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Together We Art : l’art contemporain au service des jeunes en difficulté

L’association LP4Y (Life project 4 youth) revient pour la 3ème édition de la foire d’art contemporain “Together We Art”. 16 artistes français (peintres, photographes, sculpteurs) exposeront cette année leur oeuvre dont les ventes iront au profit de LP4Y, qui se bat pour l’intégration sociale et professionnelle de jeunes vivant dans une situation d’extrême pauvreté.

En cette année particulière, le programme a été remodelé. Le traditionnel showroom situé dans le Beekman building à Midtown (133 West 52nd Street) accueillera les acheteurs uniquement sur rendez-vous du 2 au 6 décembre, mais sera couplé à une vente en ligne du 30 novembre au 6 décembre.

Créée il y a 11 ans par deux Français de Westchester, Jean-Marc et Laure Delaporte, LP4Y a déjà aidé plusieurs milliers de jeunes de 17 à 24 ans vers l’insertion professionnelle à travers 13 pays.

[Vidéo] Maternelles en français: les options à New York et dans le New Jersey

Vous êtes parent, francophone, aux États-Unis ?

Quelles options d’éducation bilingue pour votre enfant ?

Du 9 au 20 novembre 2020, French Morning organisait la Bilingual Education Fair : des milliers de parents ont eu l’occasion de venir découvrir les options d’éducation bilingue disponibles pour leurs enfants dans 7 grandes régions des États-Unis, en assistant à des webinaires de présentation et en interagissant en direct avec les représentants des écoles et des programmes périscolaires représentés.

Une session était dédiée aux écoles maternelles francophones à New York et dans le New Jersey.

Retrouvez la vidéo dans son intégralité ci-dessus ou sur notre chaîne YouTube.

Avec :
French Institute Alliance Française (FIAF) : Chloe Lagrange et Pascale Fabre
French American School of Princeton : Aude Quiroga
The Ecole : Jean-Yves Vesseau et Mireille Desalm
French American Academy : Anne-Sophie Gueguen et Isabelle Adamo
VHG Group : Vanessa Handal Ghenania et Marion Menand

La Bilingual Education Fair 2020 vous a été présentée par :

BOOOM!, le premier festival de bande dessinée franco-belge de Seattle

C’est une première. Un festival de la bande dessinée franco-belge voit le jour à Seattle. Le rendez-vous a lieu du 2 au 5 décembre et, pandémie mondiale oblige, il se déroule entièrement en ligne. De quoi ravir les amateurs de planches BD à travers les US. « Au départ, on a imaginé un festival intimiste dans une galerie d’art de Seattle. Puis avec la situation, on a pensé l’annuler avant de finalement décider de le maintenir et de s’adapter en le passant en ligne » explique Sylvie Joseph-Julien, directrice et co-fondatrice de Made in France, l’association basée à Seattle derrière ce projet.

Made in France promeut la culture francophone et la langue française grâce à des cours, des visites guidées, un magazine (Mag’fr@ncophone) et de nombreux évènements organisés pendant l’année. Lorsqu’en 2018, elle invite pour une tournée locale Jean Bastide, illustrateur de la fameuse bande dessinée Boule et Bill depuis 2016, sa directrice ressent l’engouement du public. « Jean Bastide s’est rendu dans des écoles, a participé à des soirées et nous avons rencontré un grand succès avec beaucoup de monde, des petits et des grands. Il y a eu un déclic et nous avons alors eu l’idée d’un festival sur le 9ème art » raconte Sylvie Joseph-Julien.

Ateliers, conversations et expositions

Une grosse année de préparation plus tard, le festival se concrétise et Jean Bastide en devient le parrain. Booom!, le premier millésime, s’articule autour de trois thématiques : “Héroïnes”, “Nos amis les bêtes” et “Seattle et l’environnement”. L’offre en ligne se décline ensuite en expériences variées autour de ces thèmes. Ateliers, rencontres, concours et expositions au programme. « Tout est gratuit et le nombre de participants est ouvert sauf pour certains ateliers comme « Crée ta BD avec Gaspard » durant lequel les participants dessinent » précise la directrice de l’association. Certains évènements en direct n’accueillent ainsi que les 40 premiers inscrits.

D’autres se prolongeront au-delà de la durée du festival. L’exposition « Festivals du monde », qui présente une sélection des meilleures affiches des festivals de bandes dessinées, restera par exemple accessible jusqu’au 31 décembre. Et celle intitulée « HEROïneS » le sera jusqu’au 16. Côté rencontres, Patrick Gaumer, écrivain et journaliste, auteur entre autres du « Dictionnaire mondial de la BD », proposera une conférence sur l’histoire de la BD franco-belge. Karine Parquet, journaliste et scénariste partagera quant à elle sa passion de l’histoire et fera découvrir sa ville de Nantes, ville jumelle de Seattle. Enfin, Johanne Desrochers et Virginie Mont-Reynaud du Festival BD de Montréal partageront également leur expertise. “La BD est centrale, mais on fait aussi le lien avec d’autres aspects de la culture avec des partenaires originaux” détaille la directrice de Made in France. Le programme précis se trouve .

Une mascotte à trouver

À noter qu’un concours de planches adressé aux élèves de 7 à 16 ans du réseau Français LAngue Maternelle a été organisé pour l’occasion. L’idée : créer une BD sur le sujet « Nos amis les bêtes bilingues ». Jean Bastide, à la tête du jury, annoncera le gagnant à la fin du festival, le 5 décembre. Ce concours vient de se clôturer, mais le festival cherche encore sa mascotte et attend les propositions jusqu’à la fin du mois. « Notre objectif, c’est vraiment que ce festival soit pérenne et on cherche la mascotte qui restera ! » assure Sylvie Joseph-Julien.

En coulisses, l’évènement a pu se réaliser grâce au concours de sponsors majeurs (4 Culture, le consulat de San Francisco, la délégation du Québec ou la Fédération Français Langue Maternelle des USA), grâce à la participation de plusieurs partenaires (à l’instar de la maison de la BD de Blois ou l’Alliance Française de Pasadena) et grâce à la passion des nombreux membres de l’association. « L’année prochaine, nous espérons réitérer et recevoir le public dans la galerie d’art que nous avions choisie au départ. Mais on gardera des choses en ligne » annonce déjà Sylvie Joseph-Julien. Cette première édition permettra donc d’ajuster les choses pour les prochaines et marque le point de départ d’un nouveau rendez-vous culturel pour les francophones des USA.

Antony Blinken, un francophile au poste de Secrétaire d’État

Pressenti pour devenir le prochain Secrétaire d’État, Antony Blinken est un francophile qui parle couramment français et est même titulaire du baccalauréat. Joe Biden doit annoncer sa nomination mardi 24 novembre, d’après plusieurs médias américains.

Figure bien connue dans les cercles internationaux, ce proche parmi les proches du président-élu fut conseiller adjoint à la Sécurité nationale, avant de devenir Secrétaire d’État adjoint entre 2015 et 2017 sous la présidence de Barack Obama. Décrit comme “l’alter ego” de Biden, ce New-Yorkais de 58 ans a passé une partie de sa vie en France. Sa mère Judith s’est installée avec lui et son nouveau mari, le survivant de l’holocauste Samuel Pisar (et père de la présidente franco-américaine du Project Aladdin Leah Pisar), à Paris dans les années 1970. Le jeune “Tony” – il avait 9 ans – étudie au sein de la très sélective École Jeanine Manuel (EABJM), un établissement international considéré comme l’un des meilleurs lycées en France et qui a aussi vu passer les enfants de Nicolas et Cécilia Sarkozy, Jane Birkin et Serge Gainsbourg et des membres de la famille Bouygues notamment.

Robert Malley, le PDG de l’International Crisis Group, qui a étudié dans le même lycée qu’Antony Blinken, a confié au Financial Times que ses années françaises, qui ont correspondu avec la fin de la guerre du Vietnam, ont forgé le diplomate: “Tony était un Américain à Paris – les deux termes sont importants. Il était très conscient du fait d’être Américain et il croit dans les valeurs américaines. Mais il comprenait aussi comment la politique étrangère pouvait affecter le reste du monde car il a vécu à l’étranger et a vu comment d’autres regardaient les États-Unis. À l’époque, le pays n’était pas particulièrement populaire en Europe, surtout en France. Tony a navigué entre ces deux univers“.

Je me suis retrouvé très tôt dans ma vie à jouer les diplomates, essayant d’expliquer les États-Unis à mes camarades de classe“, a-t-il dit lors d’une audition parlementaire. Ça tombe bien. S’il est confirmé par le Sénat, comme doit l’être tout nommé au poste de Secrétaire d’État, il devra user de ses talents de diplomate pour relancer les relations avec l’Europe, mises à mal après quatre années tumultueuses.

Assurance santé pour les expatriés aux USA : comment ça marche ?

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[Article partenaire] Lorsque l’on est installé aux Etats-Unis ou que l’on prépare son départ, la question de l’assurance santé se pose obligatoirement, et encore plus en pleine pandémie de COVID-19.

Suis-je couvert en cas d’hospitalisation ? Restera-t-il des frais à ma charge ? Dois-je avancer les frais ?

En effet, nous sommes habitués en France à ce que tous les frais de santé soient pris en charge sans même être informés du coût total de nos soins.

Cependant aux Etats-Unis, une absence de couverture santé peut transformer votre American dream en nightmare !

Le système de santé américain

Aux Etats-Unis il n’existe pas de système de sécurité sociale prenant en charge vos frais de santé comme c’est le cas en France. Il s’agit essentiellement d’assurances privées.

Dans certains cas, la couverture santé peut être fournie et prise en charge partiellement ou en totalité par l’employeur (obligatoire pour les entreprises de + de 50 employés). Le reste à charge pour l’employé peut malgré tout représenter une somme conséquente.

Dans tous les autres cas, l’assuré doit trouver une couverture adaptée à ses besoins en fonction de son budget.

Le système OBAMACARE (individual Mandate), qui obligeait les résidents à souscrire une couverture santé avec un minimum de garanties sous peine de payer une pénalité proportionnelle à leurs revenus, a été conservé dans certains Etats :

Ces contrats dits OBAMACARE, ou ACA (Afordable Care Act), sont disponibles sans aucune sélection médicale. Cependant il y a une période de souscription (enrollment period), en ligne ou auprès d’assureurs, en dehors de laquelle aucune adhésion n’est possible.

Ces contrats individuels peuvent être souscrits via ce qui est communément appelé le « marketplace » et qui est propre à chaque Etat.

Comment s’assurer lorsque l’on est Français ?

Lorsque l’on est étranger aux USA, plusieurs options sont possibles :

– Soit votre assurance santé est fournie par votre employeur. Il peut s’agir d’un contrat Obamacare ou d’un contrat pour expatrié. Dans ce cas vérifiez que les garanties sont suffisantes concernant vos besoins en matière de santé. Si elles ne le sont pas, vous avez la possibilité de souscrire votre propre contrat en complément de celui fourni par l’employeur.

– Soit vous choisissez une assurance santé sur le marketplace : contrats Obamacare. Cette option est notamment utilisée par les personnes qui ont des lourdes pathologies préexistantes car il n’y a pas de sélection médicale. Ce choix peut aussi être intéressant en cas de faibles revenu puisqu’en fonction de ceux-ci vous pouvez disposer de « subsidies » (aides de l’Etat) prenant en charge une partie du coût de votre assurance.

– Soit vous optez pour un contrat « expatrié » ou IPMI (International Private Medical Insurance). Cette option est recommandée pour la majorité des Français installés à l’étranger car ils offrent une certaine souplesse. Les contrats « expatriés » vous couvrent à l’international y compris en France lorsque vous rentrez pour un séjour, et il n’y a pas de période de souscription particulière.

Les différences entre les contrats « Obamacare » disponibles sur le marketplace, et les contrats « expatriés » disponibles auprès d’assureurs internationaux ou de courtiers tels qu’AGORAEXPAT :

Zoom sur les contrats Expatriés (IPMI)

Les contrats pour expatriés sont recommandés pour toute personne vivant à l’étranger. Concernant les Etats-unis, les contrats expatriés sont très souvent moins chers que les contrats disponibles sur le Marketplace, et le fonctionnement du contrat est beaucoup plus simple.

Ces contrats vous couvrent à 100% des frais réels engagés et ce, sans avoir à avancer les frais grâce au tiers-payant. De nombreux contrats IPMI vous offrent le choix absolu des prestataires et/ou hôpitaux que vous pouvez consulter (même niveau de remboursement que vous consultiez « in network » ou « out of network »).

Vous pouvez choisir une franchise qui vous permettra de faire diminuer le montant de la cotisation, et vous pouvez choisir de souscrire le contrat en complément de la CFE (Caisse des Français de l’Étranger : organisme qui permet de maintenir vos droits à la Sécurité Sociale française).

Leurs garanties s’appliquent à l’international, c’est-à-dire que lorsque vous voyagez en dehors des Etats-Unis, ou lorsque vous rentrez en France, vous êtes couverts de la même façon.

Il existe deux types de contrats parmi les assurances Expatriés :
– Les contrats à court terme
– Les contrats à long terme

Les contrats à court terme sont destinés à des situations temporaires (période de recherche d’emploi, mission professionnelle, voyages, études…) dans tous les autres cas et pour des séjours supérieurs à 12 mois, les contrats à long terme sont privilégiés.

Exemples de coûts :

Conseils :
Afin de vous y retrouver parmi toutes les solutions d’assurance santé possibles, il est important dans un premier temps d’identifier vos besoins pour pouvoir vérifier que les garanties proposées sont adaptées.

Il est également important de vérifier les plafonds de remboursements ainsi que ce qu’il restera à votre charge (franchises, copay, coinsurance…). Regardez également si vous êtes couverts localement ou mondialement. Demandez quelles sont les modalités de remboursement (tiers payant, démarches en ligne…). Et enfin, renseignez-vous sur la notoriété de la compagnie d’assurance.

Chez AgoraExpat, nous sélectionnons rigoureusement les compagnies d’assurances avec lesquelles nous travaillons. Ce sont des experts de l’assurance internationale reconnus pour leur fiabilité avec lesquels nous avons négocié les tarifs afin de vous proposer des solutions adaptées à votre budget et à vos besoins.

Nos conseillers répondent à toutes vos questions afin de vous aider à choisir la solution la plus adaptée.

NOS CONSEILLERS SONT A VOTRE ECOUTE
France : +33 (0)9 77 21 99 60   USA : +1 (347) 491-4190
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

French Boss, ep.32: pour Mathilde Allemand, « Développer un projet est grisant ».

Derrière la jeune infirmière puéricultrice du sud de la France se cachait, sans qu’elle en ait elle-même conscience, une future entrepreneuse dont les premiers pas seraient couverts de succès. Mathilde est arrivée à Londres en 2013 en ne parlant ni ne comprenant l’anglais. Sept ans plus tard, elle est à la tête d’une petite Limited Company, dont la croissance annuelle est de 300%, et qui emploie aujourd’hui, elle comprise, sept personnes.

Cette compagnie, très majoritairement composée de femmes françaises, se propose d’apporter aux parents londoniens un service pointu et varié de « soutien à la parentalité ». Ses envies : pérenniser sa méthode, et, plus prosaïquement, parvenir à proposer le plus vite possible un service 24/24. Un bon moyen de donner un premier aboutissement à une vocation née, il y a bien longtemps, à la suite d’un drame familial.

Listen to “Episode 32: Mathilde Allemand” on Spreaker.

Un marché de Noël pour soutenir les entrepreneurs français de Miami

En pleine crise sanitaire, la magie de Noël devrait malgré tout opérer à Miami. Afin de soutenir l’économie locale en cette période incertaine, le consulat général de France, Miami Accueil et Good France Miami, avec la participation de l’Entraide Floridienne et de la French International Program Association (FIPA), organisent un marché de Noël le samedi 5 décembre dans les jardins de la résidence consulaire.

Cet événement gratuit se déroulera de 10am à 5pm dans le strict respect des conditions sanitaires qui sont actuellement en vigueur et permettra aux visiteurs de dénicher quelques cadeaux de Noël originaux afin de choyer leurs proches, tout en soutenant une quinzaine d’entrepreneurs français qui présenteront leurs créations artistiques et culinaires. Bijoux, tee-shirts et casquettes aux couleurs de Miami, créations en macramé, écharpes, coussins, lampes de table, terrines, foie gras ou encore épices garniront les étals. 

Parmi les exposants figurent notamment l’auteure Anna Alexis Michel qui dédicacera son second roman « Irma et les autres », finaliste Prix Plume du Jury 2020, ainsi que le chef pâtissier Georges Berger qui signe « Sweet Soul Life of A Pastry Chef », un livre autobiographique. Le Meilleur ouvrier de France fera par ailleurs saliver les becs sucrés avec sa gamme de truffes et chocolats, tout comme Madeleine & Co qui présentera des confitures aux noms évocateurs tels « Pretty Woman » à la fraise et au champagne ou encore « Smoked Pearfection » à la poire et au thé noir fumé.

Les plus jeunes pourront, quant à eux, réaliser des décorations de Noël au cours d’ateliers organisés par des artistes locaux. Un stand de crêpes ainsi qu’un verre de bienvenue sont également au programme de cet événement familial.

“Deux” de Filippo Meneghetti, candidat français pour l’Oscar 2021 du Meilleur Film International

Le film “Deux” devient le candidat officiel de la France pour l’Oscar du meilleur film international 2021. Il pourrait représenter l’hexagone lors de la cérémonie qui se déroulera le 25 avril 2021 à Hollywood (Los Angeles), plutôt qu’à la fin du mois de février. À ce jour, 59 autres films ont déjà été soumis à l’Académie des arts et des sciences du cinéma par leurs pays respectifs pour prétendre à cette récompense.

L’an dernier, c’était le film “Les Misérables” de Ladj Ly qui avait représenté la France dans cette catégorie, remportée par “Parasite” de Bong Joon-ho.

Ce premier long-métrage de fiction de Filippo Meneghetti, coproduit pour la France par Paprika Films, raconte la complexe histoire d’amour entre deux femmes âgées, Nina et Madeleine. Leur relation secrète va être bouleversée. Il sortira le 5 février 2021 aux Etats-Unis.

Quatre autres longs métrages avaient été pré-sélectionnés par une nouvelle commission de professionnels : “ADN”, “Été 85”, “Gagarine” et “Mignonnes”.

Koala, la start-up frenchy qui veut mettre fin à la “zoom fatigue” dans les classes

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« Depuis le début de la pandémie, 1,5 milliard d’enfants dans le monde se sont mis à utiliser Zoom », annonce Xavier Lesage-Moretti, cofondateur d’Einstein Studios. Un chiffre qui justifie à lui seul la redirection donnée à sa start-up. « On a effectivement pivoté », précise le jeune CEO. Devenue Koala Virtual Classrooms – « ou juste Koala », la jeune pousse offre désormais une alternative plus immersive au célèbre outil de vidéoconférence. « Tout le monde s’accorde à dire que Zoom n’est pas la meilleure manière d’apprendre pour des enfants. Surtout quand ils ont moins de 12 ans et sont passifs devant un écran. Ils sont souvent sur Youtube à côté, ou ils décrochent », explique l’ingénieur.

Ce que propose Koala est simple. C’est une salle de classe virtuelle où l’enfant se déplace comme dans un jeu vidéo. Avec les flèches du clavier, l’élève avance ou recule, découvre l’espace, s’arrête devant le tableau blanc, écrit ou dessine. C’est très intuitif. L’instituteur fait la classe dans cette même salle, qu’il peut personnaliser à souhait. « Comme dans la vie », s’amuse Xavier Lesage-Moretti, lui-même petit-fils de professeure. « Les enseignants mettent toujours des petites décorations, les lettres de l’alphabet sur le mur, des affiches etc. » Tout est fait pour créer une atmosphère propice à l’apprentissage, et qui favorise le partage. L’enfant va aussi développer sa créativité, exprimer sa personnalité. « On peut choisir son avatar, mettre un chapeau, une cravate… Et utiliser la caméra en plus. » 

Special needs

L’immersion dans la classe comme dans un jeu est particulièrement utile pour les enfants aux besoins spécifiques pour apprendre. Les « special needs kids » qui sont par exemple dyslexiques, souffrent d’un trouble de déficit de l’attention, ou d’un trouble du spectre autistique. C’est à eux que Koala s’adresse en priorité. « Cela concerne 15% de la population. Ce sont des enfants qui apprennent différemment, qui ont besoin de plus d’interaction, d’un environnement multisensoriel. Si on arrive à enseigner en adaptant le système d’éducation à ces enfants, ils vont pouvoir révéler leur potentiel. Ce serait un énorme gain pour la société. » C’est la raison pour laquelle, les classes virtuelles sont pour l’instant limitées à 5 personnes maximum. « Ça nous prendrait moins d’une semaine de développer un outil qui supporterait une salle de classe de 30 élèves mais ce n’est pas le but », confie le CEO de Koala.

L’agréable impression d’espace quand on est dans la classe virtuelle a d’autres avantages. « Deux personnes peuvent se parler au bout de la salle sans être entendues par les autres. On n’est pas obligés de tous participer à la même conversation, on peut faire des apartés. » La start-up essaie de recréer la réalité, dans un cadre ludique et accessible à tous.

Levée de fonds

Pour leur précédente activité, Xavier Lesage-Moretti et son cofondateur Benjamin Roux utilisaient la réalité virtuelle. « Mais les casques coûtent 200 dollars et on a eu une remise en question éthique. On ne voulait pas accroître les inégalités entre foyers riches et pauvres en créant des outils uniquement pour enfants aisés. » Avec Koala, ils lancent alors une application gratuite et disponible sur plusieurs plateformes (mac, windows, chromebook, et bientôt iPad). « Aujourd’hui personne ne paye. On a construit une technologie qui a des coûts assez bas (le peer-to-peer video). On va attendre de prendre de l’ampleur pour monétiser. »

Après avoir levé un pré-seed de 300 000 dollars en 2019, Koala « attaque ce mois-ci un tour d’amorçage. Avec des VC et des Business angels. » L’objectif ? « 100 000 utilisateurs actifs hebdomadaires d’ici 18 mois. » Un bon moyen d’attirer les entreprises de soutien scolaire et de leur proposer un package premium. « On souhaite vendre à ceux qui peuvent se le permettre, on veut éviter que les profs paient, comme trop souvent, de leur poche pour des outils scolaires. » Pour cela, l’équipe va  « d’abord continuer à améliorer le produit. On recrute, notamment un ingénieur iOS parce que Apple distribue agressivement des iPads dans les écoles aux États-Unis. Et puis on travaillera à la distribution de nos produits dans les établissements publics et privés de l’éducation. Et potentiellement à l’étranger. »

La gamification de l’éducation

En fin de compte, deux éléments ont motivé Xavier Lesage-Moretti à entreprendre dans le domaine scolaire. Le premier ? « J’ai eu la chance d’avoir accès à une bonne éducation en France mais j’ai trouvé le système très rigide. » Le second ? « Je crois énormément au fait que la nouvelle génération, les générations z et alpha, joueront encore plus aux jeux vidéos. » Et si on allie les deux réflexions, on obtient Koala. « Un enfant qui à 8 ans va rester concentré 3 min sur Zoom, pourra tenir 3 heures sur Animal Crossing. Il faut qu’on arrive à faire converger les deux mondes, et à enseigner de manière plus immersive, plus rigolote, plus “gamifiée”, moins anxiogène finalement… C’était inconscient mais j’avais envie de bousculer le système actuel. »

“Front & Center” : le nouvel album de rap très politique de Get Open

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“Je me suis expatrié à New York en 1984, à l’âge de 13 ans. Ça ne me rajeunit pas”, plaisante Sébastien Bardin-Greenberg. Le Français qui se fait surnommer “Siba”, a créé le groupe de rap Get Open avec deux Américains il y a près de 25 ans. “J’ai rencontré les deux autres membres du groupe à l’université à New York. Kiambu est originaire d’Harlem et Von du Bronx”. Les trois amis ont sorti le 29 octobre leur quatrième album, “Front & Center”, disponible sur toutes les bonnes plateformes (iTunes, Spotify, Bandcamp, YouTube).

“On avait prévu créer quelque chose sur la culture urbaine et la vie new-yorkaise à la base”, raconte Siba. “Mais l’année a été tellement chamboulée par la politique et la Covid qu’on a décidé de changer de trajectoire”. Parmi les 16 chansons de l’album, les titres “Fake News” et “Tale of the Tape”. Le deuxième dénonce notamment “des perspectives sombres avec un tyran à la barre”, “un climat politique à l’air suffoquant” et invite “à se lever et aller manifester”. Le clip de la chanson, fait d’image d’archives de télévisions américaines, revient sur le crime racial dont a été victime George Floyd ainsi que sur les violences policières. Il a été réalisé par une société de production française, Cypher Films, créé par un ami de Siba, Pascal Tessaud.

Très éclectique, “Front & Center” présente aussi plusieurs collaborations dans différents styles. On retrouve sur la chanson “In My Life” plusieurs rappeurs français très célèbres en la personne d’Akenhaton, de Shurik’n et de Faf la Rage. “L’histoire est drôle. J’ai rencontré IAM sur l’enregistrement de l’émission “Ciel, mon mardi!” à l’époque présentée par Dechavanne”, explique Siba. “Ma mère, qui était professeure de linguistique à la FAC de Paris 8, avait été invitée pour parler du rap et de la culture hip-hop qu’elle utilisait dans ses cours. J’avais fait à cette occasion un rap acapella en anglais, qui avait impressionné IAM. Ils étaient venus me voir à la fin pour savoir d’où je sortais”.

Siba et les membres du groupe IAM deviennent au fil du temps amis. Le Franco-new-yorkais a d’ailleurs traduit en anglais les clips d’IAM sur leurs deux derniers albums. Get Open a également fait la première partie du concert d’IAM en 2016 au Gramercy Theater de New York. “C’est un peu un 360 degrés ce morceau ensemble, qui célèbre une amitié de plus de 20 ans”. 

Le titre “Open Tonight” est quant à lui baigné de sonorités reggae, enregistré avec un rappeur de Munich, David Pe. Get Open a également collaboré avec des jeunes rappeurs de Marseille, The Crush, sur le morceau “Out My Window”. “On voulait collaborer avec de vieilles connexions à nous, mais aussi avec des nouvelles. Je crois que l’ensemble est plutôt réussi”, résume Siba. On est d’accord avec lui.

She for S.H.E lance son marché de Noël en ligne

C’est la troisième saison du marché annuel de Noël de She for S.H.E, la communauté de femmes francophones fondée à New York par Valérie-Anne Demulier, et Covid oblige, cet événement se convertit lui aussi au format virtuel.

Cette année, She for S.H.E s’est associée avec la plateforme French Wink pour mettre en ligne un e-shop de produits et services créées par ses membres. « Des marques engagées, des services sur mesure, des livres, de la décoration, de la beauté, du vin, de la mode… Mais surtout, de beaux projets portés par des personnes bienveillantes et inspirantes. Car le SHE Market c’est surtout soutenir des entreprises locales, des start-up et des femmes qui osent entreprendre », annonce la communauté.

Ce marché de Noël virtuel propose donc des services variés comme des consultations et soins ayurvédiques par Marie Viellard de UMA Center, une séance photo privée de Portrait Madame ou une expérience de conseil en image personnalisé par Fanny Pradier de S_ignature by F.P. Mais aussi les œuvres d’art de Marine Futin et Carole Jury, des produits pour enfants de Merci Bisous ou Bébé Louli, de la déco de maison de Behind The Hill, des produits cosmétiques de nutu, Z&MA et The French D.N.A, des livres d’auteurs francophones comme Sandrine Mehrez Kukurudz et Hélène Drumond , du vin de Winemak’Her, des vêtements de La Femme Apéro, et enfin le précieux kit Zelo de premiers produits essentiels pour minimiser ses déchets (paille, couverts en bois, gourdes etc).

Dernier avantage : la livraison est gratuite partout aux Etats-Unis. Retrouvez le marché ici.

“C’est ça l’Amérique”, épisode 10: Donald Trump, la fin ou le début ?

L’ère Trump touche-t-elle à son terme ou ne fait-elle que commencer ? Déclaré vainqueur de la présidentielle, samedi 7 novembre, Joe Biden doit être formellement investi à la tête des États-Unis le 20 janvier. L’équipe de campagne de Donald Trump cherche à contester les résultats provisoires de l’élection, mais peu de juristes considèrent que ses requêtes aboutiront.

La performance des deux candidats a déjà été largement décortiquée, mais que dit-elle de l’état du pays aujourd’hui, en particulier le score très élevé obtenu par Donald Trump (plus de 70 millions de voix) ? Pour le dernier épisode de C’est ça l’Amérique, le correspondant de La Croix à New York et journaliste à French Morning, Alexis Buisson, a posé la question à l’écrivaine Claire Messud. Auteure de plusieurs romans à succès (Les Enfants de l’empereur, La Femme d’En HautLa Fille qui brûle…), elle livre son regard de femme, d’Américaine et de « citoyenne du monde », sur cette élection pas comme les autres.