à la mousse de châtaignes. Pour une pièce pour 6 à 8 personnes, il faudra débourser 42 dollars. A emporter ou à commander sur Grubhub, Postmates, Doordash, Uber Eats, Seamless… La Tropézienne Bakery à Downtown (757 S Main St, Los Angeles) et La Brea (211 South La Brea Ave, Los Angeles).

Chez La Chouquette, deux bûches de Noël ont été concoctées (pour 6 personnes, comptez 45 dollars) : une chocolat-noisette-framboise (avec un cœur de praliné et une ganache de chocolat noir) et la “yule log” pistache-framboise. A emporter ou se faire livrer par Grubhub et Postmates jusqu’au 20 décembre (à commander 48 heures en avance). La Chouquette, 7350 C Melrose Avenue, Los Angeles.

La framboise est à l’honneur chez La Chouquette. /Photo DR

Pour information : le restaurant Oriel à Chinatown sera fermé pour Noël.

Les “Américains accidentels” poursuivent le Département d’État

Dans leur combat pour la justice, les “Américains accidentels” s’attaquent à une nouvelle cible: le State Department. Vingt de ces citoyens américains “par accident”, de dix nationalités différentes, ainsi que l’Association des Américains Accidentels (AAA) qui défend leurs intérêts, ont entamé des poursuites contre le Département d’État auprès d’un tribunal fédéral de Washington DC. Il arguent que la somme exigée aux individus qui veulent renoncer à leur nationalité américaine contrevient à la Constitution et aux lois internationales.

Pour les “Américains accidentels”, des individus liés fiscalement aux États-Unis alors qu’il n’y ont passé qu’une courte période de leur vie à leur naissance, renoncer à cette nationalité américaine non-voulue est l’une des seules échappatoires possibles pour éviter les torts entraînés par l’adoption de la loi FATCA (sommes importantes à rembourser à l’IRS, fermetures de comptes en banque…). Or, arguent-ils dans cette plainte, les frais liés à la procédure de renonciation sont passés de 450 dollars en 2010 à 2 350 dollars en 2014, en violation de plusieurs dispositions de la Constitution américaine, dont le 8ème amendement qui interdit au gouvernement fédéral de pratiquer “des amendes excessives“. “Pour deux siècles avant 2010, les Américains pouvaient renoncer à leur nationalité sans frais“, remarquent dans un communiqué l’AAA et le cabinet Zell & Associates, qui représente les plaignants.

Le coût de la renonciation de citoyenneté est particulièrement élevé aux États-Unis (cinq fois plus qu’au Royaume-Uni, par exemple), mais cela n’a pas empêché plusieurs milliers d’Américains de se soumettre à la procédure ces dernières années. En 2016, 5 411 personnes ont lâché leur citoyenneté – un record – selon les statistiques du Trésor. Le chiffre est redescendu à 3 983 en 2018, ce qui reste un volume très élevé. La loi FATCA (Foreign Account Tax Compliance Act), conçue pour lutter contre l’évasion fiscale à travers un système de reporting par les banques étrangères des revenus de tout individu lié aux États-Unis, est considérée comme l’une des raisons de ces abandons en cascade.

Où trouver sa bûche de Noël à San Francisco et dans la baie

Les rues sont illuminées, les devantures des maisons décorées, les sapins enguirlandés… c’est Noël ! Pour beaucoup cette année, rentrer en France n’est pas au programme. Une raison de plus (s’il en faut) pour se faire plaisir avec une délicieuse bûche. Voici notre sélection d’adresses pour la trouver à San Francisco et dans la baie, et ainsi soutenir votre pâtisserie préférée.

ONE65 PATISSERIE

Pour le bonheur des yeux et des papilles, la pâtisserie ONE65 du chef étoilé Claude Le Tohic propose cette année encore trois types de bûches de Noël. La chocolat – vanille – caramel avec une touche de praline que les chanceux ont peut-être déjà goûté l’an dernier. Un roulé aux framboises – biscuit mousseline; et une Mont-Blanc – mousse de marrons et purée de cassis – comme nouveautés 2020. La présentation est soignée et le goût au rendez-vous. Compter 55 dollars pour une 6 pouces (6-8 personnes) et 70 dollars pour une 8 pouces (8-10 personnes). N’hésitez pas à les commander, elles seront disponibles à emporter ou en livraison uniquement les 23 et 24 décembre. 165 O’Farrell St, San Francisco, CA 94102. (415) 814-8888.

MAISON DANEL

Le dernier né des salons de thé français / pâtisseries à San Francisco fête son premier Noël. L’établissement a ouvert un mois à peine avant le Shelter-in-place. Pour l’occasion, le chef décline la bûche en deux parfums. Sur le thème de la fraîcheur et de l’exotisme. Chocolat – ganache fruits de la passion ou Chocolat blanc – mousse de framboise. Disponible à la livraison ou à emporter à partir du 20 décembre en commandant deux jours à l’avance. 60 dollars pour une 7 pouces. Plus d’informations à venir sur leur site. 1030 Polk Street, San Francisco, CA 94109. (415) 685-5900.

B.PATISSERIE

Pierre Hermé n’aura pas à rougir de son élève. Belinda Leong et son associé Michel Suas offrent trois sortes de bûches. Une mousse au chocolat-caramel (sans farine), une vanille-framboise (avec un sablé breton) et une Mont-Blanc (compote de poire et crème de marrons). Des saveurs recherchées avec toujours une touche d’originalité. 65 dollars pour une 7 pouces ou 7 dollars la part individuelle. À commander avant le 20 décembre, 5pm. À aller chercher le 23 décembre à la pâtisserie ou le 24 à B. on the Go, juste en face. 2821 California St, San Francisco, CA 94115. (415) 440-1700.

Bûche vanille-framboise, b.pâtisserie

ARIZMENDI BAKERY COOPERATIVE

Chez Arizmendi, la bûche de Noël s’appelle aussi « Yule Log » (le terme local). Un traditionnel roulé au chocolat garni de crème pâtissière au rhum, glaçage au fudge, décoré de canneberges fraîches et meringues en forme de champignon. Un gâteau gourmand et généreux. Disponible du 22 au 24 décembre au prix de 40 dollars, pour 8 à 10 personnes. 1331 9th Avenue, San Francisco, CA 94122 – (415) 566-3117.

MIETTE

La pâtisserie de Hayes Valley propose sa bûche de Noël pendant tout le mois de décembre. Le classique roulé au chocolat est une valeur sûre. On n’en perd pas une miette. Les décorations sont réalisées à la main et livrées à part pour être ajoutées au dernier moment, juste avant de servir. Feuilles de houx, pommes de pin au chocolat noir, champignons meringués et une pincée de neige… rien de tel pour se mettre dans l’ambiance. La 4 pouces (4-6 pers.) est à 35 dollars et la 10 pouces (10-12 pers.) à 55 dollars. À aller chercher 24 heures après la commande. 449 Octavia Street, San Francisco, CA 94102. (415) 626-6221.

Bûche trois chocolats chez Miette

TARTINE BAKERY

Une génoise imbibée de café fourré d’une ganache fouettée au caramel, d’une mousse au chocolat Valrhona avec un glaçage au chocolat. Le tout enrobé d’une mousse pistache-matcha, de chocolat blanc et de canneberges confites. La bûche de Noël de Tartine s’annonce riche en saveurs. Trois tailles : individuelle (8,75 dollars), 5 pouces (40 dollars) et une 10 pouces (10-12 personnes) à 75 dollars. À commander par email : [email protected] jusqu’au 22 décembre et à retirer uniquement le jeudi 24 décembre entre 8:30am et 5pm. 600 Guerrero St, San Francisco, CA 94110. (415) 487-2600.

THOROUGH BREAD AND PASTRY

Une fois n’est pas coutume dans le Castro, c’est un choix des plus conventionnels qui s’offre aux clients : chocolat ou vanille. Chaque bûche coûte 45 dollars et régalera une dizaine de personnes. Les intéressés sont invités à commander par téléphone, sur place ou en ligne jusqu’au 20 décembre, 3pm et à venir récupérer leur dessert de Noël jeudi 24. 248 Church St, San Francisco, CA 94114. (415) 558-0690.

Bûches vanille & chocolat Thorough Bread and Pastry

MAISON ALYZÉE

Vanille-caramel, fruits exotiques ou chocolat : il y en a pour tous les goûts à Mountain View. La « perle du pacifique » vous fera voyager avec sa ganache à la vanille de Tahiti et son caramel crémeux, son biscuit croquant praline-amande et chocolat blanc. Autre type d’exotisme pour la deuxième : fruits de la passion, coco, citron vert et vanille raviront votre palais. La troisième plaira aux amoureux du chocolat, noir évidemment. Avec un peu de chocolat au lait – praline pour la douceur et des noisettes pour le croustillant. Trois tailles. Pour 4 à 6 personnes, compter 50 dollars, pour 6-8 personnes, 66 dollars et pour 8 à 10 personnes, 82 dollars. Disponibles jusqu’au 31 décembre, à commander, à emporter ou en livraison. 212 Castro St. Mountain View, CA 94041. (650) 960-1212.

MADEMOISELLE COLETTE

Trois adresses, trois villes, une bûche. Et pas n’importe laquelle. Conçue par la propriétaire et cheffe pâtissière diplômée de l’École du Cordon Bleu Debora Ferrand, le gâteau de Noël 2020 de Mademoiselle Colette sera délicieusement chocolaté. Mousse de chocolat au lait, insert aux noisettes, mousse, biscuit et glaçage au chocolat noir. De quoi faire oublier 2020. 64 dollars pour une bûche 6-8 personnes, ou 10,5 dollars pour la version individuelle. À pré-commander et à récupérer le 24 décembre. 816 Santa Cruz Avenue, Menlo Park, 94027. (650) 644-8469 ; 499 Lytton Ave., Palo Alto, 94301 (650) 272-6873; 2401 Broadway Ave., Redwood City 94063 (650) 260-2260.

Bûche au chocolat chez Mademoiselle Colette

 

FrenchFounders lance son fonds d’investissement et vise 10 millions de dollars

FrenchFounders ajoute un nouvel étage à sa fusée. Le club d’entrepreneurs francophones, qui avait déjà un « investors club » pour organiser des levées de fonds de startups auprès de business angels, a décidé d’aller plus loin aux États-Unis. Il vient de lancer un fonds d’investissement en amorçage et pré-amorçage, qui est sobrement appelé Le Fonds.

Pour relever ce défi, French Founders a fait appel à Géraldine Le Meur, la serial entrepreneure tech franco-américaine qui a co-fondé la conférence technologique Le Web et The Refiners, un programme d’accélération pour les start-up étrangères, à San Francisco. « J’ai fait partie des premiers membres de French Founders, je trouvais l’idée très pertinente dans un pays où les communautés comptent tellement ». Géraldine Le Meur vient d’être nommée partner et entre au board de French Founders, dans lequel elle a investi en direct. Et après avoir passé 15 ans sur la côte Ouest, elle s’apprête à déménager à New York.

Pour ce premier fonds, French Founders a choisi une structure flexible : un « rolling fund » dans lequel des investisseurs peuvent entrer tous les trimestres, pour une durée d’1 an minimum. « Ce fonds sera notamment le bras armé collectif de l’Investors Club mais il offre aussi la possibilité aux membres de French Founders de devenir LPs », explique Géraldine Le Meur. Le Fonds a un objectif de 10 millions de dollars pour sa première année, et interviendra uniquement en co-investissement, mais n’a pas de spécialité sectorielle. Néanmoins, « nous ne sommes pas dans l’éprouvette, nous allons financer des startups qui ont déjà un ‘go-to market’, et plusieurs clients ».

French Founders promet un fonds dans l’esprit de la communauté, qui affichera des commissions bien moins élevées que les traditionnels 2 % de frais de gestion et 20 % de carried interests (frais sur la plus-value à la vente de l’investissement), également pour optimiser les retours sur investissement. Et il fera surtout jouer l’effet « network » de cette communauté de plus de 4.000 dirigeants et fondateurs, au bénéfice de ses participations. Il va ainsi proposer des programmes d’accompagnement à ces startups, des services sur-mesure comme des introductions B-to-B ou de l’aide au recrutement. « Les entrepreneurs ont besoin de gagner du temps, et de faire les bons choix pour leur croissance sur un nouveau marché ». French Founders a déjà obtenu des « soft commitments » de la part de business angels et membres du réseau, et sera opérationnel à partir de début 2021.

Où trouver votre bûche de Noël à New York ?

En cette année si particulière, beaucoup d’entre nous vont passer les fêtes de Noël à New York. Alors autant se faire plaisir avec un repas de fête digne de ce nom. Voici une liste non-exhaustive où trouver de délicieuses bûches de Noël.

A Manhattan 

Ladurée collabore cette année avec un grand chef pâtissier français, Jean-François Piège. Ce dernier s’est inspiré d’un dessert, le Blanc Manger, qu’il sert traditionnellement dans son restaurant gastronomique parisien Le Grand Restaurant. La bûche “Blanc Manger” est composée d’un biscuit génoise, biscuit joconde à la vanille, ganache montée et crémeux à la vanille des Comores et de Tahiti, de caramel coulant, d’une mousse mascarpone à la vanille des Comores et de Tahiti, d’une opaline de caramel et d’une fleur de chocolat blanc coeur caramel vanillé pour la décoration. Comptez 76$ pour la bûche pour 6-8 personnes, 10,5$ pour une petite bûche individuelle. Disponible du 22 au 25 décembre en magasin, réservations possibles. En plus de la bûche “Blanc Manger”, Ladurée propose également ses traditionnelles bûches, la “Marie-Antoinette”, avec biscuit macaron, crème à la rose, confiture de framboises et litchi, la “Favorite” au biscuit macaron, pralines et pistaches, et la “Marquise” au biscuit sacher, noisette et chocolat au lait. 68$ la bûche ou 8,5$ l’individuelle. Ladurée, plusieurs adresse à Manhattan.

Chez Balthazar Bakery, boulangerie-pâtisserie accolée à la célèbre brasserie Balthazar à Soho, on sert une seule bûche de Noël pour 8 à 10 personnes ($65), parfaite pour les familles nombreuses. La bûche est faite d’une génoise « Mocha » (comprenez café et chocolat), couverte de chocolat noir. Pour commander, il faut se rendre sur le site en ligne, se rendre en boutique ou téléphoner, au moins 24 heures en avance. Balthazar Bakery, 80 Spring Street (212-965-1785)

Vous aimez la noisette ? Alors le Graal se trouve chez Daniel Boulud Kitchen. Le chef français et son équipe ont préparé une bûche avec dacquoise et praliné noisette, et sa mousse noisette. Comptez 70$ pour 6-8 personnes. Commande disponible ici. Daniel Boulud Kitchen, 60 E 65th St, (646) 831-4587.

Le Français Dominique Ansel et son équipe offrent trois bûches dans leur boutique de Soho. On retrouve la bûche tiramisu à la cerise, celle à la châtaigne avec ses châtaignes d’Aubenas, et là trois chocolats sans gluten. 48$ pour 6 à 8 personnes. Disponible en commande ici jusqu’au 24 décembre, à venir récupérer sur place. Dominique Ansel Bakery, 189 Spring St, (212) 219-2773.

Dans l’Upper East Side, la petite boulangerie de quartier Miss Madeleine vous donne cette année le choix entre une bûche meringue et crème de citron (59,9$), une chocolat pralines (54,9$), et une crème de vanille (54,9$). Commandes ici, à venir récupérer sur place. Miss Madeleine, 400 E 82nd St, (646) 896-1227.

A chaque période de Noël, Eclair Bakery prouve qu’elle ne sait pas faire que des éclairs. Cette année, elle propose 4 bûches : Ruby (vanille et une mousse au chocolat blanc, génoise à la vanille et compote de framboises), Trio (mousse aux trois chocolats et génoise chocolat), Wendy (mousse de noisettes croquantes et génoise chocolat) et Crunchy (mousse chocolat noir avec noisettes croquantes et génoise chocolat). Les bûches sont disponibles en deux tailles : pour 6 à 8 personnes ($38) et pour 10 à 12 personnes ($48). A commander en ligne, ou par téléphone. Eclair Bakery, 305 East 53rd Street, Midtown East, (646) 429-8555.

La brasserie Lafayette et sa boulangerie-pâtisserie propose une bûche chocolat-noisette avec ganache chocolat noir et mousse gianduja pour 6 à 8 personne ($48). En pré-commande en ligne ou en magasin, à venir chercher jusqu’à Noël. Lafayette, 380 Lafayette St, Noho (212) 533-3000.

La pâtisserie de l’Upper West Side Margot Patisserie ne prend pas la déco de la bûche de Noël à la légère. Au menu, une génoise à la vanille remplie de chocolat habillée d’une meringue au chocolat suisse. Plusieurs tailles sont disponibles pour $65, $75, 105$, 125$ ou 150$. A commander en ligne, en magasin ou par téléphone avant le 20 décembre. Bûches disponibles du 18 décembre au 24 décembre à 1pm. Margot Patisserie, 2109 Broadway (entrance on West 74th Street), UWS, (212) 721-0076.

Mille feuille propose deux bûches 100% maison aux ingrédients naturels : Triple chocolate (mousse aux trois chocolats, gâteau et glaçage au chocolat), et la bûche Vanilla Chestnut. Les bûches conviennent aux tablées de 6 à 8 personnes ($44,90) et devront être commandées par téléphone, sur place ou en ligne. Profitez de 15% de réduction pour une commande jusqu’au 18 décembre. Mille feuille, 2175 Broadway, UWS, (212 362-6261); 552 Laguardia Pl, Greenwich Village, (212-533-4698); 250 W 77th St, in the Hotel Belleclaire, 250 W. 77th St, UWS (212-362-6261).

Située sur Delancey Street, Ceci-Cela Pâtisserie offre cette année encore 4 bûches classiques :  chocolat, vanille, Grand Marnier, et pistache. Les bûches sont disponibles en taille individuelle en boutique ($6). Pour 6 ($30) ou 10 personnes ($42) il faudra les pré-commander par téléphone, par email ou directement en magasin. Ceci-Cela Pâtisserie, 14 Delancey St (212-274-9179)

Si vous aimez Le Merveilleux de Fred, la pâtisserie signature de la maison à base de meringue, crème fouettée et copeaux de chocolat, vous allez adorer leurs bûches de Noël, réalisées à partir de la même recette. La bûche est déclinée en deux variations : chocolat noir ou spéculos et chocolat blanc. Quatre tailles sont disponibles : pour 4 ($26), 6 ($39), 8 (52$) et 10 personnes ($65). Pour commander, il suffit d’appeler la boutique et de venir chercher sa bûche d’ici au 24 décembre à 5pm. — 37 8th Ave, West Village (917) 475-1992.

Qui peut se refuser une bonne bûche classique, surtout si elle est faîte par Silver Moon Bakery? La boutique de l’Upper West Side propose deux options : chocolat noir ou marrons glacés en trois tailles : pour 6-7 personnes ($42), pour 9 à 10 personnes ($47), ou pour 12 à 13 personnes ($56). Commandes par téléphone ou en passant directement au magasin, jusqu’au 22 décembre. La pâtisserie sera fermée le jour de Noël. — 2740 Broadway, UWS (212-866-4717)

Dans l’Upper West Side, la jeune française Rebecca Tison a lancé Barachou l’année dernière. Cette pâtisserie spécialisée dans les choux propose deux bûches faites maison pour les fêtes de Noël : une première “Hazelnut & Chocolate” et une deuxième “Raspberry & White Chocolate” prévues pour six personnes au tarif de 42$. Commandes par téléphone ou par email : [email protected]. Barachou, 449 Amsterdam Avenue, (646) 398-7788.

A Brooklyn 

Du côté d’Ebb & Flow à Brooklyn Heights, le chef pâtissier français Christophe Toury prépare cette année deux bûches différentes à 42$ l’unité : une première au chocolat noir et au caramel avec glaçage au caramel, une deuxième au chocolat au lait et à la noisette avec glaçage au chocolat noir. Les commandes sont disponibles jusqu’au 22 décembre au 718-618-9775, par email [email protected], ou via le site Toast Tab. Ebb & Flow, 159 Bridge Park Dr, (718) 618-9775.

Créée par le Français Florent Andreytchenko à Williamsburg, La Bicyclette Bakery est une des meilleures boulangeries de Brooklyn. Le chef champenois propose cette année trois bûches, la “Vanille de Tahiti” à la crème brûlée, chantilly à la vanille de Tahiti, mousse au chocolat de Valrhona et biscuit à l’amande, la “Chocolat Noir” au chocolat noir à 70% de Valrhona, crème de chocolat, ganache chocolat et biscuit croustillant, et enfin la “Fruits Rouges” avec bavarois, coulis et chantilly à la framboise. Disponible pour 4 (36$) ou pour 6 (50$), en pré-commande ici ou sur place. La Bicyclette Bakery, 667 Driggs Ave, 347-916-1417.

Almondine se plie en trois cette année pour le plaisir des gourmands. Au programme, la classique au chocolat, la Praliné, et la fruits rouges-vanille. Les bûches sont disponibles en différentes tailles : pour 6 à 8 personnes ($45) ou pour 10 à 12 personnes ($55). Commandes d’ici au 20 décembre par téléphone ou par email à : [email protected]. Almondine Bakery, 85 Water Street, (718) 797-5026.

De son côté, Colson Patisserie propose deux jolies bûches : l’Opera (crème au beurre café, génoise aux amandes trempées dans du café espresso, et ganache chocolat), et la Lemon Meringue with Caramel Buttercream (genoise à l’amande, crème de citron, crème au beurre caramel, meringue grillée). Comptez 45$ la bûche, qui sera disponible en commande sur le site de Colson Patisserie la semaine de Noël. Colson Patisserie, 374 9th St, Park Slope, (718-965-6400); 253 36th St, Industry City, (347) 637-6676. 

La bûche re-visitée de Bien Cuit met l’eau à la bouche avec son chocolat blanc, mousse à l’ananas et crémeux grenade. Disponible en portion individuelle pour 9,5$ ou complète pour 65$ (8-10 personnes). Livraison à domicile ou “pick-up” dans l’un des deux points de vente de Grand Central ou de Prospect Heights. Bien Cuit Brooklyn, 721 Franklin Ave, (347) 365-1656. Bien Cuit Manhattan, 89 E 42nd St, (212) 697-0526.

Quatre bûches sont proposées par Charlotte Pâtisserie cette année : la Isabella (mousse au chocolat blanc et crème exotique), la Chocolat Framboise (gâteau au chocolat, ganache framboises, mousse au chocolat noir), la Chocolate Roulade (gâteau au chocolat avec ganache chocolat crème vanille) et la All-Hazelnut (gâteau à la noisette, mousse et crème noisettes). Les bûches sont réalisées en une taille unique et coûtent, dans l’ordre, $40, $38, $35, et $37. Elles peuvent être commandées en magasin, par téléphone ou par email jusqu’à fin décembre. Charlotte Pâtisserie, 596 Manhattan Ave, Greenpoint (718-383-8313); 201 Court St, Cobble Hill (929-295-0372).

A Carroll Gardens et Park Slope, les deux boutiques The French Tart de Laurent Chavenet attirent les foules de frenchies du quartier. Cette année, ses bûches sont à $39 pièce: la Bonaparte( mousse au chocolat avec crème brûlée), la Joséphine (mousse au chocolat avec confiture de framboise maison), la Death by chocolate (mousse au chocolat), la Crème au beurre café (génoise vanille roulée avec crème au beurre au café) et la crème au beurre chocolat (génoise chocolat roulée avec crème au beurre au chocolat). The French Tart, 579 5th avenue, Brooklyn 11215 (929-276-3035) et  306 Court street Brooklyn 11231 (347-916-0014).

Deux bûches sont proposées cette année du côté de Pistache, la pâtisserie française de South Williamsburg. Une première “Lemon & Hazelnut” pour 49$ (8-10 personnes) et une deuxième “Chestnut, Black Currant & Chocolate” pour 55$ (8-10). A commander par téléphone au (917) 597-8387 ou par email [email protected]. Pistache, 630 Flushing Avenue, (917) 597-8387.

Queens
Jean-Claude Perennou vous régale cette année encore à Queens. Le patron de Cannelle Patisserie présente trois bûches traditionnelles : une première Vanille/Fruit de la Passion, faite de mousse chocolat blanc, crémeux passion, biscuit vanille, céréales croustillantes et proposée à 30$ (4 à 5 personnes), 40$ (8 personnes) ou $75 (16 personnes). La Mocha (crème au beurre et café) et la chocolat-noisette, vendues $25, 35$ ou $65 en fonction de leur taille. La Grand Marnier, enfin, vous coûtera entre $30, 40$ ou $75. Pour commander à Long Island City, c’est par ici. Pour East Elmhurst, par . Les deux adresses: 5-11 47th Ave, Long Island City, NY 11101 et 7559 31st Ave, East Elmhurst, NY 11370.
A Forest Hills, La Boulangerie offre pain et pâtisserie. Deux bûches sont offertes cette année: chocolat, avec compote de framboise et une deuxième à la noisette avec biscuit roulade imbibé de sirop de Cointreau. En taille individuelle ($6.95), pour 4-7 personnes ($40.50), ou pour 8-11 ($56.90). A commander par téléphone, ou sur place. — 109-01 72nd Rd., Forest Hills (347) 644-5606.

New Jersey

Choc O Pain dispose de quatre établissements entre Jersey City et Hoboken. Deux bûches sont proposées cette année à la commande : la triple chocolat et la vanille châtaigne (40$ pour 6-8 personnes). Disponibles en réservation, et à venir chercher sur place la semaine de Noël ou du jour de l’an. Choc O Pain, plusieurs adresses.

Café Madelaine se trouve également à Jersey City. Ce petit café-boulangerie français propose deux bûches pour les fêtes, la “Royale” au chocolat noir, pralines et croquant, et la “Ruby” au fruit de la passion et mousse à la framboise. Disponible en trois tailles : 26$ pour 4/6 personnes, 36$ pour 6/8 et 46$ pour 8/10. Commande en ligne ici ou par téléphone. Café Madelaine, 34 Coles St, (201) 499-3691.

De passage dans son propre pays

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Surprise, bonheur, parfois désillusion, sont des sentiments que connaissent bien tous ceux que l’on appelle les “impatriés”. Pour son podcast “Moi Impat”, French Morning tend son micro à des Français qui racontent comment ils ont vécu leur retour au pays.

Aujourd’hui, c’est une histoire un peu particulière qui illustrera ce 54ème numéro. Aude Lamory, rentrée récemment en France, ressent toutes les affres de ce changement de vie jusqu’à se sentir de passage dans son pays. Une étape à surmonter avant de se réinstaller professionnellement.

Listen to “Episode 54: Aude Lamory” on Spreaker.

Le français : un atout majeur pour intégrer les meilleures universités dans le monde entier

[Article partenaire] Que vous soyez une famille française expatriée aux Etats-Unis ou une famille américaine, vous avez tous en commun de vouloir assurer à vos enfants un parcours universitaire brillant, que ce soit dans une « Ivy League » américaine ou une autre institution d’exception en Europe. Chaque année en effet, Yale, Harvard, Columbia … mais aussi Oxford University à Londres ou HEC à Paris, reçoivent des dizaines de milliers de candidatures pour sélectionner au final, moins de 5% des dossiers.

François Thibaut, linguiste émérite reconnu comme pionnier de l’apprentissage précoce des langues par le New York Times, Wall Street Journal, Associated Press et ses pairs, a consacré sa vie à guider ses élèves sur la voie du succès. Il vous donne 5 conseils pour faire partie des « Happy few »

1. Construire un excellent dossier scolaire, sur la durée

Une des caractéristiques communes à tous les établissements hyper-sélectifs est de rechercher les élèves qui présentent des bases extrêmement solides et une réussite scolaire durable. N’hésitez pas à accompagner la scolarité de votre enfant/adolescent grâce au soutien scolaire, dès que nécessaire. L’aide aux devoirs, aux exposés, à la préparation des tests et examens, permet d’identifier les lacunes d’un élève et d’y remédier avant que ses bases de connaissances soient fragilisées. Bien entendu le soutien scolaire permet également d’assurer de meilleures notes (+ 3 à 4 points en moyenne) et à terme, un meilleur dossier.

2. Réussir les examens haut-la-main

Certains examens tels que le SAT sont obligatoires et d’autres tels que les tests AP sont laissés à la discrétion et au choix de l’élève. D’autres tests de niveau comme le DELF/DALF en Français sont une très bonne façon de se distinguer. Aux Etats-Unis comme en Europe, les institutions hyper-sélectives ne choisissent que des candidats performants aux examens.

3. Miser sur le bilinguisme

Tous les établissements supérieurs sont attentifs aux candidatures bilingues, et notamment aux élèves qui disposent d’un excellent niveau de Français. Pour les étudiants américains, le DELF et le DALF sont des atouts indéniables de leurs dossiers, tout comme le AP ou le SAT French.

4. Nouer des relations de confiance

Les universités américaines en particulier, sollicitent des recommandations. Ces lettres doivent être rédigées par des experts reconnus dans leur domaine par la communauté et mieux encore, la presse.

5. Faire du bénévolat

Les établissements supérieurs recherchent des candidats dont le savoir-être correspond à l’esprit de leur communauté. Assistance aux personnes dans le besoin, contributions associatives ou caritatives, peu importe. C’est l’image que ce bénévolat renverra de vous qui compte : une personne équilibrée, altruiste et pleinement intégrée.

Le Cercle Franco-Américain vous propose des cours de soutien scolaire et de préparation aux examens personnalisés, individuels et en ligne. Ses enseignants ont une parfaite connaissance des programmes et des critères d’évaluation de l’Education Nationale française. Ils ont également une excellente méthode d’entraînement aux tests de Français spécifiquement américains tels que SAT ou AP.

Toutes les disciplines de base (Mathématiques, Philosophie, Histoire-Géographie) sont enseignées en Français et l’Anglais est enseigné par des Américains. Les interactions en visio-conférence constituent de réelles rencontres entre élève et enseignant. Certains élèves vont même se sentir plus à l’aise dans ce contexte de face-à-face à distance.

3 histoires de réussite

Eric, élève américain de « Middle school » était littéralement perdu en grammaire française. Après une évaluation pour identifier ses difficultés, nous avons structuré un programme qui lui permet aujourd’hui d’être le premier de sa classe et de développer une passion pour la langue. Il envisage d’étudier en Europe au niveau supérieur et nous nous concentrons maintenant sur la préparation du AP.

Il y a 3 ou 4 ans, une jeune élève internationale scolarisée depuis l’enfance dans des Lycée Français de différents pays présentait des difficultés dans la préparation du brevet des collèges. Elle a brillamment réussi cet examen puis le Baccalauréat, et suit maintenant avec nous des cours de philosophie.

L’année dernière, nos deux élèves américaines de « High School », Rachel et Rebecca, ont présenté le SAT et le Test Européen de Français DALF. Grâce aux cours du Cercle, elles ont obtenu 760 et 770 sur 800 au SAT, et réussi le niveau C1 qui correspond à une pratique courante de la langue orale et écrite.

Le soutien scolaire est une étape légitime et décisive dans le parcours d’apprentissage de tout élève. Alors, pourquoi ne pas faire appel aux spécialistes avérés et amoureux de la langue française du Cercle Franco-Américain, qui sauront engager vos enfants sur la voie de la réussite ?

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Un décret qui change la vie des expatriés français (et de leurs notaires)

« On ne l’attendait plus. Nous sommes à la fois soulagés et enthousiastes ! » Le notaire Patrice Bonduelle ne cache pas sa satisfaction à la sortie du décret du 20 novembre dernier sur la procuration notariée à distance. Ce texte est simple : « le notaire instrumentaire peut établir une procuration sur support électronique, lorsqu’une ou les parties à cet acte ne sont pas présentes devant lui ». Mais il vient combler un vide juridique en particulier pour les expatriés français aux États-Unis depuis près de deux ans.

Car depuis le 1er janvier 2019, les consulats français aux Etats-Unis n’ont plus de compétence notariale, et ne peuvent plus recevoir des actes notariés comme des actes de mariage ou des donations, ce qui compliquait nettement la donne pour des citoyens français sur le territoire. Seules solutions : aller jusqu’au Québec ou un des trois Etats qui ont des notaires de droit français (Floride, Louisiane, Alabama), ou encore passer par un avocat américain rompu au système français et qui explique l’acte à son client. « Ces solutions n’étaient pas idéales, il nous fallait un système pérenne », juge François Burneau de l’étude GMH Notaires.

C’est la pandémie qui est venue au secours des notaires. Pendant le confinement en France, un décret a permis aux notaires d’organiser des comparutions à distance, mais a pris fin au mois d’août dernier. Ce nouveau texte offre donc une solution de long terme, mais se limite aux procurations. Le sujet fait encore débat au sein de la communauté des notaires car certains considèrent qu’il est essentiel d’avoir son client en face-à-face pour lui expliquer l’acte et obtenir un consentement libre. La procédure numérique est plutôt légère, elle prend 15 à 20 minutes pour des personnes initiées à la technologie. Mais de l’aveu des notaires, il sera plus difficile d’y avoir recours pour des générations peu habituées à utiliser Internet au quotidien.

Cadeaux de Noël : où acheter des marques françaises à San Francisco et environs ?

Nombreux sont les Français qui ne rentreront pas en France pour les fêtes de fin d’année en 2020. Après une liste de cadeaux fabriqués localement par des Français, nous vous proposons une sélection d’enseignes qui vendent des marques et produits français à San Francisco et environs, pour éviter les frais d’envois exorbitants et les colis livrés en retard. A vos listes !

Pour hommes et femmes, des vêtements, produits de beauté et accessoires

Gazette a malheureusement fermé sa boutique dans Hayes Valley, mais propose toujours les marques soigneusement sélectionnées par Charlotte Boëdec disponibles en ligne. De l’indémodable marinière Saint James aux noeuds papillons du Colonel Moutarde, des crèmes C. Lavie aux bougies Kult, on trouvera certainement de quoi remplir sa hotte avec du Made in France.

De la lecture

Le tome 5 de “L’Arabe du futur”, “Les impatientes”, récompensé du Prix Goncourt des Lycéens cette année, “Le pays des autres”, dernier roman de Leïla Slimani, le 40ème tome des aventures de Boule et Bill…Vous trouverez tous ces titres et bien d’autres encore à la librairie indépendante European Books and Media, située à Oakland.

De jolis vêtements pour les enfants 

Après l’aventure Mini-Chic, Leïla Bernardina vient de lancer Picky Monday, un site dédié aux vêtements de seconde main pour les enfants de 0 à 5 ans. On y trouve de nombreuses marques européennes, comme Petit Bateau, Bout’Chou, Jacadi, disponibles pour le moment sur la boutique en ligne. Chaque pièce est soigneusement sélectionnée par la créatrice de Picky Monday, pour son excellent état et sa qualité. La boutique en ligne vient juste de se lancer, et à partir du 14 décembre, Picky Monday proposera une nouvelle collection de vêtements chaque lundi.

Mapamundi dans Noe Valley propose également quelques marques françaises, telles Bonton, et surtout les célèbres chaussons-chaussette Collégien, fabriqués dans le Tarn depuis 1947.

Pour des petites peluches toutes douces, tricotées en alpaca, on fait confiance à Palm and Milk, un nouveau site pour les bébés et leurs mamans, qui proposent jouets, vêtements et accessoires de puériculture des marques Main Sauvage, la Cerise sur le gâteau et Tajine Banane.

Des jouets par milliers

Il vous faudra peut-être sillonner la ville pour trouver toute la liste de cadeaux soigneusement préparée par vos enfants, mais leur émerveillement et leur joie le 25 décembre le vaudront bien. Au Russian Hill Bookstore, chez Tantrum dans le Richmond, et chez Mapamundi dans Noe Valley, on trouve une bonne sélection de jouets Moulin Roty, Janod et Djeco: puzzles, jeux de construction, projecteurs à histoires, on mise sur la créativité et la motricité des enfants. Si vous êtes à la recherche d’une poupée, la boutique Mudpie sur Fillmore est revendeur de la marque Corolle.

Un petit goût de France

Si le mal du pays vous étreint, on ne réconfortera avec quelques gourmandises vendue sur la plateforme locale Frenchery : on retrouve avec émotion les Mon Chéri et papillottes Révillon offerts chaque année par votre grand-mère…A garder jalousement pour soi, ou à offrir à quelqu’un de vraiment spécial qui les appréciera à leur juste valeur…sentimentale !

La charcuterie Goudy propose des coffrets cadeaux avec un pâté de campagne, une conserve de foie gras et un couteau Opinel. Il ne manque plus qu’une bonne baguette ou de la brioche toastée pour se régaler…

 

Jeanne Verdoux rend hommage aux commerces new yorkais

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« It’s so beautiful, but so sad ». Tel est le ton des nombreuses réactions reçues par Jeanne Verdoux, l’artiste française qui vient de réaliser la Une du New York magazine de cette semaine. Le magazine a publié 38 petites illustrations d’institutions new yorkaises qui ont fermé leurs portes cette année et choisi un titre poignant, « So long, friends », pour sa couverture de la semaine. « J’avais déjà fait plusieurs illustrations de boutiques pour le New York Magazine pendant l’année. Ils m’ont contactée et j’ai produit une quarantaine de dessins en moins d’une semaine, avec une technique assez libre à l’encre et au pinceau », raconte l’artiste française, qui vit à New York depuis 20 ans et enseigne à la Parson’s The New School. Parmi eux des noms iconiques comme le Frank’s cocktail Bar, Century 21, Jeffrey ou encore Gemspa, un petit spa sans prétention dans Chinatown.

Des endroits qui ont tous des histoires uniques, et qui ont vu leur aventure se terminer brusquement en 2020, en raison de la pandémie. Jeanne Verdoux, qui travaille beaucoup sur l’humain et l’émotion, a voulu profiter de cette occasion pour rendre hommage à des lieux incontournables de la vie new-yorkaise, comme à de petits commerces de quartier connus surtout de leurs habitants. Une couverture qui a suscité une grande vague de réactions, de la part de lecteurs qui ont eux-mêmes vécu des tranches de vie dans ces endroits. « Les gens sont très touchés par les dessins de ces lieux car ils ont participé à leur histoire et ils se les approprient ». Ainsi, des patrons de ces lieux en cours de fermeture, ont demandé à utiliser les dessins pour les offrir à leurs employés.

Le New York magazine ne va pas en rester là, et va lancer une opération de commercialisation de produits dérivés (T-shirts, casquettes etc) pour lever des fonds en faveur des commerces en difficulté. De son côté, Jeanne Verdoux veut également poursuivre ce travail de sérigraphies de boutiques et commerces, afin de rendre à la ville ce qu’elle nous a tous tant donnés. En espérant que 2021 soit placé sous le signe du renouveau.

Le voilier-cargo breton de Grain de Sail arrive à New York (avec beaucoup de vin)

Quand on est Breton, on regarde en face et on voit New York”, commente Jacques Barreau. Le Morlaisien est à l’origine, avec son frère jumeau Olivier, de l’extraordinaire aventure Grain de Sail, une initiative qui vise à relancer le transport de marchandises à la voile entre les deux rives de l’Atlantique. Parti de Bretagne le 18 novembre, le premier voilier à effectuer la traversée doit arriver au Brooklyn Navy Yard le lundi 14 décembre, chargé de 14 500 bouteilles de vins français bio pour des cavistes et restaurateurs new-yorkais. Cela faisait depuis les années 1950 qu’un voilier-cargo n’avait pas été mis à la mer. “C’était difficile de faire comprendre ce projet atypique, mais une fois que les gens ont vu le bateau, ils ont compris“, explique Jacques Barreau, le directeur général de Grain de Sail – Olivier Barreau en est l’actionnaire majoritaire.

Grain de Sail a été imaginé en 2010, quand les deux frères descendants d’armateurs, qui travaillaient sur un projet lié aux énergies maritimes renouvelables, se sont intéressés “à la possibilité de décarboner le transport maritime”. “Nous sommes rapidement arrivés sur des solutions de type voilier-cargo, se souvient Jacques Barreau. Nous n’étions pas intéressés d’exploiter des vieux gréements. Nous voulions donner un coup de jeune à ce milieu“. Construire des voiliers, certes, mais que mettre dedans ? Ils s’arrêtent sur le cacao et le café – des “produits orientés plaisir“. Grain de Sail commence donc à produire son café en 2013 à Morlaix, puis vient le chocolat en 2016. “On est parti de zéro. On n’y connaissait rien”, glisse l’entrepreneur.

Disponibles dans plusieurs centaines de points de vente dans le Grand Ouest français, les cafés et chocolats Grain de Sail rencontrent un succès important, ce qui permet à la PME bretonne de financer, en 2018, la construction de son premier voilier, un deux-mâts de 22 mètres conçu pour transporter 50 tonnes de marchandises avec une empreinte carbone minime (son moteur n’est utilisé que pour manoeuvrer dans les ports). Inauguré en octobre à Lorient, le navire doit décharger ses bouteilles de vin à New York avant de gagner la République dominicaine, où il doit faire le plein de 33 tonnes de cacao notamment. Celui-ci sera ensuite transporté à Morlaix pour être transformé en chocolat. “Nous voulions éviter de nous positionner en transporteur simple. Nous voulions aussi être transformateurs de produits. Cela nous permet de ne pas être dépendants d’un client“, poursuit Jacques Barreau.

L’escale à New York était inscrite dans le projet “dès le départ”. “Les cafés et le cacao qui nous intéressaient étaient en Amérique latine. Il fallait traverser l’Atlantique. La transat’ est un symbole très fort“. Le voilier, baptisé Grain de Sail, restera à New York pendant “une dizaine de jours” et pourra accueillir, sur réservation, des petits groupes de visiteurs dans le respect des restrictions sanitaires. Grain de Sel effectuera, à terme, deux rotations transatlantiques par an. Ce premier navire sera rejoint par d’autres voiliers, qui doivent encore être construits, pour constituer une véritable flotte transportant épices, fèves de cacao et d’autres matières premières. “Dans les dix années qui viennent, on voudrait développer la torréfaction, couplée avec les navires, sur le territoire européen et la Côte Est des États-Unis, indique Jacques Barreau. Nous sommes rattrapés par le désastre environnemental. On essaie de montrer qu’une autre voie est possible. Cela ne passera pas uniquement pas la voile. Il faudra aussi compter sur des moteurs hydrogènes et d’autres solutions décarbonées“.

“Room 2806: The Accusation”, quand Netflix raconte l’affaire DSK

Musique anxiogène, plans de lieux vides et sans vie en guise d’illustrations, et puis le récit glaçant et détaillé de “l’affaire” avec des flashbacks… Bienvenue dans “Room 2806: The Accusation” (“Chambre 2806: L’affaire DSK”), le docu-série du Français Jalil Lespert sur le scandale DSK, sorti lundi 7 décembre sur Netflix. Le résultat est aussi glaçant sur le fond que réussi sur la forme.

Ce documentaire en quatre épisodes, qui remplit tous les canons des séries de “true crime” qui ont contribué au succès de Netflix, nous replonge dans l’ambiance folle du 14 mai 2011 et des jours qui ont suivi, quand Dominique Strauss-Kahn, alors directeur du Fonds Monétaire International (FMI), est accusé d’avoir violé Nafissatou Diallo, une employée de ménage immigrée du Sofitel à New York. Une affaire qui a eu raison des ambitions présidentielles du socialiste, qui est alors un personnage incontournable de la scène internationale, plongée en pleine crise économique et financière.

Tout est passé au crible: la vie de Nafissatou Diallo avant le 14 mai, les moments qui ont suivi le viol présumé, les rumeurs de complot contre l’ancien ministre des finances, son retour en France, mais aussi son ascension politique, son comportement envers les femmes… Jalil Lespert et son équipe racontent ce scandale hors-norme à travers les yeux de ceux qui l’ont couvert ou vécu, notamment “Nafi” Diallo elle-même, le chef de la sécurité du Sofitel, l’assistante de DSK au FMI et ses avocats, ainsi que certains enquêteurs. Il en ressort une série plutôt équilibrée par rapport à d’autres, qui permettra à chacun de se faire une opinion sur ce qu’il s’est passé dans la suite 2806 et sur le bien-fondé du choix du bureau du procureur de Manhattan de jeter l’éponge. (DSK a échappé au procès pénal à cause de doutes sur la crédibilité de son accusatrice, mais lui a versé jusqu’à 6 millions de dollars au civil).

Neuf ans après “l’affaire du Sofitel”, “Room 2806: The Accusation” montre que ce scandale, et les manifestations de femmes qu’il a entraînées aux États-Unis, portait en lui les germes du mouvement #MeToo, qui balayera le pays quelques années plus tard. Il rappelle aussi le fossé qui subsiste entre les US et la France sur la prise en charge des crimes sexuels et le traitement des victimes. Il contient des images d’archives qui révulseraient aujourd’hui aux États-Unis, comme l’extrait d’une émission de Thierry Ardisson où la journaliste Tristane Banon raconte, devant des invités amusés et blagueurs, l’agression sexuelle dont elle a fait l’objet par Dominique Strauss-Kahn alors qu’elle n’avait pas 30 ans. Les propos de Jack Lang qui, face caméra, trouve aujourd’hui encore le moyen de minimiser les actes attribués à son ami, qu’il décrit comme “sensuel“, paraissent sortis d’un autre temps, celle de l’ère pré-#MeToo. Ils sont difficilement supportables pour un public américain sensibilisé aux dynamiques qui interviennent dans les cas d’abus sexuels impliquant des hommes influents et des femmes sans ressources, parfois immigrées. Dominique Strauss-Kahn, qui n’a pas souhaité s’exprimer dans le documentaire, a d’ores-et-déjà annoncé qu’il allait raconter sa propre version des faits dans un documentaire sur sa vie prévu pour l’automne 2021.