Accueil Blog Page 377

Où trouver la galette des rois à San Francisco et ses environs ?

À peine la bûche avalée, nous voilà prêts pour la galette des rois. C’est pour commémorer l’arrivée des Rois Mages à Béthléem pour la naissance de Jésus que l’on déguste cette pâtisserie à la pâte feuilletée et à la frangipane. Traditionnellement, l’Épiphanie se célèbre le 6 janvier, 12 jours après Noël, soit cette année, un mercredi. Depuis quelque temps, le dimanche lui est parfois préféré… Quel que soit le jour, c’est toujours l’occasion de se régaler et de couronner celui ou celle qui aura trouvé la fève. Voici notre sélection d’adresses pour espérer devenir roi à San Francisco et dans la Baie.

Le Marais Bakery

Le chef Gontran Cherrier continue sa collaboration avec Le Marais Bakery, pour le plus grand bonheur de nos papilles. Sa célèbre galette des rois à la frangipane (crème d’amande) est disponible à la commande sur le site internet puis à emporter dans les trois magasins de l’enseigne. Tout comme l’édition spéciale de cette année, la galette Pécan-Miel. Les deux galettes de 8 pouces conviendront à gourmands, compter $35 pour la classique et $45 pour la spéciale 2021. 2066 Chestnut Street, San Francisco, CA 94123. (415) 359-9801. 498 Sanchez street, San Francisco, CA 94114. (415) 872-9026. 1138 Sutter St, San Francisco, CA 94109. (415) 872-9694.

ONE65 Pâtisserie

Autre chef, autre gâteau. La pâtisserie de Claude Le Tohic propose de délicieuses galettes des rois de 6 pouces, à la pâte feuilletée et à la frangipane. La fève et la couronne sont incluses. À commander, à $40, au moins 24 heures à l’avance sur le site internet et à récupérer entre le 8 et le 10 janvier uniquement. 165 O’Farrell St, San Francisco, CA 94102. (415) 814-8888. 

La Boulangerie de San Francisco

Des fèves fabriquées à la main sont à collectionner à La Boulangerie. De Lower Pacific Heights à Noe Valley, les 4 adresses in the city de l’ancienne Boulange offriront la traditionnelle galette des rois à la frangipane, avec fève porte-bonheur donc et couronne en papier. À commander au moins 72 heures à l’avance sur place ou en ligne, pour une galette entière au prix de $34. Des parts sont également en vente en boutique à $4.75. 2325 Pine Street, San Francisco, CA 94115. (415) 440-0356. 1000 Cole Street, San Francisco, CA 94117. (415) 592-8549. 500 Hayes Street, San Francisco, CA 94102. (415) 400-4451. 3898 24th Street, San Francisco, CA 94114.  (415) 796-3830.

Arsicault Bakery

Les galettes des rois de la boulangerie Arsicault existent en deux tailles et à deux adresses. La 8 pouces pour 4 à 6 personnes est à $35, la 9,5 pouces pour 6 à 8 personnes, à $50. Disponibles à la commande par téléphone au moins deux jours à l’avance, tout au long du mois de janvier, dans le Inner Richmond ou Civic Center. 397 Arguello street, CA 94118 SF, (415) 750-9460. 87 McAllister St, San Francisco, CA 94102. (415) 926-5155.

Arizmendi Bakery 

Pour l’Épiphanie, la coopérative a prévu cette année encore, deux types de pâtisseries. Le Rosca de Reyes mexicain et la Galette des Rois à la française. Disponible les 2 et 6 janvier uniquement, à $22 pour tout le gâteau ou $5 la part. Arizmendi Bakery Cooperative, 1331 9th Avenue, San Francisco, CA 94122. (415) 566-3117.

La Noisette Sweets

À Berkeley, le chef pâtissier Alain Shocron propose des douceurs aux parfums de son enfance marocaine puis espagnole et parisienne. Sa galette des rois n’en reste pas moins des plus classiques. Frangipane, fève, couronne, les fondamentaux sont respectés. 3 tailles : une large pour 12-15 personnes à $37, une moyenne pour 6-8 personnes à $25 et des parts individuelles à $7. Elles seront disponibles à partir du 9 janvier et jusqu’au 31. À commander sur le site internet via le formulaire ou par téléphone. 2701 Eighth St #116, Berkeley, CA 94710. (510) 813-8300.

Café Bakery Douce France

Dans cette boulangerie / Salon de Thé de Palo Alto, la galette des rois peut-être savourée par 12 personnes et coûte $35. 855 El Camino Real, #104 – Town & Country Village – Palo Alto, CA 94301. (650) 322-3601.

Maison Alyzée

Un petit bout de Paris ça vous tente ? C’est ce que prépare Maison Alyzée à Mountain View, sous forme de galette des rois en cette saison. Beurre D’Isigny AOP, farine bio et “frangipane traditionnelle”, crème de massepain et crème pâtissière à la vanille faites par l’équipe de chefs. $39 pour 4 à 6 personnes ou $49 pour 6 à 8 personnes. Les fèves sont des petites figurines en porcelaine et les couronnes en papier existent aussi en taille mini pour les petits rois et reines. À partir du 6 janvier et jusqu’au 7 février. 212 Castro St. Mountain View, CA 94041. (650) 960-1212.

Mademoiselle Colette

Trois adresses, trois villes… une galette des rois ! Et quelle galette ! Chez Mademoiselle Colette, le chef Nicolas Agraz en a conçu une traditionnelle à la frangipane aussi bonne que belle. Ses mentors ne sont autres que les pâtissiers les plus célèbres de l’hexagone, à savoir Pierre Hermé, Christophe Michalak ou encore Christophe Vasseur. Les intéressés peuvent commander leur pâtisserie de l’épiphanie pour 6 à 8 personnes à $38 sur le site internet, tout le mois de janvier. À aller chercher dans l’une des trois boutiques. 816 Santa Cruz Avenue, Menlo Park, 94027. (650) 644-8469 ; 499 Lytton Ave., Palo Alto, 94301 (650) 272-6873; 2401 Broadway Ave., Redwood City 94063 (650) 260-2260.

Bouchon Bakery

À Yountville, au cœur de la Napa Valley, se niche la boulangerie du chef Thomas Keller. La traditionnelle galette des rois y est dorée à souhait et disponible à emporter, entière à $42, ou à la part pour $6,50. Prévoyez une commande 24 heures à l’avance. 6528 Washington Street, Yountville, CA 94599. (707) 944-2253.

Sarmentine

À Santa Rosa, dans le comté de Sonoma, on trouve aussi une galette bien française. La frangipane est à $24 pour 4/6 personnes et à $30 pour 6/8 personnes. À commander par email à cette adresse : [email protected], ou sur la page Facebook de la boulangerie.

 

Où acheter sa galette des rois à Los Angeles en 2021

Alors que tout a été chamboulé cette année, certaines choses restent : la tradition de la galette des rois. Frangipane ou couronne, elle se décline à l’envie chez les boulangers français de Los Angeles. A emporter ou se faire livrer pour l’Épiphanie, qui aura lieu le mercredi 6 janvier.

Le «King’s Cake» de Frenchifornia a fait ses preuves. Vous pourrez déguster leur frangipane classique pour 8 personnes (50 dollars) ou en part individuelle (8,50 dollars) pour la fête des rois. Pour suivre la tradition, Thomas Dumont-Girard et Guillaume Delcourt vous fourniront une couronne en papier et une fève à cacher. A emporter. Frenchifornia, 247 East Colorado Boulevard, Pasadena. 626-319-3031.

De son côté, Ladurée propose à ses clients une galette frangipane traditionnelle du 1er au 27 janvier dans ses boutiques. Il faudra débourser 7,50 dollars pour une part individuelle, 28,50 dollars pour un gâteau pour quatre personnes, 36,50 dollars pour six personnes. La livraison est possible via Grubhub, Postmates et Ubereats. Ladurée au Grove ( 189 The Grove Dr, Los Angeles) et à Beverly Hills (311 N Beverly Dr, Beverly Hills).

La tradition respectée chez Ladurée. /Photo DR

Dans sa boulangerie de West Adams, Chef Josette vend ses galettes à la frangipane avec des fèves en porcelaine et une couronne dorée pour 38 dollars. Commandes en ligne (livraison possible via Postmates, Grubhub, Chownow, Seamless) ou par téléphone. Normandie Bakery, 3022 S Cochran Ave, Los Angeles. 323-939-5528.

Il y aura l’embarras du choix chez Pitchoun Bakery. La famille Souliès propose trois galettes différentes, du 2 au 31 janvier : la Parisienne (une frangipane) à 32 dollars pour 8 personnes, la Chocolat (frangipane au chocolat Valrhona) à 34 dollars et la Provençale (une couronne briochée aux fruits confits & noisettes caramélisées) à 30 dollars. Pour pouvoir s’en délecter, on vous conseillera de la commander 48 heures à l’avance (et vous pourrez demander de mettre la fève en porcelaine venue de France à l’intérieur de la frangipane). Fidèle à la tradition, chaque galette est accompagnée automatiquement d’une couronne en papier or. Petit plus : Pitchoun propose le dimanche 3 janvier une livraison gratuite des commandes des clients dans plusieurs points de la ville (Tarzana / Los Feliz / Burbank / West LA / Beverly Hills / South Bay). Les autres jours, à venir chercher sur place (commander 48h à l’avance) ou se faire livrer avec Grubhub, Postmates, Uber Eats et Doordash. Pitchoun Bakery à Downtown (545 South Olive street, à Los Angeles) et au Beverly Grove (8500 Beverly Blvd. – #103).

La couronne aux fruits confits de Pitchoun Bakery. /Photo DR

Loupiotte, à Los Feliz, a aussi mis la main à la pâte (feuilletée) cette année. Le restaurant de Sarah Bessade et Antoine Blandin prépare la frangipane traditionnelle, qui régalera jusqu’à 8 convives, pour 32 dollars. Ni fève, ni couronne ne sont fournies, mais le goût compense ! A commander en avance sur leur site, et disponible du vendredi au dimanche pendant tout le mois de janvier. Loupiotte, 1726 N Vermont Ave, Los Angeles. 323-445-2738.

La galette à la frangipane de Michelina, qui ravit les gourmands, sert 8 à 10 personnes pour 55 dollars. Vous pourrez également succomber à la part individuelle à 9 dollars. Elle contient une fève et s’accompagne d’une couronne dorée. Elles peuvent, dès maintenant, être prises sur place ou livrées via Postmate, Uber Eats et Mercato. Michelina, 6333 W 3rd St, Los Angeles. 323-329-4000.

A Studio City, Sweet Lily a troqué les bûches pour le “King’s cake”. Thibaut Leymarie et Marine Le Faucheur ont confectionné plusieurs gâteaux : la galette frangipane, avec sa pâte feuilletée et sa crème d’amande, la frangipane au Nutela, une à la framboise et une autre à la pomme. Les amoureux de la couronne y trouveront aussi une version aux fruits confits. Pour la frangipane, comptez 6 dollars pour l’individuelle, 18 dollars pour la 4 personnes et 32 dollars pour la 8 personnes. La brioche est à 12 dollars pour 4 personnes et 24 dollars pour 8 personnes. L’enseigne propose également une couronne à l’effigie de la boulangerie (dessinée par le pâtissier), ainsi qu’une fève personnalisée. Disponibles en pick-up tous les jours et à la livraison via Postmates, Toasttab et Doordash. Sweet Lily, 3315 Cahuenga Blvd W, Los Angeles. 323-499-1888.

Les frangipanes chez Sweet Lily. /Photo Facebook

Les becs sucrés pourront aussi déguster la recette fait maison concoctée par La Tropézienne. Sa galette, qui s’accompagne de la fève et couronne, est composée de deux pâtes feuilletées croustillantes fourrées à la frangipane. Elle est disponible sur commande dès le dimanche 3 janvier. Comptez 7 dollars par part pour des créations comblant jusqu’à 8 personnes. La Tropézienne Bakery, 211 South La Brea Ave, Los Angeles. 323-413-2972.

Où trouver la galette des rois 2021 à New York

L’épiphanie c’est le 6 janvier, mais la galette des rois est déjà en vente chez la plupart de vos boulangers et pâtissiers français de New York, et le sera souvent pour plusieurs semaines. C’est le moment de vous faire plaisir -et de soutenir les artisans qui ont beaucoup soufferts de la crise de la Covid. Voici la liste de tous ceux qui ont répondu à nos questions. S’il en manque, signalez-le nous!

Manhattan

Ceci Cela

Le pâtissier Laurent Dupal propose sa galette jusqu’à fin février. Le gâteau à la frangipane est disponible en une taille unique (8 inches), pour 6 à 8 personnes, au prix de 35$. 14, Delancey Street. Tel: (917) 991-8717

Cuis’in

Mirjam Lavabre et son équipe ont ajouté cette année deux parfums à la traditionnelle galette des rois: matcha et chocolat. Ces grandes galettes (11 pouces) sont à 32$ pièce. Cuis’in livre partout à Manhattan le jour même (pour toute commande avant 10 am); pour Brooklyn et Queens, les contacter préalablement. Ils peuvent aussi expédier les galettes partout aux Etats-Unis en 48 heures. Tel: (646) 468-6159.

Dominique Ansel Bakery

La star des pâtissiers français aux US ne va évidemment pas manquer l’occasion. Sa galette est faite de pâte feuilletée renversée nous dit-il, “ce qui signifie que le beurre est à l’extérieur de la pâte pendant le processus de lamination, ce qui permet un résultat plus feuilleté et une croûte caramélisée”. Les galettes (6-8 personnes) sont vendues à 42$ pièce jusqu’au 24 janvier. Elles peuvent être pré-commandées en ligne. Elles sont également disponibles à la part, pour 7,50$. 189 Spring Street, Tel: (212) 219-2773.

Eclair Bakery

Chez Eclair Bakery, le chef Stéphane Pourrez offre sa galette à la frangipane en deux tailles, 8 pouces (20 cms) et 10 pouces (26 cms), soit 6-8 et 8-10 personnes.  303 East 53rd Street, Tel: (212) 759-2253

La Maison du Macaron

La galette de la Maison du macaron

Pascal Goupil fait sa galette “de la plus traditionnelle des manières”, avec une goutte de rhum ajoutée à la crème d’amande. La galette est disponible -jusqu’au 31 janvier- en deux tailles: 7 pouces (6 pers) pour 28$ et 11 pouces (8-10 pers) pour 42$. Available until January 31. 132 West 23rd Street, Tel: 212-243-2757.

Ladurée

La galette de Ladurée vient en 3 tailles: Individuelle (7,50$); 4 personnes (28.50$) et 6 personnes (39.50$). Elle peut-être achetée dans les deux boutiques new-yorkaises, ou commandée en ligne, jusq’au 27 janvier.  864 Madison Avenue, Tel: 646-558-3157 et 398 West Broadway Tel: 646-392-7868

Mille-Feuille

Chez Mille-Feuille, contrairement à beaucoup d’autres aux US, la fève sera bien à l’intérieur de la galette. Celle-ci est des plus traditionnelle: pâte feuilletée et frangipane. La galette pour 6 personnes et à 29,90$; celle pour 10 personnes à 44,90$. 2175 Broadway, Tel: (212) 362-6261; 552 Laguardia Pl, Greenwich Village, (212) 533-4698; 250 W 77th St, Hotel Belleclaire, 250 W. 77th St, UWS (212) 362-6261.

Miss Madeleine

Chez Miss Madeleine il suffit de demander pour avoir la fève cachée dans votre galette. Elle est à la frangipane et disponible en 3 tailles: 8 à 10 personnes pour 32$; 2 à 4 personnes pour 15$ et en individuelle (sans fève) pour 7$. A commander en ligne ou directement en boutique jusqu’au 31 janvier. 400 E 82nd St, Tel: (646)896-1227

Silver Moon Bakery

L’Américaine Judith Norell est installée depuis 20 ans dans l’Upper West Side. Elle nous offre cette année une version parfumée de la frangipane, à la framboise, en 3 tailles: 8 pouces pour 41$, 10 pouces pour 47$ et 12 pouces pour 58$. La galette traditionnelle est elle aux prix suivants: 8″ à 39$, 10″ à 45$ et 12″ à 56$. La fève est dans toutes les galettes. 2740 Broadway (& 105th Street); Tel: (212) 866-4717.

Margot Pâtisserie

La galette de Margot est faite de frangipane avec un zest d’orange. Elle est disponible en deux tailles: 8 pouces à 30$ et 10 pouces à 38$. A commander en ligne deux jours à l’avance. 2109 Broadway, Tel: (212) 721-0076.

La Bergamote

La pâtisserie de Chelsea offre la galette à la frangipane en deux tailles: 6 pouces pour 39$ ou 8 pouces pour 45$. 177 Ninth Avenue, New York ; Tel: (212) 627-9010.

Brooklyn

Almondine Bakery

Hervé Poussot, le pâtissier de DUMBO, propriétaire d’Almondine, réalise une galette des rois traditionnelle, faite de frangipane. La fève est bien sûr cachée à l’intérieur. La galette pour 6 à 8 personnes est à 36$. Attention, disponible sur commande seulement. 85 Water Street, Brooklyn; Tel: (718) 797-5026.

Colson

Chez le pâtissier-boulanger de Park Slope, la galette existe en version traditionnelle ou avec de la confiture d’abricot. La galette pour 8 à 10 personnes est à 35$, celle pour un à deux convives à 6,50$. 374 9th St, Brooklyn; Tel: (347) 637-6676

L’imprimerie

Gus Reckel, l’ancien banquier devenu boulanger, fondateur de l’Imprimerie à Bushwick, utilise la recette de son papa. La galette existe en une seule taille (pour 8 personnes) à 38$.  1524 Myrtle Avenue,Bushwick; Tel: (929) 295-6464

La Bicyclette Bakery

Chez Florent Andreytchenko, installé récemment à Williamsburg la galette pour 8 personnes est 45$. Les fèves, déjà à l’intérieur, sont cette année sur le thème du sport (Allez les Bleus!). Disponible au magasin ou en ligne jusqu’au 24 janvier. 667 Driggs Ave Williamsburg; Tel: (347) 916-1417.

Le French Tart

Chez Laurent Chavanet, les galettes à la frangipane (pour 6 à 8 personnes) sont à 29.50$. Elles peuvent être pré-commandées ou achetées directement dans une des deux boutiques. 306 court street (Carroll Gardens); Tel: (347) 916 0014 et 579 5th avenue (Park Slope),  Tel: (929) 276 3035.

Pistache

La couronne des rois de Pistache

Le traiteur Pistache offre une version à… la pistache, forcément. A 36$ pour 6 personnes et 42$ pour 8 personnes. Pour la version frangipane traditionnelle, comptez 34$ pour 6 personnes et 40$ pour 8 personnes. Pistache est aussi un des rares à New York à offrir la couronne des rois (brioche avec fruits aux sucres), à 42$. Sur commande uniquement. Vous pouvez retirer les galettes à la cuisine de Pistache (630 Flushing Avenue, Suite 806 à Williamsburg) ou vous la faire délivrer. Le “pick-up” est aussi possible tous les samedis à la librairie Albertine, dans l’Upper East Side. Tel: (917) 597-8387.

Charlotte Pâtisserie

Chez Charlotte pâtisserie, la galette est disponible tout le mois de janvier. La moyenne est à 25$, la grande à 35$. Commander par téléphone ou par email. 201 Court street et 596 Manhattan avenue; Tel: (718) 383-8313.

Queens

Cannelle

La galette de Jean-Claude Perrenou, le chef pâtissier (et co-propriétaire) de Cannelle est résolument traditionnelle: frangipane, crème pâtissière et un soupçon de rhum. La fève est bien entendu incluse. Disponible en deux tailles: grande (8 personnes) pour 28.$ et petite (4 personnes) pour 18$.  (La petite n’est pas disponible à la boutique de Jackson Heights).  5-11 47th Ave, Long Island City, Tel: 718-937-8500; 7559 31st Ave, Jackson Height, Tel: 718-565-6200.

La Boulangerie de François

Niché à Forest Hills, à Queens, François Danielo continue d’honorer la tradition boulangère et pâtissière française avec sa galette pure beurre à la frangipane, cuite dans le four à pain de la maison. La galette de 9 pouces est à 35.50$; les parts individuelles à 6.05$. 109-01 72nd Road, Forest Hills; Tel: (347) 644-5606

New Jersey

Choc O Pain

Une seule taille pour la galette chez Choc O Pain (9 pouces, servant 6 à 8 personnes), pour 32$. Le dessert à la frangipane est disponible jusqu’au 31 janvier, les pré-commandes sont recommandées. 157 first street à Hoboken (Tel:  201-710-5175); 1500 Hudson Street à Hoboken (Tel: 201-683-3300); 530 Jersey avenue à Jersey City (Tel: 201-435-2462); 330-332 Palisade Avenue à Jersey City (Tel: 201-420-7111).

Café Madelaine

Anne Dufour, la fondatrice de Café Madeleine, vous offre deux tailles de galette: la moyenne (8 pouces) à 26$ et la grande (10 pouces) à 34$. 34 Coles Street, Jersey City, NJ 07302; Tel: 201-499-3691.

Le French Dad

Devenu boulanger par passion, Arben Gasi a ouvert une “boulangerie de village” à Montclair, dans le New Jersey. Vous y trouverez la galette à partir du 6 janvier et pour tout le mois. Il est recommandé de réserver en ligne. La galette de 8 pouces est à 28$. 10 Church Street, Montclair; Tel: (973) 746-0288.

Où acheter sa galette des rois à Miami en 2021 ?

C’est la star du mois de janvier. À l’occasion de l’Épiphanie, qui aura lieu le mercredi 6 janvier, la traditionnelle galette des rois s’expose dans les vitrines de nombreuses boulangeries-pâtisseries de Miami et sa région. Voici une liste non exhaustive d’adresses où acheter ce dessert appelé king cake aux États-Unis.

La galette des rois trônera tout le mois de janvier dans les vitrines de Cecile Bakery + Cafe à South Miami. Chaque création est composée d’une frangipane, mélange savoureux de crème d’amandes et de crème pâtissière. Le dessert pouvant satisfaire l’appétit de huit personnes est facturé 38 dollars. L’enseigne propose également la couronne des rois, un gâteau brioché recouvert de sucre et de fruits confits, à partager entre huit convives pour 35 dollars. Chaque création est accompagnée d’une couronne et d’une fève. 5744 Sunset Dr, South Miami – (305) 397-8206

Pour faire fondre vos papilles à l’occasion de l’Épiphanie, Corine Lefebvre et son mari Joël, qui gèrent Buena Vista Deli dans le quartier de Design District, privilégient la recette traditionnelle à la frangipane. Plusieurs tailles de galettes sont disponibles allant de six à dix personnes, pour des prix variant de 36 à 52 dollars. 4590 NE 2nd Ave, Miami – (305) 576-3945

Les gourmands apprécieront également les créations de Maison Valentine à Miami Beach. Le chef pâtissier ligérien Stéphane Merlat propose des desserts de taille unique qui devraient ravir jusqu’à huit adeptes de la traditionnelle pâte feuilletée à la frangipane. 1112 15th St, Miami Beach – (786) 535-1432

L’Atelier Monnier qui dispose de quatre points de vente à Miami est également une enseigne incontournable pour trouver une bonne galette à la frangipane accompagnée d’une couronne et d’une fève. Comptez 39,95 dollars pour cette création. Et pour un plaisir solitaire, la part de galette se vend 5,95 dollars. Pinecrest : 9563 S Dixie Hwy – (305) 666-8696, Brickell : 848 Brickell Ave – (305) 456-5015, South Beach : 1300 Collins Ave – (786) 359-4033 et Bird Road : 9825 SW 40th St – (786) 452-7780

Les becs sucrés pourront aussi déguster la recette fait maison concoctée par le chef lyonnais Fabrice Di Rienzo qui est à la tête de M&V Cafe à North Miami. Sa galette de taille unique, composée de deux pâtes feuilletées croustillantes fourrées à la frangipane, est à commander à l’avance et à venir récupérer sur place le dimanche 3 janvier de 10am à 3pm. Comptez 24 dollars pour cette création qui comblera huit personnes. 12953 Biscayne Blvd, North Miami – (786) 658-7212

À North Miami, Corentin Finot et Claude Postel, les co-fondateurs de Café Crème, privilégient les galettes réalisées dans la pure tradition suivant une recette à la crème d’amandes et non pas à la frangipane. Prévoyez de 27 à 45 dollars selon la taille du dessert qui peut servir de six jusqu’à dix personnes. 750 NE 125th St, North Miami – (786) 409-3961

La galette des rois s’invite sur les présentoirs de l’enseigne La Croquantine, située à Doral, qui mise également sur une recette à la frangipane. Comptez 32 dollars pour un dessert nourrissant de huit à dix personnes. 7930 NW 36th St, Doral – (786) 899-0509

Enfin, le consulat général de France et Good France Miami organisent en partenariat avec Miami Accueil une compétition de galettes des rois en présence de plusieurs boulangers-pâtissiers de Miami et sa région le jeudi 7 janvier de 6pm à 8pm dans les jardins de la résidence consulaire. Une dégustation de galette géante réalisée par le chef pâtissier Matthieu Cartron ainsi qu’un verre de bienvenue sont également au programme de cet événement familial. Cette compétition de galettes des rois sera par ailleurs organisée à Orlando en partenariat avec le French American Business Council of Orlando (FABCO) le mercredi 13 janvier de 6pm à 8pm au restaurant Galeria et à Tampa en partenariat avec le French American Business Council of West Florida (FRAMCO) le jeudi 14 janvier de 6pm à 8pm au Red Door No. 5.

Des voiles et du vin: au Brooklyn Navy Yard, Grain de Sail se démarque

Près des ferries new-yorkais amarrés au Brooklyn Navy Yard, deux mâts se dressent fièrement face au gratte-ciel de Manhattan, au milieu des grues et des équipements portuaires. Ils appartiennent au Grain de Sail, le voilier de l’entreprise bretonne du même nom qui veut développer le transport de marchandises à la voile entre les deux rives de l’Atlantique. Le voilier est arrivé de Bretagne dans la nuit du mardi 15 décembre avec près de 15 000 bouteilles de vins français bio destinés à la vente à New York.

Débarquer dans une ville dévisagée par la Covid-19 ? “Ce n’est pas grave. Nous sommes là pour travailler, pas pour faire du tourisme“, raconte le capitaine, Loīc Briand.

Ce n’est pas tous les jours que New York voit arriver un tel voilier-cargo. Loin des porte-conteneurs auxquels sont habituées les autorités, le Grain de Sail mesure vingt-quatre petits mètres et utilise la propulsion vélique (les voiles) comme mode de déplacement principal. Il dispose bien d’un moteur, mais celui-ci est principalement utilisé pour les manoeuvres d’arrivées et de départs dans les ports et ponctuellement pendant la traversée pour s’assurer qu’il fonctionne. Selon Loīc Briand, seuls 60 litres de gasoil ont été utilisés pour l’ensemble du trajet (presque un mois) entre la Bretagne et New York. “Je pense que les Américains nous prennent pour des cinglés. Ils se demandent comment on a pu traverser l’Atlantique sur un petit bateau de 24 mètres. Ils sont habitués à des porte-conteneurs qui en mesurent 300. Pour nous, marins, c’est normal. On trouve ça rigolo“.

Outre Loïc Briand, originaire des environs de Saint-Malo, l’équipage est composé de trois membres: Faustine Langevin, second, Goulwen Josse, lieutenant, et François Le Naourès, matelot. Ils ont fait leurs armes dans la pêche, le transport de passagers à la voile ou encore la marine marchande.

L’escale new-yorkaise est une étape importante dans les ambitions de Grain de Sail. C’est la première traversée transatlantique du cargo-voilier, construit par la PME de Morlaix pour assurer le transport de café et de cacao en provenance d’Amérique latine nécessaire à l’approvisionnement de sa chocolaterie-torréfaction. Après New York, le bateau mettra le cap sur la République dominicaine pour faire le plein de cacao avant de rentrer en Bretagne. À terme, Grain de Sail voudrait construire d’autres voiliers, plus gros, rattachés à des centres de production en France et aux États-Unis, et faire des rotations transatlantiques régulières.

Séduit par la dimension sociale et environnementale de Grain de Sail, Loïc Briand est convaincu que le transport de marchandises à la voile à un bel avenir. “Cette semaine encore, un porte-conteneurs a perdu 200 conteneurs. À un moment, il faut peut-être se poser des questions. Un équipage de 18 personnes ne peut rien faire face à 200 conteneurs qui se détachent. Nous, nous sommes à taille humaine. Est-ce qu’on pourrait transporter des caleçons chinois entre l’Asie et l’Europe à la voile ? Ça ne serait pas rentable. Est-ce qu’on peut transporter des produits à valeur ajoutée en ayant un surcoût limité ? C’est possible“.

En plus du chocolat et du café, Grain de Sail ambitionne de se lancer à la conquête d’autres marchés, comme les épices, le whisky ou encore le rhum.

En attendant le départ du bateau après Noël, si la météo le permet, les curieux peuvent visiter le Grain de Sail sur rendez-vous et goûter les vins transportés dans sa cale réfrigérée. Ils proviennent de sept vignerons français. Pour éviter les mauvaises surprises, l’impact de longs trajets sur le goût des vins a été évalué par Grain de Sail en utilisant des bateaux de pêche en France. “Les vignerons sélectionnés n’ont jamais exporté leurs vins“, précise Matthieu Riou, directeur vins et spiritueux US chez Grain de Sail. Il est venu à New York pour en faire la promotion auprès des restaurateurs et cavistes new-yorkais. “C’est sûr que ce n’est pas la meilleure période, mais il y a un vrai intérêt pour le projet depuis le début. Le public est intéressé par les initiatives porteuses d’espoir. Cela peut marcher en notre faveur, affirme-t-il. Il y a beaucoup de projets en Bretagne autour du transport à la voile. Celui-ci peut venir concurrencer le cargo classique. On fera peut-être le voyage en un peu plus de temps. La nature fonctionne ainsi, mais ce n’est pas grave. On sait quand le bateau part mais pas quand il arrive“.

Avec Kenz Gourmet, le Maroc s’invite à votre table à Miami

Après plusieurs années de bons et loyaux services en tant que contrôleuse de gestion, Kenza Lahlou aspire à une autre vie. Fraîchement installée à Miami, cette Marocaine de quarante ans a troqué son tailleur pour un tablier afin de concilier sa passion culinaire avec sa nouvelle activité professionnelle : Kenz Gourmet, un service de traiteur spécialisé dans la cuisine marocaine.

Diplômée d’une école de commerce à Paris, Kenza Lahlou a effectué la majeure partie de sa carrière au Maroc, son pays natal, dans le secteur financier auprès de multinationales. « J’occupais un poste à responsabilités, mes journées avaient tendance à s’éterniser et je devais bien souvent travailler le week-end, raconte-t-elle. J’avais vraiment besoin de souffler et de briser cette routine quotidienne ». 

Ainsi, avec son mari Hakim, qui est à la tête d’une agence d’événementiel, cette passionnée de cuisine a souhaité explorer de nouveaux horizons en traversant l’Atlantique tout en mettant à profit ses connaissances culinaires orientales. « Aux États-Unis et notamment à Miami, il est assez difficile de pouvoir savourer de bonnes spécialités marocaines », explique Kenza Lahlou qui a appris tous les secrets de cette gastronomie auprès de sa grand-mère et de sa mère à Fès, une ville du Maroc réputée pour son raffinement culinaire. « Je souhaite emmener les gens dans un voyage à travers les odeurs et les saveurs de mon pays en leur faisant goûter à la vraie cuisine marocaine, celle que l’on déguste en famille et qui ne se trouve dans aucun livre de recettes ».

Dans cette aventure familiale où son mari s’attache à développer l’image de la marque, Kenza Lahlou, elle, reste derrière les fourneaux et s’affaire à préparer des pastillas individuelles, un plat traditionnel notamment servi lors des célébrations marocaines. Constituée d’une sorte de feuilleté, cette spécialité est déclinée par la jeune quadra en différentes saveurs : au poulet et amandes ou encore aux fruits de mer, deux recettes traditionnelles, mais aussi aux saveurs de tajines tels boeuf aux pruneaux ainsi que poulet aux olives et citrons confis. « Il s’agit de créations novatrices car je souhaitais moderniser un plat ancestral marocain et le rendre beaucoup plus accessible, se félicite Kenza Lahlou. C’est ainsi une façon originale de goûter aux tajines en quelques bouchées seulement sans avoir à s’attabler ».

Aujourd’hui, cette entrepreneure, qui prend beaucoup de plaisir à faire découvrir la cuisine marocaine aux États-Unis, fourmille d’idées afin de parachever son rêve américain. « J’imagine déjà ouvrir un petit établissement et ajouter quelques gâteaux marocains à la carte, indique-t-elle. Les clients n’auront pas à s’attabler, je veux privilégier la vente à emporter car il est important que cette cuisine traditionnelle entre dans leur maison et soit partagée avec leurs amis ».

De l’architecture à la layette, la reconversion tout en douceur de Géraldine Louvel à SF

Palm and Milk, c’est une nouvelle boutique en ligne pour combler les familles. On y trouve un éventail d’articles pour les parents et leurs enfants. Des peluches au linge de maison, en passant par des vêtements d’allaitement, des biberons, des matelas à langer et des accessoires (sacs, pochettes, etc.). L’ensemble se décline dans des teintes naturelles avec un design soigné et élégant. « Tout ce qui est proposé est fabriqué de manière éco-responsable, dans des matières de haute qualité et des coloris tout doux. Mon idée : offrir des produits durables, mixtes et intemporels » explique Géraldine Louvel, fondatrice de Palm and Milk.

Inauguré début décembre, le concept store s’inspire des manques ressentis par l’entrepreneuse pendant sa grossesse. « Je suis maman d’un petit garçon de 20 mois et j’ai eu beaucoup de mal à trouver des choses qui me plaisaient vraiment. Pour moi comme pour lui… Des marques sobres et non genrées. Ni bleu, ni rose ! » précise-t-elle. Face à ce constat, Géraldine Louvel, architecte de formation, spécialisée en scénographie et passionnée de design décide alors de lancer sa propre boutique. « J’ai toujours aimé l’univers de l’enfance et tout s’est combiné avec ce projet. Ma maternité, mon amour du design comme de la photo » ajoute-t-elle.

« Consommer moins, mais mieux »

Expatriée à San Francisco depuis 2018, Géraldine Louvel y a suivi son mari avec enthousiasme. Elle exprime aujourd’hui avec son concept toutes les facettes de sa personnalité. Jusque dans le nom de la marque : « “Palm” parce que je vis en Californie et que j’adore les palmiers, le surf, le skateboard, le côté cool et slow Life. “Milk” parce que c’est l’aliment favori des petits, que j’allaite toujours et que je trouve ça magique ! ». Sur le plan graphique, l’association des deux mots plaisait aussi beaucoup à la jeune maman.

Sur la plateforme de vente Géraldine Louvel propose ses marques coups de cœur. La Cerise sur le Gateau, Main Sauvage ou Tajine Banane par exemple. Nombre d’entre elles sont françaises. La fourchette des prix varie selon les produits, avec des bavoirs à $14, des sacs à $60 ou des robes à $120. « J’encourage à consommer moins et mieux. Mais il faut que les prix restent raisonnables » assure-t-elle. Dans une démarche de consommation responsable, elle ne dispose par ailleurs que de stocks limités.

De nouvelles marques viendront étoffer son catalogue ces prochaines semaines et Géraldine Louvel espère y ajouter des activités en lien avec l’architecture, comme des maquettes. En parallèle, elle collabore avec Gazette Store, un concept store en ligne tenu également par une Française et qui met met à l’honneur des marques éthiques. Elle avait commencé à y travailler en 2018 afin d’améliorer son anglais.

Elle alimente en outre un blog commencé il y a dix ans (dans lequel on retrouve ses différentes influences), et elle prépare bien sûr l’avenir, des rêves à l’horizon. Un pop-up store pour commencer et pourquoi pas une boutique avec avec pignon sur rue ensuite. « Le fait d’être ici me donne des ailes ! » sourit ainsi la créatrice.

French Boss, Youri Vaisse : « New-York épuise mais donne beaucoup d’énergie ».

Le football comme passion, la cosmétique comme métier et les Etats-Unis comme terre d’adoption, le tryptique à lui seul raconte la vie de Youri Vaisse, 33 ans, jeune entrepreneur français installé depuis bientôt deux ans ans à New-York. Dans cette conversation nous ne cessons de basculer ; du vernis à ongle à une académie de football, de Bordeaux à New-York via Miami… Mais sans que jamais, dans la bouche de notre interlocuteur, rien ne paraisse incongru. Le récit de (courte) vie de Youri Vaisse est une ode à l’éclectisme, un encouragement à l’aventure mais surtout une formidable leçon d’optimisme, dont l’envie de découvrir et le besoin d’innover sont les principaux moteurs. Dans le but premier de donner aux sociétés dont il a la charge un surcroît de notoriété. Cette notoriété, selon Youri est la première marche vers le succès.

Listen to “Episode 34: Youri Vaisse” on Spreaker.

Discussion virtuelle sur un nouveau programme bilingue à Manhattan

L’éducation bilingue vous intéresse ? Vous voulez voir l’enseignement français-anglais se développer dans les écoles publiques à Manhattan ?

Pour bien terminer l’année, le groupe de parents derrière le lancement d’un programme bilingue public français-anglais dans l’Upper East Side organise, lundi 21 décembre, une réunion virtuelle sur l’ouverture de classes bilingues de K-5th Grade dans le District 2, qui recouvre presque tout Manhattan sous la 96ème rue. Tous les parents – pas uniquement les francophones – qui souhaitent s’informer sur les efforts en cours sont conviés.

Participeront à cette réunion: le conseiller municipal Ben Kellos, qui a travaillé avec le groupe de parents pour ouvrir des classes de maternelles bilingues (français-anglais) dans l’Upper East Side, et la “superintendent” Marisol Rosales, responsable de l’administration des écoles publiques de Manhattan.

Vols bondés entre les États-Unis et la France: “J’étais très mal à l’aise”

Bondé, aucun siège vide laissé entre les passagers… Julie, une Française de New York qui a souhaité rester anonyme, est encore chamboulée par son vol Air France de jeudi soir. “Je n’avais pas été aussi près d’autant de personnes en neuf mois”, raconte-t-elle.

Avec l’augmentation des retours en France à l’approche des Fêtes, les témoignages de Français surpris par l’absence de règles de distanciation sociale à bord des avions de la compagnie aérienne se multiplient. Air France n’est pas la seule en cause. Aucune règle n’oblige les compagnies à laisser des sièges vides entre les passagers pour favoriser la distanciation sociale et peu le font. Le groupe international IATA (International Air Transport Association), qui formule des recommandations pour le secteur, suggère que les sièges non-réservables contribueraient aux difficultés économiques du secteur et ne changeraient rien, car les passagers restent physiquement trop proches les uns des autres même avec un siège de séparation. D’ailleurs, dans ses engagements sanitaires listés sur son site, Air France évoque le recyclage de l’air, le dispositif de nettoyage de l’appareil et les modifications apportées au service des repas, mais ne parle pas de sièges non-réservables.

Concernant la distanciation physique, celle-ci est appliquée dès que le remplissage de l’avion le permet, en neutralisant le siège central. Ceci est le cas sur la très grande majeure partie de nos vols, les taux de remplissage actuels étant faibles”, précise Air France, qui insiste sur les mesures de protection mises en oeuvre pour les Fêtes. “Il est important de rappeler que sur les vols au départ des USA, comme depuis de nombreuses destinations où la circulation du virus est très active, il est impératif de présenter un test PCR négatif pour pouvoir embarquer.

Malgré tout, l’image d’avions bondés surprend certains passagers. “Les compagnies se donnent beaucoup de mal à faire respecter la distanciation sociale à l’embarquement, mais ne la pratiquent pas à bord“, confie un autre Français, rentré mercredi avec United.

Pour sa part, Julie voulait prendre Delta, qui se targue d’être la seule compagnie américaine à laisser ses sièges du milieu vides, mais le vol était opéré par Air France, qui n’a pas la même politique même si les deux sociétés sont partenaires. “C’est problématique“, observe-t-elle. Elle a également été surprise par le fait que les repas étaient servis à tous les passagers en même temps. “Tout le monde a enlevé son masque en même temps. Donner à manger et boire de manière décalée me semblait réalisable“. Conclusion de l’affaire: “J’étais très mal à l’aise“.

Laurence, elle, aurait aimé plus de transparence de la part de la compagnie nationale. “J’avais vérifié avant l’embarquement jusqu’au dernier moment pour être sûre d’avoir de l’espace. L’avion ne paraissait pas plein et c’est pour cela que j’ai pris ce vol. Malheureusement, et à ma grande surprise, l’avion était plein à 95%, explique-t-elle, rempli de passagers qui allaient à Abou Dabi ou en Afrique et transitaient par Paris“.

Avec un parent “en état de santé fragile” sorti de l’hôpital, “je n’aurais pas pris le vol si j’avais su car je ne voulais surtout pas risquer d’attraper le virus, poursuit-elle. Air France aurait peut-être pu penser à privilégier les cas impérieux qui rentraient en France pour des raisons urgentes“. Laurence, en tout cas, prévoit de modifier son billet retour pour New York pour éviter “la cohue” voire de changer de compagnie. “Quand la compagnie de votre pays vous laisse tomber sur un sujet sanitaire grave, ce n’est plus la peine d’envisager de reprendre quelconque billet avec eux“.

Plusieurs études ont montré que le risque de contamination à bord des avions était faible, compte-tenu des technologies de recyclage de l’air notamment – les filtres utilisés par Air France permettent un renouvellement total de l’air toutes les 3 minutes, précise la compagnie. Un statisticien du MIT qui a étudié les vols court-courriers a trouvé que le risque de contracter le virus à bord d’avions de six sièges séparés par un couloir central, remplis de passagers masqués, était de 1 sur 4 300. Quand les voyageurs étaient séparés par un siège vide, le risque descendait à 1 sur 7 700. Des cas de transmission sur des vols long-courriers entre l’Asie, l’Europe et les États-Unis ont été détectés, mais c’était avant la généralisation du port du masque dans les aéroports et les avions et l’obligation de montrer un test de dépistage négatif pour pouvoir embarquer.

Les autorités recommandent d’éviter les déplacements internationaux s’ils ne sont pas motivés par des raisons personnelles et professionnelles impérieuses.

Maison Nico importe le concept d’épicerie fine à San Francisco

Dans un Downtown quasiment déserté depuis des mois, “Maison Nico” fait figure d’exception : devant le bâtiment situé entre North Beach, le Financial District et Jackson Square, une file de clients s’allonge patiemment pour acheter les spécialités préparées par le maître des lieux, Nicolas Delaroque. “Maison Nico” est la première épicerie fine de San Francisco, qui peut en plus se vanter d’être née et de prospérer en pleine pandémie de Covid-19. C’est aussi l’histoire d’une année sabbatique entravée, qui a donné lieu à ce nouveau concept : “Au départ, ma femme et moi avions décidé de fermer notre restaurant Chez Nico pendant un an, et de passer cette année en France avec notre fille. Avec la Covid, nos plans ont changé. Depuis quelques temps, j’avais l’idée de créer une épicerie, et je comptais sur ce congé pour y réfléchir. Avec la pandémie, les choses se sont accélérées.

Installé depuis 2008 à San Francisco, Nicolas Delaroque a d’abord fait ses armes à l’Intercontinental dans SOMA, puis au restaurant le Garage à Sausalito. “La gastronomie me manquait, alors j’ai passé un an et demi chez Manresa, à Los Gatos, et c’est cette expérience qui m’a donné envie de me lancer.” En 2012, Nicolas Delaroque ouvre “Chez Nico” dans Pacific Heights. En 2018, auréolé d’une étoile Michelin, “Chez Nico” déménage au 710 Montgomery street, qui abrite désormais “Maison Nico”.

Nicolas Delaroque se concentre sur quelques produits phares, en particulier les terrines, les aspics et la brioche feuilletée. “Le pâté en croûte était déjà sur la carte du restaurant, mais les recettes sont différentes : nous proposons une recette au canard et au boudin noir, une autre au ris de veau et vin jaune, et la dernière met en valeur le poulet avec une sauce à la royale”, explique le chef.  “En terrine, nous déclinons le pâté de campagne traditionnel, la terrine de canard aux figues et au Madère, et le pâté de poulet, citron et poivre timut.” Si beaucoup de fidèles de “Chez Nico” ont suivi Nicolas Delaroque dans sa nouvelle aventure, il peut compter sur la part de curiosité que suscite l’ouverture d’une nouvelle enseigne gastronomique. “Les réseaux sociaux ont beaucoup parlé de la brioche feuilletée, qui a permis à de nouveaux clients de nous découvrir, et certains sont déjà devenus des réguliers“, se réjouit le chef.

Le personnel de “Maison Nico” ne manque pas une occasion de détailler les ingrédients et les saveurs de cette épicerie moderne à des clients qui semblent porter un intérêt tout particulier à ces produits inédits. “Depuis plusieurs années, je suis de très près l’engouement pour la charcuterie en France. Quitte à être les seuls à se spécialiser dans cette voie à San Francisco, autant être les premiers…

Expatriation et pâtisserie : quand la reconversion professionnelle passe par la cuisine

Le confinement aura été propice à la cuisine, permettant à de nombreux Français de passer plus de temps aux fourneaux. Aux Etats-Unis, certains en ont même profité pour en faire une activité à plein temps. Mais nombreux sont ceux qui n’ont pas attendu l’épidémie de COVID-19 pour s’atteler à l’art culinaire ; pour eux, c’est le projet d’expatriation en lui-même qui a fait naître cette nouvelle vocation. Rencontre avec trois pâtissières autodidactes qui ont monté leur propre entreprise sans expérience passée. Par amour de la bonne cuisine, elles ont ouvert la leur aux Américains.

Isabelle Driel – The French Girl Bakery (Comstock, Texas)

Isabelle Driel, fondatrice de The French Girl Bakery, lors d’une de ses livraisons (Isabelle Driel)

Isabelle Driel s’expatrie en solo en 2008 et réalise son rêve : s’installer aux Etats-Unis. Professeur d’histoire-géographie en France, elle décroche un poste à Houston, dans une école privée internationale. « J’y ai enseigné pendant dix ans, avant d’arrêter ma carrière pour suivre mon mari américain, archéologue et park ranger, à la frontière mexicaine. » C’est à Comstock que débute sa nouvelle aventure entrepreneuriale. « Tant que je vivais à Houston, j’avais accès à des boulangeries françaises. Plus vraiment en m’installant dans un village texan de 450 habitants éloigné des grandes villes. J’ai donc décidé de faire mes propres produits. Je n’avais aucune expérience de la pâtisserie, même si j’ai toujours adoré les gâteaux et les sucreries. » A grand renfort de livres et de cours en ligne, Isabelle maîtrise la recette des macarons en quatre mois. « Ce produit de luxe français me permet de me différencier sur le marché local hispanique. Maintenant que j’ai une production à qualité constante, j’innove avec des parfums originaux. » Isabelle Driel n’a pas de cuisine commerciale ; tout est – littéralement – fait-maison. « La “Texas Cottage Food Law” m’autorise à le faire tant que je ne vends pas de produits qui nécessitent une réfrigération, comme par exemple la crème pâtissière – les éclairs, religieuses et millefeuilles ne peuvent donc pas faire partie de ma production. » The French Girl Bakery vend directement au consommateur : en ligne sur son site ou sa page Facebook, sur les marchés et lors d’évènements pop-up. Chaque mois, une nouvelle boîte de douze macarons est disponible : celle de Thanksgiving mélangeait truffe au rhum, banane & confiture de lait, brioche à la cannelle, framboise au chocolat blanc et cheesecake à la citrouille ; celle de Noël offre des saveurs de crème au beurre, pain d’épices, red velvet, caramel salé, sucre d’orge et chocolat noir au caramel.

Marlyne Mintori – Oui Love Cannelés (Chicago, Illinois)

Marlyne Mintori, fondatrice de Oui Love Cannelés, à l’occasion de sa soirée de lancement (Marlyne Mintori)

Après quatre années d’aller-retours entre la France et les Etats-Unis, Marlyne Mintori rejoint finalement son mari à Chicago en 2014. En visa H4, l’ancienne paralégale n’est pas autorisée à travailler ; et son couple décide de fonder une famille. « Après mes trois grossesses, j’étais finalement prête à réintégrer le marché du travail, mais le prix des crèches restait trop élevé : j’ai donc décidé de rester à la maison », se souvient-elle. Marlyne Mintori ne le sait pas encore, mais les prémices de son projet naissent à ce moment là : « Je faisais régulièrement des cannelés pour mes amis, en souvenir de Paris, où j’y avais goûté chez Fauchon. Leurs gâteaux bordelais sont vraiment les meilleurs », insiste-elle. Le succès qu’elle rencontre dans son cercle rapproché lui donne envie d’aller plus loin : début 2020, elle imagine Oui Love Cannelés, un service de livraison de cannelés à travers tout le pays. Elle dépose alors le nom de sa société et obtient ses diplômes de responsable de sécurité alimentaire (Food Safety Manager) et gestionnaire des services alimentaires (Food Service Manager). Il ne lui manque plus qu’à trouver une cuisine commerciale : « C’est la règle dans l’Illinois. Mes projets ont évidemment été retardés avec le coronavirus, mais après un accord de principe et quelques mois d’attente, j’ai pu lancer ma production en septembre. » Classique (rhum et vanille), citron, matcha, noix de pécan ou caramel au beurre salé : Marlyne Mintori propose de nombreux parfums, et s’essaie même en ce moment à la noix de coco. Pour Noël, elle a imaginé une version pomme, cannelle et noix de pécan. Elle constate que « le cannelé, qui fait fureur dans les pays asiatiques, n’est pas tellement connu aux Etats-Unis, même si c’est en train de changer. J’espère m’y imposer comme référence. » Son ambition ? « Ouvrir un salon de thé. Le cannelé y serait roi, mais j’y vendrais également des financiers, des macarons, et des beignets à la banane en hommage à mon héritage congolais. » Les commandes de cannelés sont à passer sur la page Etsy de l’entreprise.

Voahangy Rasetarinera – The Giving Pies (San José, Californie)

Voahangy Rasetarinera, fondatrice de The Giving Pies, au marché fermier de Stanford (The Giving Pies)

En 1997, Voahangy Rasetarinera suit son époux (en formation postdoctorale) et quitte Bordeaux pour la Floride. Une fois installée à Tallahassee, elle travaille à temps partiel au sein de l’équipe administrative de l’Université d’Etat de Floride et en tant que vendeuse dans un magasin de prêt-à-porter. En 2000, le couple déménage à San José, en Californie. « Mon mari avait un visa H1B qui ne me permettait pas de travailler. Nous avons fondé une famille et je me suis occupée de ma fille », explique-t-elle. Cinq ans plus tard, Voahangy Rasetarinera obtient sa carte verte et assiste le dirigeant d’une société informatique jusqu’en 2017. « Lorsque j’ai démissionné, j’ai pris le temps d’écrire. Mes enfants me demandaient beaucoup de leur partager des recettes de famille, auxquelles j’ai dédié un blog. » C’est en cuisinant que naît sa prochaine idée : « J’ai trouvé ma tarte aux myrtilles tellement bonne que j’étais sûre de pouvoir la vendre », plaisante-t-elle. « Mais je n’avais pas envie de vendre pour vendre ; cela ne me ressemblait pas. Je me suis inspirée du concept de TOMS – l’entreprise à l’origine du “One-for-one”, qui pour chaque paire de chaussures achetée donne une paire à un enfant dans le besoin. » Elle crée alors The Giving Pies et s’engage à reverser une partie de ses bénéfices au programme inclusif E-sports, pour lequel son fils et sa fille entraînent des enfants à besoins éducatifs particuliers. Elle vend ses premières tartes sur le marché fermier de Stanford, et atteint son objectif de vente dès la première année, ce qui leur permet de faire don de 5000$ à l’association qu’elle a choisie. En 2019, son chiffre d’affaires arrive au plafond maximal fixé par la loi californienne sur les aliments faits maison (The California Homemade Act Food) qui l’autorisait à produire depuis chez elle. Une cuisine commerciale est désormais nécessaire, et Voahangy Rasetarinera imagine The Giving Pies Café. « La pandémie a ralenti les choses, mais le projet aboutira. Le café se situe dans le quartier de Willow Glen, et j’espère pouvoir l’ouvrir en avant-première la semaine de Noël. » A terme, elle souhaite y embaucher de jeunes adultes à besoins particuliers. La pâtissière reste optimiste, même si la COVID-19 l’a beaucoup impactée – elle estime avoir perdu environ un tiers de son chiffres d’affaires. « J’avais deux types de clientèle : de grandes entreprises (Facebook, LinkedIn, Apple) qui passaient commande pour Thanksgiving et Pi Day par exemple ; et des particuliers. Le premier groupe a cessé de me faire appel, mais les commandes individuelles ont augmenté. » Ses tartes, moins sucrées que leurs équivalentes américaines, francisées avec une petite touche de frangipane, rencontrent un franc succès auprès des locaux. Elles se déclinent en de nombreux parfums, dont les incontournables pomme et amande, banane et chocolat, citron, et noix de pécan.