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Des cadeaux de Noël pour soutenir les entrepreneurs français de Miami

La chasse aux cadeaux de Noël est lancée. French Morning vous aide en vous suggérant quelques idées originales afin de choyer vos proches tout en soutenant l’économie locale en cette période difficile.

Intérieur cosy

Coussins, lampes de table, assiettes et serviettes, l’artiste peintre Bénédicte Blanc-Fontenille propose une multitude d’accessoires inspirés de ses peintures, qui conviendront à tous les goûts. Pour peaufiner une décoration intérieure, vous pouvez également jeter un oeil aux créations originales en macramé confectionnées par la Française Zoé Bancel, qui a récemment lancé sa marque The Frenchie Knot, ou encore offrir un nain de jardin d’Ottmar Hörl ou une réplique miniature de la Vénus de Milo vendus à un tarif abordable par Musart, une boutique en ligne d’objets et de produits dérivés de différentes oeuvres d’art, créée par le Français Vincent Grégoire.

Habillé pour « l’hiver »

De la robe au tee-shirt en passant par la combinaison, la Parisienne Élise Granjot, aujourd’hui installée à Miami Beach, confectionne des créations à la fois élégantes et confortables estampillées Zélivia + Co. À la tête de la marque NATH&LA, la Française Nathella Coletta, qui a également emménagé à Miami Beach, propose de nombreuses pochettes et sacs aux couleurs de la ville. Marie-Laure Desnoulez, quant à elle, engagée dans une démarche écologique et responsable, a créé Bichōn, sa marque de tee-shirts et casquettes qui arborent une broderie revisitant certains clichés de Miami.

Accessoires chics

Les adeptes de bijoux apprécieront les montres et bracelets en bois tropicaux de la marque Enbois créée par le Franco-haïtien Maxim Thurière. De son côté, la marque SanaVibe, récemment lancée par deux Françaises installées à Miami, propose une collection de bracelets réalisés à la main avec des pierres qui apaisent et stimulent nos émotions comme  l’oeil de tigre qui éloigne notamment les énergies négatives.

Littérature francophone

Ceux qui aiment la lecture apprécieront « Un Amour de Football », le dernier ouvrage de l’écrivain Michel Tessier dans lequel un pari est lancé entre une équipe de football amateur des beaux quartiers de Paris et une équipe de Marseille. Les fans de littérature francophone dévoreront également « Irma et les autres », second roman de l’auteure Anna Alexis Michel et finaliste Prix Plume du Jury 2020, ou encore « Sweet Soul Life of A Pastry Chef », un livre autobiographique signé par le chef pâtissier Georges Berger, Meilleur ouvrier de France.

Ces deux derniers auteurs pourront vous dédicacer un exemplaire de leur livre lors du marché de Noël organisé ce samedi 5 décembre de 10am à 5pm dans les jardins de la résidence consulaire où vous trouverez par ailleurs sur les nombreuses étals d’autres idées de cadeaux originaux.

Des cadeaux de Noël “made by French” à Los Angeles

Noël arrive à grands pas… Pour la première fois, nombre de Français expatriés vont le fêter à Los Angeles. Tout en faisant plaisir à vos proches, vous pouvez soutenir les petits commerces et l’artisanat français. French Morning vous en présente quelques-uns (liste non-exhaustive).

Des chaussures pour tous les pieds

Des chaussures Golden Age. /Photo DR

Pour les chaussures, l’offre est diverse. Golden Age, qui possède deux boutiques à Los Angeles (à Hollywood et Silverlake), propose des vêtements vintage (comme des bleus de travail et des salopettes venus d’Europe), ainsi que des chaussures à talons conçues au Brésil. Elles sont imaginées par Ludovic, un ancien ingénieur pour sneakers chez Decathlon, qui rend hommage à des films de l’âge d’or hollywoodien et à des actrices mythiques. On y trouve des sandales à haut talon (dont les “Mina” qui rappellent un costume de Dracula) comme des Santiags (au moins 200 dollars par paire). Autre style : les chaussures imaginées par Alexandre Benaim, le fondateur de MOBS, qui s’est inspiré des sandales en Tanzanie “simple, élégante et fonctionnelle” (de 155 à 245 dollars). Enfin, les chaussures tout-terrain éco-responsables et vegan de Guillaume Linossier : Saola (comptez 100 dollars pour femmes et hommes). Le plus : le tissu est réalisé à partir de matériaux recyclés quand les semelles sont synthétiques ou à base d’algues.

Des oeuvres d’art pour tous les goûts
Les amateurs d’art ne seront pas en reste… De nombreuses artistes françaises, installées à Los Angeles, rivalisent d’ingéniosité : vous pourrez opter pour les affiches aux allures enfantines d’Anais Godard (à partir de 27 dollars) ou les photos uniques et surréalistes de Reine Paradis (prix sur demande).

Un livre pour tous les âges
Et pourquoi pas un peu de lecture ? L’artiste Loan Chabanol a imaginé tout un univers dans Bleuboo, l’histoire d’un monstre bleu qui rencontre la dernière chenille de la forêt. Pour les plus grands, amateurs de découvertes, pensez au guide insolite d’Emilien Crespo : “The Soul of Los Angeles”, dans lequel il offre une version condensée ce qu’il faut vivre dans la cité des anges.

Emilien Crespo tient le fruit de 10 ans de recherches entre ses mains. /Photo S.C.

Du CBD pour tous les besoins (et envies)
Quitte à être en Californie, autant profiter de ses possibilités, dont le CBD. Cette substance active extraite du plant de chanvre, voisine du THC, est particulièrement prisée pour ses effets relaxants et antalgiques, sans vous rendre “stone”. La boutique Full Spectrum Organix à West Hollywood propose toute une gamme de produits : des gouttes personnalisées, des cosmétiques (baume à lèvre, boule effervescente pour le bain, huile de massage, …) ainsi que des “edibles” (nourriture) faits maison par Anna et le Français Alexandre Benichou.

Des accessoires pour toutes les bourses
Installée à Sierra Madre, Anne-Laure Battarel (ancienne sage-femme libérale) s’est reconvertie dans la couture avec De Paris à L.A . Une marque “qui raconte un peu de notre aventure familiale”. Formée au New York Institute of Art and Design, elle conçoit et réalise à la main une gamme diverse de produits textiles dans son atelier à domicile : des accessoires (pochettes à bijoux, trousses à maquillage, pochettes de sac, porte-clés), des sacs, des articles pour enfants (gigoteuses, hochets, bavoirs, couvertures), ainsi que de la décoration de chambre d’enfants. Tous les produits peuvent être personnalisés et sont réalisés avec des tissus importés de France. Elle a aussi développé une ligne d’accessoires de beauté “eco-friendly” à usages multiples (lingettes démaquillantes, gants exfoliants), certains utilisant du bambou biologique. Prix allant de 13 à 60 dollars.

Des meubles pour les plus petits

Les jouets en plastique, c’est démodé. Place aux créations de Louis Garcia, installé à Huntington Beach, qui conçoit des meubles pour enfants d’inspiration Montessori. On y trouve des chaises en bois, des bascules, des crochets muraux ou des dominos en bois. En plus d’être esthétiques, ils seront adéquats pour les tout petits.

Des savons pour tous les corps
Et si Noël avait une saveur de Provence ? C’est possible grâce à la boutique Au Savon de Provence à Temecula (au sud de Los Angeles), tenue par un Béarnais. Vous y trouverez du savon de Marseille traditionnel ou aux senteurs du pays, ainsi que des éponges de mer, des gels douches au miel, des flocons de rose ou des boules effervescentes pour le bain. De quoi confectionner un coffret parfait (commande possible).

De la joaillerie pour toutes les femmes
Les bijoux de Karine Tellier, originaire de Québec, sont créés à Costa Mesa. Grâce à la technique à la cire perdue, elle reprend des formes inspirées de la nature et de l’architecture, travaille l’or et l’argent pour donner du relief à ses manchettes et boucles d’oreilles. Bref, des pièces uniques et féminines qui se portent au quotidien. Coup de cœur pour les “Reflect Long post earrings”. Pour les offrir, il faudra débourser entre 39 et 119 dollars.

Des lunettes pour toutes les têtes
Il n’y a pas de saison pour porter des lunettes de soleil (et plus particulièrement quand on vit en Californie). Depuis une dizaine d’années, le Français Michel Atlan utilise des montures vintage authentiques des années 70, qu’il remet au goût du jour. Un “must” que vous trouverez dans plusieurs points de vente.

Une platine vinyle révolutionnaire pour tous les mélomanes
Pour les amateurs de musique et de technologies, ne cherchez plus… Imaginée à Los Angeles par Charles-Henri Pinhas et dessinée par le designer suisse Yves Béhar, Love Turn Table est une platine vinyle intelligente et connectée. Pour ce petit bijou, une véritable innovation en matière de musique, il faudra débourser 329 dollars.

[Webinaire] Opportunités d’investissement avant la fin d’année : parlons du “non-coté”

Vous vous demandez quelles sont les solutions d’investissement à privilégier pour cette fin d’année ? L’univers feutré du “non-coté”, peu mis en avant par les banques, attire de plus en plus les investisseurs Français expatriés.

Investir dans le non coté, c’est :
? investir dans des portefeuilles diversifiés (d’obligations non cotées, d’opérations de promotion immobilière et de marchand de bien, …)
? avoir un potentiel de performance supérieur aux classes d’actifs traditionnelles (actions, obligations, immobilier)
? avoir la possibilité de réaliser de bons rendements mais accepter un certain niveau de risque sur un horizon cible
? rechercher des placements qui ont du sens en participant au développement de petites et moyennes entreprises

Lors de ce webinaire, 5 experts des groupes EQUANCE et 123IM vous ont donné de nombreux conseils et ont répondu à vos questions en direct.

Visionnez le replay ici

Pour aller plus loin :

? Contacter le Siège du Groupe Equance à [email protected] ou directement Florent HOUSSAIS, Directeur du développement et spécialiste des US Persons à [email protected]

Téléchargez le support de présentation ici.

Moi Impat : Choc culturel pour famille (très )nombreuse

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Surprise, bonheur, parfois désillusion, sont des sentiments que connaissent bien tous ceux que l’on appelle les “impatriés”. Pour son podcast “Moi Impat”, French Morning tend son micro à des Français qui racontent comment ils ont vécu leur retour au pays.

Ce 53ème numéro vous propose de suivre Agnès Gouesse dans les tribulations de son retour en France. Rencontrer Agnès c’est parler famille nombreuse. 6 filles au compteur et les problèmes inhérents à un retour inattendu : pas d’école parce que pas d’adresse, pas d’adresse parce que pas de logement. Le tout raconté avec force et optimisme.

Listen to “Episode 53: Agnès Gouesse” on Spreaker.

[Webinaire] Working from anywhere : les enjeux pour l’employeur et l’employé

Le télétravail s’est démocratisé depuis le début de la crise sanitaire : aujourd’hui de nombreux employés, parfois appelés “nomades numériques” ou “digital nomads”, peuvent travailler de n’importe où dans le monde.

Mais quels sont les risques à prendre en compte, aussi bien du côté de l’employeur que de l’employé ? Couverture sociale et médicale, immigration, impôts et taxes, etc…

Durant ce webinaire, 4 experts de KPMG vous éclairent sur le sujet au travers de deux cas concrets. Retrouvez-le en intégralité ci-dessus ou sur notre page YouTube.

CONTACTER LES EXPERT·ES

Valérie Boissou
KPMG partner-in-charge of US-French corridor – NYC
Contact : [email protected]

Sofiane Jaidi
KPMG senior manager – Global Mobility Services – NYC
Contact : [email protected]

Christina Cure
KPMG senior manager – Global Mobility Services – NYC
Contact : [email protected]

Stephanie Chartier
KPMG Avocats Director – Global Mobility Services – Paris
Contact : [email protected]

Comment investir dans l’immobilier aux États-Unis ?

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[Article partenaire] Vous faites partie de ces personnes qui trouvent qu’il est plus avantageux de faire travailler son argent en l’investissant plutôt que de le placer dans une banque ? Vous avez constaté que le marché immobilier en France croit à une vitesse grand V et qu’il est difficile de faire de bonnes affaires ?

Ainsi, vous vous dites : pourquoi ne pas investir dans l’immobilier locatif aux États-Unis ? Et vous avez totalement raison. Les USA sont un eldorado pour l’immobilier. Il est encore facile de faire l’acquisition de très bonne affaires avec des rentabilités à 2 chiffres. Des études ont montré que le taux de rendement net en France tournait autour de 4%, alors qu’il est de 10% aux États-Unis !

Plusieurs options s’offrent à vous :

  1. Se débrouiller par soi-même : si c’est votre choix, vous risquez de changer d’avis après avoir lu cet article
  2. Faire appel à une agence basée en France : attention à la facturation qui risque d’être élevée, et au manque de liberté
  3. Faire appel à une agence basée aux États-Unis non francophone : veillez à vous assurer que vous avez bien compris tous les termes de l’accord pour éviter d’être déçu·e
  4. Faire appel à une agence basée aux États-Unis et francophone : c’est le meilleur choix pour un investissement serein qui minimise les risques.

La question du financement

La première question à laquelle nous devons répondre est celle du financement. En effet, si vous n’avez pas les capitaux disponibles il peut être très compliqué d’investir dans l’immobilier aux États-Unis. Les banques françaises seront frileuses de vous suivre par peur de l’inconnu. Les banques américaines prêtent très difficilement aux non-résidents permanents, ou elles demandent un apport de plus de 30%.

Cependant, rassurez-vous : tout n’est pas perdu si vous n’avez pas les capitaux. Nous vous invitons à en parler avec nous en réservant une consultation gratuite.

La question de la fiscalité

Il faut savoir qu’aux États-Unis vous avez un impôt :

– Fédéral : ce sont les impôts du pays, l’équivalent de l’impôt sur le revenu en France
– Par « state » ou état : ce sont les impôts que vous payez en fonction de l’état où se trouve votre bien. Il est différent en fonction de l’état.

La convention de non double imposition France/USA signée en 1978 vous permettra de payer vos impôts une seule fois. Cependant vous aurez à déclarer vos revenus aussi aux États-Unis.

Investir dans l’immobilier locatif : à l’année ou dans le saisonnier ?

Ce sont deux types d’investissements différents avec des biens cibles différents. Dans les deux cas vous devez faire appel à une agence de gestion locative pour gérer les locataires et les entrées/sorties. INVEST US vous propose un service clé en main qui comprend la gestion de votre bien.

En fonction du type d’investissement choisi, vous ne ciblerez pas les mêmes villes. En effet, nous vous conseillons d’investir par exemple à Cleveland pour un investissement locatif à l’année. Cleveland est une ville dite « familiale » attractive car elle offre :

– Des emplois stables
– Des activités de tous genres
– De bonnes universités
– L’immobilier y est abordable (prix d’entrée 55,000€) avec des rentabilités à 2 chiffres + 16%

Il est bon de savoir qu’aux USA il existe certains cas où les loyers peuvent être pris en charge par l’État fédéral américain, vous évitant ainsi des impayés au niveau de vos loyers. Nous appelons ces biens des “sections 8”. Si vous souhaitez en savoir plus, n’hésitez pas à réserver une consultation gratuite avec nous.

Si vous choisissez un investissement locatif saisonnier, nous vous conseillons des villes touristiques comme Orlando ou Miami. Les rentabilités sont moins élevées mais les touristes sont là toute l’année. Le gros avantage, c’est que vous pourriez bénéficier d’un pied-à-terre aux États-Unis.

Choisir un professionnel sur place

Le choix d’une agence immobilière local est primordial pour réussir votre investissement immobilier aux États-Unis. En effet, lorsque l’on investit dans un autre pays, il est rare que l’on connaisse tous les pièges à éviter.

Grâce à votre partenaire immobilier tel qu’INVEST US, vous serez capable d’investir aux USA et plus particulièrement à Cleveland en toute tranquillité. En effet, INVEST US est composée d’une équipe d’experts locaux et francophones. Avec plus de 400 maisons vendues et 8 ans d’expérience, INVEST US est une référence dans le domaine de l’investissement immobilier locatif.

Quelque soit votre question, ils sauront vous répondre précisément et avec professionnalisme en moins de 48h.

Voici une liste de questions dont vous pouvez déjà trouver les réponses ici :
– Peut-on acheter aux États-Unis en étant francophone et non-résident américain ?
– Quels sont les frais à prendre en compte dans le calcul de la rentabilité
– Y a-t-il d’autres frais à prévoir ?
– Faut-il prévoir des frais de travaux ?
– Quelle structure juridique pour acheter un bien aux États-Unis ?
– Doit-on acheter en son nom propre ?
– Quelles sont les étapes de l’acquisition d’un bien immobilier ?
– Est-ce à moi de m’occuper de la gestion locative de mon investissement ?
– Et si je souhaite revendre mon investissement ?
– Comment sont payés les loyers ?
– Que se passe-t-il si un locataire ne paye pas son loyer ?

Nous vous conseillons de trouver une agence immobilière qui vous proposera un service clé en main pour vous permettre d’investir depuis le confort de votre maison. C’est le cas d’INVEST US qui dans son service d’investissement passif tout inclus s’occupe pour vous :

– De trouver les meilleures opportunités, notamment à Cleveland
– De toutes les démarches administratives
– Du processus d’acquisition
– De la gestion locative du bien
– Du paiement des loyers
– De la revente si besoin

Thibaut Guéant, fondateur d’INVEST US et expert immobilier, vous conseille d’investir aux Etats-Unis et plus particulièrement dans la ville de Cleveland. Ce n’est en aucun cas une utopie ou une folie si vous êtes bien entourés.

Depuis la crise des subprimes, les prix ne cessent d’augmenter mais de très bonnes affaires vous attendent.

N’hésitez pas à réserver votre consultation gratuite en ligne avec Thibaut Guéant et à suivre INVEST US sur les réseaux sociaux :

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Plus long, le nouveau test de naturalisation américain entre en vigueur

L’administration Trump a fait un petit cadeau de fin d’année aux candidats à la citoyenneté américaine. Ceux qui soumettront leur dossier à partir du 1er décembre inclus devront passer un test de naturalisation allongé. L’annonce, faite le 13 novembre par l’USCIS (U.S. Citizenship and Immigration Services), l’agence chargée de l’immigration, a provoqué une levée de boucliers.

Administré à tout individu qui souhaite acquérir la nationalité américaine, le nouveau test comportera 20 questions posées oralement par un agent, contre 10 dans la version antérieure (qui date de 2008). Comme avant, le candidat devra répondre correctement à 60% des questions, soit douze au total (contre six pour la version précédente). Ces questions portent sur l’histoire des États-Unis, les institutions du pays, ses symboles et valeurs.

Autre changement: la liste des questions et des réponses à étudier en vue du test a été allongée. Elle passe à 128 contre 100 pour la version de 2008. Ces modifications s’inscrivent dans la révision décennale engagée par l’USCIS pour “s’assurer que le test demeure un outil qui évalue de manière exhaustive les connaissances du postulant sur l’histoire américaine, le gouvernement et les valeurs civiques“. Le nouveau test a été soumis pour examen à plusieurs organisations et volontaires à travers le pays au cours de l’été 2020, précise l’agence dans un communiqué.

La partie linguistique du test, elle, ne change pas: les postulants qui n’en sont pas exemptés en raison de leur âge ou la durée de leur présence sur le sol américain devront se soumettre à des épreuves orales, écrites et de lecture destinées à évaluer leur niveau d’anglais.

Plusieurs associations de défense des immigrés ont critiqué ce nouveau test, accusé de rendre le processus de naturalisation plus compliqué, et appellent la future administration Biden à revenir dessus. Elles craignent aussi qu’il prendra plus de temps à administrer dans un contexte où l’USCIS fait déjà face à de nombreux retards à cause de la Covid et du volume important de prétendants. En effet, dans la nouvelle version, les agents sont tenus de lire les vingt questions, même si les candidats ont donné le nombre suffisant de bonnes réponses. Auparavant, ils s’arrêtaient dès qu’un candidat avait atteint le seuil des six bonnes réponses.

En outre, le Washington Post a noté que certaines des nouvelles questions sont plus techniques et politiques. Alors que les deux tests demandent “qui représente le sénateur des États-Unis ?“, la réponse de 2008 – “toutes les personnes de l’État“- a été remplacée  en 2020 par “les citoyens de l’État“. Une nuance qui semble refléter la volonté du gouvernement Trump d’exclure les immigrés en situation irrégulière de la représentation nationale, analyse le journal.

Laurent Vonderweidt, avocat d’immigration français en Californie et à Paris, relativise les nouveaux critères de sélection. “Comparé à ce que l’on demande aux gens qui veulent devenir français, le test reste très accessible !”, souligne-t-il. Le conseil qu’il donne à ses clients est le même qu’avant: “c’est comme le permis de conduire. Il faut le prendre sérieusement, s’assoir pour étudier les réponses suffisamment à l’avance. C’était vrai hier, c’est vrai aujourd’hui. Peu de gens savent combien il y a d’étoiles sur le drapeau américain par exemple“.

L’entrée en vigueur de ce nouveau test intervient deux mois après qu’un juge fédéral en Californie a suspendu la décision de l’USCIS d’augmenter de 81% les frais liés aux dossiers de naturalisation. Ces frais seraient passés de 640 à 1 160 dollars.

Timiti : une nouvelle plateforme de vidéos en ligne vient chatouiller YouTube

Largement dominé par le géant YouTube, le marché de la vidéo en ligne a récemment vu apparaître un nouvel acteur : Timiti. Derrière ce curieux nom se cache le Suisse Jeff Auberson. Fraîchement installé en Floride, cet ancien joueur de tennis professionnel de 43 ans, qui a également fait carrière dans le domaine de l’assurance, se lance aujourd’hui dans l’aventure digitale en proposant une alternative aux créateurs de contenu ainsi qu’à leurs spectateurs.

Il aura fallu près de trois ans de développement mais aussi boucler une levée de fonds de plus de trois millions de dollars afin de donner naissance à cette plateforme de vidéos en ligne qui, contrairement à certains de ses concurrents, met un point d’honneur à ne pas diffuser de publicités pendant le visionnage. « C’est plutôt pénible d’être constamment pollué par de multiples publicités indésirables qui, bien souvent, ne sont pas ciblées et surtout ne rapportent strictement rien aux créateurs de contenu, indique Jeff Auberson. Nous préférons ainsi focaliser l’attention des spectateurs sur chacune des productions sans aucune distraction ».

Comme sur la plupart des plateformes de streaming, les vidéos peuvent être partagées gratuitement, cependant chaque utilisateur devra redoubler d’effort et compter seulement sur une bonne stratégie de contenu afin de faire augmenter son audience. « Il est impossible d’acheter des vues, des « likes » ou encore des « followers », insiste l’entrepreneur suisse. Cela risque de blesser l’égo de certains en voyant que leur communauté n’est pas aussi grande que sur d’autres plateformes mais nous misons sur les réels « followers », ceux qui sont prêts à véritablement s’engager », précise le fondateur de cette plateforme dont le nom est inspiré de Thimithi, une cérémonie hindou de marche sur le feu. « Un petit clin d’oeil pour exprimer que chaque vidéo est mise à rude épreuve ».

Alors qu’il est assez difficile d’être rémunéré en tant que créateur de contenu, l’entrepreneur suisse, lui, promet aux chefs cuisiniers, professeurs de yoga ou encore organisations caritatives de monétiser rapidement leurs productions « sans attendre d’avoir des dizaines de milliers de vues comme sur d’autres plateformes », souligne-t-il. Chaque utilisateur peut ainsi héberger des vidéos disponibles gratuitement et insérer des liens renvoyant vers leur site e-commerce ou celui de leurs sponsors afin de dynamiser leurs ventes, proposer des vidéos à la demande ou encore créer une chaîne de contenus exclusifs accessible via un abonnement. « Nous leur offrons une autonomie complète, se félicite Jeff Auberson. Et ce sont les utilisateurs qui fixent leurs prix car eux seuls connaissent la valeur de leur travail ».

Autre particularité, les spectateurs n’ont pas la possibilité de mettre des commentaires sous chacune des vidéos hébergées sur Timiti. « Nous ne sommes pas là pour épiloguer, juger et encore moins critiquer, s’exclame Jeff Auberson. Si une personne apprécie ce qu’elle voit, elle peut le faire savoir en cliquant sur le pouce levé ou en s’abonnant à la chaîne du créateur de contenu, sinon, elle peut simplement passer son chemin. Nous souhaitons que cette plateforme garde un état d’esprit positif ».

Podcast: Vaccins, nouveaux traitements, à quoi s’attendre?

Pour ce nouvel épisode de Sounds like Portrait, Philippe Ungar poursuit sa série spéciale Covid-19. Alors que les Etats-Unis font face à une nouvelle résurgence des cas, il reçoit Jérémy Goc, chercheur en immunologie à Weill Cornell à New York.

Où en est la créativité des chercheurs ? Où en sont les vaccins ? Où en sont les nouveaux traitements ? Plus généralement, qu’a-t-on appris d’essentiel depuis le printemps sur le Sars-Cov-2 ? Nous étions dans une grande incertitude au début de la pandémie, a-t-on acquis des certitudes depuis à propos du virus ? Et quel genre de certitudes ?

A écouter ici:

Des cadeaux de Noël pour soutenir les commerces français à New York

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Rendre au moins un proche heureux tout en soutenant les petits commerces français qui en ont bien besoin en ce moment: si cela vous parait être une bonne idée, cette liste de cadeaux de Noël est pour vous.

Les produits 100% français de French Wink

L’incontournable boutique française en ligne French Wink propose une large sélection de produits alimentaires bien de chez nous, mais aussi des objets, ustensiles et accessoires en tout genre. Habits pour enfants, produits pour le corps, livres, tableaux: si vous ne trouvez pas votre bonheur, c’est que vous êtes un brin difficile ! Tous les articles vendus sur cette plateforme ont été confectionnés par des Français.e.s, des peintures de l’artiste Carole Jury aux t-shirts de French-York. Certains de ses produits sont en vente dans la boutique de French Wink dans les locaux du restaurant de Chelsea OCabanon.

Acheter des livres francophones

Promouvoir la littérature francophone aux États-Unis, telle est la noble mission que s’est fixée Sandrine Mehrez Kukurudz, romancière et fondatrice des Rencontres des auteurs francophones. En plus d’animer une émission régulière pour mettre en avant ces plumes diverses, la Française vend aussi leurs livres dans sa boutique en ligne et sur le site de French Wink. On trouve des romans, des livres de témoignages et des ouvrages pour enfants parmi les dizaines d’oeuvres disponibles. Livraison sur tous les US. À noter que la librairie des Services culturels de l’Ambassade de France, Albertine, propose aussi une large sélection de livres à acheter en ligne, de même que des décorations de Noël présentées sur son compte Instagram. Pour des livres pour enfants en VF, direction La librairie des enfants, en personne ou en ligne. 

Le marché du réseau féminin She for S.H.E

Le réseau de femmes francophones She for S.H.E organise une nouvelle édition de son marché de Noël. Sa particularité: le SHE Market met en avant les services et produits créés par ses membres. Le menu est aussi varié que leurs profils: les soins ayurvédiques de Marie Viellard (UMA Center), une expérience de conseil en image personnalisé par Fanny Pradier de S_ignature by F.P ou encore les jouets pour enfants de Merci Bisous.

Soutenir un restaurant, une épicerie ou une boutique française

Pour aider les Français et les francophiles du Tri-State (New York, New Jersey, Connecticut) à identifier les commerces français, le consulat de France à New York s’est allié avec le réseau mapstr, pour créer une carte interactive des restaurants, épiceries et magasins divers de la région. Près de 300 adresses sont listées sur cet outil utile et solidaire. Et comme toutes les cartes mapstr, celle-ci se veut collaborative: vous pouvez ajouter des lieux à votre guise.

Produits écolos et locaux sur Closiist

Closiist, la nouvelle plateforme fondée par Julie et Benjamin Thibault-Dury, deux Français de New York, propose une large sélection de produits verts, comme des kits zéro déchet, des graines à planter ou des pailles réutilisables. Il y a bien d’autres cadeaux (habits, accessoires de cuisine, chaussures…) à dénicher sur ce site tout beau tout neuf dédié à l’artisanat local.

La Compagnie reprend ses vols pour les fêtes de fin d’année

La reprise sera de très courte durée mais elle montre que la lumière est au bout du tunnel pour le transport aérien. La Compagnie, qui avant la crise opérait des vols 100% business class entre la France et New York, a annoncé 6 vols exceptionnels à l’occasion des fêtes.

Le transporteur a d’abord sondé ses clients mi novembre et, devant la réponse positive, a décidé de programmer 6 vols spéciaux (3 aller-retours) entre le 19 décembre et le 3 janvier. Le tarif est de 600 euros aller-simple (environ 720 dollars) et 1200 aller-retour.

Président de La Compagnie, Christian Vernet a dans un communiqué noté que « s’il n’est pas raisonnable économiquement de reprendre une activité régulière tant que les restrictions de voyage entre l’Union Européenne et les États-Unis ne sont pas levées nous voulions offrir (à nos clients) la possibilité de retrouver leurs proches pour les fêtes de fin d’année dans les meilleures conditions de voyage. »

Le temps des fêtes, les 72 sièges “tout business” de la petite compagnie vont donc s’ajouter à l’offre très limitée de vols entre New York et Paris, desservis en ce moment seulement par Air France (2 vols par jour), Delta et United (un vol chacun).

Après cette opération exceptionnelle, il faudra attendre au moins jusqu’au printemps pour voir de nouveau La Compagnie voler de manière régulière. L’entreprise envisage pour le moment une reprise en avril 2021, de manière limitée d’abord, à 4 ou 5 vols par semaine (contre 13 avant la pandémie). Les vols entre Nice et New York, lancés en 2019, attendront au moins jusqu’en juin pour reprendre.

Comme toutes les compagnies aériennes, et notamment les plus petites, l’entreprise lutte pour sa survie. Après avoir bénéficié d’un prêt garanti par l’Etat de 9 millions d’euros en juin, elle est en négociation pour en obtenir plus et tenir après plus de 8 mois d’arrêt total d’activité.

Onze films et séries en français à voir sur Netflix cet hiver

Pour vous aider à affronter les longues soirées d’hiver confiné French Morning a sélectionné des films et des séries télévisées en français disponibles en ce moment sur Netflix aux Etats-Unis. A voir ou revoir.

1. “Une fille facile” (“An Easy Girl”)

Le film de Rebecca Zlotowski, présenté à la Quinzaine des Réalisateurs en 2019, met en scène Zahia Dehar, qui interprète Sofia, une jeune femme à la sexualité libérée qui n’hésite pas à tirer profit de ses charmes. Elle rejoint sa cousine Naïma, 16 ans, à Cannes pour l’été. Ensemble, elles vont vivre des moments inoubliables, faits de rencontres. Ce film offre une relecture de la lutte des classes, autour de la condition des femmes. Voir ici

2. “La Révolution”

Cette nouvelle série, signée Aurélien Molas, raconte “l’autre histoire de la Révolution”, celle d’un virus (le sang bleu) qui touche les nobles du pays en 1787, les transformant en zombies qui attaquent le peuple. Joseph Guillotin, l’inventeur de la guillotine, enquête alors sur une série de meurtres mystérieux. A voir ici

3.”Criminal”

L’intrigue de cette série policière, créée par les Britanniques George Kay et Jim Field Smith, repose sur l’interrogatoire, exploré dans quatre pays différents (le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne et l’Espagne). Trois histoires différentes sont évoquées par pays, au travers de gardes à vue. Sont abordées diverses problématiques, comme l’attentat du Bataclan, les accidents du travail, les agressions homophobes ou la violence conjugale. Les trois épisodes en France ont été chapeautés par Frédéric Mermoud. Voir ici

4. “Mademoiselle de Joncquières” (“Lady J”)

Manipulations et revanches sont au centre du film d’Emmanuel Mouret, qui donne sa version d’un épisode de «Jacques le Fataliste» de Diderot. Il se déroule en France au XVIIIe siècle, où la veuve Madame de La Pommeraye (Cécile de France), courtisée par le marquis des Arcis (Edouard Baer), réputé libertin, finit par céder à ses avances. Mais il se lasse et elle décide de se venger en montant un stratagème pour l’humilier publiquement. Elle extrait alors de la prostitution une aristocrate déchue et sa fille, Madame et Mademoiselle de Joncquières, leur inventant une fiction de piété qui va troubler le marquis. Voir ici

5. “The Eddy”

Damien Chazelle, auteur de la comédie musicale “La La Land”, a réalisé plusieurs épisodes de la série (musicale aussi) “The Eddy” pour la plateforme de streaming. Cette fois, le jazz est mis à l’honneur. Elle raconte l’histoire d’un club de jazz à Paris géré par Farid (Tahar Rahim) auquel le propriétaire du club, un Afro-Américain, vient rendre visite lorsqu’il apprend qu’il risque la faillite. Farid a emprunté de l’argent aux mauvaises personnes, mettant ainsi en péril le club, mais aussi leur vie. S’entremêlent alors des histoires d’argent, d’amour, d’amitié… Voir ici

6. “Mauvaises herbes” (“Bad Seeds”)

Second film de Kheiron en tant que réalisateur, cette comédie dramatique attachante part à la rencontre de Wael, un ancien enfant des rues, qui multiplie les arnaques avec Monique (interprétée par Catherine Deneuve), une retraitée. Leur vie va être chamboulée par les retrouvailles avec un ami de cette dernière, Victor. Il va donner un job bénévole dans son centre d’adolescents en décrochage scolaire à Waël, un travail qui va changer ses perspectives. Voir ici

7. “Family Business”

Ouvrir la beucherie (un coffee shop de cannabis) à la place de la boucherie familiale : telle est l’idée de Joseph Hazan, un entrepreneur raté incarné par Jonathan Cohen, qui apprend officieusement que le cannabis va être légalisé. Cette série créée par Igor Gotesman, dont les deux premières saisons sont disponibles sur la plateforme de streaming, mélange loufoqueries, comique de l’absurde et un casting 5 étoiles. A voir ici

8. “Dérapages” (“Inhuman Ressources”)

Adaptée du roman “Cadres noirs” de Pierre Lemaitre, cette mini-série réalisée par Ziad Doueiri met en scène Eric Cantona (alias Alain Delambre) en homme meurtri par le chômage qui décide de se retourner contre le système qui l’a détruit lors d’un entretien très particulier pour un poste de DRH au sein d’une multinationale. A voir ici

9. “Vampires”

Et pourquoi pas une série d’horreur pour changer ? C’est l’idée de “Vampires”, réalisée par Benjamin Dupas et Isaure Pisani-Ferry, qui a sorti sa première saison le 20 mars dernier. L’histoire se déroule à Paris, à l’heure actuelle. Seule différence : les vampires existent. Parmi eux, la famille de Martha Radescu vit clandestinement jusqu’à ce que sa fille Doïna se révèle être un vampire d’un nouveau genre. Voir ici

10. “Mignonnes” (“Cuties”)

Conçu comme une critique de la sexualisation des jeunes filles sous la pression des réseaux sociaux, le film de Maïmouna Doucouré a fait beaucoup parler de lui, étant très critiqué par les conservateurs américains. Il raconte l’histoire d’Amy, une fillette de 11 ans élevée dans un milieu musulman conservateur en France. Elle se libère progressivement en rejoignant un groupe de jeunes danseuses insouciantes qui fréquentent son école. A voir

11. “H”

Elle était attendue de longue date… La série culte met en scène les aventures hospitalières déjantées d’Eric Judor, Ramzy Bedia et Jamel Debbouze sur quatre saisons (initialement diffusées entre 1998 et 2002). L’occasion de retrouver des répliques incroyables, comme la fameuse “Dites moi pas que c’est pas vrai”. A revoir ici