Accueil Blog Page 387

[Replay] Franchise aux USA : ouvrir une French American Academy

Vous êtes entrepreneur·se ou souhaitez le devenir ?
Vous rêvez d’ouvrir une franchise aux États-Unis ?

Mercredi 14 octobre, Jean-François Gueguen, co-fondateur de la French American Academy, vous en disait plus sur leur modèle de franchises et sur les possibilités qui se présentent à vous lors d’un webinaire dédié.

Retrouvez l’intégralité du webinaire en replay ci-dessus ou directement sur notre page YouTube. Vous pouvez également télécharger la brochure de présentation de la French American Academy au format PDF ici.

Contactez Jean-François Gueguen
franchise@faacademy.org
+1 201 584 8020
franchise-faacademy.org

 

Little Ecologists, un afterschool en français pour sauver la planète

Marie Barbezieux Rousselle s’en souvient comme si c’était hier. L’an dernier, lors d’une sortie au supermarché, sa fille de 4 ans s’est mise à “hurler” quand sa maman a pris un sac en plastique. “Je l’avais sensibilisée au fait qu’il fallait éviter le plastique, mais j’avais oublié mon sac réutilisable ce jour-là, se souvient la Parisienne. Elle m’a dit: ça ne va pas ? La terre est malade ! J’ai eu un déclic“.

Cet épisode allait mener au lancement, aujourd’hui, de Little Ecologists, un programme afterschool centré sur la protection de l’environnement. Le programme s’adresse à des enfants de 4-10 ans et aborde des thèmes aussi divers que le recyclage des déchets, le gaspillage alimentaire et les inévitables gestes verts du quotidien à travers des classes et des ateliers. “Mon objectif est aussi de changer les habitudes de familles entières. Les adultes changent grâce à leurs enfants.

Coach professionnelle installée à New York depuis 2016, elle a commencé à faire des ateliers écolos parents-enfants en début d’année, avec l’ambition d’en faire un programme en milieu scolaire. L’école internationale du New Jersey Tessa avait donné son accord pour commencer en avril, mais la Covid-19 a rebattu les cartes. Les classes sont donc en ligne pour le moment et non-rattachées à un établissement scolaire. Les ateliers en personne commenceront l’an prochain. Un mal pour un bien pour la fondatrice de Little Ecologists, qui a réussi, grâce au virtuel, à bâtir “une communauté de parents qui s’engagent” entre “Queens, le Vermont, Brooklyn et la France“.

Marie Barbezieux Rousselle a suivi le “bootcamp” FastTrac du Bureau des PME de la Ville de New York pour les femmes entrepreneures. Elle ambitionne de transformer ce programme en “école” ou en non-profit et d’inclure d’autres langues si la demande est au rendez-vous. Little Ecologists ne doit pas uniquement servir à changer les habitudes des petits et des grands. Le projet doit aussi permettre de lutter contre le sentiment d'”éco-anxiété“, qui désigne la peur que ressentent les jeunes face à l’avenir d’une planète au climat déréglé. “Les enfants de Californie sont en plein dedans, observe-t-elle. Les adolescents, en particulier, sont très touchés. C’est pour leur éviter cela quand ils grandiront que je veux me concentrer sur les plus petits“.

La Goulue, l’enseigne iconique du Français Jean Denoyer ouvre en Floride

Après avoir fait saliver New-York, Los Angeles ou encore San Francisco, le restaurateur français Jean Denoyer souhaite à présent s’imposer sur la scène culinaire floridienne. Son nouvel établissement La Goulue, du même nom que sa première enseigne new-yorkaise ayant fait sa renommée, ouvrira ses portes le jeudi 15 octobre à Palm Beach, au nord de Miami.

« Je m’ennuyais alors j’ai dû trouver une nouvelle occupation », plaisante le new-yorkais d’adoption Jean Denoyer qui est aujourd’hui à la tête d’une demi-douzaine de restaurants aux États-Unis. Un empire culinaire que le restaurateur français âgé de 78 ans a commencé à bâtir au début des années 1970. « Étant né dans l’hôtel que mes parents exploitaient à Paris, j’ai toujours été fasciné par le domaine de la restauration qui, en quelque sorte, coule dans mes veines », confie-t-il.

Avec cette nouvelle enseigne implantée à Palm Beach, Jean Denoyer est fier d’annoncer l’ouverture de son quarantième restaurant en moins de cinquante ans. Comme un retour aux sources, le Français a souhaité l’appeler La Goulue. « C’est le surnom de Louise Weber, une danseuse de cancan populaire qui a marqué le tournant des XIXème et XXème siècles. Mais cela représente surtout une personne qui a de l’appétence pour la bonne nourriture », explique le restaurateur qui, comme à l’accoutumée, va miser sur une cuisine française raffinée.

Les gastronomes pourront ainsi se délecter de plats comme le soufflé au fromage, la soupe à l’oignon, la terrine de foie gras, ou encore le tartare de thon. Une carte qui se veut typiquement française et qui sera concoctée par le chef français Gwen Le Pape, un ami de longue date qui avait officié dans les cuisines de l’établissement La Goulue premier du nom dans les années 1990. « Nous sommes sur la même longueur d’onde en ce qui concerne la gastronomie, souligne Jean Denoyer. Nous avons tous deux cette volonté de savoir d’où viennent les produits et surtout d’en conserver la qualité ».

Pouvant accueillir jusqu’à 140 personnes dans un environnement haut-de-gamme et sophistiqué, La Goulue à Palm Beach adopte les mêmes codes que l’enseigne éponyme new-yorkaise : des lustres signés Louis Majorelle, des boiseries ainsi qu’un long comptoir en étain, le tout illuminé par de grandes portes-fenêtres. « Ce n’est ni un restaurant de New York ni de Palm Beach, c’est avant tout un bistrot français dans un style début XXème siècle », insiste Jean Denoyer qui ne cache pas sa passion pour le mobilier Art nouveau.

Une nouvelle aventure culinaire pour ce restaurateur chevronné qui ne semble pas prêt à rendre son tablier. « Cela fait plusieurs années que j’annonce qu’il s’agit de ma dernière ouverture de restaurant et puis finalement il y en a toujours une autre qui se produit, sourit-il. Seul l’avenir nous le dira ».

[Webinaire] Enseignement français à l’étranger: le modèle Miami?

L’enseignement français à l’étranger est bousculé par la Covid-19. Mais les changements ne datent pas de la pandémie. Pour discuter du sujet, nous recevons trois invités:

-Claudine Lepage, sénatrice des Français de l’étranger, membre du conseil d’administration de l’AEFE et président de l’association Français du monde- ADFE.

-Roger Pardo, président de FIPA, l’association des parents d’élèves des programmes bilingues publics de Miami, qui accueillent quelque 1000 élèves.

-Laurent Gallissot, Consul général de France à Miami.

Nous parlerons des conséquences de la Covid-19 sur l’enseignement français à l’étranger,  les dispositifs mis en place par le gouvernement dans la crise, mais aussi des défis que doit relever le réseau  AEFE dans le monde, par exemple de l’irruption de l’enseignement à distance à la faveur de la pandémie. Ces méthodes peuvent-elles changer durablement l’enseignement du français à l’étranger? Nous discuterons surtout l’exemple de Miami, ce qui a justifié la création de ce programme unique aux Etats-Unis et comment il survit malgré les obstacles.

Mercredi 21 octobre à 12:30pm (ET)

Inscriptions gratuites ici.

 



Immobilier : investir dans un bien loué, bonne ou mauvaise idée ?

[Article partenaire] L’immobilier locatif en France représente, pour les expatriés comme pour les résidents, un investissement à la fois rentable et sécurisé. Facilement accessible grâce à l’emprunt, ce type de placement financier permet de disposer d’un revenu complémentaire, de se construire un patrimoine et de préparer sa retraite. En tant qu’expatrié·e, vous pouvez notamment bénéficier d’avantages fiscaux intéressants, tels que le statut LMNP. 

Mais est-il intéressant d’investir dans un bien loué ? Faisons le point sur les avantages et les limites de ce type d’investissement locatif avec My expat.

Quels sont les avantages à investir dans un bien loué ?

– Vous gagnez du temps

Investir dans un bien occupé vous permet tout d’abord de conserver le contrat de bail de location en cours.  Il vous suffit en effet de réaliser un avenant au bail pour devenir le nouveau bailleur.

Vous n’avez donc pas besoin de chercher de locataire, ce qui vous allège de longues démarches fastidieuses de mise en location (déposer des annonces, organiser des visites, éplucher les dossiers, identifier le bon locataire, réaliser un état des lieux…).

Cela sera particulièrement avantageux dans les grandes villes où la demande locative est très forte, et où de nombreux dossiers sont déposés.

– Vous faites des économies

En faisant le choix d’investir dans un bien loué, vous pouvez également réaliser des économies par rapport à un investissement dans un logement inoccupé. En effet, le prix de vente d’un logement occupé est parfois plus bas qu’un logement vide. Cette décote peut aller jusqu’à 15%. Elle varie selon plusieurs facteurs, qui sont autant d’arguments sur lesquels vous pourrez vous appuyer pour négocier le prix de vente :

Le loyer : si le loyer est bas par rapport au marché, le prix sera alors moins élevé ;

Le bail de location : plus le bail de location est long, plus le prix peut être intéressant (par exemple, si un bail de 3 ans vient d’être signé).

Zone géographique et tension du marché : si peu de biens sont mis en vente sur le marché, alors la décote sera faible. Mais dans des villes tendues comme Paris, Bordeaux, Lyon ou Marseille, la réduction sur le prix de vente peut se révéler très avantageuse. 

La qualité du locataire : la décote pourra aussi varier en fonction du profil du locataire (si c’est un bon payeur ou non, s’il a un métier stable, etc.).

Le standing du bien : un bien de haute qualité dans un quartier prisé affichera sans doute un prix élevé. De plus, les studios, très demandés, sont eux aussi généralement plus proches du prix du marché. 

Ajoutons qu’un investissement locatif dans un bien occupé vous permettra d’économiser sur les frais d’agence immobilière, qui n’aura pas à réaliser la recherche de locataires, les visites, la signature du bail ni l’état des lieux.

– Vous réalisez un investissement plus sécurisé et rentable

Outre son avantage économique, un tel placement vous assure aussi un investissement plus sécurisé et rentable.

En effet, vous savez exactement dans quoi vous investissez car vous avez accès à l’historique de l’appartement et aux antécédents du locataire (quittances, contentieux, dossier de location, etc.). Tous les documents liés à la location sont ajoutés en annexe de la promesse de vente. Ainsi, l’investissement est encore plus sécurisé pour un bien déjà loué.

De plus, vous ne subissez pas de vacances locatives les premiers mois, ce qui vous permet d’optimiser considérablement la rentabilité de votre investissement. 

Il faut savoir qu’avec un investissement locatif “classique”, dans un bien inoccupé, il faut compter généralement un mois avant de trouver le premier locataire, de meubler le bien et de réaliser toutes les autres démarches de mise en location. 

Or, dans le cas d’un bien déjà loué, le transfert de loyer s’effectue dès la signature de l’acte de vente.

– Vous avez plus de chance de pouvoir emprunter 

D’autre part, les banques sont plus enclines à accorder des prêts pour ce type d’investissement. En effet, le risque est minimisé car on a connaissance de l’historique de location et de la qualité du dossier du locataire.

Quelles sont les limites d’un investissement dans un bien loué ?

Un investissement dans un bien loué comporte cependant quelques limites qu’il est important de connaître. 

– Vous ne pouvez pas modifier le bail de location

En investissant dans un bien loué, vous devrez conserver le bail de location en cours, avec les mêmes conditions (type de location, loyer, durée du bail…). 

Vous ne pourrez donc pas passer d’une location vide à une location meublée par exemple. En revanche, si le contrat comporte une clause de révision annuelle, vous pourrez augmenter le prix du loyer, mais toujours dans une certaine limite. 

Il est donc très important de vérifier les conditions du bail de location avant de s’engager, et de prendre connaissance de tout ce qui a été convenu avant la vente (par exemple, si l’ancien propriétaire a proposé de payer pour certains travaux dans le logement, vous devrez alors vous en acquitter).

– Vous ne pouvez pas faire de travaux

En investissant dans un bien occupé, vous ne pourrez pas faire de travaux de mise à neuf dans l’appartement. Vous ne pourrez pas non plus meubler l’appartement à votre convenance une fois devenu propriétaire. Il vous faudra donc attendre que le locataire s’en aille pour réaliser tous ces aménagements. 

– Vous ne pouvez pas choisir le locataire vous-même 

Avec un bien déjà loué, vous n’aurez pas la liberté de choisir le locataire de votre choix. Vous devrez donc vous assurer de la qualité du dossier du locataire actuel, et vérifier qu’il y a eu ni impayés ni contentieux locatifs. 

Sachez aussi que vous devrez conserver ce locataire, sauf si vous décidez de vivre dans l’appartement ou d’y placer un membre de votre famille. 

Dans ce cas, il vous faudra envoyer un préavis de 3 mois avant la fin du bail pour une location meublée ou un préavis de 6 mois pour une location vide. Dans le cas contraire, le bail se renouvellera automatiquement et vous serez à nouveau engagé dans un bail d’un an pour une location meublée, ou de 3 ans pour une location vide. 

– Vous ne pouvez pas fixer le loyer que vous souhaitez

Comme nous l’avons mentionné plus haut, le contrat de location n’est pas modifiable. Vous ne pourrez donc pas fixer le loyer de votre choix, sauf si une révision est prévue à cet effet. Veillez donc à vous assurer en amont que le loyer actuel vous convient et qu’il n’est pas trop éloigné du prix du marché. 

Conclusion

Malgré ces limites, investir dans un bien loué reste une bonne idée, car ce type de placement présente bien plus d’aspects positifs que négatifs. 

Si vous cherchez à investir dans l’immobilier locatif, nous vous conseillons donc de ne pas vous fermer aux biens loués, à plus forte raison si :

– Vous cherchez à investir dans un bien dont le prix se situe en dessous du prix du marché

– Vous ne souhaitez pas prendre de risque

– Vous n’avez pas le temps de vous occuper de la mise en location mais vous ne souhaitez pas non plus passer par une agence pour le faire

– Vous souhaitez optimiser la rentabilité de votre investissement.

My expat, plateforme d’investissement locatif pour expatriés, accompagne tous les non-résidents dans leur investissement immobilier en France, depuis l’étranger. Nous pilotons l’intégralité du projet, de la recherche d’offres à la signature de l’acte de vente, et tout ça, entièrement à distance, via notre plateforme dédiée.

Vous avez un projet ? Inscrivez-vous gratuitement et sans engagement pour commencer à recevoir de biens.

—————-
Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Roland Lescure et Frédéric Jung répondent aux questions des Français de San Francisco

0

NOUVELLE DATE

Vous avez des questions pour les officiels français ? C’est le moment de les préparer : French Morning San Francisco reçoit cette semaine Roland Lescure, le député de la circonscription des Français d’Amérique du Nord et Frédéric Jung, le tout nouveau consul général de France à San Francisco.

Présentée par Charlotte Attry, correspondante de French Morning San Francisco, l’émission a lieu en direct Vendredi 16 octobre à 10am (PT). Le consul et le député répondront aux questions de Charlotte, mais aussi aux vôtres. Vous pouvez dès à présent les poser ici : sanfrancisco@frenchmorning.com.

Le webinaire sera diffusé simultanément sur Facebook et YouTube, ainsi que sur French Morning.

Pour assister et participer, inscrivez-vous dès maintenant ici.

5 idées de sortie pour profiter de l’été indien dans la région de DC

C’est le “peak” de l’été… indien à Washington DC. Cette semaine, les feuilles des forêts avoisinantes changent de couleur dans la région. French Morning vous donne cinq idées de sorties pour profiter des derniers rayons de soleil de l’année.

Prendre la voiture pour rouler sur la Skyline Drive

Dans la vallée de Shenandoah, à deux heures de DC, la Skyline Drive est l’une des plus belles routes à parcourir pour observer le changement de couleurs depuis sa voiture. Pour les férus de marche, il est recommandé d’emprunter le sentier légendaire des Appalaches et de grimper tout en haut de la Bearfence Mountain.

Si le coeur vous en dit, prévoyez un weekend dans ce célèbre parc national, mais attention, il faut réserver à l’avance! Situés au coeur du parc, ces deux “lodges” sont très demandés dans la vallée: Skyland et Big Meadows. Site.

“Fall Fest” dans les fermes autour de DC

C’est un festival d’automne qui attire beaucoup de monde, bien qu’il n’ait pas de verger à citrouille. Cette année, le festival s’est adapté aux restrictions sanitaires. Le circuit entre les bottes de foin, le “hayride“, est à parcourir en voiture et les commandes de citrouilles sont réserver en avance. 15621 Braddock Rd. (Centreville, Virginie). 20 dollars par voiture (avec un maximum de 8 personnes). Ouvert de 10am à 6 am jusqu’au 2 novembre 2020. Site.

Aller chercher ses citrouilles dans une “pumpkin patch”

A la ferme Butler, on prend la saison des citrouilles au sérieux avec une série d’activités et de jeux pour les enfants. L’établissement propose des promenades en tracteurs sur des bottes de foin, des marches dans les labyrinthes de maïs, des glissades sur des toboggans géants et bien sûr la cueillette de citrouilles! Cette année, il faut réserver par ici. 3 dollars par personne, gratuit pour les enfants de moins de 2 ans. 22222 Davis Mill Rd., Germantown, Maryland. Ouvert du mardi au dimanche jusqu’au 1er novembre.

Wegmeyer Farms prend aussi des réservations pour cette activité traditionnelle! Du jeudi au lundi, de 10am à 6pm, comptez 25 dollars par famille pour aller chercher vos citrouilles vous-mêmes. La ferme a plus de 50 types de citrouilles! Rendez-vous donc à l’une de leurs adresses, The Home Farm, au 38299 Hughesville Rd, Hamilton, Virginie. Site.

Cueillir ses pommes pour faire des apples pies et du Cider

Les pâtissiers amateurs vont adorer les pommes à cueillir (Suncrisp, Jonagold et Fuji) pour 2.49 dollars la livre (et le prix tombe à 1.99 dollars si plus de 20 livres sont cueillis). Les enfants sont les bienvenus! Les familles peuvent également aller voir les animaux de la ferme et pique-niquer sur-place. L’entrée à la ferme est de 2 dollars par personne et par visite. Masques obligatoires pour tous les espaces fermés. Homestead Farm, 15604 Sugarland Rd, Poolesville, Maryland. Site.

En Virginie, Hollin Farms accueille aussi les familles sans réservation le samedi et le dimanche. En plus des pommes, la ferme propose de cueillir des pommes de terre et des citrouilles ainsi que de nombreux légumes de saison! Site.

A DC, Arboretum et Rock Creek Park

Ce parc emblématique, qui va célébrer son 130e anniversaire en 2020, est un des plus grands espaces verts urbains aux Etats-Unis. Avec la fraîcheur de son cours d’eau, ses arbres magnifiques et majestueux et sa pléthore d’animaux sauvages, le Rock Creek Parc est un endroit accessible et magnifique pendant l’automne. Pour un joli point de vue sur son feuillage rouge et doré, rendez-vous sur le Duke Ellington Memorial Bridge. Site.

L’arboretum de la capitale est une bonne adresse à n’importe quelle saison. En automne, tous les spécimens d’arbres -plus de 350- changent de couleur pour le plaisir des Washingtonians, car l’automne dure plusieurs semaines dans ce parc fédéral situé dans la partie nord-est de la ville. Site.

 

“C’est ça l’Amérique”, épisode 6: les États qui font l’élection

Dans ce nouvel épisode de “C’est ça l’Amérique”, nous parlons stratégie. Dans le système politique américain, chaque État pèse un certain nombre de grands électeurs (“electors”), qui varie en fonction de la taille de sa population. La Floride en a 29, le Texas 38, la Californie 55 et New York 29, pour ne citer qu’eux. Le premier candidat qui arrive à 270 grands électeurs remporte la présidentielle.

Pour arriver à cet objectif, il doit notamment s’imposer dans des “Swing States”, des États stratégiques dont les caractéristiques démographiques font qu’ils peuvent basculer dans un camp comme dans l’autre. Quels sont ces États clés de 2020 ? Quelles sont les surprises de cette année ? Avec Joel Benenson, l’ancien responsable de la stratégie de la campagne d’Hillary Clinton en 2016 et conseiller au sein des campagnes victorieuses de Barack Obama en 2008 et 2012, nous partons à la découverte de ces États qui feront le prochain président. Il est interrogé par Alexis Buisson, journaliste à French Morning et correspondant de La Croix à New York.

L’app française Too Good To Go vient faire la chasse au gaspi aux Etats-Unis

Lorsqu’elle a commencé sa carrière chez Nestlé, au plus près des usines de production, Lucie Basch a été abasourdie par le volume de nourriture qui était jeté tous les jours. « J’ai réalisé que tous les jours, nous jetons un tiers de la nourriture produite dans le monde. J’ai voulu sensibiliser les gens à cette question et les connecter ensemble via une application ». L’idée de la start-up a ensuite germé : une application qui connecte les commerçants de quartier ayant des invendus, et des citoyens qui paient un prix bradé pour les récupérer à la fermeture. Chaque utilisateur paie un prix compris entre 3 et 4 euros pour recevoir un « panier surprise » avec des produits pour une valeur trois fois supérieure à ce prix. Et l’application se rémunère 1,09 euro sur chaque panier. Après avoir développé un premier concept au Danemark et en Norvège début 2016, elle déménage en France. L’Hexagone vient de voter la loi Garo sur la lutte contre le gaspillage alimentaire, une opportunité unique pour lancer officiellement Too Good To Go en juin 2016.

La suite est celle d’un succès éclair : l’application est adoptée par l’ensemble des grands distributeurs alimentaires, mais aussi des boulangeries, commerces de quartier et chaînes de renom telles que Paul, Sushi Shop, Ladurée, Lenôtre etc. En seulement quatre ans, elle a attiré pas moins de 15.000 commerçants en France, et a été lancée dans 14 pays en Europe. « Nous sauvons 100.000 paniers par jour. Depuis le lancement, cela représente un total de 45 millions de paniers ».

Nouvel objectif : les États-Unis, où la mission est encore plus vaste puisque 42 % de la nourriture produite est jetée. Too Good To Go a profité de la Journée Internationale de sensibilisation contre le gaspillage alimentaire, mardi 29 septembre, pour officialiser son lancement à New York. Ici, chaque panier surprise coûte 5 dollars et donne droit à 15 dollars de marchandise, sur lesquels l’application prélève 1,39 dollar. La start-up a ouvert un bureau sur Broadway, près de Canal Street, et compte une équipe d’une trentaine de personnes chargée d’aller démarcher les commerçants de la ville. 250 commerçants ont déjà répondu présents, dont les magasins Brooklyn Fare, et elle vise désormais les grands acteurs de la distribution alimentaire.

La start-up, qui a levé 24 millions d’euros depuis sa création, va financer son développement américain grâce à son succès en Europe. Elle a la particularité de ne faire aucune dépense marketing ou de publicité, et compte sur le bouche-à-oreille, qui a été si efficace sur le Vieux Continent. Outre New York, Too Good To Go s’est également lancée à Boston le 6 octobre. Elle compte ensuite essaimer dans tout le pays, côte Est puis Ouest. L’objectif est de sauver plus de 3 millions de repas aux Etats-Unis l’an prochain, puis d’avoir autant d’impact qu’en Europe dès 2022.

Mais Too Good To Go est plus qu’une start-up, elle a pour vocation d’être la plateforme d’un mouvement global de lutte contre le gaspillage alimentaire, et ambitionne de générer des initiatives. Ainsi en France, le groupe organise une grande campagne nationale de sensibilisation de la population sur la différence entre les dates « à consommer de préférence avant », simple facteur de qualité, et le « à consommer jusqu’au » un facteur d’hygiène, et qui est responsable de 20 % du gaspillage alimentaire. La campagne aura lieu le 16 octobre prochain.

Francisque Savinien révolutionne l’industrie de la course automobile avec Epartrade

“Je rêvais de devenir Alain Prost, mais c’est resté à l’état de rêve.” Francisque Savinien est un passionné d’automobile et de Formule 1, plus précisément. Il aime se souvenir des nuits où, adolescent, il empruntait la voiture de ses parents pour faire des dérapages. C’est donc tout naturellement qu’il a évolué dans ce domaine, jusqu’à créer Epartrade, “un salon virtuel d’équipements et de services destiné aux professionnels”, il y a deux ans.

Diplômé d’une école de commerce, il a débuté sa carrière dans ce domaine, en travaillant sur le circuit de Magny-Cours (Nièvre). Puis, il rencontre le fondateur de Performance Racing Industry, Steve Lewis, en 1999 sur une course californienne. “Il avait un salon colossal mais avec seulement des Américains.” Il enclenche la seconde et décide de partir aux Etats-Unis afin de développer la branche internationale du salon. “J’ai parcouru le monde à la recherche d’équipements pendant une dizaine d’années”, décrit-il.

Ne pas attendre pour présenter les dernières technologies

C’est alors que “j’ai vu une accélération des technologies avec des sorties de nouveautés tous les jours. Or, les salons professionnels n’ont lieu qu’une fois par an. Je me suis alors posé la question : comment digitaliser cette industrie ?” Ses patrons n’étant pas emballés, il décide de monter sa propre entreprise. Epartrade est née de cette idée, rassemblant les équipementiers de plusieurs salons sur une plateforme en ligne ouverte 24 heures sur 24. “Au lieu d’aller en Angleterre voir un équipementier pour le convaincre de faire un salon, je leur propose un compte sur la plateforme.” Les badges sont alors remplacés par un identifiant et un mot de passe.

Par l’intermédiaire d’Epartrade, les fabricants peuvent directement contacter les acheteurs, et vice-versa. “Dans la tech, on parle de “disruption” : on amène une nouveauté dans l’industrie, mais nous ne sommes pas des pionniers”, dit humblement Francisque Savinien, qui s’est associé à deux anciens collègues, Judy Kean et John Kilroy, dans cette aventure. Ils ont pu autofinancer la start-up.

Outre la présentation des dernières nouveautés, ils voulaient également mettre les acteurs de l’industrie au même niveau. “Les salons traditionnels sont limités par la taille des centres de convention, et ils sont régis par l’ancienneté. Les nouvelles boîtes se retrouvent toujours à exposer dans les couloirs”, détaille ce fan de Michel Vaillant qui met aussi en exergue le coût et la logistique pour participer à ce genre de salons.

Aujourd’hui, Epartrade dénombre 23.500 profils proposant produits et services (tels que du design, des consultants et de l’ingénierie) : 5.000 fournisseurs, 16.000 entreprises de course automobile et 2.500 équipes professionnelles ; dont 300 clients payants. “Beaucoup de contacts créés durant des années nous ont suivis dans Epartrade”.

Il tire son épingle du jeu durant la crise sanitaire

“Avec le Covid-19 et le confinement induit, le trafic sur notre site a explosé. Nous avons pris une autre dimension en raison de l’annulation des salons et de l’arrêt des budgets marketing”, reconnaît l’entrepreneur qui bénéficie d’une absence de concurrence sur le digital.

La plateforme a particulièrement évolué durant cette crise sanitaire. Ainsi, Epartrade organise des webinaires, tous les vendredis, durant lesquels les fabricants présentent leurs nouveautés. Leur succès immédiat pousse Francisque Savinien à aller plus loin : il organisera la Race Industry Week en ligne, du 30 novembre au 4 décembre.

“Aujourd’hui, tous les salons annulés veulent proposer des événements virtuels, mais ça ne fonctionne pas dans notre industrie. A l’inverse des “lives” qui comblent le manque de relations clients-fabricants”, explique le Français.

Autre avantage pris dans la course au succès : la course automobile n’a pas été freinée longtemps par le Covid-19, le marché restant actif. Dès le mois de juillet, les courses reprenaient à huis clos et de manière condensée, et notamment celles de NASCAR (Association nationale des courses de voitures de série), que le Français juge “exemplaires”.

Matthias Dandois, un champion de “BMX flat” à New York

A 31 ans, Matthias Dandois fait partie des pionniers du BMX flat. 15 ans déjà qu’il pratique cette discipline qui consiste à réaliser des figures sur un vélo équipé de reposes-pied sur un sol plat. “C’est une sorte de ballet, une danse au sol avec un vélo”, explique le Parisien huit fois champion du monde.

Le BMX est né en Californie dans les années 70 comme une alternative au motocross dont la pratique était trop chère pour beaucoup de jeunes américains. Il s’est ensuite démocratisé à d’autres disciplines qualifiées de “freestyle”, comme le BMX de rue (BMX street), le BMX de skatepark (BMX park) et le BMX flat. “J’ai commencé par le foot avant de me mettre au skateboard puis au BMX à l’âge de 12 ans, après avoir vu des riders faire une petite démo dans une émission télé”, se souvient Matthias Dandois. “J’ai tout appris avec Carlos Leal, mon premier entraîneur en banlieue parisienne, puis avec Alex Jumelin (un autre rider français professionnel), qui m’a aidé à décrocher mon premier contrat professionnel avec Adidas”. Matthias Dandois participe à sa première compétition aux Etats-Unis en 2005, il n’a alors que 16 ans. “Ça a été un déclic. Je me suis dit que je pouvais en faire un métier”, raconte-t-il en précisant que ses parents l’ont toujours soutenu dans son projet.

Deux ans plus tard, Matthias Dandois intègre l’équipe Red Bull et sa carrière prend définitivement forme. Il décroche son premier titre de champion du monde en 2008. Sept suivront en 2009, 2011, 2012, 2016, 2017, 2018 et 2019. “Le BMX flat a gagné en légitimité. Il est désormais reconnu depuis 2018 par l’UCI (Union cycliste internationale), et a intégré la Fédération Française de Cyclisme”, explique le trentenaire tatoué de la tête au pied. La France et le Japon sont même devenues les deux meilleures scènes mondiales de BMX flat, devant les Etats-Unis. “C’est grâce à quelques précurseurs comme Alex Jumelin, qui a découvert la discipline quelques années avant moi, et a créé la première école de BMX flat au monde à Baillargues, à côté de Montpellier”. Très bon ami de Matthias, Alex Jumelin a été quatre fois champion du monde et est toujours en activité à l’âge de 42 ans. “Je n’oublierai jamais ce qu’il a fait pour moi et pour la discipline”, lance Matthias Dandois.

Les Etats-Unis restent l’endroit idéal pour gagner en exposition. C’est pour cette raison que Matthias Dandois a déménagé à San Diego il y a six ans, puis à New York où il a rejoint en 2018 sa petite amie, la mannequin française Constance Jablonski. “Avant, mon métier consistait à faire des compétitions tout en essayant d’apparaître au maximum dans les magazines. Ça a beaucoup changé. Aujourd’hui, il s’agit surtout de faire du social media”. Rémunéré principalement par ses sponsors, Matthias Dandois passe 250 jours par an en voyage, partageant son temps entre les compétitions et les projets photos et vidéos initiés par les marques. “J’ai visité 85 pays en tout. Les sponsors sont très demandeurs, et ça me plaît. Il faut tout à la fois être un rider, un instagrammeur, et un réalisateur”, estime-t-il. Matthias Dandois s’est également essayé au mannequinat et au cinéma. Son terrain de jeu actuel est le journalisme. Après voir effectué une formation à Londres financé par Red Bull, le Français a lancé il y a six mois une série de podcast sur sa chaîne Youtube où il interviewe des sportifs “au parcours inspirant”.

Cette année placée sous le signe de la Covid-19 a été particulière pour Matthias Dandois, qui pour la première fois en 15 ans n’a pas eu à se déplacer en compétition. “C’est clairement une année de m**** pour le BMX. Mais en même temps, ça m’a permis de relâcher la pression, de me reposer et d’apprendre de nouvelles figures”. Des figures qu’il a pu présenter en septembre à l’E-Fise, une compétition 100 % digitale de l’édition 2020 du Festival international des sports extrêmes de Montpellier. “Tout le monde a joué le jeu en enregistrant ses “runs” en vidéo. Je suis allé jusqu’en finale où j’ai d’ailleurs retrouvé Alex”. 

Full video version of the podcast with Miles Chamley Watson on my YouTube Channel:?? https://youtu.be/8yaXc2lh1yI

Publiée par Matthias Dandois sur Vendredi 3 juillet 2020

Matthias Dandois ne se voit pas forcément encore durer dix ans dans le métier, comme son ami Alex Jumelin qu’il considère “un OVNI de motivation dans un sport qui fait travailler énormément la coordination et la souplesse des mouvements.“. Très heureux aux Etats-Unis, un pays “avec plus d’opportunités”, le Français à la plastique impeccable souhaite développer sa société de production créée il y a deux ans. “On produit du contenu vidéo pour moi mais aussi pour d’autres riders. J’aimerais évolué vers de la direction artistique et de la réalisation de contenu, dans les sports extrêmes mais aussi dans le mannequinat”. D’ici là, Matthias Dandois espère de tout coeur que le BMX flat fera son entrée aux Jeux Olympiques de Paris en 2024, où il pourrait représenter l’Equipe de France. “Ce serait un rêve magnifique de finir là-dessus”. La décision du Comité Internationale Olympique (CIO) est attendue fin novembre.

French Boss,Thomas Bidaux : «Créer une entreprise, c’est forcer des portes et laisser le hasard décider».

Principal paradoxe – ce n’est pas le seul -, affiché par notre invité de la semaine, il crée à 30 ans Ico Partner, une société de jeux vidéo, après avoir consacré ses études… à Shakespeare et à la littérature anglaise. Premier témoignage d’une passion pour ce pays, qui l’amènera à s’y installer à l’âge de 26 ans, et à demander – et obtenir – la double nationalité quelques années plus tard.

Aujourd’hui, à 42 ans, Thomas est donc à la tête d’une société qui a toujours connu la croissance, grâce à sa diversification. Car, dans le cadre de cette société, l’autodidacte qu’il est s’est inventé de nouveaux métiers. Son univers quotidien, formé de conseil, de création et de financement participatif ne le met néanmoins pas à l’abri d’un Brexit qui : « suscite des interrogations auxquelles il est pour l’instant impossible de répondre ».

Listen to “Episode 29 Thomas Bidaux” on Spreaker.