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[Webinaire] Lancer son entreprise aux États-Unis : les atouts du Delaware

Depuis presque 20 ans, Me Vincent Allard, président de CorpoMax, a aidé des milliers d’entrepreneurs de plus de 50 pays à démarrer leur société dans le Delaware.

Avec toute la passion qui l’anime, il vous fait découvrir en vidéo lors d’un webinaire dédié :
– L’État du Delaware et ses 15 secrets
– Le Delaware : statistiques et exemples
– Les autres États : dans certains cas seulement

Retrouvez l’intégralité de son intervention ci-dessus ou sur notre chaîne YouTube.

Contacter Vincent Allard
Email : vallard@corpomax.com
Téléphone : +1 302 266 8200
Skype : corpomax

Télécharger le support de présentation

Avocat de formation, Vincent Allard est surtout un entrepreneur.

En 1999, pourtant bien établi à Montréal, au Canada, il décide d’immigrer aux États-Unis avec sa famille et leur chien Rusty. En 2001, il lance CorpoMax Inc., spécialisée dans la création de sociétés américaines.

Depuis près de 20 ans, Vincent Allard aide des milliers d’entrepreneurs, provenant de plus de 50 pays, à lancer leur entreprise aux États-Unis.

Me Allard est l’auteur de trois guides pratiques, offerts en français et anglais presque partout (Amazon, Apple Books, Google Play, Indigo, FNAC, etc.) :
* Comment lancer votre entreprise aux États-Unis
* Comment nommer votre entreprise aux États-Unis
* Comment ouvrir votre compte bancaire aux États-Unis

Enfin, Me Allard prononce régulièrement des conférences sur le lancement de sociétés américaines.

Bilingual Education Fair 2020 : en Floride, quelles options d’éducation bilingue pour votre enfant ?

Vous êtes parent, francophone, en Floride ?

Quelles options d’éducation bilingue pour votre enfant ?

Du 9 au 20 novembre 2020, la Bilingual Fair 2020 aura lieu en ligne et permettra à des milliers de parents de venir découvrir les options d’éducation bilingue disponibles pour leurs enfants dans 7 grandes régions des États-Unis, en assistant à des webinaires de présentation et en interagissant en direct avec les représentants des écoles et des programmes périscolaires représentés.

Une session sera dédiée en Floride :

?  Les écoles françaises à Floride – 13 Novembre 2020, 12:00 pm (EDT) / 6:00 pm (Heure Française)

Les écoles :

Lycée Franco-Américain Cooper City
French American International School of Boca Raton
Ischs (Charter School Miami)
Association des Petits Ecoliers de Miami
Miami Dade County Schools

Bilingual Education Fair 2020 : à Seattle, quelles options d’éducation bilingue pour votre enfant ?

Vous êtes parent, francophone, à Seattle ?

Quelles options d’éducation bilingue pour votre enfant ?

Du 9 au 20 novembre 2020, la Bilingual Fair 2020 aura lieu en ligne et permettra à des milliers de parents de venir découvrir les options d’éducation bilingue disponibles pour leurs enfants dans 7 grandes régions des États-Unis, en assistant à des webinaires de présentation et en interagissant en direct avec les représentants des écoles et des programmes périscolaires représentés.

Une session sera dédiée à Seattle :

?  Les écoles françaises à Seattle – 17 Novembre 2020, 12:00 pm (PST) / 9:00 pm (Heure Française)

Les écoles :

French American School of Puget Sound
French Immersion School of Washington
Education Française Greater Seattle

Bilingual Education Fair 2020 : à Washington DC, quelles options d’éducation bilingue pour votre enfant ?

Vous êtes parent, francophone, à Washington DC ?

Quelles options d’éducation bilingue pour votre enfant ?

Du 9 au 20 novembre 2020, la Bilingual Fair 2020 aura lieu en ligne et permettra à des milliers de parents de venir découvrir les options d’éducation bilingue disponibles pour leurs enfants dans 7 grandes régions des États-Unis, en assistant à des webinaires de présentation et en interagissant en direct avec les représentants des écoles et des programmes périscolaires représentés.

Une session sera dédiée à Washington DC:

?  Les écoles françaises à Washington DC
– 18 Novembre 2020, 3:00 pm (EDT) / 9:00 pm (Heure Française)

Les écoles :
Le Rochambeau “The French International School of Washington DC”
My French Classes

Magnum Photos et Picto célèbrent 70 ans de collaborations photo à New York

Le laboratoire Picto et la Richard Taittinger Gallery située dans le Lower East Side sont fiers d’annoncer l’exposition “70 YEARS OF CORRESPONDENCES: MAGNUM PHOTOS AND PICTO 1950-2020”, dont le commissariat a été confié à l’historienne de la photographie Carole Naggar. Cette collaboration qui court jusqu’au 20 décembre entre Magnum photos et Picto est une célébration des 70 ans de partenariat entre ces deux institutions du monde de la photographie. Conçue en trois parties: YESTERDAY, TODAY et TOMORROW – cette exposition met en lumière une coopération continue depuis 1950 et présente le travail de 21 photographes et plus de 120 tirages (vintage et modernes).

YESTERDAY

Werner Bischof, René Burri, Robert Capa, Henri Cartier-Bresson, Elliott Erwitt, Ernst Haas, George Rodger et David «Chim» Seymour feront partie de cette section avec des sujets allant des photographies sensibles de Jean Marquis à Liverpool et Budapest.

TODAY

Cette section sera consacrée aux photographes contemporains collaborant avec Picto, avec un accent particulier sur deux photographes français appartenant à des générations distinctes et pratiquant des styles très différents : Raymond Depardon, qui présente des tirages de sa série Correspondance new-yorkaise (1981) et ses images contemporaines de New York en couleur ; et Antoine d’Agata, avec, sur une grande installation, des nus saisissants et des portraits de plusieurs séries.

TOMORROW

La dernière section présente le travail de trois jeunes femmes photographes, Carolyn Drake, Alessandra Sanguinetti et Sim Chi Yin qui travaillent en couleur et expérimentent pour la première fois avec les laboratoires Picto. La série de Sanguinetti On the Sixth Day décrit la vie et la mort des animaux en Argentine; la série California on fire de Drake traite des récentes catastrophes californiennes et dépeint les paysages quelques semaines après les incendies; Most People Were Silent de Sim Chi Yin documente des sites nucléaires de Corée du Nord et des États-Unis.

L’exposition est gratuite, réservations ici. Mesures sanitaires sur place et règles de distanciation sociale.

“L’arabe pour tous, pourquoi ma langue est taboue en France”: une conversation avec Nabil Wakim

Aux Etats-Unis, la France est la championne de l’éducation bilingue, poussant pour l’ouverture de “Dual Language Programs” partout dans le pays. A domicile, c’est une autre histoire, notamment pour l’arabe, deuxième langue la plus parlée en France. Hypocrisie ? Problème d’identité ? On en parle à l’occasion de la Bilingual Fair 2020, qui se déroule cette année en ligne, du 9 au 20 novembre.

Lundi 9 novembre, nous accueillerons Nabil Wakim, journaliste au Monde, pour parler de son livre “L’arabe pour tous, pourquoi ma langue est taboue en France”, en conversation avec Fabrice Jaumont, auteur de “La Révolution Bilingue”. A 2 pm Eastern time (20h en France). Inscriptions ici.

Bilingual Education Fair 2020 : New York, New Jersey, Boston, quelles options d’éducation bilingue pour votre enfant ?

Vous êtes parent, francophone, à New York, dans le New Jersey ou à Boston ?

Quelles options d’éducation bilingue pour votre enfant ?

Du 9 au 20 novembre 2020, la Bilingual Fair 2020 aura lieu en ligne et permettra à des milliers de parents de venir découvrir les options d’éducation bilingue disponibles pour leurs enfants dans 7 grandes régions des États-Unis, en assistant à des webinaires de présentation et en interagissant en direct avec les représentants des écoles et des programmes périscolaires représentés.

Au programme à New York et dans le New Jersey :

Maternelles en français: les options à New York et dans le New Jersey – 9 Novembre 2020, 12:00 pm (EDT) / 6:00 pm (Heure Française)
Avec : French Institute Alliance Française (FIAF), VHG Group (Arc en ciel, petits poussins et Bilingual nest), French American School of Princeton, The Ecole, French American Academy.

Les écoles publiques à programmes bilingues à New York et dans la région – 12 Novembre 2020, 12:00 pm (EDT) / 6:00 pm (Heure Française)
Avec : NY French American Charter School, EFNY, Dr Ronald E. McNair PS 5, Fort Green Preparatory Academy, MS 136, PS 58, Parlez-Vous-Français

Les collèges et lycées français du grand New York – 17 Novembre 2020, 12:00 pm (EDT) / 6:00 pm (Heure Française)
Avec : United Nations International School, Lycée Français de New York, FASNY (French American School of NY), Lyceum Kennedy

Les écoles primaires privées bilingues à New York et dans le New Jersey – 18 Novembre 2020, 12:00 pm (EDT) / 6:00 pm (Heure Française)
Avec : Lycée Français de New York, “Science, Language and Arts International School”, Lyceum Kennedy, International School of Brooklyn

Au programme à Boston :

?  Les écoles françaises à Boston – 10 Novembre 2020, 12:00 pm (EDT) / 6:00 pm (Heure Française)
Avec : Lycée International de Boston, Ecole Française de Boston
Programme général, “Le français, partout et pour tous” :

? La lecture pour les enfants bilingues – 11 Novembre 2020, 12:00 pm (EDT) / 6:00 pm (Heure Française)
Avec : Suno.Space (shamchupp inc), Corneille, Les Editions Quel Toupet !, Editions Fonfon, Marbotic

“L’Arabe pour tous: Pourquoi ma langue est taboue en France” Entretien avec Nabil Wakim – 9 Novembre 2020, 2:00 pm (EDT) / 8:00 pm (Heure Française)

L’éducation française en ligne – 16 Novembre 2020, 12:00 pm (EDT) / 6:00 pm (Heure Française)
Avec : OFA Lycée, Little Ecologists – Eco-friendly Program, Acadomia, Cours Griffon, Fédération FLAM USA


L’accès au salon est entièrement gratuit.

L’abonnement Pandacraft, le sésame des cadeaux de Noël à distance

[Article partenaire] Et vous, rentrerez-vous en France pour Noël ? C’est la question que tous les expatriés se posent en ce mois de novembre d’une année imprévisible. Malheureusement, une majorité d’entre eux répondront par la négative. Se pose alors la question de la meilleure manière de garder le lien, tout en étant loin des siens. En effet, offrir un cadeau à distance peut paraître compliqué : à quelle adresse le faire livrer, à qui demander de l’emballer, quels délais de livraison prévoir…

Ces conditions exceptionnelles se mêlent à une année scolaire chamboulée par la pandémie. On veut alors offrir un cadeau qui soit utile, qui aide les enfants à reprendre le goût d’apprendre, à ne pas décrocher.

Et si on vous disait qu’il existait un cadeau innovant, instructif, ludique, et qui arrivera sans encombre chez la personne de votre choix, où qu’elle habite dans le monde, tous les mois pendant la durée de votre choix ?

Découvrez le panda préféré du Père Noël : Pandacraft

Pandacraft à l’origine, c’est deux français avec une volonté de fer : Guillaume Caboche et Edouard Trucy, déterminés à offrir une éducation amusante et créative aux enfants. Ils sont partis d’un constat simple : un enfant retient 10% de ce qu’il lit, 50% de ce qu’il entend et voit, 75% de ce qu’il explique, et 90% de ce qu’il fait. À partir de là, ils ont imaginé des kits créatifs et scientifiques destinés aux enfants de 3 à 12 ans. Chaque kit contient une activité manuelle à réaliser, un magazine, ainsi qu’une sélection de contenus pour approfondir l’apprentissage, le tout pour stimuler la créativité de l’enfant mais aussi pour développer sa confiance en soi et son esprit collaboratif. 

Une fois par mois, votre enfant reçoit son kit dans la boîte aux lettres, et part à la découverte d’un nouveau thème passionnant : les volcans, le corps humain, les pôles, les abeilles… 

Deux gammes sont même proposées afin de mieux s’adapter à l’âge de votre enfant : la gamme Explore pour les enfants de 3 à 7 ans, avec du contenu adapté à cette période d’apprentissage de la lecture et des activités à réaliser à 4 mains, et la gamme Makers pour les enfants de 8 à 12 ans, visant à consolider les connaissances, développer le goût de la lecture, et aller plus loin dans le développement de leur esprit critique. 

Dès novembre, vos enfants découvrent les Vikings !

À travers le kit du mois de novembre, Pandacraft déconstruit le mythe d’un peuple barbare et sanguinaire : car oui, les Vikings c’était bien plus que des batailles ! Réalisé en collaboration avec Alban Gautier, professeur d’Histoire médiévale à l’Université de Caen Normandie, ce kit comprend toutes les clés pour comprendre la civilisation viking : organisation, culture, savoir faire d’un peuple riche en artisans et expert en construction de bateaux : en plus d’être des commerçants, les vikings étaient de vrais aventuriers des mers !

Ainsi, le kit Explore 3-7 ans suit l’histoire de Harald Olavson, personnage inventé avec le soutien d’Alban Gautier, tandis que le Makers 8-12 ans prend pour narrateur Erik le Rouge.

Les activités du mois de novembre
Explore :
Les enfants vont construire leur propre bateau viking et vivre l’aventure d’un héros Viking jusque dans leur bain, car oui, le bateau flotte pour de vrai et ils pourront l’utiliser sur l’eau avec la carte submersible fournie avec !

Makers : Les enfants remontent le temps et vont construire une maquette du navire emblématique des Viking : Le langskip ! Ils pourront ensuite le garder et l’exposer fièrement comme un trophée !

Avec Pandacraft, les enfants expatriés continuent de pratiquer le français

Les abonnements Pandacraft ne sont pas réservés aux enfants que l’on ne verra pas à Noël ! Aux États-Unis, beaucoup de familles expatriées connaissent ce challenge : Comment faire pour que mon enfant ne perde pas l’usage de sa langue maternelle ? Avec Pandacraft, votre enfant reçoit mensuellement du contenu passionnant en français. De quoi passer un moment d’échange en famille et dans la langue de Molière, tous les mois.

Livraison partout dans le monde, en quelques clics

Pandacraft propose la livraison de ses kits partout dans le monde pour 10,99 $US/mois, sans engagement, frais de port inclus. Vous pouvez également opter pour la carte cadeau Pandacraft : elle vous permet d’offrir votre abonnement pour une durée précise, sans reconduction. Il existe plusieurs formules : 3, 6 ou 12 mois à partir de $33 ! L’abonnement se gère en ligne, en quelques clics, et les kits entrent dans la boîte aux lettres ! Décidément, le Père Noël aura la vie plus facile cette année…

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Kenza Fourati, des podiums de la haute-couture à la babouche tunisienne

Elle a défilé pour les plus grands comme Chanel, Dior et fait les couvertures de magazines prestigieux comme Sports Illustrated. Mais à 35 ans et plus de 15 ans de métier derrière elle, Kenza Fourati a décidé de s’engager pour rendre l’industrie de la mode plus responsable. “J’aime mon métier de mannequin mais parfois on porte des vêtements dont on ne sait pas comment ils ont été fabriqué et avec quelle éthique”, explique la Franco-tunisienne qui habite à Brooklyn. “J’ai créé le label OSAY en août 2018, alors que j’étais enceinte de mon premier enfant. C’est une plateforme de produits d’artisanat tunisien, dont la tête de gondole est la babouche”.

Kenza Fourati a grandi à Carthage en Tunisie. Elle est repérée en 2002 par la célèbre agence Elite Model lors d’un concours international dans sa ville natale. “J’étais parmi les finalistes mais mes parents ont insisté pour que je passe mon bac avant de me lancer dans quoique ce soit”, se souvient-elle dans un sourire. “Je suis partie à Paris l’année suivante où j’ai commencé à travailler pour Elite. Je voyageais souvent à New York pour des défilés et photoshoots, jusqu’à ce que je finisse par y passer la majeure partie de mon temps. Je m’y suis installée définitivement en 2010”. 

Crédit photo : Kenza Fourati

Une autre date a marqué la carrière et la vie de Kenza Fourati. Fin 2010, des manifestations sans précédent éclatent à travers toute la Tunisie pour protester contre le chômage, la corruption et la répression policière. La révolution tunisienne durera plus de deux mois en tout, faisant 329 morts et des milliers de blessés. “De nombreux artistes locaux ont été opprimés avant, pendant et après cette période. Ça m’a beaucoup touché”, raconte Kenza Fourati. “J’ai voulu célébrer leur art. Alors en 2012, j’ai fait venir plusieurs artistes de rue dans ma maison de Carthage. Ils ont peint des fresques sur les murs, on a également fait une série de t-shirts pour célébrer l’art tunisien. Ça m’a donné envie de faire plus”.

Quelques années plus tard, Kenza Fourati discute avec une amie américaine, Simone Carrica, qui travaille elle aussi dans l’industrie de la mode. “On a eu envie d’entreprendre. On s’est dit qu’on voulait changer cette mauvaise image du milieu et laisser quelque chose derrière nous”, explique la Franco-tunisienne qui commence alors à sourcer des designers et artisans de produits locaux en Tunisie. “J’ai trouvé une famille qui fabrique des babouches dans la médina de Tunis depuis trois générations. C’est une chaussure très ancienne au moyen-orient qui est présentée dans différents styles. A la différence de ce que peuvent penser les Français, c’est un produit de valeur que les hommes mettent souvent pour entrer dans la mosquée, et les femmes pour des événements importants comme les mariages. On l’a retravaillé pour lui donner un côté confortable et fashion”.

Crédit photo : Kenza Farouti

Le site internet OSAY (Our Stories Are Yours) voit le jour en août 2018 et regroupe une vingtaine de modèles de babouches différentes, ainsi que d’autres produits comme des t-shirts, bracelets et bougies. “On propose toujours de nouveaux modèles en fonction des chutes de cuir qu’on trouve. Il faut compte entre 125 et 145$ la paire de babouches hors soldes. C’est une chaussure parfaite pour voyager étant donné sa légèreté et son confort. On a une clientèle de mannequins, et de jeunes femmes actives en général”, détaille Kenza Fourati. Les babouches de OSAY sont disponibles sur le site de la marque, sur des plateformes comme Amazon, Etsy, mais aussi dans plusieurs boutiques aux Etats-Unis. Les babouches d’OSAY sont notamment en vente à New York dans le magasin Haus of Hanz dans le quartier de Cobble Hill.

“On est en train de grandir. Le confinement ne nous a heureusement pas trop impacté car on a beaucoup vendu en ligne. A l’avenir, on aimerait se développer et raconter d’autres histoires avec d’autres produits, représentés par d’autres artistes de plusieurs pays différents”. D’ici là, Kenza Farouti n’en a pas fini avec le mannequinat. “C’est un milieu dans lequel j’ai mes entrées et qui me sert beaucoup avec OSAY. Et j’essaie de faire ce métier plus intelligemment maintenant”. 

Les propositions adoptées à San Francisco : ce que cela va changer

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Pendant que  l’Amérique élisait son président -ou essayait de le faire- pour les quatre ans à venir… les citoyens ont aussi voté pour ou contre un certain nombres de propositions à l’échelle étatique et local. Un inventaire à la Prévert de la démocratie directe -et locale. Voici ce que ça va changer à San Francisco et en Californie. 

Les Californiens ont retenu 5 mesures sur les 11 proposées

Proposition 22 : C’est probablement la plus médiatique. Elle exempte les conducteurs des applications comme Uber, Lyft et DoorDash, d’une loi d’État qui classe certains travailleurs de la gig économie comme des employés.

Les plateformes concernées ont dépensé plus de 200 millions de dollars pour que le oui l’emporte (c’est chose faite à 58,4%). Une manière d’éviter de payer davantage leur main d’oeuvre si elle était salariée. Ou en tout cas de gagner un peu de temps puisque ces entreprises sont en procès. Uber et Lyft avec la Californie, DoorDash avec San Francisco, Instacart avec San Diego.

Elles ne respectent pas ladite loi d’État qui aurait re-qualifié en contrat de travail leur relation avec les chauffeurs. En comparaison, le camp opposé a déboursé 20 millions de dollars. Dans l’objectif d’octroyer plus de droits sociaux à ces travailleurs. Uber a tout de même annoncé que ses indépendants réguliers auraient plus d’avantages. « Un salaire garanti équivalent à 120% du salaire minimum, ainsi qu’une contribution aux soins de santé, une assurance accident etc. »

Proposition 14 : La tendance est au oui pour le refinancement du California Institute for Regenerative Medicine. L’agence californienne pour les cellules souches devrait pouvoir émettre 5,5 milliards de dollars d’obligations pour la recherche, la formation et la construction d’infrastructures. Sauf revirement dans les prochaines heures.

Proposition 17 : 59% de oui pour rétablir le droit de vote des personnes en liberté conditionnelle qui ont terminé leur peine de prison fédérale ou nationale.

Proposition 19 : Elle permettrait aux propriétaires plus âgés de conserver une évaluation foncière moins élevée lorsqu’ils déménagent. Mais les maisons héritées d’une valeur de plus d’un million de dollars verront leurs taxes réévaluées si les enfants ou petits-enfants du défunt propriétaire n’ont pas l’intention d’y vivre. Là encore, tout n’est pas joué à l’heure de la publication mais le oui devance le non.

Proposition 24 : 56,1% des votants ont approuvé l’extension de la loi sur la confidentialité des données que la Californie a adoptée en 2018 (juste après le RGPD européen – Règlement général sur la protection des données).

Vague de “yes” à San Francisco

Proposition A : L’obligation de 487,5 millions de dollars pour la santé et les sans-abris, les parcs et les rues, a été approuvée. De quoi financer des établissements de santé mentale et de traitement de la toxicomanie. Ou encore des logements avec services de soutien et des refuges pour sans-abris, entre autres.

Proposition B : Les San Franciscains acceptent l’assignation d’une partie des tâches de nettoyage des rues, d’entretien des trottoirs et d’assainissement des travaux publics à une nouvelle entité.

Proposition C : Plus besoin d’avoir la nationalité américaine pour siéger à des conseils d’administration qui conseillent la mairie. Y compris sur le logement ou les soins de santé.

Proposition D : Le oui l’emporte pour une plus grande surveillance au sein du département du Shérif.

Proposition E : Les électeurs ont approuvé l’élimination de l’exigence de la loi de San Francisco selon laquelle le département de police doit avoir au moins 1 971 agents de plein exercice.

Proposition F : C’est un profond changement de la structure fiscale des entreprises de San Francisco qui s’annonce. Plus de PME seront exonérées de la taxe professionnelle et le taux d’imposition augmentera pour d’autres entreprises.

Proposition G : Les jeunes de 16 et 17 ans pourraient se voir octroyer le droit de vote pour les élections locales, rien n’est encore joué.

Proposition H : Les citoyens votent oui pour modifier le processus de délivrance des permis pour les commerces. Une autre aide bienvenue pour ceux qui souffrent de la pandémie.

Proposition I : Les San Franciscains approuvent l’augmentation des taxes sur les ventes immobilières évaluées à 10 millions de dollars ou plus malgré l’opposition farouche des grands propriétaires et promoteurs.

Proposition J : La taxe sur les colis générera 48 millions de dollars par an pour les enseignants des écoles publiques.

Proposition K : Plus de 10 000 habitations à loyer modéré pourront être rénovées ou construites.

Proposition L: Cette mesure vise à taxer les entreprises où les cadres supérieurs gagnent largement plus que leurs effectifs. L’entreprise sera taxée si la personne la mieux payée a un salaire 100 fois supérieur ou plus que le salaire médian de ses employés à San Francisco. Cette taxe rapporterait entre 60 et 140 millions de dollars par an à partir de 2022.

Karima El Atallati-Lynch, de l’UMP française au parti démocrate américain

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« Participer à une campagne électorale c’est créer un lien très fort avec l’équipe, c’est épuisant mais incroyable. Et quand on gagne, c’est une montée d’adrénaline indescriptible. » Karima El Atallati-Lynch a déjà ressenti deux fois cette émotion intense. Et c’est ce qui l’a menée au poste qu’elle occupe aujourd’hui : celui de directrice exécutive du parti démocrate à San Francisco.

Depuis janvier dernier, la jeune Française occupe des fonctions qu’elle pensait réservées aux Américains ou hors de sa portée. « Je n’y croyais pas, j’ai passé plusieurs entretiens, les questions étaient intenses et très variées : sur le fait d’enregistrer des votants, la collecte de fonds, le marketing… » Son parcours atypique lui a donné les réponses.

Car dans une autre vie, il y a quelques années à peine, Karima El Atallati-Lynch était cheffe de produit dans une grande entreprise. « Je suis entrée en politique sur le tard et par hasard », confie-t-elle. Tout a commencé à Taverny, en région parisienne où elle a grandi. C’est une rencontre qui sera le déclencheur de cette nouvelle carrière.

Du marketing à la culture

« J’ai assisté à une réunion avec Florence Portelli qui se présentait pour être maire. Elle m’a trouvée engagée et m’a proposé de participer à sa campagne. » De flyers en porte-à-porte, Karima El Atallati se mobilise pour sa ville jusqu’à figurer sur la liste de la candidate UMP. « Je me sentais davantage socialiste mais j’ai adhéré à son programme et elle a rassemblé des personnes de tous bords autour d’elle. »

Une expérience qui la lance. « J’ai adoré », se souvient-elle. À 27 ans elle a le déclic, elle aime la politique. « J’ai en fait été politisée très jeune sans m’en rendre compte; je voyais beaucoup d’injustice, et ça me révoltait. » La victoire à l’élection lui donne l’opportunité d’agir dans un secteur qui lui tient à coeur. La maire la nomme adjointe en charge de la culture. 

Cette première expérience politique est de courte durée. Karima El Atallati décide de tout quitter pour rejoindre son désormais mari en Californie. « On était en relation longue distance et il a fallu faire un choix. Comme il ne parle pas français et est professeur d’histoire c’est moi qui suis venue. » 

De la démocratie en Amérique

En attendant son autorisation de travail dans la baie, elle se retrouve de nouveau au sein d’une campagne électorale. Celle d’Hillary Ronen pour le mandat de “Supervisor“. D’abord bénévole, elle devient, en moins d’un mois, assistante de la candidate. Celle qui petite a dû « enchaîner les séances d’orthophonie et les cours de théâtre » pour soigner sa dyslexie, perfectionne son anglais sur le terrain. C’est aussi sur le tas qu’elle comprendra le système américain. À commencer par le rôle du board of supervisors et de ceux qui le composent. 

« Des sortes de maires adjoints qui se présentent chacun tout seul et s’opposent parfois au maire. Ils sont élus sur leur district : un territoire limité au sein de la ville où ils doivent résider. À San Francisco il y en a 11. Ils peuvent mettre des politiques en place au sein de ce district mais aussi au sein de la ville. Et il y a un système de sponsors où d’autres supervisors seront co-parrains d’une proposition. Elle pourra donc être votée à plus grande échelle. Et c’est la politique qui se poursuit alors avec le jeu des alliances des uns et des autres. »

Pour la Française, c’est le choc culturel. « Cela n’a rien à voir avec la politique en France, c’est le jour et la nuit. La manière dont on contacte les votants et dont on leur parle est beaucoup plus directe. Les informations collectées sont ahurissantes, les sommes d’argent engagées, démesurées. Et le système de soutien (endorsement) étendu aux associations, aux journaux…. »

Autre différence, la notion forte de famille politique au sein même du groupe. « Quand on en fait partie, chacun fait tout pour aider l’autre à réussir. En fait ils m’ont formée pour être avec eux et pour que je m’élève. Ils font en sorte que j’aie une place stratégique pour les aider à mon tour. »

En écho à son vécu

Confrontée à cette autre réalité, Karima El Atallati-Lynch apprend tous les jours. Sa candidate, Hillary Ronen, s’est présentée dans le District de Mission. Un quartier « très intéressant : historiquement latino. » « Mais avec aussi une communauté chinoise et une communauté très “white” » du fait de la gentrification. Ce qui la séduit chez sa nouvelle mentor ? Ses idées très à gauche sur l’échiquier local. « Au niveau national j’étais touchée par sa volonté de rendre l’éducation et le système de santé gratuits pour tous. Quand on est français ça parait évident mais ici ça ne l’est même pas pour tous les démocrates. » 

À l’échelle de San Francisco, ce sont les mesures destinées à aider les sans-abris qui convainquent la Française. « Elle souhaitait aussi augmenter le nombre de logements sociaux. » Une intention qui parle à celle qui vient d’un quartier d’HLM. Surtout « dans une ville où les loyers sont si élevés que les gens sont souvent obligés d’en sortir. »

Cette deuxième campagne se solde par un nouveau succès. Et aboutit « au job le plus dur de [s]a vie », au sein d’un syndicat pour défendre les travailleurs du secteur hôtelier. « J‘ai appris à communiquer avec différentes communautés. Ça m’a énormément aidée pour mon poste actuel de comprendre le système d’immigration et le droit du travail. »

Une famille progressiste

Après un mini burn-out, Karima El Atallati-Lynch quitte le syndicat. Elle garde néanmoins un pied en politique, et donne de son temps pour rendre service à cette famille. Qui le lui rendra bien, puisqu’ils la rappelleront pour la direction exécutive du parti. 

Depuis janvier dernier, elle s’investit corps et âme dans ce travail « très polyvalent ». « Il y a toute la partie administrative qui requiert que je sois entourée par des avocats, des trésoriers etc. » Et la partie politique. « En fonction du nombre de sympathisants dans la ville, des représentants du parti démocrate sont élus (il y en a 33). Je ne travaille qu’avec le chair – David Campos, mon supérieur, qui porte une casquette progressiste. On fonctionne en symbiose, on sait qu’on est alliés et qu’au niveau politique on va se soutenir l’un l’autre. » Leur sensibilité politique se rapproche plus de celle d’un Bernie Sanders que d’un Michael Bloomberg.

À San Francisco, ce sont donc les progressistes qui tiennent les rênes de l’âne démocrate. Un exemple ? « Pour l’élection du 3 novembre, au niveau de la Californie il y a une proposition à laquelle David était très attaché et sur laquelle je l’ai soutenu. C’était la Proposition 22 qui exempte les travailleurs de la gig économie et en particulier les chauffeurs de VTC d’avoir un statut de salarié. » L’ancienne syndicaliste aurait voulu leur octroyer plus de droits sociaux. Mais les Californiens en ont décidé autrement. Uber, Lyft, DoorDash et consorts continueront à travailler avec des indépendants.

Bilingual Education Fair 2020 : au Texas, quelles options d’éducation bilingue pour votre enfant ?

Vous êtes parent, francophone, au Texas ?

Quelles options d’éducation bilingue pour votre enfant ?

Du 9 au 20 novembre 2020, la Bilingual Fair 2020 aura lieu en ligne et permettra à des milliers de parents de venir découvrir les options d’éducation bilingue disponibles pour leurs enfants dans 7 grandes régions des États-Unis, en assistant à des webinaires de présentation et en interagissant en direct avec les représentants des écoles et des programmes périscolaires représentés.

Au programme au Texas :

Les écoles françaises à Houston – 13 Novembre 2020, 9:00 am (CDT) / 4:00 pm (Heure Française)
Avec : Lycée international de Houston, The Awty International School, Education Française Greater Houston

Les écoles françaises à Austin et San Antonio – 19 Novembre 2020, 8:00 am (CDT) / 3:00 pm (Heure Française)
Avec : Austin International School, EDUCATION FRANÇAISE AUSTIN, International School of San Antonio

L’accès au salon est entièrement gratuit.