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C’est ça l’Amérique, épisode 5: l’homme blanc, un mythe contesté

Ils sont omniprésents dans les meetings de Donald Trump et à ses côtés, dans les couloirs du pouvoir. Donnés pour déclinants en 2016 dans une société changeante, les hommes blancs ont fait leur retour sur le devant de la scène politique avec l’arrivée au pouvoir du milliardaire. Pourtant, les signes de leur mal-être se multiplient. Parmi eux, les suicides sont plus fréquents que la moyenne. Ils ont été très touchés par la crise des opiacés. Alors qu’ils sont considérés comme privilégiés, les plus pauvres d’entre eux doutent de leur position dans ce pays qui leur ressemble de moins en moins.

Ce sentiment de déclassement correspond-il à une réalité ? Quel regard les Blancs peu ou pas diplômés, pauvres ou riches, portent sur Donald Trump ? Cette question sous-tend une grande partie des débats politiques actuels aux États-Unis, explique le sociologue Raphaël Liogier, professeur à Sciences Po Aix et professeur invité à Columbia University. Il est l’auteur de Descente au cœur du mâle : De quoi #MeToo est-il le nom ? (Ed. Les liens qui libèrent).

4 activités à faire ce week-end à New York

Enfin! Après des mois d’attente, les restaurants new-yorkais ont rouvert leurs salles aux clients (à 25% de remplissage). Restauration mais aussi concert de jazz et bowling, voici quelques activités à ne pas manquer ce week-end à New York.

Dîner dans un restaurant français

La France vous manque ? Profitez de la réouverture des restaurants pour aider les établissements français qui n’attendent que ça. Parmi nos bonnes adresses, le restaurant Troquet à SoHo, qui dispose de 12 places assises accessibles sans réservation. Au menu notamment, tartare de veau (18$) et risotto de saint-jacques (22$) préparés par la chef française Raphaëlle Bergeon. La célèbre brasserie L’Express du Flatiron District vaut également le détour pour ses escargots (13$) et son croque monsieur (16$). Pour un repas plus “upscale”, le restaurant Bagatelle a investi provisoirement le jardin féérique de Ladurée à SoHo pour le dîner. Au menu : tartare de thon au citron vert et sa vinaigrette au soja (32$), filet de boeuf au poivre et sa purée de pommes de terre (53$), et loup de mer en papillote (45$). Du côté de Brooklyn, on vous conseille les délicieuses crêpes bretonnes de Madame Poupon à Bedstuy. Commencez par une miel-morbier (12$) avant de vous régaler avec une crêpe sucrée, la plougastel, à la fraise, au caramel au beurre salé et vanille (9$). Miam!

Fêter l’Oktoberfest

La fête de la bière est de retour à New York avec un mois de célébrations “covid-friendly” jusqu’au 17 octobre. Ce weekend, des festivités sont prévues de midi à 10pm au Watermark Bar à Downtown Manhattan, qui dispose d’un rooftop sur le pier15, face à l’East River. Places gratuites disponibles sur réservation ici. Le Chelsea Market va également fêter l’Oktoberfest  du 1er au 4 octobre en extérieur sur 15th St entre 9th et 10th Ave. Au programme, live-music, de nombreux stands de nourriture et de la bière comme s’il en pleuvait, bien sûr (à consommer avec modération).

Bowling au Gutter

Crédit photo: Maxime Aubin

Et si vous vous remettiez au bowling ce week-end? The Gutter, situé à Williamsburg, a rouvert quatre de ses huit pistes aux clients mi-août. De quoi passer une soirée amusante entre amis, même si la consommation d’alcool est interdite à l’intérieur (l’établissement dispose d’une terrasse). Port du masque obligatoire pendant le jeu.

Un concert de jazz à Central Park

Crédit photo : centralpark.com

L’été indien laisse encore l’opportunité de faire des activités en extérieur. parmi elles, l’association Giant Step Arts organise une série de concerts de jazz, “Walk With The Wind”, à The Mall dans Central Park, en hommage à l’homme politique et défenseur des droits civiques John Lewis, décédé en juillet. La saxophoniste Melissa Aldana et son trio joueront samedi à 1pm. Concert dimanche à la même heure du saxophoniste Dairus Jones avec le batteur Gérald Cleaver et le bassiste Dezron Douglas.

Sorties d’octobre : notre sélection de “pumpkin patches” dans la Bay Area

Octobre dans la Bay Area est la saison préférée des enfants, et pour cause : pendant tout le mois culminant avec Halloween le 31, les citrouilles sont mises à l’honneur dans de multiples “pumpkin patches”, où l’on peut non seulement choisir la plus belle courge à évider et décorer, mais aussi voir des animaux, se perdre dans un labyrinthe éphémère, ou faire un tour de tracteur. Cette année, COVID oblige, certains ont préféré suspendre leurs activités, mais d’autres ont mis en place des mesures sanitaires pour pouvoir accueillir les familles. Voici notre guide des pumpkin patch à ne pas rater dans la Bay Area :

A Half Moon Bay

Capitale autoproclamée de la citrouille, Half Moon Bay est une destination très prisée pour ses “pumpkin patch”. Lemos Farm, au bord de la highway 92, est une étape incontournable pour les enfants : on n’y vient pas vraiment pour les citrouilles, mais pour toutes les attractions qui s’y trouvent, comme les tours de poneys, les promenades en tracteur, le mini-zoo, la maison hantée. Cette année, il vaut impérativement acheter un pass en ligne pour pouvoir en profiter. Le port du masque et le respect des distances sociales sont aussi requis.

Pour les puristes qui préfèrent ramasser des citrouilles plutôt que de faire des tours de manèges, Bob’s Vegetable Stand & Pumpkin Farm est l’endroit idéal pour choisir une belle courge parmi les centaines alignées dans un grand champ. Il est d’autant plus facile de garder ses distances que les citrouilles s’étendent à perte de vue, et que l’endroit est moins fréquenté que d’autres en raison de l’absence de chateaux gonflables et autres distractions cette année.

Au sud d’Half Moon Bay, le long de la célèbre Highway 1 qui longe la côte, Arata’s Farm est surtout connue pour son labyrinthe de bottes de paille, gardé par le Minotaure. On peut aussi y faire des tours en poney, en tracteur ou en petit train, et bien sûr, ramasser quelques citrouilles. La maison hantée est fermée cette année.

A San Francisco

Depuis 1979, Clancy’s pumpkin patch reste la destination préférée des San Franciscains qui veulent s’évader à la campagne tout en restant dans San Francisco même. On peut y choisir une belle citrouille, ou faire un tour en tracteur. Cette année, Clancy a deux pumpkin patch: un près du zoo, au 2101 Sloat, et son emplacement traditionnel dans le Inner Sunset, au 1620 7th Ave. Les visites sont limitées à vingt minutes, et distances sociales et masques sont de rigueur.

Au nord de San Francisco

Au Nicasio Valley Pumpkin Patch, l’accent est mis sur la diversité et la qualité des citrouilles : elles sont toutes bio, et se déclinent sur toutes les tailles. Cette année, pas d’attractions, juste des citrouilles à perte de vue dans un cadre très bucolique, à deux pas d’une fromagerie. Le week-end, possibilité de se restaurer sur place avec la tenue d’un BBQ.

Au Great Peter Pumpkin Patch de Petaluma, les petits fermiers en herbe auront non seulement la chance de récolter les citrouilles directement dans le champ où elles ont poussé, ainsi que de bêcher la terre pour trouver des pommes de terre. On peut aussi se perdre dans le labyrinthe ou faire un tour de tracteur. Et après l’effort, le réconfort avec une délicieuse glace saveur citrouille ou du fromage local à déguster sur place.

 

Les musées de DC accueillent à nouveau les visiteurs

Depuis début septembre, les musées de la capitale américaine accueillent progressivement les visiteurs en personne, tout en mettant en œuvre de nouvelles mesures de santé et de sécurité. Washington DC étant en phase 2, les musées ont dû limiter les regroupements à 50 personnes maximum dans une pièce. La plupart des musées demandent la réservation de billets à l’avance, et sachant que la billetterie est limitée, il faudra compter deux à autres semaines pour réserver une date.

Le American Art Museum est ouvert du mercredi au dimanche de 11:30am à 7pm. Des billets sont à réserver réserver en ligne ou par téléphone (1-800-514-3849). Les masques sont obligatoires pour les visiteurs de plus de 6 ans, et fortement recommandés pour les 2 à 6 ans, tout comme la distanciation sociale.

Pour la Renwick Gallery, les laissez-passer à heure fixe ne sont pas nécessaires pour la galerie, qui ouvre du mercredi au dimanche de 10am à 5:30pm.

Le Musée national des femmes dans les arts est ouvert du lundi au samedi de 10am à 5pm et le dimanche de 12pm à 5pm. Les masques sont obligatoires et les visiteurs sont invités à acheter des billets “chronométrés” à l’avance.

Le Musée national d’histoire et de culture afro-américaines est ouvert du mercredi au dimanche de 11am à 4pm, sur réservation en ligne. Très difficiles à obtenir, les billets sont ouverts à la réservation chaque jour à 11am, et pour les 30 prochains jours seulement. Des restrictions de capacité et des mesures de distanciation sociale sont en place, et certaines expositions restent fermées, comme le magasin du musée et le Sweet Home Café.

Depuis le 25 septembre, le Musée national d’histoire américaine sera ouvert du vendredi au mardi de 11am à 4pm. Comme pour tous les musées, des réservations sont requises, ainsi que le port du masque. A noter, les cafés et les boutiques sont fermés.

Tout comme le musée d’histoire, le Musée national des Indiens d’Amérique vient de rouvrir ses portes le 25 september dernier, du mercredi au dimanche de 11am à 4pm. Le musée n’admet que 100 personnes par heure, avec des billets à réserver ici.

La National Gallery of Art est ouverte du mercredi au dimanche de 11:30am à 7pm, avec billets en main disponibles en ligne ou par téléphone. Certaines expositions ou autres espaces intérieurs sont être fermés ou fonctionnent à capacité limitée.

Après que son ouverture printanière ait été retardée par la crise sanitaire, le Planet Word, un musée dédié à la langue, ouvrira ses portes au public le 22 octobre. L’entrée générale sera gratuite, avec un don suggéré de 15 dollars par personne. Des billets seront bientôt disponibles à la réservation. Le musée sera ouvert du jeudi au samedi de 10am à 5pm.

Devenir propriétaire d’une maison locative aux États-Unis : pourquoi pas vous ?

[Article partenaire] JustInvestNow aide les francophones à obtenir un rendement de 10 à 15% en devenant propriétaire aux États-Unis. D’abord focalisés sur la ville de Detroit, ils les aident aujourd’hui également à accéder au marché immobilier de Cleveland, ville prometteuse qui attire de plus en plus d’investisseurs, notamment français.

Pourquoi investir à Cleveland ?

Suite au succès que nous connaissons à Détroit, notre CEO Justin Fontenelle et son associé Rich Salem préparent depuis quelques mois un projet pour que JustInvestNow puisse se diversifier et proposer un nouveau marché à ses investisseurs; Cleveland, situé à seulement 2h40 de route de Detroit. Avec ce début d’année un peu spécial, ils ont pu prendre le temps d’analyser en profondeur ce nouveau marché.

Alors pourquoi ont-ils choisi cette ville ? Premièrement parce que c’est un marché qui offre énormément de potentiel et qui est très similaire à celui de Détroit, c’est différent et en même temps très proche, l’idée est de proposer une diversification de patrimoine immobilier à nos investisseurs.

Et deuxièmement parce que nous voulions rester à proximité de notre siège pour maîtriser au mieux ce marché , nous avons déjà un bureau qui nous représente sur place, il s’agit de la même gestion locative actuellement en place à Détroit.

De plus, nos équipes sont envoyées à Cleveland, chaque semaine, pour faire le suivi des rénovations et procédures. Ce qui est important c’est la manière dont nous procédons pour ce marché, et c’est très simple, notre plan d’action est exactement le même qu’à Détroit.

Ainsi toutes les infrastructures que nous proposons sont inchangées ; les démarches administratives, création de société LLC, ouverture de compte bancaire, accompagnement de A à Z, gestion locative, suivi francophone à 100%, nos bureaux et une équipe sur place, une qualité de rénovation inégalable, etc… L’idée était d’avoir la copie conforme de JustInvestNow Détroit mais à Cleveland.

Quels types de produits offrons-nous ?

La gamme de prix de nos maisons se situent entre $55,000 et $95,000, suivant le produit. Nous proposons des maisons de 2 à 5 chambres de type single family (une unité) ou multi-family (plusieurs unités, généralement deux) et des immeubles à fort rendement locatif. Les rentabilités sont de 10 à 15% de l’an. Nous proposons des rénovations de qualité avec les mêmes standards qu’actuellement à Détroit, (couleur des peintures, sols, cuisine en granit, remplacement au besoin des chaudières et chauffes-eau, de la plomberie, de l’électricité du toit, des fenêtres … ). Ce sont nos entrepreneurs de Détroit qui réalisent les rénovations à Cleveland.

Pour qui sont fait ces investissements?

Pour toutes les personnes ayant l’envie d’investir dans l’immobilier, avec différents budgets, tout en bénéficiant d’un haut rendement. Les démarches administratives étant plus rapides aux USA, vous pouvez être propriétaire à 100% en 1 mois de temps et ainsi profiter, après ce mois, de vos premiers loyers.

Nous sommes là pour simplifier l’investissement à l’étranger pour tous les clients, aguerris ou novices, qui souhaitent se lancer dans l’aventure. Nous les accompagnons de A à Z, de l’achat à la revente en passant par la gestion locative. Le but est que le client n’ait pas à se déplacer en personne ou se soucier de ses locations à Cleveland et/ou à Détroit. Chaque investisseur dispose d’un accès personnalisé à un portail en ligne comprenant toutes informations et documents relatifs a ses biens afin que ce soit le plus transparent et simple possible depuis chez lui. Nous sommes plus que enthousiastes de pouvoir vous offrir un nouveau marché pour les années à suivre.

« Aux États-Unis, et spécialement à Cleveland, le rendement locatif est 2 à 3 fois plus élevé
qu’en Europe. Comme vous êtes taxé aux États-Unis et non pas dans votre pays de
résidence, grâce à la convention sur la double imposition, votre investissement est beaucoup plus profitable, tout en offrant de fortes garanties de sécurité.»
Justin Fontenelle, CEO JustinvestNow

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Ce qui est ouvert ou fermé au Texas

Avec une courbe en baisse constante depuis plus de trois semaines, le gouverneur Greg Abbott vient de lever partiellement les restrictions liées à la Covid et rouvre ainsi progressivement le Texas. Il permet ainsi à de nombreuses entreprises d’augmenter leur capacité à 75% rendant possible aux restaurants, gymnases, détaillants, musées, bibliothèques, fabricants, immeubles de bureaux de retrouver un niveau d’activité non loin de la normale. Par ailleurs, seulement 19 régions où les hospitalisations dues au Covid sont inférieures à 15% du total des hospitalisations pendant sept jours consécutifs, pourront rouvrir leurs portes. Trois régions sont exclues : la vallée du Rio Grande, Laredo et Victoria, où les hôpitaux traitent toujours un grand nombre de patients infectés.

Depuis le 24 septembre, les maisons de soins, les centres de vie assistée et autres établissements de soins de longue durée sont autorisés à rouvrir pour des visites. Les hôpitaux peuvent redémarrer les procédures chirurgicales ordinaires. Toutes les écoles accueillent de nouveau les élèves selon deux modèles : présence physique ou enseignement en ligne. Certains districts scolaires ont mis en place des centres numériques pour aider les familles défavorisées qui n’ont pas accès à la technologie nécessaire pour participer à l’apprentissage en ligne à domicile. La plupart des universités ont, de leur côté, préféré opter pour des cours en ligne pour le premier semestre. Seuls quelques matières requièrent une présence physique.

Enfin, les garderies d’enfants seront désormais ouvertes mais toute personne de 10 ans ou plus doit porter un masque. Les autorités texanes affirment que les garderies doivent créer des plans pour chaque installation de garde d’enfants autour des mesures de prévention. Les lieux de culte sont autorisés à fonctionner avec des protocoles en place tels qu’un espacement approprié entre les participants, au moins deux sièges entre les parties. Les exceptions incluent deux membres ou plus de la même famille qui sont autorisés à s’asseoir ensemble. Les lieux de mariage et les services nécessaires pour organiser des mariages peuvent fonctionner à nouveau, mais les lieux extérieurs doivent être utilisés lorsque cela est possible.

Les sports récréatifs, les bowlings, les patinoires et les parcs d’attraction dans les comtés avec moins de 1000 cas positifs au total sont à nouveau ouverts. Ceci, toujours en respectant les gestes barrières. Les vacances d’Automne approchant, le zoo, l’aquarium, les parcs aquatiques et les cavernes naturelles sont aussi de nouveau accessibles au public avec l’application des gestes barrières. Toute personne âgée de 10 ans ou plus doit porter un masque. De même, pour tous ceux désireux de partir dans le Hill Country ou au bord de la mer pendant ces congés, les parcs, les plages et les rivières sont de nouveau opérationnels. Il n’est, cependant,  pas nécessaire de se couvrir le visage lorsque la personne se trouve dans une piscine, un lac ou un plan d’eau similaire. Si vous partez dans un ranch, sachez que vous pouvez assister aux rodéos et aux événements équestres. Les fans sont autorisés, tant que les sites intérieurs du propriétaire ont une limite du nombre de spectateurs à pas plus de 50% de l’occupation totale indiquée. Les sites extérieurs sont également autorisés à une capacité de 50%. Le port du masque et un éloignement de deux mètres de chacun doit être respecté.

Les événements en plein air, tels que la parade de Thanksgiving et d’autres grands rassemblements avec une participation estimée à 10 ou plus, sont possibles. Toutefois, le juge du comté ou le maire, selon le cas, en coordination avec l’autorité de santé publique locale, doit donner son approbation avant sa tenue. Les salons de coiffures, les bars à ongles et les instituts de beauté (massages, studios de tatouages et autres soins du corps) peuvent aussi ouvrir à condition de maintenir des règles sanitaires strictes entre les postes de travail et la clientèle. Les salles de spectacle peuvent fonctionner à l’intérieur avec une capacité de 50%. Ainsi, les concerts de la Houston Symphony au Jones Hall, ne pourra accueillir  que 150 invités. Il n’y a pas de limite d’occupation pour les représentations en plein air, cependant, une distance sociale entre les groupes est nécessaire et les groupes de 10 personnes ou plus ne sont pas autorisés. Les cinémas peuvent fonctionner à 50% de la capacité de chaque salle pour toute projection. Enfin, tous les bars et établissements qui reçoivent plus de 51% de leurs recettes brutes de la vente de boissons alcoolisées comme les boîtes de nuit, sont tenus de rester fermés au public. Ces entreprises peuvent toutefois rester ouvertes à la livraison et à emporter, y compris pour les boissons alcoolisées. Les dirigeants de l’État continuent de travailler sur les moyens de les rouvrir et restent en discussion avec les associations du barreau. Après ces annonces, les grandes villes comme Houston, Dallas ou Austin ont décidé de redémarrer des événements spéciaux limités. «Le succès de la réouverture (…) dépendra des comportements:  porter des masques, distancer physiquement, éviter les grandes foules – et rester à la maison lorsque l’on a des symptômes,» déclare Silvester Turner, maire de Houston.

Eco ou confort, 4 formules pour un week-end famille en pleine nature à New York

Envie de vous échapper de NYC et de déconnecter de la vie urbaine ? Besoin de changer de cadre ? Souhait de vivre une expérience unique avec les enfants ? La nature a la cote et cela tombe bien car les offres sont de plus en plus nombreuses mais surtout de plus en plus variées. Version économique, authentique, insolite, pratique, ou confort… à vous de choisir l’expérience qui vous convient le mieux.

Formule Camping Débutant

RDV au Malouf’s Mountain Sunset Campground ! Ce camping présente d’abord l’avantage d’être accessible en transport en commun depuis NYC (1h30 en train de Grand Central). Une navette viendra ensuite vous chercher à la gare de Beacon et vous accompagnera jusqu’à un petit trail menant au camping. Ensuite, ici tout est fourni ou presque. Le camping peut vous mettre à disposition un espace avec plateforme, tente, table et bien sûr un petit coin pour faire griller des marshmallows. 

Formule Camping Confort

RDV sur le site tentRR pour une version un peu plus “confort”. Vous êtes chez des particuliers qui vous font profiter de leurs espaces. Les expériences sont presque aussi nombreuses qu’il y a d’adresses sur le site : au bord de l’eau, en pleine forêt, … retraite au milieu de la nature. Mais la particularité de tentRR est qu’en choisissant parmi leurs sites signatures, vous profitez des aménagements de la marque (une plateforme en bois, une tente Safari, un grand lit ou des lits superposés pour pouvoir loger les enfants, une table de pique nique, un coin feu, des toilettes de camping, voire une douche solaire extérieure…).

Formule Glamping

RDV sur Getaway House pour profiter d’une version glamping pour cette nuit au milieu de la nature. Contraction de “glamour” et de “camping”, vous êtes cette fois dans une version assez luxe du camping. Vous logez dans un container joliment aménagé, tout en bois, avec un grand lit positionné le long d’une grande baie vitrée donnant sur la nature. Il y a une version lits superposés pour les cabines de 4 personnes. Tout est fait pour passer un bon moment, déconnecter, et s’offrir un petit bain de nature. 

Formule Tiny House 

Les places se méritent tellement elles sont rares. Mais l’expérience est vraiment unique. On trouve quelques maisons sympas, perdues au milieu de la nature. Vous pouvez notamment les retrouver sur airbnb (en particulier dans sa version Plus) : à Marlboro, à Woodridge, à South Cairo. Si vous faites partie des familles nombreuses, partez à la recherche de plus grandes maisons. Les opportunités sont là aussi (exemple à Swan Lake). 

Quelques astuces pour une expérience réussie

Pour profiter au maximum de cette escapade dans la nature, commencez par vérifier ce qui n’est pas inclus dans la formule choisie, comme des sacs de couchages pour la formule camping. Essayez d’arriver quand il fait jour. C’est toujours plus agréable. N’hésitez pas à emporter une lampe de poche ou des lampes frontales pour faciliter les déplacements à l’extérieur. Prévoyez des Marshmallows (voire le kit pour réaliser des s’mores) ou des petits morceaux de fromages à faire fondre au feu de bois. Un des moments magiques de la soirée est autour du feu. Et essayez de débrancher votre téléphone pour reconnecter un maximum avec vos proches.

 

Avec Eat’s A Deal, un Français part à la chasse au gaspillage alimentaire à Miami

Révolté par le gaspillage alimentaire, le Français Charles Delibes, épaulé par sa femme Alexandra Saavedra, ambitionne de lutter contre ce fléau aux États-Unis. Le couple franco-américain qui réside à Miami va lancer avant fin octobre Eat’s A Deal, une application mobile permettant de mettre en relation les enseignes locales ayant des surplus alimentaires et les consommateurs.

« 30% des aliments produits à l’échelle mondiale sont jetés chaque année et ce chiffre grimpe même jusqu’à 40% aux États-Unis », s’inquiète Charles Delibes qui porte une attention particulière à la réduction des déchets ainsi qu’au recyclage. Avant de traverser l’Atlantique pour rejoindre sa femme, le jeune trentenaire, diplômé d’une école de commerce à Paris, avait pris l’habitude de se servir d’applications mobiles anti-gaspillage. « C’est vraiment très utile autant d’un point de vue financier qu’environnemental car cela permet d’acheter à prix réduits des invendus qui auraient dû partir à la poubelle », explique-t-il. 

Malheureusement, une fois installé à Miami, le Français n’a trouvé aucune alternative à ces applications mobiles qui fleurissent un peu partout en Europe depuis plusieurs années. « C’est désolant de se dire que des millions de personnes aux États-Unis sont frappées de plein fouet par l’insécurité alimentaire et ne mangent pas à leur faim alors que des tonnes de nourriture sont jetées chaque jour », souligne-t-il.

Après plusieurs mois de réflexion et avec l’aide notamment de la femme de Charles Delibes, spécialisée dans le digital, Eat’s A Deal a ainsi vu le jour. Son fonctionnement est plutôt simple : chaque utilisateur localise une enseigne participante proche de chez lui et sélectionne des lots d’invendus proposés à prix cassés, où chaque produit est connu à l’avance, avant de récupérer sa commande durant le créneau horaire indiqué. « C’est un système gagnant-gagnant qui profite non seulement aux commerçants qui réduisent leurs pertes mais également aux utilisateurs qui bénéficient de remises pouvant aller jusqu’à 80% sur différents produits, insiste le jeune entrepreneur. C’est par ailleurs un bon geste pour la planète puisque cela permet d’éviter que des aliments consommables finissent à la poubelle, l’une des principales causes d’émissions de gaz à effet de serre ».

Restaurants, pâtisseries, boulangeries ou encore supermarchés, Eat’s A Deal part à la chasse au gaspillage alimentaire dans de nombreuses enseignes locales de Miami et sa région. Affichant des ambitions beaucoup plus larges pour son application mobile, Charles Delibes espère rapidement la développer dans d’autres grandes villes américaines.

En parallèle, le trentenaire souhaite également nous sensibiliser. « Nous allons utiliser nos réseaux sociaux afin de partager régulièrement des recettes et astuces permettant de réduire le gaspillage alimentaire, dit-il. Car cela ne concerne pas seulement l’industrie agroalimentaire, nous devons également tous faire attention dans nos cuisines et il est important d’éveiller les consciences afin d’améliorer la situation ».

[Replay] La nue-propriété temporaire : l’investissement immobilier anti-crise ?

L’investissement immobilier en nue-propriété est l’un des placements les plus sécurisés et performants du marché, notamment en comparaison à l’investissement locatif ou à l’assurance vie.

Mais de quoi s’agit-il exactement ?
Pourquoi est-ce si avantageux ?
Comment en profiter ?

Lors de notre webinaire du 29 septembre, trois experts vous ont expliqué la nue-propriété et ont abordé les aspects juridiques, financiers et fiscaux de cet investissement, notamment avec l’appui du Cabinet CMS Francis Lefebvre, qui est la référence du conseil en droit fiscal en France et à l’international.

Retrouvez l’intégralité du webinaire sur YouTube.

Contactez nos experts

Nadir BENABED & Baptiste AURINE – CATELLA Patrimoine
[email protected] / +33(7)69400227

Philippe GOSSET
Avocat fiscaliste – Cabinet Francis Lefebvre Avocats
[email protected] / +33 1 47 38 42 46

Jérémie Robert, consul de France à New York: “Aider la communauté française à rebondir est la priorité”.

Le toit-terrasse du consulat de New York n’a certes pas les dorures des salons -ni la vue sur Central Park, mais il offre le grand air si recherché en ces temps de Covid-19. Jérémie Robert y tient donc désormais certains de ses rendez-vous. C’est un des ces petits changements, au milieu d’autres nettement plus conséquents, qui rend si particulière la prise de fonction du tout nouveau consul général de France à New York.

Après deux ans passés en cabinet ministériel, comme conseiller “Afrique et affaires globales” du ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, le diplomate de 43 ans aurait pu espérer un atterrissage plus en douceur pour son nouveau poste. La semaine passée aurait dû être celle de l’assemblée générale des Nations-Unies, marquée en principe par un ballet de visites diplomatiques qui occupent d’ordinaire le consul. Les débats de l’ONU ayant été tous organisés en ligne, point de visite cette année. “C’est un peu frustrant, mais c’est exaltant aussi d’arriver à un moment où il y a tant à faire, c’est une grande responsabilité”. La priorité, dit-il est de “continuer à aider la communauté française à traverser la crise”. Chaque jour, le consulat reçoit de 70 à 100 appels de ressortissants qui veulent entre autres savoir si et comment ils peuvent voyager.

Les demandes de passeport en forte augmentation

L’opération “Love is not tourism” a notamment beaucoup mobilisé les services du consulat ces dernières semaines. Lancée par le secrétaire d’Etat Jean-Baptiste Lemoyne, elle doit permettre aux couples non mariés séparés par la pandémie de se retrouver. A New York, 83 dossiers ont été transmis à Paris. “Les trois premiers accords viennent d’arriver”, se réjouit le consul. Mais au-delà, c’est tout le fonctionnement du consulat qui a été affecté. Les personnels travaillent par exemple en deux équipes parallèles, qui ne se rencontrent jamais physiquement, de manière à limiter les risques de contamination généralisée. Et certains ont changé de fonction, notamment pour venir renforcer le service de délivrance des passeports: le nombre de demandes a très fortement augmenté, notamment de la part de bi-nationaux qui se contentaient auparavant d’un passeport américain et ont désormais besoin d’un français pour entrer en France. “Les délais ont explosé mais c’est en train de revenir dans l’ordre, notamment grâce à ces renforts”, note le consul.

Installé en famille -son épouse et leurs deux enfants de 13 ans et six mois-, le nouveau consul découvre plus intimement une ville qu’il ne connaissait que professionnellement. Sa carrière l’avait jusqu’alors principalement mené en Afrique (Kenya, Somalie, Cameroun), avec également un passage en Inde. Au cabinet de Jean-Yves Le Drian, il a donc suivi l’Afrique, mais aussi les dossiers du changement climatique et de la santé mondiale. Et c’est bien sûr ce dernier avec la crise de la Covid 19 qui l’ a principalement occupé ces derniers mois, travaillant notamment avec les autres pays à la réponse globale face à la pandémie. A New York, il sera confronté à l’étape suivante, “cruciale”, celle du rebond. “Nous allons continuer les actions menées par le passé comme le pilotage de la French Tech, secteur crucial ici”. Mais il veut aussi manifester la solidarité française envers les secteurs les plus touchés. “Dans la gastronomie notamment; je vais rencontrer les chefs français de New York, les écouter et voir comment on peut aider. C’est une vitrine considérable pour la France, il faut voir comment on peut se mobiliser en tant que communauté. 

Autre secteur important pour la France, celui du tourisme: “il faut se préparer dès maintenant à la réouverture des frontières. Les Etats-Unis envoient chaque année 4,5 millions de touristes en France; les professionnels se préparent à leur retour et nous ferons tout ce qui est possible pour que cea se fasse le plus vite possible”.

French Bridge, un média participatif pour les adolescents francophones

La rentrée, les élections présidentielles, l’alimentation, le confinement…Les sujets à la Une de French Bridge reflètent les préoccupations du moment, avec la particularité d’être traités par une équipe éditoriale uniquement composée d’adolescents francophones vivant aux Etats-Unis. Ce nouveau media participatif est né pendant la pandémie : “Au départ, l’association San Francisco Bay Accueil a créé un groupe de discussion pour occuper les adolescents”, explique Emilie Nolf, vice-présidente de SFBA. “Nous proposions beaucoup d’activités pour les petits ou pour les adultes, mais rien pour les adolescents.” Le groupe “En français s’il vous plaît” naît de cette idée : au fil des conversations, un des adolescents suggère de relater leur expérience du confinement par écrit, en créant un journal. “Nous avons décidé de créer un site internet: French Bridge donne à ces ados le cadre pour écrire ce qui les intéresse et avoir des lecteurs.

Si quelques adultes, dont Emilie Nolf, s’occupent des considérations administratives et légales liées au fonctionnement du site, le comité éditorial est quasi exclusivement composé de collégiens et de lycéens. “Toutes les deux semaines, le groupe, qui comporte 8 ados et 1 adulte, décide des thèmes à couvrir, et s’assure que les articles sont prêts à être publiés. Une quinzaine de participants ont produit du contenu depuis le lancement du site.

French Bridge aimerait attirer plus de contributeurs. Pour rejoindre le groupe, il faut être francophone, mais sans être obligé d’écrire dans la langue de Molière : dessins humoristiques, podcasts, vidéos sont aussi les bienvenus. “Le but est vraiment de permettre à ces jeunes de s’exprimer en français grâce au media avec lequel ils sont le plus à l’aise“, explique Emilie Nolf. “Certains contributeurs étudient le français à l’école, d’autres non, certains sont nés aux Etats-Unis, d’autres ailleurs, et c’est intéressant d’observer les différences de perspectives par rapport à la situation que l’on vit actuellement.

Parallèlement au site, French Bridge propose des ateliers mensuels gratuits autour du journalisme : comment écrire un article, créer son podcast ou faire une interview sont les sujets précédemment abordés. Les prochains seront annoncés sur la page Facebook de French Bridge.

Né dans la Baie de San Francisco, French Bridge espère s’ouvrir aux ados francophones de toute l’Amérique du Nord, en particulier grâce à des partenariats avec les écoles françaises. Avec des contacts déjà établis à New York, Seattle, Philadelphie, en Louisiane, Emilie Nolf croit au développement de French Bridge. “Nous sommes ouverts à toute personne qui est intéressée par le projet, qu’il s’agisse de parents, ou d’enseignants. Nous n’avons rien à vendre, ni à perdre, mais tout à gagner avec ce projet qui est vraiment porté par les ados qui y participent.

 

Programmes bilingues: après l’Upper East Side, ces parents voient plus grand

Ils sont en quelque sorte les quatre mousquetaires de l’éducation bilingue à New York. Catherine Remy, Stéphane Lautner, Nadia Levy et Amélie Derrieux-Sable sont les parents derrière l’ouverture de classes bilingues français-anglais de Pre-K dans l’Upper East Side, point de départ, espèrent-ils, d’un programme bilingue public qui s’étendra jusqu’aux 5th ou 8th Grade.

Les deux classes, lancées au sein d’un centre du Département de l’Éducation new-yorkais sur East 76th Street, seront officiellement inaugurées lors d’une cérémonie d’inauguration le vendredi 2 octobre. “On est sur tous les fronts ! On sait qu’il y a beaucoup de demandes pour le français et d’autres langues de la part des parents, s’exclame Catherine Remy. Je suis très fière de ce programme“.

Le petit groupe s’est formé l’an dernier, lors des discussions pour ouvrir un programme bilingue au sein du District 2, un vaste territoire qui recouvre une grande partie de Manhattan sous la 96ème rue. Face à l’absence de programme public français-anglais, le Franco-Américain Stéphane Lautner avait pris son bâton de pèlerin et fait du lobbying auprès des autorités scolaires locales et du conseiller municipal de l’Upper East Side Ben Kallos. Une réunion en présence de dizaines de parents en décembre avait permis de montrer l’intérêt pour un tel programme (et à certains de nos mousquetaires de se rencontrer). En mars, la bonne nouvelle tombait: deux classes de pre-K seraient ouvertes à la rentrée 2020-2021.

Les parents ont répondu “présent”: 110 enfants sont sur liste d’attente. Pour l’heure, quarante élèves sont scolarisés dans les classes de Pre-K, avec l’objectif d’en accueillir quarante autres dans deux autres. “La demande vient de partout dans Manhattan. On a des parents de Battery Park City et d’East Harlem. On nous demande déjà pour les années supérieures“, précise Stéphane Lautner.

Pour ce dernier et le reste de la petite équipe, les classes de Pre-K ne sont qu’un début. Des recherches sont d’ores-et-déjà en cours pour identifier un site au sein du District pouvant accueillir les niveaux supérieurs jusqu’au 8th Grade.

Les départs de familles françaises liés à la Covid-19 n’ont pas entamé le besoin pour un tel programme. “On avait une liste d’attente importante“, rappelle Nadia Levy, qui est Montréalaise. Les programmes bilingues sont traditionnellement constitués pour moitié de locuteurs francophones et d’anglophones natifs pour l’autre moitié.

Stéphane Lautner indique que la crise sanitaire pourrait même faciliter l’identification d’un futur site pour le développement du programme. “La Covid n’a pas ralenti nos démarches, explique-t-il. Traditionnellement, les écoles du District 2 n’ont pas de problèmes de sous-inscriptions. Mais les désinscriptions actuelles créent une ouverture. Il y a des écoles qui cherchent des élèves“.

En plus de partir à la chasse aux écoles, les quatre parents se mobilisent pour faciliter le recrutement d’enseignants qualifiés, le nerf de la guerre pour la création et la croissance de tout programme bilingue. Or, l’embauche d’enseignants provenant de l’international est gelée et le processus local de certification pour enseigner dans un contexte bilingue est coûteux et long. “On essaie d’établir des liens avec les programmes bilingues russes, italiens, japonais et français et de travailler avec l’Ambassade de France pour changer cela“, précise Stéphane Lautner. Il n’y a pas que pour les enfants que la rentrée est chargée.