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Maison Kayser se déclare en faillite à New York

C’est une décision à la fois triste et surprenante. Maison Kayser s’est déclaré en faillite aux Etats-Unis le 10 septembre, précise la chaîne de boulangeries dans un communiqué de presse envoyé le 11 septembre.

Après des rumeurs quant à une possible fermeture fin juillet, la société avait pourtant fait part de son intention de rouvrir en septembre, dans un communiqué qu’elle nous avait transmis le 3 août. Mais “les obstacles dont le calendrier indéfini pour la réouverture totale de la restauration en salle à New York se sont avérés trop importants pour être surmontés”, explique dans ce communiqué le directeur général de Maison Kayser USA, Jose Alcalay. “Nous avons évalué de nombreuses options et déterminé qu’une procédure de faillite et la vente de nos actifs constituent la meilleure voie à suivre pour toutes les parties prenantes de l’entreprise”.

Ce n’est pas pour autant la fin de Maison Kayser à New York et aux Etats-Unis puisque l’entreprise a rempli ce qu’on appelle une “Chapter 11 Petition”, une procédure permettant la vente des actifs de la société ainsi qu’une réorganisation de sa dette. Maison Kayser ajoute dans ce même communiqué que “parmi les documents déposés le 10 septembre lors de la procédure de faillite figure un accord de rachat d’actifs par MK USA, LLC, une filiale du groupe hôtelier Aurify Brands”. Aurify Brands opère notamment des restaurants Five Guys Burger à New York. Elle a par ailleurs déjà racheté la marque Le Pain Quotidien aux Etats-Unis, également en redressement judiciaire, en juin dernier.

D’autres entreprises peuvent également se porter candidates au rachat des actifs de Maison Kayser. La première audition face au tribunal de New York est prévu lundi 14 septembre.

Créée en 2012 à New York, Maison Kayser USA, franchise du boulanger française Eric Kayser, avait rapidement grandi pour compter une vingtaine de boutiques, principalement à Manhattan. Créée par deux entrepreneurs, Louis-Jean Egasse et Lou Ramirez -ce dernier l’a quittée il y a plusieurs années- l’entreprise américaine était financée notamment par le fonds d’investissement de Charles Heilbronn, membre de la famille Wertheimer, actionnaires historiques de Chanel. Ouverts à des adresses de prestige, les restaurants étaient vite devenus des favoris des New-Yorkais, et des touristes. La fermeture prolongée due à la pandémie aura eu raison de cette incursion de l’artisanat français dans la Grosse Pomme.

Frédéric Jung, Consul de France à San Francisco : “Je veux réinjecter de l’énergie et de l’optimisme à notre communauté”

Une semaine à peine après sa prise de fonction en tant que nouveau Consul général de France à San Francisco, Frédéric Jung prend le pouls d’une ville qui subit le poids des épreuves. Sur la terrasse déserte du B44, une restaurant catalan situé à deux pas du consulat, il s’entretient avec le propriétaire des lieux des difficultés engendrées par la pandémie de COVID-19. “Je prends mes marques dans un contexte très particulier: la pandémie, et maintenant les feux…San Francisco semble désertée, et j’attends avec impatience de voir les rues à nouveau bouillonnantes de vie, et qu’on retrouve une certaine insouciance“, confie Frédéric Jung.

En poste à Paris comme conseiller diplomatique au Ministère de l’Intérieur depuis 2017, Frédéric Jung a l’habitude d’exercer ses fonctions à l’étranger: à Bruxelles, en tant que porte-parole de la Représentation permanente de la France auprès de l’Union européenne, et avant cela à New York, en tant que Conseiller Afrique, puis porte-parole de la Représentation permanente de la France auprès de l’ONU. “Je baigne dans un univers international depuis toujours : je suis alsacien, originaire de Mulhouse, et je suis franco-allemand par mon père. Je suis d’ailleurs allé au collège et au lycée à Fribourg. Ma mère, elle, est professeur d’anglais, et mes parents communiquent dans cette langue depuis leur rencontre au Royaume-Uni”, explique-t-il en souriant. “Moi-même, j’entends transmettre ma double culture franco-allemande à mes enfants, à qui je parle en allemand.

Fort de son expérience new-yorkaise, Frédéric Jung avait envie de passer à nouveau du temps aux Etats-Unis: “Plutôt que de faire une redite, j’ai choisi la côte ouest. Je suis très intéressé par les technologies, et la période actuelle, entre pandémie et élections, est pour le moins inédite“. Impatient de créer des liens avec la communauté francophone de la circonscription, Frédéric Jung a déjà pu apprécier l’engagement dont l’équipe du Consulat fait preuve face aux défis posés par le coronavirus. “Depuis mars, les 25 personnes du Consulat sont sur le pont, et je n’imaginais pas à quel point la COVID a modifié leur quotidien : ils ont reçu plus de 11 000 emails, 6000 appels téléphoniques, les demandes de passeports ont doublé par rapport à l’année dernière…On essaie de répondre à la demande, mais le dispositif n’était clairement pas dimensionné pour un tel volume. J’espère me montrer à la hauteur de cet engagement.

Plusieurs chantiers attendent le nouveau Consul, en tête desquels la gestion de la crise sanitaire : “C’est ma priorité absolue. Nous sommes en plein dans les demandes de bourses scolaires, qui sont à remettre pour le 18 septembre : 2.3 millions de dollars ont déjà été accordés, et nous ouvrons à nouveau les demandes pour permettre à plus de familles, qui souffrent des aspects économiques de la pandémie, de bénéficier de ces aides.” Relayer les décisions d’Etat quant aux règles de circulation occupe également l’équipe, car de nombreux Français inscrits au Consulat s’interroge sur les détails de ces mesures qui évoluent souvent. “Derrière chaque appel, il y a une situation particulière, qui prend parfois du temps à régler, selon les besoins impérieux de chacun.”

La tech sera aussi au coeur de l’action du Consul, avec un nouveau délégué à l’économie qui prendra bientôt ses fonctions. “La tech est un des attraits majeurs de San Francisco et de la région, et nous allons relayer ici le plan de relance de 7 milliards alloués par le gouvernement au numérique.

Sur le plan culturel, Frédéric Jung se félicite de l’action de son prédécesseur, Emmanuel Lebrun-Damiens, qui a lancé la Villa San Francisco quelques jours avant de terminer son mandat. “Ce projet s’inscrit dans la continuité de Room with a view, la Nuit des idées et Oakland-Saint Denis. Nous nous adaptons aux contraintes actuelles, en privilégiant les artistes locaux puisque les voyages depuis la France sont en suspens.” Frédéric Jung déplore de ne pas pouvoir ouvrir la résidence de France pour recevoir ses compatriotes, mais veut croire en un retour prochain à une certaine normalité: “Cette ville est une promesse, et je n’ai qu’un souhait : réinjecter de l’énergie et raviver l’optimisme de notre communauté.

 

C’est ça l’Amérique, épisode 2: les luttes inachevées des Afro-Américains

Les États-Unis se souviendront longtemps du nom de George Floyd. La mort de cet Afro-américain de Minneapolis, tué fin mai par un officier de police blanc qui s’est agenouillé sur son cou, a déclenché une vague de manifestations sans précédent contre la violence policière et le racisme systémique. Depuis, la colère n’est pas retombée. D’autres noms (Jacob Blake dans le Wisconsin, Daniel Prude dans l’État de New York…) sont venus s’ajouter à la longue liste des victimes noires de la police.

Ces tragédies ont révélé le sentiment d’injustice profond que ressent la communauté afro-américaine, dont le quotidien est encore affecté par l’héritage raciste de l’ère esclavagiste. Qu’est-ce que cela signifie d’être Noir américain en 2020 ? Comment comprendre la mobilisation des Blancs américains dans les manifestations anti-racistes ? Où en est cette difficile conversation sur les relations raciales aux États-Unis ? Pour en parler, “C’est ça l’Amérique” reçoit Claude Grunitzky. Ce journaliste-entrepreneur-intellectuel à succès, champion du concept de « transculturalisme », est le fondateur de TRUE Africa, un site dédié à la jeunesse africaine. Il vit à New York. Il est interrogé par Alexis Buisson, journaliste à French Morning et correspondant de La Croix à New York.

Des huiles sur toile de Patrick Pietropoli exposées chez HUGO GALERIE, à New York

[Agenda partenaire] HUGO GALERIE, galerie d’art située à Broadway (New York), a le plaisir de vous présenter ‘Coup de Foudre’, une exposition personnelle d’œuvres de Patrick Pietropoli.

‘Coup de Foudre’ a une double signification; littérale, car les œuvres représentent des bâtiments et des personnes chargées de lumière. Mais également métaphorique, car il s’agit d’amour au premier regard. Patrick Pietropoli donne de la lumière et aux sujets qui sont ses muses : New York, Paris, l’architecture historique et de mystérieuses femmes. Les édifices scintillent. Les tissus transparents brillent. Les bâtiments et les visages sont parfois obscurcis, non pas par l’ombre, mais par la lumière. Ils sont éblouissants.

Le traitement de la lumière par Patrick Pietropoli apporte une sensibilité à ses toiles. Vous vous attendez à ce que les sculptures sur les toits du Louvre s’enflamment de vie tant ils sont embrasés par la lumière. La ferronnerie, les fenêtres et les miroirs réfléchissent et scintillent sous les yeux adorateurs de l’artiste. Chaque œuvre dégage un éclat sensuel que seul le soleil peut conférer.

Le médium de l’artiste est la brillance. Les peintures sont mystérieuses, les compositions sont souvent sans contexte : Pietropoli montre rarement le bâtiment complet, révèle toute la pièce ou donne toute l’histoire. Corniches, avant-toits, fenêtres et portes attirent les spectateurs dans des recoins architecturaux recréés à merveille dans des détails hypnotisants. Les femmes interrompues dans leurs boudoirs présumés deviennent provocantes dans leur désarmante ambivalence d’être découvertes dénudées. Les scènes sont séduisantes dans leur capacité à attirer le spectateur dans leur monde, soumettant à la réflexion la réalité au-delà du bord de la toile.

Les œuvres de Pietropoli sont monumentales dans leur sujet mais également de nature intime. Chaque vue ressemble à une vue destinée uniquement à vous, tel un projecteur sur une vignette préparée sur mesure selon vos souvenirs. Ces œuvres sont plus que de l’huile sur toile; elles manifestent l’archétype de l’allure qui saisit le spectateur avec une puissance d’un million de volts. Patrick Pietropoli peint la beauté d’être amoureux. Et c’est saisissant.

HUGO GALERIE est une galerie d’art à New York spécialisée dans la peinture et la sculpture figuratives contemporaines. La galerie représente des artistes internationaux travaillant dans une variété de médias et de genres.

HUGO GALERIE
472 West Broadway, New York, NY 10012
+1 (212) 226-2262
info@hugogalerie.com
> Retrouvez HUGO GALERIE sur Facebook et Instagram <

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Note: les “agendas partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Bien Vivre aux États-Unis : un salon en ligne pour répondre aux questions des expatriés français

Retrouvez toutes les conférences du salon en replay ici

La première édition de Bien Vivre avait regroupé plus de 500 personnes l’an dernier à New York. Cette année, pas question de salon physique mais pas question non plus de renoncer à cet évènement, organisé par French Morning avec le soutien de USAFrance Financials. Le salon devient donc Bien Vivre aux États-Unis et sera totalement en ligne. Il a lieu le samedi 12 septembre, toute la journée.

Le principe reste le même : des conférences sur des sujets qui touchent à la vie des Français et francophones aux États-Unis et des rencontres individuelles avec des experts d’une multitude de sujets : fiscalité, patrimoine, immigration, alimentation, éducation, vie professionnelle…

Tout cela se passe sur le site dédié Bien Vivre aux États-Unis. Vous pourrez y retrouver les conférences en vidéo (qui seront également disponibles sur Facebook, YouTube ou Zoom, selon les cas) ainsi que les experts avec lesquels vous pourrez prendre rendez-vous tout au long de la journée pour des sessions de 15 minutes, également en vidéo. Vous pourrez également participer à deux workshops, des sessions interactives en petits groupes.

L’accès au salon et aux conférences est entièrement gratuit. Il suffit de vous inscrire ici.

Le programme

Vivre l’expatriation en couple (9am ET; 8am CT; 6 am PT; 15h en France). Salle N°1.
Partir vivre ailleurs est souvent un pari professionnel, mais aussi amoureux ou même familial. Témoignages et conseils.
Avec Alix Carnot et Béatrice de Carpentier, Expat Communications.

L’Amérique pour les nuls : tout savoir pour une installation réussie (10am ET; 9am CT; 7am PT; 16h en France). Salle N°1
Un panel d’expats de longue date partage ses conseils et bons plans avec les nouveaux arrivés et ceux qui envisagent une expatriation. Au programme notamment : formalités administratives, budget, écoles, choc culturel…
Avec Marine Havel, présidente FLAM USA et de PhilaFLAM, “serial expat”.
Conférence animée par Emmanuel Saint-Martin, CEO de French Morning Media Group.

Rencontrez votre consul: conversation avec Jérémie Robert, nouveau consul général de New York (10am ET; 9am CT; 7 am PT; 16h en France).
Nommé cet été à la suite d’Anne-Claire Legendre, Jérémie Robert vient de prendre ses fonctions de Consul général de France à New York. Il vient inaugurer ce tout premier salon en ligne Bien Vivre aux États-Unis.

Ouvrir une Franchise aux USA (10am ET; 9am CT; 7 am PT; 16h en France). Salle N°2.
Pour les entrepreneurs ou ceux qui veulent le devenir, les conseils de 3 experts sur l’ouverture d’une franchise aux États-Unis. Avec Stéphane Deneux de DNX Consulting, Andrew Massat de Massat Consulting Group et Florian Dauny, avocat.

Gérer son patrimoine (11am ET; 10am CT; 8am PT; 17h en France). Salle N°1.
Comment gérer son patrimoine et sa succession transatlantique ? Les conseils d’experts en gestion de patrimoine et en fiscalité pour faire les bons choix.
Avec Alexandre Quantin de USAFrance Financials et Jean-Philippe Saurat de Massat Consulting Group.

Entreprendre au temps de la Covid : Comment réussir votre “portable business”. (11 am ET; 10 am CT; 8 am PT; 17h en France). Salle N°2.
Un “business portable”, c’est une entreprise qui se déplace avec vous et peut survivre quel que soit le lieu où vous souhaitez vivre. Développé pour les conjoints d’expats, soumis aux déménagements fréquents, le concept est aussi parfaitement adapté à l’époque et aux changements induits par la pandémie. Avec Amel Derragui de Tandem Nomads.

Tuto : parlez-vous américain ? (11 am ET; 10 am CT; 8 am PT; 17h en France). Salle N°3.
Format atelier (ou “workshop”), en petit groupe et interactif pour apprendre avec une spécialiste les trucs et astuces de l’anglais “pro”. Avec Louise Egan, de Soho Language Group.

Le bonheur est dans la cuisine… américaine (12pm ET; 11am CT; 9am PT; 18h en France). Salle N°1.
Oui, on peut manger sain et à bon prix aux États-Unis. Les bons plans de 3 expertes. Avec Estelle Tracy, auteure de “Guide de survie alimentaire aux US”, Isabelle Guglielmi, pharmacienne et fondatrice d’Univers Aroma et Alexandra Gabalda, fondatrice de Teuko, application d’aide à la réalisation des lunchboxes.

Immigrer en 2020 : ce qui est possible, ce qui ne l’est pas (12pm ET; 11am CT; 9am PT; 18h en France). Salle N°2.
Entre suspension des visas et interdiction d’entrée sur le territoire, immigrer aux États-Unis est plus que jamais un parcours du combattant. Mais c’est possible ! Avec Sophie Raven, avocate spécialiste d’immigration.

Comment développer son marketing digital aux États-Unis (12pm ET; 11am CT; 9am PT; 18h en France). Salle N°3.
Un autre atelier, destiné à ceux qui souhaitent en savoir plus sur le marketing digital aux États-Unis. Avec Olivier Gruère, fondateur de Royal Cheese Digital, spécialiste de l’accompagnement digital des entreprises.

La couverture santé pour les Français aux États-Unis (1pm ET; 12pm CT; 10am PT; 19h en France). Salle N°1.
Personne n’a attendu la Covid pour savoir l’importance d’une bonne couverture santé aux États-Unis, mais la question est plus cruciale que jamais. Eric Thoby, d’Agora Expat, explique tout ce qu’il faut savoir sur le système de santé aux États-Unis.

Acheter à New York (1pm ET; 12pm CT; 10am PT; 19h en France). Salle N°2.
Parfois, une crise peut cacher une opportunité. Est-ce ou pas le moment d’acheter à New York ? Spécialiste de l’immobilier résidentiel dans la Big Apple, Renaud de Tilly vous donne ses conseils, avec Amelie Deschenes d’OFX et Mathias Youbi, avocat.

S’expatrier en famille, les impacts juridiques (2pm ET; 1pm CT; 11 am PT; 20h en France). Salle N°1.
Mariage, naissance, divorce : tout cela arrive aussi aux expats… Et parfois, la vie transatlantique implique des complications juridiques. Hélène Carvallo et Anne-Carole Plaçais, avocates spécialisées en droit de la famille, l’une basée à New York, l’autre à Paris, vous donnent leurs conseils.

Acheter/Investir en Floride (2pm ET; 1pm CT; 11 am PT; 20h en France). Salle N°2.
Pour y vivre ou pour investir, Miami et la Floride sont toujours des destinations attractives. Les conseils de trois experts locaux : Gilles Danard, de Vaneau Miami, Jean-Philippe Saurat de Massat Consulting et Michael Vandormael de Carlton Fields, P.A.

Comment attirer, retenir et récompenser ses salariés ? (2pm ET; 1pm CT; 11 am PT; 20h en France). Salle N°3.
Avec Alexis Martin de YER USA et Adrien Eyraud, d’USAFrance Financials.

Tout comprendre à la fiscalité Américaine (3pm ET; 2pm CT; 12pm PT). Salle N°1.
Avec Alexandre Leturgez-Coianiz, avocat en droit des affaires et fiscalité.

Ecole: Génération Bac 2021 (3pm ET; 2pm CT; 12pm PT). Salle N°2.
Avec Caroline Minnialai, co-fondatrice d’Averroes E-learning.

Rencontrez votre consul: conversation avec Frédéric Jung, nouveau Consul Général de France à San Francisco (4pm ET; 3pm CT; 1pm PT). Salle N°1.
Tout juste arrivé à San Francisco, Frédéric Jung, le nouveau Consul général, répond aux questions de French Morning sur la Covid-19 et les conséquences de la crise pour les Français de circonscription.

Je suis endetté donc je suis (4:30pm ET; 3:30pm CT; 1:30pm PT). Salle N°1.
Tout comprendre sur le “credit score” américain, et des conseils pour booster votre “credit history”. Avec Alexandre Quantin d’USAFrance Financials.

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Les Américains ont découvert le doublage de films; Charles Fathy en a fait son business

De l’acting au doublage, il n’y a qu’un pas. Surtout à Los Angeles. Comme beaucoup, Charles Fathy a quitté son pays d’origine (la France en l’occurrence en 1996), pour développer sa carrière d’acteur. Fasciné par les westerns, il choisit alors la Mecque du cinéma, Hollywood. “Mais assez rapidement, j’ai vu la difficulté pour trouver du travail dans ce domaine, et j’ai été amené à faire du doublage. Presque exclusivement pour les compagnies aériennes, au début.”

Il évolue dans ce milieu, qui était très fermé en France, voire inaccessible pour les acteurs de formation. Jusqu’en 2008 où il décide de fonder Encore Voices, sa boîte de doublage. “Il y avait de plus en plus de demandes de doublages en langue française, que ce soit pour les avions ou le marché du DVD”, se souvient-il. Pour lui, c’est une manière de “rendre la pareille” pour les acteurs fraîchement débarqués de France, et qui se retrouvent bredouilles, perdus entre les auditions et les échecs de casting.

Il démarre avec une quinzaine d’acteurs français, atteignant aujourd’hui la centaine ; et s’entoure de traducteurs-adaptateurs, de directeurs de casting et de directeurs de plateau. Et quand on lui demande du Français canadien, il agrandit son équipe et s’ouvre à ce marché. Les demandes se multiplient pour de l’italien, de l’allemand, de l’espagnol… “Et depuis trois ans, il y a une demande énorme de doublage en anglais des films étrangers, émanant des plateformes de streaming”, se réjouit celui qui a ajouté une corde à son arc.

“Le doublage en anglais était jusqu’alors très mal perçu, et associé aux films de Kung-fu. Il y avait beaucoup de levées de boucliers, on a dû montrer qu’on pouvait bien le faire.” Car, comme le rappelle Charles Fathy, l’art du doublage est né en France en même temps que le cinéma parlant, dans les années 30. Le pays a notamment inventé la technique exigeante de la “bande rythmo” – bande horizontale défilant au bas de l’écran et comportant le texte que doivent prononcer les acteurs faisant les voix des personnages ainsi que les sons qu’ils doivent reproduire – qui nécessite une bonne mémoire. Charles Fathy a alors voulu simplifier cette technique et l’adapter numériquement, développant avec la compagnie VoiceQ un software qu’il nomme “le karaoké pour les acteurs”. Une méthode qui a notamment séduit les Américains voulant faire du doublage avec Encore Voices, qui utilise des studios à Santa Monica et Burbank.

Ainsi, l’entreprise est devenue “la plus grosse boîte de doublage en anglais”, réalisant 8300 minutes de doublage en différentes langues chaque année. L’entreprise travaille aussi bien avec des producteurs indépendants, que des plateformes de streaming. Elle a ainsi participé au doublage, en collaboration avec les studios Roundabout, des films et séries tels que “I Lost My Body”, “La Vie Scolaire” et “Plan Coeur”, mais aussi des documentaires sur le flamenco, la salsa et le tango pour Redbull, ainsi que des pubs pour Gillette ou l’audio-description du dernier “Terminator”. Mais Charles Fathy l’avoue : “sur les deux dernières années, 90 % de notre production est en anglais.”

Une entreprise “hybride” depuis l’épidémie

Avec la crise sanitaire et les mesures de confinement, l’industrie du cinéma a souffert. Moins celle du doublage. Charles Fathy a ainsi décidé de trouver une alternative à distance, en proposant du doublage à domicile. C’est notamment ce qu’il a fait pour la série italienne “Curon”, où les acteurs et actrices ont enregistré de chez eux. “Techniquement, ils n’ont besoin que d’un ordinateur, un micro et un lieu sans pollution sonore (bruits de fond ou échos). On leur a notamment suggéré des petits studios maisons pour absorber les bruits”, ajoute-t-il. “J’ai voulu trouver plus qu’une solution de secours, une solution pérenne.”

Car aujourd’hui, Encore Voices se définit comme “une compagnie hybride”, qui offre du doublage à domicile et en studios. “On se prépare à un reconfinement pour les business non essentiel comme le nôtre. Ca nous offre des studios virtuels.”

Ayant survolé la crise, il n’en craint pas moins la suite. “Un arrêt de l’industrie cinématographique prolongé ne nous a pas affecté directement, mais il pourrait nous affecter dans plusieurs mois.”

Dédié au doublage et à son entreprise, l’acteur français poursuit quand il le peut la comédie, ayant notamment joué dans la pièce “A Picasso” en France et à l’international. “Un de mes projets reste de produire la version anglaise d’une pièce de théâtre française connue.”

L’école Holberton débarque à Paris

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Fondée en 2016 à San Francisco, l’école Holberton n’en finit plus de grandir. La structure qui forme des ingénieurs informatiques a ouvert ses portes en France le 7 septembre, pour le plus grand plaisir de ses co-fondateurs français, Sylvain Kalache et Julien Barbier. « On a un ADN français et ce n’est donc pas un lancement classique. Ça nous fait chaud au cœur de se développer en France ! » confie Julien Barbier, également CEO.

L’école planifiait de s’installer à Paris en 2021, mais l’actualité a accéléré le processus. D’abord, la mise en liquidation judiciaire de SUPINFO (école supérieure d’informatique de Paris, dont sont sortis Sylvain Kalache, co-fondateur, et Julien Cyr, directeur des opérations) a encouragé l’équipe à se mobiliser. « On a fait une offre de reprise et on voulait proposer aux étudiants de SUPINFO de rejoindre Holberton gratuitement » raconte Julien Cyr.

Aider et former grâce à la pratique

Ensuite, la crise liée à la Covid-19 a motivé une ouverture anticipée. « Le chômage a beaucoup augmenté en France et notre école offre la possibilité de retrouver du boulot avec une formation rapide et pratique. Les ingénieurs sont le pétrole d’aujourd’hui et la France est en retard. On tenait à aider. On a beaucoup travaillé et on a réussi à convaincre le board d’investir un million d’euros dans le projet » explique Julien Barbier. Une somme permettant à quelque 160 étudiants de bénéficier d’une première année de scolarité gratuite.

Avec cette nouvelle ouverture, Holberton compte désormais 13 campus répartis dans 7 pays. À leur palmarès : les États-Unis, la Colombie, le Mexique, l’Uruguay, Puerto Rico, la Tunisie et le Liban. Et Julien Barbier de compléter : « On va partir de plus en plus à l’Est, jusqu’à l’Asie, et faire le tour du monde ! Nous avons beaucoup de demandes pour répliquer notre modèle ». Un modèle inédit qui place la pratique au cœur des apprentissages. Pas de salle de cours ni professeurs, mais des projets collaboratifs entre élèves et une structure très cadrée.

L’objectif : former des talents capables de s’adapter aux technologies de demain. « Si nos parents n’avaient qu’un seul métier, aujourd’hui, c’est impossible. La 4ème révolution industrielle se fait par la transformation digitale et ça va très vite. Il faut s’adapter. Les métiers évoluent ou disparaissent. À Holberton, on apprend donc aux étudiants à apprendre. Ça fait la différence » affirme le CEO Julien Barbier.

1 million d’ingénieurs d’ici 2030

Des programmes de 12 et 18 mois permettent de former les futurs ingénieurs du domaine de la tech. Intelligence artificielle, réalité virtuelle ou développement web… Les formations comportent 9 mois de fondamentaux suivis de spécialisations. « Et avant même la fin du cursus, certains étudiants trouvent des jobs aux salaires équivalents à ceux qui sortent de Harvard » assure Julien Barbier.

Les talents, sélectionnés grâce à l’algorithme d’un logiciel automatisé, présentent des profils divers. « On filtre sur la motivation et il y a des musiciens, des chauffeurs Uber, des jeunes qui débutent, des personnes en reconversion… c’est ce qui fait la richesse des promotions » précise le CEO qui ajoute : « on vise la formation d’un million d’ingénieurs d’ici 2030. »

Autre caractéristique notable : les étudiants paient leur scolarité grâce au système ISA (Income Share Agreement). Inutile de s’endetter en amont, ils s’engagent à reverser 17% de leur salaire à la sortie. Et ce, pendant 3 ans et demi. Une approche qui séduit de plus en plus, mais reste illégale en France pour le moment. « On apporte une alternative aux modèles éducatifs classiques tout en apportant de la croissance économique aux régions. On cherche encore des solutions pour faire marcher ce modèle en France ! Nous avons collaboré avec des entreprises comme des gouvernements, nous sommes ouverts à collaborer avec le gouvernement français !» explique Julien Barbier.

Une réponse au chômage

De nombreux investisseurs et acteurs de la tech renommés soutiennent leur idée et sont derrière le succès de l’école. De Jeff Weiner, ancien CEO de Linkedin à Jerry Jang, fondateur de Yahoo!. En ouvrant une filiale en France, l’équipe d’Holberton souhaite apporter toute cette expertise aux étudiants français qui vont rejoindre en ligne les étudiants des autres pays.

Holberton nourrit l’ambition de combler les manques et d’offrir une réponse aux problématiques actuelles, d’économie, de développement et de formation. « On serait heureux d’apporter notre pierre à l’édifice. Surtout que notre modèle prouve qu’il est possible d’unir la qualité et la quantité. On a réussi à faire bouger le système américain en 5 ans… Alors tout est possible, il suffit de rêver très fort » conclut le co-fondateur Julien Barbier. Son espoir ? Pouvoir soulager efficacement les pertes d’emplois à venir.

La maison Ladurée déménage sa boutique de Miami Beach

Les amoureux des macarons de la célèbre maison de pâtisserie française, fondée en 1862 par Louis Ernest Ladurée, vont devoir changer leurs habitudes. Implantée depuis 2014 sur Lincoln Road à Miami Beach, l’enseigne Ladurée déménage pour s’installer à Aventura, au nord de Miami. Une nouvelle boutique qui sera inaugurée avant fin septembre, soit plus de six mois après la date d’ouverture initialement prévue.

« Nous mûrissions ce projet depuis plus d’un an mais nous avons dû le garder au chaud encore quelques temps en raison de la crise sanitaire », explique Élisabeth Holder Raberin, co-présidente de Ladurée aux États-Unis. « Les travaux à répétition sur Lincoln Road ainsi que le changement de sens de circulation ont fortement impacté la fréquentation de notre établissement de Miami Beach, ce qui nous a incité à revoir notre copie », ajoute la Française qui développe depuis près de dix ans la marque outre-Atlantique.

Un choix stratégique et économique pour cette future enseigne dont l’ouverture était annoncée pour le printemps 2020. Plus grande que celle de Miami Beach, cette nouvelle boutique abritera un point de vente, un salon de thé ainsi qu’une terrasse pouvant accueillir une vingtaine de becs sucrés, le tout au coeur du centre commercial Aventura Mall. « C’est une galerie marchande connue et reconnue qui regorge d’une multitude de boutiques, dont des marques de luxe de renommée mondiale. Un lieu incontournable pour notre entreprise familiale », souligne Élisabeth Holder Raberin.

En parallèle de cette inauguration, la marque Ladurée procède actuellement à la réouverture progressive de ses huit autres boutiques sur le territoire américain (New York, Los Angeles et Washington DC). Une reprise des activités après plusieurs mois de pause forcée qui apporte son lot de préoccupations. « Est-ce que les habitudes de consommation vont changer ?, s’interroge la co-présidente de Ladurée aux États-Unis. Même si nous avons la chance d’avoir une marque solide avec des racines et des traditions vieilles de plus de 150 ans, nous ne savons pas de quoi demain sera fait ».

Pour espérer pouvoir retrouver un chiffre d’affaires d’avant Covid-19, la marque indique qu’elle devra continuer à s’adapter. Après avoir mis en place depuis quelques années un site d’e-commerce, la maison Ladurée souhaite à présent développer la vente à emporter via des plateformes de livraison. « Cela ne faisait pas partie de nos réflexes de vente car nous avions toujours privilégié une offre de restauration ainsi qu’une expérience client directement dans nos boutiques, précise Élisabeth Holder Raberin. Mais nous devons faire face à une situation inédite liée à la crise sanitaire, et si nos clients ne viennent plus à nous, nous allons devoir aller jusqu’à chez eux ».

La célèbre maison de pâtisserie française réfléchit par ailleurs à l’expansion de la marque aux États-Unis. Elle envisage notamment de créer un réseau de franchises Ladurée sur le territoire américain, « mais il est encore trop tôt pour en parler ».

Homemuse, la plateforme de cours de musique en ligne créée par une pianiste française

Piano, guitare, batterie, violon ou trombone ? Apprendre un instrument depuis chez soi n’a jamais été plus facile, depuis que l’épidémie de COVID a a fait des leçons en personne un souvenir d’une autre époque. Encore faut-il trouver le bon enseignant, celui ou celle qui passionnera l’élève et lui donnera la motivation de s’investir dans un apprentissage qui demande régularité et rigueur. Avec Homemuse, rien de plus facile : cette plateforme rassemble plusieurs dizaines de professeurs de musique, tous triés sur le volet. “L’un deux, Daniel, compose des musiques de films à Los Angeles; on peut aussi prendre des cours de guitare avec Paul Thomas, qui est le bassiste du groupe Good Charlotte“, énumère Céline Burnichon, créatrice de Homemuse. “Nous avons beaucoup de profils intéressants, couvrant une quinzaine d’instruments, ainsi que la théorie musicale et la composition. Nous avons reçu beaucoup de candidatures pour rejoindre notre plateforme, et nous avons fait une sélection assez serrée pour proposer un produit de qualité.

Homemuse est un projet sur lequel Céline Burnichon travaille depuis deux ans. Cette pianiste diplômée des conservatoires de Chambéry et de Metz, donne des cours depuis ses 16 ans. Elle avait d’ailleurs monté une école de musique à Metz, Le Petit Mozart. Arrivée en 2015 à Palo Alto, le goût de l’entreprenariat la rattrape rapidement. “Au départ, le site était destiné à mettre en relation professeurs et élèves et proposer des outils en ligne pour améliorer le suivi entre les cours particuliers donnés en personne. Pour les enseignants, le but était aussi de faciliter toutes les tâches administratives, comme la programmation et l’annulation des cours, ainsi que le paiement des factures.” Pendant un an, Céline Burnichon prend des cours de marketing, de droit, de finance, de design, et d’informatique pour monter son project: “Je suis avant tout pianiste, et ce sont des compétences qu’on n’apprend pas au conservatoire“, rappelle-t-elle en souriant. “Heureusement, deux amis ingénieurs m’ont proposé de m’aider.” Un designer français a également rejoint l’aventure cette année pour redesigner le site.

En mars dernier, la plateforme de cours à domicile est prête à être lancée : “Les cours en ligne étaient prévus pour plus tard…Avec la COVID, tout s’est accéléré : nous sommes une petite structure, assez flexible pour soudainement pivoter tous les cours en ligne. Les parents ont suivi, et les enseignants se sont adaptés.” Grâce à un partenariat avec Zoom, il suffit d’un clic pour commencer sa leçon.

L’accès à Homemuse est gratuit pour les enseignants et pour les élèves, et la plateforme se finance en gardant un pourcentage de la leçon : “On prélève 4% du côté de l’enseignant, et le prix de la leçon est majoré de 15% aux élèves.

Céline Burnichon compte étendre l’offre de Homemuse l’année prochaine, en proposant des Master Classes sur des thèmes variés : composition, blues, le rock des années 80, le violon dans la musique baroque…”Nos enseignants sont avant tout des musiciens, grâce auxquels nous voulons créer une vraie communauté autour de cet art.

Pourquoi les boissons de “hard seltzer” cartonnent-elles aux US?

Il ne se passe plus un apéritif ou une soirée sans que quelqu’un ramène un pack de White Claw, de Bon & Viv ou de Bud Light Seltzer. Ces eaux pétillantes alcoolisées et aromatisées s’arrachent aux Etats-Unis, sur un marché à plus de 200% de croissance par an. Pourquoi un tel succès ? C’est la question bête du moment.

Une boisson peu calorique et non genrée

Prenez un peu d’eau gazeuse, de l’alcool à base de sucre de canne fermenté et des colorants naturels. Mélangez le tout et servez dans une canette au packaging attrayant. Bravo, vous êtes prêts à vendre du “hard seltzer” et vous tailler une part d’un marché qui devrait atteindre les 2,5 milliards de dollars de vente en 2021. Derrière cette recette simple comme bonjour se cache la société canadienne Mark Anthony Brands, qui a été la première à se lancer sur le sol américain avec la marque White Claw en 2016. “La boisson White Claw a su rejoindre plusieurs tendances à la mode en ce moment sur le marché”, analyse Lara Crystal, fondatrice à New York du service de livraison d’alcool à domicile Minibar Delivery. “On observe sur les dernières années une forte demande en boissons moins fortes en alcool, plus saines et prêtes à consommer comme le hard seltzer”. Comptez en effet 150 à 160 calories pour un bière lambda, contre 100 calories par cannette de White Claw. Cette boisson gazeuse devenue célèbre est également sans gluten et contient entre 4 et 6% d’alcool par canette, soit le pourcentage d’une bière légère. “White Claw a réussi à séduire ceux et celles qui choisissaient en temps normal le vin et la bière”, résume Lara Crystal.

Le génie de White Claw réside aussi dans son marketing. La marque, consommée autant par les femmes que par les hommes (50/50), se veut non genrée. Elle a opté pour un logo sobre noir et blanc et ses publicités font apparaître autant d’hommes que de femmes. “Notre vision n’est pas celle d’un monde où les hommes se retrouvent dans le garage à boire des bières pendant que les femmes boient de leur côté avec leurs amies. Notre marque reflète la notion de partage, de célébration commune, tout sexe confondu”, expliquait Sanjiv Gajiwala, directeur marketing adjoint de White Claw, au Washington Post en septembre 2019.

Les grandes marques d’alcool se lancent aussi 

Si White Claw couvre aujourd’hui plus de 50% du marché américain des “hard seltzer”, plusieurs grandes marques d’alcool se sont récemment lancés sur le marché, comme Bud Light en janvier. La firme originaire du Missouri s’est même offerte une publicité pendant le SuperBowl du 2 février dernier, l’événement sportif le plus regardé au monde, mettant en scène le rappeur américain Post Malone. Les ventes de “Bud Light Seltzer” ont explosé depuis, avec une croissance à trois chiffres. Parmi les autres ogres du marché, Truly Hard Seltzer possédée par la Boston Beer Company (Samuel Adams, Angry Orchard, Twisted Tea), la marque Bon & Viv. d’AB InBev (Stella, Goose Island, Leffe) et Smirnoff Seltzer, marque de Smirnoff.

Le “hard seltzer” arrive en France

Ces grandes multinationales n’ont pour l’instant pas prévu d’ouvrir en France, mais deux jeunes entrepreneurs français viennent de lancer leur marque, Natz, en juillet. Valentin Bros et Florentin Cugnot se sont rencontrés en école de commerce à Nantes. Avec l’aide d’un ingénieur brasseur à la retraite et d’une aromaticienne, ils testent des recettes pendant plusieurs mois jusqu’à finir par en sélectionner deux infusées avec du jus de citron et du thé noir. A l’image des versions américaines, les “hard seltzer” de Natz sont faits à base de sucre de canne fermenté et sont peu caloriques. On les retrouve en revanche en bouteilles, disponibles pour l’instant en commande sur leur site internet.

[Replay] Maîtrisez toutes vos options pour votre 401(k)

Vendredi 4 septembre 2020, nous invitions Alexandre Quantin, Wealth Management Advisor et Partenaire chez USAFrance Financials, à partager avec vous son expertise au sujet du 401(k), ce système d’épargne utilisé par de nombreux expatriés français aux États-Unis.

Retrouvez l’intégralité du webinaire en replay ci-dessus, ou directement sur la page YouTube de French Morning.

Parmi les sujets traités :
– Qu’est-ce que le 401(k) ? Comment investir ?
– Comment l’intégrer dans sa stratégie patrimoniale ?
– Quels sont les avantages et inconvénients du 401(k) ?
– Que faire de son 401(k) après avoir quitté sa compagnie ou avoir quitté le pays ?

Vous souhaitez aller plus loin ? Vous avez des questions pour Alexandre Quantin ? Réservez gratuitement un rendez-vous virtuel avec notre expert.

4 choses à faire lors de votre visite dans les Finger Lakes

Encore méconnue à New York City et située à seulement 4h de route au nord ouest de l’Etat, la région des Finger Lakes offre un dépaysement garanti aux amateurs de vins, de lacs et de belle campagne pour un weekend de trois jours. Voici quatre choses à faire lors de votre visite.

Longer en voiture les lacs Cayuga et Keuka

Etendus comme les doigts d’une main les uns à côté des autres entre Rochester et Syracuse, les Finger Lakes sont entourés de nombreuses routes pittoresques. Parmi celles à ne pas rater, on vous conseille la Cayuga Lake Scenic Byway, longeant le Cayuga Lake au départ de Ithaca et jusqu’à Seneca Falls. Vous pourrez y observer quelques belles vues sur le lac le long du trajet, ainsi que de vieilles fermes en bois au milieu de champs et de prairies bien vertes. Faites un stop par le Taughannock Falls State Park, un parc au bord de l’eau avec une plage, puis arrêtez vous prendre un verre au bar Supernatural Lake, qui a aménagé une partie de sa terrasse sur un ponton, les pieds dans l’eau. Pour une route encore plus scénique, empruntez la “road 54” qui longe le Keuka Lake au départ de Penn Yan et jusqu’à Hammondsport. Les alentours du lac sont plus vallonés et offrent de magnifiques points de vue. Arrêtez vous sur la route pour une dégustation de vin au domaine Leseurre Winery, un vignoble tenu par un couple de Français adorables, puis allez piquer une tête avant la tombée de la nuit à Champlin Beach à Hammondsport.

 Se balader à travers des canyons et cascades

Crédit photo : Maxime Aubin

La région est également connue pour ses cascades (on en compte une cinquantaine!). Deux des plus belles d’entre elles se trouve au Robert H. Treman State Park, à seulement huit kilomètres d’Ithaca. Les premières, appelées “Lower Falls”, se jettent dans un bassin entouré par la roche. Un endroit magnifique qui rappelle les cenotes mexicaines, où la baignade est autorisée. Il faut emprunter un chemin de randonnée d’environ 1,5 kilomètres aller-retour pour arriver aux secondes cascades, les “Lucifer Falls”, qui culminent à plus de de 30 mètres. Un autre cascade impressionnante, les “Taughannock Falls”, se trouvent dans le Taughannock Falls State Park, le long du Cayuga lake. Mais notre coup de coeur est sans aucun doute le canyon de Watkins Glen State Park, situé dans la ville de Watkins Glen.   Comptez une bonne heure de marche aller-retour pour longer cette rivière à flan de falaise avec ses 19 cascades et 120 mètres de dénivelé. Attention, l’endroit est très fréquenté en haute saison.

Visiter l’un des nombreux vignobles de la région

Crédit photo : Facebook Domaine Leseurre Winery

C’est une des particularités de la région : un climat ensoleillé et relativement chaud en bordure de lac propice à l’exploitation viticole. Les Finger Lakes ne comptent pas moins de 130 producteurs de vin! Parmi eux, le domaine Leseurre Winery situé sur les bords du lac Keuka et tenu par un Français originaire de Champagne, Sébastien Leseurre. A la carte notamment, de délicieux Riesling, Chardonnay et Cabernet Sauvignon disponibles en dégustation pour seulement 10$ par personne en réservant ici. Sébastien et sa femme, adorables, proposent également des planches de charcuterie et de fromage, à apprécier avec une bonne bouteille face au lac. Un très bon moment.

Manger une “fish fry”

Crédit photo : Shutterstock Pixelbliss

Pêché dans les eaux canadiennes, le cabillaud était autrefois acheminé dans le nord de l’Etat de New York par bateau à travers les Finger Lakes. C’est comme ça que la “fish fry”, l’équivalent américain du “Fish and chips”, est devenue la spécialité du coin. L’une des meilleures, servie avec une sauce aïoli, une salade coleslaw et des frites (18$) se déguste au Park Inn, un petit hôtel-restaurant de Hammondsport, à la pointe sud du lac. Profitez en pour vous balader dans ce petit village très mignon avec ses bâtiments anciens (XIXème siècle), ses antiquaires et sa place principale investie par les terrasses de restaurants.